La propriété intellectuelle repose sur les règles édictées

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La propriété intellectuelle repose sur les règles édictées"

Transcription

1 Sous-rubrique Dossier Quelles frontières entre la propriété industrielle et la propriété littéraire artistique? La refonte du cahier des clauses administratives générales-prestations intellectuelles (CCAG-PI) et l instauration d un CCAG dédié aux techniques de l information et de la communication (CCAG-TIC) ont modifié l appréhension de la propriété intellectuelle dans la commande publique. La propriété intellectuelle est passée d une démarche globale peu adaptée aux évolutions du droit à une gestion juridique, économique et financière des titres et des droits au travers de dispositions, complexes en apparence mais néanmoins nécessaires pour optimiser la gestion de ces titres et de ces droits en conformité avec l état du droit. Auteur Didier Adda, conseil en propriété industrielle, directeur Gérant Technologie Partenaires Conseils, ancien acheteur public, chargé de cours à l ENSEA Référence Texte Mots clés Base de données Brevets Dessins Droit d auteur Marques Modèles POUR ALLER PLUS LOIN Texte avec de l italique La propriété intellectuelle repose sur les règles édictées par le code du même nom. Les articles des CCAG-PI (1) et du CCAG-TIC (2) reposent désormais sur les spécificités des dispositions du code de la propriété intellectuelle. Ces deux CCAG intègrent des dispositions relatives à la concession des connaissances antérieures appartenant au titulaire, la concession et la cession des résultats produits par le titulaire. Le CCAG-TIC contient, en plus, un article centré sur la concession des droits d utilisation de logiciel standard (progiciel) pour les utilisateurs des administrations voire les tiers désignés dans le contrat. Par contre, le nouveau CCAG marchés publics industriels (3) (CCAG-MI) ne dispose plus de clauses de propriété en tant que telles mais uniquement dans un commentaire incitant à inclure des dispositions du chapitre 5, «Utilisation des résultats dans le cahier des clauses administratives particulières» (4). Ce code de la propriété intellectuelle, qui comprend une partie légale et une partie réglementaire, recouvre les domaines de la propriété industrielle et de la propriété littéraire et artistique. Le droit de la propriété industrielle protège les détenteurs de titres délivrés par un Office selon des procédures d instructions dédiées à chaque titre, à l exception du savoir-faire qui n est protégé que par le droit pénal (cf. tableau ci-dessous). Le droit d auteur, quant à lui, repose sur des droits acquis du seul fait de la création elle-même mais à condition que sa création soit originale et qu il soit possible d en prouver l antériorité en cas de contestation de ce droit (voir tableau ci-après). 1 (1) Arrêté du 16 septembre 2009 (NOR : ECEM A). (2) Arrêté du 16 septembre 2009 (NOR : ECEM A). (3) Arrêté du 16 septembre 2009 (NOR : ECEM A). (4) CCAG-MI 2009 : «Commentaire sur les marchés comportant une part d études : La gestion des droits de propriété intellectuelle éventuellement attachés au marché doit faire l objet d un développement particulier au cahier des clauses administratives particulières. Il est recommandé de citer, par défaut, les clauses de propriété intellectuelle figurant au chapitre 5, «Utilisation des résultats», du CCAG-Prestations intellectuelles (PI), en sélectionnant l option la mieux adaptée à l objet du marché. Ces clauses peuvent ne pas être adaptées à tous les cas. Le pouvoir adjudicateur doit adapter ces clauses à son besoin».

2 Dossier Sous-rubrique 2 LES COMPOSANTES DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Propriété industrielle Brevet Marque Dessins et modèles i Semi conducteur Titre de propriété délivré par un Office Propriété littéraire et artistique Droits d auteur Œuvre hors Logiciel Logiciel Droit voisin du droit d auteur i Droit de propriété Connaissances techniques Obtention végétale Secret de fabrique i Savoir-faire Base de données Ainsi, la propriété industrielle se distingue du droit d auteur. La propriété industrielle est soumise à formalisme pour obtenir le titre tandis qu à l opposé, le droit d auteur ne repose sur aucun formalisme pour faire reconnaître ce droit. À titre d exemple, une invention brevetable repose sur un titre, un brevet, après notamment une instruction approfondie par un office (5) alors qu une œuvre est protégée du simple fait que sa création soit originale. Pour mieux comprendre les dispositions contenues désormais dans les CCAG, l acheteur public va maîtriser au mieux ce droit principalement issu de la loi contrairement au code des marchés publics et qui s applique même si contractuellement le marché ou l accord-cadre en décide autrement. Désormais, les grands principes des droits de la propriété intellectuelle s imposent aux acheteurs publics : le droit de la propriété industrielle (I), le droit de la propriété littéraire et artistique (II). I. Propriété industrielle Pour un acheteur public, la propriété industrielle recouvre des domaines d achat de produits ou de services intégrant des éléments protégés par propriété industrielle (6) ainsi que l achat d équipements personnalisés voire des études d ingénieries techniques pour concevoir de nouveaux équipements ou les améliorer, notamment dans les domaines de la mécanique, du bâtiment, de l électronique, de la chimie Ainsi, la propriété industrielle recouvre plusieurs modes de protections qui concernent les administrations qui désirent protéger leur propre patrimoine intellectuel, leur financement de conception de nouveautés ou leurs achats grâce notamment aux brevets, marques, dessins et modèles. A) Brevet Le brevet (7) est un titre délivré par les pouvoirs publics (8) conférant une protection et un monopole d exploitation temporaire sur une invention à celui qui la révèle au public par la voie d une demande de brevet. Une invention est brevetable si l invention (5) En France, l Institut national de la propriété industrielle situé désormais au 15 rue des Minimes, CS50001, Courbevoie Cedex, (6) Produits intégrant ou un service utilisant des éléments protégés par un brevet, une marque, un dessins et modèle, un semi conducteur, une connaissance technique (7) Code de la propriété intellectuelle (CPI), art. L à L (8) Selon l INPI. est nouvelle impliquant une activité inventive et susceptible d application industrielle (9). En revanche, les découvertes scientifiques, les créations esthétiques, les plans, les méthodes, les règles de jeux, les présentations d informations et les programmes d ordinateurs ne sont pas brevetables (10). La non-brevetabilité s applique aussi : aux inventions contraires aux bonnes mœurs (11) ; aux inventions contraires à la bioéthique (clonage des êtres humains, modification de l identité génétique de l être humain ) (12) ; aux obtentions végétales protégées par d autres dispositions du même code, aux races animales, aux procédés biologiques d obtention de végétaux ou d animaux (13). Le droit de déposer un brevet appartient à l inventeur ou à son ayant cause (14). Néanmoins, les inventeurs salariés voire des consultants peuvent être mentionnés dans un brevet en tant qu inventeurs à côté du propriétaire du brevet qui l a déposé. La protection se fait après l instruction de la demande au regard de la nouveauté et du formalisme du système et par la publication du brevet qui le rend opposable. Cette publication nécessite une description du procédé inventif sans pour autant dévoiler le savoir faire particulier de son ou ses inventeur(s). En fonction de l intérêt des débouchés du brevet pour le bureau d étude, l industriel ou l administration, le choix de la demande de brevet porte soit sur : un brevet national français pour protéger l invention sur le territoire français ; un brevet européen : la convention de Munich sur le brevet européen (CEB) du 5 octobre 1973 permet d obtenir par une seule formalité de dépôt et d examen, la délivrance d un titre unique dit «brevet européen» ayant les mêmes effets qu un brevet national dans 38 pays européens ou voisins de l Europe. L office européen des brevets (EOB) est l office instructeur en la matière ; le brevet international PCT : le traité de coopération en matière de brevet (traité de Washington du 19 juin 1970 dit PCT) permet par une seule démarche de déposer simultanément une demande de brevet pouvant porter sur 146 États (15). Il faut cependant distinguer les demandes effectuées dans plusieurs pays et les demandes qui aboutissent à la délivrance du brevet dans certains d entre eux en raison du coût élevé des dépôts ; bientôt le brevet unitaire pour tous les pays de l Union européenne (16). En fonction des investissements de l administration sur le projet, cette dernière peut parfois revendiquer la propriété du dépôt des inventions qu elle a financées. Le CCAG-PI et le CCAG-TIC offrent des dispositions en la matière. (9) CPI, art. L (10) CPI, art. L (11) CPI, art. L (12) CPI, art. L (13) CPI, art. L (14) CPI, art. L (15) Le PCT compte actuellement 146 États contractants selon l Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). (16) Le Parlement européen et les États-membres ont adopté le brevet unitaire pour les 25 États membres participants à ce brevet unitaire (11 décembre 2012).

