Approche cognitivo-comportementale des addictions

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Approche cognitivo-comportementale des addictions"

Transcription

1 Approche cognitivo-comportementale des addictions Henri-Jean Aubin Centre d Enseignement, de Recherche et de Traitement des Addictions Hôpital Paul Brousse Villejuif France

2 Plan Les modèles de conditionnement Les modèles de prévention de la rechute A Marlatt Le modèle cognitif A Beck La prévention de la rechute en pratique clinique La thérapie de la pleine conscience

3 Les modèles de conditionnement

4 Conditionnement classique Pavlov 1927

5 Conditionnement opérant Skinner 1953

6 Effet du renforçateur en fonction du délai Delay discounting = taux d escompte psychologique Peters, J. & C. Buchel (2011) Trends Cogn Sci.

7 Conditionnement vicariant Comportements croyances - valeurs

8 Les modèles de prévention de la rechute A Marlatt

9 Déterminants de la rechute 1. déterminants intrapersonnels Auto-efficacité Attentes Craving Motivation Coping Etats émotionnels

10 Déterminants de la rechute 2. déterminants interpersonnels Soutien social Pression sociale Conflits

11 Prévention de la rechute: modèle initial (Marlatt, 1985) Gestion efficace Augmentation du sentiment d efficacité personnelle Réduction du risque de rechute Situation à haut risque Pas de gestion efficace Baisse du sentiment d efficacité personnelle Attente d effets positifs de la consommation 1ère consommation Effet de violation de l abstinence Augmentation du risque de rechute

12 Effet de violation de l abstinence Augmente le risque de rechute par la présence : Dissonance cognitive consommation / engagement dans l abstinence Émotions négatives, culpabilité, honte Attribution de «cet échec» à des facteurs internes stables

13 Critiques du modèle Trop hiérarchisé Peu de place pour le craving Nécessité d un nouveau modèle Moins hiérarchisé Prenant en compte la complexité des interactions entre les déterminants de la rechute

14 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Facteurs SHR distaux chroniques proximaux fluctuants Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

15 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

16 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

17 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

18 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

19 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

20 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

21 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

22 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

23 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

24 Prévention de la rechute: modèle dynamique (Witkiewitz & Marlatt, 2004) Risques SHR distaux proximaux Réponses phasiques Usage de substances Effets perçus renforcement, effet de violation de l abstinence Risques distaux antécédents familiaux, dépendance, soutien social Processus toniques Processus cognitifs Auto efficacité, attentes, motivation, craving Symptômes physiques de sevrage Stratégies de coping cognitivo-comportementales, approche/évitement, autorégulation Etat affectif

25 Modèle cognitif A Beck

26 Croyances dysfonctionnelles «Je ne peux pas être heureux sans consommer» «Je contrôle mieux la situation avec quelques verres» «Je ne peux pas m intégrer dans le groupe sans consommer» sevrage = menace fonctionnement bien-être suppression d une béquille contre la dysphorie

27 Croyances permissives «Si je ne consomme pas, je ne pourrais pas supporter l ennui / la douleur / il ne me restera plus rien dans la vie / je perdrais mes amis» «Je suis incapable de tenir» «De toutes façons je rechuterais» prophéties auto-réalisées

28 Modèle cognitif A Beck stimulus. Colère interne. externe attentes le tabac croyances permet de se détendre Une pensées cigarette va automatiques me calmer craving poursuite / reprise consommation de la consommation recherche de Point la substance de vente (action) Juste croyances une, permissives après j arrête

29 Prévention de la rechute en pratique clinique

30 Prévention de la rechute Thérapies cognitivo-comportementales Entraînement aux stratégies coping Exposition au stimulus Management des contingences

31 Entraînement aux stratégies de coping Entraînement à la prévention de la rechute pression sociale, pensées, envies, faux-pas Entraînement aux compétences sociales affirmation de soi Gestion des émotions négatives colère, anxiété, dépression

32 La TCC en pratique Le patient participe de façon très active Les thérapeutes adaptent le contenu, le déroulement et la façon de présenter le matériel à chaque patient = > importance de l analyse fonctionnelle C est la répétition et la pratique qui permettent de maîtriser les compétences

33 Paramètres de la TCC Format Durée Fréquence Cadre Nombre de patients Les thérapeutes processus contenu

34 Règles de fonctionnement du groupe participation à tout le programme ponctualité confidentialité alcool / drogues / médicaments évocation des faux-pas

35 Indications Dépendance alcool / tabac / drogues illicites / médicaments abstinence psychopathologie compatible avec un fonctionnement de groupe module 1 : indications larges module 2/3 : indications spécifiques

36 Module 1 Eviter les pièges de la rechute savoir refuser une consommation gérer ses envies de consommer gérer les critiques liées à son addiction gérer les pensées dangereuses les petites décisions apparemment sans conséquence avoir son plan d urgence pour la gestion d un faux-pas

37 Module 2 Compétences sociales engager la conversation donner et recevoir des compliments maîtriser sa communication non verbale expression et écoute des émotions savoir faire les critiques gérer les critiques Etre assertif savoir refuser développer les relations proches et intimes

38 Module 3 Gestion des émotions négatives relaxation (3 séances de 3 niveaux croissants) résolution de problèmes être conscient de sa colère gérer sa colère être conscient de ses pensées négatives gérer ses pensées négatives développer les activités de plaisir

39 Séance type (1) Chaque séance dure minutes Elle est divisée en trois parties

40 Séance type (2) Première partie: - Évaluer l'abus de substance, le craving, et les situations à haut risque depuis la dernière séance - Écouter / susciter les préoccupations des patients - Passer en revue et discuter l'exercice pratique

41 Séance type (3) Deuxième partie: Présenter et discuter le sujet de la séance Adapter le contenu de la séance aux préoccupations actuelles du patient

42 Séance type (4) Troisième partie: Explorer la compréhension du patient et ses réactions à propos du sujet Proposer un exercice pratique pour la prochaine séance Passer en revue les plans pour la semaine et anticiper les situations potentiellement à haut risque

43 La référence

44 Un succédané -Présentation du programme -Savoir refuser l alcool -Les pensées dangereuses -Gérer les critiques liées à l alcool -Petites décisions, conséquences lourdes -Avoir son plan d urgence en cas de faux pas -L entourage des patients Laboratoire MERCK Serono FRANCE

45 Mindfulness Thérapie basée sur la pleine conscience

46 TCC Vague 1 : changement comportemental Vague 2 : processus cognitifs Vague 3 : acceptation de l émotion

47

48

49

50 Pleine conscience Attention intentionnelle sur l ici et maintenant Sans jugement Curiosité bienveillante Acceptation Kabat-Zinn 1990

51 Domaines explorés Douleur chronique Anxiété Prévention de la rechute dépressive Prévention de la rechute alcoolique

52 Gestion des émotions négatives événements pensées émotions

53 événements pensées négatives pensées positives émotions négatives émotions positives

54 émotions négatives événement pensées négatives pensées positives émotions positives

55 événements pensées émotions contrôle

56 Mindfulness événements pensées émotions contrôle

57 En pratique Se centrer sur sources sensorielles Sensations corporelles pensées

58

59

60 Gérer les envies de consommer alcool / tabac / drogues /médicaments

61 Les envies de consommer alcool / tabac / drogues /médicaments «craving» phénomène normal situations déclenchantes symptômes physiques psychologiques vont par vagues

62 Les envies de consommer évolution dans le temps maximum au début de l abstinence puis s estompent incomplètement s estompent si on fait face augmentent si on cède

63 Gérer les envies de consommer 1. connaître les situations déclenchantes voir le produit (alcool / tabac / drogues ) voir d autres consommer situations auparavant associées au produit émotions négatives positives fatigue - tension

64 Gérer les envies de consommer 2. éviter les situations déclenchantes conserver le produit à la maison? aller à des soirées? aller au bistrot? contacter les amis consommateurs? se rendre sur les lieux de deal? Suivre les fumeurs à la pause cigarette?

65 Gérer les envies de consommer 4. s opposer à l idée de consommer (1)

66 Gérer les envies de consommer 4. s opposer à l idée de consommer (2)

67 Gérer les envies de consommer 4. s opposer à l idée de consommer (3) s opposer directement à l idée de consommer liste des bénéfices liés à l abstinence expériences pénibles avec le produit liste se représenter un souvenir pénible particulier dédramatiser «l envie ne va pas durer» Se donner un délai

68 Gérer les envies de consommer 3. mais aussi... s engager dans des activités de distraction lecture - films hobby exercice physique manger en parler : téléphone

69

70 Avoir son plan d urgence pour la gestion d un faux pas

71 1.Situations à risque Générant des émotions positives ou négatives Séparations Problèmes de santé Ajustement à de nouvelles situations Problèmes d argent Perturbation de l entourage Travail Déménagement Naissance, rencontre affective,...

72 Plan d urgence Quitter la situation S opposer directement à l idée de consommer Penser à autre Se souvenir de sa réussite Chose Penser aux bénéfices liés à l abstinence Penser aux expériences pénibles avec le produit Demander de l aide (téléphone) Se donner un délai

73 La première consommation Les conséquences Augmentation du besoin de consommer Honte / culpabilité Baisse de la confiance en soi Et donc risque de : Perte de contrôle Rechute

74 Mais la rechute est-elle inéluctable?

75 Plan d urgence Face à une reprise de la consommation La rechute n est pas inéluctable : Se débarrasser du produit Quitter la situation Lutter contre les sentiments de culpabilité ou de dévalorisation S opposer directement à l idée de consommer Penser à autre chose

76 Plan d urgence Face à une reprise de la consommation Penser aux bénéfices liés à l abstinence Penser aux expériences pénibles avec le produit Se souvenir de sa réussite Demander de l aide (téléphone) Se donner un délai Prendre rendez-vous avec son médecin

77 Demande d aide Que peut faire votre interlocuteur? Vous déculpabiliser Vous encourager Vous faire parler Des bénéfices de l abstinence De ce que vous avez fait de positif depuis l arrêt de la consommation Vous aider à quitter la situation Importance de le choisir et de le «former»

78 Gestion de la situation à risque Gestion réussie = renforcement de l abstinence Confiance en soi Amélioration des compétences Gestion défaillante (reprise de la consommation) Analyse de la chaîne d événements et de pensées qui ont conduit à la reprise de la consommation Analyse de la gestion de la situation «Qu aurais-je pu faire de plus efficace?»

79

80 Savoir refuser l alcool Centre de Traitement des Addictions Pierre Fouquet Hôpital Emile Roux Limeil-Brévannes

81 La pression des autres Situation à haut risque fréquente Une décision sincère d abstinence n est pas suffisante L évitement n est pas toujours possible Situations de types différents Bar, arrosage, apéritif, dîner, restaurant Connaissance du problème d alcool par les autres? Entraînement : réponse adaptée, efficace,

82 Savoir refuser l alcool 1. Pensées Choisir d avance sa consommation non alcoolisée Ne pas se sentir coupable

83 Savoir refuser l alcool 2. Comportement verbal Annoncer immédiatement le refus de boire Suggérer une alternative Éviter les réponses vagues ou les excuses Changer de sujet de conversation Demander de ne plus se faire offrir à boire

84 Savoir refuser l alcool 3. Comportement non verbal Voix claire, ferme, sans hésitation Regarder dans les yeux

85 Savoir refuser l alcool 4. Annoncer son problème d alcool Qui? Comment?

86 Savoir refuser l alcool 5. Exercice pratique Modeling Jeux de rôles

87

88 Les petites décisions apparemment sans conséquence Centre de Traitement des Addictions Pierre Fouquet Hôpital Emile Roux Limeil-Brévannes

89 Les petites décisions Apparemment sans importance Peuvent mettre en position de faiblesse Risque de colère Risque d émotions négatives Rapprochement de l alcool Peuvent s accumuler

90 Que faire? Liste des options Peser le risque lié à chaque option Choisir l option à plus faible risque Ou alors prévoir un filet de sécurité

91 Décisions à discuter Conserver de l alcool à la maison Annoncer qu on a arrêté de boire Retourner au bistrot Passer devant les lieux à risque Se rendre à une soirée où les gens boivent Aller à une association d anciens buveurs Planifier son temps libre

92

Introduction. Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... Chapitre 1

Introduction. Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... Chapitre 1 " Table des matières Introduction Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... 7 8 8 Chapitre 1 Connaître les bases de l'affirmation de soi et de la communication Les comportements

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Sommaire L Entreprise Page 3 Qu est-ce que la PNL? Page 4 Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Préparation mentale pour sportif Page 8 Arrêter de fumer Page 11 Mincir par l hypnose Page 12 Traitement

Plus en détail

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres?

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres? 12èmes Journées Régionales d échanges en Education du Patient EDUCATION DU PATIENT : «Entre bénéfices possibles et attendus.vers de nouveaux équilibres» jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2012 ATELIER 2:

Plus en détail

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique Le monde virtuel au service de la prévention de la rechute du jeu pathologique Stéphane Bouchard, Ph.D., Lucie Laniel, Lynda Poirier Isabelle e Cyr, Josée Dostie, Geneviève e emorency oe cyet Cathy Tétreault

Plus en détail

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Stéphane Bouchard*, Ph.D. Département de Psychoéducation et de Psychologie Université du Québec

Plus en détail

Les stagiaires, au nombre de 12 maximum, disposent de tables de travail et de chaises.

Les stagiaires, au nombre de 12 maximum, disposent de tables de travail et de chaises. Créé en 2005, l Institut Mots pour Maux est une association d accompagnement et d aide à la personne. Son objectif est de favoriser et de développer l amélioration de la condition de l être humain et son

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX?

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? Projet formulé à partir de ma pratique de terrain: Constats Public défavorisé Plus le niveau d instruction est bas plus plus le risque est grand de développer des troubles

Plus en détail

CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI

CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI Comprendre ses propres stratégies d échec et de réussite Mettre à jour ses freins, ses propres croyances Développer son potentiel et repousser ses

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin CONTRAT D ACCUEIL Parents Assistant(e)s Maternel(le)s Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin Parents, assistant(e) maternel(le), L enfant est au cœur de vos préoccupations, la qualité

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

Table des matières. Première partie : Énergie et Polarité... 23 REMERCIEMENTS... 11 NOTE DE L AUTEURE... 13 COMMENT UTILISER CE GUIDE...

Table des matières. Première partie : Énergie et Polarité... 23 REMERCIEMENTS... 11 NOTE DE L AUTEURE... 13 COMMENT UTILISER CE GUIDE... Table des matières su REMERCIEMENTS... 11 NOTE DE L AUTEURE... 13 COMMENT UTILISER CE GUIDE... 15 À QUI S ADRESSE CE LIVRE... 17 INTRODUCTION... 19 Première partie : Énergie et Polarité... 23 CHAPITRE

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Expertis. Étude Stress. Stress. sur le Éléments statistiques. Dr Brigitte Lanusse-Cazalé. Production : Le Laussat.

Expertis. Étude Stress. Stress. sur le Éléments statistiques. Dr Brigitte Lanusse-Cazalé. Production : Le Laussat. Expertis Étude Stress Stress sur le Éléments statistiques Dr Brigitte Lanusse-Cazalé Production : Le Laussat. Les réactions au stress Les phases de stress + le stress dure, + le capital d adaptation s

Plus en détail

TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS. Damien FOUQUES ET Lucia ROMO

TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS. Damien FOUQUES ET Lucia ROMO Conférence Argos 2001 du 27/01/2011 au FIAP (30 rue Cabanis - 75014 Paris) TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS Damien FOUQUES ET Lucia ROMO Psychologues cliniciens, maîtres de conférences à l Université

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

LE SOMMEIL: TRAITEMENT DE L'INSOMNIE

LE SOMMEIL: TRAITEMENT DE L'INSOMNIE LE SOMMEIL: TRAITEMENT DE L'INSOMNIE Avant d aborder le sujet de l amélioration du sommeil, permettez-moi de vous présenter quelques faits concernant le sommeil. Plusieurs études ont démontré qu on a besoin

Plus en détail

Rentrée 2015. Charte du restaurant scolaire

Rentrée 2015. Charte du restaurant scolaire Rentrée 2015 Charte du restaurant scolaire Délibération du conseil municipal du 22 mai 2014 Mairie de Marcy L étoile Préambule Merci de bien vouloir prendre connaissance en famille, avec vos enfants, du

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

The Over-60 Research Unit UCSF 2007 adaptation en français en 2013

The Over-60 Research Unit UCSF 2007 adaptation en français en 2013 The Over-60 Research Unit UCSF 2007 adaptation en français en 2013 Adaptée par Amandine Capber Titulaire d'un Master 2 recherche, étudiante en Master 2 professionnel Neuropsychologie et Psychopathologie

Plus en détail

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation.

