Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec. Commission géomatique agricole et agriculture de précision

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec. Commission géomatique agricole et agriculture de précision"

Transcription

1 Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec Commission géomatique agricole et agriculture de précision Juin 2015

2 Avertissements Les produits, services et organisations mentionnés dans ce document le sont à titre d exemples et cela ne signifie pas le CRAAQ les cautionne. Le lecteur est invité à s informer sur l ensemble des produits et services offerts en agriculture de précision. Rédacteurs Marie-Christine Bélanger, Ph.D., analyste en gestion des risques agricoles, Financière agricole du Québec - Développement international et membre de la Commission géomatique et agriculture de précision; Yacine Bouroubi, Ph.D., Scientifique en chef Observation de la Terre, Effigis et membre de la Commission géomatique et agriculture de précision. Pour information et commentaires Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec Édifice Delta , boulevard Laurier, 9 e étage Québec (Québec) G1V 2M2 Téléphone : Télécopieur : Courriel : client@craaq.qc.ca Site Internet : Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 2015

3 Sommaire 1. Contexte et objectifs Outils technologiques Machinerie agricole La télédétection Solutions logicielles et systèmes d aide à la décision Secteur des services en agriculture de précision Enseignement de l agriculture de précision Recherche et développement dans le domaine de l agriculture de précision Conclusions et recommandations pour développer le secteur au Québec Bibliographie... 18

4 1. Contexte et objectifs La géomatique et l agriculture de précision permettent d adapter la gestion des parcelles agricoles en fonction de la variabilité intra-champ en modulant les interventions ou les traitements selon les besoins et selon la variabilité spatiotemporelle des propriétés du sol et des cultures. Elle vise à développer de bonnes pratiques agricoles permettant de concilier agriculture durable et rentabilité économique. L adoption des technologies liées à cette approche s est faite graduellement dans les deux dernières décennies, avec une cadence plus marquée dans les pays où de très grandes superficies sont en culture. Ici au Québec, il existe un intérêt pour l agriculture de précision et la géomatique. L ensemble du «monde agricole» (décideurs, producteurs et conseillers) est tout à fait conscient des enjeux environnementaux liés à leur activité (pollution de l air et de l eau, dégradation des sols et de la biodiversité) et de l importance d une meilleure utilisation des intrants afin de préserver les ressources naturelles et d accroître le bénéfice net. Il reste toutefois important de bien évaluer l état d adoption de ces technologies aujourd hui et de répondre aux questions suivantes : Quelle est la clientèle intéressée? Est-ce un produit pour tous? Est-ce facile d utilisation? Et est-ce que les coûts associés à ces technologies sont justifiés par les bénéfices que l on en retire? Etc. Au cours de la dernière année, les membres experts de la Commission géomatique agricole et agriculture de précision du CRAAQ se sont penchés sur ces questions et livrent ici les principaux constats qui se dégagent de leurs recherches d information, réflexions et discussions. Membres de la Commission géomatique agricole et agriculture de précision : Athyna Cambouris, agr., Ph.D., chercheure en sol, Agriculture et Agroalimentaire Canada, présidente Viacheslav Adamchuck, Ph.D., professeur, Université McGill Mario Asselin, agr., M.Sc., PleineTerre Isabelle Beaudin, agr., M.Sc., IRDA Marie-Christine Bélanger, Ph.D., analyste en gestion des risques agricoles, Financière agricole du Québec - Développement international Yacine Bouroubi, Ph.D., Effigis Alain Brassard, B.Sc., conseiller spécialisé en agriculture de précision, La Coop fédérée Karem Chokmani, Ph.D., professeur-chercheur, INRS Centre-Eau, Terre et Environnement Louise-Marie Cloutier, agronome, William Houde Gerardo Gollo Gil, agr., M.Sc., MAPAQ Lotfi Khiari, agr., Ph.D., professeur, Université Laval Joanne Lagacé, B.Sc., chargée de projets, CRAAQ Michel Lemieux, Groupe JLD-Laguë Louis Ménard, agr., M.Sc., UPA Thomas Morier, agr., M.Sc., Ferme T. & G. Morier S.E.N.C. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 4

5 2. Survol sur l agriculture de précision L agriculture de précision vise à gérer les parcelles de la façon la plus saine et optimale possible en combinant les trois axes suivants : agronomique, environnemental et économique. Ainsi, les technologies associées à l agriculture de précision permettent de détecter l état du sol ou de la plante et d intervenir là où c est nécessaire en utilisant le bon produit, au bon endroit, à la bonne dose et au bon moment. Pour être efficace, l agriculture de précision a besoin d outils de positionnement GPS permettant de connaître et de repérer efficacement sa position géographique ainsi que d outils de cartographie assistée par ordinateur afin de générer des cartes, d analyser spatialement les données et de les interpoler, le cas échéant. Il est aussi nécessaire d acquérir des données en temps réel et cela est possible grâce à des capteurs embarqués ou par l acquisition d images via des drones, avions ou satellites. Enfin, pour corriger les problèmes détectés, il est possible d effectuer divers traitements en variant les doses, par exemple, des applications à taux variables de chaux, d engrais granulaires ou liquides ou encore de semences. L utilisation combinée de ces divers outils permet de corriger adéquatement les problèmes agronomiques observés au Québec et issus en partie de la variabilité intra parcellaire des sols. Ainsi, les zones ayant des besoins plus faibles en intrants recevront des doses plus faibles que la moyenne et celles nécessitant des quantités plus élevées auront des traitements adaptés. Plusieurs études montrent que cette pratique mène à un bilan économique positif. Il semble qu il y aurait de deux à trois ans de décalage entre l adoption des technologies associées à l agriculture de précision aux États-Unis et leur adoption au Québec. D une part, parce que les superficies et la forme des terres diffèrent, et d autre part, en raison des différences de logistiques non négligeables. Le Québec serait cependant plus avancé que les États-Unis au niveau du drainage des terres. De fait, plus de la moitié des technologies d agriculture de précision utilisées au Québec sont en lien avec le drainage (comme le nivellement par exemple, pour éviter des accumulations d eau qui autrement occasionnent des pertes de rendement); ces technologies sont beaucoup utilisées au Québec parce qu elles offrent un excellent retour sur l investissement, dans nos conditions climatiques. 3. Outils technologiques En plus des technologies de géomatique comme les GPS, les SIG et la télédétection, l agriculture de précision connaît un développement important en termes de capteurs embarqués (mesures sur le sol et la végétation), matériel de navigation, applicateurs/contrôleurs pour le taux variable, logiciels de gestion et d aide à la décision (y compris avec recours aux services nuagiques), ainsi qu une «ruée» vers l utilisation des drones (Holland, Erickson, & Widmar, 2013). Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 5

6 En analysant les données présentées à la Figure 1, il est possible de constater que la technologie ayant connu la plus grande croissance aux États-Unis dans les dix dernières années est sans aucun doute l autoguidage des équipements agricoles. L utilisation des images satellites et aériennes a aussi connu une progression significative entre 2011 et Au Québec, certaines technologies, comme l autoguidage, sont plus matures et plus populaires que d autres. Il y a d ailleurs eu une première vague d adoption au cours des dernières années et beaucoup de ventes se font encore aujourd hui auprès de propriétaires de terres plus petites. Une deuxième vague a débuté plus récemment notamment en raison d une plus grande disponibilité de cette technologie et à des prix plus bas. Cependant, certains équipementiers s attendent à une baisse des ventes au Québec étant donné la baisse de prix des grains ( ). La technologie de l autoguidage est devenue facile à utiliser, peut-être parce qu il y n a pas eu beaucoup de nouveautés entre le début des années 2000 et maintenant. Figure 1 : Utilisation des technologies d agriculture de précision, en fonction du pourcentage des répondants, entre 2004 et (Holland, Erickson, & Widmar, 2013). 3.1 Machinerie agricole Les machineries agricoles sont aujourd hui largement équipées avec des GPS et des systèmes de navigation. Cela permet le positionnement précis de la machinerie, notamment pour l autoguidage, le nivellement de précision, les mesures des capteurs embarqués (rendement, humidité du sol, indice de végétation par différence normalisée (NDVI), etc.) ainsi que pour les applications à taux variable de fertilisants ou de produits phytosanitaires. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 6

7 Les capteurs embarqués ont un avenir, car ils permettent l acquisition de données à haute densité qui pourront être utilisées pour générer des zones de gestion et des recommandations à taux variable. Plusieurs technologies de capteurs sont disponibles et leur mode d action est varié. Il peut être électrique, électromagnétique, acoustique, mécanique, électrochimique, pneumatique, optique ou encore radiométrique. L interprétation de ces données par un spécialiste permet de dériver des cartes de sols, de texture ainsi que de la disponibilité de divers éléments (humidité du sol, potassium, azote, teneur en matière organique, ph). À titre d exemples, ces mesures peuvent être utilisées comme données d entrée pour des algorithmes de recommandation de fertilisation azotée. Cependant, il est encore nécessaire d effectuer une calibration des capteurs sur des plants dits sains. Au Québec, il semble qu il n y ait que trois ou quatre utilisateurs des systèmes de type GreenSeeker. Ces systèmes permettent de détecter divers niveaux d azote et d adapter la fertilisation en temps réel. Un autre exemple est le spectromètre gamma qui permet de réaliser une prédiction indirecte de l eau dans le sol en évaluant l interaction des rayons gamma avec l hydrogène mais il est aussi possible de l utiliser pour évaluer la disponibilité du potassium, thorium, uranium ainsi que la texture du sol). Cependant, pour les terres du Québec, certains experts sont d avis que les premiers travaux à réaliser se résument souvent à un nivellement avec planification de la parcelle, effectué à partir de relevés de microtopographie. Il est également fréquent de planifier et de réaliser des travaux de drainage souterrain de concert avec le nivellement. Selon les Figures 2 et 3, les nouvelles technologies d'agriculture de précision qui sont promises à un bel avenir sont principalement le semis variable, en fonction de la densité ou du type d hybride, l application de pesticides à taux variable, les capteurs embarqués et les images satellites. La technologie qui permet de générer le plus de retour sur l investissement est l application de fertilisants à taux variable. La technologie la plus obsolète est sans contredit les systèmes de conduite assistés par GPS, mais sans autoguidage. Dans les études réalisées à La Coop fédérée, le bénéfice économique des applications à taux variables reste à préciser, mais sommairement, en appliquant moins à certains endroits et davantage ailleurs, le total demeure identique. L avantage provient cependant du fait que la bonne quantité est appliquée au bon endroit. Pour ce type d application, le bénéfice est plus tangible à partir de la deuxième application. Au niveau des rendements, les résultats sont mitigés. Il semble y avoir un bénéfice principalement pour l application à taux variable de la chaux car son impact sur le ph est très bien documenté. Les recommandations actuelles en azote, phosphore et potassium nécessitent plus de raffinement afin d arriver à des recommandations spécifiques au site. Toutefois, certaines études citent des bénéfices de l ordre de 50 $/ha pour les méthodes de fertilisation azotée raisonnées (Adamchuk, 2014; Tremblay & Michaud, 2014). L interprétation des données ainsi que l analyse coût/bénéfice restent à préciser davantage. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 7

8 Figure 2 : Perceptions du futur des technologies d agriculture de précision, en fonction du pourcentage des répondants, en (Holland, Erickson, & Widmar, 2013). Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 8

9 Figure 3 : Perceptions du futur des technologies d agriculture de précision, en fonction du pourcentage des répondants, en 2013 (suite). (Holland, Erickson, & Widmar, 2013). Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 9

10 3.2 La télédétection L information spatiale pour l agriculture de précision est souvent requise à une échelle globale mais avec une fine résolution spatiale. Depuis quelques années, les capteurs satellites d observation de la Terre (OT) à très haute résolution spatiale offrent une source de données inestimable permettant de générer cette information avec un rapport qualité/prix imbattable. Les recherches sur l utilisation des indices de végétation pour l observation des sols et des cultures sont très nombreuses et rapportent très souvent des résultats qui démontrent les capacités d une utilisation opérationnelle de ces données d OT dans le secteur des services agricoles. L imagerie satellitaire disponible actuellement permet de générer à des échelles spatiales et temporelles adéquates (2 m de résolution multispectrale et passages quotidiens) des «produits dérivés pour l agriculture» fiables et directement exploitables. Ceux-ci permettent d obtenir notamment des informations concernant les propriétés des sols, l état de croissance des végétaux, la détection précoce des maladies, l estimation des besoins en intrants, la prévision des rendements ou l évaluation des dommages. Malgré ce potentiel réel, le maillon qui relie la quantité phénoménale de données produites par les capteurs d OT et leur utilisation opérationnelle pour satisfaire les besoins des utilisateurs du secteur agricole demeure très faible. L acquisition des images peut également être réalisée à l aide d équipements embarqués à bord d avion, d hélicoptères ou, plus récemment, à bord de drones. Les avancées récentes dans la miniaturisation des capteurs et dans l avionique des drones, combinées aux progrès en informatique, permettent d envisager le développement et l exploitation de systèmes aéroportés légers de télédétection. Les drones constituent donc une nouvelle plateforme de télédétection, flexible en termes de rapidité de déploiement et simple d utilisation (relativement aux plates-formes classiques). Le coût de ce mode d acquisition peut être relativement faible si on veut observer de petites surfaces (un seul champ par exemple), mais les images satellites demeurent plus économiques si leur coût d acquisition est réparti sur plusieurs champs/utilisateurs. Aussi, en raison de la faible altitude de vol, les images de drones sont affectées par des distorsions radiométriques relativement complexes à corriger. La réglementation de Transport Canada (Nav Canada) limite l adoption de la technologie associée aux drones. Il y a notamment plusieurs étapes à franchir pour obtenir une autorisation à voler; mais si l appareil utilisé est déjà certifié, cela devient plus facile. En conclusion, les drones ne sont présentement qu à l étape de marketing. La recherche est nécessaire afin que la technologie soit adoptée et qu elle soit plus qu une simple mode. Il est très important de mieux savoir ce qu on pourra faire avec cette technologie. Et c est peut-être là que la recherche doit s orienter. Les drones, tout comme les autres technologies de télédétection, ont pour objectif de complémenter et non pas de remplacer le diagnostic au champ. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 10

11 3.3 Solutions logicielles et systèmes d aide à la décision Les développeurs de logiciels tentent souvent de proposer des solutions complètes, fiables et conviviales aux utilisateurs. Les logiciels les plus complexes se présentent sous forme de systèmes d aide à la décision permettant de gérer les champs en production, de préparer les plans agroenvironnementaux de fertilisation (PAEF), de faciliter l accès aux données via le web, de générer de l information utile à partir de données multisources, de diffuser ces informations sous forme d avis ou de cartes WMS (Web Mapping Service). Ces systèmes ont pour but de renforcer l efficacité des processus décisionnels. Des exemples de ces services sont cités dans la section suivante. Pour la distribution des solutions logicielles, la mobilité est le mot d ordre en C est l'année du transfert vers le nuage (cloud). Les données des clients sont maintenant emmagasinées dans des serveurs disponibles via le web et non plus entreposées sur l ordinateur personnel. Cette technologie permet au distributeur d avoir une gestion centralisée des données. Pour y arriver, plusieurs fabricants de machineries agricoles optent pour la télématique afin de faciliter le transfert des données de la machinerie vers le nuage. Dans un tel environnement logiciel, l interconnectivité est nécessaire afin que les données provenant de logiciels différents puissent être utilisées simultanément. 4 Secteur des services en agriculture de précision Dans le secteur de l agriculture de précision, il existe une gamme variée de services offerts. Cela varie de la simple acquisition de données (échantillonnage de sol, conductivité électrique, imagerie, etc.) à l analyse des données, l élaboration d un diagnostic ou d un plan de traitement, et peut même aller jusqu à l exécution complète du plan de traitement. La Figure 4 présente quelques statistiques sur les services offerts en agriculture de précision aux États-Unis. Par exemple, l échantillonnage de sol par GPS, l utilisation de GIS pour la cartographie des champs, la vente et le support technique associé avec des capteurs de rendement, l analyse des données extraites des capteurs de rendement, l acquisition et le traitement d images satellites, la vente et le support technique pour les systèmes de guidage et la cartographie de la conductivité électrique des sols. En analysant les données présentées à la Figure 4, il semble que le service d acquisition et le traitement des images satellites soit en pleine croissance tout comme l analyse des données extraites des capteurs de rendement. En effet, plusieurs producteurs possèdent un capteur de rendement depuis maintenant plus de 10 ou 15 ans. Ils ont conservé les données de rendements, mais il semble qu elles aient été peu exploitées. Ces informations sont très pertinentes, mais peu de professionnels savent comment les utiliser à bon escient. Ce type de services sera de plus en plus en demande, c est pourquoi il est essentiel de former les professionnels de l agriculture à ce sujet. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 11

12 Figure 4 : Services d agriculture de précision offerts sur la période , en fonction du pourcentage des répondants. (Holland, Erickson, & Widmar, 2013). Au Québec, plusieurs organismes privés offrent des services liés à l agriculture de précision tels que plans de ferme et d aménagement, programme de gestion des cultures (rotation, calculs de besoins en fertilisant) et agro-environnemental, logiciels de gestion des données de la ferme, microtopographie et nivellement, drainage, hydrographie, gestion par bassins versants, échantillonnage et analyse des sols et contrôle de ph, essais techniques en entreprise, autopilotage, service d épandage, équipements pour l application à taux variable et la cartographie du rendement, transfert de données sans fil, etc. Pour les solutions logicielles, Siga-Champs et LogiAg sont certainement les plus connues au Québec. Ils offrent la possibilité de gérer les champs en production et de préparer les plans agroenvironnementaux de fertilisation (PAEF), un incontournable au Québec. La Coop fédérée a développé un outil de diagnostic (tablette et site web) simple et convivial qui permet d intégrer des données multiplateformes, afin de fournir au producteur une donnée qui sera prétraitée; et ensuite fournir cette donnée prétraitée, au producteur et à son conseiller, pour traitement final. Le producteur peut de plus introduire cette donnée dans ses équipements et effectuer les interventions recommandées. L outil fait donc une partie du diagnostic puis l agriculteur et son conseiller font l autre partie. De plus en plus, les équipementiers agricoles développent leurs propres outils d aide à la décision. Par exemple, la compagnie John Deere a développé un outil pour le semis à taux Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 12

13 variables. Il s agit d un outil relativement complet (Farm site / my John Deere.com). La vision de John Deere englobe la vente de machinerie et d équipement, le support du manufacturier, une collaboration avec les agronomes pour le diagnostic ainsi que le traitement des données, une approche qui est appelée à prendre de plus en plus d importance. Autre exemple, chez John Deere, les batteuses permettent maintenant de sortir la donnée par WiFi, vers le serveur de John Deere, qui centralise et traite les données. Les jeunes plus aguerris dans les technologies aident à l adoption de ces technologies. Financement agricole Canada a aussi développé un service de recommandation d applications à taux variables via leur logiciel Gestionnaire de champ PRO 360 (centralisation et accès aux données). Ce logiciel permet de visualiser, pour son exploitation, l imagerie satellitaire la plus récente; de tracer et modifier les limites de ses champs; d importer des données provenant de fabriquants d équipements afin de cartographier avec précision les observations et opérations; d optimiser l utilisation d intrants à l aide de cartes des éléments nutritifs dans le sol (ph, azote, etc.); d analyser des données précises sur le rendement des champs dans le but de trouver ceux qui donnent les meilleurs résultats; de simplifier les plans de gestion des éléments nutritifs grâce à un format facile à exporter et finalement de visualiser la ferme en un seul coup d œil et de trier les champs en fonction de caractéristiques comme les cultures ou l application de pesticides (FAC, 2015). Ailleurs au Canada, quelques autres exemples peuvent être présentés tels que Decisive Farming (Alberta et Saskatchewan) qui offre des services liés à la technologie à taux variable. Farmer Edge (Alberta, Manitoba et Saskatchewan) qui offre des services d observation et de suivi des champs par imagerie satellite, des ajustements d intrants (fertilisation, fongicides, etc.) à taux variable ainsi que des cartes de prévision des rendements. Zoner.ag (Calgary) ont un site internet où il est possible d analyser des données (in-situ, cartes, imagerie -30 ans d archives-, et météo temps réel) en lien avec la fertilité, les zones de gestion et le taux variable (semis, fertilisation et pesticides), l échantillonnage de sol ciblé, etc. Ailleurs dans le monde, certains services liés à l utilisation de la télédétection sont à noter. FarmStar (Airbus Defence and Space, France) ont été parmi les premiers fournisseurs de services de production d information pour l agriculture, à partir d imagerie satellite et de modèles agronomiques. Leurs services incluent des indicateurs de biomasse ou de chlorophylle et des recommandations de fertilisation, des prévisions des rendements ou encore du diagnostic à des stades clés. AirInov (France) offre de générer, à partir d images de drones, des indicateurs agronomiques (biomasse, LAI, chlorophylle) utilisées pour la préconisation. Geosys growing agriculture (Toulouse, Minneapolis, Melbourne et Sao Paolo) fournissent des images satellites et des services dérivés de gestion des risques sur les récoltes, surveillance de la production de cultures à l échelle mondiale et un système d aide à la décision avec une interface graphique Web. Pix-agri (SPOT-image, Toulouse) offre un service d abonnement à des cartes d observation des parcelles afin de détecter et de corriger les problèmes liés à la variabilité intra-parcellaires. Des cartes de fraction de couvert vert sont produites à des moments clés du calendrier cultural. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 13

14 La détermination des zones de gestion à partir de l'hétérogénéité observée permet d'appliquer la bonne dose au bon endroit. Skybox imaging (Californie) mentionnent des services de suivi de la santé des cultures (infestation, stress hydrique, etc.) et de prévision des rendements à partir d images THR. Des fournisseurs de capteurs et de drones (Precision Hawk, Tetracam, ebee) citent également des services liés à des produits issus de caméras multispectrales portées par des drones (biomasse, mauvaises herbes, santé). BlackBridge (RapidEye) offre un capteur et des services spécifiques aux applications en agriculture grâce à un bon compromis résolutioncouverture et une bande Red-edge très utile. Les services basés sur l imagerie satellitaire existent donc au Canada et en Europe, mais peu au Québec. On dénombre presqu exclusivement les services de La Coop fédérée qui offre, depuis 2011, un suivi des champs à partir d images satellites ainsi que ceux de la compagnie Effigis. Celle-ci développe actuellement un service de production d information à valeur ajoutée (cartes de sols précises, diagnostic et suivi des cultures, recommandation d azote, détection hâtive de maladies, etc.) à partir de l imagerie satellitaire et d autres données connexes (ex. : météo en temps réel). Ce service d Effigis sera offert essentiellement aux conseillers, sous la forme d un service de cartographie Web (WMS). L accès privilégié à tous les satellites à très haute résolution (< 2m en multi spectral) permet d assurer une couverture quotidienne pendant la saison de croissance et ce, pour toutes les régions agricoles du Québec. 5 Enseignement de l agriculture de précision Au Québec, l agriculture de précision n est pas une concentration en soi. Il n est donc pas possible de graduer en agriculture de précision. Cependant, certaines des technologies associées à l agriculture de précision sont présentées dans les cours des programmes de premier cycle en agronomie. Mais, la plupart des professionnels œuvrant dans ce domaine se sont formés euxmêmes, au gré de leurs intérêts et des questions de leurs clients. La géomatique (SIG et télédétection) est, quant à elle, enseignée dans plusieurs universités québécoises (Université de Montréal, UQAM, UQTR, Université de Sherbrooke, Université Laval, etc.). À l Université McGill, à la faculté d agriculture, il existe un cours de premier cycle intitulé Precision Farming qui présente notamment les systèmes de positionnement GPS, les capteurs de rendements, les stratégies d échantillonnage de sol, les données associées à la télédétection, les systèmes d information géographique ainsi que les technologies d applications à taux variable. Le cours est axé sur l étude de cas réels et la réalisation de travaux pratiques permettant le diagnostic des causes de variabilité du rendement, l identification des interventions à apporter et la détermination des coûts potentiels des traitements proposés. À la faculté d agriculture de l Université Laval, il existe quelques cours optionnels concernant la géomatique, au programme de premier cycle en agronomie. Ces cours sont axés sur la cartographie assistée par ordinateur, les fondements des systèmes d information géographique, les géostatistiques, les techniques d échantillonnage, etc. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 14

15 Aux États-Unis, il existe une variété de collèges et d universités qui offrent des cours directement liés à l agriculture de précision incluant les sujets suivants : positionnement par GPS, systèmes d information géographique, télédétection (drones, capteurs embarqués, cartes de recommandations et technologie à taux variable, équipements de semis, d application des intrants et de moissonnage à taux variable, navigation et autoguidage, analyses de sol, stations météo automatiques, logiciels, aspects économiques, etc.) Le collège technique de Fox Valley a démarré en 2013 un nouveau programme axé exclusivement sur l agriculture de précision et il semble, selon les données consultées que ce soit le seul, pour le moment (Precision Farming Dealers, 2013). 6 Recherche et développement dans le domaine de l agriculture de précision Plusieurs groupes de recherches œuvrent dans le domaine de l agriculture de précision ou de la géomatique agricole. Leurs travaux sont présentés dans les revues scientifiques telles que Precision Agriculture Journal, Agronomy Journal, Field Crops Research, Agrogeoinformatics, Journal of Agricultural Engineering Research, Computers and Electronics in Agriculture, European Journal of Agronomy, Geoderma, Journal of Soil and Water Conservation, America Journal of Soil Science Society, Transactions of the ASAE, Remote Sensing of Environment, International Journal of Remote Sensing, ou dans les revues plus pointues et spécifiques au champ d expertise, par exemple en physiologie végétale, en sols ou encore en génie rural. Au Québec, la recherche dans le domaine de l agriculture de précision est réalisée en grande partie grâce à des travaux menés dans des organismes gouvernementaux ou universitaires sur la science des sols ou la nutrition des plantes. À titre d exemple, l équipe de Nicolas Tremblay, au centre de recherche d Agriculture et agroalimentaire Canada à St-Jean-sur-Richelieu, travaille sur le développement de méthodes de fertilisation azotée basées sur les propriétés du sol, l état de croissance et les conditions saisonnières. L équipe d Athyna Cambouris, du Centre de recherche sur les sols et les grandes cultures à Québec, travaille sur la conception d éléments d aide à la décision concernant les conditions optimales d épandage d engrais azoté. L équipe de Karem Chokmani de l Institut National de Recherche Scientifique (INRS) travaille sur le traitement d images satellitaires, aéroportées ou prises par drones pour étudier le couvert nival, l écoulement de l eau ou l état du sol. À l Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), Aubert Michaud et son équipe travaillent sur la cartographie numérique des sols à partir des images satellites. À l université McGill, il existe une équipe de recherche dont les travaux sont entièrement dédiés à l agriculture de précision et à l étude de divers systèmes de capteurs. Il s agit de McGill Precision Agriculture and Sensor Systems (PASS) Research Team dirigée par le Professeur Viacheslav Adamchuk. Cette équipe travaille notamment sur le développement d équipements permettant l application à taux variable d engrais, d herbicides, de semences, ou encore la récolte à taux variable basée sur la biomasse réelle au champ. Cette équipe de recherche teste également les nouvelles technologies issues du commerce et étudie les relations entre les Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 15

16 données de ces capteurs mobiles et les valeurs obtenues par des analyses effectuées au laboratoire. À l échelle internationale, l information peut être collectée en consultant les sites internet des principaux congrès d agriculture de précision qui sont de superbes tribunes de diffusion des travaux de recherches et développement. Voici, à titre d exemple, quelques-unes de ces conférences internationales : European Conference on Precision Agriculture qui aura lieu en juillet 2015 en Israël, l International Conference on Precision Agriculture qui a eu lieu en 2014 et devrait revenir en 2016 et l Asian Conference on Precision Agriculture qui a eu lieu en Il y a aussi le Precision Agriculture Symposium qui est organisé par Precision Agriculture Australia (SPAA) en Australie. La conférence InfoAg aura lieu à St-Louis, MO, en juillet Et plus près de nous, il y a la Conférence sur l Agriculture de Précision qui a eu lieu les 25 et 26 février 2015 à London en Ontario. Il faudrait rajouter à cela les congrès de télédétection comme IGARSS, Remote Sensing Symposium, le congrès de la Société Canadienne de Télédétection (CRSS) et celui de l Association Québécoise de Télédétection (L AQT), qui incluent toujours des sessions sur les applications de la télédétection en agriculture. 7 Conclusions et recommandations pour développer le secteur au Québec L agriculture de précision n a certainement pas atteint sa maturité au Québec et son adoption continue de progresser. Certaines technologies, comme l autoguidage et le drainage des terres sont très populaires, notamment auprès des propriétaires de grandes superficies. D autres technologies, matures en soi, notamment les équipements spécialisés, continuent également à s implanter et, généralement, le taux d adoption dépend du retour sur l investissement réel ou pressenti. Les technologies à taux variable (VRT) pour l application des intrants (fertilisants, herbicides, pesticides) intéressent beaucoup de producteurs et de conseillers, mais leur adoption est freinée par une appréhension des risques de pertes de rendements dues à la réduction des doses et par la complexité des analyses à réaliser sur les nombreuses données pouvant être colligées (big data). Une étude sur les probabilités de gains et de pertes liés à ces technologies aiderait à mieux les évaluer et à augmenter les niveaux d adoption. Il devient maintenant urgent d outiller correctement les agronomes d aujourd hui et ceux en formation afin qu ils puissent utiliser ces nouvelles technologies pour poser des diagnostics et proposer des interventions spécifiques à apporter en fonction de la réalité du producteur ainsi que des coûts et des bénéficies liés à chacune de ces nouvelles technologies. Ce sont les professionnels en agronomie qui doivent d abord apprendre à connaître les avantages et les limites des technologies de l agriculture de précision, ainsi que l interprétation des multiples données recueillies, afin de présenter ensuite les bénéfices potentiels à leurs clients. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 16

17 Lorsque les professionnels seront outillés et bien informés sur le sujet, ils pourront effectuer des recommandations efficaces aux producteurs. Par exemple, afin de bien identifier la présence de problèmes dans les champs, le professionnel recommandera au producteur de se constituer un historique. Les données de rendement représentent une excellente base pour un tel historique. Ensuite, le professionnel pourra orienter la cueillette d information additionnelle et identifier les recommandations à apporter. Les nouvelles technologies à surveiller sont l arrivée des drones, les applications à taux variables, le recours aux services nuagiques (cloud services et cloud computing) et le développement d outils d aide à la décision. La Commission géomatique agricole et agriculture de précision (CRAAQ) recommande fortement aussi de voir à faciliter l interopérabilité entre les systèmes, de rendre les données plus accessibles et les technologies plus conviviales. Il est donc impératif d assurer la formation des agronomes dans ces champs de pratique. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 17

18 8 Bibliographie Adamchuk, V. I. (2014). Les outils de l'agronome d'aujourd'hui et de demain. Colloque Fertilisation, agriculture de précision et agrométéorologie. Victoriaville: CRAAQ. FAC. (2015). Gestionnaire de champs PRO 360. Consulté le 16 mars 2015, sur Financement agricole Canada: FAC/gestionnaire-de-champs-pro-360.html Holland, J., Erickson, B., & Widmar, D. (2013, 11) Precision Agricultural Services Dealership Survey Results. Consulté le 16 février 2015, sur Purdue University Center for Food and Agricultural Business: Precision Farming Dealers. (2013) Precision Education Directory. Consulté le 16 février 2015, sur Tremblay, N., & Michaud, A. (2014). Azote à taux variable : plus de rendement avec moins d'engrais. Colloque Fertilisation, agriculture de précision et agrométéorologie. Victoriaville: CRAAQ. Réflexion sur l état d adoption des technologies d agriculture de précision au Québec CRAAQ 18

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1 1 LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE par Bruno Tisseyre 1 RÉSUMÉ Avec la médiatisation des applications développées à partir des drones, la télédétection appliquée à l'agriculture fait aujourd hui beaucoup

Plus en détail

Guide de la documentation parcellaire

Guide de la documentation parcellaire Guide de la documentation parcellaire Agrar-Office AgroWIN Agrar-Office AgroWIN 0 200 m 0 200 m 40% 30% 20% 10% 0% Statistik gespeichert am 26.09.2007 Mittelwert 69,43 % 25% 20% 15% 10% 5% 0% Legende [%]

Plus en détail

ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE.

ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE. ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE. UMR ITAP Montpellier Christophe.guizard@irstea.fr www.irstea.fr PLAN Introduction Toujours + Les TICs L écosystème

Plus en détail

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Les initiatives environnementales Eau Nutriments,

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest Jean-François DEJOUX CESBIO & Luc CHAMPOLIVIER CETIOM Télédétection en agriculture : nouveau

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES Le guidage par GPS est un outil qui trouve maintenant sa place dans les structures de type polyculture-élevage. Avec des prix de plus en plus abordables,

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme Colloque sur la production porcine «Comment faire autrement?» Le mardi 7 novembre 2006, Hôtel Universel Best Western, Drummondville Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

Le nuage : Pourquoi il est logique pour votre entreprise

Le nuage : Pourquoi il est logique pour votre entreprise Le nuage : Pourquoi il est logique pour votre entreprise TABLE DES MATIÈRES LE NUAGE : POURQUOI IL EST LOGIQUE POUR VOTRE ENTREPRISE INTRODUCTION CHAPITRE 1 CHAPITRE 2 CHAPITRE 3 CONCLUSION PAGE 3 PAGE

Plus en détail

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs La gestion du ph du sol Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval Le chapitre 3 Les rédacteurs Anne Vanasse (responsable) Marc Hébert Lotfi Khiari Sébastien Marchand Abdo Badra Hélène Moore 1 Introduction

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

SPOT4 (Take 5) : Sentinel-2 avec deux ans d avance

SPOT4 (Take 5) : Sentinel-2 avec deux ans d avance SPOT4 (Take 5) : Sentinel-2 avec deux ans d avance Olivier Hagolle Mercredi 6 février 2012 Sentinel-2 : révolution du suivi de la végétation par télédétection 13 bandes spectrales, résolution 10m à 20m,

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

1. Logiciel ERP pour les PME d ici... 3 2. Technologies Microsoft... 4 3. Modules disponibles... 5 3.1. Finance... 5 3.2. Analyses & BI... 6 3.3.

1. Logiciel ERP pour les PME d ici... 3 2. Technologies Microsoft... 4 3. Modules disponibles... 5 3.1. Finance... 5 3.2. Analyses & BI... 6 3.3. 1. Logiciel ERP pour les PME d ici... 3 2. Technologies Microsoft... 4 3. Modules disponibles... 5 3.1. Finance... 5 3.2. Analyses & BI... 6 3.3. Vente et marketing... 7 3.3.1. Gestion de la relation Client

Plus en détail

Intégrez la puissance du. «Où» dans votre entreprise. Obtenez de meilleurs résultats grâce à Esri Location Analytics

Intégrez la puissance du. «Où» dans votre entreprise. Obtenez de meilleurs résultats grâce à Esri Location Analytics Intégrez la puissance du «Où» dans votre entreprise Obtenez de meilleurs résultats grâce à Esri Location Analytics Quand la question est «Quoi», la réponse est «Où» Dans le contexte actuel d explosion

Plus en détail

Les TIC (Open Source Software) dans l'agriculture

Les TIC (Open Source Software) dans l'agriculture Les TIC (Open Source Software) dans l'agriculture Yaoundé 20-23 Juillet 2010 Flore Muguet Paris Le logiciel libre L'utilisation de Linux et du serveur HTTP Apache, tous les 2 des logiciels libres, permettent

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

FERTILISATION AZOTÉE. DANS LE MAïS-GRAIN

FERTILISATION AZOTÉE. DANS LE MAïS-GRAIN L'azote est un facteur important dans la fertilisation du maïs. Un manque d'azote peut occasionner une baisse de rendement, alors qu'un excès représente un risque de contamination de l'air et de l'eau,

Plus en détail

Carbone Des occasions d'affaires pour les entreprises québécoises

Carbone Des occasions d'affaires pour les entreprises québécoises PLAN DE COURS FORMATION SUR LE MARCHÉ DU CARBONE POSSIBILITES DE CRÉATION DE CRÉDITS DE GAZ À EFFET DE SERRE Mise en contexte Depuis quelques années, les activités de réduction de gaz à effet de serre

Plus en détail

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Christine TURCK 1 * et **, Christiane WEBER**, Dominique THOME*

Plus en détail

Stratégie nationale d innovation et de recherche sur la pomme de terre. Conseil canadien de la pomme de terre Le 7 novembre 2012

Stratégie nationale d innovation et de recherche sur la pomme de terre. Conseil canadien de la pomme de terre Le 7 novembre 2012 Stratégie nationale d innovation et de recherche sur la pomme de terre Conseil canadien de la pomme de terre Le 7 novembre 2012 Le Programme canadien d adaptation agricole, financé par Agriculture et Agroalimentaire

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Gamme de produits. Trimble Agriculture. La ligne de référence.

Gamme de produits. Trimble Agriculture. La ligne de référence. Gamme de produits 2012 Les solutions de GPS, de guidage et d agriculture de précision de Trimble pour toute saison, toute culture, tout terrain, tout véhicule. Trimble Agriculture. La ligne de référence.

Plus en détail

Le SIG pour les Télécommunications. Solutions Esri pour l entreprise

Le SIG pour les Télécommunications. Solutions Esri pour l entreprise Le SIG pour les Télécommunications Solutions Esri pour l entreprise SIG d entreprise pour les télécommunications Les entreprises de télécommunications font face à de nouveaux enjeux pour augmenter leurs

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Le drone en forêt : Rêve ou réalité de performance?

Le drone en forêt : Rêve ou réalité de performance? Le drone en forêt : Rêve ou réalité de performance? Denis Cormier, ing.f., M.Sc. et Udaya Vepakomma, PhD Colloque 2015, Ass. forestière Vallée du St-Maurice 5 mai 2015, Golf Le Mémorial, Shawinigan Agenda

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

ATELIER D ÉCHANGES QUÉBEC / NOUVEAU-BRUNSWICK

ATELIER D ÉCHANGES QUÉBEC / NOUVEAU-BRUNSWICK ATELIER D ÉCHANGES QUÉBEC / NOUVEAU-BRUNSWICK dans le cadre du projet : «Diagnostic de l érosion dans deux bassins versants situés au Québec et au Nouveau- Brunswick et transfert d expertise technique

Plus en détail

Les bibliothèques et les centres de documentation de l'enseignement tertiaire

Les bibliothèques et les centres de documentation de l'enseignement tertiaire Réunion d'experts sur Les bibliothèques et les centres de documentation de l'enseignement tertiaire organisée par le Programme pour la construction et l'équipement de l'éducation et le Programme pour la

Plus en détail

Esri Location Analytics pour. la Banque. Etude de cas

Esri Location Analytics pour. la Banque. Etude de cas Esri Location Analytics pour la Banque Etude de cas Améliorer la performance de la banque grâce à Esri Location Analytics Ce cas pratique détaille l intérêt de l usage de la location analytics (l analyse

Plus en détail

Global Monitoring Emergency Services

Global Monitoring Emergency Services Global Monitoring Emergency Services Christelle BOSC Olivier POCHARD 22/05/2012 Pôle Applications Satellitaires et Télécommunicaton CETE Sud-Ou LE PROGRAMME GMES Global Monitoring for Environment and Security

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

16 conseils afin de constituer une expérience de commerce en ligne réussie

16 conseils afin de constituer une expérience de commerce en ligne réussie LIVRE BLANC 16 conseils afin de constituer une expérience de commerce en ligne réussie Comment faire face aux challenges prévisibles et inattendus INTRODUCTION Cette année c est la bonne! Votre entreprise

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie Conférence de presse Arvalis, Cetiom, InVivo AgroSolutions Paris, le 25 octobre 2013 Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie 1- Pourquoi un partenariat?

Plus en détail

Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno

Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno Une vitrine unique de sensibilisation et de solutions pour la production pomicole dans un contexte de développement durable au Québec Vincent Philion 1, Gérald

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Table des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2

Table des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 Table des matières Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 2.1 Quantités et caractéristiques des produits à valoriser... 2 2.2 Apprentissages des expériences de

Plus en détail

S e r v i r l e s clients actuels de maniè r e e f f ic a ce grâce a u «Co n s u m er Insight»

S e r v i r l e s clients actuels de maniè r e e f f ic a ce grâce a u «Co n s u m er Insight» Siège mondial : 5 Speen Street Framingham, MA 01701 États-Unis P.508.935.4400 F.508.988.7881 www.idc-ri.com S e r v i r l e s clients actuels de maniè r e e f f ic a ce grâce a u «Co n s u m er Insight»

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

Chronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1

Chronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Chronique Assurances et gestion des risques sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Puisque ce numéro de la Revue, tout comme celui de janvier 2004, est consacré à l assurance automobile, j ai choisi

Plus en détail

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS Refuge Advanced MC SmartStax MC Herculex MC ÉDITION CANADIENNE Le présent guide d utilisation du produit (le guide) établit les exigences pour la culture des hybrides

Plus en détail

Gestionnaire de champs PRO

Gestionnaire de champs PRO Logiciel de gestion des cultures et des champs Guide de représentation cartographique Field Manager PRO 360 Gestionnaire de champs PRO 360 Guide de représentation cartographique de Gestionnaire de champs

Plus en détail

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal.

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal. [Titre]Semis de maïs : 3 semoirs à l'épreuve de la vitesse [Commentaires sur la mise en forme : Le tableau des caractéristiques des matériels avec les photos des semoirs doit être placé en première page.

Plus en détail

AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE

AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES GEOSPATIALE CREATION A D UNE L ECHELLE BANQUE NATIONAL DE DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE 1 AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. P O Box 3463

Plus en détail

Écoutez ce qui se dit sur l épargne-retraite au Canada

Écoutez ce qui se dit sur l épargne-retraite au Canada MARS 2014 ÉCHEC ET MAT! LES RÉGIMES D ÉPARGNE EN MILIEU DE TRAVAIL : UNE SOLUTION GAGNANTE POUR LES CANADIENS EN VUE DE LA RETRAITE Notre 6 e sondage annuel Indice canadien de report de la retraite montre

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

CRM pour le Service clients et l Assistance technique

CRM pour le Service clients et l Assistance technique CRM pour le Service clients et l Assistance technique La satisfaction Maximizer. Inciter la fidélisation de la clientèle. Servir la clientèle efficacement est l élément clé d une croissance d affaires

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation

Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation COLLOQUE EN AGROENVIRONNEMENT «Des outils d intervention à notre échelle» Le 23 février 2005, Drummondville Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation Odette MÉNARD, M.Sc. Génie, ing.,

Plus en détail

Table des matières détaillée

Table des matières détaillée Michel Roberge. La gestion intégrée des documents (GID) en format papier et technologiques : documents administratifs, documents d'archives, documentation de référence. Québec : Éditions Michel Roberge,

Plus en détail

Les drones civils Gatewing X100 et UX5 pour la production d orthophotos, Modèles Numériques de Surface (MNS) et cartes NDVI

Les drones civils Gatewing X100 et UX5 pour la production d orthophotos, Modèles Numériques de Surface (MNS) et cartes NDVI Les drones civils Gatewing X100 et UX5 pour la production d orthophotos, Modèles Numériques de Surface (MNS) et cartes NDVI Benjamin HUGONET (Redbird) Frédéric DUBOIS (D3E Electronique) D3E Electronique

Plus en détail

Pour un citoyen mieux informé en transports

Pour un citoyen mieux informé en transports Pour un citoyen mieux informé en transports Congrès géospatial international 2012 Serge Kéna-Cohen: Vice Président, Géomatique et isociété, Fujitsu Françoys Labonté: CRIM 16 mai 2012 Petite histoire du

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

SERVICES INFORMATIQUES POUR PME DÉVELOPPEMENT D APPLICATIONS SUR MESURE

SERVICES INFORMATIQUES POUR PME DÉVELOPPEMENT D APPLICATIONS SUR MESURE SERVICES INFORMATIQUES POUR PME TÉLÉPHONIE IP ET RÉSEAUTIQUE DÉVELOPPEMENT D APPLICATIONS SUR MESURE www.connextek.ca 9060, boul. Parkway, Anjou (Québec) H1J1N5 514.907.2000 // 1.800.797.0596 Notre but

Plus en détail

Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations

Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations Légère hausse des inscriptions Au trimestre d automne 2012, 294 911 étudiantes et étudiants se sont inscrits dans les universités québécoises,

Plus en détail

SEMER DES IDÉES RÉCOLTER LE SUCCÈS

SEMER DES IDÉES RÉCOLTER LE SUCCÈS SEMER DES IDÉES RÉCOLTER LE SUCCÈS ME Spécialiste et leader de l électronique embarquée et de l agriculture de précision Précurseur et accompagnateur DES VALEURS FAMILIALES À LA BASE D UN PARTENARIAT RÉUSSI

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Le cloud computing : vue d ensemble Les sociétés de services du monde entier travaillent dans un environnement en pleine

