La violence et les larmes, traumatismes et prise en charge psychologique à l appui de deux retests au Rorschach

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1 La violence et les larmes, traumatismes et prise en charge psychologique à l appui de deux retests au Rorschach F. MOUSSA Chargée de cours en psychologie clinique Université d Alger C royez-moi. Le silence n est pas l oubli. Toute parole qui n a pas été prononcée quand c était l heure fait une piqûre d épingle dans la trame du souvenir. Je suppose que, par ces trous, aussi minuscules, soient-ils, on peut voir le pays des morts. Milovanoff J.P. «L offrande sauvage», Grasset,1999 Quand l'événement traumatique est survenu, le sujet n'était pas là; il n'y avait pas encore de sujet pour vivre le traumatisme. Winnicott justifiait ainsi le vécu traumatique de l événement, en après-coup 15. Quand les événements traumatiques sont survenus, Sarah non plus n'était pas là, (physiquement cela s'entend), mais un autre traumatisme sera mis au jour de manière assez surprenante, celui là plus ancien, et en présence duquel elle n'était, à l'évidence pas encore sujet. Sarah n'apprend le décès de sa grand mère paternelle, à laquelle elle était profondément attachée, que trois mois après sa mort. Elle a dix ans. Elle est plongée alors dans un état de prostration qui provoque chez ses parents une profonde détresse. Elle se remettra doucement. Il y a malheureusement une récidive: elle apprendra un an plus tard, dans des circonstances dramatiques, le décès d'un petit cousin. Le bébé est mort de soif à l'hôpital où il a été admis pour complications bronchiques: «On ne lui a pas donné à boire». Sarah fait alors un épisode anorexique: elle ne s'alimente ni ne parle pendant deux jours. A chaque fois elle a accusé le coup sans dire un mot, mais à quel prix. Les événements pénètrent par effraction dans la vie de Sarah, ils la laissent immobile et sans voix. Une consultation difficile Lorsque Sarah se présente à la consultation, c'est une belle jeune fille de dix neuf ans qui prépare une licence d'interprétariat. Sa tenue vestimentaire est toujours très soignée. Il émane de sa personne une impression de netteté et de froideur. Une froideur que l'on retrouve aussi 15 WINNICOTT D. W., L agressivité et ses rapports avec le développement affectif, de la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot,

2 dans le discours, caractérisé, du reste, par la répétitions des deux évènements qui semblent majeurs dans sa vie. Elle me dit qu'elle se fait suivre par un psychiatre, sous les conseils de sa mère «parce qu elle déprime», et qu'il lui a suggéré de voir aussi un psychologue. A chaque séance, entre autres choses, elle évoque sans s'y arrêter ces deux évènements; son insistance et surtout son incapacité à les commenter me mettront assez tôt sur la voie de l'indisponibilité des représentations, corollaire de certaines situations traumatiques. Migraineuse et dorsalgique elle ne manque pas à chaque fois de parler de ses douleurs et parfois de ses insomnies. Nous parlons de rêves, mais elle dit qu'elle ne rêve pas, ou si elle rêve, elle ne s'en souvient pas, mais elle a l'impression que c'est toujours le même rêve. Sa voix est toujours monocorde. A ses plaintes se greffent au fil des séances ses conflits avec son père, personnage tyrannique et autoritaire, qui «les mène à la baguette», qui la surveille tout le temps, il éteint la télé à vingt et une heure trente et se dispute constamment avec sa mère. Sarah est l aînée de deux frères et d une petite sœur de huit ans dont elle s'occupe beaucoup. Elle dit n'avoir pas d'amis à part une copine qui l'accompagne à la consultation. Pas de vie amoureuse non plus «ça ne me dit rien, je n'ai encore rencontré personne d'intéressant et les hommes que je connais ne sont pas mûrs». Elle fait du sport en cachette de son père, un sport de combat «si un jour je suis attaquée, je saurais me défendre, et ce, quelle que soit la manière dont l'agresseur me prend" dit-elle. Plus tard elle nous répètera"si un jour je suis attaquée par derrière, je saurai me défendre». De sa mère, la jeune fille ne semble pas avoir une haute estime : elle lui en veut «de se laisser dominer par le père, elle a toujours laissé passer en espérant qu'avec le temps il changera», mais elle déclare quand même la protéger parfois de l'agressivité du père. Au cours des disputes des parents, elle est prise comme témoin et comme juge par son père, situation qu'elle abhorre : «je me suis toujours sentie trop mûre. Depuis l'âge de quatorze ans, il ne cesse de me prendre comme arbitre, je suis obligée de les réconcilier, j'ai toujours l'impression de les porter sur mon dos, d'être responsable d'eux», elle s'anime et se met à pleurer. Elle pleure en faisant remarquer «il n'y a qu'ici que je pleure». Ce sont pourtant les larmes de Sarah qui ont motivé la consultation «Je viens vous voir à cause de mon hypersensibilité: depuis les événements, chaque fois que j'entends dire que quelqu'un est mort ou 210

