Prévenir et traiter les légionelles

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prévenir et traiter les légionelles"

Transcription

1 Prévenir et traiter les légionelles Direction de la Santé et du Développement Social de la Guadeloupe Direction Régionale de l'industrie, de la Recherche et de l'environnement d'antilles-guyane

2 Prévenir et traiter les légionelles La légionellose est une infection respiratoire aiguë due à Legionella, bactérie du milieu hydrique, dont la croissance est favorisée par une température variant de 25 à 45 C. Les légionelles sont présentes à l état naturel dans les eaux douces et les sols humides. À partir du milieu naturel, la bactérie peut coloniser des sites hydriques artificiels lorsque les conditions de son développement sont réunies. Les principaux réservoirs de germes connus pouvant être à l'origine de cas de contaminations humaines sont l eau chaude sanitaire distribuée par les réseaux intérieurs d'immeuble, les tours aéroréfrigérantes (TAR) humides et l eau minérale naturelle utilisée à des fins thérapeutique. Un plan d action interministériel de lutte contre les légionelles vise à réduire de 50% l incidence des cas de légionellose d ici à 2008, avec notamment comme objectif la maîtrise du risque sanitaire lié aux légionelles. Même si relativement peu de cas ont jusqu'à présent été déclarés en Guadeloupe, le risque est réel et d'autant plus important que, sous nos latitudes, les conditions de températures sont généralement réunies pour permettre un développement de ces bactéries dans les eaux distribuées. Les dernières épidémies métropolitaines de grande ampleur sont là pour nous rappeler combien la vigilance est de mise sur un sujet de santé publique aussi sensible. La Guadeloupe présente un tourisme de qualité qui doit pouvoir assurer en permanence la sécurité sanitaire des vacanciers. Aussi, les mesures pour y parvenir doivent être mises en œuvre en priorité, dans les installations à risque des établissements recevant du public et industriels. La présente bro ch u re a été réalisée par les services de la Dire c t i on de la Santé et du D é veloppement Social (DSDS) et de la Dire c t i on Régionale de l I n d u s t ri e, de la Rech e rche et de l E nv i ronnement (DRI RE) de la Guadeloupe dans un soucis d'inform a t i on et de sensibilis a t i on au risque légion e ll e s. Je vous invite à parc o u rir avec attention cette bro ch u re et à mettre en œuvre, autant que possible, les dispositions qui y sont pro p o s é e s. Vous pourrez utilement vous ra p p ro cher des services de la DSDS, de la DRI RE ou d'un pro fe s s i onnel qualifié pour tout complément d'inform a t i ons sur ces question s.

3 LA LEGIONELLOSE, UNE MALADIE CAUSEE PAR UNE BACTERIE PLUSIEURS MODES DE CONTAMINATIONS La légionellose est une maladie infectieuse provoquée par des bactéries de l eau du genre Legionella. Ces bactéries sont largement répandues dans la nature en particulier dans les milieux humides et chauds (25 à 45 C). L espèce la plus fréquemment retrouvée est Legionella pneumophila. La contamination de l homme se fait par inhalation d eau contaminée diffusée sous forme d aérosols humides. La présence de légionelles dans l eau n est pas une condition suffisante pour provoquer la maladie. Trois facteurs au moins doivent être réunis : > l'eau doit être contaminée par les légionelles > la dispersion de l eau doit se faire par aérosols (micro-gouttelettes), > l aérosol doit être inhalé. Cette maladie n est pas contagieuse. Il n y a donc pas contamination interhumaine. L infection qui peut en résulter est : - Soit une forme bénigne, appelée fièvre de Pontiac, analogue à un syndrome grippal. La guérison est habituellement spontanée en 2 à 5 jours. Elle représente 95 % des cas. Le diagnostic de légionellose est rarement porté dans ces cas. - Soit une forme grave, appelée maladie des légionnaires ou légionellose, qui survient le plus souvent chez des personnes fragilisées (sujets âgés, immunodéprimés, fumeurs ). Elle se caractérise par une pneumopathie (infection pulmonaire) aiguë pouvant entraîner le décès dans un peu plus de 15 % des cas. A ce jour, aucun cas de légionellose n a été diagnostiqué suite à l ingestion d eau contaminée. Le risque de déclencher la maladie est très faible pour la population si la concentration en légionelles est inférieure à 1000 Unités Formant Colonies (UFC) par litre d eau selon l Organisation Mondiale de la Santé. Les personnes fragilisées, les sujets âgés, alcoolo-tabagiques, immunodéficients sont plus susceptibles de contracter la maladie. 4 Réseaux de surveillance de la maladie : Depuis 1987, la surveillance de la légionellose en France repose sur le système de déclaration obligatoire. Depuis cette date le nombre de cas diagnostiqués et déclarés est en constante augmentation (80 cas en 1996 et 1044 cas en 2003). Le réseau EWGLI (European Working Group for Legionella Infections), regroupant 38 pays, recense les cas de légionelloses contractées au cours d un voyage. Il assure une rétro-information des autorités sanitaires locales des pays dans lesquels un cas a séjourné pendant sa phase d incubation. Il permet ainsi de détecter des cas groupés ayant séjourné dans un même lieu. Par ailleurs, il publie sur son site w w w. e w g l i. o r g, les hôtels pour lesquels plusieurs cas de légionellose ont été recensés en moins de 2 ans et qui n ont pas, ou pas suffisamment, pris de mesures correctives en vue de la maîtrise du risque légionelle. Usage et risques associés : Les sources de contamination incriminées sont les installations qui favorisent la multiplication des légionelles dans l eau et les dispersent sous forme d aérosols : - les douches ou douchettes des circuits d eau chaude sanitaire, - les tours aéroréfrigérantes à voie humide, - les bains à bulles, - les humidificateurs Compte tenu de la faible production d aérosol lors de l utilisation d un robinet de manière normale, les bâtiments dépourvus de douches ou autres installations mentionnées ci-dessus ne sont pas concernés par les dispositions préventives et les modalités de surveillance préconisées dans ce document. 5 Une bactérie ubiquitaire dans l eau et les sols humides. A partir du milieu naturel, les bactéries peuvent facilement coloniser des sites hydriques artificiels comme les réseaux d eau lorsque les conditions sont favorables. Ainsi, les légionelles se développent et prolifèrent : - dans l eau stagnante, - lorsque la température de l eau est comprise entre 25 et 45 C, - en présence de dépôts de tartre, de résidus métalliques comme le fer ou le zinc, d autres micro-organismes (biofilm), Sont concernés en priorité par ce risque : - les immeubles d habitation, les locaux professionnels, les établissements de santé et ceux recevant du public, qui sont équipés d installations collectives de production et de distribution d eau chaude sanitaire, - les bâtiments du tertiaire disposant d'une climatisation avec système d humidification de l air par pulvérisation d eau, - les immeubles situés à proximité disposant d une tour aérofrigérante.