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,

Plus en détail

Repérer et utiliser différents types de documents

Repérer et utiliser différents types de documents Repérer et utiliser différents types de documents BIBLIOTHÈQUE DE L UNIVERSITÉ LAVAL AGC-2500 Isabelle Chabot 19 mars 2015 Conseillère à la documentation Conseillère en agriculture et alimentation Isabelle

Plus en détail

Christophe SANNIER christophe.sannier@sirs-fr.com

Christophe SANNIER christophe.sannier@sirs-fr.com Systèmes d Information à Référence Spatiale Utilisation d un Estimateur de Régression avec des Données Landsat pour l Estimation de l Etendu et des Changements du Couvert Forestier du Gabon de 1990 à 2010

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie»

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» «Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» Dr. Alexandru BADEA Directeur Applications Spatiales Agence Spatiale Roumaine Tél : +40(0)744506880 alexandru.badea@rosa.ro

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772 Nations Unies A/AC.105/772 Assemblée générale Distr.: Générale 7 décembre 2001 Français Original: Anglais Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Rapport du deuxième Atelier

Plus en détail

Choisir son logiciel de caisse

Choisir son logiciel de caisse GUIDE PRATIQUE Choisir son logiciel de caisse Qu est-ce qu un logiciel de caisse? Un logiciel de caisse, aussi appelé caisse enregistreuse ou caisse tactile est un programme informatique qui vous permet

Plus en détail

Le rôle des technologies de l imagerie dans le secteur de l environnement

Le rôle des technologies de l imagerie dans le secteur de l environnement Le rôle des technologies de l imagerie dans le secteur de l environnement Présenté par Valérie Gouaillier Conseillère, Équipe Vision et imagerie CRIM Présenté à Montréal Le 20 novembre 2008 CRIM 2008 1

Plus en détail

AMÉNAGER UN COMPTOIR DE SERVICE POUR PERMETTRE LA POSITION ASSISE

AMÉNAGER UN COMPTOIR DE SERVICE POUR PERMETTRE LA POSITION ASSISE FICHE TECHNIQUE #54 AMÉNAGER UN COMPTOIR DE SERVICE POUR PERMETTRE LA POSITION ASSISE Entre le bureau et le comptoir conventionnels, il est possible d aménager un comptoir de service permettant d alterner

Plus en détail

ArcGIS. for Server. Sénégal. Comprendre notre monde

ArcGIS. for Server. Sénégal. Comprendre notre monde ArcGIS for Server Sénégal Comprendre notre monde ArcGIS for Server Créer, distribuer et gérer des services SIG Vous pouvez utiliser ArcGIS for Server pour créer des services à partir de vos données cartographiques

Plus en détail

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables:

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables: Conférence de presse UNIFA - 23 septembre 2005 Sommaire Le marché des engrais : campagne 2004-2005 La hausse des prix de l énergie pèse sur la nouvelle campagne Le contexte réglementaire : la nouvelle

Plus en détail

Exemple et réflexion sur l utilisation de données satellitaires

Exemple et réflexion sur l utilisation de données satellitaires Exemple et réflexion sur l utilisation de données satellitaires Données Global Forest Change Détection des coupes rases non reboisées Importance et répartition des coupes définitives Le renouvellement

Plus en détail

LCM GLOBAL. Logiciel de gestion paramétrable

LCM GLOBAL. Logiciel de gestion paramétrable LCM GLOBAL Logiciel de gestion paramétrable Sommaire LCM GLOBAL Pourquoi :: est-ce que ce logiciel est fait pour vous? Quoi :: qu est-ce que ça fait exactement? Comment :: Une implantation dans les règles

Plus en détail

Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution

Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution Prendre la mesure de sa bibliothèque 9 mars 2012 Benoit Allaire, Observatoire de la culture et des

Plus en détail

CRM pour le marketing

CRM pour le marketing CRM pour le marketing Créer l information, solliciter, séduire et retenir les clients de manière rentable Intégrés à Maximizer, les outils de marketing vous permettent simplement et efficacement de planifier,

Plus en détail

L ABC du Cloud Computing

L ABC du Cloud Computing L ABC du Cloud Computing Apprendre à démystifier le Cloud Computing Bien en saisir les avantages Comment aide-t-il votre entreprise? Le Cloud Computing démystifié L infonuagique, plus connue sous le nom

Plus en détail

AÉRIENNE UNE STRATÉGI. Organisation. n de l aviation. Montréal, 19 1.1. SOMMAIRE et à moyen terme. la surveillance. fusion de. tions du 5.3.

AÉRIENNE UNE STRATÉGI. Organisation. n de l aviation. Montréal, 19 1.1. SOMMAIRE et à moyen terme. la surveillance. fusion de. tions du 5.3. Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL AN-Conf/12-WP/146 31/10/12 Français et anglais seulement 1 DOUZIÈME CONFÉRENCE DE NAVIGATION AÉRIENNE Montréal, 19 30 novembre 2012 Point

Plus en détail

Annexe A : Tableau des exigences

Annexe A : Tableau des exigences E1 E1.1 E1.2 E1.3 E1.4 E1.5 E1.6 Exigences générales production Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent être cultivés au Québec. Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises LES PME manufacturières sont-elles prêtes pour l ERP? Éditorial InfoPME est publié par le Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises (LaRePE) Institut de recherche sur les PME Université

Plus en détail

Avril 2013 DIAGNOSTIC NUMERIQUE. Réalisé par l Office de Tourisme Andernos-les-Bains

Avril 2013 DIAGNOSTIC NUMERIQUE. Réalisé par l Office de Tourisme Andernos-les-Bains Avril 2013 DIAGNOSTIC NUMERIQUE Réalisé par l Office de Tourisme Andernos-les-Bains Sommaire Présentation...3 Matériel numérique...4 Mise à disposition de matériel numérique...4 Mise à disposition d une

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

A. Le contrôle continu

A. Le contrôle continu L audit d achat est une action volontaire décidée par l entreprise avec pour objet d apprécier la qualité de l organisation de sa fonction achats et le niveau de performance de ses acheteurs. L audit achat

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

Dossier Technologies. 16 Assurance

Dossier Technologies. 16 Assurance Pour y voir Qu il soit question de normes, d élaboration d outils de gestion de données ou de vente de produits d assurance en ligne, des interrogations, des inquiétudes, 16 Assurance Elenka Alexandrov

Plus en détail

ArcGIS. for Server. Comprendre notre monde

ArcGIS. for Server. Comprendre notre monde ArcGIS for Server Comprendre notre monde ArcGIS for Server Créer, distribuer et gérer des services SIG Vous pouvez utiliser ArcGIS for Server pour créer des services à partir de vos données cartographiques

Plus en détail