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1 CONTRE LE DIABÈTE Semaine nationale de prévention du 04 au 10 juin 2012 L ASSOCIATION FRANÇAISE DES DIABÉTIQUES LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DOSSIER DE PRESSE Contact Presse : We agency Marion Avranche Tél. : Port. : marion.avranche@we-agency.fr Des patients solidaires contre le diabète

2 SOMMAIRE ÉDITO p. 3 LES RÉSULTATS DU 1 er BAROMÈTRE «LES FRANÇAIS ET LE DIABÈTE» p. 4 DIABÈTE ET HÉRÉDITÉ Le diabète en bref L hérédité, facteur de risque majeur de diabète Programme DESCENDANCE : appel au recrutement de familles diabétiques partout en France p. 9 DU 4 AU 10 JUIN : SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE Les enjeux de la prévention du diabète Une campagne nationale Mobilisation des bénévoles p. 12 PARTENAIRES p. 14 L ASSOCIATION FRANÇAISE DES DIABÉTIQUES p. 15 L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 2

3 ÉDITO FRANÇAIS SONT DES DIABÉTIQUES QUI S IGNORENT! «Pourtant, il existe un facteur de risque déterminant et simple à déceler : l hérédité. En lançant le 1 er baromètre «Les Français et le diabète», nous voulons non seulement évaluer la perception de chacun, mais aussi, et surtout, diffuser un message d alerte pour que la prise en charge soit suffisamment précoce. Nous voulons aussi combattre les idées reçues qui connotent négativement cette maladie et culpabilisent les personnes atteintes : non, le diabète n est pas seulement l apanage des gourmands qui mangent trop de sucre, comme l indiquent majoritairement les Français interrogés pour notre étude. Ce message d alerte va s exprimer du 4 au 10 juin à travers une campagne de sensibilisation qui met en scène une célèbre famille dont l hérédité est lourde : les Dalton. Dans toute la France, plus particulièrement cette semaine, elles le font toute l année, nos associations fédérées s emploieront sur le terrain, par leur action, à créer une prise de conscience sur le facteur héréditaire de la maladie. Et pour illustrer par une action forte et concrète notre conviction, nous soutenons le programme DESCENDANCE piloté par le CERITD 1 qui vise à étudier précisément les aspects héréditaires du diabète.» Les conséquences invalidantes voire fatales du diabète seront vaincues grâce à la participation de chaque citoyen : c est ça aussi la démocratie sanitaire! Gérard Raymond Président de l Association Française des Diabétiques L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 3 1. CERITD : Centre d Étude et de Recherche pour l Intensification du Traitement du Diabète

4 LES RÉSULTATS DU 1 er BAROMÈTRE «LES FRANÇAIS ET LE DIABÈTE» LES FRANÇAIS ET LE DIABÈTE : 1 er BAROMÈTRE 2 CONDUIT PAR L ASSOCIATION FRANÇAISE DES DIABÉTIQUES L Association Française des Diabétiques s engage dans la conduite d une étude qu elle entend répéter chaque année afin d évaluer les évolutions de la connaissance de la maladie dans l opinion publique : Comment le public perçoit-il le diabète? En connaît-il les facteurs de risques? Quelle place l hérédité occupe-t-elle dans ces représentations? A-t-il conscience de la gravité de cette maladie qui est le symptôme de pathologies invalidantes? Les réponses à ces questions permettront à l Association Française des Diabétiques d orienter ses actions et de poursuivre, avec une efficacité accrue, son combat contre la maladie. Ainsi, un premier constat s impose : les Français comprennent et craignent cette maladie sans pour autant en avoir une connaissance très précise. Ils en définissent mal les facteurs de risque qui sont pourtant des indicateurs indispensables pour la prévenir. Les chiffres clés : 45% des Français non-diabétiques pensent un jour avoir du diabète 90% pensent que c est une maladie grave 79% citent spontanément une complication grave liée au diabète 86% pensent que l on peut en mourir mais, 57% des Français pensent qu une alimentation trop riche en sucre est la principale cause de diabète 19% d entre eux seulement évoquent le fait de manger gras comme facteur de risque 39% des Français citent spontanément l hérédité comme facteur de risque bien derrière l hygiène de vie (75%) 31% pensent que l on peut guérir du diabète. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 4 2. Étude menée par téléphone par Kantar Health / TNS Sofres sur personnes âgées de 30 ans et plus en deux vagues : du 20 au 21 mars et du 27 au 28 mars 2012

