Compte-rendu de l exposé de Fridolin Marty

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Compte-rendu de l exposé de Fridolin Marty"

Transcription

1 Les médicaments les plus vendus: Etude comparative des prix des médicaments entre la Suisse, l Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, la Grande- Bretagne, la France, l Italie et l Autriche Compte-rendu de l exposé de Fridolin Marty Les coûts des médicaments délivrés par les médecins et les pharmaciens représentent 21% des dépenses totales de l assurance-maladie obligatoire (aos). Si on y ajoute les coûts des médicaments fournis par les hôpitaux, environ un quart des primes de chaque assuré est consacré aux dépenses pour les médicaments. Sur la base de ce constat et comme l année dernière, santésuisse a entrepris de comparer les prix des médicaments en Suisse avec ceux pratiqués à l étranger, plus particulièrement en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Grande-Bretagne, en France, en Italie et en Autriche. 1 Méthode de comparaison 1.1 Pays de comparaison Pour son étude comparative des prix des médicaments, santésuisse a retenu l Allemagne (D), les Pays-Bas (NL), le Danemark (DK), la Grande-Bretagne (UK), la France (F), l Italie (I) et l Autriche (A). Les quatre premiers pays sont les pays auxquels se réfère actuellement l Office fédéral de la santé public (OFSP) pour fixer les prix. La France, l Italie et l Autriche sont également des pays comparables à la Suisse, leur produit national brut et leur niveau de vie notamment ayant convergé vers le niveau suisse au cours des dix dernières années. 1.2 Choix des produits L étude a porté sur les préparations originales de la liste des spécialités (LS) les plus vendues dans chacun des pays de comparaison et présentant un potentiel de comparaison. Les médicaments enregistrant les ventes les plus élevées représentent environ 56% du chiffre d affaires global des médicaments délivrés dans le cadre d un traitement en mode ambulatoire reconnu par l assurance obligatoire des soins (aos). Les médicaments fournis par les hôpitaux n ont pas été pris en compte dans l étude de santésuisse. Les médicaments génériques ont fait l objet d une étude séparée avec l étranger; ses résultats sont résumés dans un rapport distinct. N ont été retenus pour l étude que les médicaments pour lesquels on disposait du prix public et du prix ex factory ou prix d usine en Suisse et dans les pays de comparaison ou au moins du prix d achat en pharmacie. Un médicament produit en Suisse n étant pas systématiquement vendu dans les sept pays du groupe de référence, la composition des paniers de biens de ces derniers n est pas exactement la même. Précisons toutefois que cet aspect n entrave G:\Medienkonferenz_Workshop-santésuisse\Medienkonferenz\2006\Medienkonferenz \Referate\FM_Zusammenfassung_Ergebnisse Auslandpreisvergleich_ f.doc 1

2 nullement la comparabilité des paniers de biens, et qu il est donc tout à fait possible d examiner et de mettre en parallèle les données des différents pays de comparaison. 1.3 Prix de comparaison L étude ayant été réalisée pour l essentiel au cours du second semestre 2005, les prix ont été comparés sur la base du prix public (PP) et du prix d usine (PU) ou du prix d achat en pharmacie (AIP) de l année Le prix public correspond au prix d usine auquel se rajoute une marge couvrant les frais de distribution, mais hors taxe sur la valeur ajoutée (TVA), forfaits, rabais et taxes. En ce qui concerne les taxes, il convient de préciser que leur montant varie d un pays à l autre et/ou qu il n est pas possible d en estimer le montant exact pour l ensemble des médicaments sous revue. Quant à l absence de prise en considération de la TVA, elle s explique par le fait que son évolution relève davantage de la politique fiscale d un pays que de sa politique en matière de prix: des changements au niveau du montant de la TVA ne doivent pas altérer le résultat d une comparaison des prix des médicaments. Comme il n existe pas de PU fixes aux NL et au DK, on a dû se baser sur le prix d achat en pharmacie. Selon l OFSP, pour obtenir le PU, il faudrait retrancher entre 2 et 10% du AIP au DK et entre 6 et 12% aux NL. Celui-ci fait l objet de négociations dans ces deux pays, ce qui explique l absence de chiffres officiels. Les prix d usine en Grande-Bretagne ont été calculés selon la pratique de l OFSP, 16% ayant été déduits du prix NHS (National Health Service). En Suisse, la LS est mise à jour sur une base mensuelle. En conséquence, le prix d un médicament est susceptible de varier en cours d année. Les données relatives aux prix des médicaments pratiqués en 2005 dans les sept pays de comparaison étant parvenues à santésuisse à des dates différentes ce qui indique au demeurant qu elles ont été recueillies à des dates différentes, la comparaison des prix entre la Suisse et les sept pays de comparaison a été effectuée systématiquement pour une période (mois) identique. Afin d obtenir le résultat le plus précis possible, le PP et le PU/AIP fixés pour chaque pays et pour chaque médicament entrant dans la comparaison sont des prix unitaires (par exemple, prix par plaquette de pilules de même dosage), comparés ensuite au prix analogue en Suisse. Ce faisant, il a pu être tenu compte de la diversité des situations sur le marché des médicaments dans les pays sous revue. A l étranger, le dosage et le conditionnement des médicaments ne sont pas toujours les mêmes qu en Suisse. Aussi, les différences de prix en termes absolus et en termes relatifs ont-elles été calculées pour chaque unité et pour chaque médicament. Les différences de prix en termes relatifs ont été pondérées par le chiffre d affaires dégagé en 2004 par les médicaments concernés, ce qui a permis de calculer le potentiel d économies en termes absolus (exprimé en millions de CHF). Au moment où elle a réalisé son étude comparative, santésuisse n avait pas encore connaissance des chiffres d affaires de santésuisse est consciente du fait que la liste des médicaments les plus vendus n aurait pas forcément été la même si les potentiels d économies en termes absolus par médicament comparé s appuyaient sur une pondération par les chiffres d affaires de Reste que le constat selon lequel les prix des médicaments sont nettement plus élevés en Suisse qu à l étranger et que le domaine des médicaments présente, par conséquent, un potentiel d économies considérable n en deviendrait pas caduc pour autant. 1.4 Base de comparaison: taux de change Les prix ont été comparés en tenant compte d un taux de change nominal. Il y a toutefois lieu de considérer l évolution des cours de change dans l interprétation des résultats. Afin d annuler l effet d éventuelles variations journalières, les prix ont ainsi été ajustés sur la base du taux de change moyen enregistré par l OFSP de décembre 2004 à mai 2005 (source: Depuis l introduction de l euro sur le marché des devises au 4 janvier 1999, l euro s échange en moyenne à 1,53 CHF (cf. graphique 1). Le taux de change retenu par santésuisse (1 EUR vaut 1,54 CHF ou 1 CHF cote 0,65 EUR) est donc supérieur de 0,01 CHF à la moyenne effective. Etant donné qu un euro fort a une incidence à 2

