RÉGULATION DU CALCIUM INTRACELLULAIRE DANS LE KÉRATINOCYTE Influence de l eau thermale d Avène (*)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RÉGULATION DU CALCIUM INTRACELLULAIRE DANS LE KÉRATINOCYTE Influence de l eau thermale d Avène (*)"

Transcription

1 7 Bull. Soc. Pharm. Bordeaux, 2003, 142, 7-24 RÉGULATION DU CALCIUM INTRACELLULAIRE DANS LE KÉRATINOCYTE Influence de l eau thermale d Avène (*) P. BORDAT (1), E. TOULMÉ (2), F. SAVIGNAN (2), E. NEUZIL (3), B. DUFY (2) Les variations de la concentration du calcium cytosolique ont été étudiées dans différentes conditions expérimentales chez les kératinocytes de la lignée HaCaT cultivés in vitro, cellules à la fois les plus abondantes et les plus caractéristiques de l'épiderme. La dynamique du calcium dans ces cellules est l'un des facteurs qui conditionnent leur différenciation à partir des cellules souches. L'évaluation du calcium intracellulaire [Ca 2+ ] i a été réalisée en mettant en œuvre une technique fluorimétrique applicable aussi bien sur une cellule isolée que sur une population cellulaire. La valeur basale de la [Ca 2+ ] i est influencée par la concentration du calcium extracellulaire. La thapsigargine induit une forte augmentation diphasique de la [Ca 2+ ] i correspondant à la déplétion du pool calcique du réticulum endoplasmique suivie d'un influx calcique provenant du milieu extracellulaire ou "entrée (*) Manuscrit reçu le 23 janvier (1) Pierre Fabre Dermo-Cosmétique, BP 74 Vigoulet-Auzil, Castanet-Tolosan Cedex, auquel la correspondance relative à cet article doit être adressée. pascal.bordat@pierre-fabre.com (2) Laboratoire de Neurophysiologie, CNRS UMR 5543, Université Victor Segalen Bordeaux 2, 146, rue Léo-Saignat, Bordeaux Cedex. bernard.dufy@umr5543.u-bordeaux2.fr, bdneuro@umr5543.u-bordeaux.fr (3) Professeur honoraire (Biochimie médicale), Université Victor-Segalen Bordeaux 2, 146, rue Léo-Saignat, Bordeaux Cedex.

2 8 capacitive", laquelle n'est observée ni sous l'action de la CCCP, qui mobilise le calcium des réservoirs mitochondriaux, ni sous l'action de l'egf. L'action de l'eau thermale d'avène sur la dynamique du calcium intracellulaire est très différente selon la concentration en calcium du milieu de culture. Son action est nulle dans un milieu favorable à la prolifération des kératinocytes (Ca 2+ = 0,5 mm). Dans un milieu privilégiant la différenciation de ces cellules (Ca 2+ = 1,5 mm), milieu dans lequel l'action de la thapsigargine et l'entrée capacitive de calcium sont très diminuées, la présence d'eau d'avène entraîne une augmentation considérable des valeurs de la courbe diphasique des variations de la [Ca 2+ ] i, portant principalement sur l'entrée capacitive. INTRODUCTION Voici deux ans, nous avons présenté ici-même une étude sur l'influence de l'eau thermale d'avène sur la dynamique du calcium intracellulaire [ 3 ] ; nos premières expériences ont été réalisées sur deux types différents de cellules : des cellules d'ovaire de Hamster de la lignée CHO K1, sélectionnées comme modèles de cellules non excitables, incapables de générer des potentiels d'action lors d'une stimulation chimique ; ces cellules sont dépourvues de canaux ioniques voltage-dépendants et leurs canaux calciques sont activés par un second messager (second messengeroperated channels ou SMOC). des cellules hypophysaires de la lignée GH3, cellules excitables par action d'un neurotransmetteur ou d'une hormone : l'ouverture de leurs canaux calciques voltage-dépendants fait suite à la dépolarisation de la membrane plasmique, ce qui entraîne une augmentation transitoire de la concentration calcique cytosolique. Nous avons voulu étendre nos précédentes recherches à des cellules directement impliquées dans la physiologie et la pathologie de la peau, puisque la station thermale d'avène-les-bains est spécialisée dans le traitement des affections cutanées [ 8,16,18 ] : les propriétés apaisantes, anti-inflammatoires et cicatrisantes de l'eau d'avène ont été largement démontrées [ 7,17,24 ]. La présente communication porte sur le kératinocyte, cellule particulièrement caractéristique de l'épiderme. Le kératinocyte, dont

3 9 les caractéristiques électrophysiologiques ne seront pas abordées dans cette communication, entre dans le cadre des cellules non excitables. Le kératinocyte L'épiderme, comme les divers épithéliums qui tapissent les voies digestives, sont des tissus particulièrement exposés aux atteintes physiques, chimiques ou microbiennes du monde extérieur. Ces tissus assurent pour l'organisme une barrière protectrice grâce à l'élimination progressive de leurs parties les plus superficielles, perte compensée par un renouvellement cellulaire continu à partir de cellules souches. L'épiderme est un épithélium pluristratifié (Figure 1) dont les cellules principales sont les kératinocytes. Cette dénomination englobe différents stades de différenciation cellulaire à partir de cellules basales, situées dans la partie la plus profonde de l'épiderme et séparées du tissu conjonctif du derme sous-jacent par une lame basale. Ces cellules basales, par leurs mitoses asymétriques (Figure 2), assurent à la fois leur renouvellement (maintien d'un contingent de cellules souches non différenciées) et la formation d'autres cellules basales, les "transit amplifying cells" [ 11 ]. Fig. 1 : Les cellules de l épiderme (d après [ 1 ]). Ces "transit amplifying cells" restent dans la couche basale où elles subissent un nombre limité de divisions, puis s'orientent vers la surface de l'épiderme : sous l'influence de différents stimuli et de facteurs de croissance, elles se différencient en kératinocytes, représentés tout d'abord

4 10 par les cellules épineuses. Ces dernières renferment déjà des faisceaux de filaments de kératine insérés sur des desmosomes [δεσµóς = lien] qui, formant de petites épines sur la surface cellulaire, contribuent ainsi à lier les cellules entre elles [ 6 ]. Fig. 2 : Divisions asymétriques d une cellule souche (d après [ 1 ]). TED : Transit amplifying cell Engagée dans la voie de Différenciation Les cellules épineuses, dans l'étape suivante, acquièrent des granules de kératohyaline, substance qui renforce les liaisons entre les filaments de kératine. Les cellules épineuses deviennent ainsi des cellules granuleuses qui, de plus, garnissent leur surface d'une protéine de protection particulièrement dure, l'involucrine. La couche cellulaire granuleuse représente la dernière couche de cellules métaboliquement actives (Figure 3). Le dernier stade de cette différenciation, qui dure en tout quelques semaines, se caractérise par des processus d'apoptose qui entraînent la perte du noyau et des organites cytoplasmiques. Des cellules aplaties, fortement kératinisées, apparaissent et s'empilent pour former des colonnes plus ou moins hexagonales. Les plus superficielles de ces cellules, qui forment le stratum corneum, se détachent finalement par écailles : ce sont les squames. Mentionnons encore la présence entre les kératinocytes de quelques cellules beaucoup moins abondantes : cellules dendritiques de Langerhans (proches des macrophages), mélanocytes et cellules de Meckel (associées à des terminaisons nerveuses venues du derme).

5 11 Fig. 3 : Les différentes couches cellulaires de l épiderme (d après [ 1 ]). Le but de nos investigations est double : Apporter une meilleure connaissance de la régulation du calcium cytosolique chez les kératinocytes, puisque l'on sait que les ions calcium jouent un rôle déterminant dans le développement et la différenciation des cellules basales de l'épiderme [ 2,9,12-13,21-22,26 ]. Rechercher un effet éventuel de l'eau thermale d'avène (ETA) sur la concentration du calcium cytosolique [Ca 2+ ] (*) i. MATÉRIEL ET MÉTHODES Culture des kératinocytes Des kératinocytes de la lignée HaCaT (*), sont cultivés sur des lamelles de verre placées dans des boîtes de Petri dans du milieu DMEM / (*) Pour la répartition du calcium intracellulaire, voir [ 3 ]. (*) Ce sigle rappelle que les kératinocytes de cette lignée sont d'origine Humaine, proviennent d'un adulte et que leur culture est sensible à la concentration en Calcium et à la Température.

6 12 Ham F12 (Seromed, France) de concentration en Ca 2+ 0,5 mm ; ce milieu est additionné de 10 % de sérum de veau fœtal, de L-glutamine (146 mg/l) et de pyruvate de sodium (110 mg/l). Les cellules sont maintenues en étuve à 37 C, dans une atmosphère humide (air/co 2, 95:5, vol./vol.). Pour certaines expériences, la concentration en Ca 2+ a été modifiée. Les recherches ont été réalisées sur des cellules isolées ou sur des populations cellulaires ( cellules environ par puits). Composition des milieux Dans tous les milieux HBSS décrits ci-dessous utilisés pour détermination de la [Ca 2+ et pour la mesure des pools calciques libérables, ]i le ph est ajusté à 7,3-7,4 et l'osmolarité à 300 mosm. Milieu standard HBSS (en mm) NaCl KCl CaCl 2 MgCl 2 MgSO 4 NaHC O 3 NaH 2 P O 4 KH 2 PO 4 HEPE S Glucos e (mm) 136,9 5,4 2,0 2,0 0,9 4,2 0,169 0,22 10,0 5,6 L'eau distillée utilisée pour la confection de ce milieu est de qualité milliq. Eau thermale d'avène (en mg/l) HCO 3- SO 4 2- Cl - Ca 2+ Mg 2+ K + Na + Résidu sec mg/l ,4 3, ,1 1,1 4,1 266 mm 4,3 0,26 1,35 1,34 1,11 0,028 0,17 Milieu HBSS-A C est le milieu HBSS standard réalisé avec l'eau thermale d'avène, qui remplace l'eau distillée ; toutefois, la concentration en calcium et en magnésium du milieu de base HBSS a été modifiée par ajout de 0,66 mm de CaCl 2 et 0,89 mm de MgCl 2 de façon à ce que la concentration finale de ces deux ions reste la même que celle indiquée pour le milieu HBSS, malgré la présence d'eau d'avène.