3 Sous-rubrique Dossier La durée de la protection (donc du monopole) d exploitation est de vingt ans en France (17) non renouvelable à compter du jour du dépôt de la demande avec le versement d une redevance annuelle de maintien en vigueur d un brevet dont le prix augmente chaque année. Du fait du coût de la recherche et développement (R & D), de la mise en production et de la protection des inventions, l administration veut de moins en moins être le seul financier du projet d où l intérêt de projet mutualisé via : des subventions remboursables ou non, émanant de plusieurs administrations nationales ou locales ; des groupements de commande ; des groupements d intérêt public ayant plusieurs acheteurs B) Marques La marque (18) est un «signe distinctif» qui identifie un produit ou un service qui, apposée sur un produit ou accompagnant un service, permet de l identifier et de le distinguer des produits ou services concurrents. La marque garantit, de ce fait, à l utilisateur, l origine du produit ou du service qu il acquiert. Les marques peuvent apparaître inutiles pour beaucoup d administrations. Néanmoins, dans le cadre des projets, les administrations peuvent protéger des réalisations des administrations comme les titres de transport, des lieux touristiques, des solutions logicielles, des sites de services publics nationaux ou locaux. Seul un signe susceptible de représentation graphique, est déposable comme marque (19) : signe verbal : signe qui peut s écrire ou se prononcer tel qu un mot, un assemblage de mots, un nom patronymique, un pseudonyme, un nom géographique, une dénomination arbitraire ou de fantaisie (voir glossaire), une devise, des chiffres, lettres, initiales, monogrammes et sigles ; signe figuratif : signe qui s appréhende par la vue, tel qu un dessin, un emblème, une étiquette, une vignette, un relief, un hologramme, un logo, une image de synthèse, la forme du produit ou de son emballage, les combinaisons, dispositions ou nuances de couleurs ; signe sonore : signe composé de sons ou phrases musicales ; signe complexe : signe constitué d une combinaison ou juxtaposition de signes verbaux et de signes figuratifs. En revanche, ne peuvent faire l objet d un titre de marque des : signes non distinctifs (20) comme un terme décrivant le produit ou le service revendiqué ; signes interdits par la loi (21) ; signes portant atteinte aux droits d autrui (22), signe qui reproduit ou imite une autre marque déposée antérieurement ; signes susceptibles de prêter à confusion avec une marque réputée et largement connue du public ; signes portant atteinte à un nom commercial ou enseigne connus, à une appellation d origine protégée, un droit d auteur, dessin ou modèle protégé, un nom patronymique, pseudonyme célèbre, un nom, image ou renommée d une collectivité territoriale. La protection de la marque enregistrée, qui court à compter de la date de dépôt de la demande d enregistrement, est d une durée de dix ans indéfiniment renouvelable (23) sous réserve de renouvellements effectués avant l expiration du dépôt précédent et d une certaine exploitation. Lors du dépôt de la marque, le déposant doit énumérer les produits et services pour lesquels l enregistrement de la marque est demandé. Le dépôt sert à se protéger contre les autres et contre soi-même. Pour la France, la marque est déposée soit à l INPI, soit au greffe du tribunal de commerce du domicile du déposant. Il n y a pas d obligation de déposer une marque avant son utilisation. L office contrôle uniquement la régularité du formalisme du dépôt mais non l antériorité de la marque revendiquée. Toutefois, un dépôt sans recherche de faisabilité du dépôt notamment quant à la nouveauté et/ou quant à l absence de risques de confusion pourrait se révéler fort coûteux en indemnité pour contrefaçon, en paiement de licence et/ ou en destruction des documents et de leur support publicitaire. La réalité le démontre tous les jours. La marque peut résulter de la seule initiative de l administration, émaner de l exécution d un accord-cadre ou d un marché, voire résulter d une démarche de partenariat entre l administration et son fournisseur tel que prévu dans la consultation. Lorsqu il est arrêté un projet de marque, l entité qui dépose (l administration et/ou son fournisseur) doit effectuer un choix selon le type de dépôt : une marque nationale française : les marques enregistrées par l INPI ne protègent que sur le territoire français ; une marque internationale : pour les pays qui ont signé une convention dont la gestion des dépôts est assurée par l Office mondial de la propriété intellectuelle (24) ; une marque communautaire : la marque communautaire est née du règlement communautaire du 20 décembre Il s applique depuis le 1 er janvier La marque communautaire peut être enregistrée à l Office d harmonisation des marchés intérieur ou à l Institut national de la propriété intellectuelle. Le titulaire de la marque obtient ainsi un droit exclusif d utilisation de celle-ci sur tout le territoire de l Union européenne pour une durée de dix ans. Les administrations sont très divisées par rapport aux marques. Certaines pensent que leur notoriété leur suffit et qu en conséquence les marques ne servent à rien. D autres au contraire considèrent que ce droit est un facteur de renforcement de l image de marque voire permet d y associer des règles d exigences vis-à-vis des fournisseurs ou une charte d engagement vis-à-vis des usagers. C) Dessins et modèles La protection par le droit des dessins ou modèles (25) concerne l apparence d un produit ou d une partie de produit caractérisée en particulier par ses lignes, ses contours, ses couleurs, sa forme, sa texture ou ses matériaux. Ces caractéristiques peuvent être celles du produit lui-même ou de son ornementation. Ce mode de protection est très intéressant dans le cadre de graphisme de produit destiné à la vente ou de concept formalisé 3 (17) CPI, art. L (18) CPI, art. L à L (19) CPI, art. L (20) CPI, art. L (21) CPI, art. L (22) CPI, art. L (23) CPI, art. L (24) Le système de Madrid concernant l enregistrement international des marques a été établi en 1891 et est régi par l Arrangement de Madrid (1891) et le Protocole de Madrid (1989). Il est administré par le Bureau international de l OMPI à Genève en Suisse. (25) CPI, art. L à L

4 Dossier Sous-rubrique 4 par des formes particulières par exemple. Cette protection est accordée au titulaire pour cinq ans, renouvelable par périodes de cinq ans, jusqu à un maximum de vingt-cinq ans. Un dessin et modèle est nouveau si, antérieurement à la date de dépôt, aucun dessin et modèle identique ou quasi identique n a été divulgué. Les droits conférés par l enregistrement d un dessin et modèle permettent au titulaire de s opposer à toute exploitation non autorisée dudit dessin ou modèle par un tiers. La protection des dessins et des modèles peut être complétée par la propriété littéraire et artistique si le graphisme est original. Ce mode de protection se trouve peu utilisé dans les administrations malgré son faible coût. Néanmoins, un dépôt de dessin et modèle s avère souvent complexe car il doit être le plus générique possible tout en restant précis quant à la forme. II. Le droit d auteur Le CCAG-PI et le CCAG-TIC permettent au rédacteur de marchés de comprendre l ampleur de ce droit au travers, notamment, des dispositions relatives à la propriété des résultats. Ce droit couvre à la fois les domaines d achat de la communication, d études, de logiciels, de multimédia, de site Internet, de créations artistiques A) Contenu du droit d auteur En matière de droit d auteur, «l auteur d une œuvre de l esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous» (26). Le droit d auteur recouvre les droits relatifs aux œuvres de l esprit (27) créées par un auteur comme : les œuvres littéraires, les œuvres musicales, les œuvres théâtrales, les œuvres figurations, dessins et modèles, les œuvres audiovisuelles, les œuvres photographiques, les œuvres cinématographiques mais aussi les logiciels avec des dispositions spécifiques ; les productions de données (28) ; les droits voisins : les artistes/interprètes, les producteurs de phonogrammes, les producteurs de vidéogrammes, les entreprises de communication audiovisuelle, les opérateurs de télévision par satellite ou câble. Face à la présence du droit d auteur dans beaucoup de domaines, le travail de l acheteur apparaît fastidieux pour prendre en compte ce droit basé, en fonction des domaines, sur l appropriation de droits par le fait même de la création d un bien matériel ou immatériel. Ainsi par exemple, s ils sont originaux, un plan, une maquette et la construction qui en résulte, seront soumis à protection et deviendront la propriété de leur auteur. Cette protection, comportant droit moral (inaliénable) et droit patrimonial (susceptible de transaction financière), ne peut faire l objet d une quelconque dérogation à la réalité. Il faut éviter de confondre le droit de propriété immobilière et le droit de propriété intellectuelle où la liberté laissée au propriétaire est limitée par le second au nom du respect de l auteur et de son œuvre. Les droits moraux sont attachés à la personne de l auteur, (26) CPI, art. L al. 1 er. (27) CPI, art. L (28) Matière à cheval entre le droit d auteurs et le droit de la propriété intellectuelle. personne physique et restent perpétuels, inaliénables, imprescriptibles et insaisissables avec quelques limites pour permettre la stabilité au niveau de la cession des droits de propriété ou d utilisation des créations telles que des études, du logiciel : droit de divulgation : toute représentation ; toute reproduction ; toute traduction, adaptation, transformation, arrangement droit de la paternité de l œuvre ; droit au respect de l œuvre (exclusion modification et correction pour logiciel) ; droit de retrait (arrêt de l exploitation de l œuvre (exclu pour logiciel) ; droit de repentir (modification d une œuvre existante par l auteur qui est exclue pour logiciel). Les droits patrimoniaux (ou droits pécuniaires), dits «droit d exploitation» sont un peu différenciés entre le droit d auteur pur et le droit d auteur propre au logiciel (29) : pour le droit d auteur hors logiciel : le droit de représentation ; le droit de reproduction pour le droit du logiciel : droit de communication au public ; droit de distribution (concession) ; droit de reproduction permanent ou provisoire ; droit de cession ; droit de traduction, adaptation, correction transformation, arrangement De plus, il faut savoir, comme l ont pris en compte les rédacteurs des CCAG : qu il ne peut être transmis plus de droit que ceux détenus ; qu au niveau du transfert des droits, seul ce qui est mentionné dans le contrat fait foi, ce qui ne l est pas est exclu ; que la réalité des faits prime sur les dispositions contractuelles. Ce droit est complexe. Son utilisation nécessite de nombreuses précautions qui ont été cadrées par les rédacteurs du CCAG- PI et du CCAG-TIC. Dans certains cas, la création se trouve partagée, entraînant parfois une copropriété non prévue par le CCAG ou une réalisation sous la direction totale de l administration sans pour autant décharger le prestataire de ses obligations contractuelles. D un côté, la copropriété en matière de droits d auteurs n est pas réglée par le code de la propriété intellectuelle. Par contre, dès qu une création est effectuée sous la direction d une entité juridique publique ou privée, dans ce cas, la création est la propriété de l entité. Il ne faut pas oublier que le marché ou l accord-cadre doivent envisager la réalité du processus de création et de la destination de ladite création. De plus, si l administration désire se protéger contre toutes revendications futures, elle devra effectuer un dépôt auprès d un organisme spécialisé d auteurs pour disposer d une date certaine de ladite création. B) Le cas des bases de données Une base de données est un recueil d œuvres, de données ou d autres éléments indépendants, disposés de manière (29) CPI, art. L

5 Sous-rubrique Dossier systématique ou méthodique et individuellement accessibles par des moyens électroniques ou par tout autre moyen. La spécificité des bases de données est reconnue et elles bénéficient d un double régime de protection : protection de la forme par le droit d auteur au profit du ou des auteur(s) de la création d une base de données (30) ; protection de la base de données au profit du producteur de la base de données (31) : en tant que protection spécifique ou droit sui generis ayant pour objet la protection des investissements nécessaires à la réalisation de la base de données, à l exclusion des droits d auteur pouvant exister sur les informations intégrées dans la base de données (image, musique ). Le créateur d une base de données ne doit pas porter atteinte aux droits d auteur des titulaires des œuvres ou des éléments incorporés dans la base qui conservent tous leurs droits. Le producteur de base de données bénéficie de ce droit de protection dès l achèvement de la base et pendant quinze ans après le 1 er janvier de l année qui suit la date d achèvement de la base ou sa mise à disposition du public pour la première fois si cette mise à disposition intervient dans le délai de quinze ans. Cette protection sera prolongée pour une nouvelle période de quinze ans après tout nouvel investissement substantiel (32). Le producteur peut également interdire l extraction ou la réutilisation répétée et systématique de parties qualitativement ou quantitativement non substantielles du contenu de la base de données, lorsque ces opérations excèdent manifestement les conditions d utilisation normale de la base de données (33). Néanmoins, de par la loi, le producteur ne peut interdire (34) : l extraction ou la réutilisation d une partie non substantielle du contenu de la base par une personne qui y a licitement accès ; l extraction à des fins privées d une partie du contenu de la base de données non électronique ; l extraction et la réutilisation d une partie du contenu de la base : conçues à des fins pédagogiques ; conçues à des fins exclusives d illustration dans le cadre de l enseignement et de la recherche. Les bases de données deviennent aujourd hui un outil d information et de communication pour l État et les collectivités locales. L accès aux données devient un enjeu. L open data se trouve aujourd hui au cœur de ce dispositif en couplant accès aux données publiques (35) et droits d auteurs sur les données mais surtout sur les métadonnées. La mutualisation des achats à base d élément de propriété intellectuelle, quelle que soit sa structure conventionnelle comme le groupement de commande ou sa structure statutaire comme le GIP, entraîne souvent une approche plus mutualisée des données. Conclusion Les titulaires industriels ou bureaux d étude, éditeurs de logiciel ou prestataires de services peuvent décliner leurs propres (30) CPI, art. L (31) CPI, art. L et s. (32) CPI, art. L (33) CPI, art. L (34) CPI, art. L (35) Loi n du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d amélioration des relations entre l administration et le public et diverses dispositions d ordre administratif, social et fiscal. inventions, brevetées ou non, pour répondre aux demandes des administrations. Parfois, les projets existent déjà dans les cartons des entreprises mais n ont pas fait l objet d une mise en production. Il arrive même que la demande de l administration corresponde à un produit existant mais avec une déclinaison nouvelle d utilisation après transformation. La connaissance du marché par les acheteurs publics peut modifier le besoin initialement orienté vers un projet de R&D en projet d acquisition de produits nécessitant une mise au point notamment moins coûteuse par rapport aux surcoûts de la conception d un produit avec des maquettes et prototypes. Toutefois, il ne suffit pas, pour la personne publique, d écrire dans le CCAP (ou, pour le fournisseur, de préciser dans son offre), qu elle revendique la propriété d un titre de propriété intellectuelle si la réalité démontre le contraire. n Type de droit et CCAG Résultats de réalisation CCAG-TIC CCAG-PI Concession Option A (art. 38) Option A (art.25) Cession Option B (art. 38) Option B (art. 25) Progiciel Concession Pas d option ou art. 37 CCAG Prestation Commentaire CCAG-PI CCAG-TIC Prestations d étude Les prestations sont génératrices de : droits de propriété industrielle ; Prestations de réflexion droits littéraires ou artistiques avec ou sans transfert(s) de connaissances Prestations de conception ou de savoir faire. Avec deux options : une option A : concession des droits Prestations de conseil d utilisation sur résultats ; une option B : cession des droits Prestations d expertise d exploitation sur les résultats. Prestations de maîtrise d œuvre Fourniture de matériel informatique ou de télécommunication Fourniture de logiciels commerciaux Études et mise au point de logiciels spécifiquement conçus et produits pour répondre aux besoins particuliers d un acheteur public Elaboration de systèmes d information Prestations de maintenance Prestations de tierce maintenance applicative Prestations d infogérance Par extension Concession en cas de composantes logicielles Concession du logiciel une option A concession des droits d utilisation sur résultats ; une option B cession des droits d exploitation sur les résultats. une option A concession des droits d utilisation sur résultats ; une option B cession des droits d exploitation sur les résultats. Concession des correctifs et évolutions logicielles une option A : concession des droits d utilisation sur résultats ; une option B : cession des droits d exploitation sur les résultats Concession des correctifs et évolutions logicielles Prestations d assistance et de conseil relatifs aux TIC. 5