3 la hausse sur les prix à l étranger, les écarts de prix résultant de la comparaison représentent plutôt une sous-estimation de la réalité. Evolution du taux de change depuis l introction de l euro (marché des devises) Cours en sfr Jan 99 Jan 00 Jan 01 Jan 02 Jan 03 Jan 04 Jan 05 Jan 06 Période Source: santésuisse/ofs Graphique 1: Evolution du taux de change CHF/EUR depuis l introduction de l euro sur le marché des devises en (Source: BNS) Dans son étude, santésuisse n a pas tenu compte des parités de pouvoir d achat, qui comparent les pouvoirs d achat des monnaies des différents pays. En effet, l étude comparative ne visait pas tant à confronter les prix des médicaments à ceux d autres biens en Suisse qu à comparer les prix des médicaments en Suisse et ceux pratiqués à l étranger. santésuisse est d avis que le critère du pouvoir d achat n est pas pertinent dans le cadre d une comparaison des prix à l échelle internationale et qu il est préférable, à cette fin, de recourir au taux de change. Le choix du taux de change est aussi justifié d un point de vue économique, puisqu il est déterminé par le marché et permet de comparer les prix des biens au niveau international. En économie, les parités de pouvoir d achat jouent pour leur part un rôle prépondérant dans la comparaison des revenus nationaux, dans la mesure où elles sont un bon indicateur du niveau de vie des populations, à savoir du revenu dont disposent les ménages pour la consommation de biens Les parités de pouvoir d achat sont une unité théorique obtenue sur la base du niveau général des prix (incl. salaires) d un pays. Le fait que les médicaments soient des biens échangeables internationalement parle aussi en défaveur d une conversion sur la base de la parité de pouvoir d achat dans le cadre de comparaisons des prix des médicaments. Les prix des denrées alimentaires sont également convertis avec le cours des devises. Une conversion avec la parité de pouvoir d achat ne compare pas seulement les prix effectifs des médicaments, mais tient aussi compte du niveau général des prix et donc du pouvoir d achat national de la monnaie du pays. Le recours aux parités de pouvoir d achat dans le cadre de comparaisons des prix fait donc apparaître le problème de la variable endogène: le pouvoir d achat est déterminé à partir du niveau des prix et ce dernier est justifié par rapport au pou- 3

4 voir d achat. En d autres termes, les différences de prix avec l étranger sont expliquées par le pouvoir d achat, qui découle lui-même du niveau élevé des prix. Or en Suisse, par exemple, le faible pouvoir d achat est précisément le fait du niveau élevé des prix. La conclusion selon laquelle le niveau des prix en Suisse est moins excessif sous l angle des parités de pouvoir d achat que sous celui du taux de change est donc triviale, tant il est vrai que si les prix étaient inférieurs, le pouvoir d achat des ménages suisses serait supérieur. 2 Résultats de l étude comparative des prix des médicaments Les prix ont été comparés tant sur la base du prix d usine (ou AIP) que sur celle du prix public (PU/AIP incl. frais de distribution, mais sans la TVA, etc.). Néanmoins, dans la mesure où une comparaison sur la base du prix public consiste davantage en une confrontation des systèmes de marges et de santé qu en une comparaison des prix des médicaments à proprement parler, la présentation des résultats de l étude met l accent sur les divergences observées au niveau du prix d usine/aip. 2.1 La Suisse, un îlot de cherté Comme il ressort du graphique ci-après, les prix d usine en F, en I et en A sont inférieurs de 28% à 32% à ceux pratiqués en Suisse. Dans les pays dits de référence de l OFSP (DK, D, NL et UK), les PU sont également moins élevés de 8% à 15%. Le potentiel d économies de 8% à 32% indique clairement que pour un même médicament, l industrie pharmaceutique suisse obtient un prix nettement plus élevé que dans les pays étrangers considérés pour la comparaison. Ce potentiel d économies relatif s élève à plus de millions de francs suisses. 120 Comparaison des indices de prix pondérés par le chiffre d'affaires (niveau PU, aux NL et au DK niveau AIP) (PU = prix d usine) Indice de prix CH DK D NL UK F I A Pays de comparaison Source: santésuisse Graphique 2: Comparaison des indices des prix pondérés par le chiffre d affaires (au niveau du prix d usine). 4

5 Il est particulièrement significatif que le DK et les NL soient moins chers que la Suisse, alors que l on se fonde ici sur le AIP, qui peut être jusqu à 12% plus élevé que le PU en Suisse. L écart effectif serait encore plus élevé. En pondérant les différences de prix par le chiffre d affaires dégagé par les médicaments sous revue, l application en Suisse des prix d usine/prix d achat en pharmacie pratiqués en Italie, en Autriche, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et au Danemark permettrait théoriquement de réaliser des économies à hauteur respective de 414 millions, 375 millions, 359 millions, 214 millions, 209 millions, 200 millions et 114 millions de CHF. 120 Juxtaposition des indices de prix pondérés du chiffre d'affaire (prix publique) (PP = prix public) Indice des prix CH D DK I NL UK F A Pays comparés Source: santésuisse Graphique 3: Comparaison des indices des prix pondérés par le chiffre d affaires (au niveau du prix public). La comparaison des prix publics (PU/AIP incl. frais de distribution, mais sans la TVA, etc.) révèle également un potentiel d économies considérable, encore supérieur à celui pour les PU. Selon le pays de comparaison, il varie entre 16% et 36% (cf. graphique 3). Il en résulterait des économies de 319 à 664 millions de CHF pour l assurance de base. 2.2 Prix d usine construits dans les pays de référence de l OFSP La comparaison des PU et des PP au graphique 4 révèle de grandes différences en Grande- Bretagne, aux NL et au DK. Comme déjà mentionné au chiffre 1.3. (prix de comparaison), ces trois pays ne présentent pas de PU fixes. Concernant la Grande-Bretagne, l écart par rapport à la Suisse s agissant des PU et des PP impose une analyse de la base de calcul de l OFSP. La déduction de 16% sur le prix NHS (NHS: National Health Service, service britannique de santé publique) semble trop faible. Le mode de calcul du PU aux NL et au DK laisse aussi beaucoup de marge de manœuvre aux entreprises pharmaceutiques. Après examen des AIP aux NL, on s aperçoit que pour les 5

6 médicaments coûtant à la vente plus de 140 CHF, le AIP est même plus élevé que le PP sans la TVA. Pour les médicaments moins chers, le AIP n est que marginalement plus bas. La déduction de 6-12% sur le AIP pour calculer le PU est nettement trop faible. Lors de l introduction de nouveaux médicaments, on se base donc sur un PU trop élevé pour fixer le prix. En dépit de prix de comparaison trop élevés, l écart entre les prix en Suisse et au DK demeure de 8% voire de 15% par rapport aux NL et à la Grande-Bretagne! L OFSP peut donc encore réaliser un potentiel d économies considérable au niveau de la fixation des prix avec les pays de comparaison. 120 Comparaison PU resp. AIP / PP pondérés par le chiffre d'affaires (PU = prix d usine / AIP = prix d achat en pharmacie / PP = prix public) 92 PU PP Indice de prix CH DK D NL UK F I A Pays de comparaison Source: santésuisse Graphique 4: Comparaison des indices des prix pondérés par le chiffre d affaires (prix d usine ou prix d achat en pharmacie par rapport au niveau du prix public). 2.3 Potentiel d économies différent selon la date d introduction La date d introduction en Suisse des médicaments retenus pour la comparaison indique si une étude comparative du prix à l étranger a déjà été effectuée par l OFSP. Entre 71% et 75% des médicaments comparés ont été admis dans la LS après après que l OFSP ait introduit la comparaison officielle des prix avec l étranger. L ordonnance stipulant que le caractère économique des médicaments doit être examiné dans les 24 mois suivant leur admission dans la LS a été introduite en juillet 2002 (art. 35b, OPAS). Ces deux mesures n empêchent toutefois pas que les pays de référence de l OFSP affichent des prix des médicaments nettement plus avantageux que la Suisse. Le graphique 5 montre que l Allemagne, la Grande-Bretagne et les NL présentent des prix plus avantageux pour tous les médicaments protégés par un brevet. La catégorie des nouveaux produits (après l an 2000) est également moins chère qu en Suisse, sauf au DK sachant que pour le DK, le calcul repose sur les prix à l achat en pharmacie (AIP). L estimation des prix des médicaments au DK est donc comparativement trop élevée. Les calculs se fondent aussi sur le AIP aux NL: selon les in- 6