7 13 Agents pharmacologiques Thapsigargine (TG) À la concentration de 1 µm, elle inhibe les pompes calciques ATP-ases du réticulum endoplasmique, d'où la libération du calcium de ce réservoir intracellulaire [ 25 ]. Carbonyl-Cyanide-m-ChloroPhénylhydrazone ou CCCP (1 mm) Ce découplant mitochondrial induit la mobilisation du calcium des réservoirs mitochondriaux [ 10 ]. Epidermal Growth Factor (EGF) Ce produit (Sigma-Aldrich Chimie, France) a été utilisé à la concentration de 15 nm. Détermination de la concentration du calcium cytosolique La spectrofluorimétrie permet de mesurer, sur une population de cellules, la [Ca 2+ ] i grâce à une sonde fluorescente sensible au calcium, (sonde Indo-1). Cette sonde est utilisée sous la forme de son ester acétoxyméthylique (Indo-1 AM), qui pénètre facilement dans la cellule où il subit une hydrolyse ; la forme acide ainsi libérée se lie aux ions calcium. La sonde Indo-1, excitée à 350 nm, présente deux émissions à 405 et à 480 nm, qui correspondent respectivement à la forme liée et à la forme libre [ 15 ]. L'augmentation de l'émission à 405 nm, associée à la diminution de l'émission à 480 nm, indique donc une augmentation de la concentration intracellulaire en calcium libre [ 3 ]. Cette dernière peut être estimée en valeurs arbitraires à partir du rapport entre les mesures de fluorescence à 405 et 480 nm. Le protocole expérimental est le suivant : les cellules, incubées pendant 60 min dans un des milieux HBSS en présence de 5 mm d'indo-1 AM (Calbiochem, La Jolla, CA), sont rincées puis introduites dans la cuve du spectrofluorimètre. Après stabilisation de la fluorescence, le niveau de base de la [Ca 2+ ] i est alors mesuré puis les cellules sont stimulées par les trois agents pharmacologiques. Mesure de la prolifération cellulaire Les cellules sont mises en culture (plaque de 24 puits, 5 x 10 6 cellules par puits) dans un milieu RPMI 1640 contenant 10 % de sérum de veau fœtal et 1 % d'un mélange pénicilline-streptomycine. On ajoute les substances à tester, calcium (1 et 2 mm) ou ETA (4 et 8 mm) puis, après 36 heures, la thymidine tritiée (1 mci / puits). Après 4 heures, les cellules sont rincées deux fois avec du RPMI sans sérum. Une

8 14 nouvelle incubation de 90 minutes à 37 C en présence d'une forte concentration de thymidine non marquée (50 mm) permet d'éliminer la thymidine tritiée fixée de manière non spécifique. Les cellules sont lysées avec de la soude 0,2 M : la radioactivité est comptée au compteur LS 6000 Packard. RÉSULTATS Après l'exposé des résultats obtenus relatifs à la concentration cytosolique en calcium basale des kératinocytes et ses variations induites par le calcium extracellulaire ou par la libération du pool calcique du réticulum endoplasmique induite par la thapsigargine, nous examinerons comment ces données sont modifiées par la présence d'eau thermale d'avène. La concentration en calcium du milieu extracellulaire influence la concentration calcique basale du cytosol Des populations de kératinocytes ont été cultivés pendant 3 à 4 jours dans le milieu de culture DMEM / Ham F12, de concentration en calcium 0,5 mm. Les mesures de la [Ca 2+ ] i ont été réalisées dans le milieu standard HBSS, dont la concentration calcique est de 2 mm et également dans des milieux HBSS de concentration calcique réduite (0,2 mm) ou nulle. Les valeurs de la [Ca 2+ ] i basale (Tableau I) montrent clairement la relation entre la concentration calcique du milieu extracellulaire et celle du cytosol. Tableau I : Valeurs de la concentration du calcium cytosolique du kératinocyte dans différentes conditions expérimentales Les valeurs mesurées sur des populations cellulaires sont exprimées par le rapport des mesures de fluorescence à 405 et 480 nm. [Ca 2+ ] i du milieu de mesure HBBS (mm) [Ca 2+ ] i basale [Ca 2+ ] i max après 1 µm thapsigargine 30 sec 2 83,5 ± 10,1 (n = 13) 181,1 ± 62,1 (n = 19) 0,2 74,4 ± 19,8 (n = 13) 127,4 ± 26,1 (n = 7) 0 52,0 ± 10,6 (n = 22) 107,6 ± 39,4 (n = 11)

9 15 Le pool calcique libérable par la thapsigargine est affecté par la concentration calcique du milieu extracellulaire Les cinétiques et l'amplitude des variations de la [Ca 2+ ] i induites par la TG sont assez variables d'une cellule à l'autre (Tableau I, colonne de droite) ; elles dépendent aussi des conditions de culture, comme nous le verrons plus loin. Au total, la régulation du calcium libre intracellulaire des kératinocytes HaCaT est très comparable à celle des autres types de cellules inexcitables étudiées à ce jour. Ceci renforce l'intérêt d'utiliser ces cellules épidermiques pour approfondir l'étude d'une eau thermale de spécificité dermatologique reconnue. La libération d'un pool calcique par la thapsigargine est suivie d'un influx calcique provenant du milieu extracellulaire La thapsigargine, à la concentration de 10-6 M, provoque une augmentation de la [Ca 2+ ] i qui comprend deux phases : la libération d'un pool du réticulum endoplasmique, suivie d'une "entrée capacitive" de calcium à partir du milieu extracellulaire (Figure 4). Fig. 4 : Concentration du calcium cytosolique du kératinocyte isolé après application de thapsigargine (10-6 M, 30 sec). A : Caractère biphasique de la courbe B : Interprétation des deux phases : la première présente un maximum entre la 2 e et la 3 e minute, la seconde entre la 6 e et la 8 e. Le kératinocyte a été cultivé en présence de 0,5 mm de Ca 2+ et la mesure a eu lieu dans le milieu HBBS à 2 mm de Ca 2+.

10 16 L'entrée capacitive est supprimée par le contact à la surface de la cellule avec 2 ml d un milieu dépourvu de calcium ou lorsque les mesures de fluorescence sont effectuées dans un milieu sans calcium (Figure 5). Dans les conditions de culture standard (0,5 mm en calcium), la concentration calcique cytosolique reste très élevée après la libération du pool par la thapsigargine : ces cellules ont donc une entrée capacitive importante. Fig. 5 : Influence du calcium extracellulaire sur l action de la thapsigargine (20 µl dans 2 ml de milieu HBBS) sur un kératinocyte isolé. Le kératinocyte a été cultivé en présence de 0,5 mm de Ca 2+ et la mesure a eu lieu dans le milieu HBBS dénué ou non de 2 mm de CaCl 2. Le CCCP, en application aiguë (1 µm, 30 sec), entraîne également une augmentation de la [Ca 2+ ] i mais, contrairement à la TG, cette augmentation ne s'accompagne pas d'une entrée capacitive (Figure 6). L'augmentation de la concentration cytosolique en calcium en présence d'egf (15 nm) n'est pas due à une entrée de calcium car elle se produit même si le milieu extracellulaire est dépourvu de ce cation (Figure 6). L'origine du pool intracellulaire ainsi mobilisé n'a pas été recherchée.