6 Dossier Sous-rubrique Comparaison de la gestion des droits dans le CCAG-TIC et le CCAG-PI CCAG-PI Article 23 Définitions article 24 Régime des connaissances antérieures CCAG-TIC Article 35 Définition des résultats Article 36 Régime des connaissances antérieures Article 37 Régime des droits de propriété intellectuelle relatifs aux logiciels standards 37.1 Étendue des droits concédés 37.2 Disponibilité des codes sources 37.3 Autres dispositions article 25 Régime des droits de PI ou des droits de toute autre nature relatifs aux résultats OPTION A : Concession de droits d utilisation des résultats A Droits du pouvoir adjudicateur et des tiers désignés dans le marché A Titre de propriété littéraire et artistique A Résultats protégés par un droit de propriété industrielle A Titres de propriété industrielle A Dispositions communes A Garanties des droits A Droits du titulaire du marché A Redevances A Exploitation à des fins commerciales des résultats par le pouvoir adjudicateur ou les tiers dans le marché OPTION B : Cession des droits d exploitation sur les résultats B Droits du pouvoir adjudicateur B Résultats protégés par un droit de propriété littéraire et artistique B Résultats protégés par un droit de propriété industrielle B Dispositions communes B Garanties B Droits du titulaire du marché Article 38 Régime des droits de propriété intellectuelle ou des droits de tout autre nature relatifs aux résultats OPTION A : Concession de droits d utilisation des résultats A Droits du pouvoir adjudicateur et des tiers dans les docs particuliers du marché A Résultats protégés par un droit de propriété littéraire et artistique. A Résultats protégés par un droit de propriété industrielle A Dispositions communes A Garanties des droits A Droits du titulaire du marché A Redevances A Exploitation à des fins commerciales des résultats par le pouvoir adjudicateur ou les tiers dans le marché OPTION B : Cession exclusive des droits du titulaire au pouvoir adjudicateur B Droits du pouvoir adjudicateur B Résultats protégés par un droit de propriété littéraire et artistique B Résultats protégés par un droit de propriété industrielle B Dispositions communes B Garanties des droits B Droits du titulaire du marché 6

protéger ses REPÈRES créations Tout ce qu il faut savoir pour bien protéger ses créations

protéger ses REPÈRES créations Tout ce qu il faut savoir pour bien protéger ses créations protéger ses créations REPÈRES Tout ce qu il faut savoir pour bien protéger ses créations Vous êtes à l origine d innovations, de créations esthétiques, d une nouvelle image ou d un nom pour votre entreprise?

Plus en détail

FORUM TECHNOLOGIQUE D AFRIQUE DE L OUEST ET DU CENTRE POUR L EXPLOITATION INDUSTRIELLE DES RESULTATS DE RECHERCHE EN AFRIQUE

FORUM TECHNOLOGIQUE D AFRIQUE DE L OUEST ET DU CENTRE POUR L EXPLOITATION INDUSTRIELLE DES RESULTATS DE RECHERCHE EN AFRIQUE FORUM TECHNOLOGIQUE D AFRIQUE DE L OUEST ET DU CENTRE POUR L EXPLOITATION INDUSTRIELLE DES RESULTATS DE RECHERCHE EN AFRIQUE Yaoundé, du 05 au 09 décembre 2011 Aspects généraux de la Propriété intellectuelle

Plus en détail

Cours n 3 Valeurs informatiques et propriété (2)

Cours n 3 Valeurs informatiques et propriété (2) Cours n 3 Valeurs informatiques et propriété (2) - Les Bases De Données - Le multimédia - Les puces et topographies - La création générée par ordinateur 1 LES BASES DE DONNEES Depuis 1998, les Bases De

Plus en détail

Sommaire. 1. Préambule

Sommaire. 1. Préambule 2. Annexe juridique Sommaire 1. Préambule.......................... page 11 2. La protection des données nominatives..... page 11 3. La protection des personnes............. page 12 4. La protection des

Plus en détail

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 77 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Les lois fédérales sur les brevets, le droit d auteur et les marques de commerce assurent la protection de la propriété intellectuelle au Canada. Le Canada a signé l Accord

Plus en détail

Conditions Générales d utilisation de l Application «Screen Mania Magazine»

Conditions Générales d utilisation de l Application «Screen Mania Magazine» Conditions Générales d utilisation de l Application «Screen Mania Magazine» Les présentes Conditions Générales d Utilisation régissent l ensemble des différentes utilisations de l APPLICATION tablettes

Plus en détail

DROIT D AUTEUR & BASES DE DONNÉES

DROIT D AUTEUR & BASES DE DONNÉES DROIT D AUTEUR & BASES DE DONNÉES Un mémento incontournable pour tous les utilisateurs du web soucieux de protéger leurs bases de données Le droit français accorde aux bases de données un système original

Plus en détail

Propriété intellectuelle en informatique

Propriété intellectuelle en informatique 47 Chapitre 4 Propriété intellectuelle en informatique 1. Introduction Propriété intellectuelle en informatique Nous avons été amenés précédemment à examiner les principes relatifs à la propriété intellectuelle.

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon La présente charte a pour but : de définir les termes relatifs à la diffusion d informations sur l internet

Plus en détail

LICENCE SNCF OPEN DATA

LICENCE SNCF OPEN DATA LICENCE SNCF OPEN DATA Préambule Dans l intérêt de ses utilisateurs, SNCF a décidé de s engager dans une démarche «OPEN DATA», de partage de certaines informations liées à son activité, par la mise à disposition

Plus en détail

LICENCE SNCF OPEN DATA

LICENCE SNCF OPEN DATA LICENCE SNCF OPEN DATA PREAMBULE Dans l intérêt de ses utilisateurs, la SNCF a décidé de s engager dans une démarche de partage de certaines informations liées à son activité, permettant ainsi aux personnes

Plus en détail

marque Repères Tout ce qu il faut savoir avant de déposer une marque

marque Repères Tout ce qu il faut savoir avant de déposer une marque La marque Repères Tout ce qu il faut savoir avant de déposer une marque Som Sommaire maire Pourquoi déposer une marque? p. 4 Une protection efficace de vos produits et services Bien choisir sa marque pour

Plus en détail

SOMMAIRE ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE ET DE LA CONSULTATION - DISPOSITIONS GENERALES

SOMMAIRE ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE ET DE LA CONSULTATION - DISPOSITIONS GENERALES SOMMAIRE ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE ET DE LA CONSULTATION - DISPOSITIONS GENERALES ARTICLE 2 - ORGANISATION ET CONDITIONS D EXECUTION ET DE REALISATION DE LA MISSION D ETUDE 2.1. Planning - délais d exécution

Plus en détail

Propriété intellectuelle : comment valoriser son activité?

Propriété intellectuelle : comment valoriser son activité? Propriété intellectuelle : comment valoriser son activité? Aliénor DAGORY Service Innovation CCI LR 04 67 13 68 00 arist@languedoc-roussillon.cci.fr Michael TOUCHE INPI Délégation régionale Languedoc-Roussillon

Plus en détail

Le droit d auteur et les. thèses électroniques

Le droit d auteur et les. thèses électroniques Le droit d auteur et les Projet soutenu par l ANR thèses électroniques 26 mars 2009 Sommaire 1.Droit d auteur a. Définition b. Types d œuvres c. Titularité des droits d. Cession des droits d auteur e.

Plus en détail

Charte de Qualité. Les Plus Beaux Villages de Wallonie. Association sans but lucratif

Charte de Qualité. Les Plus Beaux Villages de Wallonie. Association sans but lucratif Charte de Qualité Les Plus Beaux Villages de Wallonie Association sans but lucratif L appellation «Les Plus Beaux Villages de Wallonie» est une marque déposée que seules les communes ou Association locales

Plus en détail

MARCHE DE PRESTATION DE SERVICES DE NETTOYAGE DES AUTORAILS CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES

MARCHE DE PRESTATION DE SERVICES DE NETTOYAGE DES AUTORAILS CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES Société Anonyme d Economie Mixte Locale BP 237 20294 BASTIA : 04.95.32.80.55 : 04.95.34.01.14 MARCHE DE PRESTATION DE SERVICES DE NETTOYAGE DES AUTORAILS CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES

Plus en détail

DEPOSER UNE MARQUE : Quel intérêt et comment faire?

DEPOSER UNE MARQUE : Quel intérêt et comment faire? DEPOSER UNE MARQUE : Quel intérêt et comment faire? FICHE CONSEIL Page : 1/7 Le choix d un nom sous lequel exercer son activité, la création d un logo, l élaboration d une charte graphique ne sont pas

Plus en détail

Réutilisation d informations publiques provenant des Archives départementales de Saône-et-Loire

Réutilisation d informations publiques provenant des Archives départementales de Saône-et-Loire Réutilisation d informations publiques provenant des Archives départementales de Saône-et-Loire Contrat de licence de type ODbL (Open Database Licence) n.. Entre : Le Département de Saône-et-Loire, représenté

Plus en détail

Guide juridique de l'utilisateur des systèmes d information des ministères de l éducation nationale, et de l'enseignement supérieur et de la recherche

Guide juridique de l'utilisateur des systèmes d information des ministères de l éducation nationale, et de l'enseignement supérieur et de la recherche Guide juridique de l'utilisateur des systèmes d information des ministères de l éducation nationale, et de l'enseignement supérieur et de la recherche 1/ 10 Sommaire Article I Préambule... 3 Article II

Plus en détail

MARCHE N 2014.05 MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE RELATIF AU NETTOYAGE DU GYMNASE D AMBLAINVILLE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CCTP

MARCHE N 2014.05 MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE RELATIF AU NETTOYAGE DU GYMNASE D AMBLAINVILLE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CCTP CCP PIECE 2/2 MARCHES PUBLICS DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES MARCHE N 2014.05 MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE RELATIF AU NETTOYAGE DU GYMNASE D AMBLAINVILLE Mairie d AMBLAINVILLE Place du 11 Novembre

Plus en détail

Ressources APIE. Réutilisation des informations publiques, bases de données et marchés publics. de l immatériel. Cahier pratique.

Ressources APIE. Réutilisation des informations publiques, bases de données et marchés publics. de l immatériel. Cahier pratique. Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état Réutilisation des informations publiques, bases de données et marchés publics En bref La majorité des informations publiques détenues

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web

Charte d'hébergement des sites Web Page 1 Charte d'hébergement des sites Web mise à jour : 12/2006 Définitions Serveur Ensemble des matériels destinés à héberger un ou plusieurs sites. Site Ensemble d informations (intégrant documents,

Plus en détail

Licence ODbL (Open Database Licence) - IdéesLibres.org

Licence ODbL (Open Database Licence) - IdéesLibres.org Licence ODbL (Open Database Licence) - IdéesLibres.org Stipulations liminaires La licence ODbL (Open Database License) est un contrat de licence ayant pour objet d autoriser les utilisateurs à partager,

Plus en détail

Organisation africaine de la Propriété Intellectuelle ***************

Organisation africaine de la Propriété Intellectuelle *************** Organisation africaine de la Propriété Intellectuelle *************** 2 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION... 3 I PRESENTATION DE L OAPI... 4 II TERRITOIRE OAPI... 4 III - GENERALITES... 5 IV - DE LA CONSTITUTION

Plus en détail

CONTRAT DE LICENCE DE REUTILISATION DES INFORMATIONS PUBLIQUES MONTPELLIER AGGLOMERATION EN ACCES LIBRE

CONTRAT DE LICENCE DE REUTILISATION DES INFORMATIONS PUBLIQUES MONTPELLIER AGGLOMERATION EN ACCES LIBRE CONTRAT DE LICENCE DE REUTILISATION DES INFORMATIONS PUBLIQUES MONTPELLIER AGGLOMERATION EN ACCES LIBRE Pour favoriser la création de nouveaux produits et services et contribuer au développement économique,

Plus en détail

MARQUE DE FABRIQUE, DE COMMERCE OU DE SERVICE DEMANDE D'ENREGISTREMENT

MARQUE DE FABRIQUE, DE COMMERCE OU DE SERVICE DEMANDE D'ENREGISTREMENT M N 50572 01 MARQUE DE FABRIQUE, DE COMMERCE OU DE SERVICE DEMANDE D'ENREGISTREMENT QUE DOIT CONTENIR UN DÉPOT? Votre dossier de dépôt comprend : 1 - la demande d enregistrement en cinq exemplaires (formulaire

Plus en détail

PROTEGER LA CREATION. Latham & Watkins, Paris

PROTEGER LA CREATION. Latham & Watkins, Paris PROTEGER LA CREATION Emmanuel Baud Latham & Watkins, Paris Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle Le 28 Février 2008 l Rights Reserved. kins LLP and Affiliates. All 2003 Latham & Watk SOMMAIRE

Plus en détail

Propriété Intellectuelle

Propriété Intellectuelle Propriété Intellectuelle Session 2: Marques Novembre 2014 Maître Céline Bondard HEC Paris cb@bondard.fr 1 Me Céline Bondard, 11-14 1 I. Introduction A. Pourquoi parler de PI 2. Plan des quatre séances

Plus en détail

Agence pour la Protection des Programmes Service dépôt / référencement. Agence pour la Protection des Programmes Service juridique

Agence pour la Protection des Programmes Service dépôt / référencement. Agence pour la Protection des Programmes Service juridique Agence pour la Protection des Programmes Service dépôt / référencement 54, rue de Paradis 75010 Paris Tél. +33 (0)1.40.35.03.03 Fax +33 (0)1.40.38.96.43 app@app.asso.fr Agence pour la Protection des Programmes

Plus en détail

l immatériel Sites Internet publics et droits de propriété intellectuelle En bref

l immatériel Sites Internet publics et droits de propriété intellectuelle En bref Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état Sites Internet publics et droits de propriété intellectuelle En bref La visibilité et l offre de services sur Internet s imposent

Plus en détail

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG Version Octobre 2014 Rectorat de l académie de Strasbourg 6 Rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 9 1 Page 1/14

Plus en détail

Création du nouveau site internet de la communauté de communes et des communes membres

Création du nouveau site internet de la communauté de communes et des communes membres MARCHE PUBLIC DE PRESTATION INTELECTUELLE PROCEDURE ADAPTEE (Article 28 du code des marchés publics) Création du nouveau site internet de la communauté de communes et des communes membres CAHIER DES CLAUSES

Plus en détail

Prestations de nettoyage et d entretien des locaux, y compris la vitrerie de la Maison des Services Publics (MSP)

Prestations de nettoyage et d entretien des locaux, y compris la vitrerie de la Maison des Services Publics (MSP) Prestations de nettoyage et d entretien des locaux, y compris la vitrerie de la Maison des Services Publics (MSP) CAHIER DES CHARGES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES Maître d'ouvrage / Pouvoir Adjudicateur

Plus en détail

CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC

CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC Avril 2015 Actualisation approuvée par le Conseil national du 10 avril 2015 A

Plus en détail

VILLE DE FROUARD PRESTATIONS NETTOYAGE DES VITRES DES BATIMENTS COMMUNAUX CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A.

VILLE DE FROUARD PRESTATIONS NETTOYAGE DES VITRES DES BATIMENTS COMMUNAUX CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A. VILLE DE FROUARD PRESTATIONS NETTOYAGE DES VITRES DES BATIMENTS COMMUNAUX CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES (C.C.A.P) (le présent cahier des clauses administratives contient 10 pages dont

Plus en détail

F OMPI ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE. Dix-septième session Genève, 7 11 mai 2007

F OMPI ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE. Dix-septième session Genève, 7 11 mai 2007 F OMPI SCT/17/5 ORIGINAL : anglais DATE : 23 mars 2007 ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE COMITE PERMANENT DU DROIT DES MARQUES, DES DESSINS ET MODELES INDUSTRIELS ET DES INDICATIONS

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES OFFICE DU TOURISME D EPINAL Contrat d étude et de conseil pour la remise en concurrence des contrats d assurances de l Office du Tourisme d Epinal MARCHE PUBLIC DE SERVICES Marché à Procédure adaptée en

Plus en détail

De la collecte à son intégration : la vie juridique de la donnée e scientifique à l Ifremer. Présentation DAJ - 27 mars 2007

De la collecte à son intégration : la vie juridique de la donnée e scientifique à l Ifremer. Présentation DAJ - 27 mars 2007 De la collecte à son intégration : la vie juridique de la donnée e scientifique à l Ifremer 1 INTRODUCTION La «donnée» est un terme qui n a pas de définition unique s imposant à tous Son contenu, sa nature

Plus en détail

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE. Les présentes conditions visent à répondre aux impératifs de l article L441-6 du Code de Commerce.