7 formations des entreprises pharmaceutiques, il peut être déduit de 6-12% du AIP. Les calculs de santésuisse sous-estiment donc le potentiel d économies pour les NL. Les médicaments présentant, en pourcentage, le potentiel d économies le plus important sont ceux qui ont été admis avant Le potentiel d économies en termes absolus est toutefois nettement plus faible que pour les médicaments protégés par un brevet. On peut supposer que l écart par rapport à l étranger pour les médicaments dont le brevet est échu peut être réduit grâce à la nouvelle réglementation sur la quote-part. 50% Potentiel d'économies réalisables par période (PU, au DK + NL, niveau AIP, en 2005 (PU = prix d usine / AIP = prix d achat en pharmacie) 45% 40% 35% Allemagne Royaume-Uni Pays-Bas Danemark Economies en % du CA 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% -5% vor nach 2000 Source: santésuisse Graphique 5: Potentiel d économies en pour cent en Suisse au niveau du prix d usine ou prix d achat en pharmacie, selon la date d introduction du médicament Concernant les médicaments protégés par un brevet, les pays de comparaison présentent un potentiel d économies croissant plus l âge d entrée sur le marché est élevé. On peut en conclure que les prix à l étranger sont soumis à une diminution continue. En Suisse, en revanche, après examen dans les 24 mois suivant l introduction d un nouveau médicament, les prix demeurent inchangés pendant 13 ans. L exemple de ce qui se fait à l étranger nous prouve que brevet ne rime pas forcément avec protection des prix. Non seulement la Suisse affiche les prix des médicaments les plus élevés d Europe, mais c est aussi le pays qui les maintient le plus longtemps à un niveau élevé. 2.4 Formation des prix exemplaire dans les pays voisins Le potentiel d économies serait notamment considérable aux niveau des médicaments protégés par un brevet, à condition de tenir compte des pays voisins lors de la formation du prix. Comme pour les pays officiels de référence de l OFSP, les prix diminuent aussi dans les pays voisins pendant la durée de protection par le brevet. 7

8 Potentiel d'économieen valeur absolue en Suisse (prix d'usine) (PU = prix d usine) Autriche Italie France Economies en mio. CHF avant après 2000 Source: santésuisse Graphique 6: Potentiel d économies en termes absolus en Suisse au niveau du prix d usine. Concernant les médicaments introduits avant 1990, le potentiel d économies est faible, en raison de leur faible nombre parmi les médicaments les plus vendus, et ce bien que cette catégorie soit de 47% à 53% moins chère dans les pays voisins. Le graphique 6 montre que si l on applique les PU étrangers, la Suisse présente toujours un potentiel d économies substantiel par rapport aux médicaments protégés par un brevet en A, en F et en I. En pratiquant des prix comme dans ces trois pays voisins, la Suisse pourrait économiser en moyenne 383 millions de CHF pour les médicaments les plus vendus. Pour que les prix suisses convergent vers le niveau des prix des autres pays d Europe occidentale, il faudrait impérativement prendre l A, la F et l I en considération au même titre que les autres pays de comparaison retenus. 3 Mesures de stabilisation des coûts des médicaments La comparaison internationale a révélé qu il serait possible de réaliser des économies considérables dans le domaine des prix des médicaments. De ce fait, il convient de prendre un train de mesures visant à ramener les prix élevés des médicaments en Suisse au niveau européen. Au niveau des médicaments protégés par un brevet figurant dans la LS, il est dans l intérêt des assurés 8

9 de réexaminer périodiquement le prix (économicité), l efficacité et l adéquation des médicaments pendant la durée de protection par le brevet et, le cas échéant, de procéder aux adaptations qui s imposent; de réduire le prix d un médicament si ses indications venaient à être étendues. Pourquoi ces exigences? - L étude a montré que la Suisse présente les prix des médicaments les plus élevés. Dans tous les pays de comparaison, les prix baissent pendant la durée du brevet et ne restent pas figés comme en Suisse. En outre, l examen périodique des prix a l avantage que la comparaison des prix à l étranger peut se faire pour tous les pays pris comme référence, tandis que lors de l introduction de nouveaux médicaments, on ne dispose souvent d aucun voire seulement d un prix de comparaison. - Au moment de son admission dans la LS, l utilisation d un nouveau médicament est fréquemment limitée à certaines indications, c est-à-dire que le médicament n est remboursé que dans des conditions précises. La plupart de ces médicaments sont très chers car ils ne concernent qu un petit nombre de patients. L industrie pharmaceutique essaie par la suite d en élargir l obligation de prise en charge en étendant le champ des indications, sans pour autant diminuer le prix de ces préparations. Or, en cas d extensions de l indication, le prix des médicaments correspondants devrait sensiblement diminuer, le prix d origine ne se justifiant plus pour des raisons d économicité, du fait des quantités plus importantes délivrées. Dans le domaine des nouveaux médicaments admis dans la LS, il est possible de contenir le niveau des primes en définissant des conditions d octroi du supplément pour innovation plus restrictives; en admettant les nouveaux médicaments dans la LS qu à un prix nettement inférieur dès lors qu ils ne présentent pas d avantages thérapeutiques ou économiques réels par rapport à un produit équivalent qui figure déjà dans la LS; en élargissant la comparaison officielle de l OFSP concernant les prix à l étranger aux pays voisins nettement moins chers que sont l Autriche, la France et l Italie qui y figureraient au même titre que les pays déjà pris en référence; en appliquant de manière cohérente le groupe des pays de référence pour les comparaisons de prix avec l étranger; en appliquant aux NL une déduction supérieure à 6-12% sur le AIP pour obtenir le PU construit; en examinant les PU construits en Grande-Bretagne et au DK. Pourquoi ces exigences? - Afin de compenser les coûts de la recherche et du développement, l industrie pharmaceutique a droit actuellement à un supplément pour innovation lorsque le médicament prêt à l usage représente un progrès en termes de traitement médical. Ces suppléments pour innovation sont toutefois aussi accordés même si le nouveau médicament ne revêt qu un intérêt thérapeutique supplémentaire insignifiant voire aucun avantage. - La vente du même médicament sous un autre nom est un outil de marketing entraînant une augmentation des quantités remises. D une part, la présence en double sur le marché permet d atteindre davantage de fournisseurs de prestations et d autre part, grâce à cette stratégie, l entreprise pharmaceutique prenant le brevet propose à ses clients un «nouveau» médicament susceptible d être commercialisé en tant que tel. Ces produits n offrant aucun avantage thérapeutique supplémentaire par rapport au produit de base, leur admission dans la LS doit se traduire par une baisse de prix correspondante. - L étude a montré que la différence par rapport à la Suisse est grande dans les pays pris comme référence par l OFSP de manière subsidiaire. L A, la F et l I doivent être pris en 9

10 compte dans le cadre de la formation et de l examen des prix au même titre que les pays déjà pris en référence. - Les résultats montrent également que le groupe des pays de référence pour les comparaisons de prix avec l étranger peut encore être optimisé en termes d application. En dépit de la comparaison des prix avec l étranger, les prix des médicaments en Suisse sont trop élevés. L étude de santésuisse a révélé que dans les pays de comparaison, les prix diminuent pendant la durée du brevet, mais aussi que l exactitude du PU construit mérite d être analysée, notamment aux NL et au DK, et que la déduction forfaitaire doit éventuellement être revue à la hausse. S agissant de la politique des prix des médicaments pratiquée par la Confédération et des prix arrêtés dans le cadre de la procédure de fixation des prix de l OFSP, santésuisse aspire à davantage de transparence dans l intérêt des assurés, notamment au niveau de la protection par le brevet, de l extension des indications, des prix, des bonus et des systèmes de rabais tels qu ils sont appliqués dans les pays de comparaison (il s agirait, par exemple, d intégrer un système de rabais et des montants de remboursements différents, comme dans le modèle français, dans les comparaisons officielles des prix conduites par l OFSP); il convient d examiner si des réglementations du montant fixe par groupe d indication pourraient constituer une solution judicieuse en vue de stabiliser les prix des médicaments; il convient d examiner si les marges de distribution ne sont pas trop élevées en Suisse; il faut étudier les conséquences des mesures introduites pour les médicaments de la LS dont le brevet est échu SW 10

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Surveillance des prix SPR Newsletter Date 27.08.2013 Embargo 27.08.2013, 11:00 Nr. 4/13 CONTENU 1. ARTICLE PRINCIPAL Cherté des

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

Le calcul du barème d impôt à Genève

Le calcul du barème d impôt à Genève Le calcul du barème d impôt à Genève Plan : 1. Historique Passage d un système en escalier à une formule mathématique 2. Principe de l imposition Progressivité, impôt marginal / moyen ; barème couple/marié

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles

1. Une petite économie ouverte dans un monde de capitaux parfaitement mobiles Le modèle Mundell-Flemming avec parfaite mobilité des capitaux Le modèle Mundell-Flemming (Robert Mundell, Marcus Flemming, début années 1960) est l extension du modèle IS-LM en économie ouverte. Il partage

Plus en détail

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque.

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque. glossaire Accessibilité financière Le coût d un traitement par rapport au revenu de la population. dans cette enquête, le salaire journalier minimum d un employé non-qualifié du secteur public est comparé

Plus en détail

Résumé abrégé. des applications de. Tribut TAX et TAXEasy

Résumé abrégé. des applications de. Tribut TAX et TAXEasy Résumé abrégé des applications de Tribut TAX et TAXEasy TRIBUT SA, 3172 Niederwangen Tel 031 980 16 16 / FAX 031 980 16 19 Hotline: 08:00 12:00 031 980 16 17 Homepage: http://www.tribut.ch E-Mail: mailto:tribut@tribut.ch

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos

Plus en détail

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix ING Turbos Infinis Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos Infinis Les

Plus en détail

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire GUIDE PRATIQUE pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire Edition du 18 juin 2015 But Le présent guide pratique est un simple instrument de

Plus en détail

Compte bancaire ou assurance vie? 5. Amortissement direct ou indirect?

