Equilibre technique d'un exercice de souscription

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Equilibre technique d'un exercice de souscription"

Transcription

1 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS*) par JEAN SOUSSELIER, Paris La question est controvers~e de savoir si l'on doit tenir compte du revenu des placements -- et 6ventuellement des b6n6fices sur r6alisations de valeurs -- pour appr~cier le r6sultat technique de la branche Automobiles. Rappelons qu'en France, r6glementairement, dans les 6tats B 3 qui font apparaitre le r6sultat technique de la cat6gorie, on tient compte des frais g6n6raux, ce qui est normal, mais non des int6r~ts. En r~alit6, il semble bien qu'il soit difficile de faire abstraction d'un 616ment non n6gligeable de profits et pertes qui d~rive de l'exercice m~me de l'industrie de l'assurance, mais la question demeure de savoir dans quelle mesure il faut en tenir compte. Nous allons montrer que la question est intimement li~e ~ la conception m~me que l'on se fait du montant des r~serves techniques inscrire au passif du bilan. Equilibre technique d'un exercice de souscription On ne peut avoir une idle saine tant des r6sultats techniques que des revenus de placements que si la comptabilit6 est 6tablie par exercice de souscription. C'est l'hypoth~se que nous retiendrons dans ce qui va suivre 1). Un tel exercice donne lieu ~ encaissement d'un certain montant de primes, au paiement de commissions et de frais g6n6raux et enfin au paiement de sinistres s'~chelonnant dans le temps, au delh de la cl6ture calendrier de l'exercice, Pour plus de rigueur m~me -- et l'on peut se r6f6rer au mode de raisonnement appliqu6 en Assurance sur la Vie -- il faut consid6rer *) Pr6sent6 au Colloque de I'ASTIN 1962 ~ Juan-les-Pins. 1) Nous examinerons in fine dans quelle mesure il faut corriger cette conception en faisant intervenir le jeu des exercices successifs.

2 272 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS s6par6ment les diff~rentes 6ch6ances de primes, chacune se comportant comme une sorte d'exercice isol6: ensemble des assurances 6ch6ance du Ier janvier, ensemble des assurances ~ 6ch6ance du 2 janvier, etc.., jusqu'~ celles k 6ch6ance du 31 d6cembre. (I1 est indiff6rent de raisonner sur un ensemble ou,,en valeur probable" selon le principe actuariel classique). Consid6rons donc une 6ch6ance de primes d6termin6e. L'Assureur encaisse ces primes, pale les commissions et les frais g6n6raux correspondants et dispose ainsi d'une certaine masse de manoeuvre (fonds qu'il peut investir). Les sinistres surviendront en moyenne six mois apr&s l'6ch6ance et seront pay6s dans des d61ais variables selon une certaine cadence: un certain nombre d~s la premiere ann6e h partir de la souscription, un autre hombre la seconde ann6e, un troisi~me la troisi~me ann6e, etc... D6signons, si l'on veut, par s 1, s 2, s 3, s4... etc.., ces diff6rents montants, la somme s 1 + s 2 + s 8 + s tant 6gale au montant des sinistres S correspondant aux primes P. La r6serve constituer est ainsi: s l+s,+s 3+s et, logiquement pour y faire face, l'assureur devrait investir la somme s 1 pendant six mois, la somme s, pendant I an et demi, la somme s 3 pendant 2 ans et demi... la somme sk pendant (2k -- I) demi-ann6es... ou, plus exactement, il doit investir les valeurs actuelles de ces sommes soit: s:, s,, s:, s:,... qui, capitalis6es ~ un taux d'int6r~t i, reproduiront le montant des sinistres ~ payer. On a donc la formule g6ndrale pour les sinistres de k eme ann6e h partir de l'6ch6ance 0 Sk--1 s, = s, (I + i)- (-x-) En faisant le m~me raisonnement pour les diff6rentes 6ch6ances de primes et en faisant la sommation, on obtiendrait la r6serve totale h constituer et l'on pourrait 6valuer l'importance de la capitalisation financi~re r6alis6e. Par capitalisation financi~re il ne faut pas entendre uniquement les coupons annuels mais aussi la plus-value des titres. I1 s'agit en

3 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 273 effet d'investir une certaine somme s~ qui doit produire apr~s k ann6es la somme s v On peut investir en obligations venant k cette 6ch6ance ou que l'on vendra avec une certaine plus-value -- ou moins-value. -- On peut investir en actions dont le dividende annuel sera faible mais qui pr6senteront apr~s k ann6es un b6n6fice en capital important. Tout ceci ~quivaut actuariellement k une capitalisation int6ret compos6 ~ un certain taux i r6sultant de la formule ci-dessus. Bien que cette th~orie soit des plus ~16mentaires eue peut sembler n~anmoins quelque peu r6volutionnaire. C'est ce qu'il convient d'examiner maintenant. Rdserve de risques en cours et rdserve de sinistres On remarquera que cette th6orie fait bon march6 de la distinction classique entre la r~serve pour risques en cours et la r6serve pour sinistres restant ~ payer. C'est qu'en effet, conform6ment aux principes actuariels, on admet, par hypoth~se, que les primes nettes de charges contrebalancent exactement le montant des sinistres -- compte tenu de la capitalisation de l'argent -- et, dans une telle conception, il n'y a plus que des reserves d'un caract~re math6matique. On peut encore dire, si l'on veut, que la r6serve pour risques en cours n'est que la mise en reserve d'une fraction des primes nettes de charges destin6e A faire face ~ des sinistres non encore survenus, mais en puissance, ce qui est mathsmatiquement 6quivalent. Trois conceptions sont en effet possibles au sujet de la rsserve pour risques en cours: i ) -- Formule prospective: la somme k mettre en r6serve est ceue qui permet de faire face (toujours compte tenu de la capitalisation) A des d6bours futurs. C'est la conception la plus saine et classique; elle correspond ~ la notion de bilan de liquidation. 2 ) --Formule r6trospective: on met en reserve ce qu'on a pu 6conomiser, conception qui peut paraitre absurde mais qui est lrigoureusement 6quivalente h la premiere si le tarif est bien 6tabli et si, par cons6quent, les sinistres correspondent aux primes nettes de charges. 30) --Equipartition: on met en r6serve la fraction de prime exc6dant la date du 31 d~cembre, calcume prorata temporis, con- x9

4 274 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS ception dans laquelle on ne prend pas cr6dit au titre de l'exercice de la fraction de prime qui n'y est pas affdrente. Ceci suppose que le risque se r6partit uniforln6ment dans le temps et reste de m~me valeur pour l'exercice en cours et pour le suivant. M~thode strictement 6quivalente aux deux pr~c6dentes dans la mesure oh le tarif est correct mais on voit imm6diatement que si le tarif est insuffisant par exemple, cette m6thode,,de fraction de prime non acquise" revient A faire supporter k l'exercice suivant une partie de la perte qui devrait ~tre assum~e par l'exercice responsable des souscriptions. En mati&re de r6serve de sinistres, la seule conception qu'il parait 16gitime de retenir est la conception prospective: il convient de mettre en r6serve la valeur des sinistres qui seront ~ payer ou plus exactement, pour tenir compte de la capitalisation de l'argent, leur valeur actuelle. La difficult6 est 6videmment qu'on ne connait pas le montant auquel seront effectivement r6gms les sinistres. Trois facteurs interviennent en effet: Premier Facteur L'estimation d'un sinistre est chose malais~e. Elle ne peut d'ailleurs ~tre strictement faite au d6part si l'on ne connalt pas le montant de la responsabilit~, le taux de consolidation des blessures, etc... Nous n'insistons pas sur ce point qui est cependant capital car il sort de l'objet de notre 6tude et nous admettrons que par une intuition remarquable des choses ou par des m6thodes statistiques, math6matiques ou actuarielles, les Services des sinistres ont dt6 m~me de d6terminer exactement le montant des sinistres ~ payer ou, tout au moins, que les erreurs commises par exc~s compensent exactement les erreurs commises par d6faut. I1 s'agit lh, bien entendu, d'une vue id6ale mais il est tout-~-fait n6cessaire de la retenir car sinon on introduit un facteur d'erreur qui fausse et l'appr6ciation du r6sultat technique et l'effet des int~r~ts. Si, en effet, on constitue des r~serves major6es, devant d6gager un boni, il n'est pas Mgitime de calculer les int6r~ts sur la totalit6 des sommes ainsi raises en r6serve car on capitalise de cette fa~on des fonds qui ne d6pendent pas de la technique de la branche.

5 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 275 II s'agit, en fait, de r6serves fibres appartenant en propre h la Soci6t6. Inversement, si on constitue des r~serves insuffisantes, non seulement on verra apparaitre des malis qui devront ~tre pr61ev6s sur les ressources propres de la Compagnie, mais encore on se prive d'une s6rie de revenus financiers qui auraient dr ~tre affect6s ~ l'~quilibre de la branche. Deuxi~rne Facteur I1 ne suffit pas, d'ailleurs, d'avoir une correcte estimation du montant des r~glements, il faut, pour appr6cier le jeu des int6r~ts, connaitre exactement la cadence de r6glements future. En effet, la notion de valeur actuelle est 6troitement d6pendante de cette cadence de r&glements. Mais il y a une circonstance aggravante: le montant auquel le sinistre sera r~gl6 d~pend lui-m~me de l'~poque ~ laqueue le paiement intervient. En effet, bien que l'usage n'en soit pas fr6quent, un tribunal peut d6cider de majorer l'indemnit6 des int6r~ts courus depuis le jour de survenance du sinistre ou encore il peut tenir compte, dans la fixation de cette indemnit6, du montant des int6r~ts courus. I1 est clair que, dans un tel cas, la capitalisation des r6serves de sinistres ~ un taux au moins 6gal aux int6r~ts imposes par le jugement est une n6cessit~ proprement technique. Si, pour rendre ce sinistre comparable aux autres on exclut de son montant la fraction repr6sentant les int6r~ts, la somme mettre en r6serve initialement n'est plus la valeur actuelle au sens actuariel du mot, c'est-~-dire l'escompte, mais la valeur pleine qui, capitalis6e, reproduira le montant effectif du r~glement. Troisi~me Facteur Mais le facteur le plus grave, et chacun le sait, est que la cadence de r~glements influe directement sur le montant des sinistres, et ceci pour deux raisons: a) Les sinistres qui sont r6gl~s apr~s de longs d~lais ou une laborieuse proc6dure peuvent se r6v61er beaucoup plus on~reux que ceux r6gl6s dans un court d61ai, ~ la suite de transactions par exemple. Ceci constitue d'ailleurs un dl~ment moral pouvant inciter les Soci6t6s k faire face rapidement ~ leurs obligations.

6 276 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS b) I1 y a, d'autre part, le ph6nom~ne quasi-g6n6ral du rench6rissement du cofit des sinistres au cours du temps, dfi k la d6pr6ciation mondtaire, k l'augmentation du prix des choses et k l'appr6ciation de plus en plus large de la r6paration des dommages de responsabilit6 (voir k ce sujet les courbes dtablies par Monsieur Pierre Frangois au Colloque de Nice en I96O montrant la croissance du coflt moyen des sinistres mat6riels et corporels ainsi que du point d'invalidit~. La croissance des sinistres mat6riels suit grossi~rement les prix de gros mais celle des sinistres corporels est plus rapide que la croissance des salaires) 1). Est-il alors normal de faire intervenir ce facteur de rench6rissement dans l'6valuation des r6serves de sinistres? Nous faisons abstraction de la difficult6 de d6termination pratique de ce coflt futur, qui exigerait une rue proph6tique de l'avenir. Supposons qu'on puisse conjecturer l't~volution future des cofits moyens et connaltre simultan6ment les cadences de r~glements: serait-il normal de se baser sur ce coflt? Nous avons tendance ~ r6pondre non car il s'agit d'un ~l~ment ext~rieur au tarif, assimilable k d'autres facteurs qui peuvent vicier la vie d'une entreprise, comme ]a d6pr6- ciation de certains biens d'actif, la confiscation de certains avoirs, des mesures l~gislatives impr6vues, etc... Cependant, comme il faut bien que l'assureur puisse faire face k ces paiements futurs major6s, il faut que soit obtenue une surcapitalisation des montants mis en r6serve initialement. On peut 6tablir une sorte de th6or~me: Si s, est le montant du sinistre dans la k ~me annie correctement estim6 selon les normes de l'ann6e initiale, s o, sa valeur actuelle calcul6e ci-dessus (s~ capitalis6 au taux i donnant s,), pour obtenir s~, montant du sinistre s, compte tenu du rench6rissement du cofit des sinistres, il faut capitaliser au taux i' au lieu de i tel que: La surcapitalisation i' - i doit donc ~tre au moins 6gale au coeffi- 1) Nous n~gligeons la vieille querelle faite aux Magistrats de retenir la date de r~glement et non la date de survenance des sinistres pour la fixation des indemnit~s, parce que le reproche est partiellement faux -- le calcul des rentes est bas6 normalement sur le salaire des victimes au jour de l'accident, et nettement injuste -- le versement fair aux tiers 16s6s doit s'inspirer de la valeur de la monnaie au jour off il est effectu6.,

7 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 277 cient de rench6rissement. Par exemple, si le coefficient d'accroissemerit annuel du coflt des sinistres est de 5 %, cela exige de capitaliser 5 % de plus que le taux i. Si le taux effectif de placement ne d6passe pas 5 ~o, ceci signifie donc que tout l'int6r~t financier sert faire face k l'accroissement futur des cofits. En rigueur, il faudrait avoir recours k des placements index6s 6voluant selon l'exacte revalorisation des sinistres. De toute fa~on, rassureur ne dispose plus d'aucun revenu financier pour l'6quilibre technique de son tarif. Limite de 65 ~o On ne peut 6videmment parler de revenus financiers que dans la mesure oh on est capable de repr6senter par des 616merits d'actif, productifs de revenus financiers, les r6serves de sinistres. En d'autres termes, on ne peut prendre en consid6ration que les int6r~ts qui d6rivent des fonds rendus disponibles par le jeu de l'assurance, c'est-k-dire les primes nettes des charges. Disons sch6matiquement: Primes IOO, charges 35; cette limite est donc de 65 %. Si donc, au d6part, les sinistres exc~dent la limite de 65 %, la repr6sentation des r6serves ne peut intervenir qu'en faisant appel k d'autres ressources de la Compagnie et ron ne peut prendre en consid6ration les revenus qui en d6rivent. Par contre, si les r6serves n'atteignent pas cette limite de 65 ~o, la Compagnie est ~ marne de capitaliser des fonds pour un montant sup6rieur ~ celui des r6serves techniques strictement n6cessaire et en retirer des revenus financiers suppl6mentaires. Mais il ne parait pas rlormal non plus de tenir compte de ce suppl6ment puisqu'aussi bien la Compagnie aurait pu distribuer ce montant ou raffecter k d'autres usages. On aboutit donc au sch6ma suivant: I ) -- So < 65 ~o, c'est-~-dire les sinistres en valeur actuelle sont inf6rieurs k la limite de 65 %. Dans ce cas, il suffit de capitaliser le montant S o qui produira le montant effectif des sinistres S~ et pour obtenir le montant r6el S~ compte tenu du rench6rissement, il faudra ou obtenir un surint6r~t ou capitaliser une somme sup6- rieure k So: appelons-la S~. 2 ) --So >~ 65 ~o, c'est-~-dire les sinistres en valeur actuelle d6passent la limite de 65 %. I1 n'est possible de capitaliser que la

8 278 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS somme de 65 qui ne parviendra h constituer qu'une fraction des sinistres Si et, afortiori, une fraction des sinistres S~ compte tenu du rench6rissement. On peut dire qu'on est h la fois en perte technique et en perte financi~re. Exemple schdmatique Donnons un exemple sch6matique chiffr6. Supposons un montant de sinistres de 62, chiffre initial, devant se r~gler finalement ~ 68, chifffre final, sans, dans cette majoration, faire la distinction entre ce qui provient du jeu des int6r~ts ou du jeu des autres facteurs de rench6rissement; on ales deux pr6sentations possibles: z~re prdsentation Compte technique B~n6fice technique 3 Revenu sur 62 et 3 ~ 9 (en admettant qu'on capitalise aussi le b6n6fice de 3, ce qui n'est pas normal comme il a 6t6 dit) Cette somme d'int6r~ts de 9 servira, ~ concurrence de 6, ~ compenser l'insuffisance future des r6serves. I1 restera un b6n6fice propre d'int6r~t de 3. Le b6n6fice total est ainsi de 6 dont: B6n6fice technique 3 B6n6fice financier 3 2~me prdsentation On inscrit les r6serves pour leur valeur finale 68. On a donc: Compte technique Perte technique 3 Revenu financier sur 65 = 9 Le b~n6fice total est 6 comme ci-dessus, mais se d~composant cette fois en Perte technique 3 B6n~fice financier 9 I -- Rdassurance Deux remarques On ne peut d6gager les v~ritables r~sultats techniques si l'on

9 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 279 n'61infine pas l'incidence de gros sinistres 6ventuels, c'est-h-dire si l'on ne tient pas compte d'une r6assurance en exc6dent de sinistres. Dans cette conception -- qui suppose d'aiueurs que le r6assureur fait son affmre de la constitution des r6serves de sinistres k sa charge -- l'assureur direct ne d6compte les sinistres que pour la portion n'exc6dant pas la hmite de l'exc~s. La prime vers6e au r6assureur constitue une charge de l'exercice qui doit ~tre assimime k un sinistre: on substitue en effet k des paiements al6atoires variables une contribution constante. II- Jeu des exercices successifs M~me en 61iminant l'dl6ment perturbateur des sinistres importants, les r6sultats seront n6cessairement fluctuants d'un exercice l'autre. I1 n'est donc pas normal de traiter chaque exercice comme une entit6 s6par~e. Une certaine compensation doit intervenir. De la m~me mani&re une perfection dans l'estimation des r6serves ~tant impossible, il est normal que des bonis d6gag6s sur les r6serves de certains exercices compensent les insuffisances de rdserves se r6v61ant d'autre part. La th6orie unitaire d6velopp6e pr6c6demment doit donc ~tre corrig6e d'un mani~re ad6quate. Cependant, on ne peut faire jouer la compensation entre exercices que pour 6quilibrer des fluctuations d'ordre accidentel et non pour corriger une tendance nettement d6favorable. Ce serait masquer une perte technique r6elle, c'est-kdire une insuffisance de tarification, par le j eu fictif de bonis de liquidation ant6rieurs ou de b6n6fices de rdalisations de valeurs. Cependant, dans la r6alit6, un Assureur ne peut faire la scission effective de ses investissements en la multiplicit6 des exercices et des ann6es de r~glements. I1 est exclu, comme le voudrait la thdorie, que l'assureur r6alise une pattie de son actif pour faire face ~t des paiements actuels de sinistres et investisse dans le m~me temps des fonds pour faire face aux sinistres ~ payer dans l'avenir. Conclusion On peut s'6tonner qu'~ la question simple pos6e de savoir si et dans queue mesure on devrait tenir compte des benefices financiers, nous opposions une r6ponse complexe. On peut 6galement nous reprocher de proc6der k des d6veloppe-

10 280 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS ments purement th~oriques et de faire bon march6 des contingences comptables, fiscales et r6glementaires. Nous sommes conscients de ces d6fauts. Mais nous estimons pourtant qu'une id& claire de la relation qui existe entre le r6sultat technique et le revenu des placements ne peut d6river que de la notion classique de valeur actuelle, ce qui signifie qu'on applique k l'estimation des sinistres un escompte financier. Le revenu des valeurs devient ainsi partie int~grante des composants techniques, comme cela a lieu dans l'assurance sur la Vie. Ce n'est que si les int6r~ts exc~dent l'int6r~t du tarif qu'on peut parler de b6n6fice financier. Cependant, pour sacrifier aux usages et pour garder une marge de s&urit~ fiscalement d6ductible, on peut admettre d'inscrire les sinistres pour leur valeur vraie de liquidation pr6visible. On introduit ainsi une charge occulte dans le compte technique; en contrepartie, le revenu financier peut ~tre pris enti~rement en b6n6fice. Mais il est tout-k-fait abusif de majorer les r~serves au point d'afficher une perte technique en se vantant par ailleurs d'un important,,b6n6fice" financier. Dans le cas, enfin, oh l'~16vation future du cofit du r~glement des sinistres devrait absorber tous revenus et plus-values des placements, on ne saurait retenir aucun profit financier pour l'6quilibre technique de l'op6ration d'assurance. Avril I962 A nnexe CADENCE DE REGLEMENTS DES SINISTRES AUTOMOBILES ET INTERETS FINANCIERS En se pla~ant ~ la date de souscription d'un contrat, l'assureur direct per~oit la prime nette de charge (P - c) et d~bourse la valeur actuelle des sinistres y aff6rents, pay6s ~ raison de s 1 la i~re ann6e... sk la k ~me annie. L'~quilibre du tarif exige que -- capitalisation suppos6e au taux i et sinistres supposds en milieu d'ann6e -- 1 S 6 (I) (P--c) =s 1(I +i)-i+s,(i+i)-i+s 3(I+i)-i + 17; sk(i+i)- " +...

11 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 281 I~re 2~ 3~ 4~ 5~ 6~ ann~e I I I I I I I t S S P-c En posant (2) S O = s, + s, s t... la valeur actuelle des sinistres, le montant rfel des sinistres pay6s est la capitalisation de cette valeur actuelle au taux i: 1 I (3) sl+s~+...+st..=s~(i+i);+s:(i+i);+... till-- 1 +s~(z+0, +... La diffdrence Z s~ -- Z sl reprdsente le total des int6rgts recueillis. En n6gligeant les termes de puissance 2 ou supdrieurs dans les d6veloppements, ce qui revient h capitaliser h int6rets simples seulement, on a: (4) total des int~r~ts = i sl + ~ sl k--I o ) --y-- s, +... Comme, d'autre part, dans Fhypoth~se du tarif dquilibr6: 0 0 O (2his) P -- c = s, + s, s, +... on arrive ~ la conclusion suivante: si la cadence de r~glement est invariable, c'est-h-dire si chaque terme s~ est proportionnel k P- c- ou encore si, en posant P = IOO, c -~ constant = 35 par exemple, less ' t sont des nombres fixes -- le montant des intdrgts est lui-mgme invariable et ddpend de la seule cadence de r~glement: plus cette cadence est lente plus les intdr~ts sont dlfvds puisque les derniers termes subissent un tacteur de multiplication plus ~levd. I1 convient maintenant de faire la sommation pour les diffdrentes 6ch6ances de primes. Ier ex. 2& ex. 3~ ex. 4 ~ ex. Une simplification,,pp,oxi,,,- I I I I tire consiste ~ supposer les I sl ss I ss I primes ~ ~ch~ance en nfilieu P--c d'ann~e. Le montant total d'int~r~ts a la m~me expression mais il faut bien comprendre que les int~rats sont encaiss~s au cours d'exercices successi/s d'une mani~re ddgressive.

