Contexte conjoncturel. Indicateur du Climat des Affaires

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1 Tendances régionales Les entreprises en Rhône-Alpes Contexte conjoncturel Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation 100 = moyenne de longue période 120 Industrie 120 Services marchands Rhône-Alpes France Rhône-Alpes France Contexte national Le climat des affaires, tant en France que dans la zone euro, a enregistré une amélioration tout au long de l année 2010 puis a atteint un point haut au début de l année Il s est par la suite progressivement dégradé alors que les incertitudes sur l évolution économique se sont accrues dans un contexte de tension dans le système financier et de resserrement des conditions de financement pour les ménages et les entreprises. Au second semestre, l indicateur du climat des affaires de la Banque de France dans l industrie est passé au dessous de 100 qui correspond à la croissance moyenne. Sur l ensemble de l année, le produit intérieur brut de la France à prix constants a augmenté de près de 1,7 % en 2011 après 1,4 % en Cette légère amélioration en moyenne sur l année masque ainsi un ralentissement global de l activité après un premier trimestre très positif avec une hausse du PIB de 1,0 %. La contribution de la demande intérieure hors stocks à la croissance du PIB a atteint 1,1 point en 2011 après 0,8 point. Les dépenses de consommation des ménages ont marqué le pas avec une croissance annuelle de seulement 0,6 % après 1,3 % en 2010 alors que le pouvoir d achat calculé en fonction du revenu disponible brut était en hausse. Les ménages ont en effet tendance à constituer une épargne de précaution dans un contexte de situation économique dégradée et de hausse du chômage. L investissement enregistre par contre une accélération significative avec une hausse de 2,8 % après le repli observé en 2010 (-1,4 %) sous l effet d un début d année favorable. Le mouvement touche tant l investissement des entreprises que des ménages. La formation de stocks a apporté une contribution très forte à la croissance du PIB en 2011 avec 0,9 point ce qui a compensé la contribution de nouveau négative des échanges extérieurs à - 0,4 point après une quasi stabilité en 2010 (0,1 point). PIB, croissance trimestrielle en % et climat des affaires industrie PIB (g) Climat Bdf (d) En 2011, le solde des échanges extérieurs de marchandises se dégrade de près de 20 milliards d euros principalement sous l effet du renchérissement de la facture énergétique en liaison avec la forte hausse du prix du pétrole (40 % pour le baril de Brent en dollar après une hausse de près de 30 % en 2010). Le ralentissement de l activité au cours de l année 2011 a pesé sur les créations d emplois dont le rythme s est ralenti fortement au second semestre conduisant à une remontée du taux de chômage à près de 9,5 % en fin d année. La hausse des prix à la consommation s est accélérée en 2011 pour atteindre en décembre 2,7 % en glissement annuel pour l indice des prix harmonisés après 2,0 % en décembre L impact de la hausse des prix de l énergie est resté significatif tout au long de l année mais ce sont surtout les prix des produits alimentaires qui ont enregistré une accélération en cours d année Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

