SITUATION DU SECTEUR VITIVINICOLE MONDIAL EN 2006

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1 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES SITUATION DU SECTEUR VITIVINICOLE MONDIAL EN 2006 AVANT-PROPOS Les données qui sont publiées dans le présent rapport ont été harmonisées avec celles dont disposait la «Division de la Statistique» de l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture (FAO) conformément à l accord de coopération dans le secteur vitivinicole passé entre les deux institutions intergouvernementales. La fourniture des informations statistiques de la FAO a évolué en Cette évolution a été l occasion d une vérification/révision des séries relatives aux échanges, parfois depuis 2000, le plus fréquemment sur la période Il s agit le plus souvent de révisions mineures. De manière plus structurelle, si le suivi des productions et des échanges continue, comme par le passé, de distinguer les principaux produits du secteur (raisins frais, raisins secs, vins ), les statistiques publiées par la FAO depuis 2006 et relatives à la consommation sont globalisées en équivalent «produits primaires», c'est-à-dire, pour notre secteur, en équivalent raisins frais. Ainsi, si pour les pays membres de l OIV remplissant le questionnaire annuel statistique (ou les autres questionnaires de suivi conjoncturel), il est possible d accéder directement aux informations relatives à la consommation par produit, pour les autres, il a fallu systématiser le recours à une approche par bilan pour évaluer ces informations. Ce travail, mené à l OIV, a néanmoins été facilité par la qualité et la durée de la collaboration entre les deux organisations ayant permis la prise en compte d informations «de travail» disponibles à la FAO mais non officiellement publiées. Ainsi, certaines différences apparaissent donc entre les chiffres publiés antérieurement par l OIV et la présente publication. Aussi est-on conduit à présenter un commentaire qui, certes, est principalement orienté vers la présentation de la situation vitivinicole mondiale en 2006, mais qui vise aussi à la resituer parmi les années récentes passées. Signalons enfin que la présente situation a bénéficié des apports d informations de la Commission Européenne, notamment en matière de suivi des usages industriels et des stocks de ses États membres. Abréviations utilisées : mha : milliers d hectares Mha : millions d hectares mqx : milliers de quintaux Mqx : millions de quintaux mhl : milliers d hectolitres Mhl : millions d hectolitres l/hbt : litre par habitant kg/hbt : kilogramme par habitant

2 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 2 1. SUPERFICIES PLANTÉES EN VIGNES (cf. annexes A et B) Il s agit des surfaces totales plantées en vignes, qu elles soient en production ou non. Après la croissance soutenue jusqu en fin de décennie 1970, les superficies mondiales plantées en vignes ont accusé une décroissance sous l effet des mesures d incitation à l arrachage de l Union européenne (UE) et des arrachages considérables effectués dans l ex-urss. La réduction s est poursuivie, quoiqu à un rythme moindre, jusqu en Ainsi, à cette date, avec 7,6 Mha, le vignoble mondial a atteint son niveau le plus bas depuis Cette situation a été suivie d un redressement sur la période , rapide surtout jusqu en 2000 (croissance interannuelle de 1,4% /an) pour atteindre 7,9 Mha. Depuis 2003, on assiste avec des oscillations, à une reprise de l érosion de la taille du vignoble mondial qui se situe en 2006 légèrement au-delà de 7,8 Mha. Les moteurs de cette évolution récente sont: Un solde plantations-arrachages nettement positif dans l ensemble des «pays de l hémisphère sud et aux États-Unis (USA)», notamment entre 1995 et Ce solde a connu ensuite un coup d arrêt entre 2002 et 2004, pour repartir ensuite à la hausse mais à un rythme nettement moindre. Une limitation du champ d application de la réglementation communautaire finançant l abandon définitif de la vigne (à partir de la campagne 1996/97), ainsi que la réinjection de droits de plantation nouvelle à partir de 1999, qui conduisent le vignoble de l UE à 15 à connaître un redressement temporaire qui culmine en 2000, avant que le vignoble européen considéré dans son ensemble (PECO et ex-urss inclus) rentame une phase d érosion depuis. En Asie, la croissance du vignoble chinois, très rapide entre 1998 et 2003, semble être nettement ralentie depuis tandis que celle du vignoble iranien a surtout été sensible entre 2000 et 2005, mais ces croissances ont été compensées en début de XXI ème siècle par le recul du vignoble turc, tant et si bien que le vignoble continental oscille autour de 1640 mha depuis Ainsi, en 2006, le vignoble mondial atteint-il une superficie totale de 7812 mha, proche de celle de 2005 (-0,1% /2005 à 7816 mha) et en recul modeste de -0,8% par rapport à la dernière moyenne quinquennale ( : 7873 mha).

3 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Tableau 1 : Superficies plantées en vigne (en ha) Périodes puis années Superficies Ces variations dans le rythme d évolution du vignoble mondial sont le reflet de situations très diversifiées selon les continents et les pays : L Afrique, en atteignant, en 2006, 391 mha (+2 mha /2005 ; +1%), continue d enregistrer une progression de son vignoble, sous l influence de la poursuite de la croissance dorénavant lente du vignoble de l Afrique du Sud et de celui de l Égypte. L Amérique, avec 987 mha, redémarre à la hausse (+2% /2005) après avoir vu son vignoble osciller entre 958 et 966 mha entre 2001 et 2005, et ce notamment sous l influence d une croissance des vignobles argentin et brésilien (avec +19 mha sur les +21 mha continentaux /2005) et dans une moindre mesure du vignoble chilien (+2 mha /2005). L Asie, avec 1652 mha, soit avec une progression peu significative (+7 mha /2005, après +74 mha entre 2001 et 2004) perd son statut de principal pôle de croissance du vignoble mondial. Une partie importante de ce vignoble demeure destinée à la production de produits non vinifiés, notamment en Iran, en Turquie et en Syrie. Avec une nouvelle croissance estimée du vignoble chinois de l ordre de 7 mha /2005 pour atteindre in fine 446 mha en 2006, c est ce dernier vignoble qui est le principal moteur du développement continental. Même s il est majoritairement orienté vers la production de raisin de table, il semble que ce soit prioritairement le vignoble de cuve (voire à double fin) qui progresse. Les dernières informations disponibles tendent à montrer que ce pays n est cependant pas le seul foyer de la croissance continentale puisque le vignoble iranien, quant à lui orienté vers les productions vitivinicoles non fermentées, a crû de 15 mha entre 2003 et 2005 pour ainsi atteindre 330 mha et stagner à ce niveau en Néanmoins ces 2 pôles de croissance voient leur influence amoindrie par l évolution régressive du vignoble turc qui perd 18 mha entre 2003 et 2006 pour se situer en 2006 à 552 mha.

4 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 4 L Europe, qui avait connu, comme indiqué précédemment, une stabilisation de sa superficie entre 1999 et 2000 (sous l influence d une croissance de la superficie de l UE à 15 [+49 mha entre 1998 et 2000] consécutive à l ouverture de contingents nationaux de plantations nouvelles dans le cadre de la nouvelle OCM, croissance compensée par la poursuite de la régression des vignobles extracommunautaires), voit la taille de son vignoble repartir à la baisse. Cependant, en 2006, bien que le continent enregistre à nouveau un recul global de 39 mha (-1% /2005), celui-ci est de moindre ampleur que celui relevé en moyenne depuis 2000 (-56 mha par an sur ). En effet, la régression se poursuit au même rythme dans l UE à 15 (-14 mha entre 2005 et 2006 contre -16 mha entre 2004 et 2005) et celle des vignobles des PECO continue également mais à rythme moindre que précédemment (-10 mha entre 2005 et 2006 contre -31 mha entre 2004 et 2005). Cependant le vignoble de l ex-urss poursuit quant à lui son recul (-15 mha entre 2005 et 2006) à un rythme sensiblement supérieur à celui constaté sur la période (-8 mha par an en moyenne). L Océanie avec, en 2006, 196 mha (+4 mha /2005), continue son développement mais à un rythme moins rapide que celui enregistré entre 1995 et On peut noter que dorénavant ce rythme de développement est particulièrement sensible en termes relatifs en Nouvelle-Zélande, après l avoir été en Australie, puisque qu entre 2002 et 2006, la croissance en valeur absolue de ces 2 vignobles est de même ampleur (+10 mha). Bien entendu, il convient de relativiser les évolutions continentales en les pondérant par l importance relative des superficies plantées en vignes de chacun des continents. Ainsi, l Europe et l UE à 27 représentent respectivement encore en 2006, 58,7% et 49,7% de la superficie du vignoble mondial, contre 60,2% et 50,5% en moyenne au début de ce XXI ème siècle, et 69,3% et 53,6% en fin de décennie Globalement, les informations dont nous disposons sur la pyramide des âges du vignoble mondial en 2006 concernent cette année 71% du vignoble mondial (contre 70% en 2005 et à peine 60% en 2004 et un peu plus des 2/3 en 2003) et ceci grâce aux récentes informations qui nous sont parvenues sur la Turquie, 4 ème vignoble mondial en surface depuis Ces informations font apparaître que la part moyenne du vignoble mondial non encore en production, rapportée au vignoble total, est de l ordre de 5,4% en 2006 (contre 5,1% en 2005, 5,0% en 2004, 5,2% en 2003, 5,4% en 2002 et 6% en 2001 mais sur un champ géographique plus important). Mais, malgré ce progrès en taux de couverture, comme par le passé, cette moyenne ne prend pas en compte des vignobles importants comme ceux de la Chine ou de l Iran. Elle cache des situations extrêmement variées : ce taux pour les pays renseignés varie en effet de : 25% en Azerbaïdjan (contre 4% en 2005, signe d une plantation récente importante mais relativement à un vignoble global de taille modeste : 10 mha en 2006), 16,3% en Nouvelle-Zélande (contre 16,7% en 2005) et 15,7% en République tchèque (contre 22,6% en 2005), à 0,5% en Roumanie ou encore 0,8% à Chypre.

5 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Par ailleurs, on peut noter que ce taux se maintient à près de 5% aux USA. Comme par le passé, exception faite de l Argentine (2,5% contre 3,1% en 2005), une différence significative demeure en 2006, comme en 2005, entre les taux observés dans les grands pays vinicoles européens (4 à moins de 5%) et ceux relevés en Afrique du Sud (6,3% contre 7,3% en 2005), au Chili (6,8% contre 7,3% en 2005), en Australie (6,3% contre 8,1% en 2005) ou encore en Nouvelle-Zélande (cf. supra) où ils sont compris entre 6 et 16% dans ce dernier pays. Néanmoins, exceptés en Nouvelle-Zélande, ces taux semblent se rapprocher. 2. PRODUCTION ET UTILISATION DES RAISINS (cf. annexes C et DxE) 2.1. Production globale de raisins frais La production de raisins, qui a fortement progressé jusqu en début de décennie 1980, s est ensuite réduite peu à peu, au fur et à mesure de la diminution des superficies en production jusqu au début des années Au delà, cette production a augmenté à nouveau régulièrement, bien que la superficie mondiale ait continué à régresser jusqu en Cette situation s explique en partie par l augmentation tendancielle des rendements, mais aussi par des conditions climatiques moyennes plus favorables ainsi que par une redistribution géographique partielle du vignoble pendant cette période (une partie plus importante de celui-ci étant localisée dans des zones géographiques à rendements relatifs plus élevés). Ainsi, malgré l influence négative «d El Niño» en 1998, notamment en Argentine, le niveau de production, dès lors que le vignoble s est redéployé, s est logiquement inscrit à des niveaux élevés en 1999 et 2000, respectivement 602 et 647 Mqx de raisins frais produits. 2001, 2002 et 2003 avaient marqué un coup d arrêt à cette forte croissance du fait d impacts climatiques globalement peu favorables avec respectivement 610, 613 et 623 Mqx, tout en demeurant cependant d un niveau moyen fort, et ce avant l apparition de la très forte production de 677 Mqx en 2004 (suivie d une production toujours importante de 667 Mqx en 2005).