12 282 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS Essayons de raisonner en fonction des r6serves de sinistres en suspens (en s'en tenant aux int6r~ts simples) Ces r&erves sont les suivantes en admettant une rdpartition rdguli&e dans l'annde du paiement des sinistres: C5) fin Ier exercices-!+ s~+s 3+s dont le cumul est: (6) sl + 3 s~ + 5? 2~ exercice s~ + s3 + s ~ exercice s-! + s qui, multipli~ par i, donne le total des int~r&s per~us. Cette formule serait identique ~ la formule (4) si on substituait less] aux si. En effet, en basant les reserves sur les montants de sinistres bruts, on capitalise des sommes trop ~lev&s: il faut mettre en reserve les valeurs actueues. Cadences comptables Les si repr6sentent les cadences rdelles de r~glement des sinistres. Ce ne sont pas les cadences comptables c'est-~t-dire le pourcentage de sinistres effectivement pay6s pendant le Ier exercice, le 2~me exercice, le 3~me exercice, etc. Seules ces cadences comptables sont directement observables. D6signons-les par ti. On a: t 1 -- Sl 2 (7) t2 --- $1 q- 52 ti 2 _ s~_ ~ + si 2 ~S+ l -- sn 2

13 - s ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 283 Connaissant les cadences comptables ti, on obtient les cadences r6elles s~ par les formules: ~8) $1 : 2 ~I sz : 2 t 2-1 Exemples thdoriques : On suppose la cadence (r6elle) de r~glement suivante: I~re ann6e: 50% 2~me ann6e: 25 % 3~me ann6e: 15 % ~me ann6e: 5 %,! u n, I, I ~ I u I, 5~me ann6e: 5 % IO 5 3 Total :IOO % La cadence,comptable, est ainsi: Ier exercice" 25 2~ exercice" 37 3~ exercice" 20 4& exercice" IO 5~ exercice" 5 6~ exercice" 3 Total: IOO Les r6serves pour sinistres k payer successives sont: Soit un total de 142 % ou (sur la base maximum de 65 % des primes) 92, 30 % des primes. En ajoutant ~ ce montant la r6serve de risques en cours 36 % on a un total de 128 % ce qui, ~ 5 %, repr6sente un revenu d'int~r~t de 6,40 %. Si l'on suppose l'~chelonnement tr~s lent: IO on obtient la cadence comptable, sur 8 exercices: 15--3o

14 284 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS ce qui conduit k un cumul de suspens de 217 ~o ou 141 ~o des primes, soit avec les rrserves de risques en cours 36 ~o, 177 ~o de rrserves techniques, soit, ~ 5 ~o, un intrr~t total de 8.8 /o. Cadences comptables observdes Les cadences observ~es sont en rralit6 tr~s variables selon les Compagnies et selon les annres. Voici quelques exemples: I- Ensemble de Compagnies Fran~aises (pour 6~ exercice et suivants) II- i Compagnie Fran~aise (6~ exercice et suivants) III- i Compagnie Fran~aise (6~ exercice et suivants) IV- I Compagnie Italienne, moyenne o I Si, h partir de ces taux, on cherche h remonter aux cadences rreues selon la formuie (8), on arrive ~ des anomalies: Par exemple pour (I): t : s: avec un taux nrgatif en 4~me annre! De m~me pour (IV), la cadence de I~re annre serait 54 2 = io8 %1 I1 faut sans doute en conclure que l'hypoth&se de paiement rrguli~rement ~chelonn6 des sinistres en cours d'annre n'est pas vrrifre dans la pratique. Rdgime des inldr~ts rdels Les formules pr~crdentes permettaient d'obtenir le total des intrr~ts k recevoir au titre d'un exercice de souscription mais ne donnaient pas la r~partition effective de la perception de ces intrr~ts. Pour cela il faut considrrer le cumul des exercices successifs. On a le schrma suivant, en d~signant par tij le montant des

15 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS 285 sinistres de l'exercice de souscription i pay~s dans la j~me annie, c'est-h-dire dans l'exercice comptable (i + j -- I): exercices: tll 2 I 3 I 4 I 5 t12 tz3 tz4 tz5 t~z t~ t~ t~4 taz ta2 ta3 tiz t,, t6~ Si l'on suppose que les tij sont ind6pendants de i tq ---- tj 6 tz6 t~5 ~34 tel I 7 I 8 I t26 tan t~ tu t~ t~ ts, te~ t63 t71 /72 ts1 ce qui implique non seulement la permanence des cadences de r~glement pour tousles exercices mais aussi l'6galit6 des encaissements -- plus rigoureusement du montant des sinistres -- on voit qu'en r6gime plein, on obtient un montant constant de sinistres pay6s ~gal ~ la somme: tl + t~ + t3 + t, + ts + t6 Pour faire face k ce montant constant de sinistres, l'assureur dispose de la prime nette de charges (P -. c) qui lui est pr~cis6ment 6gale puisque dans les hypotheses retenues. Ig s~ = Z ti. Quant ~L la r6serve pour sinistres ~L payer, elle est 6gale h -- par sommation du tableau encadr6 sur la figure: (9) 5 t, + 4ts + 3 t t, ce qui, d'apr~s la formule (7), conduit h: ss s5 + s4 + 3 s z -I- s S z -,J- s 1 (9 bis) 5 -~- + 4 ~ 2 2 S2 S3 S5 OU : sz Y 2

16 286 ASSURANCE AUTOMOBILES ET REVENUS FINANCIERS On retrouve la formule (6). Par cons6quent, les int6r~ts per~us au cours d'un exercice colnptable sont ~gaux au total des int~r~ts ~t percevoir au titre d'un exercice de souscription. Mais on voit quelles hypotheses restrictives il y a lieu de faire pour qu'il en soit ainsi. Si on ajoute que dans notre th6orie, il ne faut pas faire intervenir les seuls int~r~ts annuels (coupons ou dividendes) mais aussi les profits sur remboursements ou ventes, on voit qu'on ne saurait parler des revenus financiers par la seule consid6ration des recettes enregistr6es au cours d'un exercice comptable mais qu'on doit suivre le d6veloppement des investissements aff6rents ~t un exercice de souscription. Ceci s'apparente au jugement des taux de sinistres sous forme de taux d6velopp6s par exercice et non du seul taux de l'ann6e.

SUR L'EFFICACITE DES CRITERES DE TARIFICATION DE L'ASSURANCE CONTRE LES ACCIDENTS D'AUTOMOBILES

SUR L'EFFICACITE DES CRITERES DE TARIFICATION DE L'ASSURANCE CONTRE LES ACCIDENTS D'AUTOMOBILES SUR L'EFFICACITE DES CRITERES DE TARIFICATION DE L'ASSURANCE CONTRE LES ACCIDENTS D'AUTOMOBILES PIERRE DELAPORTE Paris (France) Les accidents d'automobiles surviennent lorsqu'il se produit un ensemble

Plus en détail

i. La Survena.nce des accidents

i. La Survena.nce des accidents SUJET B LES MATH~MATIQUES DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE Introduction de la discussion (rdsumd) P. J. DELAPORTE Plusieurs communications sont prdsentdes au Colloque sur les Mathdmatiques de l'assurance Automobile.

Plus en détail

Optimiser les performances du mouvement de monte de l Axe Z.

Optimiser les performances du mouvement de monte de l Axe Z. Page/0 - BUT DE LA MANIPULATION : Optimiser les performances du mouvement de monte de l Axe Z. - LES PLANS D EXPERIENCE -LA METHODE DU DOCTEUR TAGUCHI. La mthodologie Taguchi de mise en oeuvre des plans

Plus en détail

NOTE SUR LA GESTION AUTOMATIQUE DE LA Rt~SERVE POUR SINISTRES EN ASSURANCE AUTOMOBILE*) par. J~AN i~t:t. Paris

NOTE SUR LA GESTION AUTOMATIQUE DE LA Rt~SERVE POUR SINISTRES EN ASSURANCE AUTOMOBILE*) par. J~AN i~t:t. Paris NOTE SUR LA GESTION AUTOMATIQUE DE LA Rt~SERVE POUR SINISTRES EN ASSURANCE AUTOMOBILE*) par J~AN i~t:t Paris TENDANCES NOUVELLES EN AUTOMATISME... La tendance la plus significative qui se d~gage.. consiste

Plus en détail

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Objectif de la norme 01 L activité d assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une

Plus en détail

APER~U DU CHAMP D'APPLICATION DE LA THI~ORIE DU RISQUE DANS L'ASSURANCE DE CHOSES EN AUTRICHE

APER~U DU CHAMP D'APPLICATION DE LA THI~ORIE DU RISQUE DANS L'ASSURANCE DE CHOSES EN AUTRICHE APER~U DU CHAMP D'APPLICATION DE LA THI~ORIE DU RISQUE DANS L'ASSURANCE DE CHOSES EN AUTRICHE L. NEUMANN Vienne I. INTRODUCTION Nous donnerons ci-apr~s un aper~u de quelques domaines d'application de la

Plus en détail

NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance

NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une inversion du cycle de la production:

Plus en détail

a- par la Surveillance du Portefeuille.

a- par la Surveillance du Portefeuille. TARIFICATION DU RISQUE INDIVIDUEL D'ACCIDENTS D'AUTOMOBILES PAR LA PRIME MODELEE SUR LE RISQUE PIERRE J. DELAPORTE Paris, France Le principe de l'assurance contre les accidents d'automobiles est la formation

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

Hémomixer Etude des sollicitations du corps d épreuve

Hémomixer Etude des sollicitations du corps d épreuve Hmomixer Etude des sollicitations du corps d preuve TP 2 heures Noms : Prnoms : Classe : Date : Note : /20 Objectifs A l issue de la sance vous devez être en mesure : - de dire de quelle nature est la

Plus en détail

LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE

LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE LA RÉGULARISATION DES CHARGES EN FIN D EXERCICE À la fin de l'exercice financier, il faut examiner tous les comptes de la balance de vérification afin de déterminer lesquels nécessitent un ajustement.

Plus en détail

INSTRUCTIONS RELATIVES

INSTRUCTIONS RELATIVES INSTRUCTIONS RELATIVES AUX TABLEAUX SUR LES SINISTRES ET INDICES DE PERTE Les Tableaux sur les sinistres et indices de perte sont exigés afin de pouvoir constituer une base de données et une présentation

Plus en détail

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par l'inversion du cycle de la production et

Plus en détail

Le taux d'actualisation en assurance

Le taux d'actualisation en assurance The Geneva Papers on Risk and Insurance, 13 (No 48, July 88), 265-272 Le taux d'actualisation en assurance par Pierre Devolder* Introduction Le taux d'actualisation joue un role determinant dans Ia vie

Plus en détail

SUR LA Dt~TERMINATION DE LA RI~SERVE POUR SINISTRES EN SUSPENS DANS L'ASSURANCE AUTOMOBILE

SUR LA Dt~TERMINATION DE LA RI~SERVE POUR SINISTRES EN SUSPENS DANS L'ASSURANCE AUTOMOBILE SUR LA Dt~TERMINATION DE LA RI~SERVE POUR SINISTRES EN SUSPENS DANS L'ASSURANCE AUTOMOBILE LUIGI ~{OLINARO Rome I) Parmi les diffdrentes questions qui se posent dans l'~tude de l'assurance automobile,

Plus en détail

Vu la Constitution et notamment ses articles 148, 151 et 154;

Vu la Constitution et notamment ses articles 148, 151 et 154; Loi n 88-31 du 19 juillet 1988 modifiant et complétant l'ordonnance n 74-15 du 30 janvier 1974 relative à l'obligation d'assurance des véhicules automobiles et au régime d'indemnisation des dommages, p.

Plus en détail

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 Page 1 de 12 Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 RÉSUMÉ La présente politique définit les caractéristiques de la politique de capitalisation

Plus en détail

LE CONTROLE DE GESTION DANS L'ASSURANCE : UNE REHABILITATION VITALE EN TUNISIE

LE CONTROLE DE GESTION DANS L'ASSURANCE : UNE REHABILITATION VITALE EN TUNISIE LE CONTROLE DE GESTION DANS L'ASSURANCE : UNE REHABILITATION VITALE EN TUNISIE Par Nabila EL HEDDA, Elyès JOUINI et Denis CHEMILLIER-GENDREAU "Le marché tunisien de l'assurance va connaître, dans les années

Plus en détail

Assurances Odn~rales de France, Paris

Assurances Odn~rales de France, Paris L'I~CRETEMENT DES SINISTRES "AUTOMOBILE" PAR LIONEL MOREAU Assurances Odn~rales de France, Paris SUMMARY French insurance companies usually classify their agents according to their results by branch and

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 N 2041 GH N 50149 #18 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. REVENUS

Plus en détail

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec)

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) États financiers Au 31 décembre 2014 Accompagnés du rapport de l'auditeur indépendant Certification Fiscalité Services-conseils

Plus en détail

B.O.I. N 71 DU 6 OCTOBRE 2011 [BOI 7I-1-11]

B.O.I. N 71 DU 6 OCTOBRE 2011 [BOI 7I-1-11] B.O.I. N 71 DU 6 OCTOBRE 2011 [BOI 7I-1-11] Références du document 7I-1-11 Date du document 06/10/11 BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS 7 I-1-11 N 71 DU 6 OCTOBRE 2011 INSTRUCTION DU 27 SEPTEMBRE 2011 COUR DE

Plus en détail

Chapitre 4 : les stocks

Chapitre 4 : les stocks Chapitre 4 : les stocks Stocks et actifs Une entreprise achète généralement des biens pour les utiliser dans son processus de production, ce sont les matières premières et les fournitures, elle peut également

Plus en détail

Articles-CODE DES ASSURANCES

Articles-CODE DES ASSURANCES Article L111-4 :L'autorité administrative peut imposer l'usage de clauses types de contrats. Article L112-1 :L'assurance peut être contractée en vertu d'un mandat général ou spécial ou même sans mandat,

Plus en détail

DOSSIER D'APPEL D'OFFRES POUR LE PROJET PILOTE RELAT!F AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT

DOSSIER D'APPEL D'OFFRES POUR LE PROJET PILOTE RELAT!F AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT ;L~.\NI\( \NI. )L \)R.;J,\\IL IN IKN.I(i)A, 1\(.. HG-005 La participation du secteur priv6 aux services environnementaux DOSSIER D'APPEL D'OFFRES POUR LE PROJET PILOTE RELAT!F AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT

Plus en détail

Les affaires et le droit par M e Micheline Montreuil. Publications CCH ltée. Corrigé du chapitre 10 - Les assurances

Les affaires et le droit par M e Micheline Montreuil. Publications CCH ltée. Corrigé du chapitre 10 - Les assurances Les affaires et le droit par M e Micheline Montreuil Publications CCH ltée Corrigé du chapitre 10 - Les assurances Réponses aux questions 10.1 Le contrat d assurance est celui par lequel l assureur, moyennant

Plus en détail

CONTRIBUTION A L'ETUDE DU BONUS POUR NON SINISTRE EN ASSURANCE AUTOMOBILE. Belgique

CONTRIBUTION A L'ETUDE DU BONUS POUR NON SINISTRE EN ASSURANCE AUTOMOBILE. Belgique CONTRIBUTION A L'ETUDE DU BONUS POUR NON SINISTRE EN ASSURANCE AUTOMOBILE P. THYRION Belgique I. INTRODUCTION I. La s61ection des risques est un des premiers principes fondamentaux que la th6orie de l'assurance

Plus en détail

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME

VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME VOTRE RÔLE EN TANT QUE TRÉSORIER DE VOTRE ORGANISME Bonjour! Bienvenue à l atelier : «Votre rôle en tant que trésorier de votre organisme» Cet atelier a pour but de vous familiariser avec divers éléments

Plus en détail

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI 2041 GP N 50688#14 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2012 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. ALLOCATIONS

Plus en détail

Section II : Provisions techniques des opérations d'assurance sur la vie, d'assurance nuptialité-natalité et de capitalisation.

Section II : Provisions techniques des opérations d'assurance sur la vie, d'assurance nuptialité-natalité et de capitalisation. Page 1 sur 7 Chemin : Code des assurances Version consolidée au 7 juillet 2012 Partie réglementaire - Arrêtés Livre III : Les entreprises. Titre III : Régime financier. Chapitre Ier : Les engagements réglementés.

Plus en détail

La fausse déclaration de risques en assurances

La fausse déclaration de risques en assurances La fausse déclaration de risques en assurances Article juridique publié le 04/03/2014, vu 3356 fois, Auteur : Elodie Plassard S'il est un point du droit des assurances qui alimente un contentieux lourd

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

27/08/1991 M le Médecin-Conseil Chef de Service à la Réunion

27/08/1991 M le Médecin-Conseil Chef de Service à la Réunion Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS MMES et MM les Médecins-Conseils Régionaux Date : 27/08/91 M le Médecin-Conseil Chef de Service à la

Plus en détail

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD Le Plan d'indemnisation en assurances IARD (le «Plan») est le fruit de cinq ans de négociations avec les surintendants provinciaux et fédéral des assurances.

Plus en détail

PROGRAMME D'ASSURANCE COMPLET

PROGRAMME D'ASSURANCE COMPLET PROGRAMME D'ASSURANCE COMPLET Un programme d'assurance collective réalisé exclusivement à l'intention des membres canadiens de l'iabc* Souscrit par : AXA Compagnie d'assurance du Canada Ligne téléphonique

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

ÉPARGNE-PENSION COMMENT S Y PRENDRE?

ÉPARGNE-PENSION COMMENT S Y PRENDRE? COMMENT S Y PRENDRE? 1. L'ÉPARGNE-PENSION, C EST QUOI? L'épargne-pension vous permet de vous constituer une pension complémentaire à votre initiative individuelle. Au passage, vous pouvez déduire ce que

Plus en détail

Aspects fiscaux des placements en société

Aspects fiscaux des placements en société Aspects fiscaux des placements en société Sommaire 1. Généralités 2. Exploiter d abord l épargne fiscale 2.1. L engagement individuel de pension via une assurance externe (EIP) 2.2. Une pension libre complémentaire

Plus en détail

Demande d achat pour formulaires de poursuite et de faillite. Office central fdrai des imprim6s et du matriei 3000 Berne. A. Formulaires obligatoires

Demande d achat pour formulaires de poursuite et de faillite. Office central fdrai des imprim6s et du matriei 3000 Berne. A. Formulaires obligatoires : Feuille 26 Prix courant valable dös le..997 - - Demande d achat pour formulaires de poursuite et de faillite Date Livraison Facture Office ral fdrai des imprim6s et du matriei 3000 Berne Dsignation des

Plus en détail

MODALITÉS DE TRANSFERT

MODALITÉS DE TRANSFERT 14 novembre 2003. ARRÊTÉ ROYAL portant exécution de la loi du 28 avril 2003 relative aux pensions complémentaires et au régime fiscal de celles-ci et de certains avantages complémentaires en matière de

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

])r. ANTONI BANASINSI<I l'ologne

])r. ANTONI BANASINSI<I l'ologne L'ASSURANCE DE LA PROPRI~TI~. DE L'.gTAT DANS LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE POLOGNE ])r. ANTONI BANASINSI

Plus en détail

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Janvier 2015 L assurance-vie joue un rôle de plus en plus important dans la planification financière en raison du patrimoine croissant

Plus en détail

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité?

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? HSBC Intervention du 18 janvier 2011 En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? Les enjeux sociaux et patrimoniaux

Plus en détail

Les obligations. S. Chermak infomaths.com

Les obligations. S. Chermak infomaths.com Les obligations S. Chermak Infomaths.com Saïd Chermak infomaths.com 1 Le marché des obligations est un marché moins médiatique mais tout aussi important que celui des actions, en terme de volumes. A cela

Plus en détail

L'APPLICATION DANS LE TEMPS DES ASSURANCES DE RESPONSABILITE CIVILE

L'APPLICATION DANS LE TEMPS DES ASSURANCES DE RESPONSABILITE CIVILE L'APPLICATION DANS LE TEMPS DES ASSURANCES DE RESPONSABILITE CIVILE 1 - L'APPLICATION DE LA GARANTIE DANS LE TEMPS (Application de la garantie dans le temps dans les assurances de responsabilité avant

Plus en détail

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants :

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants : BILAN FONCTIONNEL Avoir une activité, générer des résultats, nécessite des moyens de production que l'on évalue en étudiant la structure de l'entreprise. L'étude de la structure financière va permettre

Plus en détail

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE

Stock-Options. Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Mécanisme et Fiscalité QUILVEST FAMILY OFFICE Définition Les stock-options offrent à des salariés ou à des dirigeants la possibilité d acquérir à une échéance déterminée des actions de leur société à un

Plus en détail

Actualité AssurtourS.fr Formalisme et juridisme des régimes de prévoyance santé et retraite des salariés dans les entreprises

Actualité AssurtourS.fr Formalisme et juridisme des régimes de prévoyance santé et retraite des salariés dans les entreprises Actualité AssurtourS.fr Formalisme et juridisme des régimes de prévoyance santé et retraite des salariés dans les entreprises du 17/07/2008 07/26/2008 04:44:09 PM (Formalisme et juridisme issus de la loi

Plus en détail

TD 3 : suites réelles : application économique et nancière

TD 3 : suites réelles : application économique et nancière Mathématiques Appliquées Cours-TD : K. Abdi, M. Huaulmé, B. de Loynes et S. Pommier Université de Rennes 1 - L1 AES - 009-010 TD 3 : suites réelles : application économique et nancière Exercice 1 Calculer

Plus en détail

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PERP LIGNAGE Contrat d assurance sur la vie souscrit par le Groupement d Épargne Retraite Populaire ADRECO auprès d ORADEA VIE, compagnie d assurance vie et de capitalisation,

Plus en détail

IMPOSITION DES DIVIDENDES DISTRIBUES EN 2012

IMPOSITION DES DIVIDENDES DISTRIBUES EN 2012 IMPOSITION DES DIVIDENDES DISTRIBUES EN 2012 Les lois de finances de la fin 2012 ont modifié sur de nombreux points le mode d'imposition des dividendes des SARL et des EURL à l'i.s S'agissant des dividendes

Plus en détail

ING Life Star Plan. Assurance-vie à primes flexibles de la branche 21 dont le taux d intérêt sur la prime nette versée(1) est garanti.

