MISE EN PLACE DU PROGRAMME DE MAINTENANCE PREVENTIVE SUR LES INSTALLATIONS DE L USINE DE PRODUCTION D EAU POTABLE DE SAINTES

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1 MISE EN PLACE DU PROGRAMME DE MAINTENANCE PREVENTIVE SUR LES INSTALLATIONS DE L USINE DE PRODUCTION D EAU POTABLE DE SAINTES Stagiaire : Responsable du stage : Y. MICHEL J. CHARLOPEAU Société : VEOLIA Eau, agence de Saintes (17) Date : Du 4 mai 2009 au 4 septembre 2009 Mots clefs : Décarbonatation catalytique, ultrafiltration, exploitation maintenance, GMAO Licence Professionnelle Traitement des Eaux

2 Remerciements Je tiens à remercier Monsieur PLAIRE, Responsable de l'agence Veolia Eau de Saintes de m'avoir confié cette mission, ainsi que Monsieur CHARLOPEAU pour avoir dirigé ces travaux. Je remercie Monsieur BARBOT pour son aide et particulièrement Monsieur BOURCHENIN pour sa patience et la confiance qu'il a bien voulu m'accorder Je remercie également Monsieur BERNARD et Monsieur LAPLAUD, techniciens de maintenance et d'exploitation de l'usine de Diconche, ainsi que Monsieur GELIQUANT ingénieur de mise en route pour DEGREMONT. La reprise d'étude après quinze ans de travail en entreprise est une épreuve de longue haleine, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à Catherine qui m'a suivi, encouragé et soutenu tout au long de cette année.

3 Introduction Durant quatre mois j'ai participé à l'exploitation de l'usine de production d'eau potable de la ville de Saintes. Outre l'appui à la conduite des installations, l'objectif de ce stage était de mettre en place un programme de maintenance adapté à partir des données brutes collectées lors de la mise en route de cette nouvelle unité. Le résultat attendu doit permettre de planifier de manière exhaustive les actes de maintenance des équipements de l'usine ainsi que tous les actes d'exploitation prévisibles Le paramétrage de l'outil et la pertinence des informations programmées doit permettre une prise en main facile de l'équipe d'exploitation. Après la présentation de l'agence Veolia de Saintes, ce rapport présente les caractéristiques de l'eau distribuée sur Saintes et la Charente-Maritime et le fonctionnement de l'usine de Diconche. La deuxième partie est consacrée à la maintenance et aux moyens mis en place pour assurer la planification des actes d exploitations et de maintenance sur l ensemble des équipements de l usine. 3

4 Table des Matières Remerciements... 2 Introduction... 3 Présentation... 5 Présentation de la problématique... 6 I. LA PRODUCTION D EAU POTABLE... 7 Provenance de l eau brute... 7 L usine de Diconche... 8 Présentation de l usine... 8 Le procédé CRISTAL... 9 La décarbonatation catalytique à la chaux...11 Synoptique des files de production...13 Résultats qualitatifs...14 II. MAINTENANCE...15 Pourquoi investir dans la maintenance préventive?...15 Politique de maintenance...16 Préparation de la mise en place...17 L inventaire des équipements...17 Les procédures de maintenances...19 La GMAO...22 MP2 Maxo Oxam...23 Conclusion...27 Annexe 1 : Zone de captage de la source de Lucérat...29 Annexe 2 : Analyses des eaux brutes Annexe 3 : Guide d utilisation de Maxo : Ouverture de MAXO...42 Annexe 4 : Guide d utilisation de Maxo : Générer les BT...45 Annexe 5 : Guide d utilisation de Maxo : Fermer les rapports d intervention Table des illustrations...58 Bibliographie

5 Présentation VEOLIA Environnement est un groupe international créé en 2003 par la séparation de la branche environnement du groupe VIVENDI. Actuellement ce groupe compte près de salariés et réalise un chiffre d'affaire de 36,2 milliards d'euros 1. C est actuellement un des seuls groupes internationaux à rassembler sous une marque unique l'ensemble des services des secteurs de l'eau, de la gestion des déchets, des services énergétiques et du transport. Il est scindé en quatre directions, spécialisées par activité : Figure 3 Répartition des effectifs Veolia propreté est une société de nettoyage et de collecte des déchets. Elle est issue de la fusion de ONYX et CONNEX Veolia Energie, regroupe les sociétés du groupe Esys- Montenay, Chauffage Service et de la Compagnie Générale de Chauffe. Les équipes de cette branche gèrent les équipements thermiques collectifs. DALKIA est la filiale la plus connue de cette branche. Figure 3 Chiffre d'affaire Veolia Transports est une activité nouvellement développée. Elle exploite des services de transports collectifs par bus, des lignes de fret ferroviaire et se développe sur le transport maritime. Veolia eaux, regroupant les actifs de la Compagnie Générale des Eaux, et de plusieurs autres sociétés, est spécialisée dans la gestion déléguée des services de distribution d'eau potable et des services d'assainissement pour le compte des collectivités locales ou d'entreprises industrielles. Veolia Eaux est aussi un des premiers concepteurs mondiaux de solutions Figure 3 Répartition du chiffre d'affaire (en millions d ) technologiques et de construction d'ouvrages nécessaires à l exercice des services de l'eau. Cette direction est organisée en 7 centres opérationnels, subdivisés en 80 agences réparties partout en France. L'agence Veolia Eau des Charentes exploite les équipements de distribution de l'eau potable, de collecte et de traitement des effluents urbains de 79 communes en Charente et Charente Maritime. Les concessions les plus importantes sont celles de Cognac et de Saintes où est installé le siège de l'agence. Les 35 agents de cette agence sont répartis en trois pôles : - L'exploitation des réseaux eau potable et assainissement - l'exploitation des équipements d'assainissements - L'exploitation des équipements de production d'eau potable. Ce pôle comprend 6 agents chargés de l'exploitation et de l'entretien des usines de production (Saintes, Jonzac et Cognac) et des réservoirs. 1 VEOLIA Rapport d activité

6 Présentation de la problématique VEOLIA Environnement a entrepris de gérer plus efficacement ses investissements et ses dépenses d'exploitation. Pour cela les centres se dotent d'outils informatique et de politiques de renouvellement et de maintenance. Le déploiement de ces outils sur Saintes inclut la mise en place d'une gestion assistée par ordinateur pour l'ensemble des installations dont la nouvelle usine d'eau potable. Cet outil permettra de planifier les actes de maintenance préventive, d'archiver les actions correctives suites aux pannes et de tracer l'activité d'exploitation des agents travaillant sur l'usine. Les autorités concédantes qui financent la construction des équipements exigent de plus en plus de rapports d'activités des compagnies fermières, notamment en ce qui concerne leur entretien. Un outil de GMAO tel que celui prévu sur l'usine de Diconche permet d'éditer l'historique des activités des agents sur une période donnée ou des actes de maintenance d'un équipement donné ou de l ensemble des installations. Pour déployer cet outil, il convient d'identifier les actes d'exploitation et de conduite de l'installation et, à partir du recensement des équipements de l'usine, de rédiger les procédures de maintenance à partir des documents constructeurs. L'usine étant en phase d'observation et de réception, les agents d'exploitation peuvent s'appuyer sur les techniciens de mise en route pour affiner les procédures d'exploitation prévues par les concepteurs. De plus, tous les documents techniques détaillant les opérations d'entretien des équipements sont disponibles parmi les notices d'exploitation. La mission qui m'a été confiée consiste à rédiger les gammes de maintenance et d'exploitation, et donc à maitriser la conduite et l'exploitation de l'usine. Cette mise en place de la GMAO nécessite également d'impliquer les agents pour les motiver à son utilisation quotidienne. Il s'agit donc d'une mission très technique, mais comprenant une dimension humaine de par le dialogue nécessaire avec des agents chevronnés dans leur domaine mais qui comprennent mal le besoin de tracer tous leurs actes en temps réel. 6

7 I. LA PRODUCTION D EAU POTABLE Provenance de l eau brute La ville de Saintes, situé en Charente-Maritime, compte environ habitants dont l alimentation en eau dépend d une source unique : le captage de Lucérat. La région de Saintes s étend sur un plateau calcaire, l eau de Lucérat en émerge par une résurgence en bord de Charente. Cette source, située dans un environnement péri-urbain, est alimentée par des nappes captives dont l eau se mélange à celle des nappes phréatiques supérieures, drainées du bassin ouest de Saintes par un sous-sol karstique. Figure 4 Représentation des nappes alimentant la résurgence de Lucérat Cette zone, à la périphérie de l agglomération, est recouverte de cultures céréalières. (Annexe 1, Périmètre de captage) Cette eau présente généralement une forte dureté : le ph varie entre 6,9 et 7,3 ; le Titre Alcalimétrique Complet (TAC) a une valeur moyenne de 30 F et la valeur du Titre Hydrométrique (TH) se situe entre 26 F et 38 F. Le taux de nitrate reste en dessous des limites règlementaires sur toutes les analyses réalisées lors des études préalables au projet de modernisation de l usine. Ces études mettent aussi en évidence la présence de 6 pesticides dont 4 à des teneurs supérieures aux limites règlementaires de 0,1Ug/L (la ville de Saintes disposait d une dérogation préfectorale relative aux qualités maximales de pesticides jusqu en 2006). La turbidité de l eau brute est habituellement faible (1,12 NTU en moyenne), mais après 48 heures d orage, on observe des pics de turbidités dus à un apport en colloïdes (jusqu à 20 NTU). Les analyses présentent alors des taux de fer et d aluminium plus élevé (Annexe 2 : Analyse de l eau de Lucérat).Le débit de la résurgence est régulier et l arrêté préfectoral d utilité publique autorise un prélèvement de m 3 /J 2. 2 PREFECTURE DE LA CHARENTE MARITIME, (2008), Arrêté préfectoral N portant Autorisation de prélèvement concernant la source Saintes-Lucérat. 7

8 L usine de Diconche Présentation de l usine L usine de Diconche construite en 1989 permettait jusqu en 2008 de traiter l eau de Lucérat par ozonation et chloration. Cette usine alimentait la ville de Saintes et fournissait le Syndicat des eaux de Charente-Maritime, notamment pendant la période estivale pour satisfaire les besoins des zones touristiques de la côte atlantique. L eau produite par cette usine était très dure et présentait parfois une turbidité hors norme, surtout en hiver. La Mairie de Saintes affiche depuis longtemps la volonté de distribuer une eau de meilleure qualité et elle doit faire face à une demande croissante et de fortes variations saisonnières. La modernisation de l usine de production d eau de Diconche doit répondre à ces besoins. L investissement de est partagé par la ville de Saintes (53 %), le Syndicat des Eaux de Charente Maritime (26 %) et l agence de bassin Adour Garonne (21 %) Ces travaux doivent permettre un traitement de l eau brute pour éliminer les pesticides, le fer particulaire, la turbidité, les micro-organismes et d adoucir une partie de l eau. Le projet ne prévoit pas de traiter les nitrates et n est pas prévu pour traiter l eau de la Charente 3. L eau destinée à la ville de Saintes doit être adoucie. Si la teneur en nitrates de la source venait à s élever au point d empêcher sa distribution, l eau distribuée sur Saintes sera achetée au Syndicat. La vasque où est pompée l eau brute est surveillée par deux turbidimètres, un nitratemètre et deux conductimètres. Ils comparent les eaux de la vasque et celles de la Charente. Cela En cas de crue notamment, cela permettrait de détecter une infiltration des eaux du fleuve dans la vasque. L eau brute est acheminée vers l usine de Diconche et se répartit sur deux files de traitements en fonction de la destination de l eau traitée. 3/5 de l eau sur la file 1 est destinée au Syndicat de la Charente Maritime. Cette file produit pendant la période estivale (avril à octobre) est équipée de procédé CRISTAL : l association d un traitement par absorption sur charbon actif et d une filtration membranaire. 2/5 de l eau sur la file 2 est destinée à la ville de Saintes. Sur cette file, le traitement par procédé CRISTAL est précédé d une étape de décarbonatation à la chaux et d une filtration sur sable. File 1 Contact au CAP Préfiltration Ultrafiltration Chloration Distribution par Syndicat Eau brute File 2 Aération par cascade Décarbonatation Filtre à sable Contact au CAP Préfiltration Ultrafiltration Remise à l équilibre Chloration Distribution Ville de Saintes Figure 5 Synoptique des files de traitement 3 BUREAU D ETUDES MERLIN, Documents du marché pour la modernisation de l usine d eau potable de Saintes,(2006) 8

9 Le procédé CRISTAL Eau à traiter CAP Bâche contact Vers stockage distribution Eau sale préfiltre Unité d ultrafiltration (Skid) Figure 6 Schéma de principe du procédé CRISTAL Eau sale Eau chlorée CRISTAL est l acronyme de: Combination of Reactors Including membrane Separation Treatment and Adsorption in Liquid 4. Le procédé breveté par DEGREMONT se déroule en trois étapes : 1 - Adsorption des polluants (pesticides, métaux, ) sur du charbon en poudre 2 - Pré filtration sur des éléments filtrants à 200 µm. 3 - Ultrafiltration par des modules AQUASOURCE en cellulose avec un pouvoir de coupure de 0,1 µm. Une remise à l équilibre éventuelle peut être réalisée par injection de soude avant le stockage de l eau traitée. Le charbon actif est utilisé sous forme d une dilution à l eau préparée sur place à partir de charbon actif en poudre (CAP). Le CAP utilisé est du NORIT SA-UF dont les grains ont une taille inférieure à 100 µm 5. Cette préparation contient 2,5 g/l de CAP et son ph est maintenu à 7 (±0,5). Elle est injectée à l eau brute transitant dans une bâche de façon à assurer un taux de traitement en CAP de 4 g/m 3 d eau traitée. La bâche est dimensionnée de façon à assurer un temps de contact de 20 minutes. Le CAP dilué dans de l eau décante rapidement et nécessite donc d être brassé en permanence. Les bâches de contact sont équipées d un système de pompe et de rampe de brassage pour éviter toute accumulation. De plus, le CAP est abrasif et une surveillance des éléments de pompage, des tuyauteries et des filtres est nécessaire après quelques années d exploitation. L utilisation du CAP pose quelques problèmes lors de sa manipulation ou des opérations de maintenances. L extrême volatilité de la poudre de charbon, associé au fait que le silo de stockage se trouve à l intérieur du bâtiment de traitement a déjà confronté les agents techniques à une véritable pollution de toutes les surfaces suite à un dégagement intempestif lors d une livraison. La poudre de charbon s incruste dans les moindres recoins et ne se nettoie qu avec un laveur à haute pression. Cette pollution de l atmosphère de l usine menace de se reproduire à chaque livraison (une dizaine par an). 4 CAMPOS, C; LAINE, J M; BAUDIN, I, revue L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES, n 255 p 112 à 116,, Impact du procédé CRISTAL sur la qualité de l'eau distribuée par l'usine de Vigneux sur Seine, (Mai 2003) 5 NORIT : L analyse systématique avant livraison permet de vérifier la granulométrie. 9

10 L étape de séparation suivant le contact avec le CAP, utilise des membranes d ultrafiltration en fibres creuses. Les fibres utilisées par AQUASOURCE sont en tri-acétate de cellulose, Développées par DEGREMONT sous la marque INEA 6 Ces fibres sont assemblées dans des modules et ces modules sont regroupés sur des plateformes de recirculation comprenant pompes, tuyauteries et un automate. Ces unités d ultrafiltration compactes sont appelées «Skid». L usine de Diconche est équipée de 3 skids sur la file 1, et 2 skids sur la file 2. Chaque skid comprend 20 modules d une surface filtrante de 125 m2 chacun. Chaque skid permet de produire 250 m3/h d eau filtrée. GAMME INEA Seuil de coupure 0,01µm Filtration IN/OUT Turbidité maximale entrée 100 NTU Turbidité sortie <0,1 NTU Abattement bactéries et kystes > 7log Surface filtrante 125m2 Perméabilité 110 à 130 L/m2/h Figure 7 Skid UF Figure 8 Caractéristiques des membranes Le pilotage de l atelier d ultrafiltration est entièrement automatisé. L automate surveille le ph de l eau à filtrer, détermine la fréquence des rétrolavages en fonction de la turbidité de l eau avant contact au CAP et ajuste le débit des pompes de gavage en fonction de la disponibilité des skids. En régime normal, la filtration est tangentielle avec un flux de 120 l/m2/h et un rétrolavage à l eau chlorée toutes les 60 mn. Les eaux de rétrolavages sont renvoyées vers la filière boue comprenant un épaississeur statique et un filtre presse. Les boues déshydratées sont valorisées en compost. Le suivi et la maintenance préventive des modules d ultrafiltration est très importante pour garantir leur longévité (7 à 10 ans). Après filtration, l eau traitée est stockée après une éventuelle remise à l équilibre calcocarbonique par injection de soude. La chloration est faite directement dans la bâche de stockage. Chacune des files de traitement dispose d une bâche de 3000 m 3. Cela suffit pour assurer 3 à 4 heures d autonomie