2 Synthèse Industrie % 2.4 % 1.5 % -0.1 % L activité a significativement progressé en région en 2011, au-delà même des prévisions formulées par les chefs d entreprises en début d année. Cette hausse d activité est quasi intégralement liée à un effet volume, les prix de vente ayant peu progressé en Néanmoins, et malgré deux années consécutives de hausse d activité, les chiffres d affaires restent inférieurs à ceux d avant crise. Ces bons chiffres sur l ensemble de l année, tant en termes d activité que de rentabilité, ne doivent pas masquer le net ralentissement observé depuis l été. Ce ralentissement qui s est ressenti dès juin dans l industrie devrait se prolonger au moins sur le premier semestre Facteur déjà décisif en 2011, l export représentera en 2012 le principal relais de croissance pour les entreprises de la région. Malheureusement, les niveaux d activité escomptés pour 2012 ne permettent pas d entrevoir une diminution du chômage à court terme. Services marchands % % 3.3 % 0.9 % Au premier semestre, les chiffres d affaires ont continué à se développer suivant la tendance favorable observée en La croissance de l activité a autorisé un relèvement des conditions permettant de renforcer les marges et d améliorer les performances. La hausse de l emploi observée dès les premiers mois, s est interrompue au cours du deuxième semestre avec l amorçage d un retournement conjoncturel. Les prévisions d activité tablent sur un net ralentissement de la croissance dans tous les segments, avec des prix qui devraient peu évoluer. Le travail temporaire est le segment le plus touché, le seul où un retrait est prévu. Cette tendance, en relation avec la baisse de l emploi intérimaire ressentie dès la mi-année, devrait se poursuivre. Construction 3.5 % 3% 1.6 % 1.3 % 1% 0.2 % Production totale Après une année 2010 en repli et conformément aux prévisions, la production a repris dans le bâtiment, favorisée par l augmentation des opérations immobilières. Dans les travaux publics, l activité s inscrit à nouveau en retrait. Dans un contexte fortement concurrentiel, marqué par l accroissement du coût de la construction, les marges se sont encore dégradées. Les effectifs, diminués l an passé, n ont bénéficié de l amélioration conjoncturelle que dans le bâtiment. En fin d année, les carnets qui avaient gagné en consistance en début de période se sont contractés. Les prévisions d activité, dans un climat d affaires plus incertain, sont ainsi plus réservées mais restent positives. Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 2 sur 15

3 Industrie Rappel du contexte conjoncturel régional 2010 et 2011 Production passée et prévisions (soldes d opinion CVS) La reprise de la production entamée en 2010 s est poursuivie au cours du premier quadrimestre Le courant d affaires s est réduit en mai 2011 puis a peu évolué. Signe de l optimisme des chefs d entreprises, les prévisions sont systématiquement positives depuis l été même si les résultats constatés a posteriori ne sont pas toujours au niveau de leurs attentes. Début d année 2012, et malgré des carnets de commandes jugés un peu courts dans l industrie, les anticipations de mises en fabrication demeurent positives. Situation des carnets et des stocks de produits finis (soldes d opinion CVS) Avec des carnets de commandes bien garnis et des stocks maîtrisés, le début d année a été particulièrement favorable dans l industrie. A partir de juin, la tendance s est inversée, les carnets de commandes commençant à reculer et les stocks à s accumuler. Depuis septembre, la situation semble stabilisée. Les stocks sont jugés légèrement excédentaires et les carnets de commandes un peu justes. Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 3 sur 15

4 Industrie Le chiffre d affaires Évolution du chiffre d affaires total 2011 / % 6. % Denrées alimentaires et boissons 13.7 % 28.1 % Matériel de transport CA HT 7.6 % 8.1 % Equip. Electriq. Electron. dont Exportations 6.6 % 5.6 % Autres produits industriels Les chiffres d affaires ont progressé dans tous les secteurs industriels de la région. Néanmoins, ces hausses, même importantes, ne doivent pas masquer le fait qu aucun secteur industriel, à l exception de la pharmacie et de la chimie, n a retrouvé son niveau d avant crise. Dans l alimentaire, la hausse est en grande partie liée à une hausse des prix plus qu à une croissance significative des volumes. Dans le matériel de transport, l activité a progressé à la faveur d une demande particulièrement dynamique à l export. Malgré cette nouvelle hausse en 2011, le secteur reste encore sur une diminution de près de 20 % de son chiffre d affaires sur ces trois dernières années. Dans la fabrication d équipements électriques, électroniques et celle des autres produits industriels, les réalisations 2011 s inscrivent légèrement en deçà des prévisions formulées. Évolution du chiffre d affaires dans les Autres Produits Industriels en % Dans le sillage de la forte progression enregistrée en 2011 dans les matériels de transport, les secteurs de la métallurgie et de la plasturgie, qui comptent de nombreux équipementiers automobiles, ont connu une hausse significative de leurs chiffres d affaires et de leurs volumes de production, l effet prix étant quasi nul dans ces secteurs. 6.5 % 7.1 % 6.9 % Soumise à une forte pression sur les prix, maîtrise des dépenses de santé oblige, l industrie pharmaceutique voit son chiffre d affaires stagner en Et l émergence de nouveaux génériques devrait prolonger cette tendance dans le secteur. 3.4 % Textile 0.2 % Bois papier Ind. chimiq. 0.6 % Ind. pharma. Plasturgie Métallurgie Autres La chimie a connu une excellente année en C est d ailleurs le secteur, avec la pharmacie, qui affiche le meilleur bilan sur trois ans avec une hausse de 3, entre 2008 et A l inverse du national, le secteur textile a progressé en Rhône- Alpes en Le positionnement de la région sur des niches de ce secteur, comme les textiles techniques, explique cette singularité. Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 4 sur 15

5 Industrie Les effectifs Évolution des effectifs 2011 / 2010 L emploi industriel a progressé de 1,5 % sur l ensemble de l année en 2011, mais pas dans les mêmes proportions que l activité. La hausse marquée de l activité au cours du premier semestre s est traduite par un recours accru de l intérim. Et même si les productions ont diminué au cours du second semestre, faisant refluer lentement le nombre d intérimaires placés dans l industrie, le bilan de l année ressort positif. Mais l orientation actuelle n incite pas à l optimisme au niveau de l emploi. Seule exception à cette tendance d ensemble, le secteur des denrées alimentaires et des boissons, qui a connu en 2011 une forte pression sur ses marges, a vu ses effectifs totaux reculer. Évolution des effectifs totaux dans les Autres Produits Industriels en % 3.2 % 2.5 % 2.9 % 3. % Même si, au global, la catégorie des autres produits industriels affiche une progression des effectifs en 2011, les réalités sont plus contrastées en fonction des secteurs. Les fortes progressions d activité dans la chimie, la plasturgie et la métallurgie ont eu un impact positif significatif sur l emploi, en particulier via le recours à l intérim. 1% -1% - -3% -1.4 % -1.7 % Textile Bois papier Ind. chimiq. 0. % Ind. pharma. Plasturgie Métallurgie Autres Dans le textile, malgré la progression globale de chiffre d affaires, le secteur de l habillement a plus souffert en 2011 et a été contraint de réduire ses effectifs. En raison du ralentissement mondial, la demande en papier et carton a reculé au cours de l année, emportant la tendance dans le secteur du bois et de l industrie du papier et de l imprimerie. La rentabilité d exploitation Évolution de la rentabilité dans l ensemble de l industrie (soldes d opinion bruts en %) 39.1% 28.9% 32. La hausse d activité enregistrée en 2011 a permis, dans l ensemble, une légère amélioration des rentabilités d exploitation. La rentabilité a surtout progressé dans les secteurs des matériels de transport, la métallurgie, la fabrication d équipements électriques et la fabrication de machines. A l inverse, la rentabilité a fortement reculé dans la pharmacie, la chimie mais également dans l alimentaire et l industrie du papier et du carton. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 5 sur 15

6 Industrie Perspectives 2012 Évolution attendue du chiffre d affaires et des effectifs totaux 3% 2.4 % Avec des carnets de commandes offrant une visibilité limitée et des stocks reconstitués voire légèrement excédentaires, les prévisions d activité formulées par les industriels sont, sans surprise, mesurées. Le chiffre d affaires progresserait légèrement en 2012 dans l industrie en Rhône-Alpes, sous l effet d une augmentation attendue des ventes à l export. 1% -0.1 % Le niveau d activité attendu en 2012 ne permettra pas de recruter et une légère érosion des effectifs est même anticipée. Cette baisse devrait en premier lieu concerner l intérim qui a déjà commencé à reculer nettement depuis décembre. -1% Rentabilité attendue dans l ensemble de l industrie (soldes d opinion bruts en %) 48. Conséquence du ralentissement des échanges mondiaux, les prix des matières premières ne devraient guère évoluer en Avec des volumes qui évolueraient peu, les rentabilités d exploitation auraient tendance à demeurer stables en % 29. Dans certains secteurs, comme l alimentaire qui a vu ses marges se contracter en 2011, les anticipations de progression des résultats d exploitation sont plus marquées. Augmentation Stabilité Diminution Les investissements totaux % 6.7 % Ensemble de l'industrie Les investissements se sont inscrits en légère hausse en Mais le retournement de conjoncture depuis l été a reporté un certain nombre d investissements prévus, comme l atteste l écart significatif entre les prévisions formulées l an dernier et les réalisations. Néanmoins, et malgré cette légère hausse en 2011, le niveau des investissements reste faible. Ils sont surtout orientés vers de l investissement de maintien, les taux d utilisation des capacités de production ayant reculé depuis l été pour s établir début 2012 près de deux points en deçà de leur niveau d il y a un an. Les prévisions d investissement pour 2012 sont donc mesurées et dépendront surtout de l évolution du contexte économique, mais ces anticipations positives illustrent néanmoins l optimisme des chefs d entreprise de la région. Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 6 sur 15