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation. 1 La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation. Édition d avril 2009 Thème : Le trouble déficitaire de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) Références : www.comportement.net

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé Réflexe Prévention Santé Bien utiliser votre contrat Réflexe Prévention Santé Prenez votre santé en main Des spécialistes vous accompagnent Vous bénéficiez d un programme diététique Ce service est un programme

Plus en détail

La contribution des pères au développement de leur enfant

La contribution des pères au développement de leur enfant Activité 1 La contribution des pères au développement de leur enfant Le père: Un rôle en évolution Théorie de l évolution Question de survie! Homme Animaux Christine Gervais, Ph. D., Professeur au département

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

La politique de l entreprise (esprit et incitation au challenge) implique :

La politique de l entreprise (esprit et incitation au challenge) implique : Introduction Image classique = Cadre supérieur + grande responsabilité Mais aussi le bas de l échelle Zéro défauts, l excellence a un prix = Le Stress I Définition Interaction entre un environnement et

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE C Assouline Principes «Human error is the price we pay for intelligence» 3 buts principaux de la simulation : détecter les erreurs éviter les erreurs

Plus en détail

Pour le parent à la recherche de son enfant enlevé par l autre parent

Pour le parent à la recherche de son enfant enlevé par l autre parent enfant enlevé par l autre parent En cas d urgence, COMPOSEZ LE 911. Premières étapes à faire immédiatement Cette liste de contrôle vous aidera à rassembler toute l information utile aux corps policiers.

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et

Plus en détail

Edition : Addiction Suisse, Lausanne 2011

Edition : Addiction Suisse, Lausanne 2011 Alcool (auc)un problème? Informations à l'intention des personnes qui s'interrogent sur leur consommation d'alcool Est-ce que je bois trop? Qu'est-ce qu'un problème d'alcool? Quand est-on dépendant de

Plus en détail

Référent et management

Référent et management Référent et management Manager pour une efficacité de prévention Rôle, mission du référent et relais avec l encadrement Comment fédérer tous les acteurs de soins Référent et management Manager pour une

Plus en détail

Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Aider une personne à cesser de fumer UNE ÉTAPE À LA FOIS Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Documents imprimés Une étape à la fois 1 2 Pour les personnes qui ne veulent pas cesser

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

Livret d accueil des stagiaires

Livret d accueil des stagiaires Livret d accueil des stagiaires SOMMAIRE : I/ Présentation du service II/Le métier de manipulateur III/ Modalités d encadrement IV/ Votre stage V/ Bilan global de votre stage I/ Présentation du service

Plus en détail

Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle

Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle Cette animation permet au participants de découvrir les différents pièges du crédit à la consommation et plus particulièrement des ouvertures de crédit. Elle suscite également

Plus en détail

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire :

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : une expérience vécue dont la personne est parfaitement consciente : Exemple : «J ai besoin de me divertir»; La notion de besoin peut décrire : 2. «une exigence née de

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN»

NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN» NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN» Adresse : F- 67250 LOBSANN Tél.03 88 05 68 40 Fax. : 03 88 54 78 42 Mail : marienbronn.cssra@wanadoo.fr

Plus en détail

The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires

The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires Université Victor Segalen Bordeaux 2 Laboratoire de physiologie

Plus en détail

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions La psychothérapie Se poser les bonnes questions? LA PSYCHOTHÉRAPIE Au Québec, la psychothérapie est une activité réservée par la loi * depuis juin 2012, ce qui signifie que seules les personnes autorisées,

Plus en détail

Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider

Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Quoi faire ou ne pas faire? Voilà souvent la question que se posent les parents et ami(e)s proches d une personne souffrant d anorexie et de boulimie.

Plus en détail

SÉMINAIRE INTELLIGENCE EMOTIONNELLE

SÉMINAIRE INTELLIGENCE EMOTIONNELLE 21 ET 22 AOÛT 2010 Nuvilly-Suisse Contact Cornelia Roulet Tél. 078/787.17.81 chevalcoaching@orangemail.ch Eliane Bernard Coach structurel et facilitatrice équin «grow» Dominique Pellet Coach PNL «dpcoaching»

Plus en détail

C est votre santé Impliquez-vous

C est votre santé Impliquez-vous C est votre santé Impliquez-vous Le financement de ce projet a été fourni par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l Ontario www.oha.com 1. Impliquez-vous dans vos soins de santé. Dites-nous

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Projet «Pharmacie vivre sans tabac»

Projet «Pharmacie vivre sans tabac» Projet «Pharmacie vivre sans tabac» Programme national d arrêt du tabagisme www.apotheken-raucherberatung.ch Présentation Programme national d arrêt du tabagisme Projet «Pharmacie vivre sans tabac» Résultats

Plus en détail

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité Document destiné aux enseignants, aux médecins et aux infirmières scolaires H.Touré pour l'équipe du CSI (Centre de Suivi et d Insertion pour enfant et adolescent après atteinte cérébrale acquise), M.Chevignard,

Plus en détail

"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"

Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse "Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse" Journées Franco-Suisses de Pharmacie Hospitalière 23 avril 2015, Mâcon Dr Vera Jordan-von Gunten Pharmacien d hôpital,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE Le premier contact avec vos élèves est déterminant, il y a de nombreux éléments à prendre en compte pour le réussir. Un professeur doit

Plus en détail

Comprendre les difficultés et le comportement de votre proche après un

Comprendre les difficultés et le comportement de votre proche après un Comprendre les difficultés et le comportement de votre proche après un ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL Livret d informations destiné aux familles et aux proches des patients. Avec le soutien institutionnel

Plus en détail

Parties communes et services

Parties communes et services Parties communes et services Ergonomie pratique en 128 points CHECKPOINT 95 Mettre des vestiaires et des sanitaires à la disposition des employés pour garantir un bon niveau d'hygiène et de propreté. POURQUOI

Plus en détail

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques

Plus en détail

Trouble d anxiété généralisée

Trouble d anxiété généralisée Les troubles anxieux Le choix d une thérapie simple ou combinée est un choix personnel. Pour faire un choix éclairé, adapté à votre condition actuelle et répondant à vos besoins, oser poser toutes vos

Plus en détail

Médecine psychosomatique et psychosociale (ASMPP)

Médecine psychosomatique et psychosociale (ASMPP) SIWF ISFM Médecine psychosomatique et psychosociale (ASMPP) Programme de formation complémentaire du 1er janvier 2000 (dernière révision: 13 janvier 2004) SIWF Schweizerisches Institut für ärztliche Weiter-

Plus en détail

Comment atteindre ses objectifs de façon certaine

Comment atteindre ses objectifs de façon certaine Ressources & Actualisation Le partenaire de votre bien-être et de votre accomplissement Comment atteindre ses objectifs de façon certaine À l attention du lecteur, Ce présent document est protégé par la

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SANTÉ ET DES DROITS DES FEMMES SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SANTÉ ET DES DROITS DES FEMMES SANTÉ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SANTÉ ET DES DROITS DES FEMMES _ SANTÉ Professions de santé Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d une annexe «Supplément au diplôme» pour les formations

Plus en détail

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie Les cyberaddictions Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE Centre collaborateur OMS pour la recherche sur les addictions Agenda C est quoi une addiction? L addiction

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

Université d été de l AFORPEL 30 juillet 4 août 2012. La Gestalt et les «état limite» (Borderline)

Université d été de l AFORPEL 30 juillet 4 août 2012. La Gestalt et les «état limite» (Borderline) La Gestalt et les «état limite» (Borderline) Les patients qui souffrent du trouble borderline (plus de 2% de la population active, 10% des consultations externes des médecins psychiatres et 15 à 20% des

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

Programme Scientifique

Programme Scientifique Programme Scientifique L AFTAD est un organisme de FMC Agrément n 100381 Le Congrès Les Journées de l AFTAD donne droit à 12 crédits de FMC au titre de la Formation Présentielle, pour les médecins libéraux

Plus en détail

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement.

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. Centre - Pays de Loire CHRU Tours COMMUNICATION «Conflits internes et Cohérence personnelle» SOMMAIRE Introduction page 3 Communication Page 4 Les paramètres d

Plus en détail

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER Le secteur de la Recherche scientifique et de la biotechnologie connaît un fort dynamisme, attesté par

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

PM Ressources. Atelier 1: Devenez un As de la Communication. Les Ateliers du Coach

PM Ressources. Atelier 1: Devenez un As de la Communication. Les Ateliers du Coach de ht nive service de l entreprise du Coach Atelier 1: Devenez un As de la Communication progresser en communication et toute personne en situation de difficultés relationnelles Maîtriser les fondamentx

Plus en détail

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Cours de la formation continue dans les thérapies manuelles Pour ceux qui veulent ajouter des techniques efficaces,

Plus en détail

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012 15 ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer Dossier de presse Portes Ouvertes Jeudii 24 maii 2012 Le dossier Les addictions o Définition o Les grandes tendances en termes de conduites addictives

Plus en détail