4 6 CONCEPTION DES RESEAUX Les réseaux d eau sont fréquemment contaminés par des légionelles lorsque les températures de fonctionnement sont supérieures à 25 C et inférieures à 50 C. Un des meilleurs moyens d empêcher la prolifération des légionelles sera donc d éviter, autant que possible, la distribution ou le stockage d eau à ces températures à risque. Les préconisations du présent document concernent donc, en priorité, les réseaux d eau chaude sanitaire. Toutefois, très fréquentes en guadeloupe, les eaux froides distribuées par le réseau public ont des températures supérieures à 25 C. Cela est encore plus vrai à Saint-Martin où les eaux distribuées peuvent afficher 40 C. Dans ces cas, la majorité des préconisations de cette brochure concernant les réseaux d eau chaude sanitaire s appliquent également au réseau d eau froide. Par ailleurs, la présence de tartre, de sédiments ou la corrosion des matériaux sont des facteurs favorisant le développement des légionelles. D une manière générale, afin de limiter le développement des légionelles, il est nécessaire d agir sur la conception et un entretien adapté des réseaux pour : - éviter la stagnation et assurer une bonne circulation de l eau ; - lutter contre l entartrage ou la corrosion ; - maîtriser la température de l eau dans les installations depuis la production et tout au long des circuits de distribution. Connaissance et conception des réseaux : Dans les bâtiments anciens, des travaux de réfection peuvent s avérer nécessaire afin de supprimer les défauts de conception. Il est donc indispensable de réaliser ou de faire réaliser au préalable une expertise des installations de distribution d eau. Elle comportera : - un plan et une description des réseaux tenu à jour - une évaluation de l état de contamination des installations de distribution de l eau. - un recensement des points critiques des installations de distribution d eau, c est-àdire les points susceptibles d engendrer une prolifération des légionelles, à savoir les zones où l eau stagne ou circule mal les zones où la température de l eau chaude est comprise entre 25 et 50 C les zones où les installations peuvent être vétustes, CONSIGNES DE PRÉVENTION La gestion du risque lié aux légion e lles passe nécessairement par la maîtrise de la tempéra t u- re des eaux distribuées dans l'établissement. Deux impéra t i fs doivent pouvoir être garantis : d'une part, éviter la prolifération des légionelles dans les réseaux par la production et la distribution d'une eau suffisamment chaude, et d'autre part prévenir le risque de brûlure en assurant une température maximale de distribution aux points d'usage. > Afin de prévenir le risque lié au développement des légionelles : La température, après stabilisation, doit être supérieure à 50 C en tout point du système de distribution d eau chaude sanitaire, à l exception des points de puisage ; Pour cela il faut : - En cas de stockage d eau chaude, opter pour des ballons calorifugés, facilement accessibles et visitables. Un brassage de l eau peut être préconisé pour homogénéiser la température de l eau dans le ballon. - Ne pas sur-dimensionner les ballons de stockage. - Choisir des matériaux résistants à la corrosion et aux températures élevées. - Calorifuger séparément les canalisations des réseaux d eau chaude sanitaire et d eau froide. - Supprimer les parties de réseaux non utilisées (bras morts). - Mitiger l eau au près du point d usage. > Afin de prévenir le risque de brûlure : La température de l eau chaude sanitaire ne doit pas dépasser 60 C au point de puisage. En particulier, dans les pièces destinées à la toilette, la température maximale de l eau chaude sanitaire ne doit pas dépasser 50 C. Dans les cuisines et les buanderies, l eau pourra être distribuée à 90 C en certains points faisant l objet d une signalisation particulière. Dans tous les cas, un diagnostic des installations permettra d identifier ces points à risque et les aménagements ou modifications à prévoir pour les supprimer. Pour les installations complexes il est recommandé de faire appel à une entreprise qualifiée.