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE. Les présentes conditions visent à répondre aux impératifs de l article L441-6 du Code de Commerce. CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE Les présentes conditions visent à répondre aux impératifs de l article L441-6 du Code de Commerce. Elles se conforment aux obligations faites par la Loi du 4 août 2008 sur

Plus en détail

La protection des bases de données au regard du droit Marie-Josée de Saint Robert, Chef du Service linguistique de l'office des Nations Unies à Genève

La protection des bases de données au regard du droit Marie-Josée de Saint Robert, Chef du Service linguistique de l'office des Nations Unies à Genève Séminaire technique sur les droits d'auteur, la propriété intellectuelle et les outils d'aide à la traduction Barcelone, le 13 octobre 2007 La protection des bases de données au regard du droit Marie-Josée

Plus en détail

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE»

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE» REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE» 1. LA SOCIETE ORGANISATRICE La Macif, société d assurance mutuelle à cotisations variables, entreprise régie par le Code des assurances,

Plus en détail

Marchés publics de fournitures et services EMISSION DE CARTES D ACHATS ET PRESTATIONS ANNEXES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.

Marchés publics de fournitures et services EMISSION DE CARTES D ACHATS ET PRESTATIONS ANNEXES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P. Marchés publics de fournitures et services EMISSION DE CARTES D ACHATS ET PRESTATIONS ANNEXES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) Pouvoir adjudicateur : Ecole supérieure d art des Pyrénées

Plus en détail

LES CONDITIONS REQUISES POUR CREER UNE SARL

LES CONDITIONS REQUISES POUR CREER UNE SARL LES CONDITIONS REQUISES POUR CREER UNE SARL Hôtel Consulaire Nouveau-Port 20293 BASTIA Tél : 04.95.54.44.44 Fax : 04.95.54.44.47 DIRECTION DES SERVICES AUX ENTREPRISES CCI Bastia Haute Corse DSE Sous réserve

Plus en détail

Cahier des clauses administratives particulières

Cahier des clauses administratives particulières Marché public n MN/14/09 Communication visuelle et signalétique (conception, impression, pose) de l exposition «élégance et modernité» du 4 mai au 26 juillet 2009 à la Galerie des Gobelins Cahier des clauses

Plus en détail

Cahier des Clauses Administratives Particulières

Cahier des Clauses Administratives Particulières MARCHES PUBLICS DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES Communauté de Communes du Volvestre Direction Générale des Services Service des Marchés Publics 34 avenue de Toulouse BP 9 31390 CARBONNE Tél: 05 61

Plus en détail

Crédits photos Philippe Montigny, Christophe Lepetit, Pascal Bourguignon, Julien-René Jacque, Cédric Hesly.

Crédits photos Philippe Montigny, Christophe Lepetit, Pascal Bourguignon, Julien-René Jacque, Cédric Hesly. Mentions légales Le site www.sofiproteol.com est la propriété de SOFIPROTEOL SA SOFIPROTEOL SA Société Anonyme au capital de 212.087.000 euros 804 808 095 RCS PARIS SIRET : 804 808 095 00017 CODE APE (en

Plus en détail

Michel Deruère. Conditions générales de vente

Michel Deruère. Conditions générales de vente Conditions générales de vente Article 1 : Champ d application 1.1 Le présent contrat a pour objet de définir les termes et conditions ainsi que les modalités selon lesquelles MICHEL DERUÈRE fournit les

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28 Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions

Plus en détail

La stratégie de la marque dans la stratégie de l entreprise : de la création à la transmission. Jeudi 5 février 2015 de 11h30 à 13h00

La stratégie de la marque dans la stratégie de l entreprise : de la création à la transmission. Jeudi 5 février 2015 de 11h30 à 13h00 La stratégie de la marque dans la stratégie de l entreprise : de la création à la transmission Jeudi 5 février 2015 de 11h30 à 13h00 Intervenants Marie-Claire BERSON Expert-comptable, Commissaire aux comptes,

Plus en détail

Fourniture et installation complète d un EDS standard 2 aérogare de l Aéroport Metz-Nancy Lorraine

Fourniture et installation complète d un EDS standard 2 aérogare de l Aéroport Metz-Nancy Lorraine Pièce contractuelle n 1 ACTE D ENGAGEMENT PERSONNE PUBLIQUE CONTRACTANTE : ETABLISSEMENT PUBLIC Aéroport Metz-Nancy Lorraine (EPMNL) Objet du Marché : Fourniture et installation complète d un EDS standard

Plus en détail

PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE

PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE PROTECTION DES SIGNES DISTINCTIFS D'UNE ENTREPRISE 17/11/2011 L'entreprise peut être désignée par un ensemble de signes distinctifs. Une entreprise individuelle est identifiable par son nom commercial,

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES. Le présent cahier des charges comporte 8 pages numérotées de 1 à 8 CHAMBRE RÉGIONALE DE MÉTIERS ET DE L ARTISANAT DE CORSE

CAHIER DES CHARGES. Le présent cahier des charges comporte 8 pages numérotées de 1 à 8 CHAMBRE RÉGIONALE DE MÉTIERS ET DE L ARTISANAT DE CORSE CAHIER DES CHARGES Référence : CRM2008/001 Objet : Création d un logo et réalisation d un support de communication Remise des offres : Date limite de réception des offres : 28 août 2008 à 16 heures Adresse

Plus en détail

1er trimestre 2015 Version n 2. Les tendances PARL. Procédures alternatives de résolution de litiges de l Afnic

1er trimestre 2015 Version n 2. Les tendances PARL. Procédures alternatives de résolution de litiges de l Afnic 1er trimestre 2015 Version n 2 Les tendances PARL Avant-propos En 2012, l Afnic éditait pour la première fois les tendances SYRELI : Une mine d'informations pour tous ceux qui désiraient comprendre la

Plus en détail

ARRANGEMENT ET PROTOCOLE DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES

ARRANGEMENT ET PROTOCOLE DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES MM2.inf (F) ARRANGEMENT ET PROTOCOLE DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES NOTES EXPLICATIVES CONCERNANT LE FORMULAIRE OFFICIEL DE DEMANDE MM2 DEMANDE D ENREGISTREMENT INTERNATIONAL

Plus en détail

NIC BURKINA FASO - CHARTE DE NOMMAGE DU POINT BF ******* REGLES D'ENREGISTREMENT POUR LES NOMS DE DOMAINE SE TERMINANT EN.BF

NIC BURKINA FASO - CHARTE DE NOMMAGE DU POINT BF ******* REGLES D'ENREGISTREMENT POUR LES NOMS DE DOMAINE SE TERMINANT EN.BF AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ------------------ CONSEIL DE REGULATION Burkina Faso Unité - Progrès - Justice NIC BURKINA FASO - CHARTE DE NOMMAGE DU POINT BF ******* REGLES D'ENREGISTREMENT

Plus en détail

Droits d auteurs : quelles opportunités fiscales?

Droits d auteurs : quelles opportunités fiscales? Droits d auteurs : quelles opportunités fiscales? Vincent Lamberts et Jean-Luc Wuidard Avocats au Barreau de Liège 26 novembre 2010 Petit déjeuner conférence Etudes et Expansion ASBL Plan des exposés -1.