Compte bancaire ou assurance vie? 5. Amortissement direct ou indirect? 92 LE GUIDE FINANCIER DU PROPRIÉTAIRE Compte bancaire ou assurance vie? La décision de prendre un compte bancaire dépendra du profil du client et de ses besoins. Par exemple, si l emprunteur est célibataire

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

État de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison canadienne et internationale

État de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison canadienne et internationale Journée d étude - Contrôle du coût des médicaments : cible prioritaire pour les finances publiques Union des consommateurs, 21 octobre 2010. État de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Pouvoir d achat - 124. Revenu mensuel en Autriche. Tableau: Revenu mensuel en Autriche Valide au 31 mars 2009

Pouvoir d achat - 124. Revenu mensuel en Autriche. Tableau: Revenu mensuel en Autriche Valide au 31 mars 2009 Revenu mensuel en Autriche ans d expérience, a) célibataire et b) marié et père de 2 enfants c) et d) sans revenir chaque jour à la maison et preste 5 heures supplémentaires Tableau: Revenu mensuel en

Plus en détail

CMC MARKETS UK PLC. Conditions Tarifaires CFDs. Plateforme Next Generation. Janvier 2015. RCS Paris: 525 225 918

CMC MARKETS UK PLC. Conditions Tarifaires CFDs. Plateforme Next Generation. Janvier 2015. RCS Paris: 525 225 918 CMC MARKETS UK PLC Conditions Tarifaires CFDs Plateforme Next Generation Janvier 2015 RCS Paris: 525 225 918 Société immatriculée en Angleterre sous le numéro 02448409 Société agréée et réglementée par

Plus en détail

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 I. Organismes de Placements Collectifs 1. SICAV émises par la BCEE Sous réserve d exceptions éventuelles prévues dans le prospectus d émission,

Plus en détail

Convention nationale sur les modalités d application complémentaires dans le cadre de l introduction de la structure tarifaire SwissDRG

Convention nationale sur les modalités d application complémentaires dans le cadre de l introduction de la structure tarifaire SwissDRG Convention nationale sur les modalités d application complémentaires dans le cadre de l introduction de la structure tarifaire SwissDRG entre H+ Les Hôpitaux de Suisse (ci-après «les hôpitaux») et santésuisse

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE

Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE sozialversicherungen der Schweiz ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) Prestations Assurance-vieillesse et

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Cent quinzième session. Rome, 25-29 septembre 2006

Cent quinzième session. Rome, 25-29 septembre 2006 Août 2006 F COMITÉ FINANCIER Cent quinzième session Rome, 25-29 septembre 2006 Recommandations et décisions de la Commission de la fonction publique internationale et du Comité mixte de la Caisse commune

Plus en détail

Conditions tarifaires

Conditions tarifaires Conditions tarifaires CFD-Contracts for Difference Octobre 2013 Conditions Tarifaires Vous trouverez ci-dessous les conditions tarifaires applicables à votre Compte de trading. Les termes, utilisés dans

Plus en détail

Fiche d information Politique de la santé

Fiche d information Politique de la santé Fiche d information Politique de la santé iv. Questions et réponses relatives à la concurrence dans le système de santé Etat: juillet 2012 La concurrence dans le système de santé 3 Chère lectrice, cher

Plus en détail

Aperçu des prix des opérations de placement. Édition de janvier 2015

Aperçu des prix des opérations de placement. Édition de janvier 2015 Aperçu des prix des opérations de placement Édition de janvier 2015 2 Aperçu des prix des opérations de placement Remarques générales Remarques générales Votre conseiller/conseillère à la clientèle vous

Plus en détail

Formulaire d inscription dépôt commun

Formulaire d inscription dépôt commun Formulaire d inscription dépôt commun Données générales titulaire du dépôt 1 (veuillez compléter tous les champs) Tél. professionnel Activité professionnelle Tél. privé Employeur Données générales titulaire

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse Notre offre pour les expatriés Bienvenue chez le leader de l assurance-maladie en Suisse. Vous pouvez compter sur notre longue expérience

Plus en détail

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous

Plus en détail

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Extrait du rapport: Ehrler, Franziska, Caroline Knupfer et Yann Bochsler (2012) Effets de seuil et effets pervers sur l activité. Une

Plus en détail

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers Luxembourg, le 8 novembre 2013 NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR Aspects financiers Volet 2 : Aides financières dans le domaine de la promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique

Plus en détail

Quelles sont les principales formules utiles pour l étude de cas de vente?

