B.TOUMANION Ph.D, TMC Consulting Group
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- Agnès Denis
- il y a 6 ans
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2 Définition de la santé La définition de la santé proposée par l OMS en 1978 «La santé est un état complet de bien être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en l absence de la maladie ou d infirmité». Cette définition de la santé à deux grandes qualités: 1. Globale et multidimensionnelle de l homme 2. Offre une vision positive de l homme et ne relève pas seulement d une absence de maladie 2
3 Définition de la santé mais Elle présente quelques inconvénients: 1. Elle démédicalise la santé et en fait «un bien être», qui est une notion subjective. 2. C est aussi son caractère statique introduit par le terme «etat» La santé est d avantage un processus dynamique qui se déroule dans le temps. 3
4 Déterminants de la santé Les déterminants de la santé sont les éléments qui ont une influence sur la santé. Ils se repartissent en plusieurs catégories: Les déterminants liés aux comportement individuels: alcool, tabac, drogues, la sédentarité, les comportements sexuels Les facteurs culturels: représentations, Les facteurs sanitaires: système de santé, accès aux soins, connaissances médicales Les facteurs politiques :politique de santé Les facteurs socioéconomiques: niveau de richesse Les Facteurs démographiques: migration, âge Les facteurs écologiques: qualité de l air, l eau, le contrôle des rejets industriels et agricoles 4
5 Qualité de vie Elle est structurée autour de cinq dimensions: 1. L état physique: autonomie, capacité fonctionnelle 2. Les sensations somatiques: symptômes, douleurs 3. L état psychologique: stabilité émotionnelle, capacité à résister au stress, humeur, capacité relationnelles.. 4. Le statut social: place sociale, réseau social, famille, travail 5. Les aspects matériels: satisfaction vis-à-vis du revenu, du domicile, du lieu de vie 5
6 La maladie Les deux modèles explicatifs de la maladie 1. Le modèle exogène: dans ce modèle, la maladie est causée par un agent externe. Dans la société occidentale, cet agent est d origine biologique (virus, bactérie) ou environnementale (pollution, alimentation, accident) 2. Le modèle endogène: dans ce cadre la maladie trouve sa cause à l intérieur du sujet, en lien avec ses facteurs génétiques ou héréditaires 6
7 La maladie Le traitement, tout comme la maladie, son traitement relève de deux modèles: Le modèle exogène: c est un modèle soustractif qui consiste à enlever ce qui crée la maladie. C est le modèle occidental, allopathique, centré sur la partie malade. Le modèle endogène: c est un modèle qui s interesse à la globalité de l individu et qui vise à le renforcer pour mieux résister ou éviter la maladie. C est le modèle homéopathique, qui consiste à ajouter une dose infinitésimale d un agent qui provoque un symptôme identique au trouble considéré 7
8 La souffrance La douleur est un phénomène perceptif fonctionnel. C est un signal d alarme physiologique qui permet la mise en œuvre de réactions de défense et de protection. La souffrance est une expérience subjective. En plus de ses aspects physiques, elle inclut des dimensions psychiques, émotionnelles, existentielles. C est la manière dont est vécue la douleur par un sujet. Si la douleur peut s estomper par un traitement chimique, la souffrance nécessite une élaboration psychique, la reprise de l espoir, le réconfort d être accompagné, d être entendu. 8
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10 Le stress perçu Le stress perçu désigne la réponse d un individu à une situation qu il perçoit comme stressante, indépendamment des caractéristiques objectives de la situation. Il S agit d un sentiment vécu par l individu lié à l évaluation qu il fait d une situation «menaçante» et autres ressources dont il dispose pour y faire face. Il y a stress lorsque les ressources de l individu lui paraissent insuffisantes pour faire face à la situation. Cette conception du stress est dite interactionnelle 10
11 Le contrôle Le contrôle fait référence aux possibilité d intervention et de maitrise d un individu sur une situation donnée. Le contrôle passe tout d abord par des facteurs situationnels tels que: L information dont dispose le sujet qui lui permet d interpréter la situation La possibilité de choisir entre différentes réponses possibles entre face à la situation Les possibilités dont il dispose d agir sur la situation. Ces données sont objectives. Mais le contrôle d un individu sur une situation dépend aussi beaucoup de la manière dont subjectivement, il perçoit sa capacité à agir sur la situation. On parle alors de contrôle perçu. 11
12 Le Coping Le terme coping dérive de l anglais «to cope», qui signifie faire face, venir à bout. Le coping se définit: «ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maitriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources de l individu»(lazarus et Folkman). Le coping est donc une forme d adaptation dont le synonyme pourrait être «ajustement». C est une stratégie fondée sur une évaluation de la situation et de ses propres ressources (évitement,affrontement). 12
13 Déterminant du coping Déterminants dispositionnels, ce sont les facteurs personnels d un individu liés à sa capacité à faire face au stress. Ils sont liés à son histoire, à sa personnalité (résilience, cohérence, capacité d anticipation, volonté de se dépasser, style de vie ), à ses ressources personnelles, à l aide qu il peut solliciter de son environnement. Ces déterminants dispositionnels sont liés à l évaluation que le sujet va faire de la situation. Cette évaluation est elle-même liée à des déterminants cognitifs: 13
14 Déterminants dispositionnels Croyance sur soi et sur le monde; Valeurs et buts personnels; Estimes de soi Hardiesse: enthousiasme face au changement, engagement, contrôle de soi Bien être psychologique: humeur globale, intérêt pour la vie Lieu de contrôle, qui peut être interne ou externe: il est interne lorsque le sujet croit qu il a une responsabilité dans les événement qu il vit; il est externe lorsqu il pense que se sont des causes externes qui sont responsables (hasard, malchance) 14
15 Déterminants situationnels Le coping d un individu dépend aussi de la situation, des caractéristiques de la menace considéré et de l environnement: nature, durée, soutien social possible, ambigüité, informations, hostilité de l environnement 15
16 Déterminants Situationnels: Situation, environnemen t Déterminants Dispositionnels : croyances, valeurs Evaluation: Primaire= stress perçu Secondaire =capacité à faire face Stratégi e de Coping Effets: somatiques, émotionnels cognitifs 16
17 Stratégies de Coping Il existe 3 types de stratégies de coping 1. Le coping centré sur le problème: faire face au problème, planifier une réponse, recherche un soutien social 2. Le coping centré sur l émotion: ces stratégies visent à réduire le stress en détournant son attention, en réinterprétant positivement la situation, en évitant de considérer les effets du problème, en déniant le problème, en recherchant un support religieux, idéologique ou substitut (drogue, alcool) 3. Le coping évitant: cela correspond au choix de ne rien faire, à la résignation, l inhibition,le fatalisme. 17
18 Exemple de coping A l hôpital, on peut remarquer que lorsqu un patient devant subir une intervention chirurgicale utilise une stratégie de coping active (recherche d informations sur le déroulement de l opération, sur ses conséquences, acceptation des traitements),il sera moins anxieux et présentera moins de complications postopératoires qu un sujet utilisant une stratégie de coping passif (attitude résignée et fataliste, inhibition). On a pu constater que les stratégies de coping actif activaient les défenses immunitaires du sujet. 18
19 Le soutien social perçu Le soutien social perçu définit l impact subjectif de l aide apportée par l entourage d un individu et son niveau de satisfaction vis-à-vis de l aide qu il s attendait à recevoir. Elle est différente du soutien social reçu, qui désigne les caractéristiques objectives du soutien que reçoit l individu. Le concept de soutien social se définit par 4 dimensions: 1. Le soutien social émotionnel: il est caractérisé par la disponibilité, la bienveillance, la proximité affective du réseau de soutien. 2. Le soutien d estime: il est relatif à la qualité de l image de soi que lui renvoie son entourage 3. Le soutien informatif: ce sont les informations ou les avis qui vont aider le sujet à gérer la situation dans laquelle il se trouve en difficulté. 4. Le soutien matériel et financier 19
20 La résilience La résilience est un terme emprunté à la physique des matériaux qui désigne la propriété d un métal à retrouver sa forme initiale après une déformation. En psychologie, la résilience décrit la capacité d un individu à faire face à une difficulté de manière efficace et susceptible de lui permettre de développer une meilleure capacité à réagir aux difficultés. C est donc un processus d autoévolution. La résilience se développe dans un environnement dans lequel l individu vit des agressions (mineures ou majeures) mais dans lequel il peut trouver du soutien. La résilience s oppose à la vulnérabilité, qui est la prédisposition d un individu à réagir négativement suite à un événement traumatique. 20
21 Facteurs de résilience 3 catégories de facteurs contribuent à développer la résilience 1. Facteurs individuels: compétences cognitives: intelligence, talent et compétences personnelles. Sentiment de compétence personnelle: estime de soi, maturité, capacité d introspection, sentiment d utilité Capacité à trouver du soutien: compétences relationnelles, sociabilité, empathie, altruisme 21
22 2 facteurs familiaux Soutien familial; Résilience. Sentiment de solidarité familiale; Développement pendant l enfance d un attachement Secure 22
23 Résilience 3 facteurs de soutien: Disponibilité de personnes aidantes Présence de réseaux d aide formels (système de santé, aide sociale )ou informels. La résilience ne se construit donc pas uniquement sur la base des compétences personnelles du sujet mais aussi dans les interactions avec son entourage. Il y a ainsi une partie individuelle, constitutionnelle et une partie interactionnelle. C est une disposition qui procède à la fois du psychologique et du social. 23
24 En conclusion Globalement, l orientation de la relation soignante en direction d une personne ayant vécu un traumatisme (maladie, agression, handicap acquis ) va être de l aider à se dégager de sa position de victime pour qu elle puisse donner du sens et intégrer le traumatisme dans son existence. Trois éléments vont constituer ce mouvement relationnel: L accueil L expression La reconstruction 24
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