5 45% DES PERSONNES NON DIABÉTIQUES PENSENT ÊTRE À RISQUE Avez-vous du diabète? Pensez-vous avoir un jour du diabète? HÉRÉDITÉ : 38% DES FRANÇAIS SONT ISSUS D UNE FAMILLE DE DIABÉTIQUES QUESTION : Un ou plusieurs membres de votre famille ont-ils du diabète? Avec un parent diabétique, une personne aura 40% de risque de développer un diabète ; avec deux parents diabétiques, le risque atteint 70%. L hérédité est donc un facteur de risque majeur de diabète, au même titre que le surpoids. Avec, à ce jour, diabétiques qui s ignorent encore en France, la prévention et les connaissances liées aux facteurs de risque deviennent des éléments essentiels dans la lutte contre la maladie. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 5

6 L HÉRÉDITÉ RECONNUE COMME FACTEUR DE RISQUE DE DIABÈTE POUR 39% DES FRANÇAIS (citations spontanées) * Manger trop sucré + Manger trop gras + Surpoids / Obésité + Manque d activité physique + Trop manger + consommation excessive d alcool / de tabac QUESTION : Quels sont, selon vous, les facteurs qui favorisent l apparition du diabète? Le diabète est encore perçu comme une maladie liée principalement à l hygiène de vie. Seuls 39% des Français associent spontanément le diabète à l hérédité. Le diabète résulte de l interaction de la composante génétique et de la composante environnementale. Même si une personne a des prédispositions génétiques au diabète, elle peut freiner, voire empêcher le développement de la maladie en adoptant une bonne hygiène de vie. La maîtrise des données environnementales devient donc essentielle. On n a pas de contrôle sur l hérédité mais on a un contrôle sur son hygiène de vie. Or, la prise en charge médicale arrive souvent trop tardivement. En moyenne, un diabétique de type 2 est diagnostiqué 5 à 10 ans après être atteint, et bien souvent lors de complications, au moment où les processus pathogènes sont déjà à l œuvre de longue date et irréversibles. Il est donc nécessaire d avoir une approche préventive plus ciblée sur les personnes à risque. Cela est d autant plus important que, selon notre étude, les diabétiques sont moins bien informés du caractère héréditaire de la maladie que ne l est le grand public (22% contre 39%). En créant les bons réflexes chez les enfants, adolescents ou jeunes adultes à hauts risques génétiques, leur risque de devenir diabétique se réduira de manière significative. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 6

7 QU EST-CE QUE LE DIABÈTE? UN TAUX DE SUCRE DANS LE SANG POUR 29% DES FRANÇAIS (citations spontanées) QUESTION : COMMENT DÉFINIRIEZ-VOUS LE DIABÈTE? Le diabète est une maladie connue des Français. Seuls 7% des personnes interrogées ne sont pas capables de définir le diabète. Cependant, 60% des Français ont encore une idée confuse de la maladie. Ils ne sont que 29% à associer le diabète à un taux de sucre élevé dans le sang et seuls 10% l associent directement à un dysfonctionnement du pancréas. Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d insuline ou que l organisme n utilise pas correctement l insuline qu il produit. Le diabète se caractérise par une hyperglycémie, c est-à-dire l augmentation chronique du taux de sucre dans le sang. Une personne est dite diabétique si deux glycémies à jeun révèlent un taux supérieur à 1,26 g/l (le taux pour un non-diabétique est aux alentours de 0,8 à 1 g/l), ou si l on détecte à n importe quel moment de la journée une glycémie supérieure à 2 g/l. La glycémie est la concentration en glucose, ou «sucre», dans le sang. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 7