3 qu'un attentat a eu lieu je ne peux empêcher mes larmes de couler.. le pire c'est que je vis dans l'attente qu'on m'annonce les catastrophes et que chaque jour je les cherche dans le journal». Couler, c'est peu dire, ses larmes se déversent en silence et en un flot ininterrompu qui contraste avec la froideur et la monotonie de sa voix; une situation qui me met mal à l'aise et me laisse perplexe. Je dépasse parfois le temps qui lui est imparti en tentant de la ramener à des préoccupations plus en accord avec la «réalité» : ses cours et ses examens, (elle fait de bonnes études mais, dit-elle, «ce n'est pas la grande forme, depuis quelque temps, j'ai du mal à me concentrer»). Nous débordons donc le cadre; débordement au propre comme au figuré, et qui a rendu bien précaire ma fonction contenante. Elle accepte de passer un Rorschach mais elle reste dans l expectative, un peu méfiante, elle ne se livre pas. Le test rend compte d une inhibition très importante. Onze réponses sont données en l espace de treize minutes. On pouvait s en douter un peu, compte tenu de sa problématique et malgré ses larmes. Les conduites intellectuelles sont très investies. Les planches appréhendées dans leur globalité témoignent à certains moments d une certaine capacité d élaboration ex: Pl. II «Deux prêtres indous ou chinois», Pl III «Deux gosses jouant sur la balançoire, la barre qui monte et qui descend», (planche dont l aspect déséquilibré rend difficile l organisation). Sarah n offre cependant pas de participation active dans la construction Son attitude est sténique et la succession des modes d appréhensions est rigide, elle ne se relâche qu à la sixième planche Les mécanismes de contrôle sont patents. C est dire combien lorsque le décor est planté, rien ne le fait vaciller. La jeune fille semble vouloir se protéger comme elle peut, d une menace d effondrement. Ce surinvestissement des limites est marqué par le formalisme : F=60% F+=100% et les «réponses peau» (Anzieu D.) 16 lesquelles, surtout à l enquête, font référence, soit à l enveloppe corporelle, soit à l enveloppe perceptive, soit au rôle ou à la fonction. Des défenses narcissiques, en somme. La dynamique pulsionnelle présente une seule kinesthésie humaine à une planche où l on s attend à la trouver. Aucun personnage féminin, un projet identificatoire incertain (neutre, assexué, déréel). L expression des affects est rare : pas de couleur sauf à la planche X.L absence de couleurs évoque une angoisse de perte d objet, une dimension destructrice qui prend les couleurs du deuil. En effet l absence de position active-passive ne permet pas l ambivalence. Le type de résonance intime est coarté (1K/0,5 C 16 ANZIEU D., Le Moi-peau, Dunod,