6 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 6 Tableau 2 : Production mondiale de raisins (en qx) Périodes puis années Production Entre 2005 et 2006, l évolution globale est quasiment au maintien de ce fort niveau de production globale (667,7 Mqx, soit quasi identique à celle de 2005), production que l on peut qualifier de très forte, mais là encore, les évolutions par continent et par pays sont contrastées : L Afrique avec près de 41 Mqx voit sa production progresser par rapport à 2005 (+1,4 Mqx /2005, soit une hausse de 3%), ce qui s explique essentiellement par la hausse des productions sud-africaine, égyptienne, algérienne et marocaine ainsi que tunisienne. L Amérique voit sa production 2006 baisser par rapport à 2005 (mais par référence à une production 2005 qui avait largement dépassé les niveaux élevés de 2002 et 2000) avec 130,3 Mqx, soit -11,9 Mqx /2005. Il s agit néanmoins d une production importante, supérieure même à celle de Ce recul continental correspond à une baisse de production aux USA (57,6 Mqx, production inférieure de 12 Mqx à celle de 2000 et de 13,3 Mqx /2005), compensée d une production record au Chili (24 Mqx : +1Mqx /2005) et d une production argentine en progression de 0,5 Mqx/ 2005 et supérieure (de 0,3 Mqx) à celle du record de Corrélativement à l entrée en production progressive des récentes plantations, notamment chinoise, l Asie enregistre logiquement une nouvelle progression en 2006, de 6,7 Mqx /2005 (+4%) pour atteindre près de 165,8 Mqx, progression /2005 en Chine (+4.8 Mqx), mais aussi en Inde (+0,7 Mqx) et en Turquie (+1,4 Mqx) pour atteindre respectivement 62,7 Mqx, 16,3 Mqx et 34,4 Mqx en 2006 (et ce moyennant une hypothèse de reconduction du niveau de production en Iran).

7 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES L Europe voit également sa production continentale 2006, avec 308,6 Mqx, dépasser la modeste production 2003, et s inscrit en légère progression par rapport à la faible production 2005 (304 Mqx). Les résultats des différentes zones de production européennes sont contrastés. En effet, ce résultat est la conséquence d un recul modeste du niveau de production des pays de l UE à 15 qui atteignent une production 2006 de 251,1 Mqx, conforme à la moyenne quinquennale (-1,0 Mqx /2005), recul relativement sensible en Italie qui perd 2,2 Mqx /2005. La production de l UE à 25 s établit ainsi en 2006 à 259 Mqx (-0,9 Mqx /2005) et comme celle de l UE à 15 est proche de celle de la moyenne quinquennale reconstituée pour cet ensemble (261,4 Mqx). La production des pays de l ex-urss en 2006 est inférieure au niveau de la production 2005 (26,2 Mqx contre 27,6 en 2005), alors que celle des PECO est en hausse sensible mais par référence à une production 2005 faible (30 Mqx : +6,9 Mqx et +29,9% /2005), particulièrement en Roumanie, dont la production a quasiment doublé en 2006 par rapport à la production de l année précédente qui avait été marquée notamment par des inondations catastrophiques. La production est également en hausse en Bulgarie, en Hongrie et en Slovaquie, alors qu elle marque le pas en Slovénie, en République Tchèque, en Croatie et dans l ancienne république yougoslave de Macédoine. En Océanie, la production 2006 avec 21,7 Mqx est similaire au niveau record atteint en 2004 et 2005 (respectivement 21,8 et 21,7 Mqx) Utilisations de la production de raisins frais Raisins frais destinés à la consommation humaine (cf. annexe L) Cette production correspond, dans une approche par bilan, à la part de la production totale de raisins frais non transformés qui, corrigée des échanges internationaux, correspond donc, aux pertes près (pour lesquelles nous ne disposons que de peu d informations), à celle destinée à la consommation en frais. Cette production, pertes incluses, ainsi calculée atteint en ,2 Mqx (contre 185,9 Mqx en 2005 : +3,9%). L Asie est, avec 108,7 Mqx en 2006, de loin le premier continent producteur avec 56% de la production mondiale, devant l Europe qui en représente 18%. Viennent ensuite, l Amérique et l Afrique qui représentent respectivement 13 et 11% de la production mondiale. Ce niveau de production mondiale s inscrit dans une tendance à la hausse d ampleur conséquente puisque la production mondiale de raisins destinés à la consommation en frais a crû de 26% entre la fin de la décennie 1990 et le début de la décennie 2000, la production 2006 s inscrivant à +42,6% par rapport à la moyenne La Chine (avec 42,3 Mqx en 2006 soit 22% de la production mondiale), la Turquie, l Iran, l Inde, l Égypte et l Italie sont, dans cet ordre, les principaux producteurs mondiaux qui, comme en 2005, dépassent en 2006 les 10 Mqx.

8 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV Production de raisins secs (cf. annexe Q) Cette production correspond à l ensemble des raisins frais, quelle que soit la vocation initiale des vignobles qui les ont produits, qui sont effectivement séchés. En effet, il convient de rappeler que certains pays produisent des raisins secs à partir de raisins initialement destinés à être consommés en frais. Il y a ainsi un équilibrage entre les types de production, en fonction des conditions de marché. Exprimée en poids de raisins secs, la production mondiale a atteint en ,6 Mqx (+2,4% /2005). Ce niveau de production peut être qualifié d élevé puisque proche du niveau record de production de raisins secs de 2000 (12,8 Mqx). L Asie demeure le premier continent producteur en 2006, comme l année précédente, avec 6,7 Mqx produits devant l Amérique (4,1 Mqx) et l Europe (1 Mql). La Turquie demeure en 2006 le 1 er producteur mondial devant les USA (3,76 Mqx contre 3,25 Mqx). Suivent l Iran (2,2 Mqx), le Chili (650 mqx) et la Grèce (592 mqx) ; Viennent ensuite l Afrique du Sud, l Ouzbékistan, l Afghanistan et l Australie (avec plus de 300 mqx produits) Raisins pressurés La quantité de raisins pressurés peut être approchée par solde, en considérant qu elle correspond à la quantité de raisins destinés à d autres fins que la consommation en frais et le séchage. Pour ce faire, on utilise ici un coefficient forfaitaire de transformation des raisins frais en raisins secs de 0,25, c est-à-dire qu il faut 4kg de raisins frais pour obtenir 1kg de raisins secs. Ainsi, la quantité globale de raisins pressurés est-elle d environ de : 667, ,2 2 (4 x 12,6 3 ) = 423,9 Mqx en 2006 (contre 667,1-185,9 - (4 x 12,3) = 431,8 Mqx en 2005) soit 63,5% de la production mondiale de raisins, proportion en léger recul par rapport à celle observée en 2005 (64,7%), et à la moyenne quinquennale (65,8%). On note donc une poursuite de la tendance au recul de la proportion globale pressurée qui en moyenne était de 70%. Ces 423,9 Mqx en 2006 ont été principalement orientés vers la production directe de vins et de jus de raisins, mais aussi vers la production de produits intermédiaires non fermentés et non destinés à l alimentation humaine directe, à savoir moûts, concentrés ou non, et jus concentrés. Les destinations de ces productions intermédiaires sont : une réincorporation à la vendange aux fins d enrichissement de celle-ci, un stockage afin, par exemple, d étaler dans le temps la production de jus de raisins, voire de vins, ou de conserver un potentiel d enrichissement pour les vendanges futures, un usage industriel (confiturerie, alimentation animale ). 1 Production mondiale totale de raisins. 2 Production mondiale de raisins destinés à la consommation en frais. 3 Production mondiale de raisins secs.

9 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Les informations statistiques actuellement disponibles sur les quantités produites de produits intermédiaires non fermentés, ainsi que sur leurs destinations, ne nous permettent pas d aller plus avant dans l analyse de ces flux. 3. PRODUCTIONS ISSUES DES RAISINS PRESSURÉS 3.1. Production de vins (cf. annexe F) La période de s est caractérisée par un net recul de la production vinicole mondiale par rapport à celle du début de la décennie 1980, puisque la moyenne annuelle de production est passée de 333,6 Mhl à 304,2 Mhl, soit 9%. La période quinquennale suivante avec 263,1 Mhl a poursuivi cette évolution en l accentuant, puisque le recul a atteint 14%. Depuis l année 1995, il convient d observer un retournement de tendance. En effet, depuis lors, malgré des conditions climatiques parfois défavorables comme en 1998 (El Niño), la production mondiale de vins n a jamais été inférieure au niveau enregistré cette année là, sous l influence notamment de l accroissement des surfaces. Tableau 3 : Production mondiale de vins (hors jus et moûts) (en hl) Périodes puis années Production La production mondiale de vin 2006 s établit hors jus et moûts à 282,8 Mhl (+2,9 Mhl, soit +1,0% /2005). Elle peut être de ce fait qualifiée de forte, puisque supérieure à celle de En 2006, l Afrique fait apparaître, avec une production totale de 11,1 Mhl, une augmentation de 920 mhl par rapport à 2005 (+8,3%). Cette croissance est quasi-exclusivement le fait de la production sud-africaine (+11,8% /2005) ; la production 2006 du continent africain peut ainsi être qualifiée de forte puisqu elle est supérieure à l importante production 2004.

10 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 10 L Amérique, en atteignant 48,9 Mhl, enregistre une baisse de 3,5 Mhl, soit - 6,8% /2005. Cette chute est due à un repli de la production vinifiée aux États-Unis (qui avec 19,4 Mhl de production vinicole est de 15% inférieure à celle très élevée de 2005) et à une faible production au Brésil (2,4 Mhl : -827 mhl, soit -26% /2005). L Asie, avec une production totale 2006 de 13,6 Mhl se maintient à un niveau très proche de celui de 2005 ; le niveau de production de vins en 2006 reflète, après une période de forte croissance, la tendance à la stabilisation de la production chinoise vinifiée. NB : Cette évaluation de la production continentale est ici basée, comme indiqué l an dernier, sur une transformation théorique en vins de la part de la production chinoise non destinée à la consommation en frais (et marginalement à la production de raisins secs), évaluation fournie par la FAO. Il s agit donc d une approche par excès de ce niveau de production dans la mesure où la totalité de ces raisins ne donne pas lieu à la production de vins au sens OIV du terme, mais aussi à des boissons fermentées à base de mélange de fruits, voire à des distillats directs de raisins. Cependant, l absence de statistiques précises sur le type de transformation que subissent ces raisins, ainsi que le caractère récent (2003) de la définition du vin en Chine, conduisent à privilégier cette approche qui présente de plus l avantage de ne pas créer de rupture statistique. Une autre approche est possible : à partir de la production de vins des quelques grands élaborateurs chinois produisant des vins dont l élaboration est similaire à celle définie à l OIV. Hormis la difficulté à élaborer une telle statistique annuellement, on peut néanmoins indiquer que, compte tenu de la sinisation d une majorité des vins importés par assemblage avec les produits élaborés à base de raisins chinois, cette approche conduit à un ordre de grandeur pour la production chinoise bien moindre que celui retenu ici pour les raisons indiquées ci-dessus. L Europe, avec une production totale de vins (toujours hors jus et moûts) de 193,6 Mhl, enregistre une progression de 5,3 Mhl, soit +2,8% /2005, mais reste inférieure par rapport à la très forte production de 2004 (207,4 Mhl). Ainsi, la production continentale peut-elle être globalement qualifiée de moyenne. En son sein, les évolutions sont globalement cohérentes avec cette croissance globale. Au sein de l UE à 15, avec une production globale de 164,8 Mhl, l augmentation est de 1,5 Mhl (+0,9%) par rapport à 2005 et concerne surtout en valeur absolue l Espagne et l Italie (avec respectivement +329 mhl et +1,47 Mhl). Mais, à la différence de la production italienne, la production espagnole 2006 est inférieure à la production élevée de La production de vins de l UE à 25 s établit en 2006 à 169,7 Mhl et s inscrit donc en croissance également de 1,5 Mhl /2005. Elle peut également être qualifiée de moyenne puisque la production reconstituée pour cet ensemble s établit à 165,1 Mhl. Le niveau de production 2006 des PECO, avec une production de vins de 15,3 Mhl (soit +22% /2005), dépasse la production catastrophique de l année 2005, générée par d importantes inondations en Roumanie.

11 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES La production 2006 des pays de l ex-urss, avec 12,4 Mhl, est également d un niveau supérieur de près de 1 Mhl relativement à l année précédente et dépasse le niveau enregistré en 2004 (la production russe 2006 enregistre la progression la plus importante avec 6,3 Mhl contre 4,6 Mhl en 2005). L Océanie, enfin, avec 15,6 Mhl en 2006 contre 15,3 en 2005, se maintient à un niveau de production continental très élevé, avec une croissance non négligeable de la production néo-zélandaise (+30,6% /2005). Les vingt premiers pays producteurs du monde sont classés comme suit : Tableau 4 : Les Principaux pays producteurs de vins (en milliers d hl) Années Pays France Italie Espagne États-Unis Argentine Australie Chine Afrique du S Allemagne Chili Portugal Russie Roumanie Grèce Hongrie Brésil Autriche Ukraine Moldavie Bulgarie Nelle-Zélande Croatie Comme déjà signalé l an dernier, si on ne remarque pas de changements sensibles dans la hiérarchie mondiale, on peut néanmoins constater que la France conserve en 2006 sa place de premier producteur mondial de vins qu elle a depuis Notons, conformément aux commentaires précédents sur l évolution de la production vinicole dans les PECO, entre 2005 et 2006, la chute du classement de la Moldavie (de la 17 ème place à la 19 ème ) et la remontée attendue de la Roumanie (de la 16 ème à la 13 ème ).