11 17 Fig. 6 : Influence du CCCP et de l EGF (Epidermial Growth Factor) sur la concentration du calcium cytosolique du kératinocyte isolé. Le kératinocyte a été cultivé en présence de 0,5 mm de Ca 2+ et les mesures ont eu lieu dans le milieu HBBS avec 0 ou 2 mm de CaCl 2. Influence de la concentration calcique du milieu de culture des kératinocytes sur leur [Ca 2+ ] i basale et sur leur pool de calcium libérable Il a été montré [ 9,13,22,26 ] que l'augmentation de la concentration en calcium dans le milieu de culture des kératinocytes freine leur prolifération et favorise leur différenciation. Nous avons voulu vérifier ce point en portant de 0,5 à 1,5 mm la concentration en calcium du milieu de culture DMEM.

12 18 Cette modification amène effectivement une diminution de la prolifération, que nous avons contrôlée par l'étude de l'incorporation de thymidine tritiée. L'adjonction au milieu de culture de 1 mm de calcium supplémentaire présente un effet inhibiteur (20 % d'inhibition après 36 heures d'incubation), effet cependant plus faible que celui du tétraéthylammonium (TEA) à 8 mm (50 % d'inhibition, avec blocage du cycle cellulaire en phase G1). L influence du changement de concentration calcique sur la différenciation des kératinocytes est en cours d étude. Les kératinocytes cultivés dans ces conditions ont un calcium cytosolique basal légèrement augmenté, mais de manière non significative, un pool libérable par la TG fortement diminué et une très faible entrée capacitive (Tableau II). Tableau II : Influence des conditions de culture et de l'incubation ultérieure dans l'eau thermale d Avène sur la concentration du calcium cytosolique en présence de thapsigargine Les [Ca 2+ ] i, exprimées par le rapport des mesures de fluorescence à 405 et 480 nm, sont les valeurs basales, maximales et celles mesurées 5 ou 8 minutes après avoir mis les kératinocytes au contact de la thapsigargine (10-6 M, 30 sec). Culture [Ca 2+ ] i (mm) Milieu Mesure (2 mm Ca 2+ ) Valeurs basale maximale à 5 min à 8 min 0,5 HBSS (n = 26) 81,7 ± 8,5 157,9 ± 68,2 148,6 ± 67,7 150,0 ± 64,9 0,52 HBSS-A (n = 28) 85,9 ± 13,6 161,7 ± 62,2 149,9 ± 47,8 143,6 ± 59,4 1,5 HBSS (n = 18) 90,6 ± 13,6 104,4 a ± 59,2 77,2 a ± 49,2 57,1 a ± 49,2 1,5 HBSS-A (n = 18) 87,5 ± 7,7 235,3 b ± 134,7 180,4 b ± 122,5 132,1 b ± 72,8 a : différence significative à 1 % par rapport à la mesure effectuée dans le milieu HBSS avec une culture avec 0,5 mm Ca 2+ b : différence significative à 1 % par rapport à la mesure effectuée dans le milieu HBSS avec une culture avec 1,5 mm Ca 2+.

13 19 Influence de l'eau thermale d'avène sur la régulation du calcium intracellulaire des kératinocytes Deux types d'expériences ont été réalisées : les premières avec des kératinocytes en phase de prolifération, obtenus avec le milieu de culture DMEM habituel, pauvre en calcium [0,5 mm] ; les secondes avec sur des kératinocytes en phase de différenciation provenant d'un milieu DMEM enrichi en calcium [1,5 mm]. Les résultats sont groupés dans le Tableau II. Lorsque la concentration en calcium du milieu de culture est faible (0,5 mm), la présence d'eau d'avène ne modifie ni la valeur basale du calcium cytosolique, ni la valeur du pool calcique libérable par la thapsigargine. La culture des kératinocytes en milieu plus riche en calcium (1,5 mm) donne des résultats très différents : l'eau d'avène, qui ne modifie pas la [Ca 2+ ] i basale, augmente le pool calcique libérable par la TG (maximale à 5 min) et l'entrée capacitive (à 8 min). Les enregistrements de la [Ca 2+ ] i, reproduits sur la Figure 7, effectués sur des kératinocytes isolés, mettent bien en valeur l'augmentation considérable de l'entrée capacitive. Fig. 7 : Influence de l eau thermale d Avène (ETA) sur la concentration du calcium cytosolique du kératinocyte isolé après une brève application de thapsigargine (1 µm). Les deux kératinocytes ont été cultivés en présence de 1,5 mm de Ca 2+ et les mesures ont eu lieu dans le milieu HBSS ou HBSS-A à 2 mm de Ca 2+. Les études sur des populations cellulaires confirment ces résultats (Figure 8).

