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1 Recherche et développement technologique Avril Le mag scientifique Mensuel ne paraissant pas en juillet et août Bureau de dépôt Bruxelles X Rembrandt, artiste expérimentateur? Une tablette pour de nouveaux usages...

2 ATHENA 270 Avril 2011 > EDITO Édito Sortez vos mouchoirs! 2 Texte: Géraldine TRAN - Rédac chef Photo: P. NOVÁK/Wikipedia (titre) L e Soleil, les oiseaux qui chantent, les arbres qui fleurissent, que du bonheur ou pas! Pour moi, c est plutôt «tous aux abris», stock de mouchoirs et trousse de secours à portée de main. Et je suis apparemment loin d être la seule. Les maladies allergiques (asthme, rhinites, eczéma, conjonctivite, ) connaissent, depuis quelques années, une croissance presque fulgurante. Il y a 10 ans, 15 à 25% de la population des pays occidentalisés (et j insiste sur cet adjectif) était touchés; 30% aujourd hui; 50% dans 10 ans selon certains allergologues. Si bien que l OMS a classé cette maladie, parce que c en est une, 4 e au rang des problèmes de santé publique mondiale. Et encore, plus de 50% des allergiques ne sont pas diagnostiqués comme tels. Le pourquoi du comment? Le système immunitaire est censé reconnaître les substances extérieures (les antigènes) et développer une réponse aboutissant à leur rejet: soit par des processus spécifiques amenant une production d anticorps (= immunité spécifique adaptative); soit par des processus non spécifiques, sans intervention d anticorps (= immunité naturelle ou innée). Ces antigènes sont d origine infectieuse ou non infectieuse, comme c est le cas des pollens, médicaments ou aliments (= allergènes). Exposé répétitivement à ces allergènes, l organisme, devenu hypersensible, se défend de manière exagérée par la production d anticorps qui n ont pas de raison d être (1). Notre système immunitaire, qui devait jadis combattre davantage de microbes, virus et infections, a perdu la boule et s est donné comme cibles des éléments «inoffensifs». Les modifications de l environnement (pollution), de nos habitations (trop isolées, matériaux inadaptés, climatisation), de notre alimentation (quête d exotisme), notre mode de vie (mobilité, hygiène, animaux de compagnie, tabagisme, recours trop fréquent aux antibiotiques et vaccins), expliquent cette explosion des allergies. Selon plusieurs études, les enfants vivant en milieu rural (en contact avec des animaux et leurs microbes), issus de familles nombreuses ou mis en crèche, et les pays en voie de développement semblent être davantage préservés Bref, notre confort, notre bienêtre, notre «nouveau» mode de vie, notre longévité ont un prix: les allergies. À la conclusion de cet édito, je m en rends compte: nous ne pouvons décemment pas nous plaindre! (1) Source: «Les maladies allergiques : le prix à payer pour la longévité et le bien-être social?», du Pr Olivier Michel, Clinique d immuno-allergie - CHU Brugmann - ULB. ATHENA 270 Avril 2011 Tirée à exemplaires, Athena est une revue de vulgarisation scientifique du Service Public de Wallonie éditée par le Département du Développement technologique de la Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche (DGO6). Place de la Wallonie 1, Bât. III JAMBES Elle est consultable en ligne sur Abonnement (gratuit) Vous souhaitez vous inscrire ou obtenir gratuitement plusieurs exemplaires, contactez-nous! par courrier Place de la Wallonie 1, Bât.III JAMBES par téléphone au 081/ par courriel à l adresse geraldine.tran@spw.wallonie.be

3 SOMMAIRE 10 SOMMAIRE Actualités Actualités Le pouvoir d un nouvel atlas 10 Le Dossier Une nouvelle aube industrielle se lève sur le pays de Charleroi 12 L ADN de... Louise CHARLIER Designer industriel 16 Technologie Une tablette pour de nouveaux usages Internet Le Web pour les Nuls et les Professionnels Comment les Receveurs reçoivent Sciences humaines Rencontres enchantées et illusions antropomorphiques 26 3 Biologie 30 Médecine La conscience a horreur du non-sens Chimie Rembrandt, artiste expérimentateur? 38 Physique 42 Astronomie 44 Espace 46 Agenda 50 Éditeur responsable Michel CHARLIER, Inspecteur général Ligne directe: 081/ michel.charlier@spw.wallonie.be Rédactrice en chef Géraldine TRAN Ligne directe: 081/ geraldine.tran@spw.wallonie.be Graphiste Nathalie BODART Ligne directe: 081/ nathalie.bodart@spw.wallonie.be Impression Les Éditions européennes Rue Thiefry, 82 à 1030 Bruxelles ISSN Collaborateurs Alain de Fooz Jean-Michel Debry Paul Devuyst Henri Dupuis Philippe Lambert Jean-Luc Léonard Yaël Nazé Théo Pirard Jean-Claude Quintart Christian Vanden Berghen Dessinateurs Olivier Saive Vince Comité de rédaction Laurent Antoine Michel Charlier Jean-Marie Cordewener Couverture Première Crédit: Phanie / REPORTERS

4 ATHENA 270 Avril 2011 > ACTUALITÉS Après coup... pour comprendre 4 Texte: Jean-Claude QUINTART jc.quintart@skynet.be Photos: Associated Press / REPORTERS (Titre), SLIM Q uelques minutes auront suffit à faire entrer Fukushima dans le volet triste de l Histoire! À faire chanceler l empire du Soleil Levant! Le 11 mars, à 5h46 UTC (temps universel coordonné), le Japon est frappé par l un des séismes les plus puissants jamais enregistrés sur la planète. Dix minutes après, la région secouée est balayée par un tsunami de près de dix mètres de haut qui traverse ensuite le Pacifique pour s échouer sur le littoral chilien, plus de vingt heures après le séisme. Les ravages sont inouïs. Près de morts sont déjà à dénombrer! La solution SLIM, pour Second-generation Louvain-la-Neuve Icean ocean Model, prend en compte une large gamme d échelles pour simuler l interaction du tsunami, avec une côte littorale, à une échelle de quelques kilomètres, de même que sa propagation à travers un océan dont l échelle est de plusieurs milliers de kilomètres. Si l association tremblement de terre/tsunami conduit toujours au pire, il n est malheureusement pas aisé de la prévoir. Les simulations sont rares et hormis la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), localisée aux États-Unis, l Université catholique de Louvain (UCL) est en Europe la seule université à pouvoir réaliser de genre de test. «La modélisation d un tel phénomène est une tâche ardue puisqu elle nécessite une représentation précise de la bathy- métrie et de la topographie du bassin océanique», expliquent Benjamin de Brye, Jonathan Lambrechts et Emmanuel Hanaert, chercheurs de l UCL qui viennent de simuler la propagation du tsunami de Fukushima, via le modèle océanique SLIM, concocté par l université wallonne il y a déjà plus de dix ans. «Avec cette simulation, nous montrons qu il y a moyen de prédire l amplitude de l onde et le temps nécessaire pour que celle-ci déferle sur des zones côtières exposées. Si elles pouvaient être réalisées en temps réels, ces prédictions permettraient la mise en place d un système d alerte des populations exposées en vue de les inviter à prendre les mesures de protection utiles. Si une telle modélisation avait été réalisée dans le cas du tsunami de Fukushima, au moment où l onde touchait le Japon, on aurait pu alerter les populations situées de l autre côté du bassin Pacifique», ajoutent sur un ton passionné les chercheurs de l UCL. Découvrez leur travail sur l adresse et

5 Jean-Claude QUINTART ACTUALITÉS Actus... d ici et d ailleurs Texte: Jean-Claude QUINTART jc.quintart@skynet.be Photos: FIBERGLASS (p.5), UMONS (pp.6 et 7), J. C. OTERHALS/Flick r (p.7), IBt Bebig (p.8) NOUVELLES TECHNOLOGIES Cherchez, imaginez, osez Mettant à profit ce commandement, 3B Fiberglass récolte aujourd hui le fruit de ses peines avec un Winner 2011 Innovation Award, gagné à l occasion du JEC Composites Show, pour son projet de façade ventilée en surface de couverture du nouveau Sheraton Hôtel de l aéroport de Milan Malpensa. Une esthétique d avant-garde résume le travail réalisé par l entreprise wallonne qui, pour la circonstance, a bardé d une peau les modules à l intérieur desquels se trouvent les chambres de l hôtel. La caractéristique essentielle de la conception réside dans la forme englobante obtenue par un bardage en composite renforcé en fibre de verre. Le matériau a été transformé par une entreprise italienne via un procédé de pultrusion dans lequel des profilés sont extrudés en tirant les fibres de renfort de 3B Fiberglass à travers une résine thermodurcissable. «Résistante à la corrosion, la fibre de verre est de plus en plus utilisée en remplacement du métal suite aux avantages décisifs qu elle propose», explique les responsables Osé et primé! de 3B Fiberglass. Ajoutant que «Grâce à ces matériaux, architectes et designers en recherche de solutions nouvelles peuvent désormais créer des surfaces à la fois durables et d une esthétique originale dans une grande diversité de formes, pendant que les installateurs apprécient la légèreté des éléments, pouvant être posés facilement et plus rapidement.» Installée à Battice, 3B Fiberglass développe et fournit des produits et technologies en fibres de verre destinés au renfort des thermoplastiques et thermodurcissables. Totalement orienté vers l innovation, dans le respect des contraintes environnementales, son centre de R&D a notamment développé deux technologies de verre uniques: Advantex, un verre éco- responsable et HiPer-tex, une fibre de verre haute performance. Ces deux produits sont utilisés dans une large panoplie d applications telles que l automobile, la défense, les infrastructures et les énergies renouvelables éolienne et maritime. Outre sa légèreté, le matériau renforcé en fibre de verre de 3D Fiberglass offre d excellentes propriétés mécaniques, tout en résistant à la corrosion et en agissant comme isolant électrique et thermique. 40 ans d avance D après l Agence internationale de l Energie (AIE), de 12 gigatonnes équivalent pétrole en 2007, la consommation mondiale en énergie primaire devrait atteindre, en 2030, les 17 gigatonnes, soit une croissance moyenne de 1,5% par an, et sur cette même période, les émissions de CO 2 augmenteront de près de 50%! D où l importance d en finir avec le «Ce n est pas moi qui pollue, mais l usine d à côté!» Contrairement aux idées reçues, avec 41 % de la demande totale d énergie en Europe, les ménages figurent parmi les plus gros «énergivores». Avec 23% de la consommation mondiale de pétrole, le marché du chauffage domestique est aussi volumineux que celui de l automobile! «Ce n est plus l eau qui monte, c est la chaleur. Nous allons être noyés de chaleur», explique Daniel Muck, concepteur du démonstrateur Cogesol et fondateur de la société Blei, de Liverchamps (Bastogne). À la grosse louche, sa solution s appuie sur trois éléments: un générateur thermoélectrique; un amplificateur thermique; et un pilote d automatisation. Résultats? Moins 13 t de CO 2 produites par an; une économie de 73% en chauffage et électricité; et une consom mation de 2,26 l de fuel au m² pour une moyenne de 25 l ailleurs. Ces chiffres relevés par l Université catholique de Louvain (UCL), au niveau de l immeuble témoin de Livarchamps, montrent que Cogesol pulvérise l objectif du G8 de diminution de 50% des émissions de CO 2 en

6 ATHENA 270 Avril 2011 > ACTUALITÉS R & D La boule et la foule! 6 L endroit est magique, propice aux expérimentations scientifiques d hier, si sa nef gothique ne nous rappelait que nous sommes sur une boule qui tourne! Et dont pourtant nous avons peine à croire qu elle tourne! Comment le montrer, le démontrer, le prouver de manière irréfutable? La question a taraudé des générations de physiciens Jusqu en 1851, année où Léon Foucault en apporte une preuve éclatante grâce à son désormais célèbre pendule. Une expérience sur laquelle nous avons tous planché et même sué, car à y regarder de plus près, ce n est pas si simple que ça, même avec le pendule en face de soi! Mais tout de même, observer le phénomène, ça aide! Et peut aussi susciter des vocations de physicien chez les jeunes. Quelle merveille, en effet, que de voir ce pendule modifier son plan d orientation et de constater, en plus, que le temps qu il met à faire un tour complet dans notre référentiel terrestre dépend de la latitude: 24 h aux pôles, 31 h à Mons, au rythme constant de 11 degrés par heure. Des talents, une voûte du 15 e siècle, il n en fallait pas davantage à l Université de Mons (UMONS) pour rééditer, du 1 er mars au 3 avril dernier, l expérience du Pendule de Foucault dans la collégiale Sainte-Waudru de Mons, cité du Doudou! «Une sphère métallique, suspendue à la voûte par un long câble d acier, fend l air froid, lentement, dans un majestueux mouvement quasi hypnotique de va-et-vient, dans le plus grand des silences Et, en quelques instants, telle une révélation, la rotation de notre monde, la Terre, devient réalité». Tout est dit dans cette présentation de l expérience par ses promoteurs, qui n en étaient pas à leur coup d essai puisque l expérience avait déjà été présentée au public, en 2005, à l occasion de l Année Internationale de la Physique. Aujourd hui, comme en 2005, l expérience présentée au public était organisée par le Carré des Sciences, créé en 1981 et devenu interface entre enseignants, jeunes, grand-public, médias et communauté scientifique. Au menu du Carré: expositions, conférences, cafés des sciences, ateliers, stages, etc. «Avec plus de visiteurs en deux semaines, les oscillations de 2005 avaient laissé un souvenir extraordinaire. Des personnes étaient même venues du Luxembourg voir la Terre tourner à Mons! Enthousiasmé, nous avions alors promis de remettre ça. Et avons tenu parole!», explique Francesco Lo Bue, physicien à l UMONS et vulgarisateur passionné et passionnant! «Voir osciller un pendule de Foucault est une expérience hors du commun, capable de donner le vertige», note Francesco Lo Bue (ci-contre). Pour montrer que notre vieille planète tourne, l UMONS n a pas hésité à mettre les petits plats dans les grands, allant jusqu à offrir des démonstrations parallèles, question de mieux cerner avec le visiteur les effets de la rotation sur notre perception du mouvement. Mais, «Assister à la naissance d un pendule de Foucault en est une autre, encore plus rare», ajoute Francesco Lo Bue. Une saga soutenue par le Département technologique de la DGO6 du Service public de Wallonie et empreinte de réflexion, de calcul et de rigueur. À commencer par la boule dont la réalisation avait de quoi la faire perdre aux Montois, sachant qu elle devait être suffisamment massive pour minimiser les frottements, amortisseurs de mouvement. Résultat? Une boule en acier, parfaitement lisse, de 22 cm de diamètre et de 42,5 kg! Autre difficulté, le fil de suspension: monobrin ou torsadé? Il sera finalement torsadé en acier galvanisé de 2 mm de diamètre pour résister à une tension de 225 kg! Enfin, l attache, pour laquelle les difficultés ne manquaient pas et l accrochage du pendule à la nef de Sainte- Waudru, qui culmine à pas moins de 25 m. Aventure humaine marquée de défis comme aime en relever l UMONS. Tout ça pour montrer qu à la latitude de Mons, nous «tournons», sans nous en rendre compte, à une vitesse de quelque 290 m/s!

7 Jean-Claude QUINTART ACTUALITÉS Les souches prennent racine! Et donnent même du cœur à l ouvrage aux chercheurs de l Université libre de Bruxelles (ULB) qui viennent d isoler les progéniteurs cardiovasculaires les plus précoces issus de la différenciation des cellules souches embryonnaires. De quoi avoir le tournis! Aussi avant d aller plus loin, il est bon de se souvenir que les battements notre cœur résultent des contractions des cellules cardiaques. De se rappeler encore que lors du développement, toutes les cellules cardiaques et certains vaisseaux sanguins dérivent de cellules primitives appelées «progéniteurs cardiovasculaires». «Les cellules souches pluripotentes et pluripotentes induites peuvent se différencier en tous les sous-types de cellules de l organisme, y compris en cellules cardiaques et vasculaires. Disposer de nouvelles méthodes pour isoler les cellules progénitrices cardiovasculaires est capital si on veut utiliser cette approche à plus grande échelle comme thérapie des maladies cardiaques ou tester de nouveaux médicaments», explique d un ton passionné, Cédric Blanpain, de la Faculté de Médecine de l ULB et chercheur au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS). Avec son équipe, le chercheur s est donc penché sur les mécanismes moléculaires gouvernant l apparition des progéniteurs cardiovasculaires lors de la différenciation des cellules souches embryonnaires. «Grâce à des techniques génétiques, nous avons créé des cel lules souches embryonnaires devenant fluorescentes lorsqu elles deviennent des progéniteurs cardiovasculaires. Nous avons pu ainsi séparer les progéniteurs cardiovasculaires des autres cellules et différencier ceux-ci en cellules cardiaques in vitre et in vivo. Extraordinaire!», déclare Antoine Bondue, membre de l équipe de recherche. Ajoutant de suite: «Nous arrivons à purifier à l avance les cellules qui donneront des cellules cardiaques. Seules les cellules fluorescentes se mettent à se contracter un peu partout, comme si de nombreux petits cœurs se mettaient à battre dans la boîte de pétri, alors que les cellules non fluorescentes ne donnent lieu à aucune contraction». Qui cherche trouve et parfois plus. L équipe a ensuite découvert de nouveaux marqueurs exprimés par les progéniteurs cardiovasculaires et qui permettent de les isoler sans aucune manipulation génétique. «Cette découverte devrait permettre à toute la communauté scientifique et à l industrie pharmaceutique d isoler d une façon plus simple des cellules progénitrices cardiovasculaires dérivées de cellules souches pluripotentes. Ceci améliorera l obtention de cellules souches cardiovasculaires en plus grande quantité, permettra de mieux comprendre comment on peut les amplifier et les différencier dans des cellules de notre choix, ce qui accélérera les recherches fondamentales indispensables avant de traiter des patients cardiaques par transplantation de cellules cardiovasculaires d une manière plus fiable», conclut Cédric Blanpain. 7 Dans le Top 100 L Université de Mons (UMONS) multiplie les succès comme si elle avait mangé du doudou! Ainsi, plusieurs de ses chercheurs se sont-ils classés dans le Top 100 mondial des chercheurs de la décennie écoulée. Vice Recteur de la Recherche et spécialisé dans les sciences des matériaux, Philippe Dubois décroche la 18 e place; professeur et chef de service à la Faculté des Sciences et l un des fondateurs de la recherche dans le domaine des sciences des matériaux, le docteur Jean-Luc Brédas occupe la 84 e marche; David Beljonne, secrétaire de l Institut de Chimie de l UMONS, obtient, lui, la 88 e place; enfin, dans un second classement, Jérôme Cornil du service Chimie des Matériaux nouveaux occupe la 99 e place du Top 100 mondial des chimistes les plus influents de la décennie écoulée. Proposé par l agence de presse Thomson Reuters, ce classement des 100 chercheurs dans le monde recense, parmi chercheurs, ceux dont les publications scientifiques ont le plus influencé leur domaine. Il est dressé selon deux critères: le nombre de publications et le nombre de citations enregistrées pour ces publications entre le 1 er janvier 2000 et le 31 décembre

8 ATHENA 270 Avril 2011 > ACTUALITÉS La chimie passe à table! Après la bonne bouffe, celle de grandmère ou la malbouffe des entreprises globales, voici maintenant la «bouffe» moléculaire, tout droite issue des laboratoires de chimie! Pourquoi pas lorsqu on sait que la cuisine, c est de la chimie finalement! Cantonnée à la nutrition, pour des raisons que l on devine, la cuisine part aujourd hui en exploration scientifique de son art par la science des aliments. Forte de son passé, de ses savoirs et missions, Gembloux Agro-Bio Tech ne pouvait demeurer en réserve. Fer de lance des sciences agronomiques de l Université de Liège (ULg), la Faculté de Gembloux prend la balle au bond en accueillant le professeur Hervé This, de l INRA/AgroParisTech dans le cadre de la Chaire Franqui au Titre Belge, autour du thème de la gastronomie moléculaire. «Pour nous, la relation alimentation, nutrition et santé est une axe prioritaire. Par nos recherches, nous stimulons l essor de disciplines nouvelles et porteuses comme la génomique, la toxicologie, la biophysique, les comportements alimentaires, etc. Le travail de nos équipes devrait déboucher sur une valorisation grâce au lancement de la plate-forme technologique de support à l agro alimentaire: Food Is Life», explique le Rectorat. D où son intérêt pour les leçons du physicochimiste français qui, à l aide d expériences et exemples concrets, invite l auditoire à une visite, voire à une exploration de la gastronomie moléculaire. Au menu: recettes, définitions, précisions, dictons, tours de main, trucs, etc. «Rien que pour la cuisine française, plus de précisions ont été recueillies dans des livres publiés depuis le Viandier de Guillaume Tirel, dit Taillevent, datant du 15 e siècle. Analyser ce corpus nous éclaire non seulement sur la cuisine moderne, mais aussi sur celle de demain», note Hervé This. Infos : et fondation_science_culture_alimentaire 8 SANTÉ Multi-sources, multi-cibles! Mondialement connu pour le traitement du cancer par brachythérapie, le wallon IBt Bebig ajoute une arme nouvelle à son arsenal: la brachythérapie HDR. «Le cancer est traité ici par irradiation à courte distance», explique le docteur Edgar Löffler, administrateur délégué d IBt-Bebig. «Des cathéters sont placés dans ou à proximité de la tumeur et un projecteur de source piloté par ordinateur déplace une source radioactive miniaturisée, reliée à un câble, pas à pas le long de chaque cathéter. En spécifiant au préalable le temps d arrêt à chaque étape, l opérateur contrôle précisément la radiation. On peut ainsi, fournir une dose très élevée de radiation localisée aux cellules tumorales sans endommager les tissus sains environnants. Enfin, avec un haut débit de dose, les temps de traitement sont très courts et le nombre de séances de traitement réduit au profit d un meilleur confort pour les patients». Dernier né des produits d IBt-Bebig, le MultiSource HDR Afterloader peut exploiter une source d iridium-192 ou de Cobalt-60. L avantage de cette formule bicéphale est qu avec une demi-vie 26 fois plus longue que celle de l Iridium-19, une source de Cobalt-60 ne sera remplacée que tous les quatre à cinq ans. D où une réduction des coûts en produit, dédouanement, entretien et élimination, pour un avantage thérapeutique équivalent! À noter que le MultiSource HDR Afterloader permet de traiter de grands volumes de tumeurs et est parfaitement adapté aux cancers gynécologiques, cancers de la prostate, du sein, de l œsophage, du poumon et certains cancers de la tête et du cou. IBt-Bebig annonce quelque 170 systèmes en service et patients traités en 2010!

9 Jean-Claude QUINTART ACTUALITÉS BONUS INFO-BONUS INFO-BONUS INFO- Plus 50% Coup d crayon Illustration : VINCE Voilà la décision prise par Solvay en matière de production de Polyfluorure de vinylidène (PVDF) SOLEF tant la demande est forte pour ce polymère fluoré à haute valeur ajoutée. Ce produit est utilisé notamment dans le domaine de l extraction du pétrole de gaz; comme liant ou dans les séparateurs des batteries Lithium-ion; les panneaux photovoltaïques; la production de semiconducteurs; les membranes pour le traitement des eaux; etc. Rien d étonnant donc, si la demande de ce polymère augmente chaque année de 10%! BONUS INFO-BONUS INFO-BONUS INFO- Les grandes catastrophes ont souvent comme seul point positif de relancer des débats qui ont tendance à s assoupir avec le temps. Aujourd hui, le monde entier s interroge sur l avenir du nucléaire... En manque! Le chiffre 9 Il ressort, d une étude conduite, par Rodrigo Moreno-Reyes, maître de conférences à l Université libre de Bruxelles (ULB) et chef de clinique associé au Service de Médecine nucléaire de l Hôpital Erasme, que le coût des maladies thyroïdiennes liées à la carence en iode représente en Belgique quelque 38 millions d euros! Par exemple, en 2009 et pour la Région de Bruxelles-capitale, 73% des adultes présentaient une déficience iodée, sans différence entre ethnies, mais avec une carence davantage marquée en hiver. «Un programme de correction et de monitoring du statut en iode coûterait euros par an et diminuerait le risque de maladies thyroïdiennes de 38% après 4 à 5 ans, soit un bénéfice net annuel d environ 14 millions d euros!», estime Rodrigo Moreno-Reyes. Millions C est le nombre de tablettes numériques qui devraient être vendues en Et nous ne parlons que du grand public, soit pour un usage privé. Apple monopolise le marché: sur ces 50 millions, 75% sont des ipad. La seconde mouture aurait été écoulée à pas moins d un million d exemplaires rien qu au cours de son premier week-end de commercialisation. Les netbooks devraient en faire les frais et connaîtront certainement une baisse significative des ventes. Pour en savoir plus, rendez-vous à la rubrique «technologie», où Alain De Fooz a décortiqué le phénomène pour nous...

10 ATHENA 270 Avril 2011 > ACTUALITÉS Le pouvoir d un nouvel atlas 10 Le nouvel atlas de la Belgique est né. Publication de la Politique scientifique fédérale, il dévoile notre pays dans toute sa complexité, sa diversité et ses tendances territoriales et sociales fondamentales. Un outil essentiel d aide à la décision Texte : Paul DEVUYST Photos : Atlas-belgique.be héroïque des explorations de terres vierges de notre planète est révolue et pourtant la principale L ère raison d être de la géographie est toujours de dessiner des cartes. Une nécessité qui demeure entière mais c est la carte qui a changé car, tout comme l homme fabrique des objets, il produit aussi du territoire. La géographie quitte désormais les trois dimensions classiques de l espace pour acquérir d autres façons de voir et de faire voir les applications de l information géographique dans des domaines tels que l urbanisme, le cadastre, la gestion des réseaux (routier, ferroviaire, hydrographique, électrique, de communication) ainsi que dans la gestion des ressources naturelles, cultivées ou humaines. La Politique scientifique fédérale (Belspo) vient de présenter les trois premiers fascicules du nouvel Atlas de Belgique, les trois autres sortants dans le courant de l année Troisième opus du genre depuis 1830, cet ouvrage s articule autour de six fascicules thématiques qui visent à dévoiler la Belgique d aujourd hui: la géographie politique et électorale, l agriculture et le monde rural, les villes, l habitat, les activités économiques et enfin, la population. Il profite évidemment des expériences des deux premiers atlas de Belgique, des données de l enquête socio-économique générale de 2001 ainsi que d autres sources administratives. Ceci explique la coopération de Belspo, de la Commission nationale de l Atlas et de professionnels issus de différentes universités du pays dans le cadre du programme «Atlas», afin de mener ce projet à bien. Par rapport aux versions précédentes, le contenu cartographique de l Atlas 2011 s est voulu beaucoup plus lisible et moderne et son analyse, plus profonde. Découvrir la Belgique En feuilletant le premier fascicule relatif à la géographie politique de la Belgique, on remarque qu au-delà de la présentation de la géographie des cadres administratifs et politiques dans lesquels s est mis en place notre pays, c est-à-dire à partir des structures complexes de l Ancien Régime jusqu à la structure fédérale contemporaine, l atlas s attache à faire comprendre la mise en place, sur les temps longs, des éléments structurants de notre vie politique actuelle. Le second fascicule traite des paysages, du monde rural et de l agriculture. En premier lieu sont repris les facteurs physiques et géographiques les plus importants tels que le relief et l hydrographie, la géologie quaternaire et la composition du sol. Ensuite est esquissée l évolution historique du paysage, en particulier depuis le 18 e siècle, par un certain nombre de cartes sur l évolution urbaine, l infrastructure des transports et l évolution forestière. Enfin, les aspects politiques de préservation du paysage et de l environnement ont été synthétisés en une seule carte. Les multiples aspects de l agriculture sont soulignés au moyen de 55 cartes, une série de graphiques et de textes explicatifs. Les diverses facettes de l urbanisation belge font l objet d un troisième document largement illustré. La première partie montre comment l armature urbaine du pays s est construite au cours des périodes médiévale, moderne, industrielle et contem-

11 Paul DEVUYST ACTUALITÉS poraine de l histoire européenne. La seconde partie porte par contre sur les structures internes des villes belges. Le tome 4 est consacré à l habitat et plus précisément aux logements, à leur localisation, leur état et leurs occupants sur la base d une situation en Son but est de décrire et de comprendre les conditions de logements et les relations entre l habitation, l habitant et son environnement et si l échelle principale d analyse est la Belgique et ses 589 communes, plusieurs cartes sont proposées à l échelle des quartiers des grandes villes et de quelques communes. Ceci permet d évaluer les disparités spatiales en matière de logement dans notre pays et ainsi d aider à mieux cibler les aides financières à l accession au logement. Économie et population L espace économique belge apparaît dans toute sa diversité et sa complexité dans le cinquième fascicule. Il aborde en effet le sujet très vaste des structures et dynamiques de l activité économique, de l emploi, des politiques de mise en œuvre, des investissements étrangers, des transports, du tourisme ou encore du commerce extérieur. C est ainsi qu une carte souligne le réseau très dense en matière d infrastructures routières à grand gabarit qui sillonne la Belgique. Ces équipements performants concentrent une grande partie du trafic global et plus particulièrement une grande partie du trafic lourd. La part des camions représente, en effet, plus de 20% du trafic sur de nombreux tronçons autoroutiers, en particuliers sur les grands axes de transit européen du trafic de marchandises, notamment l axe Anvers-Gand ou les axes traversant l Ardenne du nord au sud. Une partie de ces flux de marchandises ne fait que transiter par la Belgique générant des coûts publics importants dans la mesure où ils accélèrent l usure de la voirie. Enfin, le sixième et dernier fascicule couvre de façon moderne les aspects classiques de la géographie de la population, c est-àdire la répartition spatiale et l évolution de la population, les composantes de cette évolution (nuptialité et fécondité, mortalité et morbidité, migrations internes et externes, structures de la population et des ménages) mais également une série de caractéristiques socio-économiques importantes des populations (revenus, marché de l emploi, niveaux de diplômes, retard scolaire, etc.). Si l échelle communale a généralement été privilégiée, certains indicateurs ont été cartographiés à l échelle d unités plus fines dans le cadre des grandes agglomérations urbaines. Dans une optique de mise en perspective des observations, des comparaisons sont aussi menées au niveau international et en particulier, européen. La conclusion que l on peut tirer, en parcourant ce nouvel atlas, c est que la géographie de la Belgique s est complètement renouvelée en une dizaine d années et qu elle est devenue une véritable science des hommes et des lieux grâce au travail de nos experts et de nos scientifiques. + Pour en savoir plus» Site du programme «Atlas» de la Politique scientifique fédérale: fedra/prog.asp?l=fr&cod=at» Responsable Belspo: Naji Aziz, avenue Louise, 231 à 1050 Bruxelles; (02/ ; aziz.naji@belspo.be)» Coordinateurs par fascicule: 1. Christian Vandermotten - cvdmotte@ulb.ac.be 2. Marc Antrop - marc.antrop@ugent.be 3. Jean-Michel Decroly jmdecrol@ulb.ac.be 4. Isabelle Thomas - isabelle@geog.ucl.ac.be 5. Bernadette Mérenne- Schoumaker - B.Merenne@ulg.ac.be 6. Jean-Pierre Grimmeau - grimmeau@ulb.ac.be» Experts: Mme M. Lambrechts, bureau fédéral du Plan - ml@plan.be M. H. Van der Haegen - herman. VanderHaegen@geo.kuleuven.be» L atlas sera distribué gratuitement dans les écoles, les bibliothèques et les cercles de géographie. Il sera également commercialisé au prix de 30 euros par fascicule. 11» En prolongement de la version papier, un atlas numérique est consultable sur le site dont une version plus élaborée est attendue pour octobre Capture d écran de l Atlas n 2: Paysage, monde rural et agriculture, disponible en ligne à l adresse

12 ATHENA 270 Avril 2011 > LE DOSSIER 1 12 Une nouvelle aube industrielle se lève sur le pays Charleroi de Texte: Jean-Luc LÉONARD jl.leonard@skynet.be Photos: J. LOUVAR (p.12), Igretec (p.15) 2

13 Jean-Luc LÉONARD LE DOSSIER L e nouveau cœur industriel de Charleroi bat aujourd hui sur le plateau de Gosselies. Il y a seulement quinze ans, près d un aéroport qui était à peine en phase de décollage, le vaste paysage était encore dominé par des cultures de maïs et de betteraves sucrières. Aujourd hui, la zone industrielle et scientifique de l Aéropole impressionne tous ses visiteurs. Et l on y vient de loin pour voir comment une région sinistrée organise son redressement. Plus de 160 entreprises et laboratoires, cumulant plus de emplois, sont désormais implantées sur les 100 hectares du parc scientifique et technologique de l Aéropole, qui héberge notamment l un des plus importants biopôles d Europe. L Aéropole va bientôt disposer d un autre joyau, peut-être unique au monde: le Campus Technologique. Un pour tous, tous pour un! «L idée en est née en 2007», raconte l un des principaux initiateurs, Thierry Castagne, directeur général d Agoria Wallonie, la branche wallonne de la fédération de l industrie technologique - anciennement connue sous le nom de Fabrimétal. «Le concept a jailli d une initiative de l enseignement. Les responsables de l Université du Travail et des Aumôniers du Travail - les deux grandes écoles techniques de Charleroi - cherchaient à développer un centre de technologie avancée (CTA). Une concertation eut lieu avec le secteur professionnel concerné (Agoria, l Institut de formation du métal Hainaut-Namur) qui a débouché sur cette idée de mettre en commun cette offre de formation scolaire avec celle du secteur professionnel (Technofutur Industrie). L idée d un campus technologique voyait ainsi le jour et a séduit tout autant les industriels, en quête de compétences professionnelles, que les syndicats et le Forem, anxieux de relancer l emploi». Il fut un temps, pas si lointain, où le pays de Charleroi était parmi les terroirs les plus riches de l industrie européenne et mondiale. C était le temps des mineurs de houille, des maîtres de forges et des souffleurs de verre. Après une douloureuse éclipse d un demi-siècle, une aube nouvelle se lève, lentement mais sûrement, sur cette région que l on appelait le pays noir. Et le pays noir reverdit! 1. Il n y a pas si longtemps, Charleroi était un site industriel de choix dans le paysage wallon. Après un temps de crise, un nouveau jour se lève sur le pays noir. Grâce à un faisceau de partenaires, tous soucieux de redorer le blason de la région, l Aéropôle de Gosselies est né et brasse déjà des milliers d emplois. Il est en passe de devenir une référence. 2. La maison de l Industrie, dont Agoria Wallonie et ses partenaires ont fait leur nouveau siège, a été conçue et mise en œuvre par Igretec. Elle a été inaugurée le 20 janvier dernier. Les bons contacts entre des responsables d origines diverses, tous soucieux de (re)valoriser Charleroi, permettront rapidement d esquisser les grandes lignes d un projet ambitieux et probablement inédit. Il s agit de mobiliser les entreprises, les syndicats, l enseignement secondaire et supérieur, les centres de recherche et de compétences (Technofutur) et le Forem pour créer un véritable réseau intégré de savoir technologique. Toujours en 2007, Agoria vendait son siège de Charleroi à un promoteur engagé dans les projets immobiliers du centre-ville. La décision fut vite prise de se réimplanter dans un nouveau bâtiment, sous l enseigne de la Maison de l Industrie, au cœur de l Aéropole, dont l objectif est d accueillir un réseau de partenaires actifs dans les services aux entreprises: Agoria, Awex, Attentia, Sirris, antenne du Cifop, CQHN, direction de Technofutur et de IFMHN,... «Il nous fallait aussi exploiter les opportunités de la région, poursuit Thierry Castagne, à savoir mettre en réseau une masse critique d entreprises, d enseignement-formation, de centres de recherche et d investissement, de façon à avoir en ressources tout ce qui compte en matière industrielle». Lors de l inauguration de la Maison de l Industrie en janvier dernier, le directeur général d Agoria Wallonie n a pas manqué d observer que emplois industriels existaient déjà dans un rayon de 5 km autour de l Aéropole. Il va sans dire que la plus grande entreprise du coin est la filiale gosselienne de Caterpillar, qui fut parmi les premières à adhérer au projet. Pépinière de talents en vue Ce projet de Campus technologique par son côté novateur et ambitieux a suscité l intérêt de toute part. Il a bénéficié de visites prestigieuses: l ambas sadeur des États-Unis à Bruxelles, Howard Gutman, le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le Gouvernement wallon, une délégation d industriels flamands sous l égide du Voka (patronat flamand). Le Campus Technologique ne se contente pas de mettre en réseau tous les partenaires potentiels d une renaissance industrielle. Il permet en outre d entretenir une concertation permanente grâce à laquelle on peut éviter de faire imparfaitement les mêmes choses à plusieurs endroits différents au lieu de les mettre en commun. Et aussi d optimiser le temps d enseignement de formateurs très spécialisés ainsi que l utilisation d instruments technologiques fort onéreux. Et enfin de «croiser les profils de compétences» en permettant aux stagiaires et étudiants de choisir ce qui leur convient le mieux dans un éventail élargi de formations de pointe. 13

14 ATHENA 270 Avril 2011 > LE DOSSIER Un homme de consensus... Nom: CASTAGNE Prénom: Thierry Au dos de la nouvelle Maison de l Industrie, cet immeuble en chantier sur l Aéropole de Charleroi-Gosselies, sera le «village de la plasturgie et des matériaux composites», qui accueillera cette année encore les premiers stagiaires du Campus technologique. Ce centre de formation, animé notamment par Cenaero, Sirris et Technofutur, est donc la deuxième pièce maîtresse du Campus, la première étant donc cette Maison de l Industrie, conçue et mise en œuvre par Igretec pour Agoria Hainaut-Namur, et inaugurée le 20 janvier Profession: Il travaille depuis plus de 20 ans au sein d Agoria, la fédération belge de l industrie technologique, et a dirigé la régionale Hainaut-Namur avant d accéder à la direction générale d Agoria Wallonie. Il préside aussi la «task force» du futur Campus technologique, ainsi que les centres de compétence Technifutur (Liège) et Technofutur TIC (Charleroi). Adresse: AGORIA WALLONIE Rue Puissant, 15 à 6000 Charleroi Tél.: +32 (0)71/ Fax : +32 (0)71/ thierry.castagne@agoria.be «La difficulté sera de faire cohabiter des cultures et des réseaux différents, le monde des adultes et des ados et, enfin, de gérer et de partager un même espace, note Thierry Castagne. Mais nous sommes suffisamment conscients des risques et des enjeux pour la région pour poursuivre, à présent.» Trends.be, mai 2010 À cet égard, le directeur général d Agoria Wallonie souligne le partenariat qui s est établi entre les deux hautes écoles Condorcet (réseau officiel provincial) et Helha (Haute école de Louvain-en-Hainaut. Partenariat auquel se sont jointes les trois universités présentes en Hainaut, à savoir l UMONS, l ULB et l UCL- Fucam-FUNDP. Il est ainsi d ores et déjà établi que le Master en biotechnologie de Condorcet travaillera avec l ULB. Et un capital humain à cultiver Les premiers stagiaires du Campus Technologique seront accueillis dès cette année au village de la plasturgie et des composites verra le début de la construction du complexe de Technofutur Industrie, le plus vaste du campus. En 2014, l éventail des formations professionnelles devrait être largement déployé. Il faudra probablement attendre pour voir se concrétiser les projets d enseignement. Les grands auditoires sont prévus dans le dernier grand bâtiment du campus: l Espace du Savoir. «Ce sera le lieu de rencontre de tous les publics utilisateurs du campus, entre travailleurs, ingénieurs, entrepreneurs, étudiants, demandeurs d emplois, stagiaires et formateurs», résume Thierry Castagne, pour qui «la principale richesse de Charleroi, c est un capital humain à cultiver». Et il le sera en profondeur, puisque les étudiants et stagiaires invités au campus afficheront une fourchette d âge comprise entre 16 et 65 ans. Le Campus Technologique de l Aéropole sera aussi la vitrine des métiers et des technologies industrielles d aujourd hui et de demain. Il va de soi que les lecteurs d Athena seront tenus informés de l évolution de cet ambitieux projet, très prometteur pour cette région rugueuse, conviviale et attachante que l on appelait jadis le pays noir... + Pour en savoir plus

15 Jean-Luc LÉONARD LE DOSSIER Agoria: treize à table Principale organisation pro fessionnelle de l industrie belge, Agoria, dont le siège national est à Bruxelles, est aussi connue sous le nom de Fédération de l industrie technologique. Elle est organisée en trois sections régionales (Flandre, Wallonie, Bruxelles), compétentes pour les matières régionalisées et communautarisées et regroupe en outre 13 secteurs: Aérospatiale, Automatisation industrielle, Automobile, Contracting & Maintenance, Electrotechnique, Mécatronique, Métaux et matériaux, Montage et grues, Plastiques et composites, Produits de construction, Sécurité et défense, TIC, et enfin, Transformation du métal. Le chiffre d affaires cumulé des entreprises membres de la fédération au plan national dépasse les 7 milliards d euros. Les entreprises qui en font partie alignent, ensemble, plus de emplois. Agoria en Wallonie, c est emplois (soit à peine moins que le niveau des années ). Mais on observe une reprise en 2011 évaluée à 8,5% du chiffre d affaires sectoriel. Et l emploi progressera certainement dans les prochaines années pour gagner à nouveau le cap des unités (soit son niveau d avant crise). En 2011, le chiffre d affaires devrait dépasser les 14 milliards d euros (contre 13,338 milliards en 2010, dont 75% à l exportation). Les secteurs les plus fournis en main d œuvre sont ceux des technologies de l information et de la communication (TIC), de la mécanique, de la transformation du métal et de l aéronautique. Ces secteurs représentent plus de la moitié des emplois d Agoria- Wallonie. Avis aux jeunes désireux de se faire une place au soleil... Agoria est aussi impliqué, selon des modalités diverses de partenariat, dans six centres de recherche et cinq centres de compétences. Les centres de recherche, dont les actions sont régulièrement évoquées dans ces colonnes, ont pour noms Sirris (basé à Seraing et Charleroi), Cetic (Charleroi), Multitel (Mons), Cenaero (Charleroi), CerTech (Seneffe) et Centre Terre & Pierre (Tournai). Les cinq centres de compétence sont Technifutur (Liège), Wan, Technofutur Industrie et Technofutur TIC (tous trois à Charleroi) et TechnocIT (Mons). Agoria et ses membres sont très impliqués dans les pôles de compétitivité wallons, principalement dans Mecatech et SkyWin, ainsi que dans cinq «clusters» (des réseaux de business development) qui sont l Infopole cluster TIC (technologies de l information), Mitech (microtechnologies), Tweed (technologies environnementales et énergies renouvelables) et Auto-Mobilité. Quelques chiffres Le Campus technologique de l Aéropole s étendra sur m 2, dont 48% seront occupés par le centre de compétences Technofutur Industrie. Il pourra accueillir chaque année quelque stagiaires (en cycles courts et longs) pour un total de 1,8 million d heures d enseignement et de formation. L investissement, tel qu il est aujourd hui financé, s élèvera à quelque 47 millions d euros, cofinancés à hauteur de 30% par le secteur privé, et à 70% par les fonds publics (principalement à travers la Région wallonne, le Fonds européen de développement régional (Feder), la Province de Hainaut et les pouvoirs organisateurs de l Enseignement secondaire et supérieur qui sont partenaires du projet. 15 L Aéropôle de Gosselies est en plein développement pour devenir, à terme, un site polyvalent et un réservoir de compétences et d emplois considérable.

16 ATHENA 270 Avril 2011 > PORTRAIT L ADN de... Propos recueillis par Géraldine TRAN geraldine.tran@spw.wallonie.be Photos: BSIP/REPORTERS (fond), L. CHARLIER/BIKOK et 4U Côté pile 16 Nom: CHARLIER Prénom: Louise Âge: 27 ans État civil: en couple Enfants: pas encore Profession: Designer industriel au sein de l agence de design et de communication bruxelloise, Médiane Formation: Études secondaires à l école Saint Boniface Parnasse. Diplômée de l ENSAV La Cambre avec grande distinction. Formation «Création et croissance» en cours du soir chez Solvay Entrepreneurs. Adresse: Médiane sprl rue Gachard, 49 à 1050 Bruxelles Tél.: 02/ Designer industriel, c est une vocation que vous avez depuis toute petite? Comment l idée d exercer ce métier vous est elle venue? C est une vocation, oui et non. En fait, mon papa est lui-même designer industriel et avait son bureau à la maison, sans pour autant que je sois réellement impliquée dans son univers. Mais depuis toute petite, je sais ce qu est le métier. J ai donc sans doute été clairement influencée, cela a dû agir quelque part dans mon subconscient! Ce n est qu à 17 ans que je me suis décidée à suivre ses traces, c était devenu comme une évidence! Sinon, petite fille, je voulais être pâtissière! Comment devient on designer industriel? En ce qui me concerne, j ai fait des études générales classiques à Saint-Boniface. Je prenais des cours de dessin le mercredi en parallèle. En sortant de rhéto, j ai tenté le concours à la Cambre et j ai réussi! L examen d entrée dure une semaine durant laquelle les candidats sont soumis à toutes sortes d épreuves: exercices, dissertation, dessins, Les études durent 5 ans. Quels sont vos rapports avec la science? Quels sont vos premiers souvenirs «technico-scientifiques»? Pour être honnête, à l école, je n aimais pas du tout les sciences. Les calculs, les formules, tout me paraissait abstrait, sans lien avec les choses concrètes de la vie et du quotidien. Pourtant, elles me sont utiles aujourd hui dans l exercice de mon métier car dans la conception d un objet interviennent des notions de géométrie, la résistance des matériaux, leur composition, leurs propriétés techniques. Les sciences me parlent plus parce qu elles entrent dans des applications concrètes et font partie intégrante du métier passionnant que j ai choisi. Par exemple, le projet de mon travail de fin d études tournait essentiellement autour du cercle, dont il fallait que j apprivoise l aspect géométrique et mathématique. Aujourd hui, les sciences me servent à confirmer ce que j ai dessiné. Quelle est la plus grande difficulté rencontrée dans votre métier? Le plus difficile, c est de garder le cap, d être persévérant et avoir une patience à toute épreuve car la conception d un objet est un processus très long, qui démarre de l idée jusqu à sa réalisation en passant par le dessin, le choix des matériaux, des techniques et technologies à utiliser, de l étude des coûts, de l étude de marché Quand on fait du design, les idées fusent mais impliquent de nombreuses contraintes. Il faut pouvoir faire une synthèse de tous les aspects, esthétiques et techniques, de l objet qui doit rester simple, épuré et pas devenir alambiqué! L harmonie, l équilibre sont difficiles à trouver. Quelle est votre plus grande réussite jusqu à aujourd hui? Ma carrière en est encore à ses débuts mais je répondrais la table que j ai conçue pour le Salon Bois & Habitat de Namur car je suis arrivée au bout du processus, ce qui n est pas toujours le cas. Aujourd hui le produit est industrialisé par la firme De Zetel. Le but ultime pour un designer, c est que le produit soit sur le marché et soit utilisé par un grand nombre. Vous avez déjà gagné plusieurs prix, notamment le World Craft Council, le 1 er prix du concours design bois organisé par Bois & Habitat ou le Dynamo Young Designer Awards? Que vous apporte ces reconnaissances? Est ce important d y participer dans le cadre de votre métier? À court terme, ces récompenses ne m ont rapporté aucun client! Dans ces concours, le jury est souvent constitué de designers, cela offre donc une certaine

17 Géraldine TRAN PORTRAIT Louise CHARLIER assise professionnelle, une reconnaissance dans le métier mais pas forcément par les industriels. Ceci dit, cela participe à la construction d une certaine notoriété et d une crédibilité vis à vis des futurs clients potentiels sans pour autant que cela soit suffisant pour convaincre. Disons que ces prix sont un appui au niveau de la prospection mais aussi, il faut le dire, de petites fiertés personnelles. Quel conseil donneriez vous à un jeune qui aurait envie de suivre vos traces? Il est difficile de se préparer aux études et au métier de designer. La seule chose à mon avis essentielle est d être curieux car le design se nourrit de tout. Observer ce qui nous entoure, avoir envie de démonter un objet pour savoir comment il a été conçu sont en tous cas, des signes plutôt positifs! Bien sûr, il faut aussi un peu de talent au niveau du dessin, qui est une étape obligée. Le métier de designer demande beaucoup de compétences différentes et c est ce qui fait tout l intérêt de la profession Côté face Je vous offre une seconde vie, quel métier choisiriez vous? Je ne sais pas mais un métier de plein air sans aucun doute. Peut-être architecte paysagiste ou pépiniériste car un designer industriel passe de nombreuses heures devant son ordinateur alors qu il y a plein de choses à faire à l extérieur Je vous offre un super pouvoir, ce serait lequel et pour quoi faire? Celui d éveiller les consciences! Pouvoir mettre les gens face à leurs responsa bilités, les faire réagir, les secouer. Tout bouge lentement alors qu on a souvent tout ce qu il faut entre les mains C est frustrant. Je vous offre un auditoire, quel cours donneriez vous? Sans aucun doute un cours d histoire: histoire de l art, du cinéma ou de l architecture par exemple. Ce sont des cours que j ai suivi pendant mes études et qui m ont passionnée. Ils participent pour beaucoup à notre culture générale et à une ouverture d esprit. Le design se nourrit de tout ça! Je vous offre un laboratoire, vous plancheriez sur quoi? Sur les énergies renouvelables et les écomatériaux car les ressources en la matière sont innombrables. Le choix des matériaux et des technologies se pose toujours dans la conception d un objet. Et puis, dans «designer industriel», il y a «industriel», ce qui veut dire que cela a un impact sur la consommation. Coupler renouvelable et écologie et industrie serait une bonne chose pour l avenir Je vous transforme en un objet, ce serait lequel? Un vélo! Déformation professionnelle oblige, je pense d abord à l objet lui- même: c est un objet bien pensé, simple dans son principe et sa technologie, qui n a d ailleurs pas évolué dans sa forme mais qui sert tou- jours autant. Il offre d infinies possibilités, tant au niveau des loisirs, que de la mobilité. En plus, il est écologique. Pour moi, vélo rime avec liberté! Plus d infos: louise@mediane.be 1. et 2. Le projet «Bikok»: relais pour randonneur, «tente en dur», à la fois proche de la nature et contemporaine. 3. Table «4U». 17

18 ATHENA 270 Avril 2011 > TECHNOLOGIE 18 Une tablette pour de nouveaux usages Texte : Alain de FOOZ alain.de.fooz@skynet.be Photos: APPLE (pp.18-20), TidBITS (p.20) Le net (p.21)

19 Alain de FOOZ TECHNOLOGIE Objets hybrides, entre netbooks et smartphones. À la maison ou au travail, elles commencent à nous envahir. On peut les utiliser en toutes circonstances, pour une présentation commerciale ou pour jouer, vautré dans un canapé, voire au lit! Les tablettes tactiles feront un tabac en 2011, préfigurant de nouveaux usages: communication, collaboration, sociabilisation, divertissement... a d abord touché les smartphones - en 2015, ces téléphones à multiples usages pourraient d ailleurs «balayer» définitivement les GSM. Ensuite, côté ordinateurs, l essor des netbooks, ces petits ordinateurs portables à fonctionnalités limitées, conçus pour être branchés en permanence sur Internet. P rès d un million d ipad 2 vendues aux États-Unis durant le week-end des 12 et 13 mars 2011! Alors que les experts pensaient n en vendre qu entre et , les deux premiers jours après son arrivée sur le marché, la tablette tactile d Apple était déjà en rupture de stock; le 15 mars, le constructeur à la pomme annonçait sur son site web un délai de réassort de trois à quatre semaines... En 2010, toutes marques confondues, il s est vendu 18 millions de tablettes dans le monde, estime le cabinet d analyse de marché IDC. Dont 10,1 millions au cours du seul quatrième trimestre. À lui seul, le géant Apple s est accaparé 83% du marché. Loin, loin derrière le coréen Samsung. Mais les jeux sont loin d être faits. Au cours de l édition 2011 du CES (Consumer Electronics Show), le grand rassemblement mondial des fournisseurs de produits électroniques qui se tient chaque année début janvier, on a dénombré pas moins de 80 tablettes - certaines disponibles, la plupart annoncées. C est dire si le marché explose! Au total, 55,7 millions d unités devraient trouver acquéreur en 2011 et 172,4 millions d unités en 2014, pronostiquent les consultants de la banque d affaires Goldman Sachs. Outre Samsung, Apple devra compter sur les coups de Fujitsu, HTC ou HP. Toute l industrie du high tech est bien décidée à prendre position. Tactile, la différence L explication de ce phénomène? La généralisation des écrans tactiles, qui Qui dit «tablette» dit «tactile». Le fait de toucher la zone avec laquelle on veut interagir est spontané. Cela revient à montrer du doigt ce que l on souhaite atteindre, à la manière d un enfant. Toucher un objet pour se l approprier, en somme. Utiliser ses doigts pour naviguer est par conséquent le geste le plus naturel qui soit. Aujourd hui, on se sert essentiellement d une tablette pour consulter des contenus écrits ou visuels, prendre des notes, dessiner, mais aussi visionner des vidéos, jouer en ligne, dialoguer par webcams interposées... Demain, d autres usages - encore à inventer - suivront. Par nature, une tablette tactile est avant tout un explorateur de contenus, un support multimédia qui tisse un lien entre le virtuel et le réel, transformant radicalement l expérience traditionnelle de consommation du média. Ainsi, la presse a trouvé dans les tablettes une probable source de revenus complémentaires en commercialisant de nouveaux types de contenus, et donc de nouveaux formats de diffusion publicitaire. Encore une fois, c est l interface qui fait la différence: tactile elle est plus intuitive; elle pourrait permettre à certaines cibles encore peu technophiles de surfer plus facilement sur Internet, envoyer des s, regarder des vidéos et ce, le plus simplement du monde Les métiers de la communication, en particulier, utiliseront surtout des fonctions de visionnage de contenus (photo, vidéo, son), la navigation Web, ainsi que des fonctions de conception graphique. Pour certaines fonctions logistiques (dispatch, accueil, picking,..), la mobilité et l autonomie des tablettes, ainsi que la possibilité de consulter et de modifier des informations leur donne un avantage certain par rapport aux supports plus «lourds» et moins ergonomiques - netbooks et PC portables. Un gérant de magasin pourra utiliser les fonctions graphiques pour consulter et mettre à jour son inventaire. Un chef de chantier pourra suivre, grâce à une application, le bilan carbone des travaux. Et ce ne sont là que quelques exemples... Un nouveau compagnon Rien n est gagné pour autant. L arrivée d Internet a bouleversé les habitudes des consommateurs; nombreux, aujourd hui, sont ceux qui considèrent l accès à l information comme «gratuit». À tout le moins, ils ne sont pas prêts à payer une édition numérique au prix d une édition papier. C est donc bien aux éditeurs de contenus de trouver la recette qui saura satisfaire le lecteur. On ne la connaît toujours pas, on avance à tâtons, par «essai-erreur». Aujourd hui seulement, on commence à analyser les premiers usages de l ipad. De tous, c est la lecture qui l emporte. 41% des utilisateurs préfèrent lire des livres ou des magazines sur ipad contre 36% sur papier (source: août 2010, Cooper Murphy Webb). 43% l utilisent plus de 10 h par semaine, c est désormais leur premier outil de loisirs. Enfin, 20% l utilisent... au lit! Et dans l entreprise? Parmi de multiples usages, la tablette est un excellent assistant. L outil consiste alors pour le commercial en déplacement à avoir sur lui la totalité de la littérature de son entreprise. Il n a plus à transporter des mallettes, des classeurs, voire des valises de documents. Tout est présent dans la mémoire interne de sa tablette. Il peut aussi montrer des vidéos, voire des démonstrations interactives, des présentations de type PowerPoint... En déplacement, l ordinateur représente souvent une barrière. En cause, sa relative lourdeur et plus encore, son écran 19

20 ATHENA 270 Avril 2011 > TECHNOLOGIE 20 + Astuce: 6 critères pour choisir une tablette tactile» Ergonomie: Clavier ou pas? Tout dépend des usages. Dans leur majorité, les utilisateurs n en ont pas besoin. La possibilité d utiliser une station d accueil peut néanmoins être un plus.» Confort: Assurez-vous d être en mesure d utiliser confortablement le clavier. Généralement, ils sont «rétrécis» de 15%. Essayez de dactylographier au moins un paragraphe entier...» Écran: Outre l affichage, dont on peut rapidement évaluer le confort, considérez l éclat du LCD: est-il assez lumineux dans vos conditions normales d utilisation?» Batterie: Si ce n est pas un facteur «critique» dans la mesure où l on peut exploiter une batterie supplémentaire, il s agit de ne pas perdre de vue qu une tablette, malgré sa taille, consomme plus qu un PC (de 28 à 40 watts par heure).» Mémoire: 256 MB suffiront pour un usage normal. Comptez 384 MB pour faire du traitement d images. Ne soyez pas bloqué dans vos usages par ce «détail» étroitement lié au prix. vertical, véritable «mur» qui sépare les interlocuteurs. Posée à plat, la tablette est plus amicale. Elle agit tel un trait d union; elle favorise le dialogue commercial, qui devient interactif, donc plus dynamique, voire ludique. Et mon clavier dans tout ça? Tout en prédisant un avenir radieux aux PC grand public équipés d interfaces tactiles, les analystes de l Institut Gartner sont plus sceptiques quant aux usages en milieu professionnel, estimant que seulement 10% des ordinateurs livrés aux entreprises devraient être équipés d interface tactile en Et de justifier cette «fracture» entre grand public et professionnels par les usages. Les habitudes de travail héritées de l utilisation du «couple» clavier-souris sont bien ancrées... Demain, tout peut changer, reconnaît néanmoins Gartner. Déjà, ce ne sont plus les entreprises qui imposent à leurs collaborateurs leurs outils de travail, mais les collaborateurs qui impulsent le changement en introduisant peu à peu leurs propres outils dans la sphère professionnelle, à l image de ce qui se passe avec les smartphones, mêlant désormais usages professionnels et personnels. Si Apple, maître à penser du marketing, parle de «segment intermédiaire» entre smartphone et netbook, c est pour permettre de faire plus facilement ce que les gens avaient l habitude de faire sur leur smartphone mais sans avoir besoin de prendre leur ordinateur portable, plus lourd, plus long à démarrer, moins ergonomique. Vrai. Mais jusqu ici les tablettes ne remplacent toujours pas smartphones et netbooks. Ce qui veut dire que les utilisateurs ont entre les mains un «appareil» de plus... certains cas, elles s avèrent plus efficaces, cannibalisant l usage des deux autres appareils, comme par exemple, la navigation sur Internet et les médias de divertissement qui procurent une plus belle expérience sur tablette. On peut dès lors envisager celle-ci comme un ordinateur portable à écran tactile, qui sera une alternative viable aux notebooks et ordinateurs portables classiques, mais qui ne remplacera pas de sitôt le téléphone mobile en tant que petit appareil à emporter en poche; qui ne remplacera pas davantage l ordinateur de bureau pour la création graphique, la rédaction de longs documents, la programmation informatique, etc. On peut donc craindre une période d incertitude. D autant que tous les géants de l industrie high tech, sans exception, sont en train de concevoir une version spécifique de l ordinateur de demain, qui sera largement incompatible avec ses autres concurrents... Ne nous leurrons pas: la suprématie d un Windows n est plus assurée, pas plus que celle d Apple ios. Aujourd hui, on voit d ailleurs qu Android de Google s impose plus rapidement que ses concurrents. Une belle bagarre en perspective dont les consommateurs seront les premières victimes! «Choisir c est renoncer», dit le proverbe. Ce ne sera plus le prix ou le niveau de performance qui guidera le choix du consommateur, mais la compatibilité de la plate-forme, le nombre d applications disponibles, les accords du fabricant avec les éditeurs de livres et autres fournisseurs de contenu... L «objet» en tant que tel passera en arrière-plan, priorité sera donnée aux usages. Un vrai changement de paradigme. Faudra-t-il choisir? Les tablettes peuvent réaliser la plupart des tâches que les ordinateurs portables proposent ainsi qu une partie des fonctions offertes par les smartphones, les incorporant dans un seul et même appareil. Dans

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