Quelles sont les principales formules utiles pour l étude de cas de vente? Quelles sont les principales formules utiles pour l étude de cas de vente? Approvisionnement et gestion des stocks : des quantités vendues dans un Du stock initial, final et des livraisons, des commandes

Plus en détail

Conférence de presse du 11.09.2007 sondage santé 2007. Conséquences politiques tirées du sondage Revendications de santésuisse

Conférence de presse du 11.09.2007 sondage santé 2007. Conséquences politiques tirées du sondage Revendications de santésuisse Conférence de presse du 11.09.2007 sondage santé 2007 Conséquences politiques tirées du sondage Revendications de santésuisse Fritz Britt Directeur de santésuisse Projet: sondage santé 2007 Date: 11.09.2007

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique*

Cegedim : Un chiffre d affaires 2013 en léger recul en organique* SA au capital de 13 336 506,43 euros R. C. S. Nanterre B 350 422 622 www.cegedim.com COMMUNIQUE DE PRESSE Page 1 Information Financière Trimestrielle au 31 décembre 2013 IFRS - Information Réglementée

Plus en détail

Galenica: 2015 augmentation du bénéfice attendue pour la 20 e fois consécutive

Galenica: 2015 augmentation du bénéfice attendue pour la 20 e fois consécutive COMMUNIQUÉ DE PRESSE Date Contact Investor Relations: Julien Vignot, Responsable des Relations avec les investisseurs, Groupe Galenica Media Relations: Christina Hertig Responsable de la Communication

Plus en détail

Digne de confiance. Règlement. Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3

Digne de confiance. Règlement. Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3 Digne de confiance Édition 2012 Assurance obligatoire des soins Règlement Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3 II. III. IV. Rapport d assurance Personnes assurées,

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Caisse de pension et propriété du logement/

Caisse de pension et propriété du logement/ Encouragement à la propriété du logement (EPL) Caisse de pension et propriété du logement/ Versement anticipé et mise en gage des avoirs issus du 2 e pilier Table des matières Mobilisation des capitaux

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 249 Septembre 2011 Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2010, le prix du gaz a diminué dans l Union européenne

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL Faits et chiffres de l aviculture CH 2.6 RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL 1. Généralités sur les coûts de production et la rentabilité économique Les modèles de calcul en annexe sont à interpréter

Plus en détail

L assurance-maladie pour les sportifs.

L assurance-maladie pour les sportifs. L assurance-maladie pour les sportifs. Offre pour la clientèle privée Aperçu 2012 vivacare, l assurance-maladie pour les sportifs. Les prestations proposées par vivacare sont spécialement conçues pour

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 1 Cette fiche d information financière décrit les modalités du produit qui sont d application

Plus en détail

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES ADRESSE AUX GOUVERNEMENTS PAR L'EXPERTE INDEPENDANTE SUR LA QUESTION DES DROITS DE L'HOMME ET L'EXTREME PAUVRETE (i)

Plus en détail

Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs»

Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs» Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs» Les présentes modalités ont pour objectif d interpréter les

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

RentaSafe La rente garantie à vie

RentaSafe La rente garantie à vie RentaSafe La rente garantie à vie Information des consommateurs et conditions contractuelles générales Edition 2011 Votre sécurité nous tient à cœur. 2 Information des consommateurs Information des consommateurs

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre

SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre Communiqué de presse 27 mai 2003 SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre La compagnie aérienne SWISS a réalisé un chiffre d affaires de 1 044 milliards de francs suisses au cours

Plus en détail

LES ORDRES DE BOURSE. Le guide. Découvrir et apprendre à maîtriser les différents types d ordres

LES ORDRES DE BOURSE. Le guide. Découvrir et apprendre à maîtriser les différents types d ordres LES ORDRES DE BOURSE Le guide Découvrir et apprendre à maîtriser les différents types d ordres Les renseignements fournis dans le présent guide sont donnés uniquement à titre d information et n ont pas

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

- 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES

- 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES - 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES Objectif(s) : o o Pré-requis : o Modalités : Relation Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.) et Chiffre d'affaires (C.A.), Eléments variables

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

DESS INGENIERIE FINANCIERE

DESS INGENIERIE FINANCIERE DESS INGENIERIE FINANCIERE Mercredi 27 mars 2005 Philippe TESTIER - CFCM Brest 1 SOMMAIRE Le Change au comptant (spot) ; Le Change à Terme (termes secs, swaps de change) ; Les Options de Change ; Les Options

Plus en détail

Assurance collective ASCO/SWICA pour les entreprises affiliées à l ASCO. Edition 2011

Assurance collective ASCO/SWICA pour les entreprises affiliées à l ASCO. Edition 2011 Assurance collective ASCO/SWICA pour les entreprises affiliées à l ASCO Edition 2011 Sommaire Partie 1: Page 4 Assurance obligatoire des soins Partie 2: Page 6 Couverture de l obligation de l employeur

Plus en détail

OBSERVATION ET STATISTIQUES

OBSERVATION ET STATISTIQUES COMMISSARI GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 461 Novembre 2013 Prix du gaz et de l électricité en France et dans l Union européenne en 2012 OBRVION ET STISTIQU ÉNERG En 2012, le prix du gaz a augmenté