11 La décarbonatation catalytique à la chaux Le contrat d affermage passé avec la ville de Saintes prévoit la fourniture d une eau adoucie. C est pourquoi les travaux de modernisation on inclut l installation d un équipement de décarbonatation à la chaux en amont du procédé CRISTAL de la file 2. Pour cela on provoque une précipitation du carbonate de calcium grâce à une injection de chaux dans l eau brute suivant la réaction : Ca(OH) 2 + Ca(HCO 3 ) 2 2CaCO 3 + 2H 2 O Le carbonate de calcium étant très peu soluble à la température moyenne de l'eau (14 C), il précipite. Les réacteurs de décarbonatation les plus courants sont des décanteurs à recirculation de boues 7, dans lesquels le carbonate est récupéré sous forme de boue. Le procédé choisi pour équiper l usine de Diconche utilise deux réacteurs de type Gyrazur où une injection de sable à contre courant provoque la précipitation sous forme de cristaux sur les grains de sables. Ce type de réacteur permet une installation plus compacte grâce à une vitesse de réaction plus rapide, mais reste assez délicat à utiliser. Sable Tamis Silo Gyrazur Eau décarbonatée Lait de chaux billes Eau brute Figure 9 Schéma de principe des Gyrazurs Figure 10 Gyrazurs de l usine de Diconche L eau brute est injectée tangentiellement au pied des réacteurs et aussitôt mélangée au lait de chaux. Celui-ci est dosé par l automate de l usine en fonction de l abattement de TH désiré et son injection est régulée en fonction du ph dans le réacteur et du débit d eau brute. La réaction commence aussitôt et se poursuit pendant la remontée de l eau vers le sommet du réacteur. Du sable fin est injecté dans le Gyrazur. Grace à leur très grande surface spécifique, les grains de sables provoquent la cristallisation et se chargent en carbonate de calcium et grossissent sous forme de billes de calcaire au fur et a mesure de leur descente. Ces billes sont extraites du fond grâce à un extracteur hydraulique et les plus grosses ((plus de 1 mm) sont tamisées et stockées dans un silo. Les billes plus petites sont renvoyées en tête du Gyrazur. Le carbonate récupéré est valorisé sous forme de remblai dans une carrière. Ce calcaire n est pas assez stable pour le réutiliser en remblai routier. La percolation ascendante de l eau s effectue à grande vitesse afin d assurer la fluidité du lit de sable et un échange solide-liquide optimal, et ceci sans risque d agglomération des grains. La grande surface disponible assure une réaction rapide et complète, d où la qualification de «décarbonatation catalytique» 8. 7 SUEZ ENVIRONNEMENT, revue EAUSERVICE, Cahier technique, La décarbonatation à la chaux, (septembre 2008) 8 DEGREMONT Mémento Technique de l eau p (2003) 11

12 L eau sortant du Gyrazur présente une forte turbidité (80 à 200NTU) et un ph élevé. La turbidité est due aux cristaux de carbonates de calcium et aux incuits de la chaux. Elle doit être impérativement réduite à moins de 50 NTU avant d être traitée par le procédé CRISTAL. Pour cela, la file 2 comprend un filtre à sable entre le Gyrazur et la bâche de contact du CAP. De même, le ph de l eau décarbonatée doit impérativement être abaissé pour éviter d abimer les fibres en acétate de cellulose des modules d ultrafiltration. Pour cela, on dispose d une injection d acide sulfurique et d un by-pass pour mélanger une partie d eau brute à l eau décarbonatée. Ce by-pass fait remonter le TH de l eau décarbonatée mais permet d économiser beaucoup d acide. La grande vitesse au radier permet d avoir des réacteurs très compacts, mais impose une vitesse de réaction très rapide et donc une chaux de très bonne qualité. La chaux préconisée par DEGREMONT à l usine de Diconche est de la SUPERCALCO 97 produite par CARMEUSE (chaux à 97% de ca(oh) 2 ). Une baisse sensible de la qualité de la chaux sur l une des livraisons a provoqué une dégradation des performances de la décarbonatation en moins de quelques heures. L eau sortant des Gyrazurs présentait alors une turbidité supérieure à 300 NTU. De plus, le TH de l eau décarbonatée avait du mal à descendre en dessous de 15 F, obligeant le technicien de conduite à la teneur en chaux dans la préparation du lait de chaux. Les filtres à sables avaient alors tendance à se colmater très rapidement, provoquant des lavages plus fréquents et un niveau moyen de turbidité plus élevé en sortie de filtre à sable (20 à30 NTU). L automate pilotant les unités d ultrafiltration commandait alors un débit moins élevé dans les modules (80 à 100 l/m2/h) et provoquait des rétrolavages plus fréquents (toutes les 45 minutes). Cette forte turbidité impliquait une plus grande consommation de charbon actif (de 4 g/m3 à 5g/m3), commandée par les paramètres de l automate. Lors de chaque lavage des filtres à sable, le niveau de la bâche contact baisse jusqu au niveau bas puis remonte après l arrêt des pompes de gavage des skids. Ces pompes se remettent en route lorsque le niveau dans la bâche contact dépasse le niveau moyen, mais si un des skids est indisponible à ce moment là (skid en rétrolavage par exemple), le niveau dans la bâche dépasse le seuil de niveau haut et provoque la mise en recirculation des Gyrazurs. Pour diminuer la turbidité en sortie des Gyrazurs, le technicien est amené à injecter plus de sable frais. Cette solution est limitée par la capacité du tamis sur le circuit d extraction des billes de calcaire. La canalisation de retour vers les Gyrazurs présente une trop faible pente et a tendance à se boucher si le perméat du tamis contient une trop forte proportion de sable. La canalisation puis le tamis se remplissent alors de sable au point de déchirer la toile filtrante. De plus, l injection massive de sable frais pendant un jour donné implique une élévation du voile de bille dans les Gyrazurs plusieurs jours plus tard. Cette élévation conduit à l impossibilité de rajouter du sable pour lutter contre la turbidité au bout de quelques jours, malgré les extractions des grosses billes. L augmentation de la dose de Chlorure ferrique avant les filtres à sables est aussi une solution limitée (et chère). Plus de consommation de réactifs, moins de production, une eau produite de moins bonne qualité et un risque de pannes accru : la qualité de la chaux est un facteur sensible du fonctionnement des Gyrazurs. 12

13 Synoptique des files de production Figure 11 Synoptique des files de production 13

14 Résultats qualitatifs L'eau produite par l'usine depuis sa mise en route (le 13 avril 2008 pour la file 1, le 3 mai 2009 pour la file 2), correspond au cahier des charges imposé par le marché : Une eau conforme aux exigences réglementaires, L eau est exempte de germes et de traces de pesticides Au mois d Aout 2009, la production journalière moyenne était de m3 sur la file 1 et 6630m3 sur la file 2 L eau produite sur la file 2 présente une dureté moyenne de 17 F et un ph de 8.3 Le TH moyen de l eau traitée sur la file 2 est conforme aux spécifications du cahier des charges mais en limite de tolérance : l'usine est prévue pour produire une eau dont le TH est de 15 F +/- 2 F. L eau sortant des Gyrazurs présente un TH moyen de 13,3 F, mais cette eau décarbonatée subit plusieurs traitements et apports qui tendent à augmenter le TH. L apport du By-pass représente 11% du débit transitant par les Gyrazurs. L eau des rétrolavages, injectée avant le filtre à sable, représente 10% de ce débit. Enfin, l acide sulfurique injecté avant les filtres à sable tend à dissoudre les cristaux de carbonates présents dans l eau. Cette eau adoucie est maintenue à l'équilibre et les techniciens s'efforcent d'obtenir un TH le plus bas possible. Mais certains consommateurs ont alors dû faire face à des problèmes de turbidité. Après enquête, il apparaît qu'après plusieurs décennies d'eau très dure, la distribution d'eau décarbonatée dans certaines anciennes canalisations en acier galvanisées favoriserait le décollement des dépôts de tartre des parois. L'eau est alors très rouge et des particules en suspension rendent son aspect douteux. La réaction des consommateurs est alors d'autant plus vive que le prix de l'eau a fortement augmenté : avec 2,05 /m3, la ville de Saintes faisait partie des quatre villes du Sud-ouest où l eau est la moins chère. L'investissement dû à la modernisation de l'usine a induit une augmentation à 2,35 /m3. Le prix de l'eau de Saintes reste cependant parmi les plus concurrentiels de la région, dont la moyenne se situe autour de 3,18 /m3. 9 Pour pallier à ce problème, une injection de soude en fin de process permet d'augmenter le ph au alentour de 8,3 et de produire une eau légèrement plus incrustante. 9 VILLE DE SAINTES, Dossier de presse de Présentation de la modernisation de l usine de Diconche (2008) 14

15 II. MAINTENANCE Pourquoi investir dans la maintenance préventive? Il est courant de considérer que le prix de certains équipements est si faible qu il vaut mieux les utiliser sans aucun entretien jusqu à ce qu ils tombent en panne plutôt que de payer un technicien à «effectuer des vidanges». Cette politique peut se défendre notamment pour de petits équipements que les constructeurs garantissent souvent «sans entretien». Mais le prix faible de ces équipements peut cacher des coûts beaucoup plus importants. Un équipement en panne coute cher. Le cout des pièces de rechange est parfois beaucoup plus élevé que celui de l équipement complet, surtout dans le cas de machines spéciales, fabriquées par un constructeur unique. En cas de panne, il peut s avérer plus intéressant d adapter le process pour y installer une machine offrant les mêmes services (voire meilleurs) que de remplacer la pièce défectueuse. Dans le cas de machines très anciennes et/ou venant de fabricants à faible notoriété, il se peut que les pièces de rechanges ne soient tout simplement pas disponibles. Si la panne est due à un manque d entretien, il est fort peu probable que l économie ainsi réalisée soit plus grande que le cout du remplacement et des travaux associés à l adaptation du poste. L'usine de Diconche est neuve et n'est donc pas encore confrontée à ce type de problème. Le cout de la main d'œuvre nécessaire à la réparation peut aussi être très élevé. Le cout d une réparation un dimanche soir après 21h00 est 2,5 fois plus élevé que durant une journée de semaine. Mais une panne impacte aussi la continuité de production et la qualité de l'eau produite. La panne d'un équipement banal peut entrainer l'arrêt des files de traitement. Les citernes d'eau implantées sur le site permettent, dans une certaine mesure, d'amortir l'impact d'un arrêt, et laissent le temps aux techniciens d'intervenir. Mais ce temps est compté : sur l usine de Diconche, en pleine saison touristique, la demande en eau du syndicat est de m3 par jour et la capacité de stockage est alors limitée à 3 heures de production. Ce stock est suffisant pour permettre l'intervention des techniciens d exploitation présents sur site. Mais certains agents assurant l'astreinte habitent à plus d'une heure de route de l'usine et sont parfois beaucoup moins familiarisés avec les équipements et le fonctionnement de l'usine. Un défaut de fourniture d'eau à la ville de Saintes peut avoir de lourdes conséquences sur le renouvellement du contrat d'affermage. Pour éviter d'en arriver là, des procédures d'urgences peuvent permettre de reprendre la production en by-passant si besoin certaines étapes du process. Sans aller jusqu à la rupture de fourniture, le redémarrage d'un process complet peut être long, affecte la qualité de l'eau produite et pose des problèmes de conformité aux exigences du contrat de fourniture. Distribuer de l eau non décarbonatée, en contravention avec le contrat d affermage, ne peut s envisager sans de solides raisons. Une panne pour cause de manque d entretien risque de ne pas satisfaire pleinement l autorité concédante. Le cout total d une panne a donc parfois peu de rapport avec le prix commercial de l équipement en panne, et il faut toujours considérer l équipement dans son contexte de production. Ainsi un simple tuyau bouché sur le circuit d'alimentation en lait de chaux des Gyrazurs a provoqué des variations importantes du ph de l'eau décarbonatée. Afin d'éviter de fournir les modules d'ultrafiltration avec de l'eau présentant un ph trop élevé, l'automate de supervision a imposé des arrêts de file fréquents. La production d'eau en était fortement ralentie et l'eau produite avait une dureté trop élevée due à la grande quantité d'eau brute utilisée pour le 15

16 rinçage des réacteurs de décarbonatation. De plus, les modules d ultrafiltration étaient soumis à de plus fréquents rétrolavages d arrêt, imposant une consommation d eau de Javel plus importante et une production d eau sale plus importante. Le problème a été résolu par le nettoyage mensuel des cuves de préparation du lait de chaux au laveur haute pression. Ce nettoyage prend une heure et peut se faire sans imposer d arrêt à la file de production. Politique de maintenance Une politique de maintenance permet aussi d avoir une meilleure visibilité des couts réels dus aux pannes et disfonctionnements. Sans cet archivage, un équipement peut être affecté d une même panne plusieurs fois par an sans qu aucune mesure ne soit prise pour régler définitivement le problème : Les canalisations de lait de chaux évoquées plus haut, étaient initialement en PVC. Suite aux problèmes de bouchage, elles ont été remplacées par des canalisations en polymères annelé, souples. Le problème de bouchage a bien été résolu, mais ces nouveaux tuyaux ont tendance à s étirer sous l effet de la pression et finissent par percer. Le débit de lait de chaux diminue et la décarbonatation en est affectée. Fort heureusement, le remplacement est relativement facile et le matériau ne coute pas très cher. En raison des périodes de vacances, plusieurs techniciens sont intervenus sur ces pannes. L outil de GMAO a cependant permis de garder une trace de ces interventions et de constater qu en deux mois c est ainsi 5 réparations du même type sur les mêmes équipements qui ont été réalisées. Etant donné l impact et le cout engendré, il semblerait intéressant de remplacer le polymère annelé par du tuyau renforcé souple. La traçabilité des actes de maintenance corrective est un des points essentiel dans une politique de maintenance. Elle permet d analyser les couts logistiques et de diriger efficacement les efforts d investissement. Cela permet aussi d avoir des indicateurs de performance fiables. Cela peut aussi permettre d offrir les garanties souvent demandées par les collectivités quand à l entretien des installations en exploitation. L exemple de la communauté de Brest est assez parlant : le service des eaux a fait installer, dans ses bureaux, un terminal permettant de consulter en temps réel les actes de maintenance prévus et réalisés par l exploitant sur les installations d eau potable et d assainissement. Réduction des couts, amélioration de la disponibilité et de la longévité des outils de production, traçabilité des actes, planification des actes de maintenances, collecte des demandes d interventions, édition d indicateurs de performances La maintenance préventive peut être dotée de toute les vertus. Mais pour cela, il faut que les hommes qui la mettront en pratique soient particulièrement conscients de son apport, et rigoureux dans l utilisation des outils de gestion. Faute de quoi, son usage ressemblera à un exercice administratif pénible dont les résultats seront si peu fiables qu il sera difficile de s en servir. La mise en place des outils de gestion de la maintenance est au cœur de la démarche AGIR (Amélioration de la Gestion des Installations et de leur Renouvellement). Cette action coordonnée sur toute la région vise à planifier et lisser les actes d exploitation et de maintenance, optimiser les déplacements, mettre en place un outil de GMAO, mutualiser les stocks de matériels de secours, et gérer les investissements et renouvellement à partir d éléments statistiques fiables. Une telle démarche peut aboutir à de substantielles économies de frais de fonctionnement et d investissement. 16

17 Préparation de la mise en place La mise en place de programmes de maintenance préventive impose trois actions préalables inventorier les équipements rédiger les procédures de maintenance choisir un outil de planification et de suivi de ces actes. Cette préparation doit être soigneusement réfléchie et soignée. De plus, elle doit être l occasion d impliquer le personnel dans la démarche globale. Si l inventaire est incomplet ou si les procédures de maintenance sont en décalage avec la politique globale de maintenance de l entreprise, l utilisation des outils est vouée à l échec rapidement. Par exemple, prévoir des cycles de contrôles et d étalonnage sur des capteurs inexistants risque de désappointer les techniciens, puis de jeter le doute sur l ensemble des procédures de l outil. A défaut de pouvoir corriger cet inventaire, il est probable que l action sera validée comme si elle s était réalisée conformément au plan, induisant une erreur dans les indicateurs de suivi. A l inverse, oublier un capteur ou une machine dans l inventaire peut priver cet élément de tout ordre de maintenance. Il sera difficile pour l exploitant de justifier une dépense ou une demande de renouvellement pour un élément «fantôme». Bien entendu, tout dépend de la proportion d erreur. Une installation telle que l usine de Diconche est en perpétuelle évolution. Les éléments sont changés ou modifiés au fur et à mesure des besoins d amélioration ou des pannes, mais si les erreurs se multiplient, les indicateurs donneront une image fausse de l activité et de l état des installations. Cela implique également que tous ceux qui seront concernés par l utilisation des outils de gestion de la maintenance devront être capables de corriger ou de faire corriger simplement les erreurs. Pour l inventaire, il s agit souvent de trouver la personne habilitée à modifier l inventaire (ce qui n est pas toujours facile), pour ce qui est des procédures de maintenance, le dialogue et les choix s imposent. Un long travail de préparation doit donc être entrepris avant de commencer à écrire les premières gammes de maintenance. Ce travail a déjà été entrepris avant le début de la rédaction des gammes qui était le cœur de ce stage. L inventaire des équipements Quelque soit les outils prévus pour gérer la maintenance, l inventaire des équipements est incontournable. La grande majorité des outils de GMAO utilisent des bases de données dans lesquelles les éléments sont classés selon une hiérarchie pyramidale. Il existe deux types de hiérarchie : - soit une décomposition géographique des installations, dans laquelle les équipements sont classés suivant leur implantation sur le territoire. - soit une décomposition fonctionnelle des installations, dans laquelle les équipements sont classés suivant leur fonction et les files de production auxquels ils appartiennent. C est cette dernière qui a prévalu pour classer les équipements de l Agence de Saintes. Les installations ont été détaillées en plusieurs unités, elles-mêmes regroupant des ensembles. Chaque ensemble est divisé en entités contenant les emplacements sur lesquels sont rassemblés les équipements. Ces derniers peuvent être encore divisés en composants 17

18 Schématisation de la hiérarchie de classement des éléments dans Maxo 1 INSTALLATIONS STEP de Saintes Réservoir de Boiffiers 2 ENTITES Poste de relèvement Place Blair.. Surpresseur de La Motte à l Œuf Usine de Diconche Air de service Eau de service Armoire électrique Filière traitement des boues Injection de sable Produits de traitement Métrologie Extraction des billes Contrôle commande Energie.. Filière traitement des eaux 3 UNITES Préfiltration Case répartition Pompage reprise 4 ENSEMBLES Stockage Bâche rétrolavage Décarbonatation catalytique Filtration sur sable Alimentation en eau brute Ultrafiltration Mesures Hydraulique Génie civil Bâche après cascade Bâche contact CAP Huisseries Pompage 5 EMPLACEMENTS E ELEMENTS Pompe A Pompe B Vanne A Clapet A Clapet B K COMPOSANTS Pompe B Moteur Corps de pompe Figure 12 Classement hiérarchique des équipements 18

19 Cette arborescence à 5 niveaux permet de classer et de retrouver facilement tous les éléments de l'usine (moteur, vannes, cuves...) éléments ont ainsi été inventoriés dans une base appelée BDI. Chacun de ces éléments est repéré avec un numéro unique commençant par la lettre E. Il est impérativement rattaché à un emplacement (niveau 5) et généralement chaque emplacement ne contient qu un élément (niveau E). Ce niveau a été conservé pour pouvoir donner plus d information sur l identification des éléments et faciliter les filtres et les tris. Le premier niveau est celui des installations. Chaque site sur lequel est construit un bâtiment du réseau est considéré comme une installation, ce qui exclut l inventaire des canalisations de réseau. On y retrouve la liste des postes de relèvement, les réservoirs d eau potable, les vannes motorisées, les bassins et déversoirs d orage les STEP Chaque installation a une liste d entité rattachée qui lui est propre. L installation de l usine d eau potable de Diconche (1UPR-29103) est divisée en 15 entités et 141 unités, 107 ensembles, 857 emplacements et 1881 éléments. Chaque équipement comporte un numéro d'identification unique, même si il est divisible en entités, unités, ensembles ou emplacements. Ainsi la source de Lucérat a un numéro d identification (1PEB ), au même titre que la vanne sur le refoulement de la pompe A de reprise des filtrats des préfiltres après les bâches CAP (KVAN ). Ce numéro d identification est unique pour chaque équipement, et sera différent pour chaque équipement de rechange : un équipement remplacé par un autre, identique au premier, au même emplacement, devra avoir un numéro d identification différent. C est la seule façon d avoir un suivi de l historique des équipements. Cela sous-entend également que les équipements de rechange et les pièces de dépannage en stock (hors consommable et pièces d usure) doivent être répertoriées et identifiées. C est d ailleurs une condition essentielle de la mutualisation des magasins. Bien sûr, cela implique que cet inventaire doit être tenu à jour. L outil de GMAO utilisé recharge régulièrement la liste des équipements à partir de BDI+, une base de données accessible sous ACCESS sur le réseau informatique. Les procédures de maintenance La liste est exhaustive et recense tous les équipements de toutes les installations. Une fraction seulement de ces équipements fera l objet d un programme de maintenance préventive. Avant de mettre en place un planning de maintenance, il convient de recenser les besoins et procédures de maintenance. Celles-ci sont trouvables dans les documents des fournisseurs des fabricants, dans les notices d exploitation et les notes de services. L usine de Diconche étant en cours de réception, les conditions d information sont excellentes : - les documents des fabricants de matériel sont disponibles, - les notices d exploitation de l usine sont à jour, - les techniciens de mise en route de l installation sont présents sur place. Ces documents sont souvent perdus ou obsolètes dans le cas d installations anciennes, mais dans ce cas il est alors possible de compter sur l expérience de l exploitant quand à la maintenance du matériel en place. Cet échange est primordial pour appliquer les recommandations de certains fabricants. Ceux-ci prévoient une maintenance pour une utilisation intense de leur matériel, ce qui n est pas toujours le cas sur les différentes installations exploitées. Par exemple, les surpresseurs 19

20 d air de lavage des filtres à sables doivent, selon le constructeur subir une vidange tous les six mois. Or, le PC de supervision n a totalisé qu environ 30 heures de fonctionnement depuis le début de l année. Dans ces conditions, il est possible d espacer les vidanges, à raison d une tous les 2 ans. Il serait possible d augmenter encore ce délai à condition de s assurer que l huile utilisée ne se dégrade pas. Ce choix est évident et guidé par le bon sens, mais d autres décisions demandent plus de réflexion : Le fabricant du silo à chaux préconise un nettoyage du silo tous les ans afin d éviter les dépôts dans le cône. De plus, ce nettoyage est l occasion de vérifier les lattes du dévouteur, de changer l anneau élastique entre le motoréducteur et éventuellement le renvoi d angle entrainant l arbre du dévouteur. De plus, les motoréducteurs des vis de convoyage de la chaux doivent aussi subir une vidange annuelle. L ensemble de ces opérations risque d être long, techniquement complexe (il faut vider le silo, puis le remplir en fin d opération), et surtout empêche la production de lait de chaux, donc de la décarbonatation pendant toute la durée de l opération. Distribuer de l eau non décarbonatée est à priori exclu du fait des termes du contrat d affermage (il faudrait changer le prix de l eau), il faut donc trouver d autres moyens : minimiser le temps d arrêt ou doser la chaux à la main dans le bac de préparation durant toute la durée de l opération. Les pompes de relevage immergées dans les bâches-contact ne nécessitent pas d entretien particulier. Mais le Charbon actif est un produit relativement abrasif. Il serait souhaitable de prévoir une inspection de ces pompes régulièrement (tous les deux ans) afin de déceler une éventuelle usure prématurée des roues. Etant donné la configuration des lieux, l opération peut être délicate (les pompes doivent être relevées en 2 étapes). L huile utilisée dans les différents motoréducteurs nécessitant une vidange pourrait être remplacée par de l huile de synthèse pour usage en milieu agro-alimentaire. Après vérification il serait possible d utiliser une huile de synthèse PAO H1 220VG pour tous les réducteurs (motoréducteurs et réducteurs sur pompes SEEPEX) L UV-mètre installé en sortie des unités d ultrafiltration est inscrit dans la base Métrologie, et devrait être vérifié régulièrement. Mais actuellement, il donne des résultats de mesures en Ex/m et les techniciens de l usine ne disposent d aucun étalon de mesure (ni méthode associée) pour vérifier l exactitude de la mesure. Le nettoyage des bâches extérieures ne pose pas de problème en profitant de l arrêt hivernal de la file 1 pour alterner le flux dans les bâches et ainsi permettre leur nettoyage. Le problème est plus aigu pour les bâches intérieures, par contre, un arrêt de file semble nécessaire, pour leur nettoyage. Cela concerne : - la case répartition - la cascade - les bâches CAP - les bâches eau sale La notice d exploitation fournie par DEGREMONT prévoit d effectuer mensuellement une extraction «manuelle» des billes du fond des Gyrazurs par l intermédiaire d une canalisation prévue à cet effet et fermée par une vanne à volant. L expérience a montré les difficultés de manœuvrer cette vanne une fois que la canalisation est pleine de sable. 20

21 Certaines opérations de maintenance impliquent un arrêt des files de production. Avec une bonne préparation, il est cependant possible de diminuer cet impact. Exemple : Le réseau d eau de service alimentant les bâches de préparation des réactifs, les hydro-éjecteurs des Gyrazurs et le circuit de rétrolavage des unités d ultrafiltration, est alimenté par deux pompes montées en parallèle. Ce circuit n est pas équipé de réserve autres qu un ballon anti-bélier prévu pour assurer la sécurité de la canalisation. Ce ballon est soumis à l obligation de contrôle réglementaire. Pour effectuer ce contrôle, le ballon antibélier doit être déconnecté de l installation, pendant plusieurs heures. Lors de l extraction des billes du fond des Gyrazurs, et lors des rétrolavages, les pompes subissent de fréquents démarrages et arrêts. Fonctionner sans ballon anti-bélier risque d occasionner des ruptures de canalisation et de mettre en panne ce circuit. Ce qui revient à arrêter la production, l eau de service étant aussi indispensable que l air de service. Pour éviter cela, il est possible d effectuer le contrôle en hiver. En effet, pendant cette période, la file 1 est à l arrêt. Il est donc possible d utiliser la bâche d eau traitée de cette file pour augmenter la capacité de réserve de la file 2. Avec 6 à 8 heures d autonomie, il est possible de réaliser certains actes de maintenance nécessitant un arrêt de production. Le contrôle réglementaire d épreuve du ballon anti-bélier de l eau de service en fait partie. Le choix de réaliser ou de ne pas réaliser un acte de maintenance est à la responsabilité de l exploitant. Les outils de GMAO ne font que traduire ce choix en émettant des bons de travaux à une période déterminée par l exploitant. Dans le cadre des objectifs de la démarche AGIR, il est prévu d'inclure tous les actes d'exploitation planifiables. Cela déborde du cadre strict de la maintenance préventive, mais en conserve le même outil pour suivre les actes courants d exploitation : relevés, mesures, nettoyage, livraison, analyses, contrôles réglementaires Tous les actes quotidiens d un exploitant doivent alors être recensés, et leur durée estimée. Leur inscription dans les gammes de la GMAO permet de réaliser un suivi de l activité des agents et d estimer le volume de travail prévisible sur une période donnée. Seul un suivi quotidien et un échange en confiance avec les agents d exploitation peut permettre de dresser une telle liste. La journée type d un technicien sur le site de Diconche est remplie de dizaines de taches d un quart d heure mais essentielles. Elle peut aussi se remplir rapidement de travaux de réparation, par nature imprévisibles et non quantifiables à priori. 21

22 La GMAO Le choix de l outil de gestion dépend des attentes. Etant donné l importance des installations et le nombre d acteurs concernés, il n est d autres choix que d opter pour un outil de GMAO décentralisé. Mais en cette matière, l offre est pléthorique, bien que trois grands leaders du marché (MRO software (IBM), Infor Global Solution et SIVECO) sont solidement implantés dans l industrie. Les produits qu ils proposent sont souvent anciens (Coswin pour SIVECO, MP2 pour Infor), mais ils ont évolué vers une autre forme : les EAM (Entreprise Asset Management traduit par Gestion des actifs). «Cette nouvelle appellation traduit la volonté des logiciels EAM de dépasser le cadre des seuls services maintenance, en proposant des fonctionnalités intéressant les directions générales et financières de l'entreprise, ou en intégrant des processus métier sortant du cadre strict de la maintenance (gestion réglementaire, gestion de plans, suivi de consommation...). En pratique, cette démarche concerne au moins autant la méthodologie de mise en œuvre du logiciel dans l'entreprise que les fonctionnalités du logiciel luimême». 10 Cette démarche d associer les actes techniques de maintenance ou d exploitation et la gestion de stocks, les achats ou la gestion du personnel est également l une des grandes fonctionnalités des progiciels de gestion intégrés type SAP 6.0 grâce à son module de maintenance PM. La majeure partie de ces logiciels fonctionnent selon un même principe :* Une base de données intègre la liste des équipements, une liste d instruction écrites (procédures de sécurité, instruction de montage.) et une série de gammes. Ces gammes sont des contrôleurs virtuels permettant l émission d un bon de travail en fonction de paramètres programmés. Elles contiennent une liste d équipement, une liste d instruction, des calendriers ou/et des compteurs, une estimation des besoins en main d œuvre, fournitures et parfois en outillage (véhicules, outillages spéciaux ). A l appel de l opérateur, elles autorisent ou non la génération d un bon de travail pour les équipements, en fonction de la date ou du délai depuis le dernier bon de travail émis, ou si celui-ci n a pas encore été réalisé. Une gamme ne décide rien, elle ne fait qu émettre des bons de travaux en fonction des paramètres qui y sont inscrit. AUCUN BON DE TRAVAIL NE SERA EMIS TANT QU UN TECHNICIEN NE PROVOQUERA LA GENERATION DES BONS. A l inverse, une fois les travaux effectués, les bons de travaux doivent être soldés afin de paramétrer pour un prochain cycle. Le solde de ces bons de travaux, avec les données qu ils contiennent permettent également d alimenter les indicateurs de performance. Ces retours sont une partie importante du travail lors de l utilisation de ce type de programme. Les données rentrées permettent l imputation de la main d œuvre sur la comptabilité analytique, ou le paiement des sous-traitant, ou conditionner la commande automatique de pièces de rechange en vue de la prochaine maintenance. Ces logiciels sont adaptables à tout type d industrie, mais nécessitent d être adaptés à chaque fois. Le paramétrage des logiciels coûte très cher et il est parfois négligé. Un mauvais paramétrage peut être la cause de difficultés d utilisation. Une GMAO n'est pas un produit miracle disponible sur l'étagère d'un fournisseur, c'est un projet d'organisation facilité par un logiciel adapté par un paramétrage judicieux Ŕ Gestion de la Maintenance assistée par ordinateur (2009) 11 JP VERNIER Ŕ (2009) 22

23 MP2 Maxo Oxam Le logiciel De GMAO utilisé est imposé par la direction technique de VEOLIA. Maxo est une adaptation de MP2 édité par DATASTREAM (racheté par Infor Global solution). Il s'agit d'un EAM capable de gérer les stocks, d éditer des demandes d achats, des commandes, de fournir des historiques de maintenance, et des indicateurs de disponibilité des machines. Il s'agit d'un produit relativement ancien (1992) mais dont l'architecture est celle commune à beaucoup de logiciels de maintenance (SAP, COSWIN...). Il ne s'agit pas d'un programme spécialement dédié aux services de l'eau, mais est aussi bien adapté à la gestion des grosses usines qu aux équipements les plus simples. Toutes ses fonctionnalités ne seront donc pas exploitées, VEOLIA utilisant d autres progiciels pour ses achats et la comptabilité, il ne sera donc pas possible d'utiliser les bibliothèques de fournisseurs ou les nomenclatures des articles ou la gestion des stocks pour le moment. Une partie de la gestion du personnel est faite par OXAM, un utilitaire permettant d exporter les bons de travaux sur des PDA. Maxo permet d'éditer des bons de travaux Le but recherché est la planification des actes de maintenance et d'exploitation et l'archivage des actes réalisés. Pour cela, Maxo va utiliser des gammes de maintenance. Par exemple, la gamme G-VIDG-011 est une gamme de vidange du motoréducteur des pompes de lait de chaux. Elle est paramétrée pour se réaliser tous les trois ans à partir du 17 septembre 2009 et les instructions qui y sont rattachées précisent les conditions de réalisation (huile à utiliser, procédure de consignation, EPI spécifiques). La durée du travail est estimée à 1 heure pour 1 agent. Deux pompes sont soumises à cette gamme. Si l'exploitant provoque la génération des bons de travaux pour la semaine du 16 au 21 septembre, un ordre de travail s'affichera pour réaliser ces vidanges le 17 septembre. Quand cet ordre de travail sera clôturé, Maxo pourra programmer un nouvel ordre de vidange pour 2012, trois ans après la date de clôture. Une gamme donnée s'applique à tous les équipements auxquels ont la soumet. Elle ne peut s appliquer qu aux équipements ou aux installations. 124 gammes ont été rédigées pour l usine de Diconche. La moitié concerne des gammes d exploitation courante. Elles sont codifiées suivant une nomenclature commune à tout le centre opérationnel : La première lettre indique qu il s agit d une gamme G-EXPL-012 Les trois derniers chiffres donnent un numéro d ordre Le groupe de lettres centrales indique le type de gamme EXPL : Gamme d exploitation CTRL : Gammes dédiées au contrôle ( contrôles électriques réglementaires par exemple ECME : Gamme dédiées aux appareils de mesures et de contrôle (capteurs, mesures en ligne) GRSS : Gamme de graissage MAINT : Gamme d opération de maintenance (remplacement de pièces d usure) NETT : Gamme de nettoyage VIDG : Gamme de vidange SECU : Gamme concernant les organes de sécurité (extincteurs, EPI ) 23

24 A échéance régulière, les bons de travaux doivent être générés par un opérateur. Les gammes autorisent alors l édition d un bon de travail selon leurs paramètres. Si c est le cas, ce bon sera stocké dans une liste et sera affecté du statut «En cours». Il gardera ce statut jusqu à ce que le technicien clôture l action en inscrivant une date dans la colonne «Date d achèvement», son statut passera alors à «terminé». Avant de générer de nouveaux BT, il faut archiver les BT terminés en fermant les rapports d intervention. Maxo considèrera alors que le travail demandé sur les BT au statut «terminé» est effectivement fini à cette date et que le travail a été effectué complètement. La ligne sera alors archivée et disparaitra de la liste. Si le travail n est pas complètement achevé, mieux vaut alors conserver le BT «en cours» et inscrire une remarque dans la case «Cause du retard». Installation N de la gamme génératrice du BT Le titre du BT est celui de la gamme qui l a généré Date prévue Date d achèvement Statut Figure 13 La liste des Bons de travaux dans Maxo L archivage des BT est aussi l occasion de renseigner un certain nombre de champs (voir annexe 5, Fermer les Rapports d Intervention ), notamment ceux concernant les rapports d intervention suite à une réparation. Ces rapports sont les seuls retours permettant d effectuer une analyse des pannes en les classant par genre ou cause de défaillance. De plus, ce rapport étant consultable dans l historique des éléments, il permet de retrouver les observations faites lors d une précédente intervention sur l élément. Ces rapports devraient être systématiquement renseignés dans le cas d archivage de BT correctifs. 24

25 Les possibilités de MP2 vont bien au-delà de la simple gestion des rapports de dépannage. Le paramétrage actuel pourrait permettre la gestion des stocks de consommables (produits de traitement) et de pièces détachées, et dans ce cadre, de mutualiser les magasins pour éviter de sur-stocker des pièces de rechange très chères ou périssables dans trop de lieus différents. Le paramétrage de Maxo laisse les listes de fournisseurs et des articles ouvertes, mais pas celle des entrepôts ni des centres de couts. Ce paramétrage permettrait l émission de commandes à échéance et l émission d alertes lorsque les stocks diminuent. Une partie de la gestion du personnel est possible dans Maxo, notamment en ce qui concerne les comptes rendu d activités journaliers. Mais celle-ci dépend des retours faits par les agents et leur utilisation des PDA. Ceux-ci sont des terminaux portables dans lesquels les bons de travaux sont téléchargés. Ils permettent aux agents de solder leurs bons, en indiquant les heures de travail affectées à chaque tâche. Ces PDA permettent aussi de rédiger les rapports d intervention et de créer des bons de travaux correctifs et des demandes d intervention. L utilisation de ces terminaux portables peut avoir de grandes applications dans le cadre de l exploitation des réseaux et installation : relevés mensuels, demande d intervention, inventaires A condition de paramétrer Maxo pour ces usages. L utilisation de la GMAO permet un meilleur suivi de la maintenance préventive des installations. La rédaction des actions correctives et des comptes-rendus d interventions en est le complément indispensable pour établir des indicateurs de performances fiables. Mais les résultats ne seront fiables qu avec une utilisation quotidienne de l outil, c est à dire un ajustement constant des paramétrages des gammes pour s adapter aux contraintes des installations et une vraie synergie entre les utilisateurs, le service informatique et l encadrement chargé d analyser les résultats. Maxo ne refusera aucunes des données qu on lui indiquera pour vrai, mais il est très important que celles-ci décrivent bien la réalité. Les indicateurs de performance tirés des données de Maxo doivent donc faire l objet d une large publicité, afin de motiver les agents dans l utilisation de cet outil. Actuellement, ces indicateurs ne sont définis et connus que par une équipe réduite, le paramétrage et les données renseignées dans l outil pourraient se révéler insuffisants pour les définir en fin d année. Par exemple, les fournisseurs ne sont pas renseignés dans la base, ni les articles les plus courants (chaux, acide, soude, CAP ). La gestion des stocks de produits consommables est donc assurée par des suivis locaux (généralement des tableaux Excel). L utilisation de PDA pour les relevés quotidiens permettrait un suivi à distance, de simplifier et de sécuriser les échéances de réapprovisionnement. Ce retour d information pourrait théoriquement se faire directement par la lecture des niveaux de réactifs dans l outil de supervision, mais pour cela Maxo aurait dû être paramétré avec les adresses des capteurs envoyant ces informations sur l automate. Pour rattraper cela, il faudrait réinstaller complètement Maxo. Le cout de l opération ne se justifierait pas. De plus, l instruction des gammes est réalisée par pôles : les responsables d exploitation ont chargés les agents de maitrise de lister les actions de maintenance et de les traduire en gammes. Pour les cas les plus complexes, cela a été confié à des personnes en contrat à durée déterminée ou des stagiaires. Le suivi du nombre de gammes crées fait l objet d un suivi d objectif. Mais cela a conduit également à créer plusieurs fois les mêmes gammes : une gamme de contrôle électrique (avec les instructions associées) pour des postes de 25

26 relevages sur un réseau d assainissement crée par un agent de maitrise à Sainte Florence (85) risque fort de ressembler à la même gamme pour les poste de relevage de Cognac, mais elles n auront vraisemblablement pas le même code. De toute façon, étant donné l organisation de la hiérarchie des éléments, une même gamme modèle ne pourrait pas s appliquer à plusieurs installations : les gammes ne s appliquant qu au niveau 1 ou au niveau E, il faut les recopier pour chaque installation. Ainsi, pour 80 postes de relèvement, il faut créer 80 gammes de contrôle électrique. Si les modalités de ce contrôle venaient à changer (fréquence, nombre d intervenant nécessaire, fournisseur de la prestation ), il faudra mettre à jour les 80 gammes. Enfin, l implication du personnel ne semble pas à la hauteur de l événement. Si le développement de l utilisation de MP2 se répand à d autres domaines que la maintenance, les PDA attribués aux agents deviendront bien plus qu un accessoire de luxe et pourraient amener à un changement dans les relations entre les agents de maitrise et les techniciens. Pour le moment, Maxo porte plutôt l image d un Nième logiciel de gestion de la maintenance qui deviendra vite obsolète Concernant ce logiciel, il faut Afficher l'ambition de son utilisation associée à un échéancier. Permettre une gestion plus facile de la liste des équipements directement par les techniciens chargés de son utilisation. Etablir la liste du matériel de dépannage disponible à l agence et l inscrire à l inventaire des entrepôts dans Maxo. Cette action simple permettrait aux exploitants d avoir une vision inter-agence des possibilités de se dépanner rapidement et de respecter une harmonie des pratiques et de la rigueur dans la mise à jour de l outil. 26

27 Conclusion L usine de Diconche est une réalisation moderne et complexe dont l exploitation demande de bonnes connaissances en électrotechnique mais aussi en chimie. Construite dans le cadre d un marché de modernisation des installations existantes, elle représente un lourd investissement pour la ville de Saintes et le Syndicat des Eaux de Charente Maritime. L entretien et la bonne exploitation de cette usine devront être soignés et l exploitant devra en rendre des comptes à la collectivité. Pour cela, les outils de GMAO installés seront d une aide précieuse. Ceux-ci sont opérationnels et doivent être utilisés dès maintenant par les techniciens. Cette première étape dans l installation d un EAM est primordiale pour permettre son développement aux autres fonctions (stocks, finance, gestion du personnel ). Les agents techniques adhèreront d autant mieux à ce nouvel outil qu ils en voient l utilité et la pertinence. L utilisation des PDA devra être généralisée mais ils devront être programmés avec des outils adaptés pour aider aux tâches d exploitation, et éviter d être ressentis comme un nouveau moyen de surveillance des agents. Dans ce cadre une implication des services fonctionnels (Pilotes de la démarche AGIR, services informatique...) devrait être plus visible. Les indicateurs de performance issus des chiffres collectés par Maxo devront être largement diffusés. La formation du personnel doit être la plus large possible afin d éviter la création d un «mythe industriel» sur la difficulté d utilisation de ce progiciel. Une bonne formation permettra d éviter les arrangements et dérogations dans l utilisation des bases de donnés. Ce stage a été pour moi l occasion de mettre en pratique beaucoup de connaissances acquises lors de ma formation. Mon expérience m a également beaucoup servi et s est accrue grâce à ce stage. 27

28 ANNEXES 28

29 Annexe 1 : Zone de captage de la source de Lucérat Périmètre rapproché de captage de la source de Lucérat (en bleu ) Photographie aérienne du périmètre de captage de Lucérat 29

30 Annexe 2 : Analyses des eaux brutes. 30

31 31

32 32

33 33

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41 41

42 Annexe 3 : Guide d utilisation de Maxo : Ouverture de MAXO Sur le bureau, double clic sur l icône CITRIX Double cliquer sur FBTG1 Double clic sur l icône MAXO 42

43 Une fenêtre d identification apparaît : Le nom d utilisateur et le mot de passe sont ceux servant à l ouverture de la session (le code est sensible aux majuscules) Le domaine est BTG. En validant, CITRIX va charger l application MAXO. Plusieurs fenêtres peuvent s afficher. L avertissement sur l absence d imprimante peut être ignoré en cliquant sur OK ou en attendant simplement la fenêtre de demande d identification MAXO : Le code utilisateur SAINTES-M6 correspond aux agence Charente et Charente Maritime dont les données sont hébergées sur le même serveur. Le Mot de passe est S648 (respecter la majuscule) 43

44 La fenêtre principale de Maxo apparaît s ouvre : En cliquant sur l un des cinq boutons à la gauche de la fenêtre principale, on peut accéder aux tableaux correspondant : Fiche personnel appelle la liste des employés avec les données de rattachement (département, code, métiers ) Articles appelle la liste des consommables, pièces de rechange et données fournisseurs, stocks. Gammes permet d afficher la liste des gammes décrites par installation. Equipement permet de consulter la liste de tous les équipements de l agence (l affichage peut être assez long) BT/RI permet de traiter le flux de bons de travaux en cours. Cette fenêtre permet de générer et de solder les BT. Historique donne accès aux données d interventions classées par date ou par installation 44

45 Annexe 4 : Guide d utilisation de Maxo : Générer les BT Les bons de travaux doivent être générés tous les semaines jusqu au vendredi suivant (au moins). Dans l écran de base, cliquer sur pour afficher la liste des bons de travaux La liste par défaut est celle des bons de travaux de l ensemble de l agence (y compris ceux des réseaux d assainissement et eau potable. Pour une meilleure visibilité, il faut filtrer et trier les BT. 45

46 Il existe un filtre appelé DICONCHE. Ce filtre permet de n'afficher que les BT concernant l'usine de Diconche et la source de Lucerat. Cliquer sur le matchcode du filtre et sélectionner DICONCHE. De même, il est possible de trier les BT de façon à séparer les BT terminés des BT en cours. Pour cela, il suffit de sélectionner l'option de tri CLASSEMENT dans la liste des options de tri disponibles en cliquant sur le matchcode du tri 46

47 La liste présente les bons de travaux restant «à faire». Pour mettre à jour cette liste, il faut générer les bons de travaux sur une période donnée (généralement une semaine). Cette génération permettra à MAXO de créer les bons de travaux pour chaque équipements en fonction des planning prévus par les gammes de travaux. Pour cela, dans le menu Activités, sélectionner Bons de travail (BT), puis cliquer sur Générer les BT Une fenêtre s'ouvre alors pour définir la date jusqu'à laquelle les BT doivent être générés et les sites concernés par la manipulation. 3 actions sont nécessaires : 1 - En cliquant sur le matchcode à coté de la date, un calendrier apparaît et permet de d'indiquer la date jusqu'à laquelle les BT doivent être générés. 2 - Par défaut, les BT seront imprimés (sur l'imprimante en réseau par défaut, celle du couloir de l'agence). Pour éviter cela, il faut décocher la case en bas à gauche de cette fenêtre. 3 - Cliquer sur l'onglet Sélectionner les sites. Une fenêtre avec la liste des installations de l'agence apparaît alors. 47

48 Par défaut, les BT seront générés pour AGENCE, ce qui revient à générer les BT pour l'ensemble des installations. Il faut donc rechercher et sélectionner les installations concernées dans la liste de droite. Les installations y sont répertoriées par leur code. Le code de l'usine de Diconche est le 1UPR Le code du captage de Lucérat est le 1PEB pour chacun de ces codes, cliquer dessus pour les mettre en surbrillance puis cliquer sur. Ils apparaitront ainsi dans la liste des sites sélectionnés. Enlever AGENCE des sites sélectionnés, en cliquant dessus puis sur la touche Une fois ces réglages fait, appuyer sur le bouton afin de lancer la génération des BT. Une fenêtre d'avertissement apparaît pour signaler que l'opération peut être longue. Lorsque la génération est finie, un avertissement s'affiche 48

49 Cependant, les nouveaux BT ne s'afficherons pas spontanément. Pour cela, il faut rafraichir l'affichage en cliquant sur La liste complète apparait alors, triée par statut (Terminés/ En cours), par date d'achèvement et/ou par date prévue. 49

50 Annexe 5 : Guide d utilisation de Maxo : Fermer les rapports d intervention. Les BT doivent être soldés pour que les travaux réalisés soient pris en compte. En inscrivant une date dans la case «Date achèvement», le statut du BT passe à "TERMINE Pour indiquer le temps passé sur ces travaux, rédiger un rapport d intervention ou spécifier la cause de la panne (dans le cas des BT suite à réparation). Il faut : 1 - Sélectionner le BT en cliquant sur son intitulé pour le mettre en surbrillance 2 Ŕ Cliquer sur l onglet pour ouvrir la page de ventilation des heures. 50

51 La page EQUIPEMENTS ET DETAILS comprend : - la liste de équipements concernés par la gamme (si la liste des équipements comprend uniquement le numéro de l installation, il s agit d une gamme «générale» ou non imputable à un élément particulier : nettoyage des locaux, analyses, livraison.) - Un volet servant à la collecte des renseignements qui alimenteront les archives et les indicateurs de performance 51

52 Main d œuvre Sous l onglet Main d œuvre indiquer les heures travaillées, ventilées entre déplacement, astreinte, installation si besoin. Seules les cases en rouge doivent être obligatoirement renseignées. Les cases blanches seront utilisées si besoin. - ATTENTION, la date d intervention se remplit avec la date du jour par défaut. Corriger cette date en inscrivant la date réelle d intervention. - Si plusieurs équipements sont inscrit sur la liste de équipements, indiquer le temps total de l intervention et cliquer sur pour répartir le temps entre les équipements (cela sert à calculer le cout de maintenance pour chaque éléments). Fournisseur NE RIEN INDIQUER DANS CET ONGLET (pour le moment) Il serait possible d indiquer le fournisseur ayant réalisé la prestation dans le cas de taches externalisées et de provoquer le paiement des prestations. Mais cela implique que les bases de données des fournisseurs soient complètes et les bases de données des commandes soient renseignées. Mieux vaut ne pas utiliser cette fonction jusqu à ce que l utilisation de Maxo soit généralisée à la gestion financière, faute de quoi, le logiciel risque de se bloquer et d afficher un message d erreur. 52

53 Articles NE RIEN INDIQUER DANS CET ONGLET (pour le moment) L onglet d utilisation des articles permettrait d inscrire l utilisation de produits consommables ou de pièces de rechanges. Dans le cadre de la mutualisation des magasins, ces indications permettraient de gérer les stocks. Compteurs L utilisation des compteurs n est pas encore utilisée mais pourrait l être dans le cadre d une maintenance préventive conditionnelle. Par exemple, pour provoquer la génération de vidanges au bout d un total d heures dépassé. CETTE FONCTONNALITE N EST PAS UTILISEE (pour le moment) 53

54 Commentaires L onglet commentaire permet de rédiger des rapports d intervention. Outre le commentaire libre dans le pavé de gauche, il est possible d indiquer les causes et effets des pannes dans le cas des BT correctifs. Ces indications permettent de mettre à jour les indicateurs de performance. Commentaires libres Le choix se fait par les matchcodes sur le coté des cases 54

55 Fermeture des rapports d intervention Lorsque tous les BT sont correctement renseignés, il faut archiver les BT en ordonnant la FERMETURE DES RI Dans le menu Activités, sélectionner Bons de Travail(BT) puis Fermer les RI Une fenêtre invite alors à indiquer les dates. Tous les BT dont la date d achèvement est située entre ces deux dates seront archivés et disparaitront de la liste Valider en cliquant sur OK 55

56 Une fenêtre de sélection apparaît Maxo demande alors à préciser les installations concernées par cette fermeture. Par défaut il indique «AGENCE». Il faut alors retrouver les installations dont on veut fermer les BT. Le code-installation de l usine de Diconche est le 1UPR-29103, Le code-installation de l exhaure de Lucérat est le 1PEB Pour chacun de ces codes, il faut le retrouver et cliquer dessus pour le mettre en surbrillance Puis cliquer sur Sites sélectionnés. pour déplacer ce code dans la case Il faut supprimer AGENCE des sites sélectionnés en la sélectionnant et en cliquant sur 56

57 Avant de valider en cliquant sur OK, vérifier que la liste des sites sélectionnés comprend bien tous les sites de votre choix mais uniquement les sites de votre choix. Une fenêtre de confirmation apparaît Les BT concernés sont archivés et les lignes correspondantes disparaissent. 57

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