ING Life Star Plan. Assurance-vie à primes flexibles de la branche 21 dont le taux d intérêt sur la prime nette versée(1) est garanti. ^{var vsortrupt="csmm421 Operations Savings and Care" } ING Life Star Plan Type d'assurance-vie Assurance-vie à primes flexibles de la branche 21 dont le taux d intérêt sur la prime nette versée(1) est

Plus en détail

Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque) et la réserve d investissement. Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque)

Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque) et la réserve d investissement. Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque) Mise à jour : 23/03/2015 Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B 1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc.be Les intérêts notionnels (déduction

Plus en détail

L du 24 juillet 1995 (Mém. n 66 du 16 août 1995, p.1565)

L du 24 juillet 1995 (Mém. n 66 du 16 août 1995, p.1565) Loi du 24 juillet 1995 régissant l'office du Ducroire. - base juridique de: RGD du 11 novembre 2008 (Mém. A - 167 du 19 novembre 2008, p. 2335) RGD du 27 juillet 1997 (Mém. A - 60 du 18 août 1997, p. 1756)

Plus en détail

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4.

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4. Série TD 3 Exercice 4.1 Formulez un algorithme équivalent à l algorithme suivant : Si Tutu > Toto + 4 OU Tata = OK Alors Tutu Tutu + 1 Tutu Tutu 1 ; Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir,

Plus en détail

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES Objectif(s) : o Conséquences comptables des opérations de cessions, o Aspects fiscaux. Pré-requis : o Maîtrise des amortissements et provisions,

Plus en détail

Accompagner les projets de bâtiments publics Basse Consommation en Alsace

Accompagner les projets de bâtiments publics Basse Consommation en Alsace Accompagner les projets de bâtiments publics Basse Consommation en Alsace feuille de route Avril 2010 Sommaire Prambule/avant propos p.3 Les pralables à un projet de bâtiment basse consommation p.4 Un

Plus en détail

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE

D.E.S.C.F - UV 1 - Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés. Corrigé - Cas IG/IP/MEE D.E.S.C.F UV 1 Module 8 Cas IG/IP/MEE Corrigé D.E.S.C.F UV 1 Module 8 Consolidation dans les groupes de sociétés Corrigé Cas IG/IP/MEE HYPOTHESE N 1 : FILIALE EN INTEGRATION GLOBALE 6 étapes sont à distinguer

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 La Directive «crédit à la consommation» du 23 avril 2008 a été transposée par la loi n 2010-737 du 1 er

Plus en détail

FONDATION QUÉBÉCOISE POUR LE PROGRÈS DE LA MÉDECINE INTERNE

FONDATION QUÉBÉCOISE POUR LE PROGRÈS DE LA MÉDECINE INTERNE FONDATION QUÉBÉCOISE POUR LE PROGRÈS DE LA MÉDECINE INTERNE ÉTATS FINANCIERS 2 RAPPORT DE L'AUDITEUR INDÉPENDANT À l'attention des membres de Fondation Québécoise pour le progrès de la médecine interne

Plus en détail

Du résultat social au résultat consolidé Novembre 2011

Du résultat social au résultat consolidé Novembre 2011 Du résultat social au résultat consolidé Novembre 011 Du résultat social au résultat consolidé Préambule Les comptes consolidés ont pour but de présenter le patrimoine, la situation financière et les résultats

Plus en détail

TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé

TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé Plan de l intervention 1 2 3 Généralités sur le fonctionnement de l assurance

Plus en détail

POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC F.P.Q. N O 7 FORMULE D ASSURANCE EXCÉDENTAIRE DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE

POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC F.P.Q. N O 7 FORMULE D ASSURANCE EXCÉDENTAIRE DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC F.P.Q. N O 7 FORMULE D ASSURANCE EXCÉDENTAIRE DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE 1 er mars 2001 Aux intéressés : Vous trouverez ci-joint le texte révisé de la police d'assurance

Plus en détail

Invalidité et incapacité permanente dans la fonction publique. Direction générale de l administration et de la fonction publique

Invalidité et incapacité permanente dans la fonction publique. Direction générale de l administration et de la fonction publique CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 mars 2011 à 9 h 30 «Inaptitude, incapacité, invalidité, pénibilité et retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Invalidité

Plus en détail

Gestion des fonds dans le bilan et hors du bilan de letat

Gestion des fonds dans le bilan et hors du bilan de letat SAGEFI Directive dexøcution No 18 07.018.01 Gestion des fonds dans le bilan et hors du bilan de letat Emetteur : Destinataires : Service d analyse et de gestion financières (SAGEFI) Secrétaires généraux

Plus en détail

Obs. : Automaticité de la pénalité de l article L. 211-13 C. ass. : la victime n a aucune demande à formuler

Obs. : Automaticité de la pénalité de l article L. 211-13 C. ass. : la victime n a aucune demande à formuler Cass. crim., 18 mars 2014, n 12-83.274 Assurance automobile Offre d indemnité Pénalité en cas d offre tardive et insuffisante Doublement du taux de l intérêt légal Absence de demande d indemnisation de

Plus en détail

Protection sociale. 1 Les différents régimes de protection sociale en France

Protection sociale. 1 Les différents régimes de protection sociale en France Protection sociale La multiplicité des régimes de protection sociale conduit les pluriactifs à des situations administratives complexes : chacune de leurs activités les rattache à une caisse spécifique.

Plus en détail

Comptabilité : mieux lire l information financière

Comptabilité : mieux lire l information financière Comptabilité : mieux lire l information financière par Bernard CHRISTOPHE Maître de Conférences de Gestion à l Université de Paris 2 Expert-Comptable 1. Consolidation des comptes de groupe... A 4 552-2

Plus en détail

C11 : Principes et pratique de l assurance

C11 : Principes et pratique de l assurance Spécimen de questionnaire d examen C11 : Principes et pratique de l assurance IMPORTANT : Vous disposez de 3 heures pour passer cet examen. Total : 200 points Lorsque vous quittez la salle d examen, vous

Plus en détail

ATELEX BONUS BUSINESS

ATELEX BONUS BUSINESS ATELEX BONUS BUSINESS Patron Dispositions spécifiques L'introduction et la présentation du plan d assurances Entreprises Les dispositions communes Le lexique L'assistance sont également d'application et

Plus en détail

Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1

Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1 Initiative socialiste pour des impôts équitables Commentaires Bernard Dafflon 1 L initiative socialiste pour des impôts équitables soulève des discussions souvent quérulentes entre défenseurs de l initiative

Plus en détail

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP La Note Juridique automne 2014 OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP Investir au capital d une société start-up est risqué mais nécessaire au développement de l activité des entreprises françaises.