4 ) mais cette restriction semble être plus l effet d un blocage 17, que l expression d une pauvreté fantasmatique. La jeune fille semble dans l incapacité d imaginer un scénario, comme si l objet externe avait envahi son monde interne. J essaie,à partir de ces données, de travailler avec elle : l aider à contenir, à identifier et à reconnaître ses angoisses. Mais la reconstruction est difficile d'autant que la parole tarde à venir: des deux évènements majeurs évoqués par la jeune fille il est presque impossible d'avoir un récit. A chaque rencontre, elle se borne à dire avec un accent contenu : «... et puis... il y a la mort de ma grand-mère et celle de mon petit cousin», comme si la douleur lui faisait peur. Une de ces douleurs qui fige la parole et qui permet à la psyché de s'immobiliser par peur de l'effondrement. Sarah n'est pas seule à avoir peur. Moi aussi j'ai peur, et je dois résister à l'angoisse destructrice vers laquelle ma patiente m'entraîne. Je sens par moments, pendant les long silences de Sarah l angoisse et l oppression se glisser en moi insidieusement. Une impression que j'ai ressentie déjà avec l'unique rencontre que j'ai eue avec un psychotique que j'ai orienté en psychiatrie. Une situation traumatisante qui me fait penser à la description que fait Bion du psychotique: «soumis à une terreur intérieure, le psychotique suinte l'angoisse, même s'il ne la manifeste que peu.. et cette angoisse diffuse et diffusée attaque les limites du thérapeute, le ronge comme un acide invisible mais massivement présent» 18. Mais, ma patiente n'est pas psychotique. Elle a vécu des traumatismes qui l'ont plongée dans une angoisse de mort : la première fois, le choc la laisse prostrée, ses défenses débordées par la quantité d'excitation qui l'envahit, une intensité qui peut la détruire quelle que soit la qualité de ses objets internes. La défaillance est là, elle est mortifère. La deuxième fois, Sarah se retourne contre elle-même, en une tentative d'autodestruction qui est à la mesure de sa détresse elle ne s alimente plus. Comme si «l'objet interne équivalait à une..intoxication?» 19, Sarah semble intoxiquée par le choc. La parole retrouvée Au décours d une des séances, la jeune fille émet le désir d'espacer nos rencontres alors qu'elle a été jusqu'à présent d'une régularité d'horloge. Nous mettons cela sur le compte de l'intensité avec laquelle elle 17 RAUSCH de TRAUBENBERG N., La pratique du Rorschach, PUF, Paris, 1990, p BION W.R., Réflexion faite, PUF, Paris, 1983, p KRESLER L., FAIN M., SOULE M., L'enfant et son corps, PUF,1974, p

5 vit sa situation et si elle se sent épuisée, peut être faut-il lui donner le temps. Elle propose de venir tous les quinze jours. Je ne crois pas à une manipulation du cadre, (ce qui arrive parfois avec d'autres patients). Elle fera montre d'ailleurs plus tard de la même régularité. Elle devient, ce faisant, plus labile. J'apprendrai ainsi, que sa famille s'est installée à Alger lorsqu'elle avait neuf ans après avoir vécu à Constantine avec la grand-mère et les oncles paternels. Sarah vouait une grande affection à sa grand mère avec laquelle elle partageait sa chambre «c'était une vraie grand mère, elle me racontait de longues et merveilleuses histoires». Je crois comprendre qu avec la perte de la grand-mère, un espace semble perdu: une aire transitionnelle 20 - entre réel et imaginaire, entre monde externe et monde interne- constitutive du sentiment continu d'exister. Un espace où Sarah pouvait encore rêver. Paralytique et grabataire, l'aïeule avait pour habitude de réveiller la petite fille la nuit pour lui apporter à boire. Ce que l'enfant faisait volontiers. A propos de son petit cousin mort des suites d'une déshydratation à l'hôpital où il a été admis pour complications pulmonaires, la jeune fille nous dira sa rage et son désespoir en termes parfois très crus. Invectivant la négligence des personnels des hôpitaux, elle les taxera d'incapables, d'assassins, de corrompus et n'aura de cesse de répéter: «il est mort de soif, vous imaginez ça, il faut les punir, mon Dieu».. Elle devient agressive. Et je me sens agressée. Quelques semaines plus tard, elle rapporte un rêve, le premier dont elle se souvient : «je vais rendre visite à mon petit cousin à l'hôpital, soudain je le vois suffoquer et je vais lui apporter à boire. Je vois alors l'infirmière chef qui dort dans le lit d'à côté, elle dit en criant: pourquoi lui apportes-tu à boire? Tu arrives trop tard tu ne vois pas qu'il est déjà mort?». J'accueille ce rêve comme quelque chose de précieux. Un rêve d'angoisse, à réalisation de désir d'autopunition qui me semble exprimer le sentiment de culpabilité de Sarah. Nous parlons de ce rêve, ses associations sont un peu confuses -donner à boire à son petit cousin et donner à boire à sa grand mère-elle ajoute à propos de la grand mère que si elle avait été là rien ne serait arrive, elle pleure à gros sanglots. Je lui rappelle alors qu'elle parle de sa grand-mère et j ajoute qu'elle se sent coupable de n'avoir pas été là (ce qu'elle a dit). Mais pourquoi ne me l a-t-on pas dit? Reprend-elle en ajoutant en arabe : j aurais pu, au moins lui amener un verre d'eau. Sarah a toujours parlé 20 WINNICOTT D, W, Jeu et réalité, l espace potentiel, Gallimard,

6 en français et je suis un peu surprise. Ce que je sais par contre, c est qu avec sa grand-mère elle ne parlait qu en arabe. J ai conscience du mouvement transférentiel qui s opère et je lui pose une question dont je connais la réponse : de quoi est morte votre grand-mère? Ma question la surprend, elle semble agacée. D'une attaque, répond-elle, enfin.. D'une bulle. -Vous voulez dire d'une embolie? Oui.. J'ose alors: elle n'est pas morte de soif, et vous n'y êtes pour rien. Je l ai dit. Si seulement le dire pouvait suffire. Elle se tait longtemps, ensuite elle dit qu'elle a mal à la tête et que tout ce que nous avons dit c'est de la foutaise, mais elle sourit quand même. Pourquoi avais-je l'impression de marcher sur des braises? La soif de la grand-mère, la soif du nourrisson, la soif de vengeance de Sarah, et l'indigence des consciences et des cœurs. Et les larmes de Sarah comme pour étancher la soif. Mais Sarah pleure toujours. Un peu moins tout de même. Si elle pleure chaque fois qu'elle entend qu'il se passe quelque chose d'horrible: un attentat, un massacre, une bombe, se peut-il que des deuils non élaborés en soient la cause et uniquement la cause? Cette hypersensibilité affective fait référence à une capacité d identification très forte qui évoque pour moi la relation d objet allergique : faculté qu elle a de se mettre à la place de l autre. Une absence de distance qui peut signifier une indifférenciation entre le familier et l étranger. Sarah a-t-elle vécu l absence? Le test laisse supposer l existence d une relation maternelle froide, en tout cas insatisfaisante. N'y a t-il pas autre chose? Et trouverons-nous jamais autre chose? Nous reparlerons assez souvent des évènements qui ont plongé la petite fille dans le silence. L'atmosphère est plus légère. On pourrait être étonné des liens qui peuvent se tisser au cours d'une prise en charge. Je pense au renard de St Exupéry... «apprivoiser, c'est créer des liens» dit le renard au petit prince... «si tu m'apprivoisais, je serais pour toi unique au monde et tu serais pour moi unique au monde». Ainsi en va-t-il de cette relation si singulière, qui lie le thérapeute à son patient. Du moins pendant un temps. La jeune fille, au fil des séances, se livre. Elle associe plus souvent, et n'est plus focalisée sur la répétition des deux événements traumatiques. Il nous arrive de rire. Nous stagnons pourtant, et elle me le dit : «je n'avance pas!». Critique sévère. Nous ne pouvons pas nous permettre, comme disait Winnicott, de dire au patient : «qu'avez-vous subi autrefois?». Pourquoi pleure-t-elle encore? Je me sens tellement «naze»! 214

7 Un traumatisme sexuel? Cela fait un an que je la prends en charge, les choses ont un peu évolué, je lui propose de passer un deuxième Rorschach. Vingt et une réponses en vingt minutes, c est à peine moyen.elle se contrôle toujours autant mais la succession est plus relâchée avec quelques dérapages perceptifs. Une problématique particulière se dégage, caractéristique d'une certaine fragilité du Moi, qui s'exprime à travers la persistance de réponses peau (crustacé, vêtement), et qui marque encore le surinvestissement des limites avec un F% et un F+% toujours élevés. L équivalent de choc et le choix négatif à la planche IV du premier Rorschach augurent déjà de la prégnance de la thématique sexuelle qui se donne à voir maintenant dans le choc sexuel à la planche VI de ce second Rorschach. Planche caractérisée par la longueur du temps de latence, des hésitations, un étayage sur le clinicien, un scotome d'une partie de la planche la plus évocatrice d'une thématique sexuelle. Enfin, le choix négatif de cette dernière planche conforte cette thématique. Les identifications ne sont pas tranchées: les hommes sont, ou religieux (prêtres, moines), ou dans un registre parahumain (Big foot).les identifications aux planches féminines et maternelles sont en relation avec des personnages asexués, toujours (enfants, gosses), et de l'ordre de l'infantile. On note surtout l'absence d'une représentation maternelle forte, elle est même froide, en témoigne la réponse de type C 21 à la planche VII de ce deuxième test 22, et cela illustre bien le ressenti de Sarah vis à vis de sa mère: une pâle figure devant un père omnipotent, Sarah qui semble dire : «je suis terrifiée et ma mère n est pas là». Que doit-on penser de ce matériel? Peut-on émettre, à partir de ces éléments, l'hypothèse de «l' actualisation du traumatisme sexuel» 23? Tout traumatisme s'inscrit dans une histoire, et l'économie d'un détour, par l'histoire du sujet, nous prive à jamais d'en découvrir la clef. Nous parlons du test. Sarah a peur des hommes, elle ne leur fait pas confiance, elle n envisage même pas une relation amoureuse. De cela, nous avons déjà parlé au début. Ses associations sont tout de même édifiantes et assez inattendues. 21 Que nous retrouverons au troisième test 22 CHABERT C., La psychopathologie à l épreuve du Rorschach, Dunod, Paris, MONTREUIL M. et al, Inceste et maltraitance, Psychologie projective, n 1, 1996, Dunod, p

8 La jeune fille trouvait toujours excessives les attentions et la surveillance exercée par sa mère sur sa petite sœur. Un jour que la petite fille fut laissée à la garde de Sarah, elle échappa à sa surveillance et alla jouer dehors. La mère entra dans une rage folle qui exaspéra la jeune fille. «Mais, enfin, il ne lui est rien arrivé, et tu la couves trop!». Ah! oui lui dit sa mère! J'ai peur qu'on ne l'agresse, qu'on ne la touche, j'ai peur des hommes, et pas des enfants. Depuis que toute petite j'ai vu Chérif 24 te prendre sur ses genoux et te caresser ; je suis devenue folle et je n'ai rien pu dire! La jeune fille déclare alors qu'elle a eu une grosse angine après cela, mais elle ajoute : «elle a dit ça pour me faire peur». Une vérité qui n'en a pas moins provoqué chez Sarah une régression somatique et qu'elle tente de nier plus tard. Tout se passe comme si chez elle, chaque traumatisme en réveillait un autre celui ci a été comme assené, par une personne qui aurait du être.. le «pare excitation». La mère. Je me dis seulement: comment peut-on dire pareille chose à sa fille? Mais peut être le savait-elle? Seulement, fallait-il qu on le lui dise? Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, certaines apportent avec elles leur lot de désorganisation. De toute manière, en ce qui concerne notre travail avec Sarah, il eut mieux valu qu elle se le remémore d elle-même. La répétition semble être la règle dans la vie de Sarah, une succession de traumatismes. Se peut-il que la jeune fille les recherchent? Comme elle semble attendre qu'on lui annonce les évènements. Nous parlons de tout cela et elle est amusée. Elle dit que lorsqu elle ouvre un journal, elle a les mains qui tremblent. C est la peur ou l excitation? Lui dis-je. Silence Je suis plus offensive parce qu'elle est plus forte. Mais qu'en est-il de la séduction? Et de ses effets sur les traumatismes ultérieurs survenus chez Sarah. Elle n en a plus jamais parlé. Je n ai pas insisté. Tous les enfants n'y réagissent pas de la même manière. Un petit détour par la littérature s'impose. Pour Ferenczi 25 la séduction reproduit un fantasme inconscient, c'est à dire qu'elle met en acte dans la réalité un fantasme originaire de séduction. Il en résulte une effraction du pare excitation : un effondrement 24 Oncle paternel de Sarah. 25 Confusion de langues entre les adultes et les enfants, Psychanalyse 4, Paris, Payot, 1982, p

9 de «l'espace imaginaire structuré constitué de la réalité psychique du sujet, c'est à dire la scène mentale où se déploient le rêve et les phantasmes». Cet espace appelé par Claude Janin «topique interne»conditionne l'épreuve de réalité, laquelle consiste en une différence claire entre le dedans et le dehors, entre la réalité et l'imaginaire. Or, la séduction fait voler en éclats la topique interne. Dans certains cas, la personne n'aura de cesse de rechercher la répétition du trauma pour mieux le maîtriser avec l'illusion de refermer «une béance qui fait communiquer l'intérieur et l'extérieur» 26. Il résulte parfois, de telles situations, une certaine prématurité du Moi: le sujet perd son enfance comme subitement mûri. Certains enfants, dit Ferenczi, 27 se sentent obligés d'aplanir toutes sortes de conflits familiaux et portent sur leurs frêles épaules le fardeau de tous les autres membres de la famille, comme Sarah qui se sent mûre comme si elle n'avait pas eu d'enfance, qui se sent le devoir de réconcilier ses parents et de «protéger» sa mère contre la violence du père, et qui considère que tous les jeunes de son âge sont immatures. Des mouvements de vie Le temps passe et Sarah vient un jour avec un rêve. Elle rêve que son père découvre qu'elle fait du sport à son insu et qu'il le lui interdit. Un rêve somme toute bien banal et à l'image des conflits qu'elle a avec son père. Elle a depuis six mois laissé tomber le sport. Résultat, peut être, de tendances surmoîques révélées dans le rêve. Ou, alors, c est qu il n y plus de démons à combattre. Je pense aux raison avancées pour l exercice du sport. «si on m agresse par derrière..» disait-elle. Elle me dit qu elle a son mémoire de fin d'études à préparer. En outre sa famille emménage dans une villa nouvellement construite. Elle est heureuse d'avoir sa chambre, un jardin et un chien et songe déjà à chercher du travail. Nouvelle donne, alors Je lui propose de passer un troisième Rorschach. Dix huit mois sont passés depuis le précédent. Comme je pouvais m'y attendre, il est de bien meilleure facture. Sarah donne 38 réponses en 22 minutes. L approche est aussi globale que parcellaire G= 47%, D=47%, avec des possibilités adaptatives et des mouvements pulsionnels qui vont dans le sens d une intériorisa- 26 JANIN C., La réalité entre traumatisme et histoire, Revue Française de Psychanalyse, 59, 1995, p In HARRUS G., REVIDI, Trauma chronique chez l enfant et prématuration du moi, Champ psychosomatique,1997, p

10 tion certaine des représentations, prémisses d une séparation d avec les relations d objet infantiles. Des contenus humains, cette fois-ci sexués et des contenus à symbolique féminine(collier, fleurs, boutons de rose).les déterminants doubles (FC)et les kinesthésies témoignent d une dynamique affective et sensorielle patente. La rigidité rencontrée dans les précédents protocoles laisse la place à une certaine labilité qui se donne à voir dans ces déterminants. Il semble même qu une hystérisation se fasse jour à travers son excitabilité aux planches pastel. Mais la mère de Sarah sera perçue comme immature et froide: les planches maternelles semblent refléter cette problématique (C F,FC et C ). Des mécanismes de dégagement se donnent à voir à travers des courants libidinaux et agressifs qui augurent d un certain dynamisme de la vie psychique. Je crois bien qu il est enfin permis à Sarah de rêver, de s inscrire ou plutôt de se réinscrire dans une aire d illusion et de création. 218

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