Réponse de la MAIF à la consultation de la Commission européenne sur son Livre vert «Le cadre de la gouvernance d entreprise dans l UE».

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Réponse de la MAIF à la consultation de la Commission européenne sur son Livre vert «Le cadre de la gouvernance d entreprise dans l UE»."

Transcription

1 Réponse de la MAIF à la consultation de la Commission européenne sur son Livre vert «Le cadre de la gouvernance d entreprise dans l UE». A propos de la MAIF La MAIF (Mutuelle d Assurance des Instituteurs de France) est née en 1934 sur l initiative d un groupe de 301 instituteurs, militants syndicaux ou politiques, qui souhaitaient se libérer de l emprise des compagnies traditionnelles pour assurer, sans intermédiaire, leur véhicule. Ils créent une mutuelle d assurance baptisée Mutuelle d assurance automobile des instituteurs de France (MAAIF, devenue MAIF avec l élargissement de la gamme de produits d assurances proposée), dont la réussite est due à la conviction de ses fondateurs et à la détermination d un groupe social homogène. Aujourd hui, à 77 ans, la MAIF est la Mutuelle d assurance de l éducation, de la culture, de la recherche, des sports et des loisirs, de l humanitaire et du social. Elle est devenue le 4 ème assureur français des particuliers en automobile, et le 7 ème toutes assurances dommages confondues. Le lancement de Filia MAIF en 1988 a permis d accueillir au sein du Groupe MAIF ceux qui partagent ses valeurs, mais qui ne pouvaient adhérer à la MAIF pour des raisons statutaires. Le groupe MAIF est donc désormais ouvert à tous au travers de la Mutuelle et de ses filiales. En France, la MAIF est membre du GEMA 1, syndicat professionnel français des sociétés d assurance mutuelle, et au niveau européen, de l AMICE 2, l association des assureurs mutuels et coopératifs. La MAIF est inscrite au Registre des représentants d intérêt de la Commission européenne sous le numéro d identification L originalité de la MAIF réside dans le fait qu elle a su préserver, au fil des années, son authenticité mutualiste en défendant les valeurs suivantes : La démocratie. Le respect de la personne. La transparence. La solidarité. L équité. En tant que groupement de personnes, et non de capitaux, la MAIF garde pour seule finalité la satisfaction de ses adhérents, car à la MAIF, le sociétaire est plus qu un consommateur Page 1 sur 12

2 d assurance. C est d abord un acteur impliqué dans la vie de sa mutuelle qui élit les délégués qui vont le représenter à l assemblée générale. Fin 2009, le Groupe MAIF représentait : Plus de 3,1 millions de sociétaires, dont personnes morales. La MAIF est le 1er assureur des associations employeuses. 8,4 millions de contrats en assurance auto, habitation, vie quotidienne et protection des personnes : 2 millions de contrats vie quotidienne et habitation. 3,2 millions de contrats auto. 3,2 millions de contrats protection des personnes. 2,95 milliards d d encaissements cumulés en ,9 milliards d d actifs gérés, dont 6,2 milliards au titre de l assurance-vie. 1,6 milliards d de fonds propres. Plus de 6600 salariés. Au niveau local, plus de 570 mandataires du Conseil d administration qui veillent à la mise en œuvre de sa politique et sont autant de relais entre les sociétaires et la Direction. 760 délégués des sociétaires élus par ces derniers. 147 délégations départementales implantées sur l ensemble du territoire national afin d être les interlocutrices privilégiées des sociétaires. Questions de la Commission : En réponse aux questions 1 et 2, la réglementation française prévoit d ores et déjà à ce jour des mécanismes de seuil entraînant des contraintes législatives différentes selon la taille de l entreprise : il ne nous paraît pas souhaitable d ajouter de nouvelles contraintes législatives à ce stade. Par ailleurs, concernant la question n 2 en particulier, la MAIF pense qu il faudrait laisser la possibilité aux sociétés non cotées de se conformer si elles le souhaitent à l application de codes volontaires ou de bonnes pratiques en matière de gouvernance afin que cette dernière prenne en compte leurs spécificités de fonctionnement, leur taille, leur histoire et leur secteur d activité. Page 2 sur 12

3 A titre d illustration, le Conseil d administration de la MAIF s est doté d un règlement intérieur qui définit les droits et les devoirs de ses administrateurs. Ce règlement est complété par le code de déontologie des administrateurs des mutuelles du Groupement des entreprises mutuelles d assurance (GEMA), syndicat professionnel français des mutuelles d assurance auquel adhère la MAIF ( 1. Conseil d administration La MAIF est favorable au principe de séparation des fonctions et des responsabilités entre le Président du Conseil d administration et du Directeur général, mais à la condition de maintenir la possibilité qu une personne puisse cumuler ces deux fonctions. Cela permettrait de tenir compte des spécificités historiques, de gouvernance ou culturelles de chaque société. En effet, la MAIF a un fonctionnement qui laisse une large place à ses sociétaires dans le fonctionnement quotidien de la Mutuelle : à ce titre, la MAIF est très attachée à ce que son Président, qui est élu par le Conseil d administration parmi ses membres, euxmêmes élus par l Assemblée générale des sociétaires, puisse en même temps occuper les fonctions de Directeur général afin de refléter cette primauté du sociétaire au sein de la Mutuelle Composition du Conseil d administration Questions de la Commission : Réponse à la question 4 : nous pensons que la réponse à cette question devrait être négative, dans la mesure où elle ne tient pas compte du mode de gouvernance des sociétés Page 3 sur 12