5 8 9

6 LA SURVEILLANCE DES RESEAUX : UNE ACTION DE PREVENTION La température, pour un suivi régulier, et les analyses pratiquées ponctuellement, constituent les principaux indicateurs de suivi des légionelles dans les réseaux. L ensemble des résultats issus de la surveillance doit être consigné dans le carnet sanitaire. Les résultats obtenus dans le cadre du suivi de ces indicateurs méritent d être interprétés et entraîneront, si nécessaire, la mise en œuvre d actions correctives. TABLEAU DE SUIVI DES PARAMETRES TEMPERATURE ET LEGIONELLES DANS LES RESEAUX D'EAU CHAUDE SANITAIRE Il convient donc d'élaborer une stratégie d'échantillonage consistant à sélectionner : 1- des points de prélèvements réguliers (points "fixes") caractéristiques de la qualité de l eau dans le réseau (ballons, retour de boucle, etc ) pour lesquels les résultats d'analyse seront extrapolés et considérés comme représentatifs de la contamination d'un secteur géographique donné de l'installation ou d'une portion homogène d'un réseau. 2- les points d usage couramment utilisés. Les prélèvements aux points d usage doivent être réalisés à un moment de la journée où les installations sont exploitées dans des conditions normales, par exemple en milieu de journée. Points de contrôle Mesures à effectuer et fréquence Interprétation Fond du ballon d'eau chaude Sortie du système de production d eau chaude Légionelles : 1 fois/an T : sans intérêt à cet endroit. La mesure des légionelles donne une indication sur l'état de maintenance du ballon mais n'est pas représentative de la qualité de l'eau distribuée Légionelles : non sauf si impossibilité d'augmenter la T de production gne de température Contrôle de conformité à la consi- au delà de 55 C (eau de sortie). 10 Modalités de prélèvement Sortie de l échangeur à plaques T : 1 fois/mois T : 1 fois/mois 11 > Température : il est recommandé de relever la température au moins à fréquence mensuelle ; les grandes installations pourront faire l objet d un contrôle en continu. L'interprétation des suivis de températures permet de vérifier et de rectifier le fonctionnement des installations. Un maintien rigoureux des consignes de température dans l'installation validé par des résultats d'analyses légionelles conformes, peut permettre de diminuer progressivement le nombre d'analyses légionelles à réaliser. > Les analyses : la recherche de la présence des légionelles est une opération délicate et coûteuse qui doit respecter le norme NFT : la fiabilité du résultat dépend non seulement des conditions d'analyse, mais également de la qualité du prélèvement. Il est donc recommandé de confier la totalité des opérations de prélèvements et d'analyses à un laboratoire agréé pour le contrôle des eaux, à savoir l Institut Pasteur de Guadeloupe. Points d'usage les plus défavorisés : en bout du réseau d eau chaude (1 ou 2 échantillons). Légionelles : 1 fois/an T de l'eau chaude (avant mitigeage) : 1 fois/mois Points d'usage du réseau d eau Légionelles : 1 fois/an chaude représentatifs (2 à 3 échantillons) T de l'eau chaude (avant mitigeage) : 1 fois/mois Retour de boucle Légionelles : 1 fois/an T : 1 fois/mois sur chaque retour de boucle Donne le résultat le plus défavorable de l'état de contamination du réseau. Donne une image représentative de la qualité de l'eau distribuée. Si le réseau est bien équilibré, donne une idée globale de l'état de contamination des installations. Une T correcte en retour de boucle n'est pas révélatrice de l'état de l'ensemble du réseau si le réseau n'est pas bien équilibré. Points d'usage du réseau d eau froide représentatifs (2 à 3 échantillons) Légionelles : 1 fois/an si T de l eau froide >25 C (après écoulement 2 à 3 min.) T : 1 fois/mois

7 ANALYSE ET REPONSES A UNE CONTAMINATION 12 Conduite à tenir à la réception d'analyses signalant la présence de légionelles : Les consignes d'intervention doivent être mises en œuvre dès qu'une analyse effetuée en un point est défavorable, c'est à dire dépasse l'une des valeurs seuils. Lorsque les seuils d'alerte ou d'action sont dépassés, les actions préconisées doivent être maintenues jusqu'à obtention de résultats d'analyses de légionelles satisfaisants, c'est à dire conformes au niveau cible. Le traitement curatif des réseaux consiste à mettre en œuvre une désinfection choc curative ponctuelle des réseaux destinée à abattre de manière très significative les légionelles en suspension et les légionelles fixées dans les biofilms. L'objectif attendu immédiatement après le choc est une concentration en légionelles en suspension inférieure au seuil de détection. Le traitement comprend une phase de nettoyage des réseaux puis une phase de désinfection. Le nettoyage : Les traitements de nettoyage sont utilisés soit pour ôter les dépôts et incrustations, soit pour retirer tout ou partie du biofilm. Différentes techniques peuvent être utilisées, essentiellement par méthode chimique, mais aussi, de façon plus marginale, à l'air et à l'eau ou à l'eau seule. La désinfection : Le choix de la méthode de désinfection est lié aux caractéristiques de l installation. Cette désinfection doit être réalisée par une entreprise spécialisée dans le traitement de l eau. > Traitement thermique : élévation de la température de l eau à 70 C en sortie de tous les robinets durant 30 minutes. Cette opération doit être suivie d'un rinçage soigneux des canalisations. Ce traitement présente une bonne efficacité mais n'a pas de caractère rémanent. En outre, le recours à répétition de cette méthode peut favoriser la formation de dépôts calcaires dans les réseaux et conduire à un nouveau développement des légionelles. Attention aux risques de brûlures! > Traitement chimique : ce type de traitement peut ne pas présenter une efficacité satisfaisante vis à vis des bactéries situées sous le biofilm ou dans les dépôts de produits de corrosion. Compte-tenu de son caractère ponctuel, ce type de traitement n'a pas d'effet rémanent. Afin d'obtenir un bon résultat, il peut être nécessaire de répéter plusieurs fois ce traitement. Dans tous les cas, un rinçage suffisant doit être réalisé in fine jusqu'à disparition de toute trace de la solution désinfectante afin que le réseau remis en service délivre une eau conforme aux critères de potabilité en vigueur. Niveaux d intervention Concentration en Legionella pneumophila en Unités Formant Actions Ex : hyperchloration à 15 mg/l de chlore libre pendant 24 heures. La teneur désirée en chlore doit être atteinte dans l ensemble du circuit avant de procéder au rinçage rigoureux des canalisations. Colonies (UFC) par litre Niveau cible < UFC / l Suivi normal Lors des traitements, l usage des installations Renforcement des mesures Niveau d alerte UFC / l de maintenance et de contrôle doit etre interdit Suppression de l exposition Niveau d action UFC / l Actions curatives Si ces actions curatives doivent être mises en œuvre, elles doivent être en tout état de cause précédées d'une étude du réseau pour vérifier la compatibilité des mesures envisagées avec la nature des matériaux et l'état global de ceux-ci. Actions curatives Les analyses de recontrôle devront être mises en œuvre dans un délai de 2 à 3 jours après un choc chloré et dès le retour à une température normale après un choc thermique. La levée des mesures restrictives des usages à risque pourra être effective dès que les résultats présomptifs des analyses seront négatifs. Attention : le résultat d'analyse d'un prélèvement d'eau réalisé quelques jours après un choc chloré ou thermique est uniquement représentatif de l'efficacité ponctuelle de la procédure de désinfection. En général, le résultat est alors satisfaisant. Cependant, en aucun cas, ce résultat d'analyse ne doit être considéré comme le reflet d'une situation maîtrisée. La recolonisation d'un réseau peut intervenir très rapidement (parfois de 3 à 4 semaines environ après le traitement). Il ne faut donc pas considérer le résultat acquis comme élément prouvant une maîtrise de la problématique liée aux légionelles. Actions préventives Dans certains cas, le recours à des traitements curatifs ne permet pas de maîtriser en permanence la concentration de légionelles dans le réseau. Aussi il peut être fait appel à des techniques préventives, soit par des désinfections chocs réalisées à intervalles de traitement réguliers, soit par une désinfection en continu. Toutefois ce dernier procédé est à éviter autant que possible. Dans tous les cas, la mise en œuvre d une désinfection préventive ne dédouane pas d'une recherche des causes de la prolifération des germes et de leur élimination. 13

8 TOURS AEROREFRIGERANTES Ce sont des équipements extérieurs de refroidissement des circuits chauds dont la fonction est assurée par une tour. Celle-ci fonctionne comme un échangeur de chaleur, par contact direct entre l eau et l air ambiant. L efficacité de cet échange est fonction de la surface de contact entre l élément liquide et l air : l eau est diffusée en gouttelettes dans un courant d air afin de maximiser cette surface de contact. Le panache émis par la tour est constitué de fines gouttelettes d eau, véhicules potentiels des légionelles si le mauvais entretien et/ou la stagnation d eau en a favorisé la prolifération. Ainsi la contamination peut concerner les individus directement exposés au panache à l extérieur, mais aussi à l intérieur des bâtiments par pollution des prises d'air ou des ventilations exposées au panache contaminé. A chaque tour son entretien Le programme d entretien doit tenir compte des conditions propres à l eau utilisée (oxygène en solution, acidité, teneur en sels minéraux), de l environnement physique, du type de fonctionnement (continu, à la demande), du type d équipements et de sa complexité. Il est donc conseillé de s assurer la collaboration d un spécialiste en traitement de l eau. Une maintenance régulière constitue la meilleure prévention Afin de prévenir la prolifération des légionelles dans les tours, il est obligatoire : - de procéder, à intervalles réguliers, au nettoyage des composants de la tour (bassins d eau, lampe de pulvérisation, ventilateur, séparateur de goutelettes, persiennes) et des circuits ( de faire circuler un dispersant) ; - de vérifier l évacuation correcte des eaux de rejets à l égout ; - de contrôler l intégrité des dispositifs d arrêt de gouttelette et, si nécessaire, leur remplacement ; - de protéger le personnel qui intervient (port d un masque) ; - de tenir à jour le carnet d exploitation ; - de veiller à ce que les installations en question ne comportent pas de bras mort Shéma de fonctionnement des TAR a circuit fermé. Au delà de UFC légionelles/l la procédure d urgence est déclenchée : Dans ce cas il faut : - Arrêter l'installation de refroidissement et informer l'inspection des installations classées - réaliser la vidange, le nettoyage et la désinfection de l installation de refroidissement, en prenant en compte le maintien de l outil et les conditions de sécurité de l installation et des installations associées ; - procéder, avant la remise en service de l installation, à une analyse méthodique des risques de développement des légionelles ; - réaliser 48 heures après la remise en service de l installation, à un prélèvement pour analyse des légionelles. Shéma de fonctionnement des TAR a circuit ouvert : entrainement possible d un aérosol de goutelettes (pas forcément visible) qui peut-être chargé en bactéries et donc contaminant. Les Tour aéroréfrigérantes sont des installations classées pour la protection de l'environnement. (rubrique 2921). Elles doivent donc être déclarées aux services de la Direction Régionale de l'industrie, de la Recherche et de l'environnement (DRIRE) Exemples de tours aéroréfrigérantes

9 L ALIMENTATION EN EAU POTABLE CARNET SANITAIRE RAPPEL REGLEMENTAIRE 16 Tout prélèvement d'eau dans le milieu naturel pour l'alimentation de la population est soumis à autorisation préfectorale après avis du Conseil Départemental d'hygiène (Article R du Code de la Santé Publique). L'alimentation en eau potable d'un établissement à partir d'une ressource privée (puits, forage, ) est soumise à autorisation du Préfet après avis du Conseil Départemental d'hygiène, le service instructeur étant la DSDS. Il est déconseillé d'avoir recours à ce type d alimentation compte tenu des exigences sanitaires à respecter : il est en effet nécessaire de faire réaliser une étude hydro-géologique de la ressource en eau et de mettre en place des mesures visant à protéger celle-ci de toutes sources de pollution. Par ailleurs, dès autorisation, ces eaux doivent respecter les normes de qualité prévues par le Code de la Santé Publique et sont dès lors soumises au contrôle sanitaire réglementaire. Enfin, les modalités de production et la qualité des eaux distribuées doivent être surveillées en permanence par l'exploitant. Il est possible d'envisager, sous certaines conditions, l'utilisation de l'eau d'une ressource privée pour des usages sanitaires et non alimentaires, comme par exemple pour des activités de process de type blanchisserie consommant une quantité importante d eau. Il en est de même pour des eaux provenant de systèmes de récupération d'eaux de pluies qui ne doivent en aucun cas être destinées à des usages domestiques ou alimentaires (boisson, restauration, lavage du corps, ). Dans ce cas, les principales précautions à prendre consistent à réaliser un réseau totalement indépendant du réseau d'eau potable (double réseau) afin d'éviter tout risque de pollution par retour d'eau, et à suivre l'évolution de la qualité de l'eau qui doit en permanence rester compatible avec l'usage souhaité. De telles installations doivent être clairement répertoriées sur un plan et inscrites dans le carnet sanitaire. Les réseaux doivent être identifiés sur le site et les postes d'eau doivent comporter les signes distinctifs et pictogrammes caractéristiques. Les éléments de protection de ces installations doivent faire l objet d une vérification annuelle. Dans tous les cas, le choix d avoir recours à une ressource privée devra se fonder sur une étude économique prenant en compte tous les aspects (protection de la ressource, capacité de production, qualité de l'eau, traitement éventuel, usage de l'eau, contrôle de la qualité de l'eau). Toutes les informations concernant la gestion de l'eau dans l'établissement doivent être consignées dans un carnet sanitaire constamment maintenu à jour. Le carnet sera donc constitué et classé en plusieurs documents : > Informatifs : renseignements généraux relatifs à l'organisation, aux responsabilités, aux intervenants. > Descriptifs : origine de l eau, plans des réseaux, schémas de fonctionnement (production d'eau chaude, tours aéroréfrigérantes ). > Opérationnels : protocoles écrits et détaillés de maintenance, d'entretien et de surveillance, suivi de la température et de la consommation d'eau, planification annuelle de la maintenance. > Démonstratifs : liste des travaux de modification, de rénovation ou d'extension des installations de distribution d'eau, opérations de maintenance et d'entretien réalisées, traitements de lutte contre le tartre et la corrosion réalisés, résultats d'analyses, relevés de température. Code de la Santé Publique (Art. L à L Art. L à L et L ). la Circulaire DGS/SD5C/SD7A/DESUS/2005/323 du 11 juillet 2005 relative à la diffusion du guide d'investigation et d'aide à la gestion d'un ou plusieurs cas de légionellose. Cette circulaire incite, dans une première partie, les professionnels de santé à mieux diagnostiquer les cas puis à les déclarer, et favorise, dans une deuxième partie, la mise en œuvre de bonnes pratiques sanitaires. Circulaire DGS n du 31 décembre 1998 qui rappelle la nécessité de mettre en œuvre les bonnes pratiques d entretien des réseaux d eau. De plus, elle recommande d évaluer la qualité de l entretien au moyen de recherche de legionella modifiée par la circulaire du 22 avril 2002 et la circulaire DGS/SD7A/DHOS/E4/DGAS/SD2/2005/493 du 28 octobre 2005 relative à la prévention du risque lié aux légionelles dans les établissements sociaux et médico-sociaux d'hébergement pour personnes âgées.. Circulaire DGS n du 22 avril 2002 relative à la prévention du risque lié aux légionelles dans les établissements de santé qui demande la mise en place d un programme d action et précise les mesures à prendre pour les patients à hauts risques. C i rc u l a i re DGS/DPPR/DGSNR/DRT n du 15 mai 2006 relative aux modalités d organisation des services de l Etat en cas de survenue de cas groupés de légionellose Guide "Gestion du risque lié aux légionelles" du Conseil Supérieur d'hygiène Publique de France (novembre 2001). Guide d'investigation d'un ou plusieurs cas de légionellose BEH n 20-22/1997. Note d'information DGS/SD7A n 2005/1628 du 15 décembre 2005 relative à l'abrogation de la circulaire DGS n 97/311 du 24 avril 1997 relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose et actualisation de ses annexes. Code de l'environnement - Titre V : prévention des risques, des pollutions et des nuisances" Décret n du 1 er décembre 2004 modifiant la nomenclature des installations classées Arrêté du 13 décembre 2004 relatif aux installations de refroidissement par dispersion d eau dans un flux d air soumises à autorisation au titre de la rubrique n Arrêté type - Rubrique n 2921 : «Installations de refroidissement par dispersion d eaudans un flux d air». Circulaire du 8 décembre 2005 relative à l application des arrêtés ministériels du 13 décembre 2004 relatifs aux installations de refroidissement par dispersion d eau dans un flux d air (rubrique 2921) Guide de formation à la gestion du risque de prolifération des légionelles dans les installations de refroidissement par dispersion d eau dans un flux d air (mars 2005). 17 Guide méthodologique pour la réalisation d une analyse de risque de prolifération de légionelles dans les installations de refroidissement par dispersion d eau dans un flux d air (février 2005). Bon nombre de ces documents sont disponibles sur le site du Ministère de la Santé et des Solidarités : rubrique sécurité sanitaire / légionellose

10 notes : 18 CONTACTS : D.S.D.S. : Bisdary GOURBEYRE - Tél. : Antenne de St Martin : 3, rue Léopold Minge - Concordia St MARTIN - Tél. : Antenne de St Barthelémy : rue St Jean - Gustavia St BARTHELEMY - Tél. : D.R.I.R.E. : 20, rue de la Chapelle - Baie-Mahault B.P Pointe-à-Pitre - Tél. : DIREN : ADEME : Chemin des Bougainvilliers Cité Guillard BASSE-TERRE - Tél. : rue Ferdinand Forest - Z.I. de Jarry Baie-Mahault - Tél. : Institut Pasteur - Laboratoire d hygiène et d environnement Mornejolivière B.P Pointe-à-Pitre De nombreux documents sont disponibles sur le site du Ministère de la Santé et des Solidarités : sécurité sanitaire/légionellose ou sur le site du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable : rubrique Risques et pollutions > Air > Les polluants atmosphériques et la luttte contre la pollution de l air > Légionellose >

11 D i rection de la Santé et du Développement Social de la Guadeloupe FICHE REFLEXE «LEGIONELLOSE» Détection d un cas de légionellose par un médecin libéral ou hospitalier Déclaration obligatoire au Médecin de la D.S.D.S. chargé de la Veille Sanitaire Enquête épidémiologique et environnementale comprenant notamment : - l'identification des lieux fréquentés par le malade où se situerai(en)t la (ou les) source(s) potentielle(s) de la contamination, - la réalisation de campagnes d analyses - la recherche d'autres cas cliniques en relation avec ces mêmes expositions - la définition des modalités éventuelles d information des professionnels de santé, de la population, des élus, des ministères Actions de police sur les installations relevant de la législation sur les installations classées pour la protection de l environnement - Mise en œuvre de mesures d information et de vigilance sanitaire, - Actions de police sur les installations relevant du code de la Santé Publique DRIRE 20 rue de la Chapelle Jarry- BP 448 BAIE-MAHAULT Subdivision environnement de la Guadeloupe Tél. : Fax. : D.S.D.S. Bisdary GOURBEYRE Veille Sanitaire Tél. : Fax. : Santé Environnement Tél. : /26 Fax. :

SYSTEM O. Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau...

SYSTEM O. Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau... SYSTEM O Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau... Contexte réglementaire La prévention des risques sanitaires est une priorité pour les maitres d ouvrage en particulier dans les Etablissements

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU

CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU (Indiquer le nom de l installation) Directions Régionale et Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales du Nord-Pas-de-Calais Ministère de l emploi,

Plus en détail

SYSTEM O. Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire

SYSTEM O. Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire SYSTEM O Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire CONCEPTION, CHOIX DES MATÉRIAUX ET MAINTENANCE : La sécurité des réseaux passe par une bonne conception,

Plus en détail

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires 01 La règlementation concernant la qualité des eaux destinées à la consommation humaine s applique sans restriction aux installations d eau à l

Plus en détail

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Délégation territoriale du Val-d Oise Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Maîtriser la température de l eau chaude sanitaire L exploitant d un réseau d eau

Plus en détail

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014 Emetteur : CRMA Limousin Page 1 sur 6 1. Quelle réglementation s applique à mon entreprise? Emis le : 5/08/2011 Toute entreprise artisanale ou industrielle est soumise au règlement sanitaire départemental.

Plus en détail

Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement.

Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement. Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement. Pour un système d'eau potable fiable SIMPLEMENT BIEN APPROVISIONNÉ Un risque méconnu. Les légionnelles. Lorsqu'il s'agit des dangers de la douche,

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires w w w. s o g o b a. c o m

des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires w w w. s o g o b a. c o m Equilibrage & Maintenance des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires G R K N E T E v o l u t i o n La solution

Plus en détail

Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments

Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments Olivier CORREC Mél : olivier.correc@cstb.fr Contexte des réseaux d eau sanitaire Exigences générales : o Sécuriser la consommation

Plus en détail

Gestion du risque lié aux légionelles

Gestion du risque lié aux légionelles CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE Section des eaux Section des milieux de vie Section des maladies transmissibles Gestion du risque lié aux légionelles Novembre 2001 Gestion du risque lié

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau DTUs & Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau olivier.correc@cstb.fr Nouveaux Documents Techniques Unifiés DTU 60.1 Plomberie sanitaire pour

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire

Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire Quels sont les risques en matière de santé pour ces rénovations? Avant travaux

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION Domaines : Services à la population Sous domaine : Restauration collective Code fiche du répertoire des métiers territoriaux : 11/D/24 AGENT

Plus en détail

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Actualisé 22/02/2008 - FL GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Un bon entretien de votre spa comporte 2 étapes indissociables : le traitement mécanique et le traitement chimique. TRAITEMENT

Plus en détail

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau Thierry POLATO Agence Régionale de Santé Pays de la Loire Délégation territoriale de Maine-et-Loire

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS PREFET DES PYRENEES-ATLANTIQUES Direction Départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Altantiques SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS Quelques règles à respecter, secteur de la remise directe

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Introduction

Hygiène alimentaire. Introduction Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Hygiène alimentaire Introduction Le temps de travail ne permet pas souvent aux salariés de déjeuner chez eux

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

CENTRE HOSPITALIER CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET DES SYSTEMES DE CLIMATISATION

CENTRE HOSPITALIER CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET DES SYSTEMES DE CLIMATISATION CENTRE HOSPITALIER 1, rue du Docteur Paul Martinais 37600 LOCHES 02 47 91 33 33 02 47 91 32 00 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MISE EN CONCURRENCE PORTANT SUR MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET

Plus en détail

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX Marché public pour la restauration scolaire (du 01/09/2015 au dernier jour précédent la rentrée scolaire 2016, renouvelable une fois) Date et heure limite de réception des offres

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Journées d échanges franco-suisses sur la gestion des sites et sols pollués 14 15 juin 2012 Hans-Jürg Reinhart Carine

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0 Cafetière Mode d Emploi 1Notice cafetière v1.0 SOMMAIRE 1 CONSIGNES DE SÉCURITÉ... 3 2INSTALLATION DE L APPAREIL EN TOUTE SÉCURITÉ...4 3PRECAUTION CONCERNANT L UTILISATION DE L APPAREIL...5 4DESCRIPTION

Plus en détail

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE G U I D E VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE SICAE Une réduction d'impôts peut être obtenue (sous certaines conditions) lors du remplacement de votre chauffe-eau électrique. Renseignez-vous auprès du Centre des

Plus en détail

Tourisme - Capacité des communes en hébergement touristique

Tourisme - Capacité des communes en hébergement touristique Tourisme - Capacité des communes en hébergement touristique PSDC99 NSEC99 CPGaa CPGEaa CPGELaa CPGEOaa HCaa HCCHaa CPG1aa CPGE1aa CPGEL1aa CPGEO1aa HC0aa HCCH0aa CPG2aa CPGE2aa CPGEL2aa CPGEO2aa HC1aa

Plus en détail

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement :

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement : 1 Carnet de suivi du système de refroidissement Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement : 2 Mode d emploi du carnet de suivi Le carnet de suivi du système de refroidissement

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction «Prévention des risques liés à l environnement et à l alimentation» Bureau «Qualité des

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1. Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1 Juin 2015 NOTICE D HYGIENE ET DE SECURITE P. 2 sur 8 SOMMAIRE 1 Hygiène...

Plus en détail

Eau chaude sanitaire

Eau chaude sanitaire 4 rue du maréchal FOCH, 68 460 LUTTERBACH 03 89 50 06 20 ou eie68@alteralsace.org La lettre d information d Alter Alsace Energies dans le cadre du défi des familles éco-engagées : N 8 Janvier 2013 Eau

Plus en détail

Arrêté du XXXX. relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR :

Arrêté du XXXX. relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement Arrêté du XXXX relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR : La ministre

Plus en détail

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE Direction Départementale de la Protection des Populations De Seine-Saint-Denis (DDPP 93) - Immeuble l Européen - 5 et 7 promenade Jean

Plus en détail

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire Service d information sur les économies d énergie Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire 1 Préparation de l eau chaude sanitaire 2 1) Différents systèmes de production A Chaudière combinée

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Réglementation Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Sommaire Avant de s installer, les démarches à suivre p.3/4 Concevoir la cuisine p.5 Hygiène - Les bonnes pratiques

Plus en détail

GLEIZE ENERGIE SERVICE

GLEIZE ENERGIE SERVICE GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 1 sur 17 #/ -#0/.1# 2 1# 11 - " 1 GLEIZE ENERGIE SERVICE -1 " " #/ / &3 %$". 1! "#$$ %" & "# '%# () *+, -". GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 2 sur 17 SOMMAIRE 1. Introduction - Rappel...

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective 1 2 3 4 5 6 7 Catalogue 2011 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

Tours de refroidissement Technologie environnementale

Tours de refroidissement Technologie environnementale Tours de refroidissement Technologie environnementale Nos points forts Technologie et environnement Surfaces d échange adaptées à chaque besoin : applications industrielles ou tertiaires Propreté et résistance

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

Eau chaude à partir de demain plus qu il n en faut

Eau chaude à partir de demain plus qu il n en faut SYSTEME DE VENTILATION A CONDUIT UNIQUE Eau chaude à partir de demain plus qu il n en faut LIMODOR-Plus se charge de couvrir vos besoins quotidiens en eau chaude LIMODOR-PLUS La ventilation confort au

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

Pour la création d une maison d assistants maternels

Pour la création d une maison d assistants maternels CHARTE DÉPARTEMENTALE Pour la création d une maison d assistants maternels Mars 2011 CHARTE DÉPARTEMENTALE Pour la création d une maison d assistants maternels Le Code de l Action Sociale et des Familles

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 Professionnels de l alimentation 06.47.75.88.57 HQSA Consulting contact@hqsafrance.fr Numéro de déclaration de prestataire de formation : SIRET SIRET : 804 : 284 284 420

Plus en détail

PARTIE 2 : MISE EN SERVICE PARTIE 1 : CONCEPTION PARTIE 3 : ENTRETIEN PARTIE 4 : EN SAVOIR PLUS METTRE EN SERVICE L INSTALLATION...

PARTIE 2 : MISE EN SERVICE PARTIE 1 : CONCEPTION PARTIE 3 : ENTRETIEN PARTIE 4 : EN SAVOIR PLUS METTRE EN SERVICE L INSTALLATION... SOMMAIRE PARTIE 1 : REGLER LES TEMPERATURES DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION... 4 PREVENIR LE RISQUE LEGIONELLE... 5 CHOISIR UNE SOLUTION PRODUCTION D ECS INDIVIDUELLE... 10 CHOISIR UNE SOLUTION DE PRODUCTION

Plus en détail

Installations de plomberie

Installations de plomberie Service de l urbanisme, des biens et de l aménagement Installations de plomberie Guide à l intention des propriétaires pour l interprétation des règlements municipaux de la ville de Winnipeg concernant

Plus en détail

Astuces. L eau. moins. dépenser. pour

Astuces. L eau. moins. dépenser. pour Astuces pour! dépenser moins 2 >>> ÉDITO eau est une ressource précieuse, indispensable dans nos logements, que ce soit pour l alimentation, la préparation des L repas, l hygiène ou tout simplement notre

Plus en détail

Manuel d entretien. Présentation de votre chauffe-eau. Poignées de préhension (haut et bas) Protection intérieure par émaillage. Isolation thermique

Manuel d entretien. Présentation de votre chauffe-eau. Poignées de préhension (haut et bas) Protection intérieure par émaillage. Isolation thermique Présentation de votre chauffe-eau Poignées de préhension (haut et bas) Isolation thermique Protection intérieure par émaillage Canne de prise d eau chaude Doigt de gant du thermostat Anode magnésium Résistance

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

Fiche de poste : Agent d entretien FICHE DE POSTE. AGENT d ENTRETIEN 1/7

Fiche de poste : Agent d entretien FICHE DE POSTE. AGENT d ENTRETIEN 1/7 FICHE DE POSTE AGENT d ENTRETIEN Fiche de poste actualisée le lundi 18 février 2013 1/7 1 SOMMAIRE 2 Positionnement... 3 3 Relations internes et externes... 3 4 Presentation du service entretien... 4 5

Plus en détail

Restauration d entreprise

Restauration d entreprise A s s o c i a t i o n d e s R e s p o n s a b l e s d e S e r v i c e s G é n é r a u x F a c i l i t i e s M a n a g e r s A s s o c i a t i o n Restauration d entreprise L article R. 4228-19 du Code

Plus en détail

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir? COURS-RESSOURCES Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que Objectifs : / 1 A. Les besoins en eau chaude sanitaire La production d'eau chaude est consommatrice en énergie. Dans les pays occidentaux,

Plus en détail

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes 1. ENTRETIEN À L OUVERTURE D UNE SALLE D OPÉRATION NON UTILISÉE AU DELÀ DE 24 H Nettoyer les surfaces (table d opération, table d instruments, éclairage opératoire, appareil d anesthésie), avec un chiffon

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

MANUEL D'UTILISATION

MANUEL D'UTILISATION CAFETIERE MANUEL D'UTILISATION Modèle : KF12 Merci de lire attentivement ce document avant la première utilisation de l'appareil CONSIGNES DE SECURITE Lors de l'utilisation d'appareils électriques, des

Plus en détail

- Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant)

- Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - Réalisation de Cuisines (meubles, carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - VMC (Ventilation

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

Propriétaire Rapport n 123.2345.01. Diagnostic Amiante EXPERTISE AVANT TRAVAUX Juin 2012. EPIQR Rénovation Sàrl EPFL, PSE-C 1015 Lausanne

Propriétaire Rapport n 123.2345.01. Diagnostic Amiante EXPERTISE AVANT TRAVAUX Juin 2012. EPIQR Rénovation Sàrl EPFL, PSE-C 1015 Lausanne Propriétaire Rapport n 123.2345.01 Avec amiante, avec échantillon Bâtiment D 2345 Commune 123.2345 Diagnostic Amiante EXPERTISE AVANT TRAVAUX Juin 2012 EPIQR Rénovation Sàrl EPFL, PSE-C 1015 Lausanne Rapport

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Fiche pratique Personnes âgées Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Accéder à son logement - utiliser les escaliers - prendre l ascenseur - accéder aux équipements Profiter de son

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS 1. NOTIONS DE BASE 2. CAUSES POSSIBLES DE DYSFONCTIONNEMENT 3. POURQUOI NETTOYER PLUTÔT QUE CHANGER? 4. METHODOLOGIE D APPLICATION FAP-NET (réf.

Plus en détail

SANIBROYEUR, SANICOMPACT ET SANIPOMPE SILENCIEUX. pour créer des sanitaires partout dans la maison 50 ANS D INNOVATIONS!

SANIBROYEUR, SANICOMPACT ET SANIPOMPE SILENCIEUX. pour créer des sanitaires partout dans la maison 50 ANS D INNOVATIONS! 2008 50 ANS D INNOVATIONS! WC SALLE DE BAINS CUISINE BUANDERIE CHAUDIÈRE CLIMATISEUR SANIBROYEUR, SANICOMPACT ET SANIPOMPE SILENCIEUX pour créer des sanitaires partout dans la maison SFA c est facile pour

Plus en détail

Le chauffe eau à accumulation électrique

Le chauffe eau à accumulation électrique Le chauffe eau à accumulation électrique I) Composition d un chauffe eau électrique Leurs constitutions sont sensiblement les mêmes entre chaque fabriquant : Habillage Départ eau chaude Isolant Cuve Anode

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

MC1-F www.primo-elektro.be

MC1-F www.primo-elektro.be NOTICE D UTILISATION CAFETIÈRE MUG ISOTHERME www.primo-elektro.be WWW.PRIMO-ELEKTRO.BE 2 WWW.PRIMO-ELEKTRO.BE Lisez toutes les instructions Conservez-les pour consultation ultérieure 1. CONDITIONS DE GARANTIE

Plus en détail

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

HACCP et sécurité sanitaire des aliments HACCP et sécurité sanitaire des aliments 1. A votre avis, comment cet accident aurait-il pu être évité? En identifiant les risques alimentaires potentiels liés à l activité de conserverie artisanale et

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

Travaux sur les systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire

Travaux sur les systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire Réhabilitation énergétique des copropriétés normandes construites entre 1948 et 1974 Travaux sur les systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire Situation existante et enjeux Les différents diagnostics

Plus en détail

Les principaux textes de loi en matière de restauration d'entreprise

Les principaux textes de loi en matière de restauration d'entreprise A s s o c i a t i o n d e s R e s p o n s a b l e s d e S e r v i c e s G é n é r a u x F a c i l i t i e s M a n a g e r s A s s o c i a t i o n Janvier 2012 Réglementation applicable à la restauration

Plus en détail

Installations d eau chaude sanitaire dans les bâtiments (SIA 385/1 et 385/2)

Installations d eau chaude sanitaire dans les bâtiments (SIA 385/1 et 385/2) Information du domaine Sanitaire eau gaz Installations d eau chaude sanitaire dans les bâtiments (SIA 385/1 et 385/2) Introduction La norme SIA 385/1 «Installations d eau chaude sanitaire dans les bâtiments

Plus en détail

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE 1 Le nombre de logements dont la SWL et ses sociétés agréées sont propriétaires s élève à 101.242 ; le montant annuel des investissements

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Entretien domestique

Entretien domestique VÉRIFICATION DU BON FONCTIONNEMENT Mettez l appareil sous tension. Si votre tableau électrique est équipé d un relais d asservissement en heures creuses (tarif réduit la nuit), basculez l interrupteur

Plus en détail

GUIDE DES PROCEDURES A L USAGE DES MAIRES DOSSIER N 4

GUIDE DES PROCEDURES A L USAGE DES MAIRES DOSSIER N 4 Dossier N 4 PREFET DU PAS DE CALAIS GUIDE DES PROCEDURES A L USAGE DES MAIRES LA SECURITE DES MANIFESTATIONS SPORTIVES, CULTURELLES OU RECREATIVES SUR OU HORS VOIE PUBLIQUE ET GRANDS RASSEMBLEMENTS DE

Plus en détail

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Au printemps surtout et durant l'été, il sera important de contrôler et d'ajuster certain paramètres qui constituent la chimie de l'eau. Cet étape est bien souvent

Plus en détail

Le risque inondation : comment s en protéger?

Le risque inondation : comment s en protéger? Franck Boston PRÉVENTION ET SÉCURITÉ Le risque inondation : comment s en protéger? RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Liberté Égalité Fraternité Le principal risque naturel susceptible d affecter l Île-de-France est

Plus en détail

Chauffe-eau électrique Chaffoteaux

Chauffe-eau électrique Chaffoteaux Chauffe-eau électrique Chaffoteaux Guide de montage Difficulté : Durée de l intervention : 1h30 à 2h00 Besoin d informations? Contactez-nous au 01 47 55 74 26 ou par email à Sommaire Introduction... 2

Plus en détail

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables

Plus en détail

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire DANGERS Cette fiche ne prétend pas être exhaustive. Elle vise à enrichir (et non limiter) la réflexion des professionnels sur le sujet des

Plus en détail