12 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV Production de jus de raisins Dans de nombreux pays, l information relative à cette production n existe pas, et, quand elle existe, le plus souvent les productions de jus et de moûts sont confondues. Aussi n est-il pas possible, dans l état actuel des informations disponibles, de présenter une information statistique quelconque sur ce sujet. Néanmoins, au vu des informations également partielles du tableau 5 concernant la consommation de jus de raisins dans certains pays, on peut globalement se risquer à estimer l ordre de grandeur de la production mondiale de jus de raisins à environ Mhl et considérer au vu des informations disponibles sur les pays suivis que cette production non fermentée croît. 4. UTILISATIONS COMMERCIALES DES PRODUITS VITIVINICOLES Pour nombre de pays, les consommations ici présentées sont des consommations apparentes, obtenues par bilan Consommation des produits non fermentés (cf. annexes O, P, T, U et V) Consommation de jus de raisins Tableau 5 : Consommation de jus de raisin de quelques pays (en hl) Pays États-Unis Allemagne Brésil France Japon Canada Chili Royaume-Uni Pays-Bas Russie Suisse Ce tableau, combinant des données issues des questionnaires OIV reçus et des données FAO obtenues par bilan, est incomplet. Il manque notamment les consommations de jus de raisins dans certains pays où l on peut supposer qu elles sont non négligeables comme en Espagne, Argentine, Chine, Australie, Grèce ou encore en Afrique du Sud. On remarquera néanmoins l importance de la consommation globale de jus de raisins aux USA, et la croissance de celle-ci au Brésil qui s approche du niveau du second marché intérieur : celui de l Allemagne. Comme indiqué précédemment, la consommation mondiale de jus de raisins devrait se situer à au moins 10 Mhl (surtout si, comme cela est vraisemblable, la difficile évaluation de la quantité de jus de raisins assemblés dans les cocktails de jus de fruits conduit à une sous-estimation de la consommation, et indirectement de la production).

13 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Consommation humaine de raisins frais (cf. annexes O et P) En 2006, 187,0 Mqx de raisins frais ont été consommés dans le monde soit +3,1% /2005. Ce niveau peut être qualifié d élevé. +40,5% /à la moyenne s établissant à 133,1 Mqx, et +10,5% /à la moyenne (167,3 Mqx). L Asie est toujours le premier continent consommateur avec dorénavant 108,8 Mqx consommés (+4,4% /2005), dont 42,0 Mqx en Chine (y compris Hong-Kong, Macao), 17,6 Mqx en Iran 17,1 Mqx en Turquie et 13,8 en Inde. L évolution des consommations nationales relativement à 2005 est assez hétérogène sur ce continent : elles croissent pour certains pays, comme la Chine, l Inde, l Arabie saoudite, la Syrie, la Turquie, mais poursuivent leur décroissance en Irak, mais aussi au Japon et en Corée. L Europe vient ensuite avec près de 38,2 Mqx, soit +0,8% relativement au niveau de consommation enregistré en 2005 ; ce niveau demeure supérieur de 3,5 Mqx à celui de la moyenne quinquennale de la fin de la décennie Quantitativement, cette progression interannuelle de la consommation en frais du continent est principalement liée à l augmentation marquée des demandes intérieures en Ouzbékistan, en Hongrie, au Royaume-Uni et à un redressement de la consommation grecque, et ce malgré une nouvelle rechute de la consommation en Italie et un recul conséquent de la consommation en Moldavie pour la 3 ème année consécutive. Viennent ensuite l Amérique, qui avec 20,8 Mqx consommés en 2006 se maintient au même niveau qu en 2005, et l Afrique avec 18,6 Mqx, en légère progression par rapport à l année précédente (+2,2% /2005). Dans ces deux continents dominent respectivement d une part les USA (8,3 Mqx en baisse de 10,8% /2005) suivis du Brésil (où la consommation augmente de 8% /2005) et, d autre part, l Égypte avec 12,5 Mqx où la croissance de la consommation intérieure se poursuit depuis plusieurs années, même si la croissance interannuelle est modérée. En Océanie, la consommation humaine de raisins frais est restreinte ; elle passe néanmoins au-delà des 450 mqx en Envisagée en moyenne par individu en 2006, la consommation humaine de raisins frais demeure la plus élevée en Albanie (35,3 kg/hbt), en Slovénie (34,3 kg/hbt) et en Macédoine qui prend la 3 ème place avec 30,0 kg/hbt, tandis qu en Moldavie elle s écroule conjoncturellement (15,7 kg/hbt en 2006 contre 25,8 en 2005). Rappelons ici qu il s agit de consommations apparentes le plus souvent obtenues par bilan qui peuvent fort bien conduire à confondre de réelles consommations de raisins en frais avec la consommation de produits transformés, obtenus dans la sphère domestique, comme, par exemple, la Rakia 1. Cette consommation est supérieure à 25 kg/hbt au Monténégro, au Turkménistan et en Iran, et proche de 23 en Turquie et à Chypre. Elle atteint quasiment 17 kg/hbt en Égypte et est comprise en 10 et 15 kg/hbt en Israël, en Grèce, au Liban et en Italie. 1 Alcool vitivinicole.

14 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 14 C est toujours sur le continent américain et en Océanie que la consommation de raisins en frais par individu est la plus faible (le plus grand consommateur sur ces deux continents reste le Canada avec 6,12 kg/hbt) Consommation de raisins secs (cf. annexes T et U) En 2006, 12,69 Mqx de raisins secs ont été consommés dans le monde, soit - 0,8% /2005, qui est néanmoins un niveau élevé de consommation de raisins secs, similaire par exemple à celui relevé en 2000 (12,63 Mqx). Si l Asie est de loin le principal continent producteur, il n est pas le premier consommateur, devancée en cela par l Europe, qui, avec 5,08 Mqx consommés, progresse de 2,6% /2005 (mais après avoir connu entre 2004 et 2005 une baisse de 5%). Ce sont les croissances de la consommation intérieure en Russie, au Royaume-Uni, en Ukraine, aux Pays-Bas, en France et en Italie, qui impriment cette progression globale, et ce malgré la baisse de consommation en Pologne et surtout en Grèce. Les principaux marchés intérieurs européens demeurent en 2006 la Grande-Bretagne, devant l Allemagne et la Russie. L Asie est donc le deuxième continent consommateur avec 3,67 Mqx consommés, en régression de 3% /2005, et ce, principalement du fait d une chute des consommations afghane et pakistanaise qui régressent respectivement de 58% et 60% entre 2005 et Le marché intérieur turc demeure le second marché intérieur mondial avec 1409 mqx consommés en L Asie est talonnée par l Amérique qui, avec 3,26 Mqx consommés, se maintient au même niveau enregistré en 2005, tout en demeurant inférieur aux niveaux de consommation atteints au plan continental entre 2000 et 2002 (supérieurs à 3,5 Mqx et jusqu à 4,35 Mqx en 2000). Ce niveau continental est fortement marqué par le poids des USA qui représentent près de 71% du marché intérieur américain en 2006 et constituent de loin le premier marché intérieur national dans le monde. Viennent ensuite l Océanie (0,44 Mqx consommés) et l Afrique (0,26 Mqx consommés). Envisagée en moyenne par individu en 2006, la consommation humaine de raisins secs est la plus élevée en Grèce (3,32 kg/hbt) sachant qu une part de cette consommation apparente correspond à la consommation d ouzo. Viennent ensuite, les Pays-Bas (2,25 kg/hbt), la Nouvelle-Zélande (1,98 kg/hbt), la Turquie (1,91 kg/hbt), le Royaume-Uni (1,90 kg/hbt) et l Australie (1,71 kg/hbt). Les pays qui dépassent également le kg/hbt sont l Islande, le Danemark et l Irlande en Europe, le Liban et l Iran en Asie, ainsi que le Canada sur le continent américain.

15 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Consommation de vins (cf. annexes I et J) Depuis le début de la décennie 1980, la consommation mondiale de vins a fléchi jusqu après le milieu de la décennie Comme pour la production, c est vers cette période qu est apparu ce que l on peut confirmer être, avec près de 10 ans de recul, un renversement de tendance : la consommation mondiale s est arrêtée de décroître pour se redresser lentement. L année 2006 fait ainsi apparaître une hausse conséquente de 5 Mhl de la consommation mondiale pour atteindre 242,4 Mhl (+2,1% /2005), mais qui fait suite à un recul modeste de celle-ci entre 2004 et 2005 (autour de 238 Mhl). La consommation mondiale continue donc de s inscrire en hausse globalement modérée depuis 10 ans (croissance de 20,8 Miohl sur 10 ans, soit une croissance interannuelle de l ordre de 1% par an). Tableau 6 : Consommation mondiale de vins (en hl) Périodes puis années Consommation Différence L Europe constitue, avec 162,8 Mhl de vins consommés, de loin le premier continent consommateur (67,2% de la consommation mondiale en 2006), même si sa part s effrite lentement (73,8% en fin de décennie 1980). En 2006, sa consommation s accroît de 3,2 Mhl (+2% /2005) sous l effet notamment d un retour à la normale de la consommation en Roumanie : +3,1 Mhl (+133,1% /2005, toujours en relation avec la faible production 2005), L Allemagne (+1,8% /2005) et l Italie (+316 mhl /2005) participent à cette progression continentale. Ces progressions marquantes sont amoindries dans l UE à 15 par la décroissance de la consommation en France (-0,5 Mhl /2005, soit -1,6%), au Royaume-Uni (-0,5 Mhl, soit -3,6% /2005) et en Grèce (-0,4 Mhl, soit -10,8% /2005) tant et si bien que globalement le niveau de consommation de l UE à 15 en 2006 s établit à 128,3 Mhl en recul de 0,8 Mhl /2005.

16 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 16 La consommation de vins de l UE à 27 s établit en 2006 à 141,4 Mhl et s inscrit en progression conjoncturelle de 2,4 Mhl /2005, principalement du fait de l évolution enregistrée en Roumanie. Elle est ainsi d un niveau très proche à celui de la consommation moyenne reconstituée pour cet ensemble (141,3 Mhl). Si les PECO enregistrent un résultat 2006 favorable (+3,4 Mhl), notamment sous l influence de l évolution roumaine, celui-ci est également le reflet de la poursuite de la croissance de la consommation tchèque (+0,2 Miohl /2005). Au sein de l ex-urss où la croissance de la consommation globale se poursuit également (+657 mhl, soit +4,4% /2005), ce sont l Ukraine, la Moldavie, la Géorgie et la Russie qui connaissent les croissances en valeur absolue les plus importantes. La progression continentale enregistrée entre 2005 et 2006 revêt donc en partie un caractère conjoncturel notamment au sein de l UE. L Amérique avec 50,3 Mhl (+0,8 Mhl, soit +1,7% /2005) voit la progression de son niveau de consommation ralentir légèrement en comparaison de la croissance moyenne atteinte entre 2001 et 2005 (+1,0 Mhl /an). C est la poursuite de la croissance de la consommation aux USA, approchant les 26 Mhl en 2006, ainsi qu au Canada (avec près de 4 Mhl, soit +6,4% /2005) et en Argentine (11,1 Mhl) qui permet l obtention de ce résultat continental, et ce malgré le recul assez brutal de la consommation au Chili (-250 mhl, soit 10%) et le repli d ampleur similaire enregistré au Brésil (en comparaison du résultat élevé enregistré en 2005). L Asie, avec 17,1 Mhl de vins consommés, soit une progression de 4,0% /2005) se situe en 3 ème position. La Chine, moteur, ces dernières années, du développement continental, continue en effet de voir croître sa consommation intérieure à un rythme nettement plus important que l année précédente (+5% /2005). NB : Il s agit ici d une consommation apparente en Chine issue du bilan (estimé à partir des données FAO) «Production + Importations Exportations», qui conduit selon toute vraisemblance, comme indiqué précédemment au niveau du poste «production», à assimiler aux vins des boissons où le raisin entre dans la composition (y compris des boissons distillées, puisqu il n existe pas de données accessibles sur la transformation de vin). D autres évaluations non officielles, démarrant cette quantification à partir des ventes des entreprises produisant du vin, au sens de l OIV, mais dont on ne connaît qu imparfaitement le degré d exhaustivité, et dont la prise en compte entraînerait une rupture de série statistique, conduisent là aussi à une quantification de l ordre de moitié moins importante. On peut par ailleurs noter que le niveau de consommation au Japon est stagnant à un peu plus de 2,5 Mhl et ce depuis On enregistre également une très légère baisse de la consommation de vin déjà modeste en Turquie (234 mhl en 2006).

17 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Viennent ensuite l Afrique et l Océanie, avec respectivement 6,6 Mhl et 5,6 Mhl de vins consommés, qui enregistrent des hausses modérées de leur consommation : en Afrique (où l Afrique du Sud voit sa demande intérieure stagner /2005), sous l influence de la croissance de la consommation en Angola (+0,2 Miohl /2005) ; en Océanie, sous l influence de la croissance des demandes intérieures modestes en valeur absolue aussi bien en Australie qu en Nouvelle-Zélande. En ce qui concerne la consommation moyenne de vins par personne et par an : Hormis le Luxembourg, dont les résultats sont difficiles à interpréter, car il est permis de penser que les achats des non luxembourgeois pèsent fortement dans ce résultat apparent, on peut toujours remarquer que les forts niveaux de consommation sont logiquement observés dans les pays traditionnellement producteurs et consommateurs préférentiels de vins, et que ces pays, en règle générale, connaissent une baisse tendancielle structurelle de leur niveau de consommation individuelle. Il en va ainsi des pays suivants qui enregistrent en 2006 les résultats suivants: - la France (53,8 l/hbt), - l Italie (46,5 l/hbt), - le Portugal (45,3 l/hbt), - l Espagne (30,8 l/hbt), - l Argentine (28,4 l/hbt), ou encore le Chili où la consommation individuelle baisse en 2006 à 14,5 l/hbt (contre 16,2 l/hbt en 2005), - la Hongrie où le niveau de consommation hongroise stagne entre 2005 et 2006 à 29,8 l/hbt, - la Grèce où la consommation descend à 28,8 l/hbt, marquant ainsi un coup d arrêt dans la croissance poursuivie pendant les trois années précédentes. Il est à noter qu une certaine prudence s impose dans la mesure où une partie (non évaluable) de cette consommation apparente peut porter sur des distillats produits dans la sphère domestique. - Il en va de même pour la Bulgarie, dont la consommation individuelle de vins décroît apparemment de 0,8 l/hbt en 2006 /2005 pour se situer à 11,2 l/hbt. - La consommation individuelle slovène se révèle variable mais tendanciellement orientée à la baisse ; mais là aussi, la difficulté d évaluation de l autoconsommation ne permet que difficilement de se prononcer sur l ampleur de cette régression (29,6 l/hbt en 2006). - Quant aux résultats de la Roumanie, les conséquences du choc conjoncturel de 2005 semblent prendre fin en 2006 dans la mesure où le niveau de sa consommation se redresse d une façon très importante en passant de 11 l/hbt à 25,8 l/hbt.

18 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 18 On peut rapprocher de ce groupe des pays affichant des niveaux de consommation en règle générale plus faibles, mais dont on peut supposer qu ils n incluent qu imparfaitement un niveau d autoconsommation conséquent et pour lesquels, quoique plus erratiques, les évolutions sont vraisemblablement de même nature : - la Macédoine (5,9 l/hbt en 2006), - la Moldavie (4,6 l/hbt en 2006). Néanmoins, certains pays traditionnellement producteurs et consommateurs significatifs de vins, mais aussi d autres boissons alcoolisées dans des proportions importantes connaissent une certaine stabilisation, voire une légère progression de leur consommation individuelle. C est le cas de l Allemagne qui, sur le moyen terme, évolue autour de 24 l/hbt et enregistre en ,5 l/hbt. Il en va de même en Autriche (29,4 l/hbt en 2006) où l on observe une légère progression du niveau de consommation individuelle mais à un rythme faible qui peut laisser penser à une quasi-stabilisation. Tandis qu on assiste tendanciellement à un léger effritement de la consommation suisse, restant, toutefois, importante (37,6 l/hbt). Dans ce groupe, on peut néanmoins repérer deux exceptions : la Russie et l Ukraine qui continuent d enregistrer une croissance de leur niveau individuel de consommation de vin en atteignant respectivement 7,4 et 4,9 l/hbt en Dans les pays nouvellement producteurs, ayant récemment accru leur potentiel de production, les évolutions observées sont diverses et généralement lentes mais globalement plutôt orientées à la hausse. En termes de rythme d évolution, un pays fait exception : la Nouvelle-Zélande où la consommation individuelle continue de croître rapidement (pour atteindre 2,1 l/hbt en 2006 contre 1,1 en 2000). En Amérique du nord, la tendance est à la croissance du niveau moyen de consommation individuelle et ce, semble-t-il, de manière plus sensible depuis 2002, pour atteindre en ,6 l/hbt aux USA et 12,1 l/hbt au Canada. NB : Rappelons néanmoins que ce niveau moyen calculé de consommation individuelle ne doit pas être interprété comme signifiant que le moteur du développement de la demande intérieure dans ces pays est la croissance du niveau de consommation de ceux qui, par le passé, consommaient déjà du vin. En effet la progression du nombre de consommateurs sur ces marchés, sans progression du niveau de consommation individuelle des consommateurs historiques, se traduirait par le même résultat en terme d évolution de l indicateur «consommation globale / population globale» qui est ici suivi. Il est d ailleurs vraisemblable que c est la progression du nombre de consommateurs davantage que la croissance de la consommation individuelle à nombre de consommateurs constant qui soit le réel moteur de la croissance globale de la demande intérieure en Amérique du nord. En Australie, la consommation individuelle 2006 se maintient au même niveau que l année précédente, soit à 22,3 l/hbt et ne remet ainsi pas en cause la poursuite de la croissance sensible à partir de 2002.

19 STATISTIQUES VITIVINICOLES MONDIALES Mais, en Chine, la consommation individuelle peine à poursuivre son développement après les fortes hausses enregistrées jusqu en 1998 ; elle demeure à 1 l/hbt en 2006 (même s il ne faut pas négliger le facteur multiplicatif de la démographie et garder en mémoire que cette consommation apparente inclut pour partie des produits fermentés à base des raisins improprement assimilés à des vins, ainsi que, selon toute vraisemblance, des brandies). Quant au Brésil, après être demeurée quasi-stable entre 1999 et 2004 (autour 1,7 l/hbt), et avoir enregistré une forte hausse à 2 l/hbt en 2005, la consommation individuelle redescend en 2006 à 1,8 l/hbt. Enfin, en Afrique du Sud, la consommation individuelle 2006 (7,1 l/hbt) se maintient au niveau de 2005, dans un contexte tendanciel de baisse sensible notamment depuis Enfin, dans les pays non ou faiblement producteurs de vins, on observe, en règle générale, une croissance tendancielle de la consommation individuelle, comme en Irlande (16,8 l/hbt en 2006), en Norvège (13,6) ou encore en Finlande (10,0), même si dans certains pays comme le Royaume- Uni (20,9 l/hbt en 2006) et la Suède (16,1), les résultats 2006 marquent le pas après une phase de plusieurs années de croissance. Néanmoins, dans les pays non producteurs où le vin est significativement présent depuis de nombreuses années, on peut relever une tendance à la stabilisation (Pays-Bas), voire à un léger effritement du niveau de consommation par habitant comme au Danemark, sachant néanmoins qu il faut relativiser ce dernier résultat du fait d achats vraisemblablement non négligeables, mais potentiellement variables en intensité, de personnes d autres nationalités sur le territoire danois Stocks et autres utilisations commerciales de vins et évolution des prix sur certains marchés Stocks (cf. annexe K) L analyse des stocks globaux de vins (à la propriété et au commerce) est difficile au plan mondial compte tenu de l absence d informations systématiques et régulières sur leurs niveaux d une part, et sur l importance des usages industriels d autre part. Néanmoins (sachant que sur la campagne 2005/06, on dispose d informations sur un ensemble de pays représentant en matière de suivi des stocks, tant initiaux que de fin d exercice, 78,3% de la production mondiale de vins 2005, soit une proportion similaire à celle de l an dernier, 78,1%), on peut penser que les stocks mondiaux de vins en fin de campagne 2005/06 ont été logiquement inférieurs à ceux de la fin de la campagne précédente (-4,4% sur un an : -9,5 Mhl sur un échantillon quasi identique de pays dont il faut malgré tout rappeler qu il est marqué par une surreprésentation relative des pays de l UE).

20 SUPPLÉMENT AU BULLETIN DE L OIV 20 Cette évolution est, en termes macroéconomiques, cohérente avec, d une part, le recul sensible du niveau global de production mondiale de vins (hors jus et moûts) par référence à une production 2004 très importante puisqu entre 2004 et 2005, la production passe de 296,9 à 279,9 Mhl (-17,0 Mhl, soit -5,7%/ 2004) et d autre part, une quasi stagnation du niveau de consommation mondiale sur la même période à 237,4 Mhl en 2005 (-0,7 Mhl /2004). Même si, comme indiqué l an dernier, l existence, variable selon les pays, des débouchés industriels alternatifs à la consommation du vin ne permet pas un raisonnement «mécanique» pour, à travers les seuls suivis de la production et de la consommation de vin, prévoir le niveau des stocks de fin d exercice, on peut néanmoins constater que malgré le recul de la production mondiale entre 2004 et 2005, notamment dans l UE à 15 (-11,6 Mhl, soit -6,6%), le recours aux distillations, notamment d intervention sur le marché communautaire, a été plus important pendant la campagne 2005/06 que pendant la campagne précédente, certains mécanismes de régulation, motivés par l importante récolte 2004, ayant in fine été pratiquement mis en œuvre lors de la campagne suivante. Cette évolution vers un allégement des stocks de fin de campagne 2005/06 relativement à ceux de 2004/05 est assez générale dans les pays renseignés, aux exceptions près de l Afrique du Sud, du Brésil et du Portugal Autres utilisations commerciales Les informations ne sont, là encore, pas disponibles sur l ensemble des pays. Ainsi, en matière de distillations, nous ne disposons des informations que sur un ensemble de pays représentant 75,7% de la production mondiale de vins Signalons cependant, qu en 2005/06, environ 26,0 Mhl (contre 22,4 Mhl en 2004/05 et 24,8, 20,3 et 22,8 respectivement en 2001/2002, 2002/2003 et 2003/04) ont été, sur le marché de l UE à 15, orientés vers la production de distillats de vins et lies (y inclus les volumes destinés à la fabrication d eaux-devie AOC françaises Cognac et Armagnac) auxquels il faut ajouter sur ce même marché près de 4,1 Mhl (contre 3,4 en 2002/2003, 5,2 Mhl en 2003/04 et 5,5 en 2004/05) de vins destinés aux autres usages industriels que sont la vinaigrerie et la vermoutherie. En dehors de l UE à 15, nous ne disposons en 2005/06 d informations que sur les distillations de vins opérées en Argentine, au Brésil, en Afrique du Sud et en Australie, ainsi qu à Chypre, en Hongrie, en République tchèque et en Roumanie, pour un total d environ 2,8 Mhl (dont 2,3 Mhl en Afrique du Sud). Sont ainsi comptabilisés ici environ 33,0 Mhl d usages industriels de vins pour l exercice 2005/06 (contre 31,2, 28,3, 32,5 et 31,9Mhl en 2001/2002, 2002/2003, 2003/04 et 2004/2005, sur un ensemble comparable de pays suivis renseignés), ce qui constitue toujours une approche par défaut du volume total de vins destinés aux usages industriels. Les données de cette campagne 2005/2006 conduisent à modifier à la marge la fourchette retenue pour la campagne précédente en la situant entre 35 et peut-être 40 Miohl (rappel pour 2004/05 et 2003/04, la fourchette retenue était de 33 à 38 Mhl de vins dirigés vers les usages industriels contre autour de 32 Mhl pour la campagne précédente, un peu plus (environ 35 Mhl) en 2001/2002 mais plutôt 40 Mhl en 2000/2001).

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