La coopération décentralisée tuniso-française

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1 Synergies CHAMBRE TUNISO-FRANÇAISE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE BULLETIN D INFORMATION - N 84 - DECEMBRE La coopération décentralisée tuniso-française Les rencontres de l année 2012 La Tunisie et les Technologies de l Information et de la Communication Les industries mécaniques et électriques en Tunisie LA REMISE DES PRIX CTFCI 2012

2 EDITORIAL Foued Lakhoua Président de la CTFCI Tunisie-France Une nouvelle dynamique La récession que connait l économie tunisienne suite aux évènements politiques survenus début 2011, a fortement aggravé les déséquilibres commerciaux, budgétaires et financiers. Et si l année 2012 a connu un léger rebond de l activité économique en Tunisie, la reprise est restée fragile, avec la persistance d un fort taux de chômage et des disparités régionales, facteurs de tension politique. Néanmoins, les entreprises bien que fragilisées par la crise, restent confiantes quant à une reprise significative des affaires. Aussi, attendent-elles du gouvernement qu il définisse un agenda et une vision clairs concernant les dispositions politiques, économiques et sociales, conditions nécessaires à la relance économique. La Tunisie est aujourd hui confrontée à des défis économiques et sociaux qui va lui falloir relever en cette période caractérisée également par un ralentissement de la croissance dans la plupart des économies des pays partenaires. Cette période transitoire est une occasion unique de libérer l économie des carcans et des rigidités administratives contraignants, par la mise en place de réformes qui créeraient un climat propice et sain à l initiative entrepreneuriale. Les atouts, la Tunisie n en manque pas : la richesse de ses ressources humaines son orientation vers des secteurs à haute valeur technologique ainsi que la prochaine libéralisation de certains secteurs auparavant «verrouillés» offriront en effet, un nouvel environnement favorable aux investissements. D ailleurs, les différentes réunions d information sur «la nouvelle Tunisie» organisées dans différentes régions de France par la CTFCI et ses partenaires (services économiques de l Ambassade de France / FIPA/ CEPEX ) ont permis de rassurer les investisseurs potentiels et d atténuer un tant soit peu l image négative donnée par notre pays à la suite de certains événements survenus notamment en Concernant les relations économiques bilatérales, elles ont été très peu affectées par la situation instable que connait la Tunisie puisqu au cours des dix premiers mois 2012, la France a été le premier investisseur dans notre pays avec 103 projets (dont 64 extensions), ayant totalisé des IDE de l ordre de 1.6 millions de dinars. Les échanges commerciaux au cours de la même période ont totalisé quant à eux plus de dix milliards de dinars, ce qui démontre le capital confiance dont jouit notre pays. Par ailleurs, les différentes visites bilatérales en Tunisie et en France des membres des deux gouvernements, la tenue en Tunisie des Rencontres de la Coopération décentralisée ainsi que les récentes missions d entreprises françaises dans notre pays conduites par le patronat français le MEDEF (Le Mouvement des entreprises de France) et la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) ne feront qu appuyer et consolider davantage ces relations. Dans cette optique, la CTFCI s attellera en 2013 à donner une nouvelle impulsion à cette coopération en multipliant les actions promotionnelles en Tunisie et en France. En cette fin d année, je présente mes meilleurs vœux de succès et de prospérité à toutes nos entreprises adhérentes. 1

3 SOMMAIRE CHAMBRE TUNISO-FRANÇAISE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE 39, Av. du Japon Tunis- Montplaisir Tél.:(216) Fax : (216) info@ctfci.org Site web : Association tunisienne, créée en juin 1974, la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d industrie a pour objet : De mettre en relation les hommes d affaires tunisiens et français et de donner aux uns et aux autres toutes les indications utiles à l effet de favoriser entre eux la conclusion des affaires. D assurer une liaison permanente avec les organismes tunisiens, officiels et privés, responsables du développement des échanges et des implantations industrielles. D organiser des rencontres, colloques, missions à caractères économique et professionnel. De promouvoir des manifestations économiques destinées à développer les échanges (foires - expositions - journées commerciales, ect.). D aider au règlement des différends et des litiges pouvant survenir entre ressortissants des deux pays. D analyser les réglementations du commerce extérieur et des investissements, de les diffuser, ainsi que toutes informations économiques permettant une meilleure connaissance et une approche plus facile des marchés tunisiens et français. De mettre en œuvre des mesures de coopération technique, à l échelon des entreprises. D émettre des avis, de faire des suggestions permettant de mieux adapter les réglementations aux besoins d un développement harmonieux des échanges commerciaux entre la Tunisie et la France. La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d Industrie offre, en outre, à ses adhérents : - Un bureau équipé pour contacter et recevoir les relations d affaires ; - Une documentation variée sur l économie et les législations tunisienne et française ; - Un secrétariat compétent et efficace pour l organisation de contacts en France et en Tunisie. BUREAU EXECUTIF Président d Honneur :M.R. BENMANSOUR Président :M.F. LAKHOUA Vice-Présidents : M.S. BENSAID - M. J. M. MERCIER Mme A. ZENAIDI Secrétaire Général : M. K. ZRIBI Trésorier Général : M. H. DOGHRI Membres Institutionnels : Mme Christel PERIDON, Chef du Service Economique M. N. DEGUILLEBON (CCEF) - Mme M. FEKI Synergies est une publication de la CTFCI Directeur de la publication : Foued LAKHOUA Rédaction / coordination : Inès LEMDANI Publicité : Héla TRIFI Conception et impression SCRIPT 11, av. Abderrahmen Azzam - Montplaisir TUNIS Tél.:(+216) (L.G) - Fax : (+216) imp.script@gnet.tn EDITORIAL Tunisie-France, une nouvelle dynamique p.01 COOPERATION La coopération décentralisée tuniso-française p.03 Rencontres de la coopération décentralisée tuniso-française p.04 DIPLOMATIE Nouvelles nominations diplomatiques françaises en Tunisie p.09 ACTUALITES ECONOMIQUES Doing Business 2013 :La Tunisie classée 50 ème à l échelle mondiale p.10 La Tunisie poussée à revoir sa stratégie exportatrice p.10 Tunisie-France : signature d un accord dans le domaine du transport maritime p.11 Tunisie : Auchan acquiert 10% du capital de Magasin Général p.12 Tunisie : Discussion des projets de coopération entre la Tunisie et l UE p.12 La Tunisie a accédé au statut de partenaire privilégié avec l'ue p.12 Signature d un accord de partenariat entre Bombardier et Sicor-Tunisie p.12 Les investissements déclarés par secteur au cours des onze mois de l année 2012 p.13 Objectif 4,5% de croissance pour 2013 p.13 France et croissance : le pari d une reprise progressive p.14 Nouveaux projets dans les régions : 20 mille emplois attendus p.15 Les investisseurs étrangers sont plus confiants p.15 Tunisie : Ennakl cédé au consortium Poulina-Parenin (Groupe Amen) p.15 Compétitivité de l économie française : Les principales propositions du Rapport Gallois p.16 Tunisie : Le projet du nouveau Code de l investissement p.18 CONJONCTURE Investissements directs étrangers : Réalisation au cours des 11 premiers mois de 2012 p.23 Commerce extérieur : un déficit commercial pour les 11 premiers mois de l année 2012 p.24 NOTES SECTORIELLES Les industries mécaniques et électriques en Tunisie (IME) p.25 La Tunisie et les Technologies de l Information et de la Communication p.30 TOURISME Tunisie : une expertise française pour promouvoir le tourisme intérieur p.36 La Tunisie et le tourisme alternatif p.37 ENTREPRISES FRANÇAISES EN TUNISIE Tunis, nouveau site de MACOPHARMA p.39 MECAPROTEC Industries : Surfaces sous haute protection p.43 THOMAS TUNISIA PLASTIC : Entretien avec M. Thierry Derancourt p.44 POLEMIQUE Faut-il avoir peur du gaz de schiste? p.46 EVENEMENT AEROSPACE MEETINGS TUNISIA 2012 p.51 PRIX CTFCI 2012 Les Prix CTFCI 2012 : Une tradition bien ancrée p.52 PROGRAMME 2013 Les missions de prospection de sociétés françaises organisées par la CTFCI en Tunisie p.56 Salons 2013 promus par Promosalons / CTFCI p.57 Dans un pays qui place dorénavant la démocratie locale au cœur de ses préoccupations, la coopération décentralisée prend tout son sens. Les collectivités territoriales tunisiennes et françaises sont prêtes à relever de nouveaux défis, à intensifier des coopérations déjà existantes et à en inventer de nouvelles, répondant aux attentes et aux espoirs des citoyens des deux pays, conscients de l importance de l enjeu. La coopération décentralisée est un domaine particulièrement riche et vivant. Elle concerne la réalisation de grands projets, le partage d expérience et d expertise, le dialogue entre les sociétés civiles, mais aussi le renforcement des liens et des échanges entre les peuples et les cultures. Ainsi, de multiples actions ont été réalisées en 2012 : Deux séminaires sur l appui à la décentralisation en mai Du 15 au 18 mai a été organisé à Tunis le séminaire annuel de l AIRF (Association Internationale des Régions Francophones) avec ses régions membres (dont 7 gouvernorats en Tunisie). L AIRF a souhaité ouvrir ce séminaire dédié à la gouvernance et la décentralisation à tous les gouvernorats tunisiens, afin de permettre un réel échange d expérience entre les régions de l AIRF et particulièrement les régions tunisiennes. CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis), à l initiative de la Deputacion de Barcelone, a organisé un séminaire du 28 au 30 mai sur l appui à la décentralisation, avec pour chef de file la FNVT (Fédération Nationale des Villes Tunisiennes) en lien étroit avec le ministère du Développement régional, le ministère de l Intérieur, et avec le soutien de la France. Ce séminaire avait pour objectif de sensibiliser les députés de l Assemblée nationale constituante et des différents ministères concernés, à l importance de la décentralisation des pouvoirs et des moyens aux autorités locales. Mission des parlementaires tunisiens en France en juillet Dans le cadre de la rédaction de la nouvelle constitution tunisienne, une visite de travail visant à présenter aux parlementaires tunisiens l expertise française en matière de décentralisation a été organisée début juillet à Paris et Strasbourg, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et l AIMF (Association internationale des Maires francophones). Jumelage européen d appui à la coopération entre l ENA et le CFAD Enfin, le jumelage européen piloté par l École Nationale d Administration (ENA) contribue au renforcement des capacités institutionnelles du Centre tunisien de formation et d appui à la décentralisation (CFAD). En 2012, le ministère des Affaires étrangères a lancé un fonds de soutien à la coopération décentralisée francotunisienne doté d une enveloppe de euros, avec les priorités suivantes : - gestion des services publics locaux, COOPERATION La coopération décentralisée tuniso-française Depuis de nombreuses années, les collectivités territoriales françaises et tunisiennes entretiennent des relations étroites qui permettent chaque année de réaliser de nombreux projets dans toute la Tunisie. Une vingtaine de partenariats sont actuellement en cours. - valorisation du patrimoine historique et des projets culturels, - tourisme et aménagement du territoire, - développement économique et insertion socio-économique, - agriculture, - artisanat. Les chiffres - 35 collectivités territoriales françaises engagées à l international, - 43 collectivités locales partenaires, - 98 projets de coopération décentralisée, - 8 projets dans le cadre d autres actions extérieures. Aide publique au développement (Tunisie) Année Montant en euros

