Préparation du plan de gestion des matières résiduelles
|
|
- Claudine Delisle
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Ville de Laval Préparation du plan de gestion des matières résiduelles Rapport d étape 6 Identification de scénarios de collecte et de traitement Version finale Date : Mai 2010 N/Réf. : 052-P MR
2
3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION SOMMAIRE DES QUANTITÉS GÉNÉRÉES Secteur résidentiel Estimations actuelles et projections de génération Composition des matières organiques générées Secteur des industries, des commerces et des institutions Estimations actuelles de génération Projections de génération dans le secteur des ICI Caractérisation des matières organiques du secteur ICI Potentiel de collecte et de traitement Boues municipales et boues de fosses septiques Potentiel de traitement MODES DE COLLECTE RETENUS Présentation Collecte à 3 voies saisonnière (avec collecte saisonnière des RV) Collecte à 3 voies combinée (RA et RV ensemble) Collecte à 4 voies séparée (RA et RV séparés) TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT RETENUES DESCRIPTION DES SCÉNARIOS RETENUS Méthode de sélection Identification des scénarios retenus Scénario 1 : collecte à 3 voies (RA et RV ensemble) Scénario 2 : collecte à 4 voies (RA et RV séparés) Scénario 3 : Collecte à 3 voies simple traitement mécano-biologique CONCLUSION i
4 TABLE DES MATIÈRES Tableaux Tableau 1 : Projections du nombre d unités d occupation (u.o.) selon le type de logement pour 2010, 2015, 2020 et Tableau 2 : Sommaire des quantités générées , en T/an...3 Tableau 3 : Sommaire des quantités de matières organiques générées, en t/an...3 Tableau 4 : Composition des matières organiques générées en 2010, en tonnes...5 Tableau 5 : Estimation du gisement de matières résiduelles du secteur ICI en 2008, en T/an...6 Tableau 6 : Estimation du gisement de matières organiques du secteur ICI en 2008, en T/an...6 Tableau 7 : Projection du gisement de matières résiduelles générées dans les ICI de 2008 à Tableau 8 : Estimation des tonnages de matières organiques reçus selon le taux de capture de la collecte séparée à la source, Tableau 9 : Quantité de boues produites en Tableau 10 : Flux et quantités à traiter en T/an, Tableau 11 : Flux et quantités à traiter en T/an, scénario Tableau 12 : Flux et quantités à traiter en T/an, scénario Tableau 13 : Quantités de résidus organiques traitées selon les scénarios de collecte étudiés, horizons 2010 et 2025, en T/an...19 Figures Figure 1 : Composition des matières organiques générées par les ménages selon le type de logement, en kg/personne/an...4 Figure 2 : Scénario 1 collecte à 3 voies des MOSS combinées...16 Figure 3 : Scénario 2 collecte à 4 voies des MOSS (RA et RV séparés)...17 Figure 4 : Scénario 3 collecte à 3 voies simple avec traitement mécano-biologique...19 ii
5 Propriété et confidentialité «Ce document d'ingénierie est l'œuvre de Dessau et est protégé par la loi. Ce rapport est destiné exclusivement aux fins qui y sont mentionnées. Toute reproduction ou adaptation, partielle ou totale, est strictement prohibée sans avoir préalablement obtenu l'autorisation écrite de Dessau et de son Client. Si des essais ont été effectués, les résultats de ces essais ne sont valides que pour l'échantillon décrit dans le présent rapport. Les sous-traitants de Dessau qui auraient réalisé des travaux au chantier ou en laboratoire sont dûment qualifiés selon la procédure relative à l approvisionnement de notre manuel qualité. Pour toute information complémentaire ou de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec votre chargé de projet.» REGISTRE DES RÉVISIONS ET ÉMISSIONS No de révision Date Description de la modification et/ou de l émission 0A Rapport d étape 6 version préliminaire Rapport d étape 6 version finale Révision 01 iii
6 INTRODUCTION Faisant suite au rapport préparé par la CMM ainsi qu aux rapports préparés par Dessau en 2008, la Ville de Laval a mandaté Dessau (CE-2009/4347) à la suite d un appel d offres sur invitation (OS-ING/ ) afin de réaliser les études complémentaires requises pour assister la Ville de Laval dans l élaboration de son plan de gestion des matières résiduelles. Le mandat comprend la réalisation des étapes suivantes : Étape 1 : Prendre connaissance des documents existants; Étape 2 : Prendre connaissances de ce qui se fait ailleurs; Étape 3 : Estimer et déterminer le ou les modes de collecte et de traitement des résidus organiques du secteur résidentiel; Étape 4 : Estimer et déterminer s il y a lieu d ajouter les matières résiduelles organiques des ICI aux scénarios de collecte et de traitement envisagés; Étape 5 : Déterminer s il y a lieu d ajouter les boues des stations d épuration et les boues de fosses septiques aux scénarios de collecte et de traitement envisagés; Étape 6 : Déterminer les scénarios de collecte et de traitement les plus intéressants; Étape 7 : Pour chaque scénario, quantifier et déterminer les paramètres d occupation des sols; Étape 8 : Comparer les scénarios entre eux; Étape 9 : Déterminer le meilleur scénario. Le présent document constitue le rapport d étape 6. Ce rapport présente les scénarios de collecte et de traitement des matières résiduelles qui seront retenus pour une évaluation plus détaillée dans les étapes subséquentes. 1
7 1 SOMMAIRE DES QUANTITÉS GÉNÉRÉES Les rapports d étape précédents ont permis d estimer la quantité de matières résiduelles du secteur résidentiel (étape 3) et du secteur ICI (étape 4) ainsi que la quantité annuelle de boues générées par les trois stations d épuration (étape 5). Cette section présente le sommaire des quantités de matières résiduelles qui devront être gérées par la Ville de Laval au cours des prochaines années, à partir des calculs et estimations réalisées pour ces précédentes étapes. 1.1 SECTEUR RÉSIDENTIEL Selon le rôle d évaluation établi pour 2009, la Ville de Laval compte un total de unités d occupation sur son territoire dont 58 % de logements unifamiliaux. Les 1 à 7 logements, soit les logements unifamiliaux et plex, représentent 78 % des unités d occupation. La ville compte habitants en 2009, soit une moyenne de 2,5 personnes par logement. Le tableau 1 présente la croissance estimée du nombre de logements entre 2010 et Tableau 1 : Projections du nombre d unités d occupation (u.o.) selon le type de logement pour 2010, 2015, 2020 et logement logements logements à 7 logements Total unifamilial et plex à 23 logements logements et plus Total multilogements Total Au cours de cette même période, la population de Laval devrait passer de habitants en 2010 à habitants en 2025, soit une augmentation de 10 % Estimations actuelles et projections de génération Le tableau 2 présente la projection de la quantité de matières produites pour la période selon les données fournies par la Ville de Laval. 2
8 Tableau 2 : Sommaire des quantités générées , en T/an Quantité totale de matières produites Source : Ville de Laval. Modèle prévisionnel Les quantités présentées au tableau 2 incluent les matières recyclables, les consignes, les résidus domestiques dangereux, les encombrants, les résidus de construction, démolition et rénovation, les résidus de TIC, les textiles et encombrants et les matières organiques. Les boues ne sont pas prises en compte dans cette estimation. La collecte des ordures ménagères représente près de 70 % de cette quantité. Le gisement de matières organiques produites a été estimé à partir des taux de génération issus de la Caractérisation des matières résiduelles du secteur résidentiel au Québec appliqués aux données de Laval. Il a été estimé que la quantité de résidus organiques générée par le secteur résidentiel atteindra tonnes, incluant les résidus générés par les travaux publics soit 855 tonnes par année en Les logements unifamiliaux génèrent près de 66 % de cette quantité totale; regroupés avec les plex, les immeubles de 1 à 7 logements génèrent 82 % de cette quantité. Le tableau 3 présente les projections de génération de résidus organiques de 2010 à 2025 pour la Ville de Laval selon le type de logement. Tableau 3 : Sommaire des quantités de matières organiques générées, en t/an logement à 7 logements Total 1-7 logements logements et plus Total Résidentiel Travaux Publics Total À la quantité générée par le secteur résidentiel s ajoutent les quantités issues de l entretien des espaces municipaux, gérées la plupart du temps par les travaux publics. 1 RECYC-QUÉBEC Caractérisation des matières résiduelles du secteur résidentiel
9 1.1.2 Composition des matières organiques générées Dans le cadre de la caractérisation des matières résiduelles d origine résidentielle , les résidus organiques ont été triés en trois sous-catégories : les résidus de table, les résidus verts et les autres compostables. La figure 1 présente la composition des résidus organiques générés par les ménages selon ces catégories et selon le type de logement Unifamilial Plex Multilogement Résidus verts Résidus de table Autres compostables Figure 1 : Composition des matières organiques générées par les ménages selon le type de logement, en kg/personne/an On constate que les quantités de résidus de table et d autres compostables générées sont très semblables selon le type de bâti tandis que, pour les résidus verts, seuls les logements unifamiliaux en génèrent une quantité élevée. Le tableau 4 présente une estimation des quantités de résidus organiques générées pour la ville de Laval au global selon le type d habitat et la catégorie de résidus, basée sur la composition présentée à la figure 1. On constate que les résidus de table et les résidus verts sont majoritaires tandis que les autres matières compostables sont générées en quantités moins importantes. Les quantités de résidus verts présentées dans le tableau 4 incluent les quantités de résidus issues de l entretien des espaces publics et des parcs, généralement effectué par les travaux publics de la Ville. 2 Caractérisation des matières résiduelles du secteur résidentiel RECYC-QUÉBEC 4
10 Tableau 4 : Composition des matières organiques générées en 2010, en tonnes RESIDUS DE TABLE RESIDUS VERTS AUTRES COMPOSTABLES TOUTES MATIERES CONFONDUES 1 logement à 7 logements logements et plus Travaux publics n.a. 855 n.a. 855 Total Proportion 55,8% 31,2% 13,0% 100 % 1.2 SECTEUR DES INDUSTRIES, DES COMMERCES ET DES INSTITUTIONS Le rapport d étape 4 présente la démarche méthodologique qui a permis d évaluer la quantité totale de matières résiduelles générées par le secteur ICI ainsi que la quantité de matières organiques. Cette section présente un sommaire des résultats obtenus Estimations actuelles de génération La quantité de matières résiduelles du secteur ICI a été calculée à partir de taux de génération annuels unitaires appliqués à un nombre d employés ou d unités recensés sur le territoire de la Ville de Laval. Le secteur ICI génère environ tonnes de matières résiduelles par année. Une partie de ces matières sont déjà récupérées par le biais de services de récupération existants qui devraient poursuivre leurs activités après l implantation d une nouvelle infrastructure de traitement. Ainsi, selon RECYC-QUÉBEC, le taux de récupération dans le secteur ICI a atteint 53 % en 2008, soit tonnes de matières récupérées dont tonnes sont des matières organiques 3. Les matières organiques valorisées représentent donc 8,7 % des quantités récupérées ou encore 4,64 % des quantités générées. Ainsi, en appliquant les taux de récupération provinciaux à la quantité de matières générées par l ensemble des ICI de la ville de Laval (estimée à l étape 4), on peut estimer que la quantité de matières potentiellement disponible annuellement (le gisement) s élève à tonnes de matières résiduelles dont tonnes de matières organiques. Les tableaux 5 et 6 présentent la production totale et le gisement potentiel de matières résiduelles et de matières organiques pour chacun des grands secteurs ICI. 3 RECYC-QUÉBEC. Bilan 2008 sur la gestion des matières résiduelles au Québec 5
11 Tableau 5 : Estimation du gisement de matières résiduelles du secteur ICI en 2008, en T/an SECTEUR MATIERES RESIDUELLES GENEREES (T/AN) TAUX DE RECUPERATION MOYEN (2008) QUANTITE DE MATIERES RECUPEREES GISEMENT DISPONIBLE Secteur industriel % Secteur commercial % Secteur institutionnel % % Tableau 6 : Estimation du gisement de matières organiques du secteur ICI en 2008, en T/an 4 SECTEUR QUANTITE DE MO GENEREES QUANTITE DE MO RECUPEREES GISEMENT DISPONIBLE DE MO Secteur industriel Secteur commercial Secteur institutionnel Les quantités de matières organiques récupérées sont calculées en multipliant la quantité de matières récupérées soit 53 % des matières générées par la proportion de matières organiques dans ce flux soit 8,7 %. Le gisement disponible de matières organiques dans le secteur ICI serait ainsi de l ordre de tonnes pour l année Le gisement de matières organiques a été estimé à l étape 4 à l aide de différentes études de caractérisation effectuées dans le secteur ICI. Ces chiffres ont été validés par les deux études de caractérisation de RECYC-QUÉBEC concernant le sous-secteur institutionnel 5 et le sous-secteur commercial 6 au Québec parues en novembre Une partie de ces matières organiques (9 048 tonnes par année) est déjà valorisée actuellement mais pourrait être récupérée par la ville de Laval selon les conditions d accès au site de traitement appliquées aux ICI Projections de génération dans le secteur des ICI En supposant que le nombre d ICI augmentera dans le temps au même rythme que la population et que le taux de récupération via d autres moyens que les infrastructures municipales demeure stable, il 4 Tableau 14 rapport d étape 4 mis à jour avec données bilan RECYC QUÉBEC. Caractérisation des matières résiduelles du sous-secteur institutionnel, RECYC QUÉBEC. Caractérisation des matières résiduelles du sous-secteur commercial,
12 a été possible d estimer la croissance du gisement potentiel de matières résiduelles et de matières organiques des ICI. Le tableau 7 présente cette estimation. Tableau 7 : Projection du gisement de matières résiduelles générées dans les ICI de 2008 à Population Hausse de population n.a. 2,5 % 4,6 % 2,8 % 2,4 % Quantité ICI totale générée (t/an) Taux de récupération moyen (2008) Gisement total d ordures grises disponible (t/an) Gisement de matières organiques disponible (t/an) % 53 % 53 % 53 % 53 % Les plus importants générateurs de matières organiques parmi les ICI sont les restaurants, épiceries et commerces ainsi que l industrie agroalimentaire (excluant le secteur agricole dans ces estimations) Caractérisation des matières organiques du secteur ICI La quantité ainsi que la composition des résidus générés par le secteur ICI varient grandement selon le secteur d activité. Pour la majorité d entre eux, les résidus de repas des employés représentent la seule source de résidus organiques. Les établissements tournés vers l accueil du public comme les restaurants hôtels ou centres de soins etc. sont des cas particuliers puisqu ils génèrent ces résidus (résidus de table) mais en quantité bien plus importante. Dans certains secteurs d activités tels que l agroalimentaire ou l industrie du bois, les résidus organiques peuvent résulter des procédés de production ou de transformation et représenter alors une part importante de l ensemble des matières résiduelles générées ainsi qu une composition très spécifique. Dans le secteur commercial et institutionnel, la majeure partie des résidus organiques ont donc des caractéristiques similaires aux résidus de table générés par le secteur résidentiel puisqu ils sont constitués des résidus de préparation des repas des employés pour la plupart des établissements (bureaux, petits commerces etc.). Ces matières partagent les mêmes caractéristiques physico-chimiques que les résidus alimentaires du secteur résidentiel. 7
13 1.2.4 Potentiel de collecte et de traitement La capacité d attraction de la nouvelle infrastructure municipale de traitement sera directement liée au tarif à la tonne qui sera demandé aux utilisateurs ICI. Le taux de capture de ces matières dépendra également de la facilité de mise en œuvre de la collecte dans les établissements. Ainsi, dans l éventualité où la Ville de Laval retient un scénario de traitement des résidus organiques séparés à la source, il sera nécessaire que les ICI implantent un programme de séparation à la source des matières organiques dans leurs établissements et ceci pourrait éventuellement limiter les quantités acheminées à l installation de traitement. Il est difficile de prévoir la quantité exacte de matières qui pourra être admise à l infrastructure municipale. À partir des évaluations de génération, nous avons estimé la quantité de matières qui pourraient être récupérées selon deux scénarios : Scénario A taux de capture de 50 % des matières du gisement en 2010; Scénario B taux de capture de 80 % des matières du gisement en Le tableau 8 présente l estimation de la quantité de matières qui pourraient être reçues à la future infrastructure municipale de traitement des matières organiques triées à la source. Tableau 8 : Estimation des tonnages de matières organiques reçus selon le taux de capture de la collecte séparée à la source, 2010 SECTEUR GISEMENT POTENTIEL (T/AN) Taux de capture SCÉNARIO A Tonnage collecté Taux de capture SCÉNARIO B Tonnage collecté Secteur industriel % % Secteur commercial % % Secteur institutionnel % % Total Les estimations réalisées permettent de conclure que les futures infrastructures municipales de traitement des matières organiques pourraient éventuellement accueillir entre et tonnes de matières organiques séparées à la source annuellement, basé sur le gisement de Estimé sur la base de la hausse de population, cette quantité serait comprise entre et tonnes par an à l horizon Une autre option pour la ville de Laval serait de retenir un scénario de traitement biologique des ordures grises, c est-à-dire, les ordures restantes après la récupération des matières recyclables via la collecte sélective des matières recyclables. Dans ce cas, les établissements du secteur ICI n auraient pas de mesures spécifiques à prendre à la source pour traiter leurs matières résiduelles dans la nouvelle infrastructure municipale de traitement. 8