Plus en détail

IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE

IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE Zurich, le 8 janvier 2014 Dr. Regina Schwegler, Andrea Schultheiss IMPACT DE LA FISCALITÉ ET DES FRAIS DE GARDE DES ENFANTS SUR LE REVENU DISPONIBLE DES PARENTS EXERÇANT UNE ACTIVITÉ LUCRATIVE Sur mandat

Plus en détail

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d

Plus en détail

Quelle attitude face aux devises? Conseils aux hôteliers-restaurateurs

Quelle attitude face aux devises? Conseils aux hôteliers-restaurateurs Quelle attitude face aux devises? Conseils aux hôteliers-restaurateurs L hôtellerie-restauration suisse souffre depuis belle lurette de la cherté du franc suisse. Ces derniers mois tout particulièrement,

Plus en détail

Le Québec a instauré, en 1997, un régime général d assurance. L adoption d un régime entièrement public D ASSURANCE MÉDICAMENTS. s impose au Québec

Le Québec a instauré, en 1997, un régime général d assurance. L adoption d un régime entièrement public D ASSURANCE MÉDICAMENTS. s impose au Québec L adoption d un régime entièrement public D ASSURANCE MÉDICAMENTS s impose au Québec Dans son plan d action national 2011-2014, qui découle des orientations adoptées lors du Congrès de juin 2011, l AREQ

Plus en détail

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d importants changements. Dans le cadre de la gestion du

Plus en détail

Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des

Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des banquiers du janvier 997 Préambule Les présentes règles

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Mobilité de l enseignement supérieur

Mobilité de l enseignement supérieur Mobilité de l enseignement supérieur Guide financier 2014 1 SOMMAIRE Introduction... 3 Le calcul de la subvention par l agence... 4 Utilisation de la subvention par l établissement... 7 Exemple d allocation

Plus en détail

Entreprises. Compte courant Aperçu des tarifs et des conditions pour les entreprises

Entreprises. Compte courant Aperçu des tarifs et des conditions pour les entreprises Entreprises Compte courant Aperçu des tarifs et des conditions pour les entreprises er août 205 Paquet Business Easy Simple et adapté aux besoins de votre petite entreprise, notre paquet bancaire complet

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Les packs de prestations bancaires VP Bank SA, en vigueur à partir du 1 er octobre 2015

Les packs de prestations bancaires VP Bank SA, en vigueur à partir du 1 er octobre 2015 Les packs de prestations bancaires VP Bank SA, en vigueur à partir du 1 er octobre 2015 Les packs de prestations bancaires de la VP Bank Votre patrimoine mérite ce qu il y a de meilleur : un partenaire

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu).

Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu). EXCLUSIVITÉ UNICREDIT! Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu). De 8h00 à 18h30, le potentiel des prix et de la liquidité*. CES PRODUITS SONT DESTINÉS À DES INVESTISSEURS AVERTIS. PRODUITS

Plus en détail

Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements

Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements La gestion de fortune par des professionnels, pour tous les investisseurs Edition pour la Suisse Fonds de diversification des actifs BFI Dynamic (CHF)

Plus en détail

Marketing III. Calcul du prix & Indicateurs. Contenu

Marketing III. Calcul du prix & Indicateurs. Contenu Calcul du prix & Indicateurs Pour la gestion économique de l'entreprise, il est essentiel que les prix des biens et services soient soigneusement calculés en tenant compte de tous les facteurs internes

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Assurances selon la LAMal

Assurances selon la LAMal Assurances selon la LAMal Règlement Edition 01. 2015 Table des matières I Dispositions communes 1 Validité 2 Affiliation / admission 3 Suspension de la couverture-accidents 4 Effets juridiques de la signature

Plus en détail

mondial assurance de base selon la LCA (pays de résidence à l étranger)

mondial assurance de base selon la LCA (pays de résidence à l étranger) Vos primes pour 2015 Cette année, les primes pour 2015 ont été soumises à une observation particulièrement attentive en prévision de la votation sur l instauration d une caisse publique d assurance-maladie.

Plus en détail

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emétteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI INVESTIR

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

LA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION

LA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION LA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION Depuis quelques années, on constate une grande évolution de la fonction vente ; avec le passage de la notion de l acte de vente à

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1)

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1) alpha privilège Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance Durée d investissement conseillée : 5 ans (hors cas de remboursement automatique

Plus en détail

GAIN Capital FOREX.com UK Ltd. POLITIQUE D EXÉCUTION pour la suite de plateformes Dealbook

GAIN Capital FOREX.com UK Ltd. POLITIQUE D EXÉCUTION pour la suite de plateformes Dealbook GAIN Capital FOREX.com UK Ltd. POLITIQUE D EXÉCUTION pour la suite de plateformes Dealbook 1) Introduction La Politique d exécution doit être lue en conjonction avec notre Contrat de compte ou nos Conditions

Plus en détail

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA Le Groupe Helsana comprend Helsana Assurances SA, Helsana Assurances complémentaires SA, Helsana Accidents SA, Avanex Assurances SA, Progrès Assurances SA, Sansan Assurances SA et Maxi.ch Assurances SA.

Plus en détail