4 COOPERATION Rencontres de la coopération décentralisée tuniso-française - Les 8 et 9 novembre 2012 Après une première réunion du Comité de pilotage des rencontres de la coopération décentralisée tuniso-française le 14 mai 2012 à Tunis et une deuxième tenue le 11 septembre 2012 à Paris, la troisième s est tenue les 8 et 9 novembre dernier à Monastir. Du côté tunisien, le Comité de pilotage comprenait le Centre de formation et d appui à la décentralisation (CEFAD), des représentants de la Fédération nationale des villes tunisiennes (CNFPT), des représentants du ministère de l Intérieur ainsi que différents experts. Du côté français, ont pris part à ce Comité, les représentants de l Ambassade de France à Tunis, le ministère des Affaires étrangères et européennes, la ville de Romans sur Isère, la communauté urbaine de Dunkerque, le département de l Essonne, la région Rhône- Alpes, le CNFPT et Cités Unies France. Ces rencontres avaient pour objectif principal de dresser le bilan des activités entreprises dans le cadre de la coopération décentralisée, à l instar de certains jumelages qui sont très actifs et d autres qui auront plutôt besoin d un nouveau départ. Celles-ci inscrivent dans leur agenda un des enjeux les plus impor-tants, à savoir : la fixation des axes de coopération prioritaires concernant les prochaines années, particulièrement sur les plans économique, de l emploi, et du développement durable. L implication de la totalité du territoire tunisien s inscrit comme souci majeur dans ces axes. Les rencontres, qui ont été marquées par un programme riche et dense, étaient animées par des ateliers, tables rondes et débats qui ont traité, notamment, du développement durable pour les villes et territoires, des politiques participatives et de l insertion économique des jeunes. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, était à Tunis pour une visite de quatre jours marquée par le lancement d un projet de coopération entre les capitales des deux pays, selon un communiqué officiel. Il a d ailleurs signé avec le maire de Tunis et président de la FNVT (Fédération Nationale des Villes Tunisiennes), Seifallah Lasram, une convention dans le cadre du Pacte d amitié et de coopération qui unit les deux villes depuis Cette convention porte sur la propreté M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris urbaine et inclut le don de quatre engins de nettoiement de la ville de Paris à la ville de Tunis, suivi de missions de formation à leur utilisation et à la gestion des déchets. «L enjeu de ces assises est d imaginer un avenir favorable au renforcement des relations d amitié et à l engagement de nouvelles actions de coopération décentralisée entre collectivités locales françaises et tunisiennes», précise un communiqué de la mairie de Paris. Liste des coopérations décentralisées et autres actions extérieures menées par les Conseils régionaux, les Conseils généraux, les Communes ainsi que les communes structures intercommunales français en Tunisie LES CONSEILS RÉGIONAUX Conseil régional de Provence Alpes-Côte d Azur Conseil régional de Rhône-Alpes Conseil régional du Limousin PARTENAIRES Gouvernorat de Tunis Gouvernorat de Monastir Gouvernorat de Nabeul LES CONSEILS GÉNÉRAUX Conseil général de Haute Savoie Conseil général de l Hérault PARTENAIRES Région de Mahdia Gouvernorat de Médenine Formation THEMATIQUES Gouvernance locale Développement rural et agricole Appui institutionnel Coopération scientifique et Recherche Coopération scientifique et Recherche (autres programmes de recherche) Développement rural et agricole Divers Développement économique Appui institutionnel Santé Tourisme THEMATIQUES Développement rural et agricole Développement économique Aménagement du territoire Femmes et développement Tourisme solidaire Action sociale Formation Environnement Assistance à la maitrise d ouvrage Appui institutionnel ACTIONS COOPERATION Renforcement des capacités pour le centre de travail des personnes handicapées de Tunis Renforcement des partenariats et des échanges dans le domaine du développement durable et de l éducation à l environnement en Méditerranée Développement agricole et environnement Oléiculture Renforcement des partenariats et des échéances dans le domaine du développement durable et de l éducation à l environnement en Méditerranée Coopération scientifique Coopération scientifique Agriculture (qualité du lait) Jumelage - Convention de coopération dans plusieurs domaines. Economie et Tourisme Etude de transférabilité pour la construction d une station d épuration par filtres plantés de roseaux ACTIONS Domaine médico-social Domaine de la formation Appui à la filière lait Domaine économique Domaine de l aménagement du territoire et de la préservation du patrimoine «dar l amitié» (maison de l amitié) Gestion globale et intégrée de la mer de Bou Grara IRZOD : développement du tourisme rural Livraison de matériel aux associations et centres sociaux du Gouvernorat Formation des cadres communaux du Gouvernorat Formation des cadres communaux Transfert de compétence pour la démoustication Transfert de compétences pour la démoustication de l île de Djerba Tourisme rural en zones défavorisées - Couleurs de fleurs en Méditerranée 4 5

5 COOPERATION COOPERATION LES CONSEILS GÉNÉRAUX LES COMMUNES Conseil général de Loire-Atlantique PARTENAIRES Gouvernorat de Mahdia Divers THEMATIQUES ACTIONS Soutien au développement du gouvernorat de Mahdia Tourisme Action locale Forum du tourisme Création d un circuit touristique Aides aux enfants et aux adultes handicapés Conseil général de Saône-et-Loire Centre d études stratégiques et de développement Développement rural et agricole Communication et information Technologies de l information et communication Partenariat Sidi Bouzid Partenariat Sidi Bouzid Partenariat Sidi Bouzid Le Touquet Paris-Plage Sidi Bou Saïd Technologies de l'information et communication Site Internet des deux comités de jumelage Jumelage Formation Stagiaires coordination et agriculture Luxeuil les Bains Hammam Lif Jumelage Conseil général des Bouches du Rhône Conseil général des Côtes d Armor Gouvernorat de Tunis Gouvernorat de Gabes Divers Education au développement Jumelage Projet d aménagement du bassin versant de l Oued de Gabès Zemlet Dhaouria Marseille Sfax Sousse Tunis Assistance à la maitrise d'ouvrage Appui institutionnel Formation Action sociale Patrimoine culturel et politique de développement touristique Nouvelles technologies Gestion municipale Jeunesse LES COMMUNES Aix-en-Provence Amplepuis Bédarieux Boulogne- Billancourt Bourbon l'archambault PARTENAIRES Carthage Ksar Hellal et Gouvernorat de Monastir Médenine Sousse Korbous Sport THEMATIQUES ACTIONS Exposition internationale Jumelage Skate la vie! Jumelage Jumelage Jumelage Montélimar Paris Nabeul Région de Mashraq Ashams Tunis Développement urbain Appui institutionnel Patrimoine Assistance à la maitrise d'ouvrage Action sociale Aménagement urbain Nouvelles technologies Formation d'agents locaux de développement socio-sportif Environnement et patrimoine Jeunesse et solidarité Jumelage Réhabilitation de logements dans la région de Mashraq Ashams E-FEST festival de musique électronique et d art vidéo au théâtre municipal de Tunis Bourg en Bresse Fréjus Fresnes Grasse Grenoble Le Kef Tabarka Zarzis Ariana Sfax Développement économique Gouvernance locale Education et enseignement Divers Coopération universitaire Patrimoine Formation Appui institutionnel Administrations locales Jumelage Jumelage Economie Echange de personnels administratifs Jeunesse Scolaire Jumelage Echanges universitaires, associations d'handicapés, culturels et commerciaux Echanges entre les universités, les écoles, échanges de jeunes Urbanisme Bibliothèques Atelier théâtre Echange entre Ecoles d'art Festival de la Médina Animation pour jeunes publics à la Foire du Livre de Sfax Exposition de photographies d'artisans de la Médina de Sfax Echanges de fonctionnaires municipaux Coopération décentralisée Romans sur Isère Royan Rueil Malmaison Saint Nazaire Saint-Etienne Village de Sejnan Nord tunisien El Jem Monastir Le Bardo Mahdia Ben Arous Développement économique Patrimoine Développement économique Appui institutionnel Patrimoine Environnement Développement urbain Divers Expertise et formation dans le domaine des incubateurs pour femmes créatrices d entreprises en Tunisie. Appui à la réhabilitation de l'ancienne Ecole hébraïque de Tunis Subvention à l Association des Compétences Tunisiennes Innovantes de France (13e) - ACTIF Projet International de la Ville de Romans et de ses Villes Partenaires Mise en valeur du patrimoine culturel et naturel du territoire d El Jem (Tunisie) dans une perspective partagée de développement local durable Jumelage Jumelage Valorisation du patrimoine vert urbain de la ville du Bardo dans le cadre d'une démarche de développement durable Engagement dans une politique environnementale Aménagement urbain Jumelage Politique institutionnelle / Manifestation 6 7

6 COOPERATION DIPLOMATIE LES COMMUNES (suite) Vienne Villefontaine Villeurbanne LES STRUCTURES INTERCOMMUNALES Communauté d agglomération Toulon Provence Méditerranée Dunkerque Grand Littoral Communauté urbaine Lille Métropole communauté urbaine El Jem PARTENAIRES Gremda Sfax PARTENAIRES Commune d El Jem Bizerte Ville de Sousse THEMATIQUES Patrimoine Développement économique THEMATIQUES Gouvernance locale Patrimoine Divers ACTIONS Mise en valeur du patrimoine culturel et naturel du territoire d El Jem (Tunisie) dans une perspective partagée de développement local durable Le patrimoine au service du développement local des territoires Jumelage Non renseigné ACTIONS Rencontres croisées prospection économique et culture : pour l installation d une coopération pérenne économique et culturelle entre les deux rives de la Méditerranée Appui à la ville de Bizerte pour la réappropriation de son développement urbain. Appui à la réalisation d une déchetterie à Sousse Nominations diplomatiques françaises en Tunisie François Gouyette, nouvel Ambassadeur de France «M. François Gouyette, ministre plénipotentiaire de seconde classe, en fonction à l administration centrale, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la Tunisie, en remplacement de M. Boris Boillon, précise le décret daté du 24 août et publié au Journal Officiel de la République Française le 26 août François Gouyette, né le 17 juin 1956 à Vincennes (Val-de-Marne). Arabophone, il a étudié à Sciences-Po Paris et est diplômé supérieur en Arabe littéral. Il débute sa carrière diplomatique en 1981 comme secrétaire d ambassade qui le mène dans plusieurs pays du bassin méditerranéen. Après un passage à l administration centrale du ministère, il est nommé en 2001, ambassadeur auprès des Émirats arabes unis. Après quatre ans en poste à Abou Dhabi, François Gouyette est désigné en août 2005 ambassadeur chargé du processus euroméditerranéen. En décembre 2007, il est nommé ambassadeur de France en Libye et prend ses fonctions début Peu après le déclenchement de la révolte libyenne contre le régime de Kadhafi, l ambassade de Tripoli est fermée et l ambassadeur et son personnel rapatriés en France le 26 février Son Excellence François Gouyette, poursuit cependant sa mission jusqu à son remplacement en octobre 2011 par Antoine Sivan. Le nouvel ambassadeur de France a pris ses fonctions le vendredi 14 septembre La nouvelle Consule générale de France Madame Martine Gambard, épouse Trébucien, secrétaire des Affaires étrangères principale, a été nommée le 24 janvier 2012, consule générale de France à Tunis, en remplacement de M. Michel Pinard, devenu ambassadeur de France en Bolivie. La nouvelle consule a pris ses fonctions le 18 février Les échéances importantes du premier semestre 2012 (organisation des élections présidentielles et législatives françaises, l externalisation de la collecte des demande de visa, les réunions de plusieurs commissions mixtes, etc.) lui ont permis de connaître rapidement une grande partie de la communauté française de Tunisie ainsi que les principaux interlocuteurs tunisiens du Consulat de France à Tunis. Avant son arrivé à Tunis, Madame Martine Gambard était sous-directrice des opérations d urgence au Centre de crise du ministère français des Affaires étrangères. Elle a donc suivi de Paris la Révolution tunisienne et son impact sur la communauté française. Concernant les priorités du consulat pour les mois à venir, Madame la Consule générale a l intention d effectuer des déplacements fréquents en dehors de Tunis, pour mieux connaître la communauté française installée à l intérieur du pays. Quant aux priorités du consulat, elles s inscriront selon elle dans la continuité de l action déjà entrepise à savoir : - Faciliter la vie aux ressortissants français par l étude d un système pratique de prise de rendez-vous et la possibilité du paiement des droits de chancellerie par carte bancaire, l éventualité d un dispositif mobile de capture des empreintes biométriques et la remise des passeports par les consuls honoraires ; - Continuer d améliorer les procédures de délivrance des visas. 8 9

7 ACTUALITES ECONOMIQUES ACTUALITES ECONOMIQUES DOING BUSINESS 2013 La Tunisie classée 50 ème à l échelle mondiale La ème Tunisie est classée 50 à l échelle mondiale selon le rapport annuel «Doing Business 2013» élaboré conjointement par la Banque mondiale et sa filiale, la Société Financière internationale (SFI) sur l environnement des affaires. Ce rapport classe 185 économies selon des thèmes clés de la réglementation des affaires pour les entreprises locales. Avec ce nouveau classement, la Tunisie devient 1 ère au Maghreb, 3 ème en Afrique et 6 ème au Moyen-Orient. Elle devance ainsi le Koweït (82 ème ), le Maroc (97 ème ), la Jordanie (106 ème ), l Egypte (109 ème ), le Liban (115 ème ) et l Algérie (152 ème ). Une étude de l Institut tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) sur les performances compétitives de l économie tunisienne, a montré que la Tunisie possède un faible indicateur de diversification des produits exportés par rapport à ses concurrents sur le marché européen. Même si la Tunisie, avec la 50 ème place du classement mondial, a reculé de 5 points par rapport à l année 2012, le climat des affaires en Tunisie, et en dépit de la conjoncture économique imperceptible, est bien meilleur qu au Maroc (97 ème ) et qu en Egypte (109 ème ). Le rapport montre, également, qu en dépit des difficultés rencontrées par les gouvernements des pays du Moyen- Orient et Afrique du Nord, entre juin 2011 à juin 2012, 47 % des économies de la région ont mis en œuvre des réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires. La baisse la plus frappante provient du facteur «facilité de créer des affaires», où la Tunisie a perdu 12 places dans le classement annuel en dégrin-golant du 54 ème rang l année dernière pour être reléguée à la 66 ème place cette année. A ce niveau la baisse pourrait être justifiée par les troubles politiques, économiques et sociaux qui continuent de traverser le Cet indicateur est estimé à 6,82% en 2010, comparé à 6,66% pour le Maroc et 6,13% pour l Egypte, sachant que plus l indicateur est élevé plus la diversification des exportations par produit est faible. Par marché, la Tunisie a une faible diversification des exportations, soit pays. Des troubles qui ne sont pas propices au lancement des affaires. D où la réticence des hommes d affaires nationaux ou étrangers à investir dans un panorama confus et qui manque encore de visibilité. Une méfiance totale-absolue : investisseurs, institutions de crédit, institutions publiques, administration D ailleurs, on enregistre des baisses respectives de 6 points et de 7 points notamment en matière d obtention de permis de construire, de facilité dans le transfert de propriété et d obtention de prêts. Seule éclaircie dans cette grisaille, le fait qu en dépit de cette baisse de régime justifiée, la Tunisie se place toujours en tête du peloton nord-africain et le fait de se maintenir dans les premières loges dans une situation exceptionnelle postrévolutionnaire reste une chose positive. La Tunisie poussée à revoir sa stratégie exportatrice l indicateur le plus élevé (12,74%) par rapport au Maroc (10,09%) et à l Egypte (8,69%). «L Economie tunisienne doit s orienter vers les secteurs à fort apport technologique (finance, services ), diversifier les produits exportés et les marchés pour pouvoir relever les défis rencontrés aujourd hui», a constaté M. Hmida Khlifi, Directeur général de l ITCEQ, qui présentait, mardi 23 octobre, l étude lors d une conférence de presse tenue à Tunis. «Tout en préservant son partenariat avec l UE qui accapare 80% de nos échanges commerciaux, la Tunisie gagnerait à se diriger vers d autres pays émergents, tels que les pays du Golfe, l Inde et les pays africains», a recommandé M. Khlifi. Le degré d ouverture de l économie tunisienne restera stable en 2013, estime la même étude. n TUNISIE Les PME Tunisiennes, dorénavant plus visibles en un clic sur «Europages» Les PME tunisiennes peuvent, désormais, optimiser leur chance de mieux se positionner à l international, grâce à la première plate-forme internationale en ligne BtoB «Europages». «Europages» permet non seulement aux entreprises d êtres plus visibles à l international mais également de nouer des contacts d affaires ciblés avec des partenaires (fournisseurs, vendeurs, ), à travers le monde, a avancé M. Samir Kotti, directeur de Classe Export, représentant d Europages en Tunisie. Cette action est le fruit d un partenariat, L équipementier aéronautique Latécoère a revu à la baisse son objectif de ventes annuelles malgré une hausse de 13,1% de son chiffre d affaires au troisième trimestre et a admis que sa rentabilité allait être obérée par les problèmes rencontrés par son usine tunisienne. signé en juin 2011 entre l Agence de promotion de l industrie et de l innovation (APII) et Europages, visant à assurer une meilleure promotion des entreprises tunisiennes sur les marchés extérieurs. Pour sa part, M.Kamel Ouerfelli, directeur central de l APII, a fait savoir que l agence a mis à la disposition d Europages sa base de données (5750 entreprises industrielles et 2400 de services) dotée de monographies sectorielles et que toute mise à jour, établie par l agence, est directement transférée à «Europages». LATECOERE lance un avertissement sur résultats après des difficultés en Tunisie En Tunisie, l activité du groupe dans le câblage a été perturbée en octobre par des mouvements sociaux. Pour y faire face, Latécoère a mis en place des solutions industrielles de délestage afin de sécuriser le planning de livraisons aux clients mais, admet-il, «au prix de surcoûts temporaires». «L activité de production reprend progressivement en Tunisie», précise le groupe mais cet épisode va peser sur sa marge opérationnelle 2012, attendue jusque-là proche de 8% du chiffre d affaires consolidé et qui devrait en fait s établir plutôt autour de 4%. TUNISIE-FRANCE Signature d un accord dans le domaine du transport maritime La Société Tunisie Trade Net (TTN), gestionnaire du Guichet Unique électronique du commerce extérieur et du transport et Marseille Gyptis International (MGI), expert français en Cargo Community Systems, ont signé récemment un contrat de prestations de services et de partenariat. Ce contrat signé en marge du 2ème forum des professionnels portuaires méditerranéens organisé le 19 octobre 2012 à Marseille, permet d établir une étroite collaboration entre les deux opérateurs et de mettre en place une solution d échanges de données informatisées (EDI) entre leurs plateformes. Cela permet, selon un communiqué de TTN, aux clients connectés au guichet unique de TTN, de soumettre aux autorités douanières européennes leurs déclarations et d appliquer, par ailleurs, le nouveau système électronique de gestion des déclarations sécuritaires à l importation des marchandises sur le territoire européen (Import Control System). Pour la Tunisie, cette formalité électronique aide, d après le même communiqué, un nombre d opérateurs tunisiens «à se conformer à la nouvelle règlementation de sureté-sécurité instituée par l UE pour toutes les importations sur son territoire en soumettant une déclaration sommaire anticipée (ENS) de la cargaison». La solution épargnera aux agents maritimes «le blocage des opérations de déchargement de leurs marchandises et d éviter l application, par les autorités douanières européennes, des amendes et autre sanctions en vigueur» ajoute le communiqué

8 ACTUALITES ECONOMIQUES ACTUALITES ECONOMIQUES MONOPRIX s installe au Maroc Après la Libye, le Tunisien SNMVT-Monoprix ouvrira au Maroc entre 10 et 15 supermarchés sous enseigne Monoprix d ici deux à trois ans. SNMVT-Monoprix poursuit sa stratégie d expansion régionale. Après avoir décroché la master-franchise Monoprix pour la Libye, où il ouvrira en parte-nariat avec le groupe privé local Husni Bey un premier supermarché en fin d année, le groupe de distribution tunisien a signé mi-octobre le même type d accord, mais pour le Maroc. «Nous comptons ouvrir entre 10 et 15 supermarchés Monoprix d ici deux à trois ans, explique Afif Bejaoui, qui dirige la filiale internationale de SNMVT. Le marché marocain est beaucoup plus difficile que le marché tunisien, mais il reste très porteur. Nous voulons nous concentrer sur le haut-de-gamme avec un mix textile / gourmet / frais. Il y a une clientèle pour cela au Maroc». En attendant les premières ouvertures, prévues fin 2013, SNMVT recherche un partenaire financier ou foncier local pour l accompagner. Après le royaume chérifien, SNMVT a déjà prévu de s installer en Égypte et en Algérie, où il dispose d un accord de principe avec le groupe français Monoprix. Auchan acquiert 10% du capital de Magasin Général A la suite du communiqué publié au BO du CMF n 4216 du 22 octobre 2012, la société Magasin Général et la société ISMS (groupe Auchan) informent qu elles ont définitivement signé les accords, en date du mardi 30 octobre En conséquence le groupe Auchan, via sa filiale la Société New Corp, détient désormais 10% du capital de la société Magasin Général. Discussion des projets de coopération entre la Tunisie et l'union européenne Les projets de coopération entre la Tunisie et l Union Européenne (UE) ont été au centre d une rencontre tenue, mardi 23 octobre à Tunis, entre le ministre de l Investissement et de la Coopération internationale, Riadh Bettaieb, et l ambassadrice, chef de délégation de l UE à Tunis, Laura Baeza, accompagnée de ses collaborateurs. Les deux parties ont discuté du programme d appui à la gestion du budget de l Etat par objectifs financé par l Union, à hauteur de 30 millions d euros, du programme d appui à la compétitivité des entreprises (23 millions d euros) et du programme «environnement et énergie» (30 millions d euros). L avancement d autres projets a été, aussi, débattu dont le programme d appui au système de recherche et d innovation au financement auquel l UE contribue avec 12 millions d euros et le programme d appui au système de l éducation / La Tunisie a accédé officiellement au statut de partenaire privilégié de l'union européenne, à partir de lundi 19 novembre 2012, et bénéficiera par la même occasion d'un don de 68 millions d'euros (environ 136 millions de dinars). Ce statut inclut la «mise en place d'un espace économique commun», s'inspirant des règles qui régissent l'espace économique européen. Le groupe Bombardier Transport, leader mondial du secteur des technologies ferroviaires et la société SICOR-Tunisie (filiale tunisienne du groupe français SIRAIL), spécialiste du câblage filaire pour l industrie, notamment pour le formation / enseignement supérieur et l emploi des diplômés du supérieur (participation européenne de 65 millions d euros). Les deux parties ont passé en revue plusieurs autres projets dont le programme d appui sectoriel à la gestion de l eau auquel l UE contribue à hauteur de 57 millions d euros ainsi que le programme d appui à l accord d association et de transition démocratique outre ceux destinés à soutenir les secteurs des services et de la santé (57 millions d euros), la réforme de la justice, la société civile et les régions intérieures. Les autres programmes discutés concernent le programme d appui à la relance économique-pare II- (117 millions d euros) et le projet da réhabilitation des quartiers populaires (48 millions d euros). Pour 2013, ils ont évoqué le PARE III et le programme de lutte contre la pollution par le phosphogypse. La Tunisie a accédé au statut de partenaire privilégié de l'ue La Tunisie aura l avantage de bénéficier du libre accès aux marchés de ses partenaires européens qui permettra de dynamiser les échanges et de consolider les exportations considérées comme un moteur de croissance. La Tunisie aura aussi comme avantage la simplification des procédures administratives de transfert des services et de la technologie, ce qui ne manquera pas de renforcer sa position sur le marché européen. Signature d un accord de partenariat entre le Canadien Bombardier et Sicor-Tunisie secteur ferroviaire, ont signé, le 21 novembre 2012 à Tunis, un accord de partenariat portant sur la conception et la production de câbles pour les trains, en Tunisie. TUNISIE Les investissements déclarés par secteur au cours des onze premiers mois de l année 2012 Les investissements déclarés dans le secteur des industries du cuir et de la chaussure ont augmenté de 251.5% durant les onze premiers mois 2012, passant à 47.1 MD contre 13.4 MD pour la même période en Ceci, suite à la déclaration de l extension d une unité totalement exportatrice de fabrication de chaussures pour un montant de 28.9 MD avec un capital 100% étranger. Le secteur des industries agroalimentaires a évolué de 70.4% avec des investissements déclarés de MD contre MD durant les onze premiers mois 2011, suite à la déclaration de la création d une raffinerie de sucre totalement exportatrice pour un montant de 504 MD avec un capital mixte, à la déclaration d une unité d embouteillage d eau minérale pour un montant de 21 MD, et à la déclaration d une unité totalement exportatrice de transformation de concentré de tomate pour un montant de 18 MD. Le secteur des industries diverses a progressé de 37.4% avec des investissements déclarés de MD durant les onze premiers mois 2012 contre Objectif 4,5% de croissance pour 2013 Monsieur Slim Besbes, ministre des Finances par intérim, a affirmé que l objectif du gouvernement est de réaliser un taux de croissance de 4,5% au cours de l année Le budget de l Etat pour l exercice 2013 prévoit en outre de limiter le déficit budgétaire à 5,9%, contre 6,6% en 2012, a souligné M. Besbes, au cours d une rencontre tenue, lundi 22 octobre à Tunis, avec une délégation de l Agence Française de Développement (AFD). Selon un communiqué du ministère des Finances, publié mardi, la rencontre a permis d examiner plusieurs projets de coopération financière, économique et technique bilatérale MD pour la même période en 2011, particulièrement suite à la déclaration de la création d une unité totalement exportatrice de recyclage de pneus usagés pour un montant de MD avec un capital mixte. Le secteur des industries du textile et de l habillement a avancé de 13.4% avec des investissements déclarés de MD contre MD durant les onze premiers mois 2011, suite à la déclaration de la création d une unité totalement exportatrice de fabrication de tissu non tissé pour un montant de 45.3 MD avec un capital 100% étranger. Par contre, le reste des secteurs a enregistré des résultats négatifs durant les onze premiers mois 2012, à savoir : - Le secteur des industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre dont les investissements ont baissé de 9% passant de MD à MD durant les onze premiers mois 2012, suite à la déclaration lors des onze premiers mois 2011 de l extension d une unité d émaillage de carreaux céramiques pour un montant de Au cours de son intervention, M.Besbes a précisé que le budget de l Etat pour l exercice 2013, nécessite la mobilisation des financements nécessaires pour la réalisation des réformes structurelles engagées. L objectif étant de renforcer la compétitivité de l Economie nationale. Le budget vise également l amélioration du climat d affaires et la mise en place d incitations fiscales pour les investissements publics. Il s agit aussi de soutenir l effort national d emploi et de garantir un encadrement pour les personnes à faibles revenus. Les estimations du projet du budget de l Etat 2013 ont été basées sur la mobilisation des ressources propres, 25.6 MD et à la déclaration de l extension d une cimenterie pour un montant de 24.7 MD. - Le secteur des industries mécaniques et électriques dont les investissements ont reculé de 31.7% avec un montant de MD contre MD, suite à la déclaration lors des onze premiers mois 2011 de la création d une unité de fabrication d automobiles, de cycles et de moteurs pour un montant de 100 MD et à la déclaration de la création d une unité de fabrication de chauffes eaux électriques pour un montant de 26 MD. - Le secteur des industries chimiques dont les investissements ont diminué de 80.6% (172.4 MD contre MD), essentiellement suite à la déclaration durant les onze premiers mois 2011 de la création d une unité de polymérisation, de polyaddition et de polycondensation pour un montant de 586 MD et à la déclaration de l extension d une unité de transformation des phosphates pour un montant de 80 MD. Source : FIPA l amélioration du rendement fiscal, la gestion des ressources provenant des crédits et l adoption d une politique de gestion des dettes publiques. M. Besbes a, par ailleurs, indiqué que la nouvelle version du code d incitation aux investissements, actuellement en examen, sera parachevée vers la fin de Pour sa part, M. Philippe Berton, directeur général de l AFD, a mis l accent sur la nécessité d accélérer la réalisation des projets de développement, prévus par le budget complémentaire de l Etat pour 2012 et qui visent notamment l amélioration des services vitaux, de l infrastructure et du climat d investissement dans les régions de l intérieur

9 ACTUALITES ECONOMIQUES FRANCE ET CROISSANCE Le pari d une reprise progressive François Hollande avait vendu la mèche : c est sur une croissance de 0.8% que repose le projet de budget pour Face à la détérioration de la conjoncture européenne, l exécutif aura révisé deux fois sa prévision ces deux trois derniers mois : en juillet, elle avait déjà été abais-sée de 1.7% à 1.2%. Malgré tout, le scénario du gouvernement est encore jugé trop optimiste par de nombreux économistes. Les 18 membres du groupe technique de la Commission économique de la Nation tablent, en moyenne, sur une croissance de 0.3%; le consensus Forecasts (un autre panel) sur +0.4%. Le gouvernement juge pourtant «prudente» son hypothèse de croissance et observe qu elle reste dans la fourchette des prévisions des économistes (allant de -0.3% à +1.3%). «Personne ne peut dire, aucun économiste, à 0.5 point près ce que ce sera la croissance», a aussi argué le ministre de l Economie, Pierre Moscovici. Alors que la France est en panne, le gouvernement mise sur un redémarrage progressif. Les enquêtes sont état d une conjoncture dégradée mais ne plongent plus, fait-on remarquer. L activité resterait donc quasi atone d ici à la fin de l année avant d accélérer progressivement au long de «Nous sommes au creux de la vague mais il y a plusieurs facteurs d impulsion derrière», justifie un conseiller. La dissipation des tensions dans la zone euro est l élément central de la prévision. Paris a salué les récentes décisions de la BCE et le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande au plan de sauvetage de l euro et espère une application avant la fin de l année des mesures prises au sommet européen de juin. Bercy table sur une croissance de 0.5% en moyenne dans la zone euro l an prochain. (Source : L Expansion) Les prévisions de croissance de 0.8% en 2013 repose sur une reprise progressive de l activité sur fond de dissipation des tensions dans lazone euro. Les économistes sont sceptiques. Croissance du PIB, en % Taux de prélèvements obligatoires en % Soutenir la consommation Plus globalement, la demande mondiale (+4.9%) viendrait soutenir la croissance. Sur le plan intérieur, l investissement des entreprises accélèrerait un peu (+1.5% après +0.1% cette année) tandis que la consommation des ménages resterait peu dynamique (+0.3%), sans rompre. Aux accusations de matraquage fiscal, le gouvernement rétorque qu il cible en priorité les grandes entreprises, qui auront encore la capacité d investir, ainsi que les revenus des ménages les plus aisés, dont la propension à épargner est élevée. Les mesures d urgence sur le pouvoir d achat (coup de pouce du SMIC ) et sur l emploi ainsi qu un très léger reflux de l inflation (+1.8% en 2013, après +2% en 2012) permettraient également de soutenir la consommation, juge encore l exécutif. Relancer la construction Avec une activité peu dynamique, les créations d emplois marchands seraient modestes ( ) en 2013, mais l emploi total ( postes) serait soutenu par la mise en place des emplois d avenir. Le gouvernement espère aussi stimuler la croissance par son «paquet» compétitivité attendu d ici à la fin de l année, ainsi que par les mesures prises pour relancer un marché de la construction de logements actuellement en pleine déprime. Au final, il veut donc croire qu il respectera ses objectifs de réduction de déficit sans casser les moteurs de croissance. Ce dont doutent beaucoup d économistes, pour qui la France devra choisir entre une croissance de 0.8% et un déficit à 3% du PIB. «Le 0.8% intègre l effet des prélèvements», rétorque-t-on à Bercy. Au-delà de 2013, le gouvernement devrait aussi maintenir pour la période sa prévision de croissance de 2% sur laquelle repose la trajectoire de retour à l équilibre des finances publiques. Nouveaux projets dans les régions : 20 mille emplois attendus Une convention cadre d accompagnement de 3 entreprises étrangères, génératrices de 20 mille emplois a été signée mi-novembre 2012 à Tunis. Il s agit d un projet de dessalement d eau par les énergies renouvelables, de projets agricoles programmés dans le sud du pays, une cimenterie à Siliana et une unité de production d énergie à Gabès, en plus d un nouveau village touristique à Djerba. Le coût global de ces projets qui seront réalisés en 2013 est estimé à 6000 millions d Euros. En vertu de cet accord, le ministère de la formation professionnelle et de l emploi s engage à encadrer les investisseurs étrangers par leur ACTUALITES ECONOMIQUES accompagnement dans les différentes étapes de la réalisation des projets. Le département fournit, également, les ressources humaines à ces entreprises qui sont tenues de préciser d avance la nature du projet, son emplacement, la date de sa réalisation, ses sources de financement. Les investisseurs étrangers sont plus confiants malgré les tensions politiques selon Oxford Business Group Si le climat politique est tendu en Tunisie, les choses semblent aller dans un sens positif dans le domaine de l économie, constate Oxford Business Group (OGB). La «reprise est en marche» affirme OGB qui rappelle que l industrie manufacturière importante pour l emploi et en tant que source d IDE (Investissements Directs étrangers) a pâti en 2011 du climat d incertitude économique et politique et qui s est traduit par un «ralentissement considérable». Selon le Ministre du Développement Régional et de la Planification, M. Jamel Gharbi, le gouvernement se donne comme priorité de stimuler la croissance de l industrie manufacturière ainsi que d autres secteurs clés tels que le secteur minier, et ce afin de renforcer le redressement économique du pays. Des investisseurs étrangers plus confiants «Si la Tunisie traverse toujours une période de transition politique, la vague de projets orientés vers l exportation qu on a pu observer récemment est plus que prometteuse pour ce qui est de la croissance économique globale du pays» note Oxford Business Group en relevant que «le gouvernement va devoir maintenir des conditions légales et fiscales suffisamment attractives s il veut créer de l emploi, stimuler les exportations et soutenir la croissance économique globale du pays». Ennakl cédé au consortium Poulina-Parenin (Groupe Amen) Le consortium Poulina-Parenin (Groupe Amen) a été déclaré, vendredi 16 novembre 2012, vainqueur de l appel d offres international, concernant la cession par l Etat de 60% du capital d Ennakl Automobiles. Tustex rapporte sur son site web que l ouverture des plis des offres financières a eu lieu au ministère des Finances à El Kasba pour départager les trois consortiums retenus initialement à savoir : Bouchamaoui-Alonso Domingo, Atrous - Egyptian Automotive & Trading Co et Poulina-Parenin (Groupe Amen). Le consortium Poulina-Parenin aurait offert 12,850 DT par action, soit près de 238 millions de dinars pour le bloc de contrôle de 60% du capital du groupe automobile. Notons que le groupe Poulina, détient déjà plus de 5% du capital d Ennakl acquis ces derniers mois sur le marché boursier. Poulina est associé à Parenin, société du Groupe Amen, représentant de Caterpillar, Atlas Copco et John Deere en Tunisie

10 ACTUALITES ECONOMIQUES ACTUALITES ECONOMIQUES COMPÉTITIVITÉ DE L ÉCONOMIE FRANÇAISE : Les principales propositions du Rapport Gallois Le gouvernement français a levé lundi 5 novembre 2012 le voile sur les 22 propositions du Rapport Gallois sur la compétitivité de l économie française. Louis Gallois propose, dans un rapport de 74 pages remis au Premier ministre français, de «créer un choc de compétitivité» en transférant une trentaine de milliards d euros de cotisations sociales patronales et salariales sur la fiscalité. Voici les principaux points : 1 ère proposition : l État s engage à ne pas modifier cinq dispositifs, au moins, au cours du Quinquennat : - le crédit impôt recherche - les dispositifs dits «Dutreil» favorisant la détention et les transmissions d entreprises - la contribution économique territoriale (68 modifications de la taxe professionnelle en 35 ans!) - les incitations «sociales» aux jeunes entreprises innovantes, rétablies à leur niveau de les dispositifs en faveur de l investissement dans les PME, notamment «l IR PME» et «l ISF PME» (annonce du Président de la République à la Remise des Prix de l Audace Créative le 20/09/2012). 2 ème proposition : introduire dans les Conseils d Administration ou de Surveillance des entreprises de plus de 5000 salariés, au moins 4 représentants des salariés, sans dépasser le tiers des membres, avec voix délibé-rative, y compris dans les comités des conseils. 3 ème proposition : créer un Commissariat à la Prospective, lieu d expertise et de dialogue social. Accompagner chaque Loi de Finances d un rapport sur la situation de l appareil productif fondé sur les travaux du Commissariat. 4 ème proposition : créer un choc de compétitivité en transférant une partie significative des charges sociales jusqu à 3,5 SMIC de l ordre de 30 milliards d euros, soit 1,5 % du PIB vers la fiscalité et la réduction de la dépense publique. Ce transfert concernerait pour 2/3 les charges patronales, et pour 1/3 les charges salariales. 5 ème proposition : mener les recherches sur les techniques d exploitation des gaz de schiste. 6 ème proposition : aligner les conditions de crédit et des garanties export, en volume, quotité et taux sur le meilleur niveau constaté dans les pays avancés et créer un «prêteur direct» public. 7 ème proposition : sanctuariser le budget de la recherche publique et celui du soutien à l innovation sur la durée du quinquennat. 8 ème proposition : créer un mécanisme d orientation de la commande publique vers des innovations et des prototypes élaborés par des PME : objectif de 2% des achats courants de l État. 9 ème proposition : créer, au sein de la BPI, un produit constitué d actions de préférence sans droit de vote (bénéficiant en contrepartie d une rémunération privilégiée). 10 ème proposition : élaborer un équivalent du «Small Business Act», comme cadre de cohérence des dispositifs en faveur de la croissance des PME. 11 ème proposition : conditionner les soutiens de l État aux actions des grandes entreprises à leur capacité à y associer leurs fournisseurs et sous-traitants. 12 ème proposition : renforcer la gouvernance et les moyens des comités de filières de la CNI. 13 ème proposition : donner aux Régions la responsabilité de coordonner l action des différentes structures régionales en charge de promouvoir l innovation et le développement de l industrie, ainsi que d animer le dialogue social. 14 ème proposition : systématiser la présence des entreprises dans la gouvernance de l enseignement technique et professionnel au niveau des établissements (Conseils d administration), des Régions (établissement des cartes de formation) et au niveau national. 15 ème proposition : doubler le nombre de formations en alternance sur la durée du quinquennat. 16 ème proposition : demander aux partenaires sociaux de négocier les modalités de mise en œuvre d un compte individuel de formation, «crédité» soit au début de la vie active, soit chaque année, et attaché non au statut, mais à la personne. 17 ème proposition : confirmer aux Commissaires aux comptes qu ils doivent obligatoirement joindre à leur avis sur les comptes de l entreprise, un rapport sur le crédit interentreprises. Prévoir des sanctions administratives (DGCCRF) en cas de manquement aux règles sur les délais de paiement. 18 ème proposition : allonger la «durée» des contrats d assurance vie par une adaptation de leur régime fiscal ; avantager fiscalement les contrats en unités de compte (c est-à-dire investis en actions) et les «contrats diversifiés» par rapport aux contrats dits en euros (placements essentiellement obligataires). 19 ème proposition : doubler en cinq ans la capacité de France Investisse-ment (BPI) à développer des partena-riats public-privé dans le domaine du capital-investissement pour soutenir les entreprises ayant de forts besoins d investissement au moment de l industrialisation de leurs innovations. 20 ème proposition : donner au CGI la mission de porter trois priorités techniques et industrielles : (1) les technologies génériques, (2) la santé et l économie du vivant et (3) la transition énergétique. 21 ème proposition : accompagner toutes les décisions européennes concernant la concurrence d un avis d experts économiques et industriels extérieurs à la Commission ; cet avis serait public. 22 ème proposition : autoriser les entreprises qui le souhaitent à faire présider le Comité d Entreprise par un représentant des salariés. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré le 6 novembre 2012 que le gouvernement reprenait la «quasi-totalité» du Rapport Gallois. Le point sur les principales mesures adoptées et sur celles enterrées THÈME COUT DU TRAVAIL TVA ENERGIE INVESTISSEMENT- RECHERCHE EXPORTATIONS SOLIDARITE ENTRE LES ENTREPRISES VIE DES ENTREPRISES MESURES PROPOSÉES Ce que le rapport Gallois préconise : baisser de 30 milliards le coût du travail en un ou deux ans, avec l allègement des cotisations patronales de 20 milliards d euros et des cotisations salariales à hauteur de 10 milliards d euros. Ce que le rapport Gallois préconise : la hausse de certains taux intermédiaires de la TVA (hors produits de première nécessité), mais surtout le relèvement de la CSG. Ce que le rapport Gallois préconise : la poursuite de la recherche sur les techniques d exploitation des gaz de schiste en France. Ce que le rapport Gallois préconise : l Etat s engage à ne pas modifier cinq dispositifs fiscaux pour l investissement (crédit impôt recherche, dispositifs favorisant la détention et les transmissions d entreprises, incitations sociales aux jeunes entreprises innovantes...) Ce que le rapport Gallois préconise : aligner les conditions de crédit et des garanties export, en volume, quantité et taux sur le meilleur niveau constaté dans les pays avancés et créer un prêteur direct public. Ce que propose le rapport Gallois: renforcer la gouvernance et les moyens des comités de filières de la Conférence nationale de l industrie (CNI). Ce que propose le rapport Gallois : autoriser les entreprises qui le souhaitent à faire présider le Comité d entreprise par un représentant des salariés. La mesure est reprise par le gouvernement. Par ailleurs, le rapport Gallois propose d introduire dans les Conseils d administration ou de surveillance des entreprises de plus de salariés au moins 4 représentants des salariés, y compris dans les comités des conseils. DÉCISIONS DU GOUVERNEMENT Ce que le gouvernement annonce: l allègement de 20 milliards d euros du coût du travail, sous la forme d un crédit d impôt calculé en proportion de la masse salariale brute de l entreprise, hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC. Les entreprises bénéficieront de ce crédit pour la première fois au titre de l exercice Les cotisations sociales ne sont pas touchées. Ce crédit d impôt est «plus favorable» que ce que proposait le rapport Gallois, a déclaré son auteur. Par ailleurs, le gouvernement renvoie aux travaux du Haut conseil de financement de la protection sociale pour le volet cotisations salariales. Ce que le gouvernement annonce : une évolution de la TVA au 1er janvier 2014: Baisse de la TVAde 5,5% à 5% sur les produits de première nécessité. - Hausse du taux intermédiaire de 7 à 10% dans les travaux et la restauration notamment. - Hausse de la TVA générale de 19,6 à 20%. - En revanche, il n y a pas de hausse de la CSG. Le gouvernement a fait savoir dès lundi qu il était hostile à cette mesure. Une proposition reprise par le gouvernement. Le gouvernement propose quant à lui de faire bénéficier les entreprises françaises de dispositifs de financement export alignés sur les meilleures pratiques étrangères. La mesure sera mise en oeuvre dans le cadre de la loi de finances rectificative Une proposition reprise par le gouvernement, qui veut «refonder la CNI pour élaborer et mettre en oeuvre des pactes entre les entreprises d une même filière». Le gouvernement propose quant à lui d introduire au moins 2 représentants des salariés au sein du conseil d administration ou de surveillance

11 ACTUALITES ECONOMIQUES ACTUALITES ECONOMIQUES TUNISIE Le projet du nouveau Code de l investissement Sous la direction du ministère de l Investissement et de la Coopération internationale «Le nouveau Code est inspiré de 74 études sur l investissement en Tunisie. Il constitue une composante de la réforme économique du pays, et sera structuré en fonction de plusieurs facteurs : le développement et l intégration régionale, le développement des ressources humaines, la montée en valeur dans tous les secteurs, la promotion des exportations et des investissements directs étrangers (IDE)», a affirmé Riadh Bettaieb, ministre de l Investissement et de la Coopération internationale. Il a indiqué que ce code, qui sera adopté en fin d année 2012, vise également à renforcer la part du secteur privé dans l investissement estimée actuellement, à 62 % en Tunisie contre 70 % en Egypte, 78 % au Maroc et 80 % en Turquie : 1. La situation actuelle L environnement économique et des investissements en Tunisie «L objectif de ce nouveau code est de mettre en place une politique d investissement afin de donner une vision macro-économique du climat des affaires en Tunisie». Les nouveautés porteront sur l institution de garanties en faveur des investisseurs, notamment, en matière d arbitrage et d accès aux marchés, l automaticité de l accès des incitations, l octroi des primes à l investissement en fonction de la réalisation de performances, la simplification au maximum des procédures, l accompagnement des investisseurs, l incitation des entreprises locales à s internationaliser et l évaluation régulière du rendement du code. Vous trouverez ci-dessous la synthèse de ces études réalisées par le cabinet ERNST & YOUNG. M. Riadh Bettaieb, ministre de l Investissement et de la Coopération internationale La Tunisie est en situation de déficit structurel de l investissement privé avec une moyenne nationale de 62,8% contre une moyenne de 73,2% pour les pays benchmarkés; constat qui tend s aggraver dans les régions Ouest du pays affichant uniquement 53% de la moyenne nationale. L apparent succès tunisien dans l attraction des IDE cache un «paradoxe» : les IDE ciblent en premier lieu les ressources naturelles (notamment l énergie), réputés peu sensibles au climat de l investissement, malgré un positionnement en tant que destination riche en ressources humaines qualifiées et offrant un cadre propice aux affaires. La baisse progressive des IDE manufacturiers et l anémie (8%) des IDE dans les services remettent en cause le positionnement et le cadre d investissement en Tunisie. Le secteur des services et commerce parce que protégé (accès limité aux investisseurs étrangers) est la première destination des investissements privés locaux. Synthèse des études réalisées sur l investissements en Tunisie Politique d investissement en Tunisie Etat des lieux et évaluation du cadre d investissement en Tunisie Un large consensus autour de 4 priorités transverses qui formeront le «noyau» de la nouvelle politique d investissement : Montée en Valeur Ajoutée de tous les secteurs Développement régional & inclusif Développement du capital humain Promotion des exportations & internationalisation des entreprises. Trois secteurs particulièrement alignés aux priorités nationales grâce notamment à leur forte propension à exporter et recruter des diplômés du supérieur ont fait l objet d études stratégiques : l Industrie Mécanique, Electrique & Electronique (IMEE), l Offshoring, et le Tourisme. L évaluation du cadre actuel d incitation montre qu il ne répond que très partiellement aux ambitions des 4 priorités nationales et qu il ne joue pas pleinement son rôle de vecteur de la politique d investissement. Le régime offshore: un succès indéniable en terme de création d entreprises et de contribution à l export mais limité aux zones côtières et sans mener à une vraie montée en valeur ajoutée. La dichotomie Onshore-Offshore : largement dénoncée sans évaluation quantitative principalement en raison du faible niveau d échanges entre les deux régimes et de l absence de l effet d entrainement des entreprises offshore sur le tissu économique local. Faible ouverture du secteur des services et commerce : les restrictions sur les % de détention des étrangers & les procédures d autorisation représentent des barrières aux yeux des investisseurs internationaux. Limitation de l accès aux activités commerciales pour les personnes physiques et morales étrangères (décret-loi de 1961) à condition d obtenir une carte de commerçant étranger (procédure complexe selon les investisseurs étrangers). Garanties aux investisseurs: le cadre existe mais la mise en application ne suit pas. Les incitations fiscales, plébiscitées par les opérateurs du régime totalement exportateur, ne sont pleinement efficaces que si le cadre d investissement est performant. Le CII se limite uniquement aux incitations sans traiter de l accès au marché, des garanties offertes aux investisseurs, etc. Le CII actuel ne couvre pas la totalité des 5 composantes majeures requises pour l investissement : Garanties aux investisseurs Accès au marché 25% 25% Garantie de non concurrence de l Etat et de non nationalisation des opérateurs économiques Garantie en matière de transfert des bénéfices et des capitaux Texte/mécanisme d arbitrage et gestion des litiges Garanties en matière d imposition (pas de double imposition ) Liberté d accès à certains / totalité des secteurs pour les investisseurs locaux/étrangers Réduction / suppression des restrictions en matière de participations étrangères Réduction/suppression des restrictions en matière d emplois étrangers Facilitation de l accès au foncier pour les étrangers 18 19

12 ACTUALITES ECONOMIQUES ACTUALITES ECONOMIQUES Synthèse des études réalisées sur l investissements en Tunisie Synthèse des études réalisées sur l investissements en Tunisie Incitations fiscales et non fiscales Financement des investissements Cadre institutionnel d accompagnement 25% 75% 25% Clarification et simplification des aides au financement des projets (notamment PME ) Offre de financement des investissements immatériels Aide à la garantie des investissements Augmentation de la capacité de financement de filiales à l étranger (change ) Organisation des financements dans le cadre des PPP Incitations fiscales (exonération, abattement fiscal ) Incitations financières (primes, subventions ) Exonération des charges (sécurité sociale ) Prix préférentiels de foncier Prise en charge de la formation / complément de formation Accès gratuit / privilégié aux structures d appui (centres technologiques ) Structure d accompagnement de l investisseur (étude du dossier, octroi des avantages ) Structure d évaluation de l impact du code d investissement Niveau d application du cadre d investissement (national, régional ) Liens entre le code d investissement et les autres textes spécifiques d investissement Les principales attentes exprimées à l égard des priorités nationales dégagées pour le futur code Incitations fiscales et non fiscales Cadre institutionnel d accompagnement Améliorer la clarté et la transparence des textes de lois relatifs aux avantages incitatifs notamment en simplifiant le style de rédaction et en réduisant les renvois vers d autres textes de lois. Rationaliser les avantages et les moduler en fonction du cycle de vie du projet et son importance (notamment en terme de création d emploi, VA et développement régional). Renforcer le suivi de l octroi des avantages et mettre en place un système de date butoir. Renforcer l accompagnement des investisseurs et développer les services en ligne en mutualisant les efforts et / ou en regroupant les structures d appui à l investissement (local et étranger). Mettre en place des structures indépendantes de contrôle pour lutter contre la corruption administrative et améliorer les délais d exécution (date butoir). Instaurer le suivi et l évaluation (coût/bénéfice) dans le temps du nouveau code pour mesurer son impact et l ajuster au besoin. 2. Les attentes Les principales attentes exprimées à l égard des priorités nationales dégagées pour le futur code Garanties aux investisseurs Accès au marché Financement de l investissement Introduire, au niveau du code de l investissement, les attentes exprimées en termes de garanties de non double imposition, de protection de l investissement, de lutte contre la corruption et la concurrence déloyale, de respect de la propriété intellectuelle... Déployer les moyens nécessaires pour mettre en application et assurer le respect des garanties. Faciliter l accès des IDE aux secteurs des services & commerce pour bénéficier de leur effet d entrainement en termes de montée en VA pour l ensemble du tissu économique local. Faciliter l Internationalisation des entreprises Tunisiennes au moyen de l implantation de vraies présences (commerciale et logistique) sur les marchés cibles en rehaussant les limites d investissements en devises à 5-10 MTND. Consolider les fonds d investissements publics et les mettre sous gestion privée. Développer de nouveaux instruments financiers dédiés au financement de l immatériel (R&D et innovation) et mettre en place un système de garanties adaptées. Dissocier les sorties (en termes d horizon d investissements) entre le FOPRODI et les SICARS. Encourager la montée en compétence du secteur bancaire en matière de nouvelles techniques de financement (cash flow based project finance, PPP) et de gestion des risques. Les principales attentes exprimées à l égard des priorités nationales dégagées pour le futur code La montée en valeur ajoutée Le développement régional et inclusif Promouvoir la liberté d investir et encourager la montée en valeur ajoutée dans tous les secteurs et activités. Encourager l implantation des primo-entrants et des investisseurs stratégiques (via des package d incitations sur mesure) considérés comme principale locomotive à la montée en gamme du tissu économique local. Faciliter l accès à l innovation et à la R&D (financement, infrastructure, certification ) comme moyens pour améliorer la valeur ajoutée, et leur fixer des garanties (propriété intellectuelle ). Augmenter le taux d encadrement des entreprises implantées en Tunisie et encourager le développement des métiers de gestion des ressources humaines. A l Etat de précéder par la modernisation du cadre régional des affaires (notamment en termes d infrastructures requises). Les investisseurs privés suivront le mouvement. Encourager l autonomie régionale à travers la mise en place de structures d appui gouvernées localement. Définir des stratégies régionales basées sur les spécificités de chaque région et les complémentarités qui peuvent être explorées. Favoriser l émergence de filières adaptées aux spécificités régionales (richesse naturelle, culturelle, logistique ). Encourager l installation des universités publiques et privées dans les régions

13 ACTUALITES ECONOMIQUES CONJONCTURE Synthèse des études réalisées sur l investissements en Tunisie Les principales attentes exprimées à l égard des priorités nationales dégagées pour le futur code 3. Recommandations Meilleures pratiques et recommandations Le développement du capital humain La promotion des exportations et internationalisation des entreprises Aligner le système éducatif aux normes internationales notamment en termes de programmes d alternance et d échange universitaire à l étranger. Rehausser la limite de recrutement des cadres étrangers et l exprimer en pourcentage (10%) dégressif limité dans le temps et favoriser le retour de la diaspora (notamment via l assouplissement de la législation relative ). Ouvrir le secteur de la formation et de l enseignement supérieur à l investissement étranger. Amener les entreprises tunisiennes à une taille critique pour l internationalisation à travers l Instauration d une politique d achats publics par externalisation vers le secteur privé. Augmenter l intégration des entreprises offshores dans le circuit économique national. Accompagner les entreprises dans leur processus d internationalisation ou d export des services et enlever les barrières réglementaires (change et transfert de devises). Un code concis, sans spécifications sectorielles et dont le noyau serait le 4 priorités nationales phares. La future politique de l investissement devra agir sur trois fronts : Montée en valeur ajoutée de tous les secteurs de l économie ; Changement de mix sectoriel vers les segments existants à plus forte valeur ajoutée ; Emergence de nouveaux secteurs ou oasis de croissance à très forte valeur ajoutée. Consacrer la liberté d investir dans le nouveau code et en priorité l ouverture du secteur des services & commerce (fort potentiel à l export et premier employeur «privé» de diplômés du supérieur) aux investisseurs étrangers. Le futur code devra viser directement les compétences tunisiennes et étrangères pour accélérer la montée en valeur ajoutée et le développement de nouvelles filières. Réduire la dichotomie Onshore-Offshore en encourageant les échanges entre entreprises des deux régimes. L offshoring a le potentiel de réaliser les ambitions nationales en termes d exportation de services mais nécessitera un dispositif d aides à partager entre le futur code et un texte spécifique. Un nouveau découpage régional pourrait donner plus de flexibilité aux régions en matière de politique économique. Investissements Directs étrangers : Réalisation au cours des 11 premiers mois de 2012 Au cours des onze premiers mois de l année 2012, l Investissement Direct étranger (IDE) et l investissement de portefeuille ont atteint le montant de 1 887,3 MTND contre 1 490,5 MTND lors des onze premiers mois de 2011, enregistrant ainsi une augmentation de 26,6%. Comparé à la même période de l année 2010 (2 227,3 MTND), l investissement a cependant baissé de 15,3%. Ces investissements étrangers se répartissent comme suit : 1 809,7 MTND d IDE et 77,6 MTND en portefeuille. En ce qui concerne les IDE, ils ont enregistrés une hausse de 29,2% par rapport à 2011 (soit 1 400,6 MTND) contre une baisse de 9,2 % par rapport à 2010 (soit 1 992,2 MTND). Les onze premiers mois de l année 2012 ont été marqués par l entrée en production de 108 nouvelles entreprises et la réalisation de 168 opérations d extension. Ces projets ont permis la création de 9443 nouveaux emplois dont le secteur de l industrie manufac-turière détient 8 370, soit un taux de 88,6% du total des emplois créés. Projets de création nouvellement Projets d'extension et autres Total entrés en activité projets en cours de réalisation réalisations Pays Unité L analyse du flux des IDE par secteur révèle une concentration sur les secteurs de l énergie et les industries manufacturières pour des valeurs respectives de l ordre de MTND et 423,4 MTND sur un total de 1 809,7 MTND, enregistrant ainsi une augmentation de 25,5% par rapport à 2011 avec une baisse de 0,6% par rapport à 2010 pour le secteur de l énergie, et une augmentation de 42,7% par rapport à 2011 avec une baisse de 19,8% par rapport à 2010 pour le industries manufacturières. La répartition du flux des IDE par pays d origine, place la France en première position avec un montant de 187,52 MTND, suivie du Qatar avec 125,6 MTND (avec notamment des projets d extensions dans le secteur des télécommunications et l acquisition d une unité touristique), l Italie avec 104,95 MTND et l Allemagne avec 87,8 MTND. Cependant, le classement des pays selon le potentiel de création d emplois place les investissements Italiens au premier rang avec postes, suivis des Français avec postes, des Allemands avec et des Belges avec 497 emplois. MTND = Million de Dinars Tunisien 1 TND = 0,492 EUR = 0,641 USD (cours de devise du 22/10/2012) Source : FIPA Flux des investissements directs étrangers au cours des 11 premiers mois des années Unité : Dix mois Evolution (%) million de TND / / 2010 IDE 1192,2 1400,6 1809,7 29,2-9,2 Portefeuille 235,1 89,9 77,6-13,7-67,0 Total 2227,3 1490,5 1887,3 26,6-15,3 Répartition par pays du flux des investissements directs étrangers réalisés au cours des onze premiers mois de l'année 2012 : industries, services, agriculture et tourisme (hors énergie) Invest. Invest. Invest. Emplois Unité Emplois Unité (MTND) (MTND) (MTND) Emplois Allemagne 4 1, , , France 39 45, , , Espagne 1 18, , , Italie 36 53, , , Japon 1 12, ,

14 CONJONCTURE Commerce extérieur : Un déficit commercial pour les 11 premiers mois de l année 2012 Le déficit commercial de la Tunisie s est creusé considérablement au cours des 11 premiers mois de 2012, pour atteindre ,8 millions de dinars (MD) contre 7 828,3 MD durant la même période de 2011, selon les données mensuelles de l Institut National de la Statistique (INS) parues vendredi. Le taux de couverture des importations par les exportations a, par conséquent, perdu 5,1 points, passant à 69,3% en 2012, contre 74,4 %, par rapport à la même période de 2011, pourtant année de la révolution. Ce déficit est du à une importante hausse des importations de 14,1%, à ,1 millions de dinars, alors que les exportations n ont évolué que de 6,3% pour atteindre une valeur de ,3 MD. La hausse des importations durant les 11 premiers mois 2012 est imputée par l INS à la hausse des importations de tous les secteurs, essentiellement l énergie (33,9%) et les équipements (15,7%). Les importations des produits de consommation autre qu alimentaire à l instar du tabac, des articles de sport et des voitures de tourisme se sont inscrites La conjoncture en chiffres également en hausse (13,3%), par rapport aux 11 mois S agissant de la hausse des exportations durant les 11 premiers mois de cette année, elle a pour origine l accroissement des exportations de la plupart des secteurs, notamment l énergie (25,7%), les phosphates et dérivés (25,3%), les industries manufacturières (18,3%) et les industries mécaniques (11,9%). Les exportations des industries électriques ont également repris après la baisse enregistrée durant les derniers mois enregistrant une hausse de 1,3%, selon l INS. Quant aux exportations du secteur du textile, de l habillement et du cuir, elles se sont inscrites toujours en baisse en novembre en dépit d une légère amélioration enregistrée par rapport aux 10 premiers mois de la même année (-7,3% contre -9%). En ce qui concerne la répartition géographique des échanges, les exportations tunisiennes vers l Union européenne, son principal client, qui est en proie à une forte crise, ont enregistré une baisse de 0,8%. La contraction des exportations vers l Europe a concerné les principaux Investissement déclaré dans l industrie en MD partenaires du pays notamment la France (-7,8%), l Italie (-6,1%) et l Allemagne de (-2,1%). En revanche, la Tunisie a réalisé une bonne performance des ventes vers la Hollande et la Belgique avec des taux respectifs de (+57,1%) et (+18,4%). Les exportations vers certains pays arabes ont également progressé notamment avec les deux voisins directs la Libye (+21,0%) et l Algérie (+15,6%). En ce qui concerne les importations, les échanges commerciaux des biens avec l Union européenne (53,5% du total des importations) ont enregistré une hausse de 4,9%. L aggravation du déficit commercial de la Tunisie aura un impact sur ses réserves en devises et sur sa balance des paiements dont le déficit doit se creuser de 7,5% cette année selon des agences de notations internationales. L économie tunisienne a retrouvé en 2012 le chemin de la croissance mais demeure en proie à d énormes difficultés dues aux troubles sociaux et politiques que connaît le pays depuis le 11 janvier Source : FIPA 11 mois mois 2012 Evolution (%) Total industrie ,4-6,2 Investissement à part étrangère 944,2 1400,9 48,4 Investissement déclaré dans les services en MD 11 mois mois 2012 Evolution (%) Total services 1033,3 137,3 32,7 Investissement à part étrangère 198,3 128,3-35,3 Balance commerciale pour les 11 premiers mois mois 2011 (MD) 11 mois 2012 (MD) Evolution (%) Exportations 22767, ,1 6,3 Importations 30596, ,7 14,1 Solde -7828, ,3 Taux de Couverture 74,4% 69,3% 1. Entreprises Les entreprises répertoriées sont celles dont l effectif est supérieur ou égal à 10 personnes. IME (IEE & IMM) * Les entreprises françaises ou à participation française 2. Effectifs IME (IEE & IMM) * Les entreprises françaises ou à participation française 3. Production du secteur 4. Exporations du secteur NOTES SECTORIELLES Les industries mécaniques et électriques en Tunisie (IME) Le secteur des industries mécaniques, électriques et électroniques a acquis une place de plus en plus prépondérante dans le tissu industriel Tunisien. En plus de son rôle stratégique de pourvoyeur de biens d équipement à l économie nationale et de leur maintenance, il contribue largement à la promotion de l enseignement technique et au renforcement de l infrastructure industrielle en Tunisie Le secteur des IME produit une large gamme de produits dont notamment des composants automobiles pour des équipementiers, des pièces pour le secteur aéronautique, l électroménager et autres destinataires. Totalement Partiellement Entreprises exportatrice exportatrice Total françaises* IEE IMM Totalement Partiellement Entreprises exportatrice exportatrice Total françaises* IEE IMM Production en 2011 (MTND) IEE IMM IME (IEE & IMM) Année 2011 Evolution 8 mois 2012 Evolution (en MTND) 2011 / 2010 (en MTND) 8 mois 2012/11 IEE ,4 % ,6 % IMM ,4 % ,5 % IME (IEE & IMM) % ,7 % Total Industries manufacturières ,4 % Les industries Mécaniques et Electroniques représentent une part de 45% du total des exportations manufacturières tunisiennes. Elles constituent le 1er secteur exportateur en Tunisie avec 37% du total des exportations et 45 % des exportations industrielles. 75% des exportations des IME sont destinées à l Union Européenne (et 44% vers la France) Les IME ont enregistré une hausse moyenne de 15,2% entre la période couvrant 2007 à % des exportations du secteur sont réalisées dans le cadre off shore. 5. Branches à fort potentiel Le secteur des IME en Tunisie recèle d importantes potentialités à l exportation, ainsi plusieurs unités de production travaillent en dessous de leur capacité de production et seraient en mesure de dégager une production supplémentaire destinée aux marchés extérieurs. Cette production touche des produits tels : Les composants automobiles Les composants aéronautiques Les sous ensembles électroniques (cartes électroniques ) Les énergies renouvelables (chauffe eau solaire, cellule et panneaux photovoltaïques, éléments pour éoliennes ) La mécanique de précision Le plastique technique La mécatronique (un cluster à Sousse) 6. Les énergies renouvelables : un axe de développement Le développement des Energies Renouvelables en Tunisie repose sur : Une organisation institutionnelle mise en place depuis 1985 et qui repose sur le Ministère de l Industrie, l Agence Nationale de Maîtrise de l Energie, la STEG ER Un cadre réglementaire évolutif Des outils financiers et incitatifs pour soutenir les différentes actions visant la promotion des énergies renouvelables 24 25

15 NOTES SECTORIELLES NOTES SECTORIELLES Des actions d accompagnement touchant plusieurs volets allant de la recherche scientifique et la formation, jusqu à la coopération régionale et internationale Un Plan Solaire Tunisien ambitieux. 7. Une culture industrielle confirmée Le savoir faire, la qualité de la main d œuvre et le niveau élevé de la technicité des entreprises font de la Tunisie une plate forme idéale et attractive pour les investissements et donneurs d ordres grâce notamment à : Une certification qualité et environnementale : ISO 9001, ISO / TS 16949, ISO etc. Des certifications internationales et homologation des constructeurs automobiles et aéronautiques Des ressources humaines qualifiées dans les métiers de l industrie Centres sectoriels de formation Engagement fort dans l innovation, la R&D et l augmentation de la valeur ajoutée Existence d entreprises dynamiques 8. Autres atouts concurrentiels Un système incitatif englobant un ensemble de mesures d encouragement à l investissement à caractère fiscal, financier, juridique et social La proximité géographique aux marchés européens permettant une grande réactivité de l appareil productif et partenariat stratégique avec la France Des structures d appui actifs au service de l investisseur : FEDELEC, CETIME, APII, INNORPI L Accord de Libre Echange avec l Union Européenne dont la Tunisie est signataire et l OMC à laquelle la Tunisie est membre depuis Des success stories Dans le cadre de leur stratégie d internationalisation, de multiples sociétés françaises, de renommée internationale, ont opté pour le site industriel Tunisien afin d y implanter leurs filiales. Elles profitent ainsi de l offre Tunisienne qui leur permet de se développer davantage. Voici leurs parcours ACTIA GROUPE ACTIA Group est une société française spécialisée dans les équipements électroniques à forte valeur ajoutée, destinés aux marchés porteurs des véhicules et des télécommunications. ACTIA Group est un leader du diagnostic automobile, des systèmes embarqués sur les marchés de niches de véhicules en petites et moyennes séries ainsi que de la transmission hertzienne. En Tunisie, ACTIA GROUP a créé en 1976 CIPI ACTIA qui est une société franco-tunisienne totalement exportatrice. Employant 700 personnes, son activité principale est la soustraitance électronique : assemblage, test et maintenance de cartes électroniques pour plusieurs secteurs (automobile, télécom, électronique grand public et instruments de mesure de contrôle). En janvier 2005, le groupe a également créé, en Tunisie, la société ARDIA spécialisée en services et conseils en ingénierie. Elle est implantée au Technopôle Ghazala et emploie 150 personnes. AEROLIA Créée en janvier 2009, Aerolia est une filiale d EADS. Aerolia bénéficie des forces du groupe EADS tout en disposant également de l autonomie nécessaire à son développement au niveau mondial pour satisfaire d autres clients sur le marché des aérostructures. Aerolia dispose de 3 sites de production en France et d un 4ème site en Tunisie et emploie plus de personnes et a réalisé un chiffre d affaires de 700 M. d euros en Aerolia est présent en Tunisie, sous la forme d une filiale à 100% spécialisée dans l assemblage de sous-ensembles. L unité de production de m 2 est implantée dans un parc aéronautique intégré couvrant plus de 200 hectares et regroupant en réseau de partenaires et de sous-traitants industriels. LACROIX ELECTRONICS SERVICE TUNISIE Lacroix Electronics est une société spécialisée dans le développement, l industrialisation, la production et l intégration d ensembles et sous-ensembles électroniques. Les métiers de Lacroix Electronics sont les suivants : Développement hardware et software pour systèmes électroniques et mécatroniques Gestion des composants permettant de coordonner les achats et fournitures des pièces et matériaux nécessaires à la production. Insertion automatique et manuelle des composants, test et montage des ensembles, sous-ensembles et systèmes. Développement de concepts de test Organisation, contrôle et traitement du flux complet de matériaux et produits finis. Lacroix Electronics Service Tunisie est un projet d implantation qui date de Son objectif était d offrir aux clients une solution optimisée en termes de performance industrielle, économique, avec une proximité géographique, culturelle et linguistique avec l Europe. Les activités Lacroix Electronics Service Tunisie s articulent autour de 3 secteurs : la domotique, l industrie, l aéronautique, pour lesquels les donneurs d ordre sont des acteurs majeurs en Europe et dans le monde. Certifiée ISO9001, EN9100 version 2009, ISO14001, la filiale tunisienne est membre du Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales. Employant un effectif de 600 personnes, la filiale a réalisé un chiffre d affaires de 42 M en 2011, en augmentation de 30% par rapport à MGI COUTIER Fournisseur direct des constructeurs automobiles et poids lourds, le Groupe MGI COUTIER, qui fête ses 40 ans d existence en 2012, développe et offre un savoir-faire mondialement reconnu dans deux domaines d expertise : le transfert de fluides et les mécanismes. C est en 1996 que MGI Coutier choisit la Tunisie, plus précisément Mateur près de Bizerte, pour accroître sa présence mondiale. Il y emploie près de 650 personnes et se consacre entièrement à la production de composants auto, notamment les pièces en plastique et les pièces électromécaniques. OXY 3000 (EX OXYMETAL) Oxy 3000 est le leader français des prestations de découpe de pièces métalliques et constitue un partenaire de référence de cette branche d activités. En date de juin 2006, le n 1 français a inauguré sa première usine à Tunis, première à être construite hors de France. Elle emploie plus d une soixantaine de personnes et est spécialisée dans les prestations mécaniques outre l activité principale de découpe de pièces métalliques. Cette usine emploie quelques centaines d ouvriers tunisiens et sa production est destinée en grande partie à l exportation, mais aussi au marché local. SAGEMCOM Sagemcom est un groupe français de haute technologie à dimension internationale. Il est issu de la branche Communications de l ex Sagem. C est aujourd hui un groupe privé indépendant détenu par The Carlyle Group et ses salariés. Il opère sur les marchés du haut-débit, des télécoms et de l énergie, et de la gestion de documents (terminaux d impression, logiciels et solutions, dématérialisation). Le groupe est : N 1 mondial du fax serveur sur IP N 1 mondial des terminaux GSM-R N 1 européen de l accès Haut-Débit (routeurs, passerelles résidentielles) N 1 européen des décodeurs numériques IPTV et TNT N 1 européen du fax à transfert thermique Il est présent dans plus de 40 pays au travers d une soixantaine d entités. En Tunisie, Sagemcom Tunisie, spécialisé dans le domaine de l activité de fabrication de petites et moyennes séries, réunit plusieurs unités de production employant 644 salariés. ZODIAC La vocation de Zodiac pour l aéronautique s est faite en 1896 avec le développement des ballons dirigeables et des aéroplanes. Dans les années 1930, c est l invention du concept du bateau pneumatique qui permet à la société de prendre son essor. Aujourd hui, le Groupe est recentré sur l aéronautique. Zodiac Aerospace poursuit son développement pour assurer une croissance constante de ses activités. Avec une rigueur industrielle et de gestion, les savoir-faire technologiques de Zodiac sont organisés en trois métiers principaux : équipements de sécurité, systèmes embarqués, et intérieurs de cabines, et se déclinent en six branches d activité. En Tunisie, l entreprise Zodiac Automotive Tunisie est une entreprise située à Soliman dans le gouvernorat Nabeul et est spécialisée dans la branche des équipements automobiles, plus particulièrement les airbags. Créée en 2003, elle est entièrement destinée à l export. Elle emploie environ 600 personnes dont une vingtaine d ingénieurs. Sa production d airbags atteint les pièces par jour. Quant à Zodiac Equipments Tunisia, elle est spécialisée, depuis 2004, dans la fabrication de composants aéronautiques. Elle est implantée à Soliman et emploie plus de 200 salariés. SOMFY Somfy concentre ses activités sur l automatisation des ouvertures et des fermetures de maisons et bâtiments, dans lequel le Groupe innove en permanence pour apporter plus de confort et de sécurité, tout en contribuant à la réalisation d économies d énergie. Implanté dans 54 pays par le biais de 68 filiales et 51 agences réparties sur les 5 continents, Somfy a vu son chiffre d affaires passer à 952,4 millions d euros en Le groupe compte 7 usines d assemblage. L usine tunisienne est située à Zriba et emploie 850 personnes, elle fabrique des moteurs électriques destinés à l exportation. STMICROELECTRONICS STMicroelectronics, société née en 1987, développe, fabrique et commercialise des puces électroniques et est l un des tout premiers acteurs mondiaux du secteur économique de la production de composants à semi-conducteurs. STMicroelectronics figure parmi les leaders mondiaux dans de nombreux domaines différents, comprenant les semiconducteurs pour les applications industrielles, les têtes d impression à jet d encre, la technologie des Micro-Electro- Mechanical Systems pour les appareils portables, les décodeurs MPEG, les circuits intégrés pour automobiles, les périphériques informatiques sans fil 26 27

16 NOTES SECTORIELLES NOTES SECTORIELLES LATECOERE Le groupe Latécoère, créé en 1917, a sans nul doute marqué les débuts de l industrie aéronautique et reste à l origine de l implantation de l industrie aéronautique dans la région Toulousaine. Le groupe est un partenaire incontournable des grands avionneurs mondiaux. Il est reconnu comme spécialiste à la fois de l aérostructure et du câblage par son expertise dans le développement et ses capacités de fabrication. Avec son réseau international de filiales, de coopérants et de sous-traitants, le Groupe se positionne sur tous les segments de l aéronautique : avions commerciaux (Airbus et Boeing), avions régionaux (Embraer et Bombardier), avions d affaires (Dassault Aviation), avions militaires entreprises hautement technologiques partout dans le monde et dans un large éventail de segments de marchés. Asteelflash détient un réseau d usines établi au Royaume-Uni, en France et aux États-Unis, mais également en Tunisie, Mexique et en Chine. En effet, depuis 2000, la Tunisie abrite deux sites de production, sis à Mégrine et à Fouchana. Ces filiales fabriquent, assemblent et montent des pièces, des cartes, des sous-ensembles électriques, électroniques ou électromécaniques et mécaniques pour les marchés à l exportation. Ses sites de production, certifiés ISO 9001, s étendent sur une superficie totale de 4900 m 2. L effectif est actuellement de 400 personnes travaillant en 3 équipes sur 5 jours. STMicroelectronics est présent dans plusieurs pays à travers le monde et notamment en Tunisie où la société n a cessé de renforcer son activité au sein de son centre de Recherche et Développement implanté au technopôle El Ghazala), et ce grâce à la disponibilité d un grand nombre d ingénieurs tunisiens. STMicroélectronics Tunisie emploie actuellement 230 ingénieurs tunisiens diplômés essentiellement des écoles nationales d ingénieurs (ENSI, ENIT, Sup com, Ecole polytechnique de Tunis). L activité de STMicroelectronics Tunisie, est axée essentiellement sur les microcontrôleurs et les plateformes de la convergence multimédia. VALEO Valeo compte parmi les premiers équipementiers high-tech mondiaux de l industrie automobile grâce au développement continu de ses technologies innovantes qui répondent aux besoins du marché. Le Groupe apporte une réelle valeur ajoutée à ses clients tous secteurs confondus : automobile, aéronautique, spatial, défense, électronique Grand Public, télécommunications, chimie, pharmacie, sidérurgie, énergie, ferroviaire, naval, tertiaire. Filiale spécialisée en aéronautique, Aeroconseil est présent dans le monde entier, et notamment en Tunisie. En effet, Aeroconseil Tunisie a été juridiquement créée fin avril 2010 (entrée en activité en février 2012) et a choisi de s installer dans l enceinte du pôle El Ghazala (réseau en fibre optique). Elle emploie 17 personnes. Son activité porte sur des domaines tels la simulation électronique, l avionique (système de calculateur gérant les fonctions avion) ou l aérodynamique (en termes de qualité de vol et de performance). L activité de la filiale est appelée à se positionner en complément du centre de compétences français. HUTCHINSON Depuis sa création en 1853, Hutchinson, spécialisée dans la production de pièces automobiles et aéronautiques, développe son savoir-faire, ses compétences et son expertise technologique pour de meilleures performances en sécurité, confort et bien-être. Les centres de développement et de production de Hutchinson couvrent l Europe, l Amérique du Nord et du Sud, l Asie et l Afrique. En juillet 2009, le Groupe a opté pour une implantation en Tunisie. Située à Sousse, Hutchinson Tunisie se spécialise en presses mécaniques de découpe, pliage et emboutissage ainsi qu en presses de moulage élastomère. Elle produit également des pièces en caoutchouc destinées au secteur de l aéronautique. Son effectif de 130 personnes, dont une trentaine de cadre et d ingénieurs soumis aux certifications 9001 et 9002, voit son activité s étendre sur un terrain de m 2 dont m 2 couverts. C est avec sa filiale SEA LATELEC que le groupe Latécoère est fier d être le n 2 mondial du câblage. Cette même filiale, membre d Aerospace Valley et spécialisée dans la production de faisceaux de câbles et d équipements aéronautiques embarqués, a choisi la Tunisie pour implanter 2 unités de production à Tunis et à M ghira. Ses effectifs avoisinent respectivement les 450 et 470 personnes. Ces unités, orientées exclusivement assemblage et câblage électrique et électronique destiné à l exportation (dont une dédiée à la fabrication en série de harnais pour l Airbus A320), reçoivent une part croissante de l activité câblage, ceci afin de rester compétitif sur le marché ASTEEL FLASH Asteelflash est une entreprise manufacturière internationale considérée comme leader parmi les entreprises spécialisées en industrie électronique. Asteelflash se consacre à la fourniture de services de production, d ingénierie et d approvisionnement pour des BONTAZ Créée en 1965, Bontaz est maintenant considéré comme leader dans les fonctions hydrauliques des voitures. Le groupe est présent dans 10 pays où il y détient une surface de production de m 2. En décembre 2007, Bontaz Tunisie, filiale totalement exportatrice du groupe, a ouvert ses portes en Tunisie, plus précisément dans la zone industrielle d El M ghira. Son effectif de 950 personnes, œuvrant dans un local de m 2, est spécialisé dans la production d équipements automobiles : organes de freinage, de direction et de transmission ainsi que les organes d alimentation. Bontaz Tunisie détient également une unité de Recherche & Développement assurant la conception et le développement des produits en partenariat étroit avec ses clients. Source : Note élaborée par le groupe de travail IME, préparant la mission du MEDEF du 29 novembre Le groupe est spécialisé dans la conception et la fabrication de composants, de systèmes intégrés et de modules pour automobiles et poids lourds. Sur les 4 sites de production de Valeo qui sont implantés en Afrique, 2 se trouvent en Tunisie. Située à la Zone Industrielle de Jedaida dans le gouvernorat de La Manouba, Valeo Embrayages et Transmission Tunisie, avec ses employés, est la filiale tunisienne spécialisée, depuis 1984, dans le secteur et offre des produits d organes de transmission. Valeo Dav Tunisie, sise dans le Grand Tunis (Ben Arous) est spécialisée dans les systèmes de confort et d aide à la conduite. En activité depuis 2000, elle compte plus de salariés. AKKA TECHNOLOGIES AKKA Technologies, groupe européen d ingénierie et de conseil en technologies, accompagne, depuis 1999, les grands comptes industriels et tertiaires sur les différentes étapes de leurs projets, de la R&D et l étude, à l industrialisation

17 NOTES SECTORIELLES NOTES SECTORIELLES La Tunisie et les Technologies de l Information et de la Communication En misant sur la qualification de ses ressources humaines, en offrant un environnement favorable à l investissement étranger dans le secteur de l offshoring, la Tunisie a réussi son pari de l édification et du déploiement d infrastructures TIC de qualité. politique sectorielle des TIC s articule autour de quatre grandes lignes : 1. Développement et consolidation de l infrastructure, portant principalement sur : - L accélération de la mise en place de réseaux structurants fixes et mobiles Broadband HD/THD au niveau national et dans toutes les régions du pays ; - La consolidation de la connectivité internationale ; - La garantie des services universels. 2. Développement des usages et de l économie numérique : - Le renforcement de l accès à Internet ; - L instauration de mécanismes pour développer la confiance numérique ; - La promotion des usages, services et solutions TIC adaptés aux besoins des citoyens, à l administration et aux entreprises. 3. Evolution du cadre règlementaire pour couvrir toute la technologie du numérique et pour permettre le développement du secteur dans un cadre transparent, équitable et concurrentiel. 4. Développement des ressources humaines, des compétences et de la R&D. En outre, la politique tunisienne est focalisée sur trois enjeux majeurs : - Garantir l accès aux infrastructures et aux services ; - Assurer l accès équitable à l information et au savoir ; - Créer de la valeur à partir des TIC. Aujourd hui, le secteur des TIC contribue à la hauteur de 7,1% dans le PIB. Cette contribution a connu une nette évolution, passant de 4,6% en 2007 à 6,3% en Désormais, le secteur des TIC est appelé à être un moteur de création de valeurs dans une croissance économique intégrée, et à répondre aux aspirations des citoyens, notamment en : - Contribuant à assoir un développement inclusif des régions ; - Créant de nouvelles opportunités d emplois, particulièrement pour les jeunes diplômés ; - Permettant une meilleure gouvernance des institutions ; - Assurant le droit d accès à l information et en permettant une plus grande participation des citoyens ; - Promouvant l entreprenariat et l investissement ; - Améliorant la productivité et la compétitivité des entreprises. Soucieuse du développement des ressources humaines africaines dans le domaine des TIC, la Tunisie souhaiterait concrétiser dans les meilleurs délais le projet de Centre africain d excellence dans le domaine des TIC à Tunis, en partenariat avec la Banque Africaine de Développement. Ce centre assurera les missions suivantes, dans le domaine des TIC : - La formation de haut niveau des compétences africaine ; - La veille stratégique et technologique sur le plan régional et international ; - Les études et le développement des applications et des services avancés (egouvernement, e-commerce, technologies mobiles et sans fil, ) ; - La promotion de l appropriation des TIC par les femmes africaines ; - L offre d un espace aux décideurs des secteurs public et privé pour la promotion des TIC dans le cadre d un partenariat public-privé. La poursuite de l effort de développement des infrastructures figure parmi les impératifs à la croissance sectorielle, et même au niveau de l accompagnement de la croissance économique d une façon plus générale. Selon monsieur Mongi Marzouk, ministre tunisien des Technologies de l Information et de la Communication, «l émergence de nouvelles technologies numériques et de nouveaux services rend nécessaire le déploiement de nou-velles infrastructures et technologies plus performantes». La Tunisie se classe parmi les premiers en Afrique et dans le monde arabe dans ce domaine. En effet, Global Innovation Index, un index d innovation établi tous les ans par l Organisation mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), place en 2012 la Tunisie à la 59ème place mondiale (sur 141 pays). Elle occupe ainsi la première place en Afrique du Nord, 7ème dans le monde arabe et 3ème en Afrique, juste derrière l Ile Maurice et l Afrique du Sud. Réputée pour la qualité de son enseignement et de ses ressources humaines, la Tunisie présente pourtant de faibles interactions entre l université et l entreprise en matière de formation, de qualification et de R&D selon l universitaire tunisien Tahar Ben Lakhdhar. Quant à Farouk Kamoun, premier professeur en informatique en Tunisie, il serait nécessaire de lancer de grands chantiers innovants dans des secteurs comme l e-gouvernance, l Open Data, de mettre en route le plan stratégique de l eadministration, qui prévoit la mise en œuvre de services en ligne orientés vers les citoyens dans l ensemble des ministères : il faut absolument dynamiser le secteur des sociétés des services en informatique par le développement du marché local et la promotion des compétences. Par conséquent, il devient impératif d engager une vraie politique sectorielle et faire de la Tunisie un pôle de déve-loppement en TIC et une destination de premier choix pour les IDE. Pour se faire, un décloisonnement est inévitable entre public et privé, entre l université et l entreprise, entre le secteur productif et la R&D, entre l administration et les citoyens, entre les porteurs de projets et les structures de financement, entre l offshore et l onshore, Selon Mongi Marzouk, ministre tunisien des Technologies de l Information et de la Communication, la 30 31

18 NOTES SECTORIELLES La stratégie tunisienne d internationalisation des services TIC Source : FIPA Quels sont les atouts de la Tunisie? 1. Talents disponibles et à un niveau de qualification équivalent aux standards européens : 97% des jeunes scolarisés étudiants dont 61% de filles nouveaux diplômés de l enseignement supérieur par an 33% des étudiants orientés vers les sciences de l informatique chercheurs et 30 centres R&D Plus de étudiants suivent des formations de filières TIC Plus de diplômés en TIC /an Plus de 200 filières de formation universitaire en TIC. Qualité du système éducatif / 1 = très faible ; 7 = très élevée Qualité du système éducatif / 1 = très faible ; 7 = très élevée Une population jeune 2. Une infrastructure de référence mondiale Qualité de l infrastructure 1 = sous-développée 7 = extensible et efficace Network readiness Index : 1 = très faible ; 7 = très bon Source : Global Information Techology Report, Un réseau tourné vers l Europe 4. Technopôles dédiés et un prix de l immobilier modéré 5. Atouts de la Tunisie : un cadre incitatif en amélioration continue Zéro impôt sur les bénéfices pendant 10 ans ; Zéro droits de douane ; Zéro TVA ; Une taxe forfaitaire de 20% pour les expatriés ; Dispositifs d appui au recrutement des diplômés de l enseignement supérieur ; Subventions fortes pour la formation surtout dans les activités IT. Une panoplie d activités culturelles et sportives avec une infrastructure touristique très développée. 7. Accès à un marché de plus de 800 millions de consommateurs Accord de Libre échange avec l UE ; Accord Arabo-Méditerranéen Agadir ; Accord de Libre Echange avec la Turquie. NOTES SECTORIELLES 8. Des coûts opérationnels parmi les plus compétitifs de la région EUROMED Une entreprise peut lancer son centre offshore en Tunisie pour un budget global annuel de 30 % moins cher qu au Maroc et de 50 % moins cher que dans les pays de l Europe de l Est. Les coûts opérationnels* par segment d activités s élèvent entre : et dollars en BPO ; et dollars en ITO ; et dollars en R&D / Knowledge. * Inclus : Immobilier, personnel, télécoms, IT Source : The Global Information Techology Report, Capacité à l Innovation : 1 = très faible ; 7 = très forte Source : Global Information Techology Report, Interconnexions à l international sécurisées et diversifiées. Répartitions sur différents câbles de connexions à l Europe, l Asie, le Moyen-Orient et l Amérique par fibres optiques sous-marines. Trois opérateurs Télécoms au service de l entreprise : 6. Un positionnement stratégique en Méditerranée et un cadre de vie agréable Proximité géographique, culturelle et linguistique avec l Europe ; 587 vols hebdomadaires entre la Tunisie et la France ; Des quartiers résidentiels modernes Des écoles étrangères (françaises, américaines, etc.) ; Des prestations médicales de haut niveau avec un réseau de cliniques modernes et spécialisées ; La France, notre premier partenaire France 1263 entreprises emplois Global TIC 80 entreprises emplois Réalisation des 9 premiers 12 entreprises IT Conseil IT mois de 2012 TIC Développement logiciels Traitement de données 32 33

19 NOTES SECTORIELLES Une stratégie agressive d internationalisation des TIC Logique centrale TÉMOIGNAGE «ARDIA en Tunisie représente aujourd hui un des principaux centres de R&D de notre groupe, le groupe ACTIA. C est un centre où on va développer nos nouveaux produits grâce à l ingénierie qui est réalisée ici. C est une base centralisée en Tunisie qui va permettre de servir les filiales de notre groupe qu elles soient situées en Europe, comme l Italie et l Angleterre ou alors aux Etats Unis ou en Chine, c est donc aujourd hui une belle réussite par rapport à ce développement là». TÉMOIGNAGE «Nous avons trouvé en Tunisie des jeunes diplômés ayant une bonne maîtrise de la langue mais surtout ayant une très grande volonté d apprendre et une grande aisance dans la relation humaine et notamment dans la capacité à apporter ce service de qualité». Horizon PRAGMATISME Employer les profils existants (Flux+Stock) et préparer l horizon 2 Horizon et après Bertrand DERAZEY Directeur général adjoint de TELEPERFORMANCE Tunisie ASPIRATION Monter en gamme / valeur ajoutée et s ancrer dans l ITO Principaux évènements TIC en 2013 TUNISIE NOTES SECTORIELLES 25 février au 8 mars 2013 Rencontres acheteurs dans le secteur de la numérisation, organisées par UBIFRANCE- Tunis 23 et 24 septembre 2013 Mission de prospection du marché tunisien des TIC, organisée par la CTFCI 26 novembre SIB-IT (Salon international de l'informatique, de la Bureautique et des Technologies de au 1er décembre 2013 l'information et de la Communication) 5 et 6 février 2013 IT-PARTNERS Marne La Vallée FRANCE 20 et 21 mars 2013 DOCUMATION CNIT Paris La Défense Salon dédié au document électronique et à la gestion de l'information 26 au 28 mars 2013 SOLUTIONS INTRANET & TRAVAIL COLLABORATIF Paris Expo Porte de Versailles Salon dédié spécifiquement aux Solutions Intranet : gestion de contenu, portail RH, extranet, services d'annuaire, ergonomie, création de portail Intranet et Extranet, messagerie instantanée, KM, moteurs de recherche 10 et 11 avril 2013 Cloud Computing World Expo CNIT de Paris La Défense 1er au 3 octobre 2013 CNIT Paris La Défense COMMUNICATIONS OVER IP - VOIP EXPO Salon des applications sur IP : voix, téléphonie, messagerie unifiée, fax-to-mail, agenda intégré, centre d'appel, travail collaboratif, téléconférence, vidéo et multimédia ERP ASP Le Salon des progiciels de gestion intégrés pour les grandes entreprises et les PME-PMI (fournisseurs de services applicatifs) pour PME-PMI & TPE en ligne. Principaux axes de ciblage Principaux axes d amélioration de l attractivité du site Tunisie Priorité majeure : devenir n 1 BPO Voix langue française et se renforcer en BPO Data (recherche du volume) Attirer le BPO italien Se positionner sur le R&D / Knowledge notamment, en synergie avec les acteurs et stratégies industrielles ITO : cibler et primer des acteurs «locomotives» de quelques écosystèmes IT Augmentation de la «BPO readiness» : Plan d urgence agressif (Flux + Stock) Renforcement de «l ITO-readiness» grâce au plan « ingénieurs» certifiés (programme présidentiel) Plan «Encadrement» cadres / an Plan spécial «CTE1» Mesures spécifiques d incitation au recrutement des demandeurs d emploi Mise à niveau des Facteurs Catalyseurs, dont plan «excellence» pour R&D et ITO Action de valorisation de la perception des métiers du BPO Montée en gamme sur le BPO, qui restera majoritaire Devenir n 1 ou 2 pour BPO- voix Italien Augmenter la part de l ITO. Priorité à renforcer les écosystèmes Devenir destination privilégiée du R&D / Knowledge de l «Euromed Valley» Formation continue qualifiante et incitée pour les employés en BPO Réorientation volontaire vers filières scientifiques dès l enseignement secondaire Plan «ITO-readiness» pré-diplôme en phase avec acteurs/filières cibles Formation R&D «cogérée» avec les acteurs Renforcement Plan «Encadrement» 34 35

20 TOURISME TOURISME La Tunisie et le tourisme alternatif En Tunisie, le tourisme prend une place importante dans l économie et ce sur plusieurs plans : devises, emplois, infrastructures, C est évidemment le tourisme balnéaire qui s octroie la part du lion, avec 1148 km de côtes dont 575 de plages. L activité touristique en Tunisie, dont l histoire remonte à 50 ans, s est contentée jusque là de la monoculture touristique. Mais comme dans d autres pays et depuis moins de dix ans, un autre tourisme apparait, ce que certains appellent «tourisme alternatif», à l opposé du tourisme de masse. Afin de cesser d encadrer les touristes dans certaines zones délimitées, c est le pays tout entier qui doit être concerné et devenir une zone touristique à part entière. Car il faut bien se rendre à l évidence : même si le tourisme de masse dans les grands complexes hôteliers attire plus de visiteurs et apporte énormément à l économie tunisienne, il engendre d autres inconvénients : environnement détérioré, gaspillage d eau et de nourriture, les touristes qui ne sortent pas de l enceinte de leur hôtel et qui, ainsi, ne découvrent pas le charme et les richesses du pays et de son peuple. TUNISIE Une expertise française pour promouvoir le tourisme intérieur Dans le cadre de la concrétisation des différentes dispositions de la nouvelle feuille de route du développement du tourisme tunisien les régions de Kasserine, le Kef et Kairouan ont été retenues comme des sites culturels et naturels prioritaires à promouvoir en fonction d une nouvelle approche intitulée» contrat de destination» visant à valoriser les richesses dont disposent ces régions avec une implication active des populations locales. L expertise française a été sollicitée pour accompagner ce projet faisant l objet d un plan de coopération signé en juin dernier entre, le ministère du Tourisme et l agence française de développement touristique «Atout France» dont une délégation vient d effectuer une mission en Tunisie (26-29 octobre). Les experts français, accompagnés des cadres du ministère du Tourisme, de l ONTT et de l agence foncière touristique ont, en effet effectué des visites de terrain qui les ont menés, trois jours durant au site archéologique de Dougga, au Kef, à la table de Jugurtha à Kallat Senane, à Kasserine, à Sbeitla et à Kairouan. Ils ont ainsi supervisé l état des lieux qui prévaut dans ces régions au niveau de l accessibilité, des infrastructures existantes ainsi que les conditions d accueil et d hébergement disponibles. Selon les responsables du ministère du Tourisme et d Atout France, l approche comporte différents champs d intervention portant essentiellement sur la valorisation des actifs touristiques des régions, la définition d objectifs de marché et sur l émergence de nouveaux relais de croissance pour le secteur. A terme et selon les mêmes responsables, l objectif est d attirer environ 20% des flux touristiques autres que ceux drainés par la composante balnéaire. Il convient de noter que plusieurs facteurs ont plaidé pour le choix de ces régions. Elles offrent toutes des atouts culturels et historiques, classés et inscrits par l UNESCO sur la liste du patrimoine mondial, elles sont situées à l intérieur du pays et n ayant pas bénéficié de développement touristique. Après un cycle de visites et d échanges, il a été convenu de développer la vocation touristique de ces régions avant fin 2012, via des projets d aménagement et de développent d activités d animation, de loisirs et d hébergement. Des projets qui seront enrichis et validés par d autres départements ministériels dont notamment les ministères de la Culture, de l Agriculture et de l Equipement. Ainsi est donc né le tourisme alternatif qui peut se définir, selon un membre de l APTAT (Association de Promotion du Tourisme Alternatif en Tunisie), comme «des maisons d hôtes et des maisons de charme dans tout le pays, des lieux qui respectent la population locale et l environnement». Le «Tourisme alternatif» est le nom générique donné aux différentes alternatives du tourisme de masse qui fait principalement le cœur même du tourisme tunisien. Notons que l association de promotion du tourisme alternatif en Tunisie a été créée en mai Elle a pour objectifs de promouvoir les valeurs communes et fondamentales du tourisme alternatif auprès du public, créer une charte commune et instaurer un label de qualité ainsi que rassembler les principaux acteurs dans le domaine du tourisme alternatif, y compris les propriétaires de maisons d hôtes, les voyagistes, les guides spécialisés, les promoteurs de projets de sports non motorisés. L offre d activité est culturelle, culinaire, archéologique ou sportive. L idée est aussi de faire vivre tous les lieux historiques de la Tunisie, de créer des circuits de découvertes, de proposer une vraie immersion dans la culture locale. Parce que le tourisme est une source de revenu qui doit profiter à la population, et s insérer dans le tissu économique et social local, les investisseurs emploient des personnes locales, ce tourisme dit «alternatif» met au centre du voyage la rencontre, l échange, la découverte d autres cultures, privilégie l implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, et une répartition plus équitable des ressources générées. C est presque du commerce équitable! Parmi les nombreuses propositions pour un autre tourisme, on peut distinguer divers types de formules, inscrite dans une perspective citoyenne : - Le tourisme responsable, axé sur la connaissance des réalités locales, de la culture, des modes de vie et aussi de la situation politique et sociale de tel ou tel groupe. Il alterne en général activités culturelles et rencontres avec des acteurs locaux (associations, projets sociaux)

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