Petite histoire de la pensée économique

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1 Petite histoire de la pensée économique Notre objectif est de proposer ici aux élèves des classes de la filière ES quelques repères historiques concernant les «écoles de pensée» et de présenter au passage quelques grandes figures de ce qu on a appelé l économie politique puis, à partir de la fin du XIX, les sciences économiques. Nous débuterons avec les mercantilistes (ou le système mercantile pour reprendre l expression d Adam Smith), ce qui ne signifie absolument pas que la réflexion économique débute au XVI. Ce sont les grecs qui inventent le mot économie: oikos signifiant maison et nomos règles. Pour les grecs, dont Aristote ( avant JC), l économie c est l art de bien administrer un domaine sur lequel vivent les membres de la famille et les esclaves, l économie se borne donc à la sphère domestique ou à la sphère privée. La réflexion économique - dont les bases sont posées par Aristote - se développe. Ainsi, à titre d exemples, le théologien Saint Thomas d Acquin ( ) façonnera la doctrine de l église en condamnant le prêt à intérêt (l usure) et le penseur arabe d origine tunisienne Ibn Khaldoun ( ) considèrera que le travail est la source de la richesse ou que prix d une marchandise doit permettre de rémunérer le producteur, le marchand mais aussi letat sous forme de taxes, taxes qu il faut modérer pour ne pas freiner l activité économique (Dostaler, 2012). Beaucoup de penseurs s intéresseront donc aux questions économiques et il n y a pas de séparation stricte entre philosophie, réflexion politique et économie au moins jusqu à la fin du XIX, des auteurs comme Jean-Jacques Rousseau ( ) ou Alexis de Tocqueville ( ) ont débattu, dans leurs écrits, d économie.

2 Bibliographie sommaire De nombreux ouvrages sont et ont été consacrés à l histoire de la pensée économiques, nous en indiquerons quelques uns, parmi les plus abordables (en prix et en difficulté!) -Les Cahiers français, 1997, Histoire de la pensée économique. Les cahiers français ont consacré plusieurs numéros aux théories économiques, notamment contemporaines (après la seconde guerre mondiale). -JACOUD Gilles, Tournier Eric, 1998, Les grands auteurs de l économie, Hatier -VALIER Jacques, 2005, Brève histoire de la pensée économique, Flammarion -DOSTALER Gilles, 2012, Les grands auteurs de la pensée économique (Alternatives Économiques Poche, (12,5 euros). (Très accessible, excellent rapport qualité / prix!)

3 Les mercantilistes (XVI-XVIII) Le message mercantiliste: le commerce est le principal moteur de le croissance économique, il faut l encourager et protéger le royaume de la concurrence des autres pays. Comment enrichir le roi et le royaume? Il faut développer le commerce (avoir un excédent commercial) et pour cela: -importer des matières premières bon marché et exporter des produits manufacturés (politique protectionniste pour limiter les exportations étrangères) Jean-Baptiste COLBERT ( ) Contrôleur général des finances de Louis XIV -créer des manufactures royales, si besoin en copiant la production étrangère et en débauchant des travailleurs étrangers qui disposent des savoir-faire Le commerce est un jeu à somme nulle: il y a des gagnants et des perdants. Le mercantilisme ne correspond pas au libre-échange!

4 Les physiocrates (XVIII) Le message des physiocrates: l agriculture est le moteur de la croissance économique, il faut encourager l activité des producteurs agricoles (moins d impôts) et développer le libre-échange. La société est divisée en trois classes qui sont en inter-relation économique -La classe productive (producteurs agricoles) -La classe stérile (artisans, commerçants, ) -Les propriétaires fonciers (aristocratie, clergé) Comment enrichir le royaume? Il faut développer l agriculture et pour cela: François QUESNAY ( ) Médecin de Louis XV et économiste français -supprimer les douanes intérieures et réduire les droits de douanes aux frontières -diminuer les impôts sur les producteurs agricoles Les physiocrates vont poser les bases de la doctrine libérale en économie: baisse des impôts et libre-échange

5 Les économistes classiques (XVIII-XIX) Le message des classiques: l industrie et le développement du commerce (libre-échange) vont favoriser la croissance économique. La libre entreprise et la concurrence permettent d augmenter la richesse des Nations, l État ne doit pas intervenir dans l économie ou de façon très limitée. L Ecole classique regroupe quatre grands auteurs qu on peut associer à plusieurs concepts ou lois: -Adam Smith ( ): La main invisible, la division du travail -David Ricardo ( ): la théorie des avantages comparatifs -Robert Thomas MALTHUS ( ): la loi de population -John Baptiste SAY ( ): la loi des débouchés

6 Adam Smith ( ) Adam Smith est considéré comme le père fondateur de l Économie Politique, son œuvre Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nation (1776) posera les bases de la réflexion économique moderne, notamment les rôle respectifs du marché et de l État. -La division du travail (la spécialisation) dans les manufactures permet d augmenter la productivité du travail et le niveau de vie de la population. -Le progrès économique né de la spécialisation ( y compris entre Nations) et de l extension des marchés profite à l ensemble des classes sociales -La recherche par chacun de son intérêt égoïste conduit dans une économie de marché (concurrence) à la satisfaction de l intérêt général. Adam SMITH ( ) Philosophe et économiste, théoricien du libéralisme économique -L Etat doit laisser les agents économiques entreprendre librement, il doit toutefois développer les infrastructures (ponts, ports, ) si l initiative privée est défaillante. Les pouvoirs publics doivent garantir la propriété privée et l ordre public mais aussi participer au financement de l éducation des plus pauvres!

7 Karl Marx ( ) Karl Marx va s attacher dans plusieurs ouvrages (Le Capital, 1867,Le manifeste du parti communiste, 1848 co-écrit avec son ami Friedrich Engels) à décrire le fonctionnement du capitalisme dont il prophétisera la chute. Selon lui, la révolution prolétarienne doit donner le coup de grâce au capitalisme (miné par ses contradictions internes) et débouchera sur un nouveau mode de mode de production: le socialisme. -Le capitalisme est un système d exploitation, la bourgeoisie ne verse pas aux travailleurs la contrepartie monétaire de la valeur créée par le travail mais seulement de quoi subvenir à ses besoins essentiels. La bourgeoisie s accapare la plus-value (ou profit) -La crise économique est inévitable, elle s explique par la sous-consommation et le sur-investissement des entreprises. Karl Marx ( ) Philosophe, économiste et militant politique -Les prolétaires, victimes de l exploitation, de la paupérisation et de l aliénation, n ont que leurs «chaînes à perdre». Guidés par le parti communiste, ils vont faire la Révolution (lutte des classes) et mettre en place un nouveau système économique: le socialisme, dans lequel la propriété des moyens de production sera collective et l Etat incarnera l intérêt général.

8 Les néoclassiques (Fin XIX-XX) Quatre économistes: Wiliam Stanley Jevons ( ), Léon Waras ( ), Carl Menger ( ) et Alfred Marshall ( ) vont, à partir des théories développées par les économistes classiques, construire les fondements de la science économique contemporaine et défendre l économie de marché contre les partisans d une économie planifiée ou de l intervention forte de l Etat dans l économie. -Les agents économiques sont de êtres rationnels qui cherchent à maximiser leurs bénéfices ou leur satisfaction (homo oeconomicus). La valeur des biens est définie par leur utilité appréciée par le marché. -L économie de marché est efficace, la loi de l offre et de la demande - dans un système concurrentiel - conduit à un retour à l équilibre. -Le chômage est volontaire et s explique par l ensemble des mécanismes qui entravent la baisse des salaires (responsabilité de l Etat ou des syndicats notamment). -L Etat ne doit pas intervenir dans l économie, son action entraîne des effets pervers (pénurie, gaspillage, effet d éviction, sous-investissement, etc). L Etat doit rester modeste.

9 John Maynard Keynes ( ) Dans les notes finales de son ouvrage La théorie Générale de l emploi, de l intérêt et de la monnaie (1936), Keynes estime que deux vices caractérisent l économie de marché le premier c est que le plein emploi n y est pas nécessairement assuré, le second c est que «la répartition de la fortune et du revenu y est arbitraire et manque d équité». -Les agents économiques ont des comportements moutonniers (esprits animaux), ils obéissent davantage à une logique collective qu individuelle. -Le chômage est involontaire et s explique par une insuffisance de la demande effective -Les pouvoirs publics doivent mettre en place une politique de relance pour stimuler la croissance économique et l emploi. John Maynard KEYNES ( ) Économiste anglais, haut fonctionnaire. -L épargne est un vice; les taux d intérêt élevés n ont aucune justification économique. La disparition des rentiers est souhaitable! -Le rôle de l économiste c est de veiller au bon fonctionnement de l économie pour maintenir la paix et éviter le communisme.

10 Joseph Aloys Schumpeter ( ) Joseph Schumpeter est un économiste autrichien qu on qualifie d hétérodoxe, il critiquera toutes les écoles de pensée de son temps et mettra en lumière le rôle des entrepreneurs et du progrès technique dans la croissance économique, son ouvrage de référence est: Capitalisme, socialisme et démocratie (1942). -La croissance économique est cyclique, elle est liée aux innovations (cycle Kondratiev de 50 ans environ) -L innovation est le résultat de l action des entrepreneurs. -Le progrès technique est un processus de destruction créatrice -Les situations de monopole ne doivent pas être condamnées, elle accompagnent le processus d innovation -Le chômage est inévitable mais le capitalisme pourra pourvoir aux besoins des sans-emploi Joseph SCHUMPETER Economiste, banquier, professeur d université -Le capitalisme sanctionne la réussite des meilleurs, c est un système efficace et juste mais il est menacé par les attaques des intellectuels, les réflexes des ratés et la disparition des entrepreneurs.

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