La Femme étrangère : la possession. Naturalisme magnifie les détails putrides de la vie. Zola montre franchement les scènes

Transcription

1 La Femme étrangère : la possession Naturalisme magnifie les détails putrides de la vie. Zola montre franchement les scènes de la vie et de la mort qui d autre auteurs évitent. Dans Thérèse Raquin, la description dans la scène de la morgue représente l épitomé de l esthétique naturaliste. La volonté de Zola de montrer les faits putrides de la vie est reflétée aussi dans l identité de Thérèse Raquin. Il souligne les aspects choquant de la vision de l étrangère, particulièrement, il focalise sur son corps et sa sexualité. Zola crée un personnage dirigé par les désirs charnels du sang et le résultat est une femme étrangère qui est chosifiée et sexualisé à cause de sa origine. Zola introduit Thérèse sous le poids de son héritage. Née en Algérie, elle «avait pour mère une femme indigène d une grande beauté» (Zola 72). Beaucoup de l identité de Thérèse dans l histoire dépend de l identité de sa mère ; une mère qui est presque anonyme. Zola révèle que la mère, en plus de sa beauté, «était fille d un chef de tribu, en Afrique» (94). C est tout ce qu on sait de la mère. Mais, malgré l obscurité de son identité, le pouvoir de son héritage est manifesté dans Thérèse. Thérèse elle-même dit de sa mère, «j ai souvent songé à elle, j ai compris que je lui appartenais par le sang et les instincts» (94). Elle lui appartient un mot très fort. Si Thérèse vraiment appartient à sa mère avec si peu d information concernant elle, il faut examiner les deux choses qui déterminent son caractère si fortement : le sang et les instincts. Premièrement, le sang. Le sang de Thérèse représente son histoire de la vie africaine. Malgré le fait qu elle est élevée en France, elle n appartient jamais à la France. La vision de Thérèse dans le livre est une vision d une femme séparée de sa société. Par exemple, elle ne participe pas aux les réunions de jeudi dans la boutique du passage du Pont-Neuf. Toujours elle maintient un comportement distant, froid, et réservé. Zola la décrit comme «grave toujours, oppressée, plus pale et plus muette» quand elle regarde Laurent le peintre avant que leur liaison

2 commence (89). Mais sa façade froide cache les brulures de son sang ; une chaleur réveillée par Laurent. La force du sang est trouvée avec l arrivée de Laurent. Le narrateur annonce que Thérèse «n avait jamais vu un homme» avant que Laurent (Zola 84). Et, quand elle se rencontre un homme pour la première fois, elle ne peut pas résister ses instincts charnels du sang. On lit qu elle suit Laurent comme «attirer par une force.» Aussi, Laurent remarque qu elle «a besoin d un amant ; cela se voit dans les yeux» (Zola 89). La fatalité de Thérèse est «un besoin» charnel. Ici, on voit le caractère de son sang africain : le sang brûle avec une passion sauvage. Il semble que l étrangère africaine ne peut pas éviter son besoin de passion. C est une vision raciste de l étrangère. Ce racisme continue dans le livre. Zola écrit «au premier baiser, elle se révéla courtisane» (93). Immédiatement, il faut qu elle la femme étrangère devienne courtisane. Elle est prostituée et elle est sexuelle par nature, comme elle est «attirer par une force.» Avec ce changement de Thérèse de femme mariée à prostituée, elle perd la position sociale d une femme respectable et elle devient la propriété de Laurent. Il veut la posséder et elle lui vend, dans un sens, son corps pour satisfaire «ses besoins» sexuels. Pour Laurent, Thérèse est simplement une prostituée parce qu il décide de la prendre pour amant parce qu elle est le bon marche (Zola 90). Elle est un article plus qu un amant. Elle devient une chose, un moyen de satisfaire Laurent. Il est important de noter aussi que Laurent a «ses appétits» qu il a besoin de satisfaire, mais il n est pas profané comme Thérèse dans le livre ; il semble qu un homme peut avoir les besoins charnels et garder sa position, mais la femme étrangère est immédiatement une courtisane quand elle soumet à les mêmes désirs.

