Comment intégrer l histoire des génocides au système éducatif? M. Pascal Zachary, Ministère de l éducation nationale, France

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1 1 Comment intégrer l histoire des génocides au système éducatif? M. Pascal Zachary, Ministère de l éducation nationale, France 1. Remarques générales sur les programmes scolaires en France 1.1 Programmes actuels Ecole primaire-cycle 3 (CM2) / Programme scolaire 2016 Thème : Deux guerres mondiales au Vingtième siècle : «On aborde le génocide des Juifs ainsi que les persécutions à l encontre d autres populations.» Collège-Cycle 4 (3 ème ) / Programme scolaire 2016 : o Thème : L Europe, un théâtre majeur des guerres totales ( ) : Civils et militaires dans la Première Guerre Mondiale : Combattants et civils subissent des violences extrêmes, dont témoigne particulièrement le génocide des Arméniens en La Deuxième Guerre mondiale, une guerre d anéantissement : Violence de masse et anéantissement caractérisent la Deuxième Guerre mondiale, conflit aux dimensions planétaires. Les génocides des Juifs et des Tziganes ainsi que la persécution d'autres minorités sont étudiés. Lycée (1 ère ) / Programme 2011 o Thème - La guerre au XXème siècle (16-17 heures) Connaissances La Seconde Guerre mondiale : guerre d'anéantissement et génocide des Juifs et des Tziganes.

2 2 1.2 Commentaire général : Donc le thème intervient : à trois reprises au cours de la scolarité sur des temps courts (2-3 heures) est traité dans le cadre général de la guerre caractérisée par la notion d anéantissement pour la Deuxième Guerre mondiale. Evolution de la formulation des programmes avec association aux violences de masse et la persécution d autres minorités. La première précaution dans l enseignement de la Shoah et des génocides est de clairement distinguer ce qui relève d une guerre d anéantissement liée ou de violences de masse très clairement au contexte militaire et ce qui relève du génocide, processus dans lequel existe une idéologie, préalable à la guerre : l idéologie raciale nazie, qui justifie l extermination d un groupe tout entier, idéologie nationaliste jeune-turque sous forme d ingénieurie sociale ou hutupower dérivée d une idéologie ethno-racialiste pour le Rwanda. ces génocides ont une prévisibilité idéologique # que n ont pas forcément les crimes de guerre ; Tout enseignement sur les génocides doivent insister sur ces postulats idéologiques car ce sont eux qui imprègnent, à des degrés variables certes, les auteurs de ces génocides (décideurs ou exécuteurs). Vocabulaire appliqué à la destruction des juifs et aux autres groupes sont le mot : génocide ; L intitulé des programmes actuels s appuie sur un vocabulaire juridique : Notion de crime contre l humanité : définit au tribunal de Nuremberg en 1945 Notion de génocide reprend une formulation juridique adoptée par l Assemblée générale de l ONU lors de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le 9 décembre Cette notion est reprise dans le statut de Rome créant la CPI en Néologisme formé en 1944 par Raphael Lemkin, professeur de droit américain d origine juive polonaise.

3 3 L'article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide 8 adoptée par l'assemblée générale des Nations unies, le 9 décembre 1948, affirme dans l article II : «Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ciaprès commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : a) Meurtre de membres du groupe ; b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; e) transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.» Ce terme sert aujourd hui à déterminer les chefs d accusation pour inculper des individus avec la création des tribunaux ad hoc pour l ex-yougoslavie et pour le Rwanda. Le statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome le 17 juillet 1998, maintient la définition de 1948 dans son article 6 sur le «crime de génocide». L article 29 précise que les crimes relevant de la compétence de cette cour dont le crime de génocide ne se prescrivent pas. Pour chacun des actes la CPI insiste sur deux aspects qu il faut inclure dans un enseignement sur les génocides : L appartenance des victimes de ces actes au même «groupe national, ethnique, racial ou religieux» Appartenance en partie objective servant d identité à ce groupe. Appartenance en partie construite par les responsables du génocide pour définir un ennemi commun : intervention administrative chargé du recensement, de l identification de ce groupe ; souvent un préalable au génocide lui-même. L intention de détruire : S il est assez aisé de montrer qu un meurtre de masse a été commis, que les victimes appartenaient à un même «groupe national, ethnique, racial ou religieux», il l est moins d apporter des preuves directes de l intention criminelle de destruction de ce groupe, car celles-ci reposent sur des documents qui peuvent manquer, avoir été cachés ou détruits pour dissimuler cette intention. L intention implique une idéologie qui désigne un ennemi objectif : le Tutsi, le Juif, l Arménien. L intention implique une planification par un pouvoir hiérarchisé qui prend des décisions : impulsant des actes génocidaires, coordonnant le crime de masse lorsqu il implique des institutions centrales.

4 4 On peut ajouter que dans le cadre du génocide s appliquant à un groupe, meurtre de masse implique une dimension géographique du crime liée à l implantation spatiale du groupe qui se manifeste : Par une politique de quadrillage criminel du territoire, limitation des déplacements et concentration Par une politique de déplacement forcée (déportations) associée à une purification ethnique.

5 5 2. Enjeux et principes de l enseignement de l histoire de la Shoah et des génocides Identification de quatre enjeux majeurs qui doivent guider la construction de notre enseignement 2.1 L enseignement de la Shoah est confronté au problème de la disparition même du sujet de cet enseignement. La disparition des hommes, des femmes et des enfants de cette communauté. La disparition des traces de cette extermination par la volonté même des criminels qui en sont les auteurs : Tous les historiens insistent que la marque même du génocide c est le vide : Hélène Dumas dans «le génocide au village» indique que la transformation des paysages des collines rwandaises se mesure d abord par le vide : «trace immatérielle des disparus, des maisons détruites, des champs laissé à l abandon. Cette absence est l aboutissement ultime du génocide». Annette Wieworka dans «Auschwitz, la mémoire d un lieu» insiste aussi sur cet aspect en affirmant qu à Auschwitz où sont morts près d un million de juifs «il n y a rien à voir si on ne sait pas ce qu il y a à voir» ; identique dans tous les centres de mise à mort dans la Pologne occupée ou lieux d exécution en Europe de l Est où forêts et clairières se sont substitués aujourd hui au paysage du génocide. L enjeu majeur de notre enseignement est donc de rendre compte de la mort de masse ; de mettre en récit la disparition de milliers d êtres humains qui n ont pas laissé de traces. 2.2 Autre enjeu de restituer la Shoah et les génocides dans l ensemble d un processus historique : historiciser la Shoah et les génocides et ne pas se cantonner dans un registre émotif à l étude du crime lui-même. En montrant la prévisibilité idéologique dans la doctrine nazie mais aussi dans le hutupower mais pas de déterminisme qui imprègnent des groupes sociaux plus ou moins importants dans les sociétés où se déroulent les génocides : biologisation, ethnicisation de certains groupes sociaux.

6 6 En montrant les conditions historiques qui permettent l accomplissement d un tel événement. Restituer les génocides dans une politique de persécution qui suit souvent des étapes avec des dynamiques de radicalisation : discrimination, exclusion, déplécement forcé des populations rôle de la guerre dans les 3 génocides du XXème. Politique de destruction des Juifs d Europe : Montrer que la Shoah est la fin ultime mais non automatique d un processus par étapes de l identification d une communauté jusqu à son extermination finale ; chaque étape ouvrant sur la suivante quand les conditions historiques sont réunies. (éviter coupure dans certains programmes scolaires entre premières persécutions du régime nazi et processus d extermination développé pendant la guerre). Restituer la Shoah dans un processus qui ne se limite pas à la phase finale de l extermination cela permet de montrer surtout à des élèves l intention criminelle, un élément de la qualification de génocide. Pour autant jusqu en 1941 existent plusieurs politiques possibles en matière de persécution Resituer permet d identifier les prodromes de ces crimes de masse, les signes annonciateurs, le chemin qui conduit au fait qu un jour des hommes ou des femmes revêtent les habits du bourreau ou de la victime. Cette identification doit permettre de graver «dans l esprit des jeunes générations les enseignements de l Holocauste afin d aider à prévenir les actes de génocides» comme l indique les résolutions des assemblées générales de l ONU concernant cet enseignement.

7 7 2.3 Construire un enseignement qui restitue les génocides dans leur spécificité historique : L utilisation d un vocabulaire juridique risque de gommer les spécificités historique de chaque génocide : Spécificité du génocide rwandais est le croisement entre deux dynamiques : une dynamique verticale impulsée par L Etat et une dynamique horizontale avec actions des populations locales où intimité entre tueurs et victimes est très poussée. Spécificité de la Shoah : A son extension géographique : les juifs ont été déportés vers les centres d extermination du cercle polaire norvégien aux plus petites îles grecques proches de la côte turque. A sa place centrale dans la Deuxième Guerre mondiale menée par l Allemagne nazie : La Shoah n est pas une conséquence de la Deuxième Guerre mondiale, elle est au centre de ce conflit pour les nazis. Quelle que fut l évolution du conflit, l assassinat de masse a continué en dépit de toute logique stratégique militaire. Si les nazis perdent la guerre militaire, ils veulent gagner leur guerre raciale, qui était une fin en soi pour Hitler et pour les nazis qui menaient contre eux une guerre à l échelle mondiale. A l existence de centres de mise à mort et de bâtiments spécifiques sans précédent dédiés à l extermination fonctionnant selon une rationalité «industrielle», destinés à l assassinat en masse des juifs d Europe. Il est essentiel de restituer aux élèves cette dimension spécifique de chaque génocide : Sujets d histoire s appuyant sur des faits historiques pour combattre tout négationnisme. Montrer que rien n est écrit d avance : et c est ce qui a perdu ces populations juives ou tutsis qui persécutées auparavant ont recherché les solutions habituelles de protection qui n ont pas fonctionné. mais aussi dans la perspective de reconnaître les prodromes d un génocide 2.4 Construire un enseignement qui évoque aussi le processus de sortie des génocides : la reconnaissance de ces génocides par la justice et la mémoire. Le génocide des juifs a donné lieu à une justice très institutionnelle : jugements rendus par des tribunaux internationaux (Nüremberg) ou nationaux.

8 8 Le génocide des Tutsis au Rwanda a donné lieu à l expression d une justice très diverse : o Tribunal pénal international d Arusha o Tribunaux rwandais ou d autres juridictions internationales (compétence universelle) o Juridiction originale d inspiration traditionnelle : les gacaca se déroulant suivent sur les lieux même du crime = particularité de ce génocide entre voisins. Prise en compte des génocides par les mémoires nationales : o Source de tensions et de divisions : quand cette mémoire est occultée ou niée dans le cadre d une concurrence de mémoires de groupes de victimes o Source d apaisement : quand cette mémoire est enseignée dans sa réalité historique Enjeu est de montrer par quels moyens tente-t-on de parvenir à des processus de réconciliations nationaux dans une perspective de rétablir une forme d unité nationale autours d une mémoire consensuelle sur ces événements.

9 9 3. Enjeux de la formation des enseignants : formation des enseignants doit s appuyer sur deux pôles : 3.1 Un pôle scientifique : conférences, mise au point scientifique sur les questions des génocides à la fois dans leur approche spécifique mais aussi dans une démarche comparative. 3.2 Un pôle didactique et pédagogique articulé au précédent : mise en œuvre des programmes devant des élèves. Insister sur l aspect mise en activité des enseignants dans des situations de mise en œuvre des cours. o Afin qu il y ait une meilleure appropriation des contenus o En matière de formation il y a toujours un principe : c est qu on enseigne à des élèves de la manière dont on a été formé. 3.3 Si possible des visites sur les lieux mémoriels : essentiel pour se rendre de l absence et du vide laissés par ces génocides pour des enseignants qui doivent transmettre cette histoire. 4. Matériaux et contenus pédagogiques appropriés d un enseignement de la Shoah et des génocides. Objectif principal : Donner aux élèves un caractère à la fois historique et concret à ce processus génocidaire sans tomber dans le piège d une étude affective ou partielle. Matériaux pédagogiques qui doivent servir de support à l étude des génocides doivent s appuyer sur une documentation historique qui relève de trois registres : 4.1 Des documents sur la vie d avant celle dont la disparition est la preuve même du génocide : a. restituer des scènes de la vie quotidienne de ces groupes qui ont disparu par des témoignages, des photographies, voire des films lorsqu ils existent. b. redonner un visage aux victimes : c. principe muséographique retenu par de nombreux mémoriaux et musées : Mémorial de la Shoah, Musée d Auschwitz.

10 Des documents qui retracent les signes annonciateurs d un possible génocide, étapes nécessaires mais non-déterminantes du génocide : a. Concernant l idéologie des génocidaires et des forces armées (les trois génocides du XXème siècle associés à des expériences de conflits avec un discours de guerre.) b. Montrant des pratiques discriminatoires et d exclusion sociale dans les sociétés. c. Le rôle de la guerre dans les représentations de l ennemi et dans la désinhibition de la violence. 4.3 Enfin des documents qui montrent fonctionnement de l extermination à partir d étude de cas mises en perspective (dimension géographique du génocide) a. Etudes de cas fondée sur L itinéraire des victimes Les lieux de l extermination b. Ces études de cas doivent être mises en perspective pour avoir la vision la plus large possible du génocide : Elargir les études et montrer éléments permanents et variables de l extermination. Montrer l aspect global du processus génocidaire puisque par nature il concerne un groupe. Montrer comment décisions centrales des dirigeants interviennent dans ce processus génocidaire permet de montrer : (Wannsee). o Ces deux derniers points permettent de montrer l aspect de la planification et aussi l intentionnalité qui sont deux critères essentiels pour identifier le génocide. o Recours à des cartes, des tableaux synthétiques, des documents permettant cet élargissement prend ici tout son sens.

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