14 20 Fig. 8 : Influence de l eau thermale d Avène sur la concentration du calcium cytosolique de kératinocytes après application de thapsigargine (1 µm) pendant 200 ou 400 sec. Les mesures ont été réalisées sur des populations cellulaires dans le milieu HBSS ou HBSS-A. Nous avons enfin montré que l'eau thermale d'avène n'a pas d'effet sur l'augmentation de la [Ca 2+ ] i induite par le CCCP (n = 55) ou par l'egf (n = 20). DISCUSSION Les travaux présentés dans cet article apportent la confirmation de nos recherches antérieures : l'eau thermale d'avène est capable d'agir sur la dynamique du calcium intracellulaire. Plus important encore sur le plan de la dermatologie, l'action de cette eau thermale, dont l'effet favorable sur la peau est reconnue, peut être démontrée sur les kératinocytes, cellules particulièrement représentatives du revêtement cutané et dont le comportement physiologique peut subir des altérations conduisant à des maladies de la peau. Nous avons montré que le kératinocyte en culture présente une dynamique du calcium libre cytosolique très comparable à celle d'autres

15 21 cellules inexcitables. La concentration cytosolique du calcium libre dépend de deux processus : de la libération des pools calciques, en particulier celui du réticulum endoplasmique, et d'une entrée de calcium extracellulaire de type capacitif. Lorsque les kératinocytes se développent dans un milieu de culture riche en calcium et se trouvent donc en contact avec ce cation pendant de longues périodes (heures ou jours), la libération de calcium à partir du réticulum endoplasmique et surtout l'entrée capacitive du calcium extracellulaire présent dans le milieu de mesure est fortement diminuée. L'action de l'eau thermale d'avène est manifeste dans ces conditions particulières qui freinent la prolifération cellulaire tout en permettant la différenciation des kératinocytes : l'eau d'avène conduit à une forte augmentation de la rentrée capacitive de calcium. On peut émettre l'hypothèse que l'eau d'avène, grâce à cette entrée capacitive, favorise les réactions de maturation des kératinocytes. Ceux-ci, au niveau de la couche granuleuse, synthétisent diverses protéines (filaggrine [ 5,23 ], loricrine [ 4,14 ]) qui, en s'unissant avec les filaments de kératine déja formés dans l'étape précédente des cellules épineuses, vont donner les agglomérats protéiques condensés du stratum corneum. Ces agrégats résistent aux dégradations de diverses origines (enzymes cutanés ou agents corrosifs extérieurs). Les liaisons entre ces protéines seraient sous la dépendance de transglutaminases épidermiques, calcium dépendantes, qui forment des liaisons γ-glutamyl-ε-lysine [ ]. Des recherches seront entreprises dans notre laboratoire en vue d'étayer cette hypothèse : action de l'eau thermale d'avène sur la synthèse des différents types de kératine et des autres protéines épidermiques. Par ailleurs, il est indispensable de mieux connaître le mécanisme d'action de l'eau d'avène et en particulier de préciser l'importance éventuelle du rapport magnésium / calcium, rapport qui singularise cette eau parmi les autres eaux thermales utilisées pour les soins dermatologiques [ 3 ]. BIBLIOGRAPHIE 1 - Alberts (B.), Johnson (A.), Lewis (J.), Raff (M.), Roberts (K.), Walter (P.) Eds - Molecular biology of the cell. - 4 e édit., New York, N.Y. : Garland Science, 2002, 1463 p + 36 p (glossaire) + 49 p (index). 2 - Bikle (D.D.), Ng (D.), Tu (C.L.), Oda (Y.), Xie (Z.) - Calcium- and vitamin D-regulated keratinocyte differentiation. - Mol. Cell. Endocrinol., 2001, 177(1-2),

16 Bordat (P.), Cousse (H.), Neuzil (E.), Dufy (B.) - Eau thermale d'avène et dynamique du calcium intracellulaire. - Bull. Soc. Pharm. Bordeaux, 2000, 139(1-4), Candi (E.), Melino (G.), Mei (G.), Tarcsa (E.), Chung (S.I.), Marekov (L.N.), Steinert (P.M.) - Biochemical, structural, and transaminase substrate properties of human loricrin, the major epidermal cornified cell envelope protein. - J. Biol. Chem., 1995, 270(44), Dale (B.A.), Holbrook (K.A.), Steinert (P.M) - Assembly of stratum corneum basic protein and keratin filaments in macrofibrils. - Nature, 1978, 276(5689), Fuchs (E.) - Beauty is skin deep : the fascinating biology of the epidermis and its appendages. - Harvey Lect., 2001, 94, Ghersetich (I), Tsampay (D.), Lotti (T.) - "L'eau thermale d'avène" nel trattamento della "pelle sensible". - Giorn. Ital. Dermatol. Venerol., 1992, 127, Guerrero (D.) - Approche scientifique du traitement de la dermatite atopique à Avène-les-Bains. - Presse Therm. Clim., 1998, 135(1), Gibson (D.F.C.), Ratmam (A.V.), Bikle (D.D.) - Evidence for separate control mechanisms at the message, protein, and enzyme activation levels for transglutaminase during calcium-induced differentiation of normal and transformed human keratinocytes. - J. Invest. Dermatol., 1996, 106(1), Heytler (P.G.), Prichard (W.W.) - A new class of uncoupling agents - Carbonyl cyanide phenylhydrazones. - Biochem. Biophys. Res. Commun., 1962, 7, Jones (P.H.), Harper (S.), Watt (F.M.) - Stem cell patterning and fate in human epidermis. - Cell, 1995, 80(1), Koegel (H.), Alzheimer (C.) - Expression and biological significance of Ca 2+ -activated ion channels in human keratinocytes. - FASEB J., 2001, 15(1), Mauro (T.), Dixon (D.B.), Komuves (L.), Hanley (K.), Pappone (P.A.) - Keratinocyte K + channels mediate Ca 2+ -induced differentiation. - J. Invest. Dermatol., 1997, 108(6), Mehrel (T.), Hohl (D.), Rothnagel (J.A.), Longley (M.A.), Bundman (D.), Cheng (C.), Lichti (U.), Bisher (M.E.), Steven (A.C.), Steinert (P.M.), Yuspa (S.H.), Roop (D.R.) - Identification of a major keratinocyte cell envelope protein, loricrin. - Cell, 1990, 61(6),

17 Mollard (P.), Guérineau (N.), Audin (J.), Dufy (B.) - Measurement of Ca 2+ transients using simultaneous dual-emission microspectrofluorimetry and electrophysiology in individual pituitary cells. - Biochem. Biophys. Res. Commun., 1989, 164(3), Neuzil (E.) - Sur la demande d autorisation d'exploiter, en tant qu'eau minérale naturelle, à l'émergence et après transport à distance, l'eau du captage du Valdorb situé sur la commune d'avène-les-bains (Hérault) - Bull. Acad. Natl. Méd. (Paris), 1998, 182, Neuzil (E.), Cousse (H.), Gall (Y.), Fabre (P.) - L'eau thermale d'avène-les-bains (Hérault). Recherches expérimentales ; propriétés pharmacologiques. - Bull. Soc. Pharm. Bordeaux, 1995, 134(1-4), Neuzil (E.), Cousse (H.), Teissier (J.L.), Fabre (P.) - Histoire du thermalisme à Avène-les-Bains (Hérault). Origine géologique et composition chimique de l'eau thermale. - Bull. Soc. Pharm. Bordeaux, 1995, 134(1-4), Resing (K.A.), Al-Alawi (N.), Blomquist (C.), Fleckman (P.), Dale (B.A.) - Independent regulation of two cytoplasmic processing stages of the intermediate filament-associated protein filaggrin and role of Ca 2+ in the second stage. - J. Biol. Chem., 1993, 268(33), Rice (R.H.), Green (H.) - Presence in human epidermal cells of a soluble protein precursor of the cross-linked envelope : activation of the cross-linking by calcium ions. - Cell, 1979, 18(3), Saczko (J.), Gebarowska (E.), Zabel (M ) - Immunocytochemical evaluation of reorganization of keratinocyte cytoskeleton induced by change in Ca 2+ concentration in culture medium. - Folia Morphol. (Varsaw), 2000, 59(4), Sharpe (G.R.), Fisher (C.), Gillespie (J.I.), Greenwell (J.R.) - Growth and differentiation stimuli induce different and distinct increases in intracellular free calcium in human keratinocytes. - Arch. Dermatol. Res., 1993, 284(8), Steinert (P.M.), Marekov (L.N.) - The proteins elafin, filaggrin, keratin intermediate filaments, loricrin, and small proline-rich proteins 1 and 2 are isodipeptide cross-linked components of the human epidermal cornified cell envelope. - J. Biol. Chem., 1995, 270(30), Sulimovic (L.), Licu (D.), Ledo (E.), Naeyaert (J.M.), Pigatto (P.), Tzermias (C.), Vasquez-Doval (J.), Dupuy (P.) - Efficacy and safety of a topically applied Avène spring water spray in healing of facial skin after laser surgery. - Dermatol. Surgery, 2002, 28(5),

18 Thastrup (O.), Cullen (P.J.), Dröbak (B.K.), Hanley (M.R.), Dawson (A.P.) - Thapsigargin, a tumor promoter, discharges intracellular Ca 2+ stores by specific inhibition of the endoplasmic reticulum Ca 2+ - ATPase. - Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 1990, 87(7), Wohlrab (D.), Markwardt (F.) - Influence of ion channel blockers on proliferation and free intracellular Ca 2+ concentration of human keratinocytes. - Skin Pharmacol. Appl. Skin Physiol., 1999, 12(5), ABSTRACT Regulation of intracellular calcium in kératinocytes The influence of Avène spa water The variations of cytosolic calcium in HaCaT cell line keratinocytes cultivated in vitro were studied under different experimental conditions. In these cells, the dynamics of calcium is one of the factors that govern their differentiation from the stem cells. In both isolated cells or cellular populations, intracellular calcium [Ca 2+ ] i was evaluated using a fluorimetric technique. Basal level of [Ca 2+ ] i is influenced by the concentration of extracellular calcium. Thapsigargine induced a large biphasic increase of [Ca 2+ ] i, corresponding to the mobilization of the endoplasmic reticulum calcium pool ; this capacitive entrance was not observed, either after the action of CCCP, a compound that mobilizes calcium from mitochondrial reservoirs, or after the action of EGF. The action of Avène spa water on the dynamics of intracellular calcium appeared to be very different according to the calcium concentration in the culture medium. No effect was observed in a medium suitable for keratinocytes proliferation (Ca 2+ = 0,5 mm). In conditions favouring the differentiation of these cells (Ca 2+ = 1,5 mm), medium in which the action of thapsigargine and the capacitive entrance of calcium are both much lowered, Avène spa water induced a dramatic rise of the biphasic curve of [Ca 2+ ] i variations, mainly attributed to the capacitive entrance. Key-words: Avène spa, calcium ions, keratinocyte.

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Ludger Johannes «Chemical Biology of Membranes and Therapeutic Delivery» unit U1143 INSERM UMR3666 CNRS «Endocytic Trafficking

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF Dosage chronométrique PICT 1. PEFAKIT PICT Nombre de tests 8-505-01 coffret 80 3 flacons d activateur (2 ml) 3 flacons de réactif Start (2 ml) Mesure des anticoagulants par méthode chronométrique. 1 2

Plus en détail

Microscopie Multiphotonique

Microscopie Multiphotonique Microscopie Multiphotonique Philippe Guillaud 2014 Université Pierre et Marie Curie Paris 6 Principaux problèmes rencontrés en microscopie confocale La dégradation rapide des échantillons biologiques et

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Photoactivatable Probes for Protein Labeling

Photoactivatable Probes for Protein Labeling Photoactivatable Probes for Protein Labeling THÈSE N O 4660 (2010) PRÉSENTÉE LE 26 MARS 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE D'INGÉNIERIE DES PROTÉINES PROGRAMME DOCTORAL EN CHIMIE ET GÉNIE CHIMIQUE

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

P.L.E.A.S.E. Painless Laser Epidermal System Needle-free drug delivery. Arne Heinrich arne.heinrich@pantec-biosolutions.com

P.L.E.A.S.E. Painless Laser Epidermal System Needle-free drug delivery. Arne Heinrich arne.heinrich@pantec-biosolutions.com P.L.E.A.S.E. Painless Laser Epidermal System Needle-free drug delivery Arne Heinrich arne.heinrich@pantec-biosolutions.com Groupe Pantec: 19 ans de tradition en ingénierie avec spécialisation en mécatronique

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007 FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie trie Journée e Thématique 18 janvier 2007 Cécile COTTET Laboratoire de Bioénerg nergétique Fondamentale et Appliquée e - Inserm

Plus en détail

EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES

EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES Auteur : Marc Lesquir, lycée de la Plaine de l'ain, rue Léon Blum, 01500 AMBERIEU EN BUGEY Exercice établi à partir d'un sujet de concours général de

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation TP Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation Règles de sécurité Blouse, lunettes de protection, pas de lentilles de contact, cheveux longs attachés. Toutes les solutions aqueuses seront jetées

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

RAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705

RAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705 356-3961 356-3963 356-4705 DOMAINE D APPLICATION La gélose RAPID Salmonella est un milieu chromogénique utilisé pour la recherche des Salmonella spp. lors de l'analyse des produits d alimentation humaine

Plus en détail

Biotechnologies en 27 fiches

Biotechnologies en 27 fiches 9782100589142-cezard-lim.qxd 23/04/13 7:40 Page I Fabien CÉZARD Biotechnologies en 27 fiches 2 e édition 9782100589142-cezard-lim.qxd 23/04/13 7:40 Page II Une autre version de cet ouvrage a été publiée

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail

Jessica Dubois. To cite this version: HAL Id: jpa-00205545 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205545

Jessica Dubois. To cite this version: HAL Id: jpa-00205545 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205545 Mesures de la charge électrique de gouttelettes d eau ou de solutions salines au cours de processus d évaporation, ou de condensation de vapeur d eau sur elles Jessica Dubois To cite this version: Jessica

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences 2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences Jean-Etienne Poirrier Centre de Neurobiologie Cellulaire et Moléculaire Centre de Recherches du Cyclotron Université de

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

Mesure chimique. Chemical measurement. Sonde de température Pt 1000 Inox Pt 1000 stainless steel. Ref : 703 262. Français p 1.

Mesure chimique. Chemical measurement. Sonde de température Pt 1000 Inox Pt 1000 stainless steel. Ref : 703 262. Français p 1. Mesure chimique Chemical measurement Français p 1 English p 3 Sonde de température Pt 1000 Inox Pt 1000 stainless steel Version : 6010 Mesure chimique Sonde de température Pt 1000 Inox 1 Description La

Plus en détail

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree French Programme of Studies (for courses commencing October 2009 and later) YEAR ONE (2009/10) Year (These units start in and continue in.) FRE1001 Linguistique théorique 1 4 credits Non Compensatable

Plus en détail

Viandes, poissons et crustacés

Viandes, poissons et crustacés 4C la Tannerie BP 30 055 St Julien-lès-Metz F - 57072 METZ Cedex 3 url : www.techlab.fr e-mail : techlab@techlab.fr Tél. 03 87 75 54 29 Fax 03 87 36 23 90 Viandes, poissons et crustacés Caractéristiques

Plus en détail

Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry

Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry D. Legland 27 mars 2013 Mode d'emploi rapide du plugin Grayscale Granulometry pour ImageJ. Le plugin permet de calculer des courbes de granulométrie en niveaux

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

Le solaire: état des lieux de la réglementation internationale & évolution des projets des normes ISO en cours

Le solaire: état des lieux de la réglementation internationale & évolution des projets des normes ISO en cours Le solaire: état des lieux de la réglementation internationale & évolution des projets des normes ISO en cours La réglementation r en Europe Directive 76/768/CEE, les produits de protection solaire Cosmétiques

Plus en détail

KERATIN. Le point sur la barrière épidermique. L unité des récepteurs du prurit cutané - Les mécanismes de la démangeaison et son traitement

KERATIN. Le point sur la barrière épidermique. L unité des récepteurs du prurit cutané - Les mécanismes de la démangeaison et son traitement KERATIN a c t u a l i t é s e n r e c h e r c h e d e r m a t o l o g i q u e N 15-2009 Le point sur la barrière épidermique L unité des récepteurs du prurit cutané - Les mécanismes de la démangeaison

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu Comprendre son Psoriasis du Cuir Chevelu Vous avez un psoriasis du cuir chevelu ou une personne de votre entourage en est atteinte. Cette brochure vous est destinée. Grâce aux informations transmises,

Plus en détail

Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises

Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Workshop on Integrated management of micro-databases Deepening business intelligence within central banks statistical

Plus en détail

FOURTH SESSION : "MRP & CRP"

FOURTH SESSION : MRP & CRP FOURTH SESSION : "MRP & CRP" Objectifs : Etre capable d analyser un plan directeur de fabrication (MPS). Pour cela il faut pouvoir : - exploser le plan en termes des différents composants, - Comprendre

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Page : 1 de 6 MAJ: 01.03.2010. 2-10_Chaudieresbuches_serie VX_FR_010310.odt. Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol :

Page : 1 de 6 MAJ: 01.03.2010. 2-10_Chaudieresbuches_serie VX_FR_010310.odt. Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol : Page : 1 de 6 Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol : Référence article 058.01.250: VX18 Référence article 058.01.251: VX20 Référence article 058.01.252: VX30 Chaudière spéciale à gazéification

Plus en détail

DOCUMENTATION - FRANCAIS... 2

DOCUMENTATION - FRANCAIS... 2 DOCUMENTATION MODULE CATEGORIESTOPMENU MODULE CREE PAR PRESTACREA INDEX : DOCUMENTATION - FRANCAIS... 2 INSTALLATION... 2 CONFIGURATION... 2 LICENCE ET COPYRIGHT... 3 SUPPORT TECHNIQUE ET MISES A JOUR...