4 d assurance mutuelles (et des acteurs de l Economie sociale et solidaire en général) dont l Assemblée générale est souveraine en matière d élection des administrateurs. Il nous semble en effet que chaque entreprise devrait pouvoir définir sa propre politique en la matière, au travers notamment d un règlement intérieur du Conseil d administration et d un comité de sélection des administrateurs. Par ailleurs, une formalisation ainsi qu une mise à jour de la formation des administrateurs devrait être rendue obligatoire afin de permettre un maintien du niveau de compétences des administrateurs. Enfin, il est indispensable que les formations permettent d acquérir des compétences en relation avec l activité de la société : c est ce que la MAIF a mis en place depuis plusieurs années maintenant au bénéfice de ses administrateurs. Réponse à la question 5 : en France, une réglementation (actuellement en cours d évolution) existe déjà, aux termes de laquelle les entreprises doivent faire le point chaque année sur la situation comparée des conditions générales d'emploi et de formation des femmes et des hommes, élément essentiel de diagnostic de la mise en œuvre des mesures nécessaires à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.. Dans les entreprises de plus de 300 salariés, il s'agit d'un rapport écrit spécifique. Dans les entreprises de moins de 300 salariés, l'information figure dans le rapport annuel sur la situation économique de l'entreprise. Ces textes ne visent donc pas les seules entreprises cotées. De plus, notre législation est en cours d'évolution. La loi du 12 juillet 2010 développe en effet l'information sociale et environnementale qui doit figurer dans le rapport de gestion du conseil d'administration ou du directoire. Là encore, les sociétés cotées ne sont pas les seules visées par ce texte : le sont également les sociétés dont le total de bilan ou le chiffre d'affaires et le nombre de salariés excèdent des seuils fixés par décret. Le décret n'est pas encore paru mais il va également préciser les informations devant apparaître dans le rapport, au rang desquelles, selon le projet de texte, les politiques mises en œuvre et les mesures prises en matière de diversité et d'égalité des chances (égalité femmes-hommes ; emploi et insertion des personnes handicapées ; lutte contre les discriminations et promotion de la diversité). Dans ces conditions, il ne nous semble pas nécessaire de renforcer par des mesures européennes le dispositif français existant et actuellement en cours d adaptation. Réponse à la question 6 : en France, des mesures similaires sont d ores et déjà applicables aux sociétés cotées, ainsi qu'à d'autres sociétés commerciales répondant à des critères de taille (au moins 500 salariés) et de chiffre d'affaires ou de total de bilan (au moins 50 M ). Par ailleurs, la MAIF, entreprise non soumise à des contraintes légales en la matière, a pris volontairement l engagement d atteindre un objectif cible de 40 % de femmes au sein de son Conseil d administration. Il ne paraît cependant pas souhaitable d imposer un seuil de femmes au sein du Conseil d administration des sociétés d assurance mutuelle dans la mesure où la composition de ce dernier est le reflet de la composition de son sociétariat, c est-à-dire des «consommateurs» finaux de la Mutuelle qui peuvent être majoritairement des hommes ou des femmes. Par ailleurs, dans les sociétés d assurance mutuelle, c est l Assemblée générale qui est compétente pour élire, parmi ses membres, ceux qui siègeront au Conseil d administration : il paraît donc inopportun de restreindre cette liberté de choix en imposant un régime de discrimination positive à l Assemblée générale Disponibilité et temps consacré à l exercice des fonctions Page 4 sur 12

5 En France, il existe déjà une réglementation en la matière. Ainsi, concernant les mutuelles d assurance, l article R du code des Assurances prévoit qu un administrateur de société d'assurance mutuelle ne peut appartenir simultanément à plus de cinq conseils d'administration de sociétés d'assurance mutuelles, d'unions de sociétés d'assurance mutuelles, de sociétés de réassurance mutuelles, de sociétés de groupe d'assurance mutuelles ou de sociétés anonymes ayant leur siège sur le territoire français. Une exception est cependant prévue autorisant le cumul de mandats au sein de sociétés appartenant à un même groupe, le niveau d intégration de ces dernières au sein d une même entité plus large rendant indispensable ce cumul pour favoriser le processus décisionnel et les stratégies de groupe. Si une législation européenne devait être adoptée, il nous semble qu elle devrait autoriser que les mandats détenus au sein d un même groupe ne soient pas pris en compte dans le calcul du cumul des mandats, à l instar de ce qui existe aujourd hui en France. Pour le reste, la MAIF n a pas d objection de principe à une restriction au cumul des mandats autres que ceux visés ci-dessus. En cas d action européenne en la matière, elle pourrait consister à harmoniser à l échelon européen le nombre maximum de mandats pouvant être détenus en dehors d un même groupe. Enfin, la Commission devrait également traiter de la question de la limitation de la durée du mandat (nombre maximum de renouvellements des mandats) Evaluation du Conseil d administration La décision de mener une telle évaluation devrait émaner du Conseil d administration luimême (c est-à-dire qu il faut que la réflexion soit initiée par ce dernier, à l instar de ce qui se fait au Canada notamment), même si l évaluation est réalisée ensuite en externe. Le Président du Conseil d administration pourrait ensuite rendre compte des conclusions de cette évaluation à l Assemblée générale, en même temps qu il pourrait présenter le plan d actions à mettre en œuvre pour améliorer le fonctionnement du Conseil d administration suite à l évaluation. La question de l intervalle entre deux évaluations se pose aussi bien pour les sociétés cotées que pour les autres : compte-tenu du faible nombre d acteurs sur le marché susceptibles de mener de telles évaluations, et qui en outre connaîtraient par exemple les spécificités mutualistes, il ne paraît pas raisonnable de prévoir un rythme d évaluation trop rapproché : 3 ans paraît donc trop rapproché, mais une fréquence de 5 ans pourrait être plus appropriée, à l instar de ce qui se fait dans certaines associations de gestion de l épargne Rémunération des administrateurs Page 5 sur 12

6 En France, il existe déjà une réglementation très complète en la matière, aussi bien pour les sociétés cotées que pour les autres. Dans les sociétés d assurance mutuelle par exemple, c est au Conseil d administration que revient la décision d allouer des indemnités à ses membres. L Assemblée générale quant à elle est informée des rémunérations versées, et c est elle qui est compétente pour fixer le plafond de ces rémunérations. Si une action législative européenne devait être initiée sur ce point particulier, elle devrait tenir compte de ces spécificités des assureurs mutualistes, qui prévoient notamment que les fonctions d administrateurs sont gratuites 3, ou encore qu aucune rémunération liée de manière directe ou indirecte au montant des cotisations reçues par la société ne peut être allouée à un administrateur ou à un dirigeant salarié. Enfin, la plupart des mutuelles d assurance disposent d un comité des rémunérations qui a pour mission d éclairer le Conseil d administration sur la politique de rémunérations qu il pourrait définir Gestion des risques Si la notion de risque relève de la compétence du Conseil d administration, une information aux sociétaires (ou aux actionnaires, selon la forme juridique de la société considérée) ne serait pas inutile. Par ailleurs, il nous semble qu'il y a certaines confusions dans les termes employés. Le Livre vert mentionne que la politique de gestion des risques doit être définie par le Conseil 3 L article R du code des assurances prévoit en effet que : «Les fonctions d'administrateur et de mandataires mutualistes sont gratuites. Cependant, si les statuts le prévoient, le conseil d'administration peut décider d'allouer aux administrateurs, dans des limites fixées par l'assemblée générale, des indemnités compensatrices du temps passé pour l'exercice de leurs fonctions et de rembourser leurs frais de déplacement, de séjour et de garde d'enfants» Page 6 sur 12