7 Industrie Tableaux synthétiques sectoriels 2011 et 2012 Fabrication de denrées alimentaires et de boissons Équipements Électriques, électroniques, informatiques et autres machines 7% 4.4 % 4.4 % 6.0 % 5.9 % % 8.1 % 7.8 % 3% 1% -1% 0.8 % -0.1 % dont CA export % 1.1 % -0.8 % dont CA export Matériels de transport Autres produits industriels % 6.6 % % % 4.8 % 7.4 % 2.2 % 1.7 % 2.8 % 1.8 % % dont CA export 0.2 % dont CA export Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 7 sur 15

8 Services marchands Rappel du contexte conjoncturel régional 2010 et 2011 Activité passée et prévisions (soldes d opinion CVS) Dans la continuité de 2010, l activité dans les services aux entreprises est restée bien orientée sur le premier semestre, avant se stabiliser au second semestre Tous les segments ont bénéficié de la meilleure orientation de la demande. Les chiffres d affaires ont progressé, associant à l effet volume, un effet prix favorable en début de période. En fin d année, un climat conjoncturel plus incertain, et une demande moins présente, annoncent des perspectives de croissance moins favorables pour 2012 comme en témoigne l activité du mois de janvier janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11 janv.-12 Variation sur m-1 Act prev L activité Évolution de l activité 2011 / % Transports routiers de fret 6.3 % Edition, activités informatiques 8.9 % Ingéniérie et études techniques 10.7 % Activités des agences de travail temporaire L ingénierie et les études techniques ont profité d un courant d affaires bien orienté sur toute l année mais les prévisions ne peuvent tabler que sur une stabilité, tenant compte de l essoufflement de la croissance dans le bâtiment. Dans le transport routier, l activité a été marquée par une certaine irrégularité. La fin d année est plus contrastée, avec des perspectives plus incertaines, dépendantes de la conjoncture prévue dans l industrie. Dans l édition et les activités informatiques, la demande s est retournée au deuxième semestre mais les prévisions restent positives. Le travail temporaire connaît la même évolution mais les perspectives ne peuvent être que réservées eu égard aux besoins exprimés par les chefs d entreprise pour Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 8 sur 15

9 Services marchands Les effectifs Évolution des effectifs 2011 / % 2.7 % 4.1 % 5.5 % 26.5 % 2.2 % L emploi a bénéficié de l embellie conjoncturelle d autant plus qu elle revêtait un caractère durable. Sur le premier semestre, tous les segments ont profité du climat d affaires opportun pour renforcer leurs effectifs et gagner des points de croissance. A mi-année, la situation s est stabilisée mais sans se détériorer de sorte que le bilan annuel reste positif Transports routiers de fret % Edition, activités informatiques Ingéniérie et études techniques dont intérimaires Activités des agences de travail temporaire La rentabilité d exploitation Rentabilité dans l ensemble des services (soldes d opinion bruts en %) 23.3% 41.1% 35. L amélioration du chiffre d affaires a eu un effet positif sur la rentabilité d exploitation des entreprises. Les revalorisations de prix réalisées en début d année ont permis de renforcer les marges dans la majorité des segments. La situation n est toutefois pas homogène. Dans les activités informatiques et les services de l information, l accroissement de la pression concurrentielle a dégradé les conditions et réduit les performances d exploitation. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 9 sur 15