Plus en détail

Interest Rate for Customs Purposes Regulations. Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes CONSOLIDATION CODIFICATION

Interest Rate for Customs Purposes Regulations. Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes CONSOLIDATION CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Interest Rate for Customs Purposes Regulations Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes SOR/86-1121 DORS/86-1121 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août

Plus en détail

Système de surveillance des rayonnements RAMSYS

Système de surveillance des rayonnements RAMSYS ~~~ Radioprotection 1998 Vol. 33, no 3, pages 307 à 314 Produit nouveau Système de surveillance des rayonnements RAMSYS J.-M. HOUIN* (Manuscrit reçu le 10 avril 1998, accepté le 17 mai 1998) RÉSUMÉ Sur

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

1. Laboratoire National de métrologie et d Essais (LNE) 1rue Gaston Boissier 75724 Paris Cedex sebastien.sannac@lne.fr

1. Laboratoire National de métrologie et d Essais (LNE) 1rue Gaston Boissier 75724 Paris Cedex sebastien.sannac@lne.fr IMPORTANCE DE LA PREPARATION DE L ECHANTILLON POUR UNE ANALYSE DE SPECIATION DU SELENIUM PAR HPLC-ID-ICP-MS. DETERMINATION D INCERTITUDES DU RENDEMENT D EXTRACTION AU RESULTAT SUR LA SELENOMETHIONINE.

Plus en détail

Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics

Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics THÈSE N O 4869 (2010) PRÉSENTÉE LE 5 NOVEMBRE 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIQUE DES POLYMÈRES

Plus en détail

Monitoring des classes de neige des calottes polaires par Envisat

Monitoring des classes de neige des calottes polaires par Envisat Monitoring des classes de neige des calottes polaires par Envisat (Résultats de WOOPI) N. Tran, A. Vernier (CLS) F. Rémy R (LEGOS) P. Féménias F (ESA) Calottes glaciaires & classification de la neige/glace

Plus en détail

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de

Plus en détail

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER To cite this version: Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER. AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales.

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine

SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine Revue des Energies Renouvelables Vol. 11 N 4 (2008) 587 594 SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine S. Kherris 1*, M. Makhlouf 1 et A. Asnoun 2 1 Laboratoire des Matériaux et des Systèmes

Plus en détail

INTÉRÊT DE LA MESURE DE LA LACTATEMIE APRÈS LES COMPÉTITIONS APPLICATION AU SUIVI DU RECORDMAN OLYMPIQUE DU 400 m. NAGE LIBRE 1984 T.

INTÉRÊT DE LA MESURE DE LA LACTATEMIE APRÈS LES COMPÉTITIONS APPLICATION AU SUIVI DU RECORDMAN OLYMPIQUE DU 400 m. NAGE LIBRE 1984 T. J.C. CHATARD, J.R. LACOUR, Laboratoire de Physiologie, G.I.P. Exercice Université de St Etienne, UER de Médecine, 30 rue F. Gambon, 42022 St Etienne Cedex M. PAULIN, 7, av. Division Leclerc, 69120 VENNISSIEUX

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ A-ESSE s.p.a. USINE OXYDES de ZINC FICHE DE SÉCURITÉ Oxyde de zinc 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT CHIMIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ NOM DU PRODUIT: DÉNOMINATION COMMUNE, COMMERCIALE ET SYNONYMES: UTILISATION DE

Plus en détail

sur le réseau de distribution

sur le réseau de distribution EDF-R&D Département MIRE et Département EFESE 1, avenue du Général de Gaulle 92141 Clamart Impact qualité du site photovoltaïque "Association Soleil Marguerite" sur le réseau de distribution Responsable

Plus en détail

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs.

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. H. ZAÏDI a, S. FOHANNO a, R. TAÏAR b, G. POLIDORI a a Laboratoire

Plus en détail

L. Obert, T. Lascar, A. Adam

L. Obert, T. Lascar, A. Adam Améliorer la consolidation des tubérosités grâce au système OMS (Offset Modular System) et l autogreffe Improving tuberosity consolidation using the OMS system (Offset Modular System) L. Obert, T. Lascar,

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Abstract : Mots clefs : Résistance thermique de contact ; Modèles prédictifs. 1 Introduction

Abstract : Mots clefs : Résistance thermique de contact ; Modèles prédictifs. 1 Introduction Étude comparative et validation de modèles prédictifs de résistance thermique de contact dans le cas solide-liquide avec prise en compte de la tension superficielle Saannibe Ciryle SOME a, Didier DELAUNAY

Plus en détail

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Méthodes d analyses chimiques et microbiologiques dites alternatives ou rapides : Biocapteurs Utilisation

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Contrôle d'accès Access control. Notice technique / Technical Manual

Contrôle d'accès Access control. Notice technique / Technical Manual p.1/18 Contrôle d'accès Access control INFX V2-AI Notice technique / Technical Manual p.2/18 Sommaire / Contents Remerciements... 3 Informations et recommandations... 4 Caractéristiques techniques... 5

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION

Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) SOR/2002-39 DORS/2002-39 Current to

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail