CH4 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CH4 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX"

Transcription

1 CH4 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX INTRODUCTION : SN constitué de centres nerveux interconnectés et reliés aux organes sensoriels et aux effecteurs notamment les muscles. La communication entre les cellules s effectue par transmission de messages. Qu est-ce qu un réflexe? Quels messages sont émis, reçus? Quel traitement est effectué par les centres nerveux? Comment est déterminé SN? Quel est l impact de l environnement sur son fonctionnement? I. LE REFLEXE MYOTATIQUE A. Définition du réflexe myotatique B. Organisation fonctionnelle du réflexe C. Rôle de la moelle épinière dans réflexes et mouvements II. III. IV. NATURE DES MESSAGES NERVEUX A. Message sur le nerf et sur une fibre B. Polarisation de la membrane au repos et Potentiel d action NAISSANCE ET PROPAGATION DU MESSAGE NERVEUX A. Transformation des stimulations et codage du message nerveux B. PROPAGATION PAR REGENERATION DU PA EN SENS UNIQUE FONCTIONNEMENT DES CENTRES NERVEUX A. 2 types de synapses B. Traitement des messages synaptiques V. PLASTICITE CEREBRALE A Mise en place des réseaux neuroniques B Modifications des connexions synaptiques CONCLUSION :

2 I : LE REFLEXE MYOTATIQUE plan Comment la contraction musculaire est-elle régulée dans un réflexe? Quelles structures sont mises en jeu? A. DEFINITION DU REFLEXE MYOTATIQUE Un réflexe est un mouvement involontaire, inné, nécessitant un centre nerveux (moelle épinière ou cerveau). Le réflexe myotatique est la contraction d un muscle suite à son étirement pour ramener le muscle à sa longueur de référence et maintenir sa tension (variable réglée). Réflexe de posture : la posture nécessite une tension musculaire permanente et involontaire, assurée par ce réflexe. Ce réflexe implique une coordination des muscles antagonistes, fléchisseurs et extenseurs, lors de mouvements : L extension du pied n est possible que si relâchement du jambier accompagne la contraction du soléaire. B. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU REFLEXE : La variable réglée est la longueur ( tension) du muscle ; le système réglant se compose de : capteurs : fuseaux neuromusculaires résultat d association entre fibres musculaires et fibres nerveuses, qui convertissent l étirement en message nerveux. voie de communication : fibres nerveuses sensitives = dendrites entre les capteurs et le centre nerveux. + fibres nerveuses motrices = axones des motoneurones. centre régulateur : centre nerveux composé de corps cellulaires logés dans la substance grise de la moelle épinière, recevant les messages nerveux sensitifs et créant de nouveaux messages vers les muscles. d effecteur : fibres musculaires qui se contractent pour corriger l étirement, après avoir reçu les messages nerveux du motoneurone par l intermédiaire d une synapse neuromusculaire. L unité fonctionnelle du système nerveux est le neurone ; il se compose d un corps cellulaire, de dendrites, d axone terminé par un bouton synaptique. Un même nerf contient plusieurs fibres nerveuses motrices et sensitives.

3 C. IMPORTANCE DU CENTRE NERVEUX DANS LE REFLEXE plan 1. Rôle de la moelle épinière dans la contraction du muscle étiré L étirement d un muscle allonge ses fuseaux neuromusculaires qui émettent des messages nerveux sur les fibres sensitives jusqu aux boutons synaptiques. La transmission de ces messages à la synapse déclenche de nouveaux messages nerveux sur les corps cellulaires des motoneurones, qui provoquent la contraction du muscle : La substance grise de la moelle épinière crée des messages nerveux à partir des messages sensitifs reçus des fuseaux neuromusculaires, vers les fibres musculaires étirées. Le réflexe myotatique est monosynaptique si on ne tient compte que des 2 neurones du même muscle stimulé. 2. Rôle de la moelle épinière dans coordination des muscles antagonistes Un mouvement d extension suppose l étirement du muscle fléchisseur antagoniste. Or l étirement du fléchisseur déclenche aussi sa propre contraction : en conséquence, les 2 muscles antagonistes devraient être contractés bloquant ainsi tout mouvement, volontaire ou réflexe. Les messages sensitifs créés par l étirement du muscle extenseur sont aussi transmis à un interneurone qui inhibe le motoneurone du muscle fléchisseur antagoniste : ce muscle se contracte pas et se laisse étirer. Les corps cellulaires de la substance grise coordonnent l activité des muscles antagonistes. Le réflexe myotatique est poly-synaptique si on tient compte des 3 synapses entre les 4 neurones des muscles antagonistes. BILAN : Les messages nerveux circulent dans les réseaux de neurones du système réglant la tension du muscle. Les corps cellulaires de la moelle épinière reçoivent des messages issus des fibres sensitives et des interneurones et les traitent pour coordonner les muscles antagonistes.

4 II : CARACTERISTIQUES DE LA COMMUNICATION NERVEUSE plan Qu est-ce qu un message nerveux? Comment est-il codé? Comment circule-t-il dans les réseaux de neurones? A. NATURE MESSAGE NERVEUX Définition : le message nerveux est un ensemble de signaux élémentaires, de nature (bio -) électrique. Au repos, la membrane du neurone est polarisée : le cytoplasme est électronégatif par rapport à la lymphe interstitielle externe : PR = Potentiel de Repos = potentiel de membrane au repos = - 70 mv. En activité, le potentiel de membrane se modifie en PA = Potentiel d Action = modification momentanée du PR. inversion de potentiel : de 70 mv à + 30 mv (entrée de NA + par des canaux protéiques à Na + ) repolarisation : de + 30 à 70 mv (sortie de K + par des canaux protéiques à K + ), (hyperpolarisation à 75 mv) Message nerveux sur une fibre est l ensemble des PA successifs d amplitude 100 mv et de durée 1 ms. Message nerveux sur un nerf est le message global regroupant tous les messages nerveux simultanés des fibres de ce nerf. C est une modification électrique globale, de durée et d amplitude variable, due aux multiples P.A. B. CODAGE DU MESSAGE Le fuseau neuromusculaire transforme son étirement en une salve de P.A. Sur une fibre, le message nerveux d une fibre est codé en fréquence de PA car le nombre de PA par seconde augmente lorsque l intensité de la stimulation augmente. Sur un nerf, le message nerveux global est codé en amplitude car plus l intensité de la stimulation est forte, plus les fibres actives sont nombreuses et plus les messages des fibres sont intenses.

5 C. CIRCULATION DES MESSAGES DANS LE RESEAU NERVEUX plan 1. Propagation sur une fibre Un PA se régénère sans amortissement : l amplitude 100 mv et la durée 1 ms sont conservées : en conséquence la fréquence des PA est conservée lors de sa propagation sur la fibre (axone ou dendrite). Un PA se régénère toujours sur une portion de membrane inactive : un nouveau PA ne peut pas exister au même endroit immédiatement après car la membrane est réfractaire durant un temps bref : en conséquence les P.A. se propagent en sens unique. 2 neurones successifs n établissent pas de contact membranaire : en conséquence les PA ne se propagent pas aux synapses. 2. Transmission de PA d un neurone à l autre Une synapse est l ensemble constitué par la membrane pré-synaptique, la membrane post-synaptique et la fente synaptique intermédiaire. Une synapse est dissymétrique car le bouton synaptique possède des vésicules contenant des neurotransmetteurs et le corps cellulaire post-synaptique n en contient pas. Fonctionnement d une synapse : Un message nerveux déclenche la fusion des vésicules pré-synaptique avec la membrane du bouton synaptique ce qui libère les neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Ces neurotransmetteurs comme l acétylcholine se fixent au récepteur membranaire post-synaptique. Cette fixation ouvre des canaux Na + et déclenche une dépolarisation à l origine de nouveaux PA sur le neurone post-synaptique. Les molécules d ACH sont rapidement détruites par les enzymes synaptiques et les fragments sont recaptés par le bouton pré-synaptique : chaque canal Na + est donc brièvement ouvert et l inversion de potentiel est donc brève.

6 3. Transmission des messages nerveux d un neurone à l autre plan Définition : Le message synaptique est un ensemble de molécules libérées dans la fente synaptique, par le message nerveux pré-synaptique : c est un message chimique. Codage du message synaptique : Plus la fréquence de PA est élevée dans le bouton synaptique, plus la quantité de neurotransmetteur libérée dans la fente est importante : Le message synaptique est codé en amplitude de neurotransmetteurs. Codage du message post-synaptique : Plus quantité de neurotransmetteurs est élevée, plus les canaux Na + ouverts seront nombreux, plus le nombre de nouveaux PA post-synaptique seront nombreux. Le message post-synaptique est un nouveau message nerveux, codé par une nouvelle fréquence de PA. BILAN : le message nerveux est une succession de PA, modification momentanée du PR de 100mv et 1 ms. Le message nerveux, codé en fréquence de P.A., se propage sans amortissement sur les fibres jusqu au bouton synaptique où il déclenche l expulsion de neurotransmetteurs constituant le message chimique synaptique, codé en concentration de neurotransmetteur. En recevant ce message chimique, le neurone post-synaptique créé un nouveau message nerveux.

7 III : FONCTIONNEMENT DU CENTRE NERVEUX plan Au cours du réflexe myotatique, plusieurs messages arrivent au corps cellulaires des motoneurones. Comment les PA sont-ils créés ou au contraire annulés? A. DEUX TYPES DE SYNAPSE 1) Synapses excitatrices : les P.A. pré-synaptiques déclenchent l expulsion de molécules d ACH qui ouvrent brièvement des canaux Na + : La membrane post-synaptique est dépolarisée : un nouveau PA peut-être créé. 2) Synapses inhibitrices : les PA pré-synaptiques déclenchent l expulsion de GABA, un autre neurotransmetteur, ouvrant des canaux post-synaptique à CL- : le potentiel de la membranaire post-synaptique est hyperpolarisé par l entrée de Cl -. Ce neurotransmetteur peut ouvrir aussi des canaux permettant la sortie de K + et l hyperpolarisation de la membrane post-synaptique. En conséquence la membrane du neurone post-synaptique est hyper polarisée et ne créé pas de PA. B. TRAITEMENT DES MESSAGES SYNAPTIQUES 1. Multiples connexions au corps cellulaire Chaque neurone pré-synaptique stimule ou inhibe plus ou moins fortement et constamment, un ou quelques neurones post-synaptiques. (Dans un centre nerveux, chaque corps cellulaire effectue de très nombreux contacts synaptiques, connexions par neurone).

8 2. Addition de messages. plan La membrane post-synaptique additionne les dépolarisations et hyperpolarisations simultanées et successives qu elle reçoit : elle effectue une sommation spatio-temporelle des messages. Si la membrane est suffisamment dépolarisée, de nouveaux PA sont créés, d autant plus nombreux et rapprochés que la dépolarisation est forte. Si la membrane n est pas assez dépolarisée, aucun PA n est créé, aucun message ne circule sur l axone moteur. 3. Traitement des messages lors du réflexe myotatique En réponse à l'étirement du muscle extenseur, les messages sensitifs ont une fréquence de P.A. supérieure, la quantité de neurotransmetteur excitateur (ACH) expulsée augmente : La membrane du motoneurone extenseur est fortement dépolarisée et créée de nouveaux messages nerveux : le muscle extenseur est stimulé par la synapse neuromusculaire et se contracte. La membrane de l interneurone fortement dépolarisée crée un message nerveux qui se propage jusqu à la synapse avec le motoneurone antagoniste : le neurotransmetteur GABA expulsé hyperpolarise la membrane post-synaptique : aucun nouveau P.A. n est créé même si des messages sensitifs excitateurs issus du muscle fléchisseur tentent de dépolariser cette membrane : le muscle fléchisseur reste décontracté et se laisse étirer. La commande volontaire, issue du cerveau par des interneurones peut aussi inhiber le réflexe myotatique. BILAN : Le corps cellulaire du motoneurone intègre (additionne algébriquement) l ensemble des messages chimiques issus des neurones pré-synaptiques pour créer un nouveau message nerveux codé en une nouvelle fréquence de PA, dirigée vers les muscles.

9 IV : PLASTICITE CEREBRALE plan Les réflexes comme les mouvements volontaires et le fonctionnement cérébral dépendent de l activité des neurones et de leurs connexions. Comment se met en place le réseau de neurones? Est-il déterminé ou acquis? A. MISE EN PLACE DES RESEAUX NEURONIQUES 1. Représentation cérébrale Les cellules sensorielles (cellules visuelles, auditives, olfactives, gustatives, tactiles ) sont reliées par des réseaux de neurones à des aires corticales spécialisées (aires visuelles, auditives, gustatives, olfactives, ). Chaque aire corticale, organisée en colonnes de couches de neurones interconnectés, représente un territoire corporel ; la couche IV permet la projection des messages sensoriels et d élaborer la sensation. 2. Mise en place des neurones durant l embryogenèse Durant l embryogenèse, les neurones se multiplient très activement (100 milliards de neurones à la naissance). Leurs axones s allongent grâce à des facteurs de croissance ; la direction de son allongement dépend de la présence de molécules attractives et répulsives dans l environnement. Dès que l axone s approche d un neurone, il établit une connexion synaptique avec lui. (Chacun des 100 milliards de neurones communique avec autres). Les synthèses des molécules de contrôle du cycle cellulaire, des molécules attractives et répulsives sont déterminées génétiquement durant l embryogenèse : le génotype contrôle le développement du cerveau.

10 B. MODIFICATION DES CONNEXIONS SYNAPTIQUES plan 1. Au cours du développement post-embryonnaire Durant une période précoce du développement, appelée période critique, les synapses actives s amplifient tandis que les autres, non sollicitées, disparaissent. (10 % des connexions s établiraient en période critique). Sous l influence de l environnement stimulant les organes sensoriels, émetteurs de messages vers les aires cérébrales, des synapses se sélectionnent et se développent et orientent le développement du cerveau. Ex : enfants sauvages ( 40 enfants) incapables d apprendre à parler : l explication donnée actuellement est que leurs connexions précoces, nécessaires au langage humain, ne se sont pas faites. 2. Dans le cortex adulte De nouvelles synapses se créent et des dendrites se modifient constamment lors de : L apprentissage d une perception ou d un mouvement : 90% des connexions établies à ans Exemples : Cortex moteur de la main gauche des violonistes 2 fois plus grand que celui des non-violonistes. Les cortex visuel et moteur grandissent lors l apprentissage du jonglage et se réduisent avec l arrêt du jonglage. Les circonvolutions du cortex cérébral sont différentes entre des vrais jumeaux qui pourtant ont le même génotype. Chez le rat 20% de connexions différentes par neurone en 1 jour lors d un apprentissage. L utilisation préférentielle d un organe sensitif ou moteur. Exemples : Aires de représentation dans l espace de plus en plus grande chez les conducteurs de taxi londoniens. Cortex main gauche des violonistes grandit avec les années de pratique. La perte du fonctionnement d une zone nécrosée : ces zones se réduisent pendant que les zones voisines s activent et rétablissement partiellement le fonctionnement antérieur. Exemple : Hémorragie cérébrale gauche paralysant la main droite : 1 mois après l hémisphère cérébral droit est actif pour contrôler la main droite, puis le gauche redevient actif une fois l hémorragie disparue. BILAN : La neuro-plasticité consiste en l établissement de nouvelles synapses entre neurones actifs sous l effet de l environnement. Ces connexions s effectuent grâce au guidage moléculaire et aux facteurs de croissance du tissu nerveux, principalement lors de la période critique mais aussi à l état adulte.

11 CONCLUSION plan Les messages nerveux, ensembles de P.A., se propagent en sens unique sur les fibres en conservant leurs caractéristiques de codage en fréquence de PA et sont transmis au neurone postsynaptique par l intermédiaire des messages chimiques, codés en amplitude de neurotransmetteur excitateur ou inhibiteur, qui déclenchent lors de leur fixation sur les récepteurs post-synaptiques, de nouveaux messages nerveux. L exemple du réflexe myotatique montre que le traitement des messages nerveux s effectue au niveau des corps cellulaires des motoneurones, par sommation spatiale et temporelle. Ce traitement permet la contraction du muscle étiré et l inhibition du muscle antagoniste, pour le maintient des muscles à leur état d équilibre et permet la coordination dans le mouvement volontaire. Les centres nerveux constitués de réseaux neuroniques reliés aux récepteurs sensoriels et aux effecteurs ont des caractéristiques déterminées par le génotype ; position des neurones, longueur et diamètre des axones et des dendrites, taille du corps cellulaire, nature des neurotransmetteurs fabriqués et expulsés, existence de synapses. Les synapses continuent de s établir durant la période critique du développement et à l état adulte, ce qui permet la plasticité du tissu cérébral.

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

Examen neurologique de l enfant

Examen neurologique de l enfant Examen neurologique de l enfant 2 SYSTÈMES ANATOMIQUEMENT DISTINCTS différents dans la chronologie de leur maturation Système SOUS CORTICOSPINAL Issu du Tronc cérébral Archaïque Maintient de la posture

Plus en détail

Le sens du goût. Une infinité de saveurs.

Le sens du goût. Une infinité de saveurs. Le sens du goût. Que serait le goût sans la vue, la mémoire, la senteur, le plaisir? Lorsqu on parle du goût, on ne pense pas toujours à l ensemble des sensations qui permettent d identifier ce que l on

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Définition. Spasticité. physiopathologie. Le réflexe d étirement. Spastikos : étirer

Définition. Spasticité. physiopathologie. Le réflexe d étirement. Spastikos : étirer Définition Spasticité Physiopathologie et aspects cliniques Docteur Jacques Luauté Service de Rééducation Neurologique Professeur Dominique Boisson Hôpital Henry Gabrielle Spastikos : étirer «la spasticité

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

La paralysie cérébrale. 4 - La motricité et les déplacements. livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents

La paralysie cérébrale. 4 - La motricité et les déplacements. livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents La paralysie cérébrale 4 - La motricité et les déplacements livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents Centre de réadaptation Estrie, 2008 En général Les enfants bougent

Plus en détail

Chapitre 9 TONUS ET MOTRICITE

Chapitre 9 TONUS ET MOTRICITE 1 ère partie : Neuroanatomie fonctionnelle Chapitre 9 TONUS ET MOTRICITE La physiologie du mouvement comprend la motricité, les réflexes et le tonus musculaire. Les mécanismes qui contrôlent le mouvement

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

La perception des couleurs par l'œil

La perception des couleurs par l'œil Travaux Personnels Encadrés Thème: Images La perception des couleurs par l'œil Haïba Lekhal Per Einar Ellefsen 1 ère S 3 2001-2002 Lycée Français Jean Monnet La perception des couleurs par l'oeil par Haïba

Plus en détail

http://www.neur-one.fr/ Cerveau & Psycho - N 28

http://www.neur-one.fr/ Cerveau & Psycho - N 28 1 Cerveau & Psycho - N 28 Les souvenirs sont gravés dans la mémoire sous forme de combinaisons particulières de modifications de synapses, les jonctions entre neurones. Ces modifications doivent être consolidées,

Plus en détail

L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS

L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS LES RENDEZ-VOUS PRESSE DU NEURODON L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS Dossier réalisé avec l aide des : Professeur Yehezkel BEN ARI Directeur de l INMED

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS Le mal de dos? Nous sommes pratiquement tous concernés! En effet, plus de 80% de la population

Plus en détail

NEUROPHYSIOLOGIE (2)

NEUROPHYSIOLOGIE (2) NEUROPHYSIOLOGIE (2) B - LE SYSTEME NERVEUX (SUITE) - NEURONES ET GLIOCYTES IV - LES NEURONES ET LES GLIOCYTES 1) OBJET DE LEUR ETUDE La NEUROPHYSIOLOGIE est l étude du fonctionnement du système nerveux.

Plus en détail

Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme

Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme École doctorale Neurosciences et Cognition Université Claude Bernard Lyon I Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme THÈSE présentée et soutenue publiquement le 24 Octobre

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

L apprentissage automatique

L apprentissage automatique L apprentissage automatique L apprentissage automatique L'apprentissage automatique fait référence au développement, à l analyse et à l implémentation de méthodes qui permettent à une machine d évoluer

Plus en détail

Le fonctionnement de l'organisme

Le fonctionnement de l'organisme Seconde partie Le fonctionnement de l'organisme 1 Le système cardio-pulmonaire...2 1.1 Anatomie et fonctionnement du coeur...2 1.2 La distribution du sang aux organes...4 2 Communication et intégration

Plus en détail

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n dos p r e n d r e s o i n d e s o n Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse La qualité au service de votre santé Cette information, éditée par l Institut de physiothérapie de la Clinique de La Source, vous

Plus en détail

Chapitre 13 Numérisation de l information

Chapitre 13 Numérisation de l information DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 septembre 2013 à 17:33 Chapitre 13 Numérisation de l information Table des matières 1 Transmission des informations 2 2 La numérisation 2 2.1 L échantillonage..............................

Plus en détail

La douleur est une mauvaise habitude.

La douleur est une mauvaise habitude. La douleur est une mauvaise habitude. Vous pourriez avoir envie de dire : "non, c'est impossible! Je ne peux pas me faire du mal à moi-même!" et vous auriez en partie raison. Comme exemple de douleurs

Plus en détail

DÉFINITIONS. Motricité. Robert Rigal ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS

DÉFINITIONS. Motricité. Robert Rigal ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS Robert Rigal DÉFINITIONS Motricité Ensemble des fonctions qui assurent les mouvements autogénérés d un organisme; Étude des mouvements humains et de leurs caractéristiques

Plus en détail

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone?

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Bulletin Numéro 34 I Novembre 2013 Vaincre la Sclérose en Plaques par la recherche Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Depuis 1992, les interférons (IFNs) et le Copaxone

Plus en détail

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches Denise Hébert, chargée de projet UCCSPU Février 2006 Le langage et

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

L indépendance à chaque pas de la vie. Groupe. Votre meilleur allié. Visitez notre site : www.groupe-g2m.com

L indépendance à chaque pas de la vie. Groupe. Votre meilleur allié. Visitez notre site : www.groupe-g2m.com L indépendance à chaque pas de la vie. Votre meilleur allié. Groupe Visitez notre site : www.groupe-g2m.com : Votre meilleur allié. Dispositif médical unique Le système WalkAide est une neuro-orthèse de

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Bandes Critiques et Masquage

Bandes Critiques et Masquage Bandes Critiques et Masquage A. Almeida Licence Pro Acoustique et Vibrations Octobre 2012 Au Menu Au programme 1 Observations du masquage 5 Application du masquage 2 Conséquences du Masquage 3 Interprétation

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

Pour un principe matérialiste fort. Jean-Paul Baquiast

Pour un principe matérialiste fort. Jean-Paul Baquiast Pour un principe matérialiste fort Jean-Paul Baquiast Plan détaillé :. Pour un matérialisme fort Le retour en force du dogmatisme religieux Nécessité d un renouvellement du matérialisme Que sont les nouvelles

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE LA PRATIQUE DU SPORT SUR L ORGANISME DES INDIVIDUS, QU ILS SOIENT DES JUNIORS OU DES SENIORS?

QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE LA PRATIQUE DU SPORT SUR L ORGANISME DES INDIVIDUS, QU ILS SOIENT DES JUNIORS OU DES SENIORS? QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE LA PRATIQUE DU SPORT SUR L ORGANISME DES INDIVIDUS, QU ILS SOIENT DES JUNIORS OU DES SENIORS? 1 1 ERE 3 SCIENTIFIQUE LYCEE HENRI VINCENOT LOUHANS MANON Ravel-Chapuis JEANNE

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME

TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME Baccalauréat Professionnel SYSTÈMES ÉLECTRONIQUES NUMÉRIQUES Champ professionnel : Alarme Sécurité Incendie SOUS - EPREUVE E12 TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME Durée 3 heures coefficient 2 Note

Plus en détail

Année de campagne : 2015 N appel à candidatures : 1520 Publication : Publication prévue le : 21/04/2015

Année de campagne : 2015 N appel à candidatures : 1520 Publication : Publication prévue le : 21/04/2015 Appel à candidatures : Année de campagne : 2015 N appel à candidatures : 1520 Publication : Publication prévue le : 21/04/2015 Etablissement : UNIVERSITE DE PAU Lieu d'exercice des fonctions : Tarbes Section1

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP)

2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP) 2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP) 2.1 Introduction 2.2 Signal 2.3 Support de transmission 2.4 Adaptation du signal aux supports de transmission 2.5 Accès WAN 2.1 Introduction Introduction Rôle

Plus en détail

H) ATTEINTE NEUROLOGIQUE PERIPHERIQUE NEUROPATHIES ET MYOPATHIES

H) ATTEINTE NEUROLOGIQUE PERIPHERIQUE NEUROPATHIES ET MYOPATHIES H) ATTEINTE NEUROLOGIQUE PERIPHERIQUE NEUROPATHIES ET MYOPATHIES Auteur : Prof. Annoni, aidé par le cours de C Bader Table des Matières 1. Objectifs du cours... 3 2. Quelques definitions :... 3 3. Physiopathologie

Plus en détail

Il est sept heures du matin. Votre réveil sonne, La volonté d agir est-elle libre? Clés comportementales

Il est sept heures du matin. Votre réveil sonne, La volonté d agir est-elle libre? Clés comportementales NEUROBIOLOGIE Clés comportementales La volonté d agir est-elle libre? Gilles LAFARGUE et Angela SIRIGU Il est sept heures du matin. Votre réveil sonne, vous devez vous lever. Qu est-ce qui détermine l

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

Cours d Acoustique. Niveaux Sonores Puissance, Pression, Intensité

Cours d Acoustique. Niveaux Sonores Puissance, Pression, Intensité 1 Cours d Acoustique Techniciens Supérieurs Son Ière année Aurélie Boudier, Emmanuelle Guibert 2006-2007 Niveaux Sonores Puissance, Pression, Intensité 1 La puissance acoustique Définition La puissance

Plus en détail

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Connaissances et compétences : - Identifier les éléments d une chaîne de transmission d informations. - Recueillir et exploiter des informations concernant

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT Que vous soyez parent, enseignant, formateur, pédagogue, coach, manager Que votre activité professionnelle ou simplement la quête de vous-même vous

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Consensus Scientifique sur. les. Champs statiques

Consensus Scientifique sur. les. Champs statiques page 1/8 Consensus Scientifique sur Source : OMS (2006) les Champs statiques Résumé & Détails: GreenFacts Contexte - Les équipements d imagerie médicale par résonance magnétique (IRM), les trains et les

Plus en détail

Notice Utilisateur EKZ 0938 00A STORIA CRT 600 HF

Notice Utilisateur EKZ 0938 00A STORIA CRT 600 HF Notice Utilisateur EKZ 0938 00A STORIA CRT 600 HF Vous venez d acquérir le système de surveillance STORIA CRT 600 HF et nous vous en remercions. Ce système est prévu pour fonctionner dans une bande de

Plus en détail

Module de mesure de courant pour relais statiques serie HD Module de mesure de courant HD D0340I

Module de mesure de courant pour relais statiques serie HD Module de mesure de courant HD D0340I Plage de tension de commande: 4... 30 VDC Plage de courant de charge: 2 A... 40 A Controle permanent de courant Apprentissage du courant de consigne par bouton poussoir ou par entrée externe Seuil d'alarme

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin. La mort subite est la conséquence d un arrêt cardiaque et respiratoire. Elle survient soudainement chez un individu qui se livre à ses occupations habituelles : au travail, en faisant ses courses, mais

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre

Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Épreuve Écrite de Biologie A... 2 Épreuve Écrite de Biologie B... 8 Épreuve Orale de Biologie... 16 Annexe 1 : liste des sujets proposés

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Vous allez le voir au cours de ce premier chapitre, 1. Découvrir l ipad

Vous allez le voir au cours de ce premier chapitre, 1. Découvrir l ipad 1. Découvrir l ipad Vous allez le voir au cours de ce premier chapitre, l utilisation de l ipad est très intuitive et, surtout, votre tablette obéit au doigt et à l œil. Vous ne pourrez bientôt plus vous

Plus en détail

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it Electron S.R.L. Design Production & Trading of Educational Equipment B3510--II APPLIICATIIONS DE TRANSDUCTEURS A ULTRASONS MANUEL D IINSTRUCTIIONS POUR L ETUDIIANT Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE

Plus en détail

ELECTRICITE. Introduction

ELECTRICITE. Introduction Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Introduction ELECTRICITE L'utilisation de l'énergie électrique est devenue tellement courante que nul ne saurait

Plus en détail

Projets proposés par le Laboratoire de Physique de l'université de Bourgogne

Projets proposés par le Laboratoire de Physique de l'université de Bourgogne Projets proposés par le Laboratoire de Physique de l'université de Bourgogne Titre : «Comprendre la couleur» Public : Collégiens, Lycéens. Nombre de participants : 5 à 10 (10 Maxi ) Lieu : Campus Universitaire

Plus en détail

Rééducation après accident vasculaire cérébral

Rééducation après accident vasculaire cérébral 17-046-U-10 Rééducation après accident vasculaire cérébral A.-P. Yelnik, I.-V. Bonan, O. Simon, M.-C. Gellez-Leman La rééducation après accident vasculaire cérébral (AVC) est efficace. Elle a pour objectif

Plus en détail

Exemples de textes explicatifs

Exemples de textes explicatifs Exemples de textes explicatifs 1. Lis le texte explicatif suivant et, avec tes camarades, réponds aux questions portant sur les caractéristiques de ce type de texte. Pourquoi il nous faut notre dose quotidienne

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Analyse des bruits de clavier d ordinateur

Analyse des bruits de clavier d ordinateur Analyse des bruits de clavier d ordinateur Introduction 1 Enregistrement des bruits de clavier 2 Analyse des bruits de clavier 3 Analyse du niveau de pression acoustique vs. temps 4 Sonie vs. temps 4 Acuité

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement

Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement Pendant la grossesse, les muscles du ventre, appelés abdominaux, s étirent beaucoup et perdent souvent de la force. Il est important

Plus en détail

Déficit moteur et/ou sensitif des membres

Déficit moteur et/ou sensitif des membres 1 Item 301 Déficit moteur et/ou sensitif des membres I. UN TROUBLE DE LA MOTILITÉ PEUT AVOIR DE NOMBREUSES CAUSES NON NEUROLOGIQUES II. L ORIENTATION DIAGNOSTIQUE, FACE À UN DÉFICIT MOTEUR OU SENSITIF

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Mesures d antennes en TNT

Mesures d antennes en TNT Mesures d antennes en TNT Ce TP s intéresse aux techniques liées à l installation d un équipement de réception de télévision numérique terrestre. Pour les aspects théoriques, on pourra utilement se référer

Plus en détail

«La gestion des douleurs», l après TMS

«La gestion des douleurs», l après TMS Journée territoriale de la prévention des risques professionnels CDG82 MONTAUBAN (82) «La gestion des douleurs», l après TMS Christiane.Daban Octobre 2012 Kinésithérapie & Prévention -> Ce qui fait la

Plus en détail

L E.C.G. pour les nuls

L E.C.G. pour les nuls MODULE SOINS INTENSIFS PRISE EN CHARGE DU BDS EN SI Le monitoring cardiaque Ferron Fred version_3_2011 1 Saunders Nursing Survival Guide ECGs and the Heart Elsevier à consommer sans modération. L E.C.G.

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

ECOLE DE BOUMERDES (EBM) LANGUAGES & COMMUNICATION

ECOLE DE BOUMERDES (EBM) LANGUAGES & COMMUNICATION ECOLE DE BOUMERDES (EBM) LANGUAGES & COMMUNICATION IAP-CU ECOLE DE BOUMERDES PROGRAMME FORMATION CONTINUE 2012 LANGUAGES & COMMUNICATION INDEX THEMES DUREE PERIODE _COM01 _COM02 _COM03 GÉRER ET PRE'VENIR

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Panneau solaire ALDEN

Panneau solaire ALDEN SOMMAIRE 1. Présentation... 1.1. Mise en situation... 1.2. Analyse du besoin... 4 1.. Problématique... 4 1.4. Expression du besoin... 5 1.5. Validation du besoin... 5 2. Analyse fonctionnelle... 2.1. Définition

Plus en détail

L IDEOLOGIE DU DON EDITION CREAXION

L IDEOLOGIE DU DON EDITION CREAXION Pr. Albert JACQUARD Directeur de Recherche de l Institut National d Études Démographiques - Génétique des Populations Je voudrais insister ce matin devant vous, sur le danger d utiliser certains mots.

Plus en détail

Conception de Médicament

Conception de Médicament Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack

Plus en détail

Qu'est-ce que l'écoute?

Qu'est-ce que l'écoute? École maternelle Imaginer sentir créer Qu'est-ce que l'écoute? Août 2007 eduscol.education.fr/ecole L ÉCOUTE «L oreille a deux portes : le tympan et l oreille interne. Cette dernière seule est porteuse

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Chap17 - CORRECTİON DES EXERCİCES

Chap17 - CORRECTİON DES EXERCİCES Chap17 - CORRECTİON DES EXERCİCES n 3 p528 Le signal a est numérique : il n y a que deux valeurs possibles pour la tension. Le signal b n est pas numérique : il y a alternance entre des signaux divers

Plus en détail

Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics

Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics Advanced Fluorescence Microscopy to Study Plasma Membrane Protein Dynamics THÈSE N O 4869 (2010) PRÉSENTÉE LE 5 NOVEMBRE 2010 À LA FACULTÉ SCIENCES DE BASE LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIQUE DES POLYMÈRES

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

L intelligence collective des fourmis

L intelligence collective des fourmis L intelligence collective des fourmis Guy Théraulaz* Les comportements collectifs des fourmis ont toujours fasciné et émerveillé les naturalistes. Tout semble se passer comme si chaque colonie se comportait

Plus en détail