N mai A retenir. Plantes en pot. Fleurs coupées. Le baromètre «risque Botrytis» pour la période :

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1 N mai 2012 A retenir Ravageurs Culture Importance Tendance évolution Tarsonème Impatiens Forte Duponchelia Hortensia Forte Rosier Forte Lisianthus Faible Otiorhynques Pivoine Forte Aleurodes Lisianthus Faible Hibiscus Faible Gerbera Forte Rosier Moyenne Sauterelles Osteospermum Faible Cochenilles Anthurium Moyenne Agapanthe Moyenne Heliconia Moyenne Alpinia Moyenne Strelizia Moyenne Pucerons Toutes cultures Moyenne Fleurs coupées Plantes en pot Maladies Culture Importance Tendance évolution Rouille blanche Chrysanthème Forte Rouille Pivoine Forte Mildiou Tournesol Faible Lisianthus Faible Oïdium Rosier Moyenne Tournesol Forte Hortensia Faible Le baromètre «risque Botrytis» pour la période : Situation sanitaire agroclimatique sous serre Var et Alpes-Maritimes fin-mai Rappels : les contraintes climatiques sont définies par trois situations : Période rouge : sécurité sanitaire inférieure ou égale à 2, risque de manifestation du Botrytis très élevé, les végétaux sont réceptifs et les conditions climatiques sont très favorables. Période orange : sécurité sanitaire entre 2 et 4, risque de manifestation du Botrytis élevé. Période verte : sécurité sanitaire au-dessus de 4, risque de manifestation du Botrytis faible. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 1/6

2 Les deux pictogrammes que vous retrouverez dans ce bulletin indiquent le type de production concernée par les observations. Fleur coupée Plante en pot Fil rouge cyclamen Légende Rouge : risque important Orange : risque moyen Vert : Faible risque fin mai juin juillet août Tarsonème Duponchelia Puceron Charançon Gloeosporium Fusarium TSVW Acarien Duponchelia Charançon Fusarium TSVW Cyclamen (Source CDA06) Les premières séries de cyclamen ont déjà démarré, le schéma ci-contre présente un récapitulatif des principaux ravageurs et maladies que l on peut rencontrer en cours de culture septembre novembre Tarsonème Tordeuse Noctuelle Botrytis Fusarium Thielaviopsis Cylindrocarpon Ravageurs Tarsonème : Des dégâts importants ont été observés sur des cultures d impatiens de Nouvelle Guinée et de Sunpatiens dans les Alpes Maritimes. Les œufs caractéristiques translucides tachetés de blanc de Polyphagotarsonemus latus ont été observés à la loupe binoculaire (x30) ainsi que les différents stades mobiles. Ces acariens microscopiques ont un développement très court (inférieur à 10 jours en été). Ils restent cachés sur les parties les plus humides de la plante, le développement peut être très rapide dès le stade jeune plants. Polyphagotarsonemus latus œuf, stades larvaires et adulte (Source REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 2/6

3 Dégâts sur impatiens (Source CDA06) deviennent friables puis brunissent et meurent. Les symptômes qui indiquent leur présence sont caractéristiques : face supérieure des feuilles froissée ou ondulée, épaississement des feuilles, déformation des fleurs, avortement des boutons. Une attaque sérieuse se traduit par le nanisme du coeur de la plante. Les feuilles ne parviennent pas à s ouvrir complètement, elles jaunissent, L augmentation des températures et la baisse d humidité peuvent freiner leur développement mais il faut rester vigilant sur les cultures au feuillage dense. Afin de démarrer les cultures d été dans de bonnes conditions et notamment les plantes sensibles comme le cyclamen il faut veiller à éliminer les plantes atteintes et nettoyer les zones contaminées. En cas d attaque précoce, surveiller la présence de tarsonéme sur les fleurs de cyclamen au mois d octobre. Duponchelia De nombreux adultes sont présents sur une culture d hortensias à Hyères. Ce lépidoptère menace de nombreuses cultures. Les papillons adultes sont petits, de couleur brungris avec un long abdomen recourbé vers le haut. Les chenilles très petites au départ (taille d une sciaride) atteignent 2-3 cm au stade final. Elles se nourrissent des feuilles et des tiges qu elles peuvent percer. Des déjections et des toiles au cœur des plantes indiquent leur présence. Elles préfèrent les conditions humides et vivent à la base des plantes. Il est possible de suivre l évolution des populations en installant des pièges à phéromones. Dans le Var, les populations de thrips se maintiennent à un niveau élevé en culture de rose même si la pression diffère en fonction des parcelles observées. Sur lisianthus, les niveaux de captures sur panneaux englués sont actuellement très élevés. On retrouve encore peu de thrips sur les plants mais les parcelles observées sont pour la plupart encore jeunes et ne sont pas encore en fleurs. Dans une parcelle située à Hyères, certains plants sont déjà virosés. Les thrips sont également très présents sur de nombreuses espèces en production de plantes en pot sous abris dans les Alpes Maritimes. Otiorhynques Des dégâts importants ont été provoqués par les adultes sur le feuillage de Paeonia lactiflora dans une parcelle de la Crau. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 3/6

4 Aleurodes Après arrachage d une culture d anémone, présence de Trialeurodes vaporariorum sur des adventices en culture de lisianthus. Ces aleurodes semble être plus attirés par les adventices que par la culture elle-même. L aleurode Bemisia tabaci seul ou associé à Trialeurodes vaporariorum est toujours présent dans le Var et dans les Alpes Maritimes sur des cultures d hibiscus, de rosier, de dipladenia. Les populations sont très fortes sur une parcelle de gerbera à Hyères. Sauterelles (Orthoptère) Des larves de sauterelles ont été observées sur des cultures d Osteospermum à Cagnes sur Mer. En s alimentant des pétales, elles altèrent l esthétique des plantes mais l intensité des attaques est faible ce qui n est pas préjudiciable pour la vente. Larves de Sauterelle sur Osteospermum (Source CDA06) Dégâts (Source CDA06) Cochenilles Les populations de cochenilles farineuses observées sur Anthurium dans le Var il y a 15 jours sont en diminution suite aux interventions culturales réalisées. Les observateurs nous signalent également leur présence sur agapanthe, heliconia et alpinia. Des cochenilles diaspines (Furchadaspis zamiae) sont toujours présentes sur Strelizia. Acariens tétranyques Dans le Var, des foyers de tétranyques tisserands ont été observés sur des cultures d hortensias et de rosiers destinées à la fleur coupée. Une forte attaque de tétranyques sur des fleurs d hortensias cultivés en pot, a également été signalée dans les Alpes Maritimes. Tétranyques tisserands sur rosier (Source CA06) Tétranyques tisserands (Source CA06) Des températures supérieures à 23 C et des humidités relatives inférieures à 50% sont des conditions idéales pour le développement de ces acariens. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 4/6

5 Pucerons Des pucerons ont été observés sur de nombreuses cultures. Les seuils de nuisibilité varient en fonction des espèces. En ce moment la présence des formes ailées de Aphis gossypii peut entrainer la multiplication rapide des foyers. Maladies Rouille blanche du chrysanthème Une forte attaque de rouille blanche (Puccinia horiana) sur chrysanthème a été signalée à Hyères. Maladie originaire du Japon elle s est disséminée dans différentes régions du monde et est aujourd hui largement répandue en France. Elle est exclusive des plantes du genre Dendranthema. Symptômes : Apparition de tâches blanc-jaune à la surface des feuilles qui se creusent et forment des pustules cireuses d abord orangées puis blanchâtres à la face inférieure des feuilles. Le limbe se déforme et les feuilles très atteintes se dessèchent et tombent. La plante entière peut mourir. Prévention : L hygrométrie élevée favorise le développement de cette rouille, il faut donc éviter les arrosages excessifs, les systèmes d arrosage par aspersion et les densités de culture importantes. Rouille blanche du chrysanthème (Source STEPP Bretagne) Surveiller régulièrement l état sanitaire des pieds mères et des boutures afin d éliminer au plus vite les plantes atteintes pour éviter la dissémination de ce pathogène Puccinia horiana est un organisme nuisible surveillé visé par la directive européenne 2000/29/CE (annexe II). Un programme de recherche est en cours afin de trouver des solutions pour lutter contre ce pathogène. Une partie de ce travail consiste à identifier les souches présentes sur le territoire français en collectant des échantillons. En cas de présence de rouille blanche contactez la Chambre d Agriculture du Var ou des Alpes Maritimes ou la FREDON PACA. Rouille de la pivoine Forte pression de rouille sur une culture de pivoine à la Crau. La présence de ce champignon se traduit par la présence sur les feuilles de petites tâches grisâtres qui entraînent le recroquevillement du limbe. On observe d abord des pustules puis des cornicules rougeâtres minuscules sur les plages desséchées. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 5/6

6 Mildiou Un début d attaque de mildiou a été observé sur Lisianthus et sur tournesol. Caractérisé par un jaunissement et une sporulation grise brunâtre sous les feuilles, le mildiou peut entrainer un dépérissement de la culture. Le développement de ce champignon est favorisé par des conditions d humidité élevées. Oïdium La pression d oïdium est toujours forte sur des cultures de rosiers aussi bien en fleur coupée qu en plantes en pot conduites en plein air. Ce champignon a également été observé sur une culture d Helianthus. Auxiliaires Coenosia sur lisianthus (source CDA83) Aeolothrips (Source CDA83) Oïdium sur rosier et Helianthus (Source CDA06) De nombreux auxiliaires sont présents sur les cultures dans les Alpes Martitimes et dans le Var. Des Macrolophus sp. et des Aeolothrips sp. prédateurs des aleurodes et des thrips ont été retrouvés sur des panneaux englués. Des Coenosia sp. ont été observées en culture de lisianthus, des syrphes sur des cultures d impatiens ainsi que des momies de pucerons indiquant la présence d hyménoptères parasitoïdes sur hibiscus. Attentions aux pratiques culturales qui pourraient altérer ces populations utiles pour lutter contre certains ravageurs. LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : CHAMBRES D AGRICULTURE DES ALPES MARITIMES ET DU VAR, RESEAU DE FERMES DEPHY ECOPHYTO, SRAL PACA, LE SCRADH, JARDICA COOP DE LA CRAU, RACINE SAP DUBOURDEAUX, PHILA FLOR, BIOBEST, KOPPERT, PLANTS ET SERVICES ET LA FREDON PACA COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Anne ROBERTI, Myriam MORETO, Isabelle FOREST, Solène HENRY N.B. Ce Bulletin est produit à partir d observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d Agriculture et l ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l agriculture, avec l appui financier de l Office national de l eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 6/6