Plus en détail

Fourniture, mise en service et maintenance d un copieur au groupe scolaire du bourg

Fourniture, mise en service et maintenance d un copieur au groupe scolaire du bourg Marchés publics de fournitures courantes et de services Ville de CLOHARS-CARNOET Fourniture, mise en service et maintenance d un copieur au groupe scolaire du bourg Cahier des clauses techniques particulières

Plus en détail

Tarif commun 7 2012 2016

Tarif commun 7 2012 2016 ProLitteris Société suisse de gestion de droits d auteur pour la littérature et les arts plastiques, coopérative SSA Société suisse des auteurs, coopérative SUISA Coopérative des auteurs et éditeurs de

Plus en détail

Le loyer pour l intégralité du séjour est du à l arrivée dans l appartement.

Le loyer pour l intégralité du séjour est du à l arrivée dans l appartement. Nos Conditions Générales 1. Usage de l appartement L appartement est loué à usage exclusif d habitation et ce à titre provisoire. Le locataire, préalablement à sa réservation, déclare que la réservation

Plus en détail

La protection juridique des bases de données illustrée par les dernières jurisprudences

La protection juridique des bases de données illustrée par les dernières jurisprudences La protection juridique des bases de données illustrée par les dernières jurisprudences Les bases de données sont protégées juridiquement et sauf exception, l extraction de contenus, même librement accessibles,

Plus en détail

Ressources APIE. La comptabilisation des frais de R&D. de l immatériel. Pour agir. En bref. Agence du patrimoine immatériel de l État

Ressources APIE. La comptabilisation des frais de R&D. de l immatériel. Pour agir. En bref. Agence du patrimoine immatériel de l État Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l État La comptabilisation des frais de R&D En bref Des moyens considérables sont alloués par les autorités publiques aux efforts de recherche

Plus en détail

LOI N 2006-01 portant Code des Postes

LOI N 2006-01 portant Code des Postes REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi LOI N 2006-01 portant Code des Postes EXPOSE DES MOTIFS Le secteur postal connaît actuellement des mutations liées notamment aux avancées technologiques,

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D ACHAT

CONDITIONS GENERALES D ACHAT CONDITIONS GENERALES D ACHAT Article 1 ACCEPTATION/ ACCUSE DE RECEPTION Sauf accords contraires et écrits entre AIRMETEC et le fournisseur, les présentes conditions s appliquent impérativement, à l exclusion

Plus en détail

TRAVAUX D AMENAGEMENT Trottoirs rue Jules Guesde Impasse rue Jean Jaurès

TRAVAUX D AMENAGEMENT Trottoirs rue Jules Guesde Impasse rue Jean Jaurès COMMUNE de LABEUVRIERE TRAVAUX D AMENAGEMENT Trottoirs rue Jules Guesde Impasse rue Jean Jaurès CAHIER des CLAUSES ADMINISTRATIVES et PARTICULIERES (CCAP et CCP) Date et heure limites de réception de l

Plus en détail

«OUTIL DE GESTION DE LA RELATION CLIENT - CRM» CONVENTION DE PRESTATIONS

«OUTIL DE GESTION DE LA RELATION CLIENT - CRM» CONVENTION DE PRESTATIONS «OUTIL DE GESTION DE LA RELATION CLIENT - CRM» CONVENTION DE PRESTATIONS 18/06/2015 CONTRACTANTS Entre d une part, RESSOURCES, Association régie par la Loi du 1 er juillet 1901 modifiée et ses textes d

Plus en détail

PUBLICITE ET DROITS D AUTEUR

PUBLICITE ET DROITS D AUTEUR PUBLICITE ET DROITS D AUTEUR Par Lorène CHOQUET et Juliette MANT Etudiantes en DEA «Droit des Médias», à l université d Aix-Marseille III Il n existe pas de définition générique légale de la publicité.

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES SIMPLIFIE

CAHIER DES CHARGES SIMPLIFIE Hôtel de Ville 1, Allée André-Benoist 77410 CLAYE-SOUILLY CAHIER DES CHARGES SIMPLIFIE PRESTATION DE RÉGIE PUBLICITAIRE, DE CONCEPTION, D'IMPRESSION, DE LIVRAISON ET DE DISTRIBUTION POUR LE GUIDE PRATIQUE,

Plus en détail

R E G L E M E N T G E N E R I Q U E DES F O R M A T I O N S E P D E S S P E C I A L I S E E S E N S O I N S

R E G L E M E N T G E N E R I Q U E DES F O R M A T I O N S E P D E S S P E C I A L I S E E S E N S O I N S Direction des ressources humaines Centre de formation Formations spécialisées en soins R E G L E M E N T G E N E R I Q U E DES F O R M A T I O N S E P D E S S P E C I A L I S E E S E N S O I N S P O U

Plus en détail

La saisie-contrefaçon Présentation générale

La saisie-contrefaçon Présentation générale SciencesPo Master Droit Économique, Spécialité Propriété Intellectuelle Assurer la preuve (2/6), Présentation générale Isabelle ROMET Paris Lyon www.veron.com Plan 1. Les textes 2. Principes généraux 3.

Plus en détail

Cahier des Clauses Administratives Particulières

Cahier des Clauses Administratives Particulières Marché Public de Services Cahier des Clauses Administratives Particulières n 2011 20 73 du 18/11/2011 Personne publique Ville de Sainte Geneviève des Bois Personne Responsable du Marché Monsieur le Maire

Plus en détail

CONTRAT TYPE DE CESSION DE DROITS D AUTEUR

CONTRAT TYPE DE CESSION DE DROITS D AUTEUR CONTRAT TYPE DE CESSION DE DROITS D AUTEUR ENTRE LES SOUSSIGNES : L'AGENCE XXX dont le siège est situé représentée aux fins des présentes par CI-APRES DENOMMEE : " L'Agence" D'une part, ET : «NOM» Photographe,

Plus en détail

Sommaire. Préface... 5 Ouvrages cités par le seul nom de leur auteur, par un nom collectif ou sous une forme abrégée... 15 Avant-propos...

Sommaire. Préface... 5 Ouvrages cités par le seul nom de leur auteur, par un nom collectif ou sous une forme abrégée... 15 Avant-propos... Sommaire Préface... 5 Ouvrages cités par le seul nom de leur auteur, par un nom collectif ou sous une forme abrégée... 15 Avant-propos... 21 Introduction... 23 Chapitre 1 Prolégomènes à la propriété intellectuelle...

Plus en détail

VILLE DE FROUARD ACQUISITION DE PROGICIEL DE GESTION COMPTABLE ET FINANCIERE, DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, DE GESTION ELECTORALE

VILLE DE FROUARD ACQUISITION DE PROGICIEL DE GESTION COMPTABLE ET FINANCIERE, DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, DE GESTION ELECTORALE VILLE DE FROUARD ACQUISITION DE PROGICIEL DE GESTION COMPTABLE ET FINANCIERE, DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, DE GESTION ELECTORALE (Fourniture, Installation, formation et maintenance) CAHIER DES CLAUSES

Plus en détail

Médiathèque DASTRI Mentions légales

Médiathèque DASTRI Mentions légales Médiathèque DASTRI Mentions légales I. Objet... 1 II. Définitions... 1 III. Inscription et accès Utilisateur et Professionnel... 2 IV. Utilisation des services de la médiathèque par les Utilisateurs...

Plus en détail

Objet du marché : Audit et Conseil à la mise en place d un marché de services d assurances.

Objet du marché : Audit et Conseil à la mise en place d un marché de services d assurances. LETTRE DE CONSULTATION ETABLIE DANS LE CADRE D UNE PROCEDURE ADAPTEE (art 28CMP) UNIVERSITE DE NIMES- Rue du Docteur Georges SALAN 30 021 NIMES Cedex 1 Destinataire : Objet du marché : Audit et Conseil

Plus en détail

CONTRAT DE LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL MORPH M SOUS LA FORME MORPH M PYTHON

CONTRAT DE LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL MORPH M SOUS LA FORME MORPH M PYTHON CONTRAT DE LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL MORPH M SOUS LA FORME MORPH M PYTHON Version du 3 mai 2007 PREAMBULE ARMINES via le Centre de Morphologie Mathématiques commun à ARMINES et l Ecole des Mines

Plus en détail

LETTRE DE CONSULTATION 2011-08

LETTRE DE CONSULTATION 2011-08 MARCHE DE SERVICE EN PROCEDURE ADAPTEE (art 28 CMP) Objet du marché : Audit et Conseil à la mise en place d un marché de services d assurances LETTRE DE CONSULTATION 2011-08 Date et heure limite de réception

Plus en détail

FAQ sur le metteur en scène

FAQ sur le metteur en scène FAQ sur le metteur en scène I. LE STATUT SOCIAL DU METTEUR EN SCENE Le metteur en scène est-il juridiquement considéré comme un artiste? Oui. Le droit du travail donne une liste non exhaustive des artistes

Plus en détail

Conditions Générales de Vente

Conditions Générales de Vente Conditions Générales de Vente Du 01 janvier 2014 au 31 décembre 2014 1 PRÉAMBULE L agence web MILKCREATION est une société spécialisée dans la réalisation de prestations numériques. Elle intègre les domaines

Plus en détail

Ressources APIE. Sécuriser la réalisation et la diffusion d une brochure. l immatériel. Cahier pratique. En bref

Ressources APIE. Sécuriser la réalisation et la diffusion d une brochure. l immatériel. Cahier pratique. En bref Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état Sécuriser la réalisation et la diffusion d une brochure En bref Les brochures, quelle que soit leur forme, sont un élément clé

Plus en détail

Agilis.CRM On-Demand Conditions générales de vente Contrat de service

Agilis.CRM On-Demand Conditions générales de vente Contrat de service Agilis.CRM On-Demand Conditions générales de vente Contrat de service CONTRAT DE SERVICE AGILIS.CRM ON-DEMAND MISE A DISPOSITION D UNE SOLUTION SUGARCRM COMMUNITY EDITION SUR UNE PLATEFORME MUTUALISEE

Plus en détail

FOURNITURE DE MATERIEL DE SERRURERIE. Marché à bons de commande C.C.A.P.

FOURNITURE DE MATERIEL DE SERRURERIE. Marché à bons de commande C.C.A.P. FOURNITURE DE MATERIEL DE SERRURERIE Marché à bons de commande C.C.A.P. MAITRISE D OUVRAGE et MAITRISE D ŒUVRE HABITAT 70 (OPH) 26 rue de Fleurier B.P. 70309 70006 VESOUL Cedex 03.84.96.13.50-03.84.96.13.74

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION. L application VAZEE et le site internet www.vazee.fr sont édités par :

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION. L application VAZEE et le site internet www.vazee.fr sont édités par : CONDITIONS GENERALES D UTILISATION ARTICLE PREMIER Mentions légales L application VAZEE et le site internet www.vazee.fr sont édités par : VAZEE Société par actions simplifiée au capital de 56.000 euros,

Plus en détail

ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE

ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE OMPI SCT/15/3 ORIGINAL : anglais DATE : 14 octobre 2005 ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE F COMITE PERMANENT DU DROIT DES MARQUES, DES DESSINS ET MODELES INDUSTRIELS ET DES INDICATIONS

Plus en détail

LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LES FESTIVALS D ARTS

LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LES FESTIVALS D ARTS DOSSIER D INFORMATION N 4 LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LES FESTIVALS D ARTS INTRODUCTION Les festivals d arts visent à célébrer la richesse et la diversité des cultures dans le monde en réunissant des

Plus en détail

Condition générales d'utilisation sur le site et pour toute prestation gratuite sur le site

Condition générales d'utilisation sur le site et pour toute prestation gratuite sur le site Condition générales d'utilisation sur le site et pour toute prestation gratuite sur le site CONDITIONS GENERALES D UTILISATION DU SITE SOMMAIRE ARTICLE 1 : DEFINITION ARTICLE 2 : PRESENTATION ARTICLE 3

Plus en détail

Contrat de création d un site web

Contrat de création d un site web http://www.droitbelge.net infos@droitbelge.net Contrat de création d un site web Auteur: Me Frédéric Dechamps, avocat AVERTISSEMENT Ce document est une version d évaluation du contrat. Il a pour seul objectif

Plus en détail

Les Licences Libres Ouverture et Protection des Logiciels. Plan

Les Licences Libres Ouverture et Protection des Logiciels. Plan Les Licences Libres Ouverture et Protection des Logiciels Daniel Quintart Avocat au barreau de Bruxelles juris@belgacom.net CETIC 1 Plan Préliminaires Première partie Aperçu de la protection des logiciels

Plus en détail

COLLABORATIONS ET VALORISATION

COLLABORATIONS ET VALORISATION Isabelle OUILLON Service Partenariat et Valorisation COLLABORATIONS ET VALORISATION A l attention des : Chercheurs, Enseignants-Chercheurs, Porteurs de Projets, SOMMAIRE Le Service Partenariat et Valorisation

Plus en détail

Contrat d agence commerciale

Contrat d agence commerciale http://www.droitbelge.net infos@droitbelge.net Contrat d agence commerciale Auteur: Me Frédéric Dechamps, avocat AVERTISSEMENT Ce document est une version d évaluation du contrat. Il a pour seul objectif

Plus en détail

Contrat de conception d'un site Web Maintenance Hébergement

Contrat de conception d'un site Web Maintenance Hébergement Contrat de conception d'un site Web Maintenance Hébergement Conditions générales de vente Préambule : CREASITE, est domiciliée au 36 Rue lille et BD emille zola N :7 Casablanca Maroc désignée ci-après

Plus en détail

ADEQUAT WEB. Conditions Générales de Vente des Services ARTICLE 1 DOMAINE D APPLICATION

ADEQUAT WEB. Conditions Générales de Vente des Services ARTICLE 1 DOMAINE D APPLICATION ADEQUAT WEB Conditions Générales de Vente des Services ARTICLE 1 DOMAINE D APPLICATION Nos prestations de services sont soumises aux présentes conditions générales qui prévalent sur toute autre stipulation

Plus en détail

DOMICILIATION DES ENTREPRISES ET EXERCICE DE L'ACTIVITE CHEZ SOI

DOMICILIATION DES ENTREPRISES ET EXERCICE DE L'ACTIVITE CHEZ SOI DOMICILIATION DES ENTREPRISES ET EXERCICE DE L'ACTIVITE CHEZ SOI 30/01/2014 La domiciliation de l entreprise, correspond à l adresse administrative de l entreprise, qui doit être déclarée au CFE (Centre

Plus en détail

[BASE DE DONNEES BSPACE]

[BASE DE DONNEES BSPACE] [BASE DE DONNEES BSPACE] Outil de promotion et d aide à l implantation d investisseurs potentiels CONDITIONS D UTILISATION Service Public de Wallonie DGO6 - SAE Mai 2012 Version 1.0 Page2 Table des matières

Plus en détail

REUTILISATION D'INFORMATIONS PUBLIQUES DETENUES PAR LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA LOIRE REGLEMENT GENERAL

REUTILISATION D'INFORMATIONS PUBLIQUES DETENUES PAR LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA LOIRE REGLEMENT GENERAL REUTILISATION D'INFORMATIONS PUBLIQUES DETENUES PAR LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA LOIRE Préambule La réutilisation des informations publiques REGLEMENT GENERAL La réutilisation des informations publiques

Plus en détail

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires RÈGLEMENT sur la collaboration avec les intermédiaires Fédération Internationale de Football Association Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Adresse : FIFA FIFA-Strasse 20

Plus en détail

Guide juridique de l'e-commerce et de l'e-marketing

Guide juridique de l'e-commerce et de l'e-marketing Choisir un nom de domaine et une marque 1. Introduction 13 2. Définitions et notions juridiques 14 2.1 Le nom de domaine 14 2.1.1 Qu est-ce qu un nom de domaine? 14 2.1.2 Un nom de domaine, pour quoi faire?

Plus en détail

Section 1. Modalités d ouverture et d alimentation du compte épargnetemps

Section 1. Modalités d ouverture et d alimentation du compte épargnetemps section temps de travail LES CONGES ET TITRE I : LES TITULAIRES DEUXIEME PARTIE : LES CONGES ET CHAPITRE 2 : LE COMPTE EPARGNE-TEMPS (CET) Dernière mise à jour : Avril 2012 TEXTES APPLICABLES - Décret

Plus en détail