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

- JURISPRUDENCE - Assurances Contrat type d assurance R.C. auto Inapplication d une directive européenne Action récursoire

- JURISPRUDENCE - Assurances Contrat type d assurance R.C. auto Inapplication d une directive européenne Action récursoire 1 LA REVUE EN LIGNE DU BARREAU de LIEGE - JURISPRUDENCE - Tribunal de première instance de Liège (4 ième chambre ) 18 avril 2001 Assurances Contrat type d assurance R.C. auto Inapplication d une directive

Plus en détail

NOTE DE PRÉSENTATION

NOTE DE PRÉSENTATION AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRÉSENTATION RÈGLEMENT N 2011-05 DU 10 NOVEMBRE 2011 modifiant le règlement du CRC n 2003-02 relatif au plan comptable des organismes de placement collectif en valeurs

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2014/3 Le traitement comptable des mouvements des capitaux propres d'une entreprise associée 1

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2014/3 Le traitement comptable des mouvements des capitaux propres d'une entreprise associée 1 COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 2014/3 Le traitement comptable des mouvements des capitaux propres d'une entreprise associée 1 Avis du 2 avril 2014 I. Introduction 1. Dans ce qui suit la Commission

Plus en détail

Les assurances du médecin libéral

Les assurances du médecin libéral Les assurances du médecin libéral Patrice MARIE Un médecin est un chef d'entreprise. Il doit donc souscrire des assurances afin de couvrir toutes les facettes de son activité. Certaines sont obligatoires,

Plus en détail

COMITÉ EUROPÉEN DES ASSURANCES

COMITÉ EUROPÉEN DES ASSURANCES COMITÉ EUROPÉEN DES ASSURANCES SECRETARIAT GENERAL 3bis, rue de la Chaussée d'antin F 75009 Paris Tél. : +33 1 44 83 11 83 Fax : +33 1 47 70 03 75 Web : cea.assur.org DELEGATION A BRUXELLES Square de Meeûs,

Plus en détail

Présentation de l entreprise. Nom : Adresse : Ville : Numéro client (obligatoire) : o Projet an o An à établir o Remplacement du contrat n

Présentation de l entreprise. Nom : Adresse : Ville : Numéro client (obligatoire) : o Projet an o An à établir o Remplacement du contrat n Cachet et Code de l intermédiaire Service destinataire Formulaire de déclaration de risque responsabilité civile prestataires de services Proposant Nom : Adresse : Ville : Code Siret : Code naf (insee)

Plus en détail

Selon la charte de l expertise en évaluation immobilière, 3 ème édition Juin 2006, la valeur vénale est :

Selon la charte de l expertise en évaluation immobilière, 3 ème édition Juin 2006, la valeur vénale est : COMPAGNIE NATIONALE DES EXPERTS IMMOBILIERS * 1 Alain MANZON Expert Immobilier-Consultant JANVIER 2013 N d agrément - 1004 - Diplômé de l Enseignement Supérieur RD559 Beauvallon Guerre vieille 83310 GRIMAUD

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2012-2013

(en millions d euros) 2013-2014 2012-2013 supplémentaires.. POLITIQUE D INVESTISSEMENTS (en millions d euros) 01-01 01-01 Investissements corporels et incorporels et investissements chez les clients 9 1 Acquisitions de titres de participations

Plus en détail

inférieur par rapport aux créances de tous les autres créanciers et ne seront remboursés qu'après règlement de toutes les autres dettes en cours à ce

inférieur par rapport aux créances de tous les autres créanciers et ne seront remboursés qu'après règlement de toutes les autres dettes en cours à ce Règlement grand-ducal du 10 janvier 2003 portant modification du règlement grand-ducal du 14 décembre 1994 pris en exécution de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances et précisant

Plus en détail

ASSURANCE : DÉFINITION***

ASSURANCE : DÉFINITION*** ASSURANCE : DÉFINITION*** Opération d assurance Garantie panne mécanique des véhicules d occasion - Garantie octroyée par un opérateur indépendant du revendeur - Paiement d une somme forfaitaire - Articles

Plus en détail

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE OPERATIONS DE FIN D EXERCICE COMPTABLE Sommaire L INVENTAIRE... 2 LA DETERMINATION DES CHARGES ET DES PROVISIONS... 3 LES IMMOBILISATIONS... 3 LES AMORTISSEMENTS... 4 LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION...

Plus en détail

Assurance Pertes Pécuniaires sur un Crédit Impôt Recherche (CIR) Questionnaire de souscription CIR 2015 (pour les dépenses de R&D 2014)

Assurance Pertes Pécuniaires sur un Crédit Impôt Recherche (CIR) Questionnaire de souscription CIR 2015 (pour les dépenses de R&D 2014) Assurance Pertes Pécuniaires sur un Crédit Impôt Recherche (CIR) Questionnaire de souscription CIR 2015 (pour les dépenses de R&D 2014) Le présent questionnaire de souscription [ci-après le Questionnaire]

Plus en détail

PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions

PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions PLAN STATISTIQUE AUTOMOBILE DU QUÉBEC Définitions Juillet 2014 N/Réf. : 930.01 Le Groupement des assureurs automobiles agit à titre d agence autorisée par l Autorité des marchés financiers. Ce document

Plus en détail

MARCHE PUBLIC DE SERVICES D ASSURANCES

MARCHE PUBLIC DE SERVICES D ASSURANCES OPH ville de BOBIGNY 6 rue du Chemin vert 93016 BOBIGNY cedex MARCHE PUBLIC DE SERVICES D ASSURANCES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) Procédure adaptée (Décret N 2006-975 du 1er août

Plus en détail

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT - 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT Objectif(s) : o Approfondissement du tableau de financement : Pré-requis : variation du Fonds de Roulement Net Global (F.R.N.G.) ; variation du Besoin

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

AVIS SUR DES CLAUSES RELATIVES A LA CHARGE DE LA PREUVE DANS DES ASSURANCES OMNIUM

AVIS SUR DES CLAUSES RELATIVES A LA CHARGE DE LA PREUVE DANS DES ASSURANCES OMNIUM CCA 34 COMMISSION DES CLAUSES ABUSIVES AVIS SUR DES CLAUSES RELATIVES A LA CHARGE DE LA PREUVE DANS DES ASSURANCES OMNIUM Bruxelles, le 20 novembre 2013 2 Avis sur des clauses relatives à la charge de

Plus en détail

ASSURANCE AUTO : POINT IMPORTANTS

ASSURANCE AUTO : POINT IMPORTANTS La convention RDR et d expertise ASSURANCE AUTO : POINT IMPORTANTS Le but de la convention est d accélérer les règlements de sinistre. Ainsi les frais de gestion sont diminués et les assurés sont contents.

Plus en détail

LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS

LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS LES AJUSTEMENTS OU REGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS Objectif(s) : o Traitement comptable des régularisations des charges et des produits. Pré-requis : o Principes généraux de la comptabilité,

Plus en détail

IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS

IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS Réflexion IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS 22 Pierre SCHEVIN Professeur à l Université Robert Schuman de Strasbourg et à l IECS Diplômé d expertise comptable La norme IAS

Plus en détail

T.V.A. et Responsabilité de l'organe de révision

T.V.A. et Responsabilité de l'organe de révision T.V.A. et Responsabilité de l'organe de révision par Georg NANEIX Conseiller fiscal gnaneix@fiscal-legal.net Chaque nouveau texte légal contient un grand nombre d incertitude, de possibilités et de risques

Plus en détail

Assurance Pertes Pécuniaires sur un Crédit Impôt Recherche (CIR) Questionnaire de souscription CIR 2014 (pour les dépenses de R&D 2013)

Assurance Pertes Pécuniaires sur un Crédit Impôt Recherche (CIR) Questionnaire de souscription CIR 2014 (pour les dépenses de R&D 2013) Assurance Pertes Pécuniaires sur un Crédit Impôt Recherche (CIR) Questionnaire de souscription CIR 2014 (pour les dépenses de R&D 2013) Le présent questionnaire de souscription [ci-après le Questionnaire]

Plus en détail

D'UN THÉORÈME NOUVEAU

D'UN THÉORÈME NOUVEAU DÉMONSTRATION D'UN THÉORÈME NOUVEAU CONCERNANT LES NOMBRES PREMIERS 1. (Nouveaux Mémoires de l'académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Berlin, année 1771.) 1. Je viens de trouver, dans un excellent

Plus en détail