10 Services marchands Perspectives 2012 Évolution attendue du CA et des effectifs totaux 1.2 % 1.0 % 0.8 % 0.9 % Dans un contexte de prix stabilisés, les chiffres d affaires pourraient se maintenir en 2012 après deux années de dynamisme. Avec un climat d affaires plus incertain, dépendant de la conjoncture dans l industrie et le bâtiment, les prévisions sont empreintes de prudence. 0.6 % 0.4 % 0.2 % 0.2 % La situation de l emploi se maintiendrait mais le recours aux intérimaires serait sensiblement réduit. Les agences de travail temporaire devraient ajuster leurs effectifs en conséquence. 0.0 % Rentabilité attendue dans l ensemble des services (soldes d opinion bruts en %) 41. Si, dans l ensemble, les prix ne devraient guère évoluer en 2012, quelques hausses sont possibles en début d année, en particulier dans le transport routier, afin de limiter l impact sur les résultats de l augmentation des coûts d affrètement. 46.1% 12. Les performances, étroitement dépendantes du volume d affaires réalisé, dépendront du redressement de l activité après un mois de janvier en recul. Augmentation Stabilité Diminution Les investissements totaux % % Transports routiers de fret Les projets restent fortement dépendants de l évolution des marchés. Comme en 2010, la croissance de l activité a bénéficié aux investissements qui se sont accélérés partout sauf dans le travail temporaire. Prenant en considération l orientation actuelle de la demande et une visibilité plus réduite qu en début d année, les prévisions d investissement affichent un recul marqué pour Seuls l édition et les activités informatiques devraient rester sur une évolution positive, mais bien plus atténuée qu en Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 10 sur 15

11 Services marchands Tableaux synthétiques sectoriels 2011 et 2012 Transports routiers de fret Edition, activités informatiques 3% 5.0 % 2.8 % 2.7 % 6.3 % 4.1 % 3.0 % 3.2 % 1% 0.5 % Ingénierie et études techniques Activités des agences de travail temporaire % 5.5 % % 0.0 % 2.9 % % -0.3 % -0.9 % Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 11 sur 15

12 Construction La production totale Évolution de la production totale 2011 / % 4.1 % -2.4 % Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics Après une année 2010 où l activité a peiné à redémarrer, les volumes se sont accrus dans le bâtiment suivant le développement des mises en chantier de logements et de locaux. La croissance de la production totale, bien que limitée par une pression forte sur les prix, est plus accentuée que celle formulée lors des prévisions de l an passé. L amélioration s est surtout ressentie sur le début de l année, le dernier trimestre marquant la fin du redressement dans le gros comme dans le second œuvre. Après un début 2011 favorable, le secteur des travaux publics a eu du mal à maintenir ses volumes, dans un contexte de demande insuffisamment fournie. Avec des prix tirés vers le bas, la production s affiche en retrait alors qu une hausse modérée était attendue à hauteur de celle constatée en Les effectifs Évolution des effectifs totaux 1.2 % 4.0 % 2.5 % 6.3 % 4.7 % La reprise de l activité dans le bâtiment a eu peu d effet sur l emploi en dehors d un recours accru aux effectifs intérimaires. En fin d année la situation apparaît plus difficile qu au début en particulier dans le gros-œuvre. Dans les travaux publics, la situation des effectifs s est dégradée % Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics dont intérimaires La rentabilité d exploitation Rentabilité dans la construction (soldes d opinion bruts en %) Dans un contexte de hausse du coût de la construction et de forte concurrence, les marges se sont contractées, de sorte que l effet volume ne s est pas retrouvé au niveau de la rentabilité d exploitation. Après la diminution relevée l année précédente, les performances se sont juste maintenues d une année à l autre, sauf dans le gros œuvre où une dégradation est constatée. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 12 sur 15

13 Construction Perspectives 2012 Évolution attendue de la production totale et des effectifs dans la construction 2.0 % 1.5 % 1.6 % A partir du dernier trimestre 2011, les carnets de commandes ne se reconstituent plus au même rythme dans le bâtiment. Ils commencent à se contracter, annonçant des perspectives d activité plus réservées. En 2012, l activité devrait au mieux se maintenir dans la continuité de la fin de l année. 1.0 % 0.5 % Dans les travaux publics, les prévisions 2012 tablent sur une légère amélioration de la production aidée par le déblocage de projets annoncés, mais sans réelle évolution de la demande et sans changement des conditions de marché. 0.0 % Production totale 0.2 % En 2012, le recours aux intérimaires, plus sensible à la conjoncture, devrait être fortement réduit dans le BTP traduisant des perspectives de volumes d activité insuffisants. Une nouvelle érosion de l emploi dans les travaux publics pourrait également s étendre au gros œuvre. Rentabilité attendue dans l ensemble de la construction (soldes d opinion bruts en %) 60.7% En 2012, dans un climat d affaires incertain, les prix vont rester tirés à l image de ce qui est constaté sur les derniers mois. Aucune réelle amélioration n est attendue au niveau de la rentabilité d exploitation. Une nouvelle érosion des conditions pourrait même être constatée dans le gros œuvre et s étendre aux travaux publics. Augmentation Stabilité Diminution Les investissements totaux % Après une année 2010 en repli modéré sous le coup de la crise, les investissement ont repris dans le bâtiment en écho à l amélioration de l activité. Cette évolution est principalement ressentie dans le gros œuvre où les retards étaient les plus importants % % % Bâtiment Travaux Publics En relation avec des perspectives d activité plus incertaines, les investissements prévus seraient fortement réduits en 2012 dans tous les secteurs du BTP. Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 13 sur 15

14 Construction Tableaux synthétiques sectoriels 2011 et 2012 BÂTIMENT % 1.6 % 2.1 % 0.5 % 5.4 % % Production totale Dont intérimaires Gros œuvre Second œuvre % 0.9 % 1.2 % -0.8 % 4.0 % % 1.9 % 2.5 % 1.0 % 6.3 % % Production totale Dont intérimaires % Production totale Dont intérimaires TRAVAUX PUBLICS % -2.4 % -1.6 % -1.0 % 4.7 % % Production totale Dont intérimaires Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 14 sur 15

15 Méthodologie Méthodologie Cette enquête rapide est réalisée en début d année par la Banque de France auprès d un échantillon composé de entreprises ou établissements rhônalpins appartenant à l industrie, aux services marchands et à la construction. Les données individuelles reçues ont été agrégées selon la Nomenclature d Activités Française 2008 (NAF 2). Présentation de l échantillon INDUSTRIE SERVICES MARCHANDS CONSTRUCTION Nombre d entreprises Taux de couverture * Denrées aliment. Boissons Equip. Élec. Autres machines Matériel Transp. Autres Produits Indust. Edition Activités Informat. Ingén. Etudes Techn. Travail tempor. Bâtiment % 2 ND ND 29% 4 33% T.P. Retrouvez LA CONJONCTURE EN RHÔNE-ALPES, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France Ensemble Transports Ensemble Ensemble (*) Effectifs employés dans les entreprises de l'échantillon rapportés aux effectifs recensés par le Pôle emploi au 31 décembre 2010 La Banque de France tient à remercier, pour leur précieux concours, les entreprises ou établissements qui ont accepté de participer à cette enquête. Autres produits industriels : Terminologie - Textile : Textiles, habillement, cuir, chaussures - Bois Papier : Travail du bois, industries du papier et imprimerie - Ind. chimiq. : Industrie chimique - Ind. pharma. : Industrie pharmaceutique - Plasturgie : Produits en caoutchouc, plastique, et autres - Métallurgie : Métallurgie et fabrication de produits métalliques - Autres : Autres industries manufacturières, réparation, installation Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 0497-emc-ut@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. Suivez en temps réel l actualité de la Banque de France sur Twitter : «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L dudit code». Copyright c- Banque de France 2012 Tous droits réservés Banque de France Les entreprises en Rhône-Alpes Page 15 sur 15

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