8 79% DES FRANÇAIS CITENT SPONTANÉMENT UNE COMPLICATION DU DIABÈTE Question : Quelles sont les complications possibles du diabète que vous connaissez? Dans l ensemble, une majorité des Français est capable de citer au moins une des complications liées au diabète. Cependant, encore 21% n en citent aucune. Un diabète non ou mal traité peut avoir des conséquences graves chez le patient : > 1 ère cause de cécité avant 65 ans. 17% des patients diabétiques interrogés ont eu une atteinte de la rétine*. > 2 e cause de maladies cardiovasculaires. 17% des patients déclarent un antécédent d infarctus ou d angine de poitrine*. Le risque de maladies cardiaques est de 3 à 6 fois plus élevé chez la personne diabétique que pour le reste de la population. > amputations par an (1 ère cause d amputation hors accidents). > 30% des nouveaux dialysés en 2007 sont diabétiques. > : c est le nombre de décès attribués par an au diabète en France. * Sources : Kusnik Joinville, Prat. Organ. Soins, 2007 / Assurance Maladie, Pratiques et organisation des Soins 2007 L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 8

9 DIABÈTE ET HÉRÉDITÉ LE DIABÈTE EN BREF On compte aujourd hui près de 3 millions de personnes diabétiques traitées en France alors qu en 2000, ils étaient 1,6 million (source : BEH / 9 nov. 2010), soit une augmentation de près de 90%. 400 nouveaux cas apparaissent chaque jour et, du fait du manque d activité physique et d une mauvaise hygiène de vie, 1 Français sur 10 sera touché d ici 15 ans. Or, si l on ne peut contrôler son hérédité, il est toujours possible de contrôler son hygiène de vie. Le diabète de type 1 ne représente qu à peine 10% des cas. Il débute chez l enfant ou l adulte jeune et se traduit par une déficience ou une absence de sécrétion d insuline par le pancréas provoquant une augmentation du taux de sucre dans le sang. On parle dans ce cas de maladie «auto-immune». Le diabète de type 2 est la forme de diabète la plus fréquente : > 90% des diabétiques > 2,7 millions de personnes touchées en France Il se caractérise par un état d insulinorésistance, c est-à-dire que l organisme devient moins sensible à l action de l insuline, qui perd donc de son efficacité, et par une déficience progressive de la sécrétion d insuline. Il survient généralement après 40 ans, chez des personnes en bonne santé apparente. Plusieurs facteurs favorisent l apparition du diabète de type 2, en particulier : > facteurs génétiques (antécédents familiaux) > facteurs environnementaux (surcharge pondérale, manque d activité physique) On peut être diabétique sans le savoir : cette maladie, souvent asymptomatique, évolue de façon insidieuse et c est trop souvent après l apparition des premières complications que l on diagnostique un cas de diabète. Véritable épidémie silencieuse, le diabète peut avoir des conséquences graves chez le patient. > personnes diabétiques ont une complication coronarienne. > personnes ont reçu un traitement de la rétine par laser. > personnes ont eu un mal perforant plantaire (plaie du pied). > personnes ont perdu la vue d un œil. > personnes ont subi une amputation d un doigt de pied, d un pied, d une jambe. > personnes sont dialysées ou ont eu une greffe du rein. Source : Étude Entred 2007 L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 9

10 L HÉRÉDITÉ, FACTEUR DE RISQUE MAJEUR DE DIABÈTE > 40% de risque avec un parent diabétique > 70% de risque avec 2 parents diabétiques Encore trop de personnes l ignorent, mais le diabète de type 2 est une maladie héréditaire. Aucune recherche n a pu désigner de gène unique qui serait responsable du diabète de type 2 (en dehors de rares cas particuliers). On parle davantage de la mise en cause d une combinaison de plusieurs gènes (plus de 40), qui agissent sur la sécrétion ou l action de l insuline. Responsables du diabète, ils se transmettent de génération en génération. Les études de jumeaux monozygotes (avec les mêmes gènes) montrent également que si l un des deux est diabétique, l autre le sera dans plus de 90% des cas. Une analyse de la répartition mondiale des diabétiques de type 2 dirige également vers un facteur ethnique : en Chine 3% de la population est atteinte, contre 15% à l Île Maurice et de 20% à 40% dans certaines populations du Pacifique. Mais l information majeure en termes d hérédité provient du suivi migratoire de certaines populations. Les ruraux étant moins exposés que les personnes devenues urbaines. L exemple le plus marquant vient des Indiens Pimas, originaires d Asie et ayant migré sur le continent américain. Ceux qui vivent dans les montagnes du Mexique et qui maintiennent une alimentation traditionnelle comptent environ 10% de diabétiques. Ce taux élevé révèle déjà une prédisposition génétique. Il atteint près de 50%, triste record mondial, lorsque cette population, arrivée jusqu en Arizona, adopte un mode de vie occidentalisé. Le génome n étant pas modifié sur une dizaine d années, cette population, très résistante naturellement en période de disette, s est ainsi vue surexposée au diabète en situation d abondance et de sédentarité. Les gènes mis en cause dans le diabète ne sont pas des gènes «mauvais», mais des gènes non appropriés à l évolution des modes de vie, à l industrialisation et à la sédentarité. Impuissant devant ces facteurs héréditaires, c est bien la pratique de l activité physique et la lutte contre le surpoids qui permettent d infléchir le risque de diabète de type 2. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 10

11 CERITD-Affiche_320x420 24/04/12 10:53 Page2 L ASSOCIATION FRANÇAISE DES DIABÉTIQUES SOUTIENT LE PROGRAMME DESCENDANCE En parallèle de la Semaine nationale de prévention du diabète, l Association Française des Diabétiques soutient le programme Descendance initié par le CERITD. Ce programme doit permettre de recruter des personnes diabétiques de type 2, dont au moins un parent diabétique est encore en vie, et dont un frère ou une sœur âgés de plus de 35 ans, est non-diabétique. Le programme Descendance a besoin de 500 familles dotées de ce profil pour pouvoir réaliser des comparaisons statistiques fiables entre les profils génétiques des deux enfants, l un ayant le diabète et l autre non. Il visera ainsi à valider une équation de risque pour l existence d une anomalie de la glycémie, selon l âge, chez les enfants de personnes atteintes de diabète de type 2. Une équation de risque de diabète qui sera construite à partir de données génétiques, ainsi que de données cliniques et environnementales de l enfance colligées rétrospectivement. Face à un problème aussi massif en termes de nombre d individus concernés et de fardeau en santé publique, la prévention du diabète par une connaissance approfondie du facteur génétique et héréditaire semble une réponse adéquate. Une approche plus ciblée visant des sujets adultes non encore diabétiques mais présentant déjà des anomalies minimes de la glycémie, a été réalisée dans 5 grandes études de prévention du DT2 (5-8). Ces études démontrent, certes la possibilité de retarder l apparition de la maladie chez une partie des sujets concernés, mais au prix de modifications importantes du mode de vie concernant l alimentation et l activité physique. Ces modifications sont sans doute difficiles à mettre en œuvre et à maintenir dans la durée à l échelle de populations dans la 2 ème partie de l âge adulte (5-8). La raison de ce semi-échec est que ces interventions sont trop tardives, menées chez des sujets où les processus pathogènes sont déjà à l œuvre de longue date et irréversibles. Pour une prévention précoce et ciblée : une des leçons de ces études est qu il serait sans doute plus efficace de mettre en œuvre ces mesures de prévention plutôt, chez des enfants, adolescents ou adultes jeunes à haut risque génétique, à un stade où les habitudes pathogènes et leurs conséquences chez ces individus prédisposés ne sont pas définitivement en place. La faisabilité d une telle stratégie passe par la prise en compte non plus des seuls individus, mais des familles à fort risque de transmission du diabète. Le diabète de type 2 est en effet une maladie familiale dans la majorité des cas. La composante héréditaire a notamment pu être analysée en comparant le risque de développer la maladie entre des apparentés de patients DT2 et la population générale par un indice appelé «sibling relative risk» qui est à peu près de trois dans la plupart des populations analysées (9, 10). Il nous faut donc bien évaluer chez un individu jeune, encore indemne de tout anomalie clinique ou biologique mais ayant un parent diabétique, son risque de devenir diabétique dans l avenir, afin de mettre en place des mesures de prévention précoces qui auront alors les meilleures chances d être efficaces. L Association Française des Diabétiques soutient aussi la recherche contre le diabète. Chaque année, l Association Française des Diabétiques attribue des bourses de recherche aux projets les plus prometteurs grâce au comité scientifique de la SFD (Société Francophone du Diabète). En 2011, elle a ainsi contribué à financer 7 projets. En 2012, 5 bourses sont de nouveau allouées. Le soutien à la recherche provient uniquement de la générosité des donateurs de l Association Française des Diabétiques. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 11

12 L HÉRÉDITÉ AU CŒUR DE LA CAMPAGNE Le diabète de type 2 est encore trop souvent perçu comme une maladie liée exclusivement au surpoids et au «bien vivre». Selon le 1 er baromètre «Les Français et le diabète», l hérédité n est citée que par 39% des Français comme facteur de risque. Or, on sait que l hérédité est un facteur majeur de risque de diabète : avec un parent diabétique, une personne aura 40% de risque de développer un diabète ; avec deux parents diabétiques, le risque atteint 70%. La révélation publique de cette nouvelle information doit amener tout le monde à s interroger et à considérer chaque individu comme acteur de sa santé. LES ENJEUX DE LA PRÉVENTION DU DIABÈTE En France, le coût annuel du diabète a doublé en 10 ans pour atteindre 14 milliards d euros en 2009, soit 10% des dépenses de santé. Les complications du diabète représentent la majorité de ces coûts. Ainsi, 10% des patients représentent 50% des dépenses de l assurance maladie relatives à cette pathologie, soit 7 milliards d euros. Or, ces complications peuvent être évitées. Elles apparaissent le plus souvent chez des patients diagnostiqués tardivement qui n ont pas eu accès à l information et qui n ont pas pu prendre en compte les facteurs de risque suffisamment en amont. Le traitement d un diabète ou d un pré-diabète débuté précocement est beaucoup moins coûteux que le traitement des complications. Une information généralisée permet donc de sensibiliser l ensemble de la population sur les facteurs de risque et ainsi de toucher les populations identifiées à risque. C est bien dans cette démarche que l Association Française des Diabétiques lance la 1 ère Semaine nationale de prévention du diabète. Son but est d élargir la sensibilisation pour contribuer à faire prendre conscience des réalités d une maladie qui ne se voit pas, et de toucher en priorité les diabétiques qui s ignorent. Le but est d éviter au maximum les drames personnels que sont souvent les complications du diabète. La campagne s inscrit dans une démarche citoyenne d acteur de santé que l Association Française des Diabétiques revendique. méfiez-vous des héritages familiaux MÉFIEZ-VOUS DES HÉRITAGES FAMILIAUX : UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION NATIONALE Agence Années Lumière / Illustrations : Lucky Comics Semaine nationale de prévention du diabète du 04 juin au 10 juin 2012 diabète : L hérédité, comme Le surpoids, est un indicateur du risque. ne laissez pas le diabète détériorer votre santé. Informez-vous auprès de nos bénévoles partout en France, de votre médecin traitant et de votre pharmacien. calculez votre risque sur Des patients solidaires contre le diabète Qui, mieux que les Dalton, serait le plus à même de représenter le poids de l hérédité? En se basant sur ces célèbres personnages, l Association Française des Diabétiques souhaite présenter le diabète sous un autre aspect. Cette famille de «maigres» brise les idées préconçues sur la maladie et incite plus facilement le public à réaliser le test de risque de diabète disponible sur Véritables fils rouges de la campagne, les Dalton présenteront leur vision du diabète à travers la France grâce à une campagne affichage, presse, radio, et web pendant toute la semaine de nationale de prévention du diabète du 4 au 10 juin L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 12

13 ÊTES-VOUS UN DIABÉTIQUE QUI S IGNORE? UN TEST EN LIGNE SUR L Association Française des Diabétiques s adresse au public en lançant le nouveau site de prévention : Les internautes pourront tester leur risque face au diabète dès fin mai. En fonction des résultats du test (risque faible, modéré ou élevé), les participants recevront des préconisations adaptées à leur profil. L objectif de ce site est d orienter les personnes à risque vers les professionnels de santé compétents, de donner une information fiable et d informer le public plus largement sur cette maladie encore trop mal perçue. De nombreux conseils et témoignages seront mis à disposition des internautes. Les pharmaciens pourront effectuer un test glycémique pour détecter une éventuelle anomalie chez les personnes à risque élevé. Dans ce cas la personne sera dirigée vers un laboratoire d analyses médicales pour procéder, gratuitement pendant la semaine, à un dosage sanguin à jeun de la glycémie. Le médecin traitant prendra le relais pour une éventuelle prise en charge suite à un diagnostic de diabète. UNE MOBILISATION DES BÉNÉVOLES PARTOUT EN FRANCE Les bénévoles des 108 associations locales de l Association Française des Diabétiques viendront échanger avec le public sur le diabète dans de nombreux lieux publics. Galeries marchandes, marchés, places publiques seront autant de lieux de convivialité pour mener de nombreuses actions de prévention du 4 au 10 juin Plus de 200 actions seront menées à travers la France. Pour connaître les actions les plus proches de votre domicile, rendez-vous sur QUELQUES ACTIONS : Les Dalton investissent La Défense Du 4 au 10 juin 2012, les bénévoles de l association AFD 92 se mobiliseront aux couleurs des Dalton sur le parvis de la Défense. Chaque midi, ils iront à la rencontre du public pour échanger sur le diabète et sensibiliser le plus grand nombre grâce au test de risque qui sera remis à chacun. Les 8 et 9 juin, les magasins Cora accueillent les bénévoles de l AFD. Les magasins de l enseigne Cora participent aux côtés de l Association Française des Diabétiques à la prévention du diabète. Lors de la Semaine nationale de prévention du diabète, 57 magasins Cora ouvrent leurs portes les vendredi 8 et samedi 9 juin aux bénévoles de l AFD qui pourront ainsi informer et échanger avec les clients des magasins. L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 13

14 CLIENT TONS RECOMMANDÉS (4) LOGO GIROPHARM R1 du 07/10/10 A NOUS RETOURNER SIGNÉE AVEC VOTRE ACCORD OU VOS CORRECTIONS YD ACCORD DATE CYAN MAGENTA JAUNE NOIR CRÉATION PRODUCTION CONSULTANT CLIENT + QUALITÉ* FOURNISSEUR *La responsabilité de la validation des textes marketing et qualité appartient au client FORMAT D IMPRESSION SORTIE COULEUR : 100% ÉCHELLE FICHIER : 1/1 TRACÉS TECHNIQUES PLAN CARRÉ NOIR - 24 rue Salomon de Rothschild SURESNES CEDEX FRANCE / Tél. : +33 (0) / Fax : +33 (0) / Web : C=00 M=50 J=0 N=95 C=00 M=50 J=0 N=80 C=29 M=00 J=100 N=00 C=00 M=64 J=100 N=00 Ce fichier est un DOCUMENT TECHNIQUE D ÉXÉCUTION construit avec des tons pantone (ou composés) recommandés pour l impression: le choix des tons directs et leurs équivalences reste à l appréciation du photograveur en fonction des contraintes techniques. La sortie laser de ce document ne fait pas référence pour les couleurs. Les défonces, filets de recouvrement et surimpression ne sont pas pris en compte. Les fichiers images sont à considérer pour placement. Il est indispensable d effectuer un travail de photogravure suivant les contraintes de l imprimeur. Pour les couleurs des illustrations et images, se référer à la sortie maquette jointe, (laser de la création validée) ou au document donner par le client. EN CONSÉQUENCE, CE FICHIER NE CONSTITUE PAS UN FICHIER PRÊT À FLASHER. IL EST OBLIGATOIRE DE PASSER PAR L ÉTAPE DE LA PHOTOGRAVURE et de demander une épreuve contractuelle (cromalin, iris ou essais). PARTENAIRES L ASSOCIATION FRANÇAISE DES DIABÉTIQUES REMERCIE CHALEUREUSEMENT LES MÉCÈNES QUI L ACCOMPAGNENT DANS SON DÉVELOPPEMENT. ENTREPRENDRE CONTRE LE DIABÈTE Des entreprises engagées aux côtés de l AFD Cercle Léonard Thompson Cercle Louis Delmarre INSTITUTIONS Campagne soutenue par la Direction Générale de la Santé «Cette campagne répond tout à fait aux objectifs de santé publique menés par le ministère de la Santé par l information sur le diabète qu elle va fournir au grand public permettant à chacun un regard nouveau sur la maladie. Elle va permettre aussi à chacun d évaluer son niveau individuel de risques de développer un diabète. Cette prise de conscience devrait permettre à la personne de prendre contact avec son médecin traitant pour vérifier son taux de glycémie et si nécessaire, d être prise en charge de façon adaptée, précocement, et ainsi de réduire les risques de complications imputables à cette affection lorsqu elle n est pas prise en charge, suffisamment tôt.» PROFESSIONNELS DE SANTÉ PARTENAIRES DE LA SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE Service Général de Médecine Conseil des Industries Electriques et Gazières L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 14

15 L ASSOCIATION FRANÇAISE DES DIABÉTIQUES EN QUELQUES MOTS : Fédération d associations de patients, fondée en 1938 et reconnue d utilité publique, l Association Française des Diabétiques (l AFD) agit pour contribuer à l amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes ou à risque de diabète. Représentant les usagers du système de santé, elle est force de proposition et de concertation auprès des instances publiques et institutionnelles. LES CHIFFRES CLÉS 108 associations locales bénévoles actifs membres LE PROGRAMME FÉDÉRAL «AFD, ACTEUR DE SANTÉ» S ARTICULE AUTOUR DE 5 AXES PRIORITAIRES : INFORMER les personnes qui vivent avec le diabète afin de les aider à améliorer leur qualité de vie et éviter les complications. PRÉVENIR les personnes à risque afin de faire connaître la maladie et mener des actions de dépistage. ACCOMPAGNER les personnes atteintes de diabète en leur proposant un accueil individuel et collectif. Leur offrir les occasions d une écoute et d un échange entre pairs, hors contexte médical. Ces groupes de rencontre sont animés par des bénévoles formés, les «Patients-Experts AFD». DÉFENDRE les droits d accès à des soins de qualité et les droits sociaux en luttant contre les discriminations liées à la maladie. FINANCER LA RECHERCHE afin d œuvrer pour la guérison du diabète. L AFD sélectionne et finance chaque année les projets de recherche les plus prometteurs grâce à l aide de ses donateurs. L Association Française des Diabétiques est financée en majorité par la générosité du public (dons et legs) L Association Française des Diabétiques édite équilibre, le seul magazine français entièrement dédié aux patients diabétiques. Plus d infos sur L AFD LANCE LA PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE 15

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