ARTICLE DE RECHERCHE Les mentions légales et la publicité

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ARTICLE DE RECHERCHE Les mentions légales et la publicité"

Transcription

1 ARTICLE DE RECHERCHE Les mentions légales et la publicité Quels sont les impacts sur le comportement du consommateur des mentions légales présentes dans certaines publicités média? RESUME Face à la multiplication des mentions légales dans les publicités, cette étude porte sur leur impact sur le consommateur. Il en résulte que les mentions légales sont nécessaires pour protéger le consommateur et l annonceur, même si elles sont assez peu exploitées par le public. Laura SERERO Justine SUEL Master 1 Gestion Droit des affaires

2 Table des matières INTRODUCTION... 1 LES PROBLEMATIQUES POSEES PAR LES MENTIONS LEGALES DANS LA PUBLICITE... 3 Les obligations des publicitaires en matière de mentions légales... 3 Les obligations en fonction des médias... 3 Les obligations spécifiques à certains produits objets de la publicité... 4 Les enjeux des mentions légales dans la publicité... 6 Les relations entre la publicité et le consommateur... 6 Les principaux enjeux des mentions légales dans la publicité... 6 Les limites des mentions légales dans la publicité... 7 Une lisibilité variable des mentions légales... 7 Des facteurs limitant l impact des mentions légales sur le consommateur... 8 LA DEMARCHE DE RECHERCHE ADOPTEE SUR LES MENTIONS LEGALES DANS LA PUBLICITE... 9 Les apports proposés... 9 Méthodologie mise en œuvre Les raisons du choix d un questionnaire Les modalités de création du questionnaire Les modalités de diffusion du questionnaire LES RESULTATS DE LA RECHERCHE SUR LES MENTIONS LEGALES DANS LA PUBLICITE Les résultats obtenus de la démarche adoptée Présentation globale (Annexe 2) Présentation par sous-groupe, en fonction du sexe et de l âge (Annexe 3) Les limites et contraintes rencontrées lors de la recherche CONCLUSION ANNEXES A1 : Questionnaire A2 : Résultats du questionnaire A3 : Résultats au questionnaire en fonction du sexe et de l âge REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES... 30

3 INTRODUCTION L article L du Code de la consommation dispose qu «est interdite toute publicité comportant, sous quelque forme que ce soit, des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur» lorsqu elles portent sur certains éléments tels que l existence, la nature, la composition, ou les qualités substantielles. La seule forme de la publicité peut suffire à la rendre répréhensible. C est ainsi qu il a été jugé condamnable, dans une affaire rendue par la Cour d appel de Versailles, la publicité comportant la phrase «préparation pour boisson au goût de fruits pressés» accompagnée du dessin d une orange : ces deux éléments pouvaient faire croire que l orange était pressée dans la boisson alors que ce n était pas le cas. L obligation d incorporer à certaines publicités des mentions légales découle de cette disposition. Les mentions légales accompagnent une publicité dans le but de préciser le message qu elle véhicule et d éviter que le consommateur soit induit en erreur par une publicité pouvant être trompeuse. Ce sont des «précautions juridiques» que l annonceur doit prendre pour accompagner une publicité. Elles sont imposées par la loi et appuyées par des associations de consommateurs. Il peut s agir d informations relatives au produit, mais également de mises en garde concernant l utilisation du produit ou sa nocivité. Une distinction est opérée entre les mentions simplement informatives et les mentions distinctives qui restreignent le sens ou la portée d une accroche ou d une allégation. Cette obligation s applique quel que soit le mode de diffusion (écrit, télévisuel ou verbal). Ce dernier a néanmoins une incidence sur la forme des mentions. En effet, elles sont présentent sous la forme de notes dans la presse écrite, de sous-titres à la télévision, et de phrases en fin de réclames à la radio. Certains auteurs expliquent que la publicité est vectrice d informations pour le consommateur et lui permet de choisir entre les produits. Ils y sont favorables. D autres sont plus critiques à l égard des mécanismes de la concurrence. La nécessité des mentions légales s explique donc essentiellement par la protection du consommateur. Dans de nombreux pays, les gouvernements réglementent de plus en plus tendance l industrie publicitaire pour protéger les consommateurs ou des préoccupations de santé. De ce fait, la publicité de produits légaux tels que l alcool doit se conformer à des règles de contraignantes. Cette tendance a récemment été mise en lumière par le directeur d une agence publicitaire réputée dans The Observer1. Par ailleurs, les mentions légales à la radio posant problème, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment publié des lignes directrices (juillet 2011) ayant pour objet d alléger des mentions dans la publicité radiophonique. 1

4 L étude sera limitée aux mentions légales dans les publicités médias. En l absence de définition générale de la publicité au sein du Code de la consommation, il est possible de se référer à une Directive du 10 septembre 1984 qui entend la publicité comme «toute forme de communication faite dans le cadre d une activité professionnelle dans le but de promouvoir la fourniture de biens ou de services». Quels sont les impacts sur le comportement du consommateur des mentions légales présentes dans certaines publicités média? Les problématiques posées par les mentions légales dans la publicité seront d abord étudiées. Ensuite, la démarche de recherche adoptée pour traiter le sujet sera explicitée. Enfin, les résultats de cette recherche seront analysés. 2

5 LES PROBLEMATIQUES POSEES PAR LES MENTIONS LEGALES DANS LA PUBLICITE Les obligations des publicitaires en matière de mentions légales Les obligations en fonction des médias Les obligations des publicitaires concernant les mentions légales sont identiques quel que soit le type de support utilisé pour la publicité d un produit ou service (presse, télévision, radio, cinéma ). L annonceur doit faire apparaître les mêmes mentions et respecter les mêmes règles déontologiques issues des recommandations de l Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), organisme de régulation visant à promouvoir une publicité saine, véridique et loyale ainsi qu'une communication responsable. Tout d abord, ces mentions doivent être lisibles dans des conditions normales de lecture. Elles doivent être apposées horizontalement dans une taille et police de caractères permettant une lecture aisée et dans une couleur de caractères contrastant avec la couleur du fond de la publicité. De plus, ces mentions doivent être intelligibles, afin qu un consommateur moyen, puisse en comprendre le sens sans difficulté et de manière non erronée. Selon la jurisprudence, le consommateur moyen est «celui qui est normalement intelligent, la loi n étant pas faite pour protéger les faibles d esprit». Le langage utilisé doit alors être simple, direct et non équivoque. La structure de la phrase devant être pour cela, claire et précise. Par ailleurs, l annonceur doit éviter la superposition de mentions qui pourrait nuire à la clarté et l intelligibilité de la publicité. Enfin, l utilisation de la langue française est une obligation légale qui s'applique «à toute publicité écrite, parlée ou audiovisuelle, à toute inscription ou annonce destinée à l'information du public, apposée ou faite sur la voie publique dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport», depuis la loi Toubon du 4 aout Néanmoins, il reste possible de prévoir un message en langue étrangère dès lors qu'il est accompagné d'une traduction en langue française. Mais la version française doit être aussi «lisible, audible ou intelligible» que la présentation en langue étrangère sans, pour autant qu'une similitude exacte soit exigée dans la traduction. Toutefois, les traductions en caractères minuscules, ou écrites à la verticale sont à proscrire. Si le contenu et la forme de ces mentions légales sont identiques quel que soit le type de support, il existe des spécificités concernant la forme de ces mentions en fonction du média utilisé. Dans un spot publicitaire à la télévision ou au cinéma, les mentions légales peuvent apparaître soit de manière fixe ou alors défiler sous forme de sous-titres en bas de l écran. Selon les recommandations de l ARPP, la durée d exposition pour les mentions fixes, ou la vitesse de déroulement du bandeau pour les mentions défilantes doivent permettre au consommateur de lire l intégralité des informations, en une seule diffusion du message publicitaire. Concernant la publicité presse, les mentions légales vont 3

6 être présentes sous forme de notes inscrites horizontalement au bas de la publicité. La taille de caractères de ces mentions va être choisie en fonction du format du support et du format de l annonce. Pour les affiches publicitaires sur la voie publique les mentions légales seront présentes également sous forme de notes inscrites horizontalement au bas de l affiche. La taille de caractères de ces mentions va différer en fonction du format de l affiche et de son type d emplacement. De plus, toute affiche publicitaire sur la voie publique doit comporter le nom ou la dénomination sociale et l'adresse de l annonceur ainsi que le nom de l imprimeur. En ce qui concerne les mentions légales que l on retrouve à la radio, elles sont narrées à la fin des spots publicitaires. L obligation de mentions légales dans ce type de média fut controversée. De ce fait, la Direction générale de la concurrence (DGCCRF), a admis en juillet 2011, que la durée de ces mentions légales à la radio serait ramenée à 10 secondes maximum par spot publicitaire. Les annonceurs ont désormais la possibilité de renvoyer l'auditeur vers leur site Internet pour le détail des offres. Enfin, concernant la publicité internet, l annonceur doit porter une attention particulière à la durée d exposition et à la taille des caractères de mentions en fonction du format de la publicité. De plus si les mentions ne sont pas inscrites sur la publicité elle-même, il faut qu elles le soient par un lien hypertexte apposé sur la publicité. Les obligations spécifiques à certains produits objets de la publicité Pour certains produits ou services, la publicité n est autorisée qu à la condition de respecter certaines obligations, notamment de mentionner des messages réglementés. Depuis la loi Evin du 10 janvier 1991, la publicité en faveur du tabac est interdite en France dans tous les médias sauf dans la presse professionnelle, sur des affichettes et présentoirs à l intérieur des débits de tabac et sur les retransmissions de courses automobiles à l étranger. Toutefois, le contenu du message est limité et fait obligation d une mention de nuisance «le tabac nuit gravement à la santé». De même, la loi Evin limite le droit de faire de la publicité pour les boissons alcoolisées à certains médias et supports strictement énumérés : la presse pour adultes, la radio à certaines tranches horaires, les lieux de vente, l affichage et plus récemment, Internet. Pour autant, le contenu du message publicitaire est très encadré et doit contenir un message sanitaire précisant que l abus d alcool est dangereux pour la santé. L ARPP a élaboré une recommandation précisant les formes de ce message, en particulier sa taille minimale (1/100 ème de la somme hauteur/largeur du document publicitaire) et une inscription à une distance par rapport aux bords de l annonce égale à deux fois la hauteur des lettres composant ce message. Dans la pratique, la formule «Consommer avec modération» en vigueur avant la loi Evin, est maintenue au côté du message sanitaire, afin peut-être d en atténuer la sévérité. Toutes les campagnes dans la presse, en affichage et sur internet doivent donc comporter le message suivant «L abus d alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec 4

7 modération». Pour la radio, le message sanitaire est allégé : «Pour votre santé, attention à l abus d alcool». Les publicités en faveur de crédits à la consommation doivent, depuis la réforme de la loi Lagarde du 1 er juillet 2010, mentionner pour un montant de crédit donné, la durée du prêt, le montant des mensualités et le montant total dû. Toutes les informations sur le coût du crédit doivent être aussi visibles que les autres informations véhiculées par le message, notamment celles sur les promotions. Enfin, la mention : «Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager» doit obligatoirement accompagner toutes les publicités sur le crédit. Par ailleurs, toute entreprise de vente d électricité, de chaleur ou de froid, de combustibles solides, liquides ou gazeux, de carburants et de services afférents à l utilisation de ces énergies doit, depuis l arrêté du 28 novembre 2006, faire la promotion d une utilisation rationnelle de l énergie et inciter à des économies d énergie. Ainsi, toute publicité effectuée pour une entreprise considérée doit afficher clairement le message suivant «L énergie est notre avenir, économisons-la!». Concernant les produits alimentaires, l arrêté du 27 février 2007 recommande, pour la publicité d aliments et de boissons dans lesquelles il y a ajout de sucre, de sel ou d édulcorants et les aliments manufacturés, de contenir un message sanitaire tels que «Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour ou pratiquez une activité physique régulière», «Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière», «Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé», «Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas», présenté dans un bandeau lisible. Ces messages n ont pas forcement de lien avec le message publicitaire, il s agit d une mesure de santé publique qui vise à sensibiliser le public et en particulier les enfants. En effet, pour les écrans publicitaires encadrant les programmes destinés aux enfants, les mentions sanitaires sont formulées en utilisant le tutoiement, pour mieux sensibiliser les enfants avec des messages tels que «Pour être en forme, évite de grignoter dans la journée» ou encore «Pour être en forme, dépense toi bien». Ces messages sanitaires doivent apparaître en alternance et de manière proportionnelle. A défaut de message sanitaire dans la publicité visée, l annonceur devra verser un pourcentage du montant brut de la campagne pour financer les actions de l Institut National de Prévention et d Education pour la Santé (INPES). Enfin, il convient de noter que sur des publicités, pour d autres secteurs ou produits, doivent figurer des mentions légales spécifiques au type d annonce. Cela est le cas des publicités pour les secteurs de la téléphonie, des automobiles, des agences de voyage, des compagnies d assurance ou des produits pharmaceutiques non remboursés par la sécurité sociale. 5

8 Les enjeux des mentions légales dans la publicité Les relations entre la publicité et le consommateur L enjeu principal des mentions légales est la protection et l information du consommateur. En effet, l obligation pour les annonceurs d intégrer à leurs publicités de telles mentions permet une information plus juste du consommateur. A ce sujet, deux types d économistes peuvent être distingués. Les premiers sont favorables à la publicité. Ils pensent que plus le choix qui s offre aux consommateurs est diversifié, plus la publicité est indispensable pour permettre aux clients de choisir en connaissance de cause. Cette thèse est soutenue par de nombreux auteurs anglo-saxons et allemands dont R. Harris et A. Seldo dans Advertising in a free Society ou encore H. Wilhelm dans Werbung als Wirtschafts theoretisches Problem. Les seconds sont plus critiques à l égard des mécanismes de la concurrence. Ils ne contestent pas l importance de l information mais estiment que la publicité est commerciale, et n assure pas la limpidité de l offre. En effet, la masse ainsi que le contenu des messages publicitaires sont facteurs d opacité plutôt que de transparence. La production littéraire des professionnels de la publicité se situe entre ces deux écoles. Elle hésite entre la défense de leur métier au nom de l intérêt général et la revendication d un pouvoir créatif, qui a d autres soucis que l information objectif. Dans un ouvrage intitulé La publicité et l information du consommateur, Pierre Kende se demande si la publicité peut être informative pour le consommateur. Il se rallie plutôt à la seconde catégorie en estimant qu il existe une partialité de la réclame. En effet, la publicité de l offre utilise des «moyens audiovisuels au service de l écoulement d un produit ou d une prestation» (Kende, 1971). L objectif est donc la vente des produits d une entreprise particulière. L auteur estime donc que l information diffusée par l offre n est ni objective ni complète, elle est plutôt subjective et orientée. Il en résulte qu il est nécessaire de protéger le consommateur. De la même façon, dans l ouvrage Stratégie, le publicitaire Jacques Henocq estimait que la publicité était une entreprise de mauvaise foi, en ce sens qu elle consiste à faire croire coûte que coûte que le produit est à la fois merveilleux et indispensable (Henocq J., 2002). Il en résulte que la publicité à une finalité différente de l information exacte du public. De ce fait, les mentions légales jouent un rôle important notamment pour protéger les consommateurs. Les principaux enjeux des mentions légales dans la publicité Le but des mentions légales est la protection du consommateur. Le consommateur, mais également les concurrents, doivent être protégés contre des publicités pouvant être trompeuses, fausses ou simplement mal comprises. Les concurrents sont accessoirement protégés par les mentions légales car une publicité trompeuse d un concurrent pourrait leur nuire. Des règles déontologiques établies par 6

9 les professionnels de la publicité garantissent la loyauté du message diffusé. Le Code des pratiques loyales en matière de publicité adopté en 1937 par la Chambre de commerce internationale peut être cité à titre d exemple. Le message publicitaire loyal est celui qui n égare ou n abuse pas un consommateur ni ne pénalise des concurrents. Les mentions légales, dont l objet est de garantir une telle loyauté, constituent un moyen d information du consommateur. Le but est de prévenir le consommateur. En effet, le Conseil National de la Consommation (CNC) a constaté que de nombreux litiges naissent du décalage qui peut exister entre le contenu du message publicitaire, ou sa perception par le consommateur, et celui de l offre qui est proposée au moment de la souscription d un contrat. Les mentions légales, qu elles soient informatives ou rectificatives, permettent d atténuer ce décalage en informant le consommateur sur la nature exacte de l offre. Les mentions légales ont également pour objet de protéger les annonceurs. En effet, ceux-ci risquent des sanctions en cas de publicité trompeuse. Les mentions légales rendent l annonceur qui a respecté ses obligations inattaquable, ou tout le moins il est protégé dans une certaine mesure. Les limites des mentions légales dans la publicité Une lisibilité variable des mentions légales Les mentions légales, même s il en existe différentes formes adaptées à chaque média, sont plus ou moins visibles, compréhensibles et donc n ont pas le même impact selon les médias. Par suite, elles n ont pas toujours le même impact sur le consommateur. La radio, où il est nécessaire de concilier les nécessités d'une information loyale des consommateurs et le temps limité à disposition dans un message publicitaire radio pour véhiculer une information de qualité, peut être citée à titre d exemple. Selon Guillaume Astruc (directeur général d IP France, la régie pub de RTL, RTL 2 et Fun Radio) de tous les médias «La radio est la plus pénalisée, parce que c est le seul média avec écoute directe de ces mentions ( ) l objectif poursuivi par le législateur, c est la protection du consommateur, et on est tous d accord avec ça, mais le résultat est tellement incompréhensible qu on ne protège finalement personne» (Libération 2010). Les mentions légales obligatoires dans les publicités diffusées à la radio sont donc très critiquées car elles sont généralement débitées très rapidement à la fin des réclames. De nombreux publicitaires, à l image de Sylvie Arditti (conceptrice et réalisatrice de publicités à la radio pour Novaprod), reconnaissent l inadaptation des mentions légales à la radio. Le Bureau de la radio avait parallèlement demandé une évolution des mentions légales vers un allègement à la fois pour le média, l auditeur et l annonceur. Il avait préconisé «de faire des alertes, avec une phrase simple, courte, efficace, du type : renseignezvous, cette offre est soumise à conditions». Ces critiques ont entrainé la constitution d un groupe de travail créé par le Ministre de l'economie en avril La Direction Générale de la Concurrence, de 7

10 la Consommation et de la Répression des Fraudes a, en juillet 2011, rendu un rapport contenant des directives sur la publicité radiophonique. Le but est d alléger le message légal tout en conservant une certaine qualité d information du consommateur. Pour cela, il est préconisé de ne faire figurer au message que les mentions indispensables, et pour les autres, de renvoyer à d autre supports d'information, tout en signalant leur existence dans le message radio. Il s agit d utiliser la technique du renvoi. Les mentions légales peuvent également, contrairement à leur but originel, créer une certaine confusion dans l esprit du consommateur. Des facteurs limitant l impact des mentions légales sur le consommateur Le premier problème qui peut être cité est celui de la compréhension même des mentions légales indiquées. Par exemple, dans les publicités concernant des crédits, le TEG doit être indiqué, les consommateurs ne savent pas forcément ce que ce taux recouvre. Selon le rapport de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, il existe un phénomène de multiplication des mentions. Elle y considère que la multiplication de mentions informatives ou rectificatives dans un message de courte durée nuit à la compréhension du consommateur tout autant qu'à la qualité du média. Il est donc nécessaire de trouver un compromis. Les mentions légales peuvent aussi introduire une confusion dans l esprit du consommateur en raison de compréhension erronée du message. En effet, la mention légale «L énergie est notre avenir, économisons-la!» dans le secteur de l énergie est mal comprise par les consommateurs. En effet, nombreux sont ceux qui ont pensé qu il s agit d un slogan de l entreprise de EDF. L impact des mentions légales est également limité par l influence de la publicité sur l opinion publique. Celle-ci a notamment pour objet de persuader le consommateur. Son efficacité a été accrue par le développement du neuro-marketing, qui consiste à analyser les réactions du cerveau. Le processus de persuasion publicitaire a fait l objet de nombreuses études. Cet impact est limité pour certains produits. Des recherches portant sur le marché de l alcool ont ainsi conclu que la publicité n influençait pas la consommation totale. Ce phénomène a également pour effet de limiter l efficacité des mentions légales. En effet, la réglementation de la publicité relative à l alcool par exemple permet de prévenir les consommateurs exposés aux publicités des risques du produit. A l inverse, pour la consommation n étant pas influencée par la publicité, les consommateurs ne sont pas prévenus des risques potentiels. Une étude sur l impact des messages sanitaires dans les publicités pour des produits alimentaires (INPES, 2007) a montré que ceux-ci étaient mémorisés de manière spontanée par 71% des interrogés, et que 77% des interrogés indiquaient avoir vu un ou plusieurs messages en mémorisation assistée. Cependant, plus de la moitié des interrogés déclarent ne pas être incités à 8

11 réfléchir sur ceux qu ils mangent par les messages sanitaires. Seul 17% déclarent changer leurs habitudes d achat après avoir été exposé à ces messages. Par ailleurs, plus de la moitié des interrogés estimait que les messages sanitaires délivraient un message contradictoire avec la publicité. Cependant, ils ne semblent les pas rendre méfiants vis-à-vis de la publicité. Les mentions légales sont jugées inesthétiques par les créatifs des agences de publicité, contraignantes et en désaccord avec l objet de la publicité par les annonceurs et l Union Des Annonceurs (UDA), confuses et souvent inutiles aux yeux du consommateur, les mentions légales dans la publicité suscitent de nombreuses controverses. LA DEMARCHE DE RECHERCHE ADOPTEE SUR LES MENTIONS LEGALES DANS LA PUBLICITE Les apports proposés Les mentions légales, étant une contrainte supplémentaire pour les annonceurs et pour les agences de publicité, sont critiquées. Toutefois, l ARPP estime qu elles favorisent une publicité loyale, véridique et saine dans l intérêt des consommateurs et des professionnels de la publicité. L objectif de cette étude est de mieux comprendre l impact réel de ces mentions sur le consommateur. Pour répondre à cet objectif, plusieurs séries d hypothèses ont été testées. Il convenait d abord de faire des hypothèses générales, puis de distinguer les publicités où les mentions sont d intérêt général tels que les publicités pour l alcool ; et les publicités qui nécessitent l apposition de mentions rectificatives. Enfin, il fallait distinguer selon le profil de l interrogé. Hypothèse 1 : Les sous-hypothèses générales sont les suivantes. Sous-hypothèse 1 : Les mentions légales disposent d un impact différent en fonction du média utilisé. Sous-hypothèse 2 : Les mentions légales sont majoritairement perçues comme informatives, et utiles. Hypothèse 2 : Pour les publicités où la mention légale est une mention sanitaire, l étude est faite, dans ce dossier, sur la mention légale figurant sur une publicité relative à l alcool : Sous-hypothèse 1 : Le message sanitaire, est efficace et utile pour le consommateur. Ainsi, les mentions légales figurant sur des publicités d alcool ont un impact sur la consommation d alcool de la personne exposée au message publicitaire. Sous hypothèse 2 : La réglementation relative aux messages sanitaires de prévention de l alcoolisme, est informative pour le consommateur. Plus particulièrement, en lisant, cette mention sanitaire, le consommateur sensibilisé est averti des risques liés à la consommation d alcool. Sous-hypothèse 3 : La mention légale liée au message publicitaire sur l alcool dissuade le consommateur de consommer totalement de l alcool. Sous-hypothèse 4 : La mention légale figurant sur une publicité d alcool, est perçue comme en contradiction avec l objet de la publicité. 9

12 Hypothèse 2 : Pour les publicités où la mention légale est rectificative, l étude est faite, dans ce dossier, sur la mention légale figurant sur une publicité relative à un prêt à la consommation : Sous-hypothèse 1 : Les mentions accompagnant une publicité pour un prêt à la consommation, sont utiles pour le consommateur. Ce dernier, en lisant les mentions, comprend mieux les conditions et modalités de remboursement de ce prêt d argent. Sous-hypothèse 2 : Les mentions légales d un prêt d argent sont informatives pour le consommateur. Il obtient des informations en plus, qui ne figuraient pas visiblement dans la publicité. Sous-hypothèse 3 : Les mentions légales figurant sur une publicité pour un prêt à la consommation sont peu incompréhensibles et lisibles pour le consommateur. Celui-ci, trouve que le prêt suscite des conditions et modalités très compliquées, les mentions légales le dissuadent de souscrire à un tel prêt. Sous-hypothèse 4 : La mention légale figurant sur une publicité de prêt est perçue comme en contradiction avec l objet de la publicité, ce qui est écrit dans les mentions légales semblent contredire le message publicitaire. Hypothèse 3 : Les résultats obtenus varient en fonction du sexe et de l âge des destinataires. Méthodologie mise en œuvre Les raisons du choix d un questionnaire Afin d analyser l impact des mentions légales dans la publicité sur le consommateur, nous avons choisi d effectuer une enquête par questionnaire. Un questionnaire d enquête n est pas seulement une liste de question, mais constitue un ensemble de moyens de recherche de réponses. Ceux-ci sont variés et simples. Le questionnaire permet donc d analyser les réponses des interrogés pour comprendre l impact des mentions légales dans la publicité sur leur comportement. Les modalités de création du questionnaire Pour d informer les répondants, une définition de ce qu est une mention légale a été insérée avant le questionnaire (annexe 1). Lors de l élaboration du questionnaire, une attention particulière a été portée à la clarté, à la précision et à l enchainement des questions posées afin qu elles soient comprises par les interrogés. Concernant l articulation des questions entre elles, nous avons choisi de commencer par des questions larges dont l objet était de déterminer le profil de l interrogé, en passant par des questions portant sur leurs perception générale des mentions légales dans la publicité, pour arriver à des questions plus précises portant sur la compréhension des mentions légales dans une publicité. Il a ainsi été tenu compte de l effet de contamination des questions les unes par les autres, ou de halo. Certaines questions fermées ont été assorties de la réponse «je ne sais pas» pour éviter que les interrogés, 10

13 obligés de répondre, ne répondent sans comprendre ou savoir. Il existe plusieurs types de questions possibles : questions fermées, ouvertes, et cafétérias. Les questions fermées limitent les réponses à l avance d approbation, désapprobation ou non réponses. Elles ont été peu utilisées. Par contre, les questions à items, l enquêté devant choisir une proposition parmi plusieurs, ont été très utilisées en raison de leur simplicité. Elles aident les personnes enquêtées qui ont du mal de donner une réponse. Les questions ouvertes, dans laquelle la personne est libre de répondre comme elle le souhaite, ont également été utilisées. Enfin, certaines questions cafétéria, comme les questions fermées à choix multiple ou les questions avec classement hiérarchique, ont été utilisées. Les questions fermées à choix multiple laissent à l enquêté la liberté de choisir une ou plusieurs réponses qui figurent dans une liste préconstituée. Elles permettent de recueillir et de traiter des réponses facilement. Les questions avec classement hiérarchique permettent d obtenir des réponses nuancées qui donnent un ordre de préférence. Le questionnaire, composé de 19 questions, a été conçu pour ne pas être trop long à remplir. L objectif était d obtenir des réponses fiables et d éviter que les interrogés ne répondent pas correctement ou abandonnent à force de lassitude. Les modalités de diffusion du questionnaire Le questionnaire peut être diffusé sous forme papier ou en ligne. Il peut être fait en face à face ou de manière auto-administrée. En l occurrence, le questionnaire a été diffusé par Internet pour des raisons pratiques. Ce mode de diffusion a ainsi permis d obtenir un échantillon significatif (100 personnes). LES RESULTATS DE LA RECHERCHE SUR LES MENTIONS LEGALES DANS LA PUBLICITE Les résultats obtenus de la démarche adoptée Présentation globale (Annexe 2) Le profil de l échantillon a d abord été défini. Le questionnaire a été rempli par 100 personnes : soit 50 hommes et 50 femmes. La moitié des répondants appartient à la tranche d âge ans, l autre moitié étant composée à 35% de moins de 25 ans et à 15% de 55 ans et plus. L échantillon est composé à 22% de cadres, 15% de professions, 3% d ouvriers, 28% de «autres professions» (notamment les professions libérales) et à 32% de personnes sans profession. En moyenne en un mois, le média le plus consulté par les interrogés est Internet avec un moyenne de 3,99 sur une échelle allant de 0 à 5. Les autres médias sont ensuite consultés dans l ordre décroissant suivant : la télévision (3,31), la presse (2,77), la radio (2,72), et le cinéma et l affichage (1,18). 11

14 Ensuite, une étude globale sur les mentions légales a été menée auprès de l échantillon. Les médias dans lesquels les mentions légales impactent le plus les interrogés sont la presse et télévision. Viennent ensuite Internet, la radio, l affichage et enfin le cinéma. La sous-hypothèse 1 de l hypothèse 1 est donc vérifiée. Remarquons qu il ne semble pas y avoir de lien entre la consommation d un média et l impact des mentions légales. Par exemple, Internet qui se trouve en première position dans les médias les plus consultés, n est qu en troisième position s agissant de l impact des mentions. En revanche, il semble y avoir une relation entre l impact des mentions légales et la forme qu elles prennent selon le média considéré. Ainsi, l impact serait plus fort en presse et à la télévision où les mentions légales sont généralement vu plutôt qu entendues par le consommateur. Globalement, les mentions légales sont perçues comme étant informatives (72%). Presque la moitié des interrogés estiment qu elles sont utiles. Mais, seul 10% d entre eux les trouve dissuasives et 26% en contradiction avec l objet de publicité. Il en résulte donc les mentions légales semblent remplir leur mission d information des consommateurs, la sous-hypothèse 2 est vérifiée. Cependant, il semblerait qu elles ne sont pas vraiment suivies d effet sur le comportement du consommateur. De plus, il ressort qu il peut exister une contradiction entre l objet de la publicité et le contenu de la mention qui n est peut-être pas compris par le consommateur. Enfin, pour vérifier les résultats généraux préalablement collectés, deux études de cas ont été menées : la première portait sur une publicité pour de la vodka et la seconde sur une publicité pour un crédit la consommation. Des questions similaires ont été posées pour chacune de ces études. La première était la question ouverte suivant : «Que vous inspire cette publicité?». Le but était de recueillir des réponses spontanées de la part des interrogés. Concernant la publicité sur l alcool, il ressort de cette question que la publicité tend à séduire le consommateur en mettant en avant la bouteille par le biais de la couronne qui constitue un signe royal. La mention légale vient ici rappeler au consommateur que le produit peut être dangereux pour sa santé. Elle permet ainsi de maintenir un équilibre entre tentation et mise en garde. Elle semble perçu comme étend informative. Elle vient limiter l impact de l image et contraindre le publicitaire. Cependant, dans l ensemble les interrogés estiment que cela ne préserve pas vraiment la santé publique. Au contraire, la taille de la mention n étant pas proportionnée par rapport à celle de l affiche, elle tend à être banalisée. Concernant la publicité portant sur le crédit à la consommation, les interrogés comprennent qu il s agit d un crédit à la consommation. Néanmoins, ils sont partagés entre l attrait de l apparente facilité de crédit d un côté et la méfiance face à l offre de l autre côté. Cette méfiance est particulièrement liée à la quantité et la petite taille d écriture des informations. De nombreux interrogés avouent avoir eu des difficultés pour déchiffrer lesdites informations. Certains précisent même ne pas les comprendre, et d autres abandonne en ne les lisant pas. Sur l affiche portant sur l alcool, 72% des interrogés jugent que la mention informative est lisible voir très lisible. De plus, elle est assez bien retenue puisque 75% d entre eux ont su qu il s agissait de la mention «l abus d alcool est dangereux pour la santé, à 12

15 consommer avec modération. Seul 11% s est trompé en citant une formule voisine à celle-ci. Il faut noter que 14% des interrogés déclarent ne pas savoir laquelle des formules proposée est exacte. Ce chiffre parait important notamment au regard de la simplicité de cette formule qui est constante. La mention est d abord perçue comme informative. La sous-hypothèse 2 de l hypothèse 2 est donc vérifiée. La sous-hypothèse 4 l est également puisque la mention est jugée comme étant en contradiction avec l objet de la publicité qui était de mettre en valeur la bouteille d alcool (45%). Au cas particulier, elle est considérée comme utile seulement par 30% des interrogés. La sous-hypothèse 1 n est donc pas entièrement vérifiée. Par ailleurs, la mention dispose d un caractère peu dissuasif auprès du consommateur (6%). La sous-hypothèse 3 n est donc pas vérifiée. Sur l affiche portant sur le crédit à la consommation, 94% des interrogés estiment que les mentions informatives sont illisibles ou peu lisibles. Aucun ne les trouve très lisibles. De plus, elles semblent souvent ignorées ou incomprises. En effet, 40% des interrogés ne savent pas ce sur quoi les mentions portaient. Ce pourcentage est bien plus élevé que pour l autre affiche. Les réponses erronées représentent 7% des réponses totales. Il faut préciser qu environ 40% des interrogés ont répondu correctement à l une ou aux deux propositions correctes. Il en résulte que la compréhension est très partagée. Deux groupes peuvent être distingués : ceux qui n ont pas cherché à comprendre les indications et ceux qui ont compris ou déduit leur sens. Ce phénomène peut être illustré par la mention obligatoire du TAEG (taux annuel effectif global) dans les publicités portant sur des crédits à la consommation. En effet, plus de la moitié des interrogés (56%) ne savent pas ce qu il représente. La sous-hypothèse 3 de l hypothèse 3 n est donc que partiellement vérifiée. En revanche, les sous-hypothèses 1 et 2 sont vérifiées. En effet, les mentions sont majoritairement considérées comme étant informatives (41%) et utiles (29%). Au cas particulier, il apparait qu elles sont plus dissuasives. En effet, 24% des interrogés estiment qu elles le sont. La sous-hypothèse 4 est donc également vérifiée. Présentation par sous-groupe, en fonction du sexe et de l âge (Annexe 3) Les hommes perçoivent à 57% les mentions légales comme étant en contradiction avec l objet de la publicité. Pour les femmes, elles sont à 55% informatives. Remarquons que les hommes les trouvent plus utiles que les femmes. Par ailleurs, leur caractère dissuasif semble perçu de la même façon. Par ailleurs, les hommes sont plus impactés par les mentions légales sur Internet et à la radio alors que les femmes le sont plus sur les affiches et sur les écrans (télévision et cinéma). Il en résulte que la perception et l impact des mentions légales en fonction des médias utilisés varient selon le sexe de l interrogé. Les mentions légales semblent plutôt dissuasives pour les moins de 25 ans qui représentent 40% des interrogés ayant répondu que les mentions étaient dissuasives. Ils arrivent juste derrière les ans qui représentent 50% de ces répondants. En revanche, les 25 ans et plus représentent une part très importante des interrogés qui estiment que les mentions légales sont utiles (environ 75%) et 13

16 informatives (environ 60%). Les moins de 25 ans déclarent être le plus impactés par les mentions légales lorsque la publicité est diffusée sur des écrans tels que la télévision et le cinéma. Ils sont également très impactés par celles se trouvant sur les affiches. Pour les ans, les réponses sont très partagées entre les médias, la presse semblant être le média ayant le plus d impact. Pour les 55 ans et plus, ce sont les mentions dans les publicités passant à la radio et à la télévision qui ont le plus d impact. Ainsi, la perception et l impact des mentions légales en fonction des médias varient selon l âge de l interrogé. Il en résulte que l hypothèse 4 est vérifiée. Les limites et contraintes rencontrées lors de la recherche Les difficultés rencontrées lors de cette étude furent tout d abord liées à l élaboration du questionnaire. En effet, nous avons choisi de formuler majoritairement des questions fermées, ce qui a entraîné de la part des interrogés des réponses simples, déjà formulées. De plus, certains interviewés nous ont signalé, qu à certaines questions, aucunes réponses ne convenaient selon eux, et que sur certaines questions ils n avaient pas d avis tranché. Néanmoins, ce fut une volonté de notre part de ne pas rajouter la réponse «aucun avis sur le sujet» car les personnes interrogées auraient pu être nombreuses à la cocher, ce qui ne nous aurait pas aidés pour notre étude. Par ailleurs, deux publicités ont été présentés aux interrogés lors de notre enquête. Dès lors, nous savions que les personnes interrogées seraient attentives aux détails de ces affiches publicitaires, et notamment, liraient les mentions légales les accompagnants. Ainsi en analysant les résultats, nous avons dû le prendre en compte. C est pourquoi à la fin du questionnaire, nous avons demandé aux interrogés s ils portaient en général autant d attention aux mentions légales quand ils étaient exposés à un message publicitaire pour pouvoir nuancer les résultats obtenus. 55% des interrogés ne prête habituellement pas autant, voire pas du tout, attention aux mentions informatives et rectificatives. Concernant les résultats obtenus par notre enquête, une réserve quant à la nature et la taille de l échantillon doit être émise. En effet, l échantillon de la population est constitué à 25% de moins de 25 ans, à 50% de ans et à 15% de plus de 55 ans, ce qui n est pas forcément représentatif de la structure de la population française. Enfin, le questionnaire a été rempli par 100 personnes, la taille de l échantillon étant faible, les résultats de cette analyse sont à nuancer. Les résultats obtenus ont dû être analysés avec prudence. Enfin, les mentions légales sont présentes dans tout type de publicité : la presse, la radio, internet, la télévision, l affichage et le cinéma. Pour autant, pour réaliser notre enquête, nous avons choisi de centrer notre analyse (études de cas) sur des publicités présentes dans la presse ou dans l affichage. Nous avons ainsi écarté volontairement, les publicités présentes en radio ou télévision Les résultats obtenus ne peuvent donc être étendus aux autres médias. Ils sont seulement valables pour les mentions légales des publicités en presse et en affichage. 14

17 CONCLUSION Pour conclure, il ressort de l analyse que les mentions légales les plus simples sont les mieux comprises. Ce ne sont cependant pas elles qui ont le plus d impact sur le comportement du consommateur. En effet, la majorité des consommateurs intègre l information, mais ne modifie pas pour autant son comportement. Les mentions légales plus complexes et techniques dissuadent d avantage le consommateur qui devient méfiant. Cependant, il n en comprend nécessairement le contenu. Elles sont perçues comme utiles pour certains produits en ce qu elles permettent de donner certains détails importants qui peuvent avoir un côté dissuasif et ainsi permettre d'éviter un mauvais achat au consommateur. De plus, les interrogés estiment que les mentions légales devraient être plus synthétiques, claires et écrites plus grosses, et considèrent que leur récurrence atténue l attention qui y est portée. Il en résulte que les mentions légales, qu elles soient informatives ou rectificatives paraissent indispensables sur le plan légal pour protéger le consommateur et l annonceur. Néanmoins, elles sont assez peu exploitées par le public. Les mentions légales sont faites dans l intérêt du consommateur pour sa compréhension de la publicité. Toutefois, ces dernières servent aussi à protéger l annonceur. En effet, si l annonceur n appose pas les mentions obligatoires imposées par la loi ou l ARPP, celui-ci sera sanctionné. Ainsi, paradoxalement, les mentions légales sont aussi un moyen de protection de l annonceur, qui s il ne les appose pas dans la publicité, se verra sanctionner au profit du consommateur. 15

18 ANNEXES Annexe 1 : Questionnaire Annexe 2 : Résultats au questionnaire Annexe 3 : Résultat au questionnaire en fonction du sexe et de l âge 16

19 A1 : Questionnaire Les mentions légales correspondent à l ensemble des informations qui doivent obligatoirement figurer sur un support publicitaire. Elles contiennent des informations relatives au produit, et éventuellement des mises en garde relatives à l utilisation du produit ou à sa nocivité. 1/ Quel est votre sexe? o Masculin o Féminin 2/ Quel est votre âge? o Moins de 25 ans o Entre ]25-55] ans o Plus de 55 ans 3/ Quelle est votre profession? o Cadre o Profession intermédiaire o Ouvrier o Autre profession o Sans profession 4/ Quels sont les médias que vous consultez le plus en un mois? Attribuez une note 0 : média que je regarde le moins ; 5 : média que je regarde le plus. Ne pas attribuer la même note à deux médias différents Presse Télévision Affichage Radio Cinéma Internet / Dans quels médias les mentions légales vous impactent-elles le plus? (Citez en deux) o Presse o Télévision o Affichage o Radio o Cinéma 17

20 o Internet 6/ Les mentions légales vous semblent-t-elles? Cochez deux cases maximum o Utiles o Informatives o Dissuasives o En contradiction avec l objet de la publicité 7/ Que vous inspire cette publicité? 8/ Les mentions légales étaient-elles lisibles sur l affiche? o Très lisibles o Lisibles o Peu lisibles o Pas lisibles 9/ Quelle était la mention légale sur l affiche? o L abus d alcool est mauvais pour la santé, à consommer modérément o L abus d alcool est dangereux pour la santé, à consommer modérément o L abus d alcool est mauvais pour la santé, à consommer avec modération o L abus d alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération o Je ne sais pas 18

21 10/ La mention légale présente sur l aiche vous semble-t-elle? (Cochez deux cases maximum). o Utile o Informative o Dissuasive o En contradiction avec l objet de la publicité 11/ Que vous inspire cette publicité? 12/ Les mentions légales étaient-elles sur l affiche? o Très lisibles o Lisibles o Peu lisibles o Pas lisibles 13/ Qu avez-vous retenu des mentions légales présentes dans cette publicité? Cochez la ou les réponses que vous pensez exactes o Le crédit vous engage et doit être remboursé o Possibilité de financer un achat en plusieurs mensualités 19

22 o L offre porte sur tous les produits vendus en magasin o Le prêt est à durée illimitée o Je ne sais pas 14/ Savez-vous ce qu est le TAEG? o Oui o Non 15/ Les mentions légales rectificatives présentes sur l affiche vous semblent-elles? o Utiles o Informatives o Dissuasives o En contradiction avec l objet de la publicité 16/ Prêtez-vous habituellement autant d attention aux mentions légales que vous l avez fait pour répondre à ce questionnaire? o Oui, je prête toujours beaucoup d'attention aux mentions légales o Oui, je prête attention aux mentions légales mais pas autant o Non, je ne prête généralement pas autant d'attention aux mentions légales o Non, je ne prête jamais attention aux mentions légales 17/ Avez-vous des observations supplémentaires à faire à propos des mentions légales dans la publicité? 20

23 A2 : Résultats du questionnaire L ensemble des graphiques sont exprimés en pourcentages. Question Nombre Pourcentage 1/ Quel est votre sexe? % Masculin 50 50% Féminin 50 50% Masculin Féminin 2/ Quel est votre âge? % Moins de 25 ans 35 35% Entre ]25-55] ans 30 50% 55 ans et plus 15 15% Moins de 25 ans Entre ]25-55] ans 55 ans et plus 3/ Quelle est votre profession? % Cadre 22 22% Profession intermédiaire 15 15% Ouvrier 3 3% Autre profession 28 28% Sans profession 32 32% 21

24 Cadre Profession intermédiaire Ouvrier Autre profession Sans profession 4/ Quels sont les médias que vous consultez le Nombre Minimum Moyenne Maximum plus en un mois? Presse ,77 5 Télévision ,31 5 Affichage ,18 4 Radio ,72 5 Cinéma ,18 5 Internet , Presse Télévision Affichage Radio Cinéma Internet Minimum Moyenne Maximum 5/ Dans quels médias les mentions légales % vous impactent-elles le plus? Presse 55 55% Télévision 39 39% Affichage 21 21% Radio 24 24% Cinéma 16 16% Internet 38 38% 22

25 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Presse Télévision Affichage Radio Cinéma Internet 6/ Les mentions légales vous semblent-elles? % Utiles 41 41% Informatives 72 72% Dissuasives 10 10% En contradiction avec l objet de la publicité 26 26% 80% 60% 40% 20% 0% Utiles Informatives Dissuasives En contradiction avec l'objet de la publicité Publicité sur l alcool : 7/ Que vous inspire cette publicité? 8/ Les mentions légales étaient-elles lisibles sur % l affiche? Très lisibles 27 27% Lisibles 45 45% Peu lisibles 19 19% Pas lisibles 9 9% 23

26 Très lisibles Lisibles Peu lisibles Pas lisibles 9/ Quelle était la mention légale sur l affiche % L abus d alcool est mauvais pour la santé, à consommer modérément 1 1% L abus d alcool est dangereux pour la santé, à consommer 3 3% modérément L abus d alcool est mauvais pour la santé, à consommer avec 7 7% modération L abus d alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec 75 75% modération Je ne sais pas 14 14% L abus d alcool est mauvais pour la santé, à consommer modérément L abus d alcool est dangereux pour la santé, à consommer modérément L abus d alcool est mauvais pour la santé, à consommer avec modération L abus d alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération Je ne sais pas 10/ La mention légale présente sur l affiche vous semble-t-elle? % Utile 29 29% Informative 56 56% Dissuasive 6 6% En contradiction avec l objet de la publicité 45 45% 24

27 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Utile Informative Dissuasive En contradiction avec l'objet de la publicité Publicité sur le crédit à la consommation : 11/ Que vous inspire cette publicité? 12/ Les mentions légales étaient-elles lisibles sur l affiche? % Très lisibles 0 0% Lisibles 6 6% Peu lisibles 37 37% Pas lisibles 57 57% Très lisibles Lisibles Peu lisibles Pas lisibles 13/ Qu avez-vous retenu des mentions légales présentes dans cette % publicité? Le crédit vous engage et doit être remboursé 41 41% Possibilité de financer un achat en plusieurs mensualités 40 40% L offre porte sur tous les produits vendus en magasin 5 5% Le prêt est à durée illimitée 2 2% Je ne sais pas 40 40% 25

28 50% 40% 30% 20% 10% 0% Le crédit vous engage et doit être remboursé Possibilité de financer un achat en plusieurs mensualités L offre porte sur tous les produits vendus en magasin Le prêt est à durée illimitée Je ne sais pas 14/ Savez-vous ce qu est le TAEG? % Oui 44 44% Non 56 56% Oui Non 15/ Les mentions légales présentes sur l affiche vous semblent-elles? % Utiles 29 29% Informatives 41 41% Dissuasives 24 24% En contradiction avec l objet de la publicité 21 21% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Utiles Informatives Dissuasives En contradiction avec l'objet de la publicité 26

29 16/ Prêtez-vous habituellement autant d attention aux mentions légales que % vous l avez fait pour répondre à ce questionnaire? Oui, je prête toujours beaucoup d'attention aux mentions légales 9 9% Oui, je prête attention aux mentions légales mais pas autant 36 36% Non, je ne prête généralement pas autant d'attention aux mentions légales 42 42% Non, je ne prête jamais attention aux mentions légales 13 13% Oui, je prête toujours beaucoup d'attention aux mentions légales Oui, je prête attention aux mentions légales mais pas autant Non, je ne prête généralement pas autant d'attention aux mentions légales Non, je ne prête jamais attention aux mentions légales 17/ Avez-vous des observations supplémentaires à faire à propos des mentions légales dans la publicité? 27

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE Goldbach Media est tenu de respecter les restrictions publicitaires françaises. M6 Publicité se réserve le droit de refuser des spots ou

Plus en détail

ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION

ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION L Editeur respecte les lois et règlements en vigueur, le cas échéant les recommandations d instances telles que celles du Conseil Supérieur de l Audiovisuel, de l Autorité

Plus en détail

Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse

Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Ringier Romandie Service TV commercialise en exclusivité la fenêtre publicitaire en Suisse pour la chaîne de TV TF1. Les Conditions commerciales

Plus en détail

Recommandation sur les communications à caractère publicitaire des contrats d assurance vie

Recommandation sur les communications à caractère publicitaire des contrats d assurance vie Recommandation sur les communications à caractère publicitaire des contrats d assurance vie 2015-R-01 du 12 février 2015 1. Contexte Les communications constituent la toute première étape de la relation

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

PUBLICITÉ & PROMOTION IMMOBILIÈRE

PUBLICITÉ & PROMOTION IMMOBILIÈRE PUBLICITÉ & PROMOTION IMMOBILIÈRE En matière de publicité, la tromperie peut coûter très cher! Comment présenter ses opérations immobilières de la manière la plus favorable possible, sans pour autant encourir

Plus en détail

Champ d application. Sont visées par la présente Recommandation, les publicités :

Champ d application. Sont visées par la présente Recommandation, les publicités : PUBLICITE DES PRODUITS FINANCIERS ET D INVESTISSEMENT ET, SERVICES LIÉS Le Code consolidé sur les pratiques de publicité et de communication commerciale de l ICC (Chambre de commerce internationale) contient

Plus en détail

Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011

Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011 Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011 SOMMAIRE Synthèse et Conclusion... 1 Introduction... 4 1. La description

Plus en détail

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA)

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA) Note détaillée L image des ambulanciers Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA) Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 septembre 2013. Echantillon de 985 personnes

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 La Directive «crédit à la consommation» du 23 avril 2008 a été transposée par la loi n 2010-737 du 1 er

Plus en détail

Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal

Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal Objectif : comprendre le rôle de l Etat dans l économie et son influence sur les décisions de production des entreprises. Introduction Théorie néoclassique

Plus en détail

Le banquier idéal des Français et des Américains

Le banquier idéal des Français et des Américains pour Le banquier idéal des Français et des Américains Février 2011 1 La méthodologie 2 2 Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Banque Echantillons : France : Echantillon de 1000 personnes,

Plus en détail

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire Résultats de l enquête Ifop/Wincor sur les relations des Français à leur agence bancaire Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire -

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Circulaire du 7 juillet 2009

Circulaire du 7 juillet 2009 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l économie, de l industrie et de l emploi NOR : ECEC0907743C Circulaire du 7 juillet 2009 concernant les conditions d application de l arrêté du 31 décembre 2008 relatif

Plus en détail

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE Suite à l examen des modalités de service élaborées par différentes entreprises offrant des services de téléphonie cellulaire, l Union des consommateurs a constaté que

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

Les internautes et les comparateurs de prix

Les internautes et les comparateurs de prix FM N 19410 Contact L Atelier : Sandra Edouard Baraud Tél : 01 43 16 90 22 sandra.edouardbaraud@atelier.net, Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les internautes

Plus en détail

La légalité du marketing viral

La légalité du marketing viral Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Le SPF Economie vous informe! La légalité du marketing viral La légalité du marketing viral Auteur et traduction La version d origine

Plus en détail

L observatoire «Entreprise et Santé»

L observatoire «Entreprise et Santé» LA SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET DE CONSEIL L observatoire «Entreprise et Santé» Viavoice Harmonie Mutuelle en partenariat avec Le Figaro et France Info Enquête auprès des salariés et des dirigeants d entreprise

Plus en détail

Code de la publicité écologique

Code de la publicité écologique Code de la publicité écologique Code de la publicité écologique: Préambule Une société saine construit un avenir durable. De plus en plus, le souci de l'homme pour son environnement en constitue un élément

Plus en détail

Nobody s Unpredictable

Nobody s Unpredictable Connaissance qu a le public de la Banque du Canada (Comparaison des résultats de l enquête téléphonique et de l enquête en ligne) Enquête de décembre 2010 commandée par la Banque du Canada Nobody s Unpredictable

Plus en détail

T : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre 2011

T : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre 2011 CMS Bureau Francis Lefebvre 1-3 Villa Emile Bergerat, 92522 Neuilly-sur-Seine Cedex, France T : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Rédiger et administrer un questionnaire

Rédiger et administrer un questionnaire Rédiger et administrer un questionnaire Ce document constitue une adaptation, en traduction libre, de deux brochures distinctes : l une produite par l American Statistical Association (Designing a Questionnaire),

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012 NOTE DETAILLEE Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012 Etude Harris Interactive pour le Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des

Plus en détail

La presse quotidienne départementale et l autodiscipline publicitaire Etat des lieux (étude sur un mois de parution)

La presse quotidienne départementale et l autodiscipline publicitaire Etat des lieux (étude sur un mois de parution) La presse quotidienne départementale et l autodiscipline publicitaire Etat des lieux (étude sur un mois de parution) Avril 2004 1 I/ SYNTHESE GENERALE DES RESULTATS Méthodologie 22 Titres différents examinés

Plus en détail

FM/BS N 110157 Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise

FM/BS N 110157 Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise FM/BS N 110157 Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise 35 rue de la gare 75019 Paris Tél : 01 45 84 14 44 Fax : 01 45 85 59 39 pour Les Français

Plus en détail

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Février 2013 1 Liste de contrôle des essais de non-infériorité N o Liste de contrôle (les clients peuvent se servir de cette

Plus en détail

PRINCIPES GENERAUX ET CRITERES ORDINAUX D APPLICATION DE L ARTICLE L.4113-6 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE

PRINCIPES GENERAUX ET CRITERES ORDINAUX D APPLICATION DE L ARTICLE L.4113-6 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE 21/06/2007 PRINCIPES GENERAUX ET CRITERES ORDINAUX D APPLICATION DE L ARTICLE L.4113-6 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE I PRINCIPES GENERAUX L article L 4113-6 du CSP pose le principe d une interdiction pour

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

CODE PROFESSIONNEL. déontologie. Code de déontologie sur les bases de données comportementales

CODE PROFESSIONNEL. déontologie. Code de déontologie sur les bases de données comportementales déontologie Code de déontologie sur les bases de données comportementales 1 Code de déontologie sur les bases de données comportementales Préambule Les bases de données comportementales constituées principalement

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

L image de la presse professionnelle auprès des actifs de catégories moyennes et supérieures

L image de la presse professionnelle auprès des actifs de catégories moyennes et supérieures L image de la presse professionnelle auprès des actifs de catégories moyennes et supérieures Sondage Ifop pour la Fédération nationale de la presse spécialisée Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Guillaume

Plus en détail

les travailleurs non-salari

les travailleurs non-salari Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salari salariés, s, la crise et l assurancel pour Note méthodologique Etude réalisée

Plus en détail

Les Français et le courrier publicitaire. Rapport

Les Français et le courrier publicitaire. Rapport Les Français et le courrier publicitaire Rapport Sommaire 1. Présentation de l'étude 2. Principaux enseignements 3. Résultats détaillés 4. Les habitudes en termes de courrier 5. Appréciation des différents

Plus en détail

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH Baromètre BVA Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH en partenariat avec le Figaro avec le concours scientifique de la Chaire de Sciences Po Fiche technique Recueil

Plus en détail

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Juin 2014 Contact - BVA Opinion Erwan LESTROHAN, directeur d études erwan.lestrohan@bva.fr - 01 71 16 90 9 Victor CHAPUIS, chargé d études Victor.chapuis@bva.fr

Plus en détail

Elaboration du plan France Numérique 2020

Elaboration du plan France Numérique 2020 Paris, le 30 septembre 2011 Elaboration du plan France Numérique 2020 Réponse de l ARPP à la consultation publique Organisme de régulation professionnelle de la publicité en France, l Autorité de Régulation

Plus en détail

----------------------------------------

---------------------------------------- REGULATION DU SECTEUR DES JEUX D ARGENT ET DE HASARD EN LIGNE COMMISSION DES SANCTIONS instituée par l article 35 de la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation

Plus en détail

CHARTE DE L E-MAILING. Code relatif à l utilisation de coordonnées électroniques à des fins de prospection directe

CHARTE DE L E-MAILING. Code relatif à l utilisation de coordonnées électroniques à des fins de prospection directe Déclaré conforme à la loi Informatique et Libertés par la CNIL, le 30 mars 2005, suivant procédure prévue par l article 11-3 de la loi du 6 janvier 1978. CHARTE DE L E-MAILING Code relatif à l utilisation

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Avner Levin * * Professeur agrégé et directeur, Privacy and Cyber

Plus en détail

Code de bonne conduite relatif à la publicité et à l information sur les assurances-vie individuelles

Code de bonne conduite relatif à la publicité et à l information sur les assurances-vie individuelles VS10052 09.03.2012 Code de bonne conduite relatif à la publicité et à l information sur les assurances-vie individuelles Précisions pour l'application du code de bonne conduite L'objet de la présente note

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales Étude sur la compétitivité des administrations cantonales réalisée pour les Chambres de commerce latines Avril 2015 2 1. Descriptif de la recherche Contexte et méthodologie 3 La 7 ème vague de l étude

Plus en détail

Tablette tactile : la nouvelle nounou?

Tablette tactile : la nouvelle nounou? Observatoire Orange - Terrafemina Tablette tactile : la nouvelle nounou? Sondage de l institut CSA Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour Orange et Terrafemina la 13 ème vague d un baromètre

Plus en détail

LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE

LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE Septembre 2011 Arnaud ZEGIERMAN Amandine MESSINA www.institut-viavoice.com Viavoice Tel : +33(0)1 40 54 13 71 Mieux comprendre l opinion pour agir 9 rue Huysmans 75006 Paris +33

Plus en détail

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE Dossier de Presse Contacts presse OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 53 20 95 16 / juade@ofdt.fr MILDT: Patrick Chanson / 01 44 63 20

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

DÉCISION DEC022/2015-A001/2015 du 1 er juillet 2015

DÉCISION DEC022/2015-A001/2015 du 1 er juillet 2015 DÉCISION DEC022/2015-A001/2015 du 1 er juillet 2015 du Conseil d administration de l Autorité luxembourgeoise indépendante de l audiovisuel concernant une autosaisine à l encontre du service de radio RTL

Plus en détail

Les arnaques : précautions à prendre pour s en prémunir. Fiche pratique n 29. Septembre 2011. Fiche pratique n 29. CCIT d Alençon.

Les arnaques : précautions à prendre pour s en prémunir. Fiche pratique n 29. Septembre 2011. Fiche pratique n 29. CCIT d Alençon. Les arnaques : précautions à prendre pour s en prémunir Page 1/8 Page 2/8 Sommaire Avertissement 4 Déroulement d une arnaque 4 Les pratiques déloyales en cause 5 Moyens juridiques pour lutter contre ces

Plus en détail

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées Agi son Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées 1 Introduction p. 3 Méthode p.4 1. Le public p.5 A. Caractéristique des personnes interrogées

Plus en détail

Les Français et le handicap visuel

Les Français et le handicap visuel Janvier 015 Enquête TNS Sofres pour la Fédération des Aveugles de France Rapport de résultats 48UA53 Rappel méthodologique Echantillon Enquête réalisée par téléphone auprès d un échantillon de 1005 personnes

Plus en détail

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,

Plus en détail

Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub

Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub A. Publicité : généralités................................................... 149 B. Définition large de la publicité...........................................

Plus en détail

La commercialisation des produits financiers : quelles sont les attentes des épargnants?

La commercialisation des produits financiers : quelles sont les attentes des épargnants? La commercialisation des produits financiers : quelles sont les attentes des épargnants? Natalie LEMAIRE, Directrice des relations avec les épargnants de l AMF, Coordonnatrice du pôle commun AMF/ACP Jeudi

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

ilottery 2.0 DÉVELOPPER LE JEU En collaboration avec

ilottery 2.0 DÉVELOPPER LE JEU En collaboration avec ilottery 2.0 DÉVELOPPER LE JEU L I V R E B L A N C En collaboration avec RÉSUMÉ 2 Ce livre blanc repose sur une étude commandée par Karma Gaming et réalisée par Gaming Insights Group. Les données viennent

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 61 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 25 octobre 2010 PROPOSITION DE LOI sur les sondages visant à mieux garantir la sincérité du débat politique et électoral,

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Chapitre 1: Préambule p.04. Chapitre 2: Champ d application p.04. Chapitre 3: Responsabilité p.05

TABLE DES MATIÈRES. Chapitre 1: Préambule p.04. Chapitre 2: Champ d application p.04. Chapitre 3: Responsabilité p.05 CODE DE BONNE CONDUITE RELATIF A LA PUBLICITE EN ASSURANCE-VIE INDIVIDUELLE 11.06.2009 TABLE DES MATIÈRES Chapitre 1: Préambule p.04 Chapitre 2: Champ d application p.04 Chapitre 3: Responsabilité p.05

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Distribution et publicité télévisée

Distribution et publicité télévisée Distribution et publicité télévisée 1 Compte tenu de l ouverture progressive de la publicité télévisée pour le secteur de la distribution, dont l accès sera généralisé à l ensemble des chaînes de télévision

Plus en détail

Veille Opérationnelle Chapitre 5 Mesure de l efficacité des moyens de communication

Veille Opérationnelle Chapitre 5 Mesure de l efficacité des moyens de communication Annonce presse, spot télé, affichage Évalue ensemble de la campagne I) Définitions Pré-tests : ce sont des études qualitatives portant sur des projets et soumises à un public limité représentatif de la

Plus en détail

SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS

SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS Service Education des Epargnants &Habilitation des Intervenants Sondage sur la culture financière d une population d internautes

Plus en détail

Conditions Générales de Vente Mappy Local Business

Conditions Générales de Vente Mappy Local Business Conditions Générales de Vente Mappy Local Business Seules les conditions générales ci-après s appliquent à la présente commande, à l exclusion de toute autre. Elles s appliquent pour la durée de la commande

Plus en détail

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés COMMUNIQUE DE PRESSE Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés Sondage Harris Interactive pour Gecina Enquête réalisée en ligne du 5 au 11 mai 2011. Echantillon représentatif

Plus en détail

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,

Plus en détail

L évaluation de la performance de la communication media

L évaluation de la performance de la communication media L évaluation de la performance de la communication media Pascal ROOS Enseignant en BTS Management des Unités Commerciales Lycée Edmond Rostand, Saint Ouen l Aumône (95) «Je sais qu un dollar de publicité

Plus en détail

Communication Publicitaire Digitale

Communication Publicitaire Digitale Communication Publicitaire Digitale Préambule : La communication publicitaire digitale doit respecter les règles déontologiques qui s appuient sur les principes de la Chambre de Commerce Internationale.

Plus en détail

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+ ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+ Outre les présentes règles déontologiques, l Editeur de service par SMS/MMS, ci-après l Editeur, s'engage à respecter l ensemble

Plus en détail

Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly

Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly ACTUASSURANCE LA REVUE NUMERIQUE EN DROIT DES ASSURANCES Publication n 19 JANV-FEV 2011 Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly Mots clés : C.

Plus en détail

Baromètre du paiement électronique Vague 2

Baromètre du paiement électronique Vague 2 pour Baromètre du paiement électronique Vague 2 Frédéric Micheau Directeur adjoint Département Opinion et Stratégies d entreprise frederic.micheau@ifop.com Janvier 2012 Laurent Houitte Directeur Marketing

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants CONTEXTE 1. La bonne alimentation des nourrissons et des jeunes

Plus en détail

LES CONSEILS CRÉATIFS DE DOUG HARRIS ET DAN O DAY

LES CONSEILS CRÉATIFS DE DOUG HARRIS ET DAN O DAY D O S S I E R libérez- LES CONSEILS CRÉATIFS DE DOUG HARRIS ET DAN O DAY La VAR organisait le 27 mars 2003 un séminaire consacré à la créativité et à la pub radio. A cette occasion, elle avait invité deux

Plus en détail

La légalité du «marketing viral»

La légalité du «marketing viral» SERVICE PUBLIC FÉDÉRAL ÉCONOMIE, PME, CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE Direction générale Régulation et Organisation du Marché Cellule Economie électronique La légalité du «marketing viral» Septembre 2005 1

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

Observatoire des Moyens de Communication (OMC) Rapport de résultats - Vague 1 Mars 2010

Observatoire des Moyens de Communication (OMC) Rapport de résultats - Vague 1 Mars 2010 Observatoire des Moyens de Communication (OMC) Rapport de résultats - Vague 1 Mars 2010 Sommaire 1. Présentation de l'étude p. 3 2. Résultats détaillés p. 6 3. Le contexte : attitudes envers les marques

Plus en détail

Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques

Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques F SCT/30/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 12 AOUT 2013 Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques Trentième session Genève, 4 8 novembre 2013

Plus en détail

Services Observatoire 2010 de l opinion sur l image des banques

Services Observatoire 2010 de l opinion sur l image des banques Observatoire 2010 de l opinion sur l image des banques - Juillet 2010 Méthodologie Méthodologie : Cette étude a été menée dans le cadre de l'omcapi, l'enquête périodique multi-clients de l'ifop, réalisée

Plus en détail

QUESTIONS RELATIVES À LA SIGNALISATION DES DANGERS. Étiquetage des très petits emballages

QUESTIONS RELATIVES À LA SIGNALISATION DES DANGERS. Étiquetage des très petits emballages NATIONS UNIES ST Secrétariat Distr. GÉNÉRALE ST/SG/AC.10/C.4/2006/12 25 avril 2006 COMITÉ D EXPERTS DU TRANSPORT DES MARCHANDISES DANGEREUSES ET DU SYSTÈME GÉNÉRAL HARMONISÉ DE CLASSIFICATION ET D ÉTIQUETAGE

Plus en détail

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES Septembre 2012 Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES 1 Qu elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l assurance est aujourd hui une dépense contrainte pour la majorité des

Plus en détail

Un contrôle citoyen avec les entreprises

Un contrôle citoyen avec les entreprises Un contrôle citoyen avec les entreprises mai 2014 2 L objectif du plan d action La grande majorité des entreprises s inscrivent dans une démarche citoyenne et veillent à acquitter correctement leurs impôts.

Plus en détail

2. Mise en œuvre de la réglementation sur la tacite reconduction

2. Mise en œuvre de la réglementation sur la tacite reconduction 2. Mise en œuvre de la réglementation sur la tacite reconduction À la suite des auditions et des réponses écrites au questionnaire, il s avère qu en pratique, la loi «Chatel» suscite peu de difficultés

Plus en détail

Introduction d'un Code de la consommation dans le droit positif luxembourgeois : les mérites du code

Introduction d'un Code de la consommation dans le droit positif luxembourgeois : les mérites du code Introduction d'un Code de la consommation dans le droit positif luxembourgeois : les mérites du code Les nouvelles règles en matière d'application du droit de la consommation couvrent l'action en cessation

Plus en détail

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée?

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Contexte Empruntis intervient sur le crédit depuis 15 ans 370 000 ménages nous sollicitent chaque année pour leur besoin en crédit à la consommation

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP

Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP Rapports et études Les prises de position de la Chambre de commerce et d industrie de Paris Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP Rapport de Monsieur Philippe HOUZÉ avec la collaboration

Plus en détail

Les salariés du secteur privé face à la généralisation de la complémentaire santé collective

Les salariés du secteur privé face à la généralisation de la complémentaire santé collective Les salariés du secteur privé face à la généralisation de la santé collective Etude réalisée pour Swiss Life France Contact Ifop : Frédéric Dabi / François KRAUS Directeur d études d opinion 01 72 34 94

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Analyse de l enquête de consommation de boissons énergisantes

Analyse de l enquête de consommation de boissons énergisantes Analyse de l enquête de consommation de boissons énergisantes Territoire de Thourotte (60) 2014 Depuis 2013, la Mutuelle Familiale en partenariat avec l IRBMS sensibilise ses adhérents à la consommation

Plus en détail

ANNEXE 3 CHARTE DE COMMUNICATION DES SERVICES SMS+ / MMS+

ANNEXE 3 CHARTE DE COMMUNICATION DES SERVICES SMS+ / MMS+ ANNEXE 3 CHARTE DE COMMUNICATION DES SERVICES SMS+ / MMS+ L Editeur s engage à respecter les lois et règlements en vigueur, le cas échant les recommandations d instances telles que celles du Conseil Supérieur

Plus en détail

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Résultats du premier Observatoire des femmes et l assurance Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Fiche méthodologique Cible : Hommes et femmes âgés

Plus en détail

La perception des porteurs de carte sur les nouveaux dispositifs d authentification lors des paiements en ligne

La perception des porteurs de carte sur les nouveaux dispositifs d authentification lors des paiements en ligne La perception des porteurs de carte sur les nouveaux dispositifs d authentification lors des paiements en ligne Harris Interactive 03/2011 1 Méthodologie d enquête Enquête réalisée en ligne du 15 au 25

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

Avis du Conseil National de la Consommation sur les informations des consommateurs-sites «comparateurs»

Avis du Conseil National de la Consommation sur les informations des consommateurs-sites «comparateurs» Conseil National de la Consommation 12 mai 2015 Avis du Conseil National de la Consommation sur les informations des consommateurs-sites «comparateurs» N NOR : EINC1511480V Trouver un produit, comparer

Plus en détail