3 Pour Thérèse, il faut qu elle apaise «les brûlures de son sang» (Zola 90). Mais, il faut que ses brûlures soient enflammées avant qu elle devient l épitomé de l étrangère. Donc, avec Thérèse Raquin, Zola crée un nouveau type de l étrangère : une étrangère cachée. Thérèse est toujours différente que les autres personnages, c est vrai, mais elle est encore assez similaire d être considérée un français au début. Différente d Ourika, sa couleur de peau est «pale» et elle peut se marier avec Camille, un français. Thérèse n a jamais la difficulté d Ourika : «qui voudra jamais épouser une négresse?» (De Duras 13). Il semble que l apparence de Thérèse est assez «français» pour qu elle parait comme une française. Mais, son extérieur blanc n est pas son vrai caractère, la vérité est trouvée dans le sang. Mais cette vérité d héritage est sexualisée et transformée dans une manière raciste. Cette transformation de Thérèse Raquin à une courtisane par le sang est une stratégie de racisme scientifique. Dans cette manière, sa situation est similaire à la Venus Hottentote une femme qui était une victime du racisme scientifique. Thérèse Raquin, pourtant simplement une femme de la fiction, représente en partie les idées de ce genre de racisme. Elle n est pas vraiment une femme humaine ; elle a une côté sauvage, animale. Cette vision de la femme étrangère comme quelque chose moins humain que la femme européenne ou française justifie son esclavage et le traitement horrible qu elle reçoit aux mains. C est une logique horrible. C est simplement une excuse faible. Quand on examine les vies d Ourika, de Thérèse Raquin, de Paquita et de la Venus Hottentote, un motif survient. Toutes les femmes sont marginalisées, maltraitées et elles meurent à un jeune âge. La position de la femme étrangère, il semble, n est pas enviable. Premièrement, chaque femme souffre sous un type différent de l esclavage. La situation d Ourika est un esclavage poli ; elle est élevée avec l éducation et les conforts d une vie aristocrate, mais elle est

4 encore jeune quand elle découvre qu elle est considérée inférieure. Son esclavage est très subtil. Elle goûte la vie aristocrate et elle expérience l amour de la famille de sa bienfaitrice, mais elle trouve la saveur souillée avec les mensonges. Elle est l animal familier de la famille aristocrate, elle n appartient pas à la société. Elle meurt dans l esclavage de la solitude. L esclavage Paquita est une cage d orée. Elle habit dans le luxe. Son prison est un boudoir d or et plaisir. Ici, avec les objets «orientales,» Paquita est isolée dans un monde créé particulièrement pour la garder. Elle ne connaît pas le monde de l extérieur. Elle est toujours dans une situation étrange : une position qui garde son identité comme une femme «tout à la fois maîtresse et l esclave» (Balzac 239). Comme Ourika elle est un animal, mais Paquita est plus un animal sauvage dont il faut apprivoiser qu un animal familier aux pieds du maitre. Comme Thérèse Raquin, elle est courtisane immédiatement pour son amant masculin à son arrivée. Les deux femmes ont l amour violent mesuré avec l instinct d animal. En plus, l amour dirige les femmes à la mort. Pour Paquita la mort est son meurtre violent. L histoire de la Venus Hottentote est le plus triste, parce que son histoire est vrai et c est vraiment brutal. Elle était exploitée à l extrême. Elle était la victime d esclavage physique mais aussi elle était l esclave du racisme scientifique. Les histoires des femmes étrangères culminent avec son expérience de l exploitation de sa mort dans un pays étranger. Elle n était pas traitée comme une femme humaine, mais elle était traitée comme une expérience de la science. Les histoires de l esclavage des femmes étrangères posent une grande question : quelle est le rôle de la femme étrangère dans la société française du dix-neuvième siècle? Il semble qu elle est reléguée au les marges de la société. Elle a une position sous-humaine. Elle est un ornement du salon, une prostituée ou une expérience pour la science. Elle est toujours la

5 possession d un homme blanc ou une famille française. Elle est la victime du racisme et de l idée que l exotique est surtout sexuel.