14 En se basant sur les mêmes hypothèses de capture que pour le traitement des matières organiques séparées à la source, il a été estimé qu une future infrastructure municipale de traitement des ordures mixtes pourrait éventuellement accueillir entre et tonnes de matières résiduelles mixtes ou ordures grises annuellement. La quantité pourrait atteindre environ tonnes si tous les ICI envoyaient leurs matières dans ce site de traitement d autant que, comme cette option serait plus facile à mettre en application pour les ICI, il est probable que les quantités acheminées vers l unité de traitement soient importantes. Ce scénario de traitement semble toutefois difficile à réaliser du fait des quantités mises en jeu. En incluant les matières générées par le secteur résidentiel, l usine devrait avoir une capacité de traitement de l ordre de tonnes en considérant l ensemble des matières des ICI. Une autre variante envisageable, si la ville s oriente vers une installation de traitement des ordures mixtes, serait d accepter les matières organiques séparées à la source des ICI après le tri mécanique. Les ICI devraient donc mettre en place une collecte spécifique des résidus organiques. Cette option permettrait de réduire la capacité totale de l usine de traitement en limitant le tri mécanique aux ordures du secteur résidentiel seulement. 1.3 BOUES MUNICIPALES ET BOUES DE FOSSES SEPTIQUES Le tableau 9 présente l estimation de la quantité de boues produites en 2010 par la Ville de Laval. Tableau 9 : Quantité de boues produites en 2010 SOURCE(T M.S.) BOUES LIQUIDES BOUES DÉSHYDRATÉES BOUES BASE SÈCHE t.m. humide Siccité t.m. humide Siccité t MS/an Auteuil % % Fabreville % % La Pinière % % Fosses septiques % n.d. n.d. 181 Total Potentiel de traitement Concernant la digestion anaérobie, les boues peuvent être méthanisées seules ou mélangées avec les résidus organiques générés par les secteurs résidentiels et des industries, commerces et institutions (ICI). Une étude de caractérisation des boues réalisée en 2009 a permis de déterminer que la teneur en métaux lourds des boues est inférieure à la limite du niveau AA-A de la norme BNQ. D autre part, il a été constaté que le potentiel méthanogène des boues sur base sèche est très élevé : 9
15 De 246 à 360 m 3 de méthane par tonne de matière sèche pour les boues liquides; De 209 à 307 m 3 de méthane par tonne de matière sèche pour les boues déshydratées. A titre de comparaison, le potentiel méthanogène des résidus organiques est estimé entre 150 et 275 m 3 de méthane par tonne de matière sèche. En ce qui concerne les boues de fosses septiques, celles-ci présentent un potentiel méthanogène plus faible que celui des boues des stations d épuration, de l ordre de 223 m 3 de méthane par tonne sur base sèche. Si l usine de méthanisation est localisée à proximité du site de l usine de traitement des eaux usées de La Pinière, il serait envisageable d intégrer dans le mélange entrant une partie des boues liquides de La Pinière pompées ainsi que les boues déshydratées des autres stations. La siccité finale du mélange devra être vérifiée afin de répondre aux conditions de fonctionnement du procédé. De son côté, le compostage doit nécessairement s effectuer à partir de boues déshydratées de façon à économiser l'approvisionnement en support de compostage, les boues n'étant pas auto-compostables. En effet, les boues déshydratées, en raison de leur faible porosité, de leur faible rapport Carbone/Azote, de leur tendance à la compaction ainsi que de leur structure déficiente, requièrent l ajout d éléments structurants (copeaux de bois, sciures ainsi qu un système de mélange efficace. Quel que soit le procédé retenu, compostage ou digestion anaérobie, la qualité des boues des stations d épuration de Laval ne pose aucune contrainte à leur intégration au traitement des autres résidus organiques envisagés par la Ville. Sur le plan environnemental, l intégration des boues au traitement des résidus organiques résidentiels et ICI permettrait de valoriser la totalité des boues contre 68 % actuellement et de réduire le transport de ces matières, puisqu une partie des boues est valorisée en cimenterie à Joliette. Sur le plan économique, l intégration des boues au scénario de traitement des autres résidus organiques générés par la ville de Laval permettrait de réaliser des économies d échelle. Ceci réduirait le coût de traitement des boues qui sont présentement enfouies. Ces coûts seront estimés dans un rapport subséquent. Par ailleurs, l enfouissement n est pas une filière fiable sur le long terme pour les boues de station d épuration; en effet, les orientations de la future politique de gestion des matières résiduelles pourraient interdire l enfouissement de ces matières lorsque celles-ci sont valorisables autrement. La redevance d enfouissement pourrait également fortement augmenter dans les prochaines années. Le Projet de Politique québécoise de gestion des matières résiduelles - plan d action , dévoilé en novembre dernier prévoit déjà une hausse la redevance de l ordre de 9,50$ par tonne pour une durée de 5 ans à compter du 1 er avril 2010 qui s ajouterait à la redevance actuelle de 10,67 $ par tonne. 10
16 2 MODES DE COLLECTE RETENUS 2.1 PRÉSENTATION Plusieurs approches de collecte visent la mise en valeur des matières organiques. En ce qui concerne les collectes de matières organiques séparées à la source, on distingue deux grandes approches, dites de 3 voies (résidus alimentaires combinés aux résidus verts) et de 4 voies (résidus alimentaires séparés des résidus verts). De plus, dans le cadre d un scénario visant l implantation d une usine de traitement mécano-biologique, une approche de collecte à 2 voies, complété ou non par une collecte saisonnière des résidus verts peut être une option 1. Collectes à 2 voies et 3 voies saisonnière : 2 voies : toutes les matières organiques sont collectées avec les ordures ménagères; 3 voies saisonnière : les résidus verts sont collectés séparément (d avril à novembre) des ordures ménagères. 2. Collectes annuelles des matières organiques séparées à la source (3 et 4 voies) : 3 voies : collecte combinée - Collecte des résidus alimentaires (RA) et des résidus verts (RV) ensemble dans un même contenant; 4 voies : collecte séparée - Collecte séparée des résidus alimentaires (RA) et des résidus verts (RV). La mise en place de chacune de ces deux approches de collecte offre ensuite une panoplie de possibilités selon les contenants utilisés, les fréquences de collecte, les collectes additionnelles ajoutées, etc., les modalités de chacune de ces collectes ont été présentées à l étape 3. Pour l analyse détaillée nous avons retenu : La collecte à 3 voies saisonnière, communément appelée «2 voies et demi»; La collecte à 3 voies combinée; La collecte à 4 voies séparée Collecte à 3 voies saisonnière (avec collecte saisonnière des RV) Une variante de la collecte à deux voies serait d y ajouter une collecte séparée des résidus verts et des feuilles mortes durant la saison estivale et automnale. Les 3 voies sont constituées des collectes suivantes : collecte des ordures grises, collecte sélective des matières recyclables et collecte saisonnière (avril à novembre) des résidus verts. Nous avons retenu cette approche de collecte pour plusieurs raisons : Cette approche ne nécessite pas de grands changements dans les habitudes de collecte. En effet, la collecte automnale des feuilles morte est déjà en place à Laval et les collectes estivales de résidus verts sont répandues dans beaucoup de municipalités québécoises; 11
17 Les résidus verts récupérés par le biais d une collecte séparée peuvent être traités par compostage à moindre coût; Cette approche permet de mettre en valeur les matières organiques générées par l ensemble des logements; L approche de collecte à 2 voies, moins couteuse, peut être utilisée comme base de comparaison pour les scénarios à 3 voies et plus Collecte à 3 voies combinée (RA et RV ensemble) Ce scénario de collecte des matières organiques est le plus fréquent au Québec dans les municipalités offrant ce service. L outil le plus souvent utilisé est un bac roulant à levée mécanisée et les résidants peuvent y déposer leurs résidus verts comme leurs résidus alimentaires, incluant une variété de fibres souillées. L outil de collecte pourrait également être un sac de plastique (biodégradable ou non) ou un sac en papier selon les conditions de ramassage. Les 3 voies sont constituées des collectes suivantes : collecte des ordures blanches, collecte sélective des matières recyclables et collecte annuelle des résidus alimentaires, des fibres souillées et des résidus verts ensemble. Concernant les résidus verts n entrant pas dans le bac roulant, ils font l objet de collectes additionnelles durant les pointes de saison ou sont ramassés en même temps que le bac roulant, mais dans d autres contenants. En général, la fréquence de collecte des résidus organiques (résidus alimentaires et résidus verts ensemble) est plus élevée durant les pointes saisonnières (hebdomadaire ou bimensuelle du printemps à l automne) et diminue en hiver (bimensuelle ou mensuelle) ce qui tend à donner des rendements élevés pour les résidus verts et plus faibles pour les résidus alimentaires. Nous avons retenu cette approche de collecte pour plusieurs raisons : Elle est la plus courante au Québec pour valoriser les résidus organiques; Son application est facilitée et entraine peu de changement pour les citoyens; Elle permet la collecte mécanisée et automatisée et réduit les coûts de collecte; Elle est particulièrement bien adaptée dans les secteurs semi-urbains (banlieues) avec dominance d habitations unifamiliales. La collecte à 3 voies est proposée aux 8 logements et moins. En effet, dans le PMGMR de la CMM, les principales mesures proposées pour la récupération et la valorisation des matières putrescibles comprennent de façon séquentielle : La mise en place de la collecte sélective porte-à-porte des résidus verts d avril à novembre dès 2005, soit au plus tard à l automne 2005 pour tous les citoyens; La mise en place de la collecte sélective porte-à-porte de l ensemble des matières putrescibles, soit les résidus verts et les résidus de table, dans le cadre de la collecte à trois voies, implantée dès 12
18 2007 ou au renouvellement des contrats actuels de gestion des déchets ultimes, incluant les immeubles d habitation résidentielle de 8 logements et moins. L implantation de la collecte des matières putrescibles dans les immeubles de neuf logements et plus n est pas prévue à moyen terme dans le PMGMR Collecte à 4 voies séparée (RA et RV séparés) Dans ce type de collecte, les résidus alimentaires sont récupérés distinctement des résidus verts. Ce type de collecte n est pas encore utilisé au Québec, mais est répandu en Ontario de même que dans les pays de l Europe méridionale. Dans cette approche, les 4 voies sont constituées des collectes suivantes : collecte des ordures blanches, collecte sélective des matières recyclables, collecte annuelle des résidus alimentaires et des fibres souillées et collecte saisonnière (avril à novembre) des résidus verts. Les seules expériences municipales canadiennes de la collecte séparée des RA et RV se trouvent en Ontario, où l on pratique depuis longtemps la collecte des résidus verts et où on a récemment introduit la co-collecte des résidus alimentaires dans les villes de Toronto, Durham, Guelph, Hamilton, Markham, Peel et Barrie. Nous avons retenu cette approche de collecte pour plusieurs raisons : Elle permet de limiter la taille des installations de digestion anaérobie car les résidus verts sont envoyés directement en phase de compostage dans le cas où le traitement de méthanisation est retenu pour les résidus alimentaires; Elle serait plus facilement élargie à l ensemble des logements car les contenants pour les résidus de table sont plus petits; Elle nous permet de comparer les deux approches de collecte pour les résidus organiques. Il est à noter que les résidus alimentaires, non mélangés aux résidus verts, risquent d être plus septiques et d entrainer des nuisances olfactives plus importantes à la collecte et à la livraison au site de traitement. Des mesures spécifiques devront être prises pour limiter les désagréments à ces étapes. Ainsi, la collecte de résidus alimentaires seuls pourrait nécessiter l utilisation de sacs et donc entrainer la mise en place d une étape de désensachage à l unité de méthanisation, ce qui augmenterait les coûts de l installation. Par ailleurs, la collecte des résidus alimentaires, dans de petits contenants ou dans des sacs, demeurera manuelle. 3 TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT RETENUES Les technologies de traitement retenues visent la valorisation des matières organiques et sont uniquement des procédés biologiques, à savoir la méthanisation ainsi que le compostage. 13
19 Il est à noter que pour chaque scénario de gestion, une seule technologie est retenue. Dans le but de limiter les coûts, il n est pas envisageable de prévoir deux installations, soit une installation de méthanisation (incluant le compostage du digestat) et une autre de compostage. La digestion anaérobie a été retenue car les résidus alimentaires seuls (collectés séparément des résidus verts), les boues d épuration ainsi que la fraction organique issue du tri des ordures grises sont peu adaptés au compostage. Par ailleurs, la Ville de Laval, tout comme le gouvernement du Québec, souhaite privilégier la production de méthane afin de remplacer les combustibles fossiles. La digestion anaérobie offre aussi la possibilité de traiter l ensemble des matières sur un seul site en minimisant les coûts puisque les résidus verts peuvent être envoyés directement en phase de compostage, avec le digestat, sans passer par l étape de digestion préalable, afin de réduire les coûts d immobilisation et d opération. Le compostage est retenu pour les résidus organiques collectés ensemble (résidus alimentaires et résidus verts dans un seul bac en porte-à-porte) afin de pouvoir le comparer à la digestion anaérobie. Le compostage, tant pour une installation de compostage uniquement que dans une installation de méthanisation pour le traitement du digestat, est effectué en usine fermée dans le but de limiter les nuisances olfactives. Procéder en bâtiment fermé permet de planifier la mise en place de l usine à proximité du point de collecte et limite ainsi les transports. Les technologies de traitement thermiques classiques (incinération) et avancées (gazéification, pyrolyse, etc.) n ont pas été retenues en tant que technologie de traitement pour plusieurs raisons. D abord, ces technologies sont toujours en développement, peu d avancement semble avoir été réalisé par les principaux fournisseurs de ces technologies depuis la réalisation de l étude précédente et la Ville de Laval désire mettre en œuvre le scénario qui sera retenu à brève échéance. D autre part, la Ville désire mettre l accent sur le traitement biologique des matières organiques. À plus long terme, la Ville de Laval pourra étudier ces options technologiques pour une mise en place en remplacement de l enfouissement technique des ordures. Le traitement mécano-biologique est retenu pour la collecte à 3 voies saisonnière afin de séparer la fraction organiques des ordures grises puis de la valoriser par un procédé biologique. 4 DESCRIPTION DES SCÉNARIOS RETENUS 4.1 MÉTHODE DE SÉLECTION Pour sélectionner les scénarios de gestion des matières résiduelles d origine résidentielle et des boues, nous avons retenu les deux modes de collecte des MOSS existants à savoir la collecte des résidus alimentaires et des résidus verts combinée ou séparée suivie de la méthanisation ou du compostage. 14
20 Nous avons également sélectionné un scénario de 3 voies simples visant les résidus verts seulement et le traitement mécano-biologique des ordures grises. 4.2 IDENTIFICATION DES SCÉNARIOS RETENUS Scénario 1 : collecte à 3 voies (RA et RV ensemble) Les résidus alimentaires (RA) sont ramassés avec les résidus verts (RV) et les feuilles dans les immeubles de 1 à 8 logements puis sont transportés vers l installation de valorisation. La quantité de matières organiques séparées à la source est estimée sur la base de 320 kg de résidus organiques collectés par logement et par année auxquels s ajoute la quantité annuelle de résidus en provenance des travaux publics de la ville de Laval. Ces quantités de résidus organiques ont été présentées à la figure 5 du rapport d étape 3. Les ordures grises des immeubles de 9 logements et plus ainsi que les ordures blanches des immeubles de 8 logements et moins sont collectés à une fréquence adaptée et éliminées en site d enfouissement. La situation actuelle est donc inchangée pour les 9 logements et plus. Une seule infrastructure de valorisation des résidus organiques est mise en place, soit une usine de compostage fermé, soit une usine de méthanisation (avec compostage du digestat). Les boues sont ajoutées aux résidus organiques lors du traitement. Le tableau 10 montre le sommaire des quantités à traiter en Tableau 10 : Flux et quantités à traiter en T/an, 2010 LOGEMENTS MATIERES QUANTITE A TRAITER, 2010 QUANTITE A TRAITER, à 8 logements MOSS Ordures blanches logements et plus Ordures grises Tous les logements Matières recyclables Boues Total L usine de digestion anaérobie ou de compostage traitera tonnes par an en 2010 puis tonnes par an à l horizon 2025 (incluant les boues). 15
21 La figure 2 synthétise ce scénario. 1 à 8 logements RA/RV/feuilles t/an t/an B ou A Boues t /an t /an OB t/an t/an Enfouissement Méthanisation avec compostage fermé Tous les logements MR t/an t/an Centre de tri 9 logements et plus OG t/an t/an Enfouissement Figure 2 : Scénario 1 collecte à 3 voies des MOSS combinées Scénario 2 : collecte à 4 voies (RA et RV séparés) Ce scénario est très similaire au scénario précédent à la différence que les résidus alimentaires et les résidus verts sont collectés séparément. Tel que présenté au rapport d étape 3, les caractéristiques des résidus alimentaires les rendent plus difficiles à composter s ils sont collectés séparément des résidus verts; bien que possible techniquement, ce traitement risque d occasionner plus de nuisances olfactives. Il en est de même pour les boues. Les boues et les résidus alimentaires étant majoritaires en termes de quantité collectée, le traitement retenu est la digestion anaérobie. Le fait de collecter les résidus verts séparément permet de les envoyer directement à la phase de compostage dans l unité intégrée de méthanisation/compostage et limite ainsi la taille des digesteurs. Les ordures grises des immeubles de 9 logements et plus ainsi que les ordures blanches des immeubles de 8 logements et moins sont collectées à une fréquence adaptée et éliminées en site d enfouissement. La situation actuelle est donc inchangée pour les 9 logements et plus. Les quantités à traiter dans ce scénario sont présentées au tableau
22 Tableau 11 : Flux et quantités à traiter en T/an, scénario LOGEMENTS FLUX DE MATIERES à 8 logements Résidus alimentaires Résidus verts Ordures blanches logements et plus Ordures grises Tous les logements Matières recyclables Boues Total Dans ce cas, l usine intégrée de digestion anaérobie/compostage traitera tonnes par an en 2010 puis tonnes par an à l horizon 2025 (incluant les boues).les résidus verts collectés séparément pourraient toutefois rejoindre directement l étape de compostage et être traités avec le digestat, ce qui permettrait de réduire la taille de l unité de digestion anaérobie à tonnes en 2010 ou tonnes en 2025 (réduction de 20 % environ). La figure 3 illustre le fonctionnement de ce scénario. Boues t /an t /an RA t/an t/an Méthanisation avec compostage fermé 1 à 8 logements RV feuilles t/an t/an OB t/an t/an Enfouissement Tous les logements MR t/an t/an Centre de tri 9 logements et plus OG t/an t/an Enfouissement Figure 3 : Scénario 2 collecte à 4 voies des MOSS (RA et RV séparés) 17
23 4.2.3 Scénario 3 : Collecte à 3 voies simple traitement mécano-biologique Tous les logements sont desservis par la collecte des ordures grises puis ces matières sont envoyées dans une unité de valorisation qui permet de séparer la fraction organique des autres matières (tri mécanique) en vue de sa valorisation biologique. Suite au tri mécanique, la fraction organique est traitée par digestion anaérobie. Ce traitement est retenu en raison des caractéristiques du mélange en sortie du pré-tri qui rendent la méthanisation plus facile à opérer que le compostage. Le tri mécanique permet de récupérer également une partie des plastiques et des métaux contenus dans les ordures. Le taux de capture des matières organiques et des matières recyclables de ce type de traitement serait de l ordre de 90% selon les indications d un promoteur ayant travaillé sur ce type de projet précédemment. Les immeubles de 8 logements et moins bénéficient d une collecte des résidus verts en période de forte génération, soit au printemps et à l automne. Ces résidus verts sont envoyés sur la même unité de traitement mais directement à l étape de compostage suivant la méthanisation. Les quantités à traiter dans ce scénario sont présentées au tableau 12. Tableau 12 : Flux et quantités à traiter en T/an, scénario 3 LOGEMENTS FLUX DE MATIERES Tous les logements Traitement mécanique MO issues du tri mécanique Métaux et plastiques issus du tri mécanique Rejets Matières recyclables Boues à 8 logements Résidus verts Total Le centre de traitement mécanique devra traiter tonnes par an en 2010 puis tonnes par an en L usine intégrée de digestion anaérobie et compostage traitera tonnes par an en 2010 puis près de tonnes par an à l horizon 2025 (incluant les boues). Tel que présenté précédemment, les résidus verts collectés séparément pourraient rejoindre directement l étape de compostage et être traités avec le digestat, ce qui permettrait de réduire la taille de l unité de digestion anaérobie à tonnes en 2010 ou tonnes en 2025 (réduction de 10% environ). 18
24 1 à 8 logements RV/ feuilles t/an t/an Boues t /an t /an Tous les logements OG t/an t/an Traitement mécanique t MO/an t MO/an t /an t/an t /an t/an Méthanisation avec compostage fermé MR t/an t/an Figure 4 : Scénario 3 collecte à 3 voies simple avec traitement mécano-biologique Centre de tri Enfouissement 5 CONCLUSION En conclusion, 3 scénarios ont été retenus pour une analyse plus approfondie. Ces scénarios sont : Scénario 1 : Collecte à 3 voies (RA et RV ensemble) Variante A : Traitement des matières organiques par méthanisation suivi du compostage du digestat en système fermé; Variante B : Traitement par compostage en système fermé des matières organiques; Scénario 2 : Collecte à 4 voies (RA et RV séparés) avec traitement par méthanisation des matières organiques suivi du compostage du digestat en système fermé; Scénario 3 : Collecte à 3 voies saisonnière avec traitement mécanique des ordures et méthanisation des matières organiques suivi du compostage du digestat en système fermé. Le tableau 13 présente le sommaire des quantités collectées pour les différents scénarios. Tableau 13 : Quantités de résidus organiques traitées selon les scénarios de collecte étudiés, horizons 2010 et 2025, en T/an Scénario 1 SYST. DE COLLECTE logements 3 voies combiné 9 logements et + MO RV Feuilles Boues déshydratées. MO 2 voies RV Feuilles Scénario 2 4 voies 2 voies Boues déshydratées Scénario 3 3 voies saisonnière 2 voies
25 Dans le cas du scénario 3, près de tonnes d ordures en 2010 puis tonnes en 2025 sont ramassées annuellement et triées mécaniquement pour séparer la fraction organique. Les matières organiques valorisées incluent une partie de fibres récupérées à l étape de traitement mécanique. 20
Mise à jour de l estimation budgétaire des RT-01 28109
RT-01 28109 Mise à jour de l estimation budgétaire des coûts pour les installations de traitement des matières organiques des divers scénarios considérés par la Ville de Québec Mars 2009 Mise à jour de
Plus en détailJEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION
JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION Projet de règlement no. 3 : Règlement sur la responsabilisation environnementale PRÉSENTATION Présenté par Monsieur Maxime Maheu-Moisan, membre du comité exécutif,
Plus en détailAPPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL
Rapport final RT04-19605 ÉTUDE DE FAISABILITÉ DES TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT DES MATIÈRES ORGANIQUES APPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL Novembre 2006 Étude de faisabilité des technologies
Plus en détailoption pour le climat?
Biosolides municipaux Quelle est la meilleure option pour le climat? Claude Villeneuve, professeur titulaire, directeur de la Chaire en éco-conseil de l Université du Québec à Chicoutimi (Claude_Villeneuve@uqac.ca)
Plus en détailLES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION
LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute
Plus en détailles outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir
connaître pour agir Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement les enjeux les outils les applications locales Enjeux d une analyse environnementale et leviers d améliorations QU EST-CE
Plus en détailContexte : Objectif : Expérimentation :
Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote
Plus en détailConsultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles
Consultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles Mémoire du Regroupement national des conseils régionaux de l environnement du Québec 23 février 2010 Présentation
Plus en détailLe compost. Un petit écosystème au jardin
Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème
Plus en détailStratégie de réduc-on des déchets Waste Reduc-on Strategy: Contrat 2016 Contract
Stratégie de réduc-on des déchets Waste Reduc-on Strategy: Contrat 2016 Contract Andrew Duffield Directeur des Travaux publics Director of Public Works 2015-05- 25 Résultats des ini-a-ves de la Stratégie
Plus en détailPROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE
Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51
Plus en détailFénelon pour contribuer au tri sélectif et à la valorisation des déchets que nous produisons?
LYCEE FENELON : démarche Qualycée en cours Quels sont les efforts réalisés à Fénelon pour contribuer au tri sélectif et à la valorisation des déchets que nous produisons? 16/03/2015 tri sélectif à Fénelon
Plus en détailnotre système de consigne sur les boissons gazeuses est menacé d abolition?
2 Saviez-vous que notre système de consigne sur les boissons gazeuses est menacé d abolition? L avenir de la consigne au Québec est présentement incertain. Au printemps 2015, le Ministère du Développement
Plus en détailLa production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues
La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues Sommaire 1. Etat des lieux 2. Un contexte favorable à une optimisation énergétique 3. Maximiser la production de biogaz 4. Quelques
Plus en détailCM2E 2014. Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation
CM2E 2014 Colloque Martinique Energie Environnement Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation M. Torrijos, Laboratoire de Biotechnologie de l Environnement, INRA-LBE,
Plus en détailBONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION
BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION Constats partagés : - Les déchets de chantier et de maintenance sont plutôt bien traités et suivis. - Les déchets de bureaux sont bien suivis sur les gros
Plus en détailLe traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011
Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011 Plan de la présentation Partie I Pourquoi le TMB? Partie II Variantes techniques Partie III Conclusions pour
Plus en détailBROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES
BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES SOMMAIRE I- AVANT-PROPOS I.1- LES TROIS MODES DE FINANCEMENT DU SERVICE PUBLIC D ÉLIMINATION
Plus en détailLA GESTION DES MATIÈRES ORGANIQUES (RÉSIDUS DE CUISINE ET DE JARDIN)... 13 FOURNISSEURS D ÉQUIPEMENTS DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES...
TABLE DES MATIÈRES MOT DU PRÉFET... 3 Pourquoi se préoccuper des matières résiduelles?... 3 Du soutien gratuit pour vous!... 4 Pourquoi les ICI?... 4 Étapes et démarches reliées à une saine gestion des
Plus en détail19- LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS
19- LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS Rapport de présentation / Diagnostic Dossier de PLU approuvé 255 19.1 LES ORDURES MENAGERES ET EMBALLAGES MENAGERS RECYCLABLES La prestation de collecte des
Plus en détailMaximum Yield Technology. Maximum Yield Technolog technologie à rendement maximal
MYT Business Unit Zweckverband Abfallbehandlung Kahlenberg (ZAK) Bergwerkstraße 1 D-77975 Ringsheim Téléphone : +49 (0)7822 8946-0 Télécopie : +49 (0)7822 8946-46 E-mail : info@zak-ringsheim.de www.zak-ringsheim.de
Plus en détailGUIDE POUR L ORGANISATION ET LA RÉALISATION D UNE CORVÉE DE NETTOYAGE COMMUNAUTAIRE
GUIDE POUR L ORGANISATION ET LA RÉALISATION D UNE CORVÉE DE NETTOYAGE COMMUNAUTAIRE L ARRIVÉE DU PRINTEMPS ET DE L AUTOMNE EST SOUVENT SYNONYME DE «GRAND MÉNAGE» OU DE «NETTOYAGE DES BERGES». LA FONTE
Plus en détailGuide d entretien. de votre assainissement non collectif
juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».
Plus en détailMÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION
MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU PROJET PLAN D AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN PMAD 13 OCTOBRE 2011 1 INTRODUCTION La communauté
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
1 er juin 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 152 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT
Plus en détailMission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation
Mission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation Plan de la présentation Objectifs de la mission La biométhanisation
Plus en détailProjet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011
Direction de l analyse et des instruments économiques AVIS ÉCONOMIQUE Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Règles sur l allégement
Plus en détaileat recovery system Metos Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste La solution compacte à vos dechets! www.metos.com
eat recovery system Metos Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste La solution compacte à vos dechets! www.metos.com Traitement de Déchets Solus Eco Flex Waste De plus en plus, le traitement des biodéchets
Plus en détailFondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone
Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Mettre l écologie au cœur des consciences Fondée en juillet 2005 par Yann Arthus-Bertrand
Plus en détailPROCÉDURE D'APPEL D'OFFRES ET D'OCTROI POUR LES ACHATS D'ÉLECTRICITÉ
PROCÉDURE D'APPEL D'OFFRES ET D'OCTROI POUR LES ACHATS D'ÉLECTRICITÉ INTRODUCTION Hydro-Québec, dans ses activités de distribution d'électricité («Distributeur»), doit conclure des contrats d'approvisionnement
Plus en détailATTENDU QU un montant de 43 543 $ est à pourvoir pour l année 2015, par l ensemble des contribuables de la Municipalité pour la solidarité sociale;
PROVINCE DE QUÉBEC MRC DE MEMPHRÉMAGOG MUNICIPALITÉ D EASTMAN RÈGLEMENT 2015-01 FIXANT, POUR L ANNÉE 2015, LES TAUX DE TAXES, DE TARIFICATION POUR LES SERVICES, LES MODALITÉS DE PAIEMENT DES TAXES ET DES
Plus en détailAnalyse des coûts d investissement en méthanisation agricole. Comparaison France et Allemagne
Analyse des coûts d investissement en méthanisation agricole Comparaison France et Allemagne Février 2013 1 Le développement de la méthanisation en Bourgogne dans le Programme Energie Climat Bourgogne
Plus en détailmain-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement
Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d
Plus en détail2011 / rev. 01 JDL / 30.12.2
Renens Epalinges Gland Froideville Crissier 11 janvier 17 janvier 18 janvier 19 janvier 19 janvier 2011 / rev. 01 JDL / 30.12.2 tourisme des déchets Lausanne Région (29 communes, ~275 000 habitants) GEDREL
Plus en détailBilan des réalisations
Bilan des réalisations LES MANDATS, POUVOIRS ET INITIATIVES Mars 1978 Importante révision du régime d indemnisation; la Loi sur l assurance automobile sanctionnée régissait : h l indemnisation des victimes
Plus en détailLa valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]
Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul
Plus en détailLes défis logistiques du recyclage des pneus au Québec (A)
Volume 2 Numéro 2 Octobre 2004 Les défis logistiques du recyclage des pneus au Québec (A) Cas produit par Martin BEAULIEU et le professeur Jacques ROY. Introduction Au printemps 1990, les Québécois prenaient
Plus en détailREGLEMENT INTERIEUR DES DECHETTERIES INTERCOMMUNALES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME (CCVD) N 10/03-02-04/B
REGLEMENT INTERIEUR DES DECHETTERIES INTERCOMMUNALES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME (CCVD) N 10/03-02-04/B Les déchetteries intercommunales de la CCVD s inscrivent dans le rôle des collectivités
Plus en détailCOLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles
COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC
Plus en détailENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84
ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS L exemple de l agence 13/84 Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84 Présentation Rappel de l engagement ISO 14001 de l ONF Quelques généralités sur la gestion
Plus en détailPOLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY
POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler
Plus en détailComment? chez le particulier ou en collectivité
Actions Citoyennes pour une Transition Energétique Solidaire par René CHAYLA Président d AC ACTEnergieS Comment? chez le particulier ou en collectivité 1 LA TRANSITION ENERGETIQUE EN PRATIQUE DIMINUER
Plus en détailLa consigne: un système primordial dans le développement durable de l industrie de la bière au Québec
La consigne: un système primordial dans le développement durable de l industrie de la bière au Québec 1 LES BRASSEURS L ABQ L Association des brasseurs du Québec (ABQ) représente les grands brasseurs du
Plus en détailEcoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets
Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Présentation d Ecoval Maroc 2 Sommaire Présentation d Ecoval Maroc Perception du Marché de déchets Objectifs de la plateforme Ecoval
Plus en détailL injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel
L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel Claire BRECQ GrDF - Délégation Stratégie- Régulation 10 ème Conférence sur le biogaz et le biométhane Montréal, le 24 mai 2012 Présentation de GrDF
Plus en détailLa récupération de l'énergie issue du traitement des déchets
Conseil général des Mines Juillet 2000 Ministère de l Economie, des finances et de l industrie La récupération de l'énergie issue du traitement des déchets Rapport de Henri Prévot Ingénieur général des
Plus en détailUtilité écologique du recyclage du PET en Suisse
Récapitulatif de l étude Utilité écologique du recyclage du PET en Suisse réalisé par Dr. Fredy Dinkel Carbotech AG, Bâle par ordre de PRS - PET-Recycling Schweiz Contact PRS - PET-Recycling Schweiz Naglerwiesenstrasse
Plus en détaildéchets ménagers Collecte en apport aux colonnes Tél. 02 43 94 86 50 www.syndicatvaldeloir.fr
info service + Organisation de la collecte Demandez l autocollant «Stop pub»! Si vous ne souhaitez pas recevoir de publicités dans votre boîte à lettres, une seule solution : l autocollant «Stop pub»!
Plus en détailQu'est-ce que la biométhanisation?
Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants
Plus en détailLettre info environnement
S O M M A I R E : 1-Edito du Président 2-Equipement des Professionnels et Particuliers en containers ordures ménagères 3-Les Permanences en Mairie et au bâtiment technique 4 Les Modalités de distribution
Plus en détailUNE MEILLEURE CONNAISSANCE
CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions
Plus en détailStatistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution
Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution Prendre la mesure de sa bibliothèque 9 mars 2012 Benoit Allaire, Observatoire de la culture et des
Plus en détailPour l environnement. Strength. Performance. Passion.
Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir
Plus en détailQue faire de nos déchets?
Collège Que faire de nos déchets? Problématique L utilisation dans la vie quotidienne d une très grande variété d objets fabriqués dans des matériaux divers entraîne une production importante de déchets
Plus en détailINDUSTRIES AGRICOLES ET AGROALIMENTAIRES RÉDUIRE ET VALORISER LES DÉCHETS,
INDUSTRIES AGRICOLES ET AGROALIMENTAIRES RÉDUIRE ET VALORISER LES DÉCHETS, les choix gagnants INDUSTRIES AGRICOLES ET AGROALIMENTAIRES PRÉVENIR ET VALORISER LES DÉCHETS UNE STRATÉGIE TRIPLEMENT RENTABLE
Plus en détailPremière partie. Modélisation des problèmes en programmes linéaires notés PL
Première partie Modélisation des problèmes en programmes linéaires notés PL ième année Licence LMD de mathématiques, USDBlida 0. Un grossiste doit livrer unités d un produit déterminé P à trois détaillants
Plus en détailÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES
ÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES LA GESTION RESPONSABLE D ÉVÉNEMENTS Le Bureau de normalisation du Québec a rendu publique, en juin 2010, une norme en gestion responsable d événements. La norme vient du besoin
Plus en détailSTOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie
PREFECTURE REGION NORD PAS DE CALAIS Direction Régionale de l Environnement Nord - Pas de Calais Service Eau, Milieux Aquatiques et Risques Naturels Cellule Réglementation et Gestion Territoriale de l'eau
Plus en détailÉtude sur la caractérisation des marchés publics du Québec. Sommaire exécutif
Sommaire exécutif 1. Introduction Fondée en 2005, l Association des marchés publics du Québec a pour objectif de faire la promotion des marchés publics du Québec comme moyen alternatif de mise en marché
Plus en détailLe Baromètre MLS du marché résidentiel. Faits saillants. Province de Québec. 2 e trimestre 2010
Province de Québec Le Baromètre MLS du marché résidentiel Faits saillants Premier ralentissement des ventes en cinq trimestres Seuls quelques centres urbains sont parvenus à être dynamiques Remontée dans
Plus en détailFORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2
INFORMATIONS GENERALES Page 1 / 14 1. INFORMATIONS GENERALES N du dossier : Art. 7.7.b «La nature et l emplacement de l établissement, l objet de l exploitation, les installations et procédés à mettre
Plus en détailPlan de réduction et de valorisation des déchets Pilier de l économie circulaire
Plan de réduction et de valorisation des déchets Pilier de l économie circulaire 2014-2020 Projet présenté par Madame Ségolène Royal lors de la réunion du conseil national des déchets le 7 novembre 2014
Plus en détailPartie C1 «Déchets de boues et autres déchets organiques non dangereux produits en 2008»
- Centre de tri ou déchèterie : catégorie à utiliser seulement si la destination finale n'est pas connue. Il s'agit en pratique d'une étape intermédiaire de collecte des déchets. Cette catégorie comprend
Plus en détailL enfouissement des déchets ultimes
L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)
Plus en détailLA MUNICIPALITE DE FROIDEVILLE AU CONSEIL COMMUNAL
Préavis de la Municipalité concernant une demande de crédit extrabudgétaire pour financer les travaux de construction et d aménagement d une déchèterie sur le territoire communal. No 105/2010 LA MUNICIPALITE
Plus en détailLa mise en place de la redevance incitative
SICTOM DE LA ZONE SOUS VOSGIENNE novembre 2010-n 4 La mise en place de la redevance incitative Dans ce numéro : La redevance incitative: qu est-ce que c est? La redevance incitative Astuces pour réduire
Plus en détailRésumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines
Actualité juridique Résumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines Juin 2013 Mines et ressources naturelles Le 29 mai dernier, madame Martine Ouellet, ministre québécoise des Ressources
Plus en détailwww.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E
www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates
Plus en détailTable des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2
Table des matières Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 2.1 Quantités et caractéristiques des produits à valoriser... 2 2.2 Apprentissages des expériences de
Plus en détailToutes les animations sont gratuites et ouvertes à tous!
Dossier de presse Semaine Européenne de la Réduction des déchets 16 au 24 novembre 2013 Concarneau Cornouaille Agglomération (CCA) a signé un Programme local de prévention en juillet 2011 en partenariat
Plus en détailAussi dans ce numéro Les ventes de copropriétés perdent de leur élan Depuis un certain temps, la copropriété nous avait habitués à des hausses relativement soutenues des transactions MLS au Québec. Mais
Plus en détailChauffage à granulés de bois
0 Chauffage à granulés de bois Alliance pour le Climat Luxembourg Protection du climat à la base En partenariat avec plus de 00 villes et communes européennes, plusieurs communes de l Alliance pour le
Plus en détailPartie V Convention d assurance des cultures légumières
Partie V Convention d assurance des cultures légumières Légumes de transformation Moyenne du rendement agricole A. Dispositions générales La présente partie s applique à la betterave à sucre, à la betterave
Plus en détailÉtude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions
Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Nous vous remercions de votre participation à cette étude d impact quantitative (EIQt n o 3), qui a pour but de recueillir de l information
Plus en détailGUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE
GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE Politique Environnementale du Groupe UNILOGI 70.000 personnes logées au sein de notre patrimoine dans 210 communes sur 7 départements et 3 régions, xxx entreprises fournisseurs
Plus en détailRègles et prescriptions à respecter pour les permis de construire
Collecte et valorisation des déchets dans le pays de Gex Permis de construire Édition 2013 Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire Prévoir la voirie, les équipements et les zones
Plus en détailLa collecte des papiers de bureau
Développement durable La collecte des papiers de bureau 1 LE SIVOM DU BAS-BUGEY Compétences La collecte des ordures ménagères La collecte sélective 3 déchetteries : Belley, Culoz et Virieu le Grand Quai
Plus en détailProtection de la ressource et Métiers de l Automobile. Intervention du 12 octobre 2009
Protection de la ressource et Métiers de l Automobile Intervention du 12 octobre 2009 Intervention 1. Le CNPA et le Défi de l Environnement 2. Environnement et Métiers de l Automobile 3. Le parcours du
Plus en détailRosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut
Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des
Plus en détailLA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012
LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 SOMMAIRE La norme RABC, qu est-ce que c est? Les grandes lignes La blanchisserie et la Fonction linge - incidences sur l application de la méthode Les
Plus en détailCOMMENTAiRES/ DECISIONS
Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N
Plus en détailMegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant
MegaStore Manager Simulation de gestion d un hypermarché.......... Manuel du Participant 1. Introduction 1.1. La simulation de gestion Vous allez participer à une simulation de gestion. Cette activité
Plus en détailMunicipalité de Saint-Marc-sur- Richelieu
Plania Municipalité de Saint-Marc-sur- Richelieu Chapitre 11 Dispositions particulières applicables à certaines zones P031607 303-P031607-0932-000-UM-0023-0A Municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu 102
Plus en détailDéchets professionnels
2015 info service+ Des questions? Des informations complémentaires? Des problèmes d équipements? Un changement de situation? Le professionnel est invité à contacter directement le Syndicat du Val de Loir
Plus en détailCOMBIEN UN MÉDECIN A-T-IL BESOIN D ARGENT POUR SA RETRAITE?
COMBIEN UN MÉDECIN A-T-IL BESOIN D ARGENT POUR SA RETRAITE? Des tableaux inédits, pour tous les médecins, quel que soit l âge ou le revenu Par Eric F. Gosselin, Adm.A, Pl.Fin. ericg@finances-etc.com Avec
Plus en détailINFORMATIONS GÉNÉRALES RÉSUMÉ MÉTHODOLOGIQUE
Prêts complémentaires en vue de l achat / la construction / la réalisation de travaux visant à augmenter l efficacité énergétique d un logement / l installation d un système d épuration individuelle /
Plus en détailRÉUSSITE TECHNOLOGIQUE ENVIRONNEMENTALE QUÉBÉCOISE QUI RAYONNE DANS LE MONDE
RÉUSSITE TECHNOLOGIQUE ENVIRONNEMENTALE QUÉBÉCOISE QUI RAYONNE DANS LE MONDE André Héroux, président-directeur général DÉJÀ PRÉSENTE AU CANADA, DANS LE NORD-EST DES ÉTATS-UNIS, EN ANGLETERRE ET EN FRANCE,
Plus en détailQuébec. Société d habitation du Québec. Un portrait de la copropriété au Québec. Le bulletin d information de la société d habitation du québec
Société d habitation du Québec HABITATION Québec Le bulletin d information de la société d habitation du québec Volume 3, numéro 4, ÉTÉ 29 Un portrait de la copropriété au Québec Par Dany Dutil CONTEXTE
Plus en détaileedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7
eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7 I- ETUDE D UNE PHOTOGRAPHIE DE YANN ARTHUS-BERTRAND : Stockage d ordures dans la périphérie de Saint-Domingue en République dominicaine au cœur des Caraïbes Légende
Plus en détailMontrer que la gestion des risques en sécurité de l information est liée au métier
Montrer que la gestion des risques en sécurité de l information est liée au métier Missions de l entreprise Risques métier Solutions pragmatiques et adaptées Savoir gérer la différence Adapter à la norme
Plus en détailREGLEMENT DE LA CONSULTATION ((RC) n de marché 14 000 11. Date : Novembre 2014
ETABLISSEMENT PUBLIC DU MUSEE NATIONAL DE LA MARINE 16 place du Trocadero 75 116 Paris France R.C. page 1/8 REGLEMENT DE LA CONSULTATION ((RC) n de marché 14 000 11 Date : Novembre 2014 Maître de l ouvrage
Plus en détailGaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d
Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars
Plus en détailF.I.C. n 2010/TDM01. Objet : Rubrique TDM - Tri des Déchets Ménagers. Evolution des exigences de la rubrique
F.I.C. n 2010/TDM01 Fiche d interprétation et / ou complément au référentiel (Ancienne appellation «Jurisprudence technique») Objet : Rubrique TDM - Tri des Déchets Ménagers Evolution des exigences de
Plus en détailMontréal ORIENTATION. Améliorer la qualité de l air et réduire les émissions de gaz à effet de serre ACTION 2: Présentation de l action générale
/1 ORIENTATION Hochej -i1sonneuve Montréal Améliorer la qualité de l air et réduire les émissions de gaz à effet de serre m j3 ACTION 2: Réduire la dépendance à l automobile Présentation des enjeux reliés
Plus en détailCOMMISSION DE SUIVI DE SITE
COMMISSION DE SUIVI DE SITE Centre de traitement multi filière SYCTOM IVRY Paris XIII Centre de tri et déchèterie exploités par SITA IDF SOMMAIRE Bassins versants Présentation du Centre de tri Bilan d
Plus en détail1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux.
TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON TABLE DES MATIÈRES PAGE TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON... 1 1 GÉNÉRALITÉS... 1 1.1 CONDITIONS GÉNÉRALES ET TRAVAUX CONNEXES... 1 1.2 DESCRIPTION DES
Plus en détailPOTENTIEL ÉNERGÉTIQUE ET GAINS ENVIRONNEMENTAUX GÉNÉRÉS PAR LA BIOMÉTHANISATION DES MATIÈRES ORGANIQUES RÉSIDUELLES AU QUÉBEC. par.
POTENTIEL ÉNERGÉTIQUE ET GAINS ENVIRONNEMENTAUX GÉNÉRÉS PAR LA BIOMÉTHANISATION DES MATIÈRES ORGANIQUES RÉSIDUELLES AU QUÉBEC par François Perron Essai présenté au Centre Universitaire de Formation en
Plus en détailDOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document:
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22.4.2015 SWD(2015) 88 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: Rapport de la Commission au Parlement
Plus en détailUne facturation incitative doit «aider» à obtenir des résultats probants.
MISE EN PLACE DE LA REDEVANCE INCITATIVE LES QUESTIONS QUI SE POSENT NOUS SOMMES EN PHASE TEST DURANT UN AN! Il ne sert à rien de tricher, de jeter vos déchets chez le voisin, dans la nature, dans les
Plus en détailAPPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010
Direction des Investissements d Avenir Direction Villes et Territoires Durables Service Bâtiment Direction Recherche et Prospective Service Recherche et Technologies avancées APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET
Plus en détail