7 d'administration et que ce dernier doit définir le profil de risques de l'entreprise. Il y aurait lieu de rappeler les principes généralement admis. C'est au Conseil d'administration de s'assurer de l'efficacité du système de gestion des risques et d'apprécier l'organisation et la démarche mises en œuvre par la Direction générale. Pour cela, il nous semble que les membres du Conseil d administration devraient bénéficier d une formation adaptée (Cf. réponse à la question 4 ci-dessus). Le Comité d'audit, quant à lui, assiste le Conseil d'administration dans cette mission en ayant accès à une information régulière synthétique sur les principaux risques et en vérifiant le bon fonctionnement du système de gestion des risques. Il revient à la Direction générale d'organiser le système de gestion des risques, d'arrêter l'exposition aux risques et d'établir la politique de gestion des risques. Elle s'appuie pour ce faire sur le risk manager. 2. Actionnaires 2.1. Manque d implication des actionnaires 2.2. Court-termisme des marchés des capitaux Un certain nombre de législations sectorielles peuvent encourager (même indirectement) une certaine forme de court-termisme : ainsi, dans le domaine de l assurance, le futur régime prudentiel Solvabilité 2 pose des contraintes très fortes en terme d horizon de projection (à savoir 1 an), ce qui ne milite pas en faveur du long terme, en particulier pour les assureurs ayant des passifs longs. Dans ces conditions, il paraît nécessaire de veiller à la cohérence entre les différentes législations Les relations d agence entre investisseurs institutionnels et gestionnaires d actifs Vision à court terme et mandats de gestion d actifs Il faut que les mesures prises soient adaptées à l activité des gestionnaires d actifs, et en particulier aux attentes du client donneur d ordres en ce qui concerne l horizon Page 7 sur 12

8 d investissement. Ainsi, en assurance vie, les passifs ont une durée parfois très longue, et la gestion d actifs doit répondre à cette particularité Manque de transparence dans l exécution des obligations fiduciaires La réponse à la question est affirmative. Un des moyens pourrait être de renforcer la mission du Comité d'audit par l'émission d'un avis sur les mandats de gestion financière et la politique d'investissement. Par ailleurs, il nous semble que même si les gestionnaires d actifs disposent de mécanismes de contrôle interne et autres, le client / donneur d ordre devrait pouvoir appliquer ses propres contrôles sur l activité du gestionnaire d actifs, même si c est de manière moins approfondie. Il convient de noter à cet égard que dans le cadre de la future réglementation Solvabilité 2 qui s appliquera prochainement aux entreprises d assurance européennes, toute une série de dispositions sont déjà prévues sur le contrôle de la gestion d actifs déléguée, et qu il ne nous semble pas nécessaire de compléter encore avec de nouvelles règles. Enfin, le dépositaire devrait également être responsable de la restitution des actifs dont il a la charge Autres obstacles éventuels à l implication des investisseurs institutionnels Conflits d intérêts En France, il existe déjà des dispositions légales visant à réduire le risque de conflits d intérêts afin que certains titulaires de postes ou fonctions ne puissent occuper certains postes ou fonctions dans d autres sociétés. Il ne nous paraît donc pas nécessaire d imposer d autres contraintes en la matière Obstacles à la coopération entre actionnaires Page 8 sur 12

9 Il existe des mécanismes permettant de recenser des pouvoirs et d échanger sur les politiques de vote. Ainsi, la MAIF est membre du réseau européen EURESACTIV. Il nous semble que ce genre de mécanismes pourrait être encouragé par la Commission européenne sur une base volontaire Conseillers en matière de vote («proxy advisors») Questions de la Commission : Concernant la réponse à la question 18 : cf. réponse à la question 14 ci-dessus. Concernant la réponse à la question 19 : il nous semble effectivement qu il faudrait interdire la possibilité pour les «proxy advisors» de fournir des services de conseil, de même qu il faudrait le faire pour les agences de notation Identification des actionnaires Il existe déjà en France tout un corps de règles contraignantes en la matière, qu il ne nous semble pas nécessaire de compléter. En revanche, une harmonisation au niveau européen de ce corps de règle pourrait être pertinente Protection des actionnaires minoritaires Page 9 sur 12

10 Possibilités d implication et de fonctionnement de l approche «comply or explain» lorsqu il existe un actionnaire de contrôle ou un actionnaire dominant La question est complexe sur la nécessité d'accorder aux actionnaires minoritaires des droits supplémentaires. In fine, le risque global pèse bien en premier lieu sur l'actionnaire majoritaire. En ce sens, accorder des droits spécifiques aux minoritaires diluerait la notion de responsabilité et limiterait la notion d'entreprenariat de l'actionnaire majoritaire. Cependant, pour vérifier l'accès à l'information des actionnaires minoritaires, un des moyens pourrait être de vérifier dans les législations locales dans le cas où des Comités d'audit sont en place, que la présidence de ces comités soit proposée à des actionnaires minoritaires. Par ailleurs, on pourrait également faciliter la présentation de résolutions par les actionnaires minoritaires Protection à l égard des abus Il nous semble effectivement que les actionnaires devraient faire l objet d une protection renforcée dans ce domaine. Pour cela, on pourrait envisager que le Commissaire aux Comptes donne un avis sur ces transactions entre parties liées lorsqu elles dépassent un certain seuil à déterminer Participation des salariés au capital Si la Commission européenne devait prendre une telle initiative pour les entreprises cotées, il nous semble qu elle devrait également promouvoir des modes de gouvernances alternatifs tels que ceux proposés par les coopératives ou les mutuelles. En outre, des dispositifs spécifiques existent en la matière pour les sociétés d assurance mutuelles en France. En effet, conformément à la législation, la MAIF par exemple prévoie Page 10 sur 12

11 l élection d administrateurs salariés, ainsi que le droit, pour chaque salarié, de devenir sociétaire. Néanmoins, au sein d une société de personnes, les droits des salariés ne peuvent prévaloir sur ceux des autres sociétaires, ce qui exclu leur participation au capital. Par ailleurs, à l heure actuelle, il existe dans certaines législations des mécanismes favorisant l actionnariat salarial et d autres permettant aux salariés d une société anonyme dont ils sont également actionnaires d avoir un ou plusieurs représentants au sein du Conseil d administration de la société qui les emploie. Cependant, il nous semble que le poids relatif des salariés dans le capital de la société ne permet pas à ces derniers d exercer une réelle influence sur les décisions prises par l entreprise. 3. L approche «comply or explain» - Suivi et mise en œuvre des codes de gouvernance d entreprise 3.1. Améliorer la qualité des explications fournies dans les déclarations de gouvernance d entreprise 3.2. Assurer un meilleur suivi de la gouvernance d entreprise A la question n 24, nous sommes partisans de répondre par la négative de façon à limiter l'augmentation du formalisme pour des prises de position par une société. En revanche, il nous semble que lorsque la société concernée exerce une activité complexe, ou à forts risques, elle pourrait être contrainte à fournir des informations complémentaires par rapport aux autres sociétés qui n auraient à fournir qu un nombre plus restreint d informations. La contrainte en termes d informations à fournir devrait donc être adaptée en fonction de l activité exercée par la société. Pour la question n 25, nous pensons effectivement que les organismes de contrôle tels que l'acp en France pour les établissements financiers devraient être autorisés à vérifier la qualité des informations de ces derniers concernant les codes de gouvernance ou déclarations de gouvernance d'entreprise. La plupart des entreprises sont placées sous le regard d autorités de contrôle, en particulier lorsqu'elles sont présentes sur des activités très réglementées (services financiers, activités industrielles à risques etc.). Dans ce cadre, il appartient à ces dernières de demander toute information leur paraissant devoir être portée à leur connaissance (y compris en matière de gouvernance) et de définir la publicité qu elles entendent leur donner. Cette solution nous semble devoir être privilégiée par rapport à celle qui consisterait à exiger des entreprises qu'elles formalisent et publient un nombre trop important d'informations, car Page 11 sur 12

12 cela entraînerait des lourdeurs et des coûts administratifs disproportionnés par rapport aux bénéfices attendus. Contact : Renaud HUARD Responsable de l'international MAIF 200 Avenue Salvador Allende F Niort Tél. : + 33 (0) Courriel : renaud.huard@maif.fr Page 12 sur 12

LE GROUPE MACIF ET LA RSE

LE GROUPE MACIF ET LA RSE LE GROUPE MACIF ET LA RSE SOMMAIRE Présentation du Groupe MACIF, ses engagements RSE Quelle organisation, quelle prise en compte dans les pratiques internes Quelles réponses aux enjeux RSE dans le cœur

Plus en détail

Juillet 2011. Réponse de la MGEN et de la MS Consultation sur la gouvernance d entreprise 1

Juillet 2011. Réponse de la MGEN et de la MS Consultation sur la gouvernance d entreprise 1 Contribution de la Mutuelle Générale de l Education Nationale - MGEN (France) et de la Mutualité Socialiste - MS (Belgique) au livre vert sur «Le cadre de gouvernance d entreprise dans l UE» Juillet 2011

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société. (anciennement dénommée FORINTER) OFI PE Commandité

OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société. (anciennement dénommée FORINTER) OFI PE Commandité OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société (anciennement dénommée FORINTER) initiée par OFI PE Commandité présentée par INFORMATIONS RELATIVES AUX CARACTÉRISTIQUES DE OFI PE Commandité

Plus en détail

amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire

amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire 1 amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire 1 - Amplifier le financement des entreprises et structures de l Économie sociale et solidaire Les entreprises

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Tunis, le 20 mai 2011 CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06 Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie,

Plus en détail

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée Juin 2013 QUESTIONNAIRE REPONSE DES AUTORITES FRANCAISES CONSULTATION SUR LES RÉSULTATS DE L ÉTUDE SUR LA SITUATION ACTUELLE ET LES PERSPECTIVES DES SOCIÉTÉS MUTUELLES EN EUROPE Question 1: Informations

Plus en détail

CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013

CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 1 CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 2 Groupama Asset Management s engage par le biais de cette présente Charte à appliquer et promouvoir une politique de Responsabilité Sociale de

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS

TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS CET épargne salariale TOUT SAVOIR SUR LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS Sommaire Compte épargne temps 3 Historique 4 Mise en place 6 Alimentation 8 Utilisation 10 Optimiser le CET 14 COMPTE ÉPAR- GNE TEMPS Le Compte

Plus en détail

III L allégement de la loi n 12-96 La loi n 12-96 contient des dispositions diverses et transitoires conçues, au départ, pour assurer l application

III L allégement de la loi n 12-96 La loi n 12-96 contient des dispositions diverses et transitoires conçues, au départ, pour assurer l application ROYAUME DU MAROC Note de présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi n 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc telle que modifiée et complétée Depuis la promulgation de la loi

Plus en détail

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 2015 STATUTS RÈGLEMENTS M E RMutuelle Retraite Européenne Statuts MRE applicables à compter du 01/01/2015 Titre I ER - Formation, Objet et composition

Plus en détail

APPLICATION PAR ATOS SE DU CODE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE AFEP-MEDEF

APPLICATION PAR ATOS SE DU CODE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE AFEP-MEDEF APPLICATION PAR ATOS SE DU CODE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE AFEP-MEDEF Objectif : Analyse de l application par Atos SE des dispositions du AFEP-MEDEF tel que modifié le 16 juin 2013 (le ). Le terme «Document

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

RAPPORT SUR LA GOUVERNANCE DES ORGANISMES D ASSURANCE

RAPPORT SUR LA GOUVERNANCE DES ORGANISMES D ASSURANCE RAPPORT SUR LA GOUVERNANCE DES ORGANISMES D ASSURANCE SOMMAIRE 0. L activité du groupe de travail 1. L organisation et le fonctionnement des pouvoirs 2. Le contrôle interne et la conformité 3. La transparence

Plus en détail

Les aspects juridiques liés à la mise en place de «mutuelles communales»

Les aspects juridiques liés à la mise en place de «mutuelles communales» Juillet 2015 Les aspects juridiques liés à la mise en place de «mutuelles communales» La présente note a pour objet de faire le point sur le cadre juridique applicable à la création de «mutuelles communales»

Plus en détail

CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DES MARCHÉS D'ASSURANCES. C () N SEI L n E S M l!\ 1 S T l{ l': S J) E S A S S II [{ A NeE S

CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DES MARCHÉS D'ASSURANCES. C () N SEI L n E S M l!\ 1 S T l{ l': S J) E S A S S II [{ A NeE S I~,0:.----------, c 1 M A CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DES MARCHÉS D'ASSURANCES.'.- 1. ~ 0 0 0 SI: C () N SEI L n E S M l!\ 1 S T l{ l': S J) E S A S S II [{ A NeE S REGLEMENT N,.ICIMAlPCMA/ CE/ SG/ 2DD9

Plus en détail

Mutuelle d Entreprises Schneider Electric

Mutuelle d Entreprises Schneider Electric SIREN n 390 820 058, Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité Mutuelle d Entreprises Schneider Electric (MESE) REGLEMENT INTERIEUR APPROUVE PAR L ASSEMBLEE GENERALE MESE du

Plus en détail

Statuts de Paris Region Entreprises

Statuts de Paris Region Entreprises Statuts de Paris Region Entreprises Article 1. Forme et dénomination TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Il est institué entre les adhérents aux présents statuts et ceux qui y adhéreront, une Association

Plus en détail

Règlement intérieur du Conseil de surveillance

Règlement intérieur du Conseil de surveillance Règlement intérieur du Conseil de surveillance 1. Préambule...3 2. Rôle du Conseil de surveillance...4 2.1. Mission générale de contrôle permanent... 4 2.2. Rôle de vérification du bon exercice du pouvoir

Plus en détail

HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013

HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013 HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013 Janvier 2014 Ce guide a pour objet de préciser l interprétation

Plus en détail

REGLEMENT DE DEONTOLOGIE SPECIFIQUE AUX SOCIETES DE GESTION D OPCVM D EPARGNE SALARIALE (FCPE ET SICAVAS)

REGLEMENT DE DEONTOLOGIE SPECIFIQUE AUX SOCIETES DE GESTION D OPCVM D EPARGNE SALARIALE (FCPE ET SICAVAS) REGLEMENT DE DEONTOLOGIE SPECIFIQUE AUX SOCIETES DE GESTION D OPCVM D EPARGNE SALARIALE (FCPE ET SICAVAS) Page 1 PREAMBULE Le présent Règlement de Déontologie spécifique aux sociétés de gestion d OPCVM

Plus en détail

Votre épargne s épanouit dans une mutuelle qui n oublie pas d être une mutuelle, elle

Votre épargne s épanouit dans une mutuelle qui n oublie pas d être une mutuelle, elle Votre épargne s épanouit dans une mutu qui n oublie pas d être une mutu, Votre épargne a tout à gagner des valeurs qui nous animent, Éditorial Fondée à l origine par et pour les anciens combattants, la

Plus en détail

La mutualité. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 2011-1012. - Support de Cours (Version PDF) -

La mutualité. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 2011-1012. - Support de Cours (Version PDF) - La mutualité Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 2011-1012 1/10 Table des matières SPECIFIQUES :... 3 I Introduction et historique :... 4 II Objet d une mutuelle :...4

Plus en détail

Le gestionnaire de transports reçoit d'importantes responsabilités, ce qui va conduire à en faire un acteur de premier plan au sein de l'entreprise.

Le gestionnaire de transports reçoit d'importantes responsabilités, ce qui va conduire à en faire un acteur de premier plan au sein de l'entreprise. Note relative au gestionnaire de transport 1/ La notion de gestionnaire de transport A) Définition du gestionnaire de transport Transposant la réglementation européenne (règlement n 1071/2009, 21 oct.

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013

REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013 Mutuelle d Entreprises Schneider Electric SIREN n 390 820 058, Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité. REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013

Plus en détail

Le compte épargne-temps (CET)

Le compte épargne-temps (CET) Le compte épargne-temps (CET) Comment mettre en place le compte épargne-temps? Le compte épargne temps est mis en place par convention ou accord collectif de branche, de groupe, d'entreprise ou d'établissement

Plus en détail

SEA SUN & ESS LES CAHIERS DE VACANCES DU CJDES CAHIER #1 SUR LE STATUT DE MUTUELLE EUROPEENNE TOUT COMPRENDRE #SME #EUROPE #MUTUELLES #ESS

SEA SUN & ESS LES CAHIERS DE VACANCES DU CJDES CAHIER #1 SUR LE STATUT DE MUTUELLE EUROPEENNE TOUT COMPRENDRE #SME #EUROPE #MUTUELLES #ESS SEA SUN & ESS LES CAHIERS DE VACANCES DU CJDES CAHIER #1 TOUT COMPRENDRE SUR LE STATUT DE MUTUELLE EUROPEENNE #SME #EUROPE #MUTUELLES #ESS LE JEU DE QUESTIONS REPONSES A LA LE STATUT DE MUTUELLE EUROPEENNE,

Plus en détail

Statuts. Les soussignés :

Statuts. Les soussignés : Statuts Les soussignés : APICIL PRÉVOYANCE, institution de prévoyance régie par le titre III du livre IX du Code de la Sécurité sociale, dont le siège social est situé 38 rue François Peissel 69300 Caluire

Plus en détail

Statuts du Touring Club Suisse

Statuts du Touring Club Suisse Statuts du Touring Club Suisse Adoptés à l Assemblée extraordinaire des délégués du 25.11.2011 OC/14/St/F Statuts du Touring Club Suisse Table des matières TITRE I CONSTITUTION BUT SIEGE... 4 Art. 1 Constitution...

Plus en détail

STATUTS Révisés 23 mars 2012

STATUTS Révisés 23 mars 2012 Association Nationale des Equipes Contribuant à l Action Médico-Sociale Précoce STATUTS Révisés 23 mars 2012 TITRE I - DÉNOMINATION ET BUTS Article 1 - Dénomination Il a été créé le 2 août 1982, conformément

Plus en détail

Formation, Objet et Composition de la Mutuelle page 3. CHAPITRE II : Admission, Démission, Radiation et Exclusion page 3

Formation, Objet et Composition de la Mutuelle page 3. CHAPITRE II : Admission, Démission, Radiation et Exclusion page 3 STATUTS 1 SOMMAIRE Formation, Objet et Composition de la Mutuelle page 3 CHAPITRE I : Formation et Objet de la Mutuelle page 3 CHAPITRE II : Admission, Démission, Radiation et Exclusion page 3 Administration

Plus en détail

POLITIQUE DE VOTE DU FONDS CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE CCR ASSET MANAGEMENT

POLITIQUE DE VOTE DU FONDS CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE CCR ASSET MANAGEMENT Date de mise à jour : janvier 2010 POLITIQUE DE VOTE DU FONDS CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE CCR ASSET MANAGEMENT A titre indicatif CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE a pour objectif de réaliser une performance

Plus en détail

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration.

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration. Association loi 1901 ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour

Plus en détail

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 14-DCC-20 du 17 février 2014 relative à l affiliation de la Mutuelle Nationale des Personnels Air France à la Société de Groupe d Assurance Mutuelle Macif L Autorité de

Plus en détail

STATUTS IRCEM MUTUELLE

STATUTS IRCEM MUTUELLE STATUTS IRCEM MUTUELLE TITRE I - FORMATION, OBJET ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE Chapitre Ier Dénomination et objet de la mutuelle Article 1 Dénomination et siège social Il est constitué une mutuelle dite

Plus en détail

Titre 1 - Constitution et objet de la société

Titre 1 - Constitution et objet de la société STATUTS MAIF APPROUVÉS PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONSTITUTIVE DU 17 MAI 1934. MODIFIÉS PAR DÉLIBÉRATION DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DES : 25 AVRIL 1935, 16 AVRIL 1936, 1ER AVRIL 1937, 9 AVRIL 1942, 25 AVRIL

Plus en détail

Le Projet institutionnel. (Un avenir assuré = notre ambition)

Le Projet institutionnel. (Un avenir assuré = notre ambition) VIVRE ENSEMBLE Mutuelle d Aide aux Personnes Handicapées Mentales Siège Social : 5 rue de Breuvery 78100 St Germain en Laye Tél. : 01 34 51 38 80 - Fax : 01 39 73 75 72 e-mail : direction@vivre-ensemble.fr

Plus en détail

Rapport sur la politique de vote de La Francaise Asset Management Exercice des Droits de Vote en 2014

Rapport sur la politique de vote de La Francaise Asset Management Exercice des Droits de Vote en 2014 Rapport sur la politique de vote de La Francaise Asset Management Exercice des Droits de Vote en 2014 1/6 SOMMAIRE CHAPITRE 1 : L ORGANISATION INTERNE DE LA FRANÇAISE ASSET MANAGEMENT ET L EXERCICE DES

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. RÉGLEMENTAIRES FORME JURIDIQUE TreeTop Asset Management S.A. (ci-après «TREETOP» ou la «Société») est une société anonyme

Plus en détail

Copropriété. Syndical en. Je veux entrer au Conseil Syndical

Copropriété. Syndical en. Je veux entrer au Conseil Syndical Copropriété Le Conseil Syndical en 10 Questions Je veux entrer au Conseil Syndical Association des Responsables de Copropriété 29, rue Joseph Python 75020 PARIS Tél. : 01 40 30 12 82 Fax : 01 40 30 12

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

Un profil singulier. écoute, performance et innovation, Des réponses adaptées. Un peu d histoire pour éclairer le présent

Un profil singulier. écoute, performance et innovation, Des réponses adaptées. Un peu d histoire pour éclairer le présent Profondément humain Un peu d histoire pour éclairer le présent Créée depuis 1999 en région Rhône-Alpes par des mutuelles interprofessionnelles partageant les mêmes valeurs mutualistes de solidarité, de

Plus en détail

GROUPE MAIF - RESULTATS 2006

GROUPE MAIF - RESULTATS 2006 Communiqué de presse 31 mai 2007 GROUPE MAIF - RESULTATS 2006 DES RÉSULTATS ÉCONOMIQUES POSITIFS POUR UNE ANNÉE DE TRANSITION Baisse des tarifs auto (4%), élaboration de l'offre de services à la personne

Plus en détail

«Mutuelle Etudiante des Régions Bourgogne et Franche Comté» STATUTS

«Mutuelle Etudiante des Régions Bourgogne et Franche Comté» STATUTS «Mutuelle Etudiante des Régions Bourgogne et Franche Comté» STATUTS TITRE I FORMATION, OBJET ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE CHAPITRE I FORMATION ET OBJET DE LA MUTUELLE Art. 1 er Dénomination Il existe

Plus en détail

Section romande de la société Suisse-Chine

Section romande de la société Suisse-Chine Section romande de la société Suisse-Chine Statuts de l'association (modifiés par l assemblée générale extraordinaire du 12 janvier 2010) Introduction Dans le cadre du développement constant des relations

Plus en détail

STATUTS. Groupe Minoteries SA. TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE. Groupe Minoteries SA

STATUTS. Groupe Minoteries SA. TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE. Groupe Minoteries SA STATUTS De Groupe Minoteries SA TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE Article 1 Raison sociale Il existe, sous la raison sociale : Groupe Minoteries SA une société anonyme qui est régie par les présents

Plus en détail

L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre 1996 1995 ;

L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre 1996 1995 ; Loi n 96-022/ Régissant la mutualité en République du Mali. L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 14 décembre 1996 1995 ; Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur

Plus en détail

INSOS Suisse Statuts 26 juin 2014

INSOS Suisse Statuts 26 juin 2014 INSOS Suisse Statuts 26 juin 204 I. Nom, forme juridique, siège et but Article. Nom, forme juridique INSOS SUISSE est une association d utilité publique au sens des articles 60 ss. CC. Elle est politiquement

Plus en détail

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Centre de Ressources et d Information des Bénévoles Ce que l on va aborder Propos introductifs : l esprit

Plus en détail

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:

Plus en détail

Comment organiser et animer. Jeudi 1 er Juin 2006

Comment organiser et animer. Jeudi 1 er Juin 2006 une Assemblée e Générale G Jeudi 1 er Juin 2006 L Assemblée e Générale G : Une corvée e Une cérémonie c Un spectacle L assemblée e générale g est le moment oùo l ensemble de ceux qui ont passé convention

Plus en détail

«ReDoc Paris - Est» Réseau Doctoral de l Université PARIS-EST STATUTS

«ReDoc Paris - Est» Réseau Doctoral de l Université PARIS-EST STATUTS «ReDoc Paris - Est» Réseau Doctoral de l Université PARIS-EST STATUTS Article 1 : Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 ier juillet 1901

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 7 bis du 15 septembre 2006 C2006-36 / Lettre du ministre de l économie, des finances et de l industrie du 9 août

Plus en détail

MODIFICATIONS STATUTAIRES VOTEES EN ASSEMBLEE GENERALE MIP DES 31 MAI ET

MODIFICATIONS STATUTAIRES VOTEES EN ASSEMBLEE GENERALE MIP DES 31 MAI ET MODIFICATIONS STATUTAIRES VOTEES EN ASSEMBLEE GENERALE MIP DES 31 MAI ET 1 er JUIN 2012 Ces modifications interviennent avec effet du premier Octobre 2012. En ce qui concerne les nouveaux remboursements

Plus en détail

NOTICE D'INFORMATION DU FCPE SOLIDAIRE "UFF ÉPARGNE SOLIDAIRE" (N code AMF : 08343) Compartiment : non Nourricier : oui

NOTICE D'INFORMATION DU FCPE SOLIDAIRE UFF ÉPARGNE SOLIDAIRE (N code AMF : 08343) Compartiment : non Nourricier : oui NOTICE D'INFORMATION DU FCPE SOLIDAIRE "UFF ÉPARGNE SOLIDAIRE" (N code AMF : 08343) Compartiment : non Nourricier : oui Un fonds commun de placement d'entreprise (FCPE) est un organisme de placement collectif

Plus en détail

KPMG Audit 1, cours Valmy 92923 Paris La Défense Cedex. Air France-KLM S.A.

KPMG Audit 1, cours Valmy 92923 Paris La Défense Cedex. Air France-KLM S.A. KPMG Audit 1, cours Valmy 92923 Paris La Défense Cedex 185, avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex Rapports des Commissaires aux comptes sur les opérations sur le capital prévues aux 9

Plus en détail

Qu est ce que l Economie Sociale?

Qu est ce que l Economie Sociale? Fiche n 2 Les entreprises : Qu est ce que l Economie Sociale? Les de toutes natures (salariés, usagers, ), les mutuelles (assurance ou prévoyance santé), les associations et les fondations constituent

Plus en détail

POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Saison des votes 2014 SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Agrément AMF n GP01030

POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Saison des votes 2014 SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Agrément AMF n GP01030 POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT SYCOMORE ASSET MANAGEMENT Agrément AMF n GP01030 24-32 rue Jean Goujon 75008 Paris www.sycomore-am.com SOMMAIRE PREAMBULE... 3 1. EXERCICE DES DROITS DE VOTE...

Plus en détail

U-CH Statuts Commission suisse de validation des modules informatiques pour utilisateurs

U-CH Statuts Commission suisse de validation des modules informatiques pour utilisateurs U-CH Statuts Commission suisse de validation des modules informatiques pour utilisateurs Secrétariat U-CH J. Bertschi c/o CPLN SFC Adresse Maladière 6, 00 Neuchâtel Tél. 0/77 40 0 E-mail : jeanine.bertschi@cpln.ch

Plus en détail

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015. intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015. intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque maif.fr Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015 intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque Services financiers et bancaires La MAIF a fondé

Plus en détail

UNION SOLIDARISTE UNIVERSITAIRE Société d Assurance Mutuelle à cotisations variables Entreprise Privée régie par le Code des Assurances

UNION SOLIDARISTE UNIVERSITAIRE Société d Assurance Mutuelle à cotisations variables Entreprise Privée régie par le Code des Assurances UNION SOLIDARISTE UNIVERSITAIRE Société d Assurance Mutuelle à cotisations variables Entreprise Privée régie par le Code des Assurances TITRE PREMIER - CONSTITUTION ET OBJET DE LA SOCIETE ARTICLE 1er :

Plus en détail

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA

La protection des associés en droit congolais et en droit OHADA Le statut des associés des sociétés commerciales La protection des associés des sociétés commerciales constitue une avancée du droit OHADA sur le droit congolais La République démocratique du Congo (RDC)

Plus en détail

SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS

SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA SOCIETE SYNERGIE Approuvé par

Plus en détail

Actu Juridique & Sociale Dynamique Entreprise Avril 2015

Actu Juridique & Sociale Dynamique Entreprise Avril 2015 LE POINT SUR La base de données unique (BDU) dans les entreprises de moins de 300 salariés Afin de renforcer l information des instances représentatives du personnel, la loi du 14 juin 2013 a créé un nouveau

Plus en détail

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION ARTICLE 1 er : L arrondissement, constituée sous le régime de la Loi du 1 er juillet 1901 et en conformité avec le Code de la Famille et de l Aide Sociale, groupe

Plus en détail

MODELE DE STATUTS D ASSOCIATION ---- ----

MODELE DE STATUTS D ASSOCIATION ---- ---- MODELE DE STATUTS D ASSOCIATION ---- ---- NOTICE EXPLICATIVE Ce document comporte deux parties : La présente notice explicative (4 pages) qui vous aidera à rédiger des statuts adaptés à votre association,

Plus en détail

S T A T U T S (Association loi 1901)

S T A T U T S (Association loi 1901) CERCLE DAMIEN KONDOLO (La Fraternelle de la République Démocratique du Congo en Europe) S T A T U T S (Association loi 1901) Nous, membres de diverses institutions philanthropiques, réunis en Assemblée

Plus en détail

STATUTS TITRE PREMIER CONSTITUTION ET OBJET DE LA SOCIÉTÉ

STATUTS TITRE PREMIER CONSTITUTION ET OBJET DE LA SOCIÉTÉ Société de Réassurance mutuelle régie par le Code des Assurances Siège Social : 65, rue de Monceau - 75008 PARIS STATUTS TITRE PREMIER CONSTITUTION ET OBJET DE LA SOCIÉTÉ ARTICLE PREMIER - FORMATION -

Plus en détail

STATUTS. approuvés par l Assemblée générale extraordinaire du 25 mai 2013. TITRE PREMIER - CONSTITUTION ET OBJET

STATUTS. approuvés par l Assemblée générale extraordinaire du 25 mai 2013. TITRE PREMIER - CONSTITUTION ET OBJET STATUTS approuvés par l Assemblée générale extraordinaire du 25 mai 2013. TITRE PREMIER - CONSTITUTION ET OBJET ARTICLE PREMIER - FORMATION DE LA SOCIÉTÉ Il est formé, entre les personnes qui ont adhéré

Plus en détail

Orientations sur la solvabilité du groupe

Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA-BoS-14/181 FR Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA Westhafen Tower, Westhafenplatz 1-60327 Frankfurt Germany - Tel. + 49 69-951119-20; Fax. + 49 69-951119-19; email: info@eiopa.europa.eu

Plus en détail

PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant

PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant ART. 1er : DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une Association régie par la loi du 1er Juillet 1901

Plus en détail

Quelles nouveautés pour les rapports à présenter à l assemblée générale ordinaire annuelle?

Quelles nouveautés pour les rapports à présenter à l assemblée générale ordinaire annuelle? Pratique d experts 9 Assemblées générales 2014 (sociétés cotées et sociétés non cotées) Toutes les nouveautés pour la préparation de vos assemblées générales : rapports à présenter, décisions à prendre,

Plus en détail

le syndicat CGT représenté par [à compléter] en sa qualité de délégué syndical,

le syndicat CGT représenté par [à compléter] en sa qualité de délégué syndical, Projet d accord collectif mettant en place un régime de remboursement de «frais de santé» au bénéfice du personnel de l EPIC SNCF relevant du régime général de ENTRE LES SOUSSIGNEES : SOCIETE NATIONALE

Plus en détail

copyright CNCC NI V. COLLECTION NOTES D INFORMATION

copyright CNCC NI V. COLLECTION NOTES D INFORMATION COLLECTION NOTES D INFORMATION NI V. INTERVENTIONS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES RELATIVES AUX OPERATIONS CONCERNANT LE CAPITAL SOCIAL ET LES EMISSIONS DE VALEURS MOBILIERES Tome 3 Augmentation du capital

Plus en détail

Les sociétés agricoles

Les sociétés agricoles Les sociétés agricoles L exercice d une activité agricole peut se faire soit dans le cadre d une entreprise individuelle soit dans le cadre d une société. Dans cette dernière situation, la loi prévoit

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail

Statuts de MAAF SANTE

Statuts de MAAF SANTE Statuts de MAAF SANTE TITRE I : FORMATION OBJET COMPOSITION DE LA MUTUELLE CHAPITRE 1 ER DÉNOMINATION, MISSION ET OBJET DE LA MUTUELLE ART. 1 - DÉNOMINATION SIÈGE La mutuelle MAAF SANTE, régie par le Code

Plus en détail

STATUTS TITRE I - FORMATION, OBJET ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE. Chapitre Ier Dénomination et objet de la mutuelle

STATUTS TITRE I - FORMATION, OBJET ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE. Chapitre Ier Dénomination et objet de la mutuelle STATUTS TITRE I - FORMATION, OBJET ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE Chapitre Ier Dénomination et objet de la mutuelle Article 1 Dénomination et siège social Il est constitué une mutuelle dite «IRCEM MUTUELLE»,

Plus en détail

Livret d accueil. Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs. S associer coopérer mutualiser

Livret d accueil. Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs. S associer coopérer mutualiser Livret d accueil Présentation de l économie sociale et solidaire à destination de ses acteurs S associer coopérer mutualiser PRÉAMBULE Accueillir au sein des structures de l Économie Sociale et Solidaire

Plus en détail

VSMR. Association suisse de recyclage du fer, du métal et du papier S T A T U T S

VSMR. Association suisse de recyclage du fer, du métal et du papier S T A T U T S VSMR Association suisse de recyclage du fer, du métal et du papier S T A T U T S Etat octobre 2009 2 Table des matières I. Nom et siège... 4 Art. 1 Nom et siège... 4 II. But... 4 Art. 2 But... 4 Art. 3

Plus en détail

L Economie Sociale et Solidaire

L Economie Sociale et Solidaire 1 L Economie Sociale et Solidaire L ESS EST UNE ÉCONOMIE QUI SE VEUT ÊTRE DIFFÉRENTE DE L ÉCONOMIE CLASSIQUE. DES PRINCIPES FONDAMENTAUX ONT ÉTÉ DÉFINIS ET CONSTITUENT LES PILIERS DE CE SECTEUR. 2 LES

Plus en détail

N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI Document mis en distribution le 21 avril 2009 N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 15 avril 2009. PROJET

Plus en détail

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 13-DCC-84 du 4 juillet 2013 relative à l affiliation de la mutuelle interprofessionnelle SMI à la société de groupe d assurance mutuelle Covéa L Autorité de la concurrence,

Plus en détail

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la Loi 1901, ayant pour titre :...

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la Loi 1901, ayant pour titre :... Statuts d'association : exemple de statuts type Si l'on s'en tient strictement aux termes de la loi 1901, il n'y a pas de statuts modèles. Cependant,l'utilisation de statuts-type facilite la création d'une

Plus en détail

Association Suisse des Managers du Sport Statuts

Association Suisse des Managers du Sport Statuts Association Suisse des Managers du Sport Statuts Statuts Association Suisse des Managers du Sport Page 1 / 11 Statuts de l'association Suisse des Managers du Sport (ASMS) I. NOM ET SIEGE Article 1. L'Association

Plus en détail

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE OBJECTIF DU GUIDE Présenter au public et en particulier aux investisseurs, les règles de constitution et de fonctionnement des organismes d assurance. Arrêté n 2005-0773 du 14 décembre 2005 fixant les

Plus en détail

Rapport d audit interne

Rapport d audit interne Exercice social clos au 31/12/2004 Rapport d audit interne du Président du Conseil d administration de la Compagnie Financière de Deauville en application de l article 117 de la loi n 2003-706 du 1 er

Plus en détail

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE ( CRI BIJ ) TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION Article 1 : Il est formé à Metz, entre les personnes physiques et collectives

Plus en détail

Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle

Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle I -Notion de consolidation et de groupe A - Définition B - Motivation de la consolidation C - Comment la notion de contrôle doit-elle se comprendre? Exemple simplifié

Plus en détail

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS Le pôle Assurances du cabinet Lefèvre Pelletier & associés vous souhaite une très bonne année 2009 ainsi qu une agréable lecture de cette troisième Newsletter. Assurances Assurance en général Assurance

Plus en détail

Les Contrats Collectifs face aux nouvelles normes sociales et fiscales

Les Contrats Collectifs face aux nouvelles normes sociales et fiscales En clair COMPLÉMENTAIRES SANTÉ / PRÉVOYANCE Les Contrats Collectifs face aux nouvelles normes sociales et fiscales Quand la Prévoyance vous appartient. Sommaire Exonération des cotisations Sociales...

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > Le forfait social

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > Le forfait social Le forfait social Textes de référence : Articles L137-15 à L. 137-17 du Code de la Sécurité sociale créés par l article 13 de la loi n 2008-1330 du 17 décembre 2008 de financement de la sécurité sociale

Plus en détail

Le Conseil Municipal des Jeunes Qu est-ce qu un Conseil Municipal des Jeunes? Le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) est une assemblée qui réunit des jeunes Volvicois de la 6 ème à la 4 ème. Il est composé

Plus en détail

Analyse de la seizième résolution présentée à l assemblée générale des associés commanditaires d Altamir en date du 24 avril 2014

Analyse de la seizième résolution présentée à l assemblée générale des associés commanditaires d Altamir en date du 24 avril 2014 Moneta Asset Management Monsieur Romain Burnand 17 rue de la Paix 75002 Paris Paris, le 7 avril 2014 Lettre d opinion Analyse de la seizième résolution présentée à l assemblée générale des associés commanditaires

Plus en détail

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance Règlement intérieur de la Commission de surveillance L a loi du 28 avril 1816 dote la Caisse des Dépôts et Consignations d un statut particulier destiné à assurer à sa gestion une indépendance complète

Plus en détail

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés»

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» Alerte «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps

Plus en détail

Régime social et fiscal des primes d intéressement

Régime social et fiscal des primes d intéressement Régime social et fiscal des primes d intéressement Les primes d intéressement constituent pour le salarié un complément de rémunération. Cependant, afin de favoriser la mise en place d un régime d intéressement

Plus en détail

Création d une coopérative scolaire

Création d une coopérative scolaire Pour créer une coopérative scolaire : Fiche modalités d adhésion Fiche d adhésion Création d une coopérative scolaire Règlement-type d une Coopérative scolaire (à conserver obligatoirement dans les archives

Plus en détail