Le fort d Ivry-sur-Seine

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1 Le fort d Ivry-sur-Seine 1. L architecture du fort d Ivry-sur-Seine, de 1841 à nos jours Histoire du fort de sa construction à l installation du SCA (Service cinématographique des armées), L aménagement du site de 1946 à Les bâtiments de casernement. Les équipements professionnels. 2. Les activités audiovisuelles au sein du fort de 1947 à La production filmique, photographique et multimédia La production filmique La production photographique La production multimédia : du dessin animé au DVD Le service des archives : de la collecte à la communication. A/ Collecter. B/ Conserver. C/ Connaître. D/ Communiquer. 2 encadrés : Les dates clés de l historique du service (SCA, SCPA, ECA, ECPA, ECPAD). Les visites des ministres de la Défense et des secrétaires d État à la Défense. Dossier réalisé par Albane Brunel, Véronique Goloubinoff, Christine Majoulet, Lucie Moriceau, Florence Ramousse. Montage vidéo réalisé par Chantal Alexis et Constance Lemans. Remerciements à l adjudant Philippe Hindermann, officier traditions, pour le prêt de ses documents.

2 1. L architecture du fort d Ivry-sur-Seine, de 1841 à nos jours Histoire du fort, de sa construction à l installation du SCA (Service cinématographique des armées ( ). 1/ Carte postale. Ivry-sur-Seine Entrée du fort. Début du XXe siècle. Tous droits réservés. 2/ Référence : N F Journées du patrimoine à l ECPAD. 15 septembre 2007, photographe Jean-Yves Desbourdes En 1841, Adolphe Thiers, principal promoteur de l enceinte fortifiée parisienne, déclare : «C est Paris qui parle par la presse, qui commande par le télégraphe. Frappez ce centre, et la France est, comme un homme, frappée à la tête». Les invasions de 1814 et de 1815 avaient révélé la vulnérabilité du territoire national et la nécessité de fortifier la capitale, devenue le nœud de la centralisation administrative. Tout au long du XIXe siècle se pose la question du choix entre fortifications de type camp retranché ou place à forts détachés, disposés en couronne autour du noyau à défendre, les forts pouvant se flanquer mutuellement ou du moins fermer leur intervalle par l artillerie. Les forts répondent par ailleurs au besoin des militaires de disposer de bâtiments exclusivement conçus pour des missions de combat, et débarrassés d une hypothèque incontrôlable : celle de la population civile. Sous la pression de l opposition républicaine, favorable à une enceinte continue mettant le peuple à l abri, Paris opte toutefois pour une solution mixte. La loi du 3 avril 1841 ouvre un crédit de 140 millions de francs pour permettre la construction : - d une enceinte de 34 kilomètres intra-muros comportant 94 bastions, 17 portes, 23 barrières et 5 poternes, - d une voie ferrée de ceinture pour approvisionner en munitions cette enceinte fortifiée, - d une ligne de 16 ouvrages extérieurs casematés appelés «forts» constituant une première ligne défensive.

3 Le 10 septembre 1841, une ordonnance du roi Louis-Philippe déclare les travaux d utilité publique. La supervision de l ensemble est confiée au général Dode de la Brunerie. Seize forts sont construits. Ce sont, dans le sens horaire depuis le nord de Paris, le fort couronne de La Briche, les forts de la double couronne, de l Est, d Aubervilliers, de Romainville, de Noisy, de Rosny, de Nogent, le fort Neuf de Vincennes, les forts de Charenton, d Ivry, de Bicêtre, de Montrouge, de Châtillon, de Vanves, d Issy et du Mont-Valérien. Certains sont carrés tels que Nogent, Rosny, Noisy et les autres pentagonaux comme Ivry, Charenton ou Bicêtre. Leur distance par rapport aux fortifications parisiennes varie entre m (Bicêtre) et m (La Briche). Onze ouvrages complémentaires (redoutes et batteries) renforcent le dispositif. La ceinture sud, dont fait partie le fort d Ivry, est la plus dense, avec un espacement moyen des ouvrages de 2 km. 3/ Cote : 2 H2 Plan manuscrit du fort d Ivry , Archives municipales d Ivry-surSeine Le fort d Ivry est bâti en position dominante à l extrémité du plateau formant un éperon entre les vallées de la Bièvre et de la Seine, sur la ligne de séparation des territoires des villages d Ivry et de Vitry, comme en témoigne un plan de l époque (la limite actuelle des deux communes suit les contours ouest et sud du fort). Il est bordé au sud par la «voie des carriers» (actuelle rue des carrières) et accessible depuis le village d Ivry par la «route du fort» (actuelle rue Fablet), au bas de laquelle existe un estaminet «À la descente du fort». L aubergiste aménagera à ses frais un sentier (actuel sentier Saint-Frambourg) conduisant directement au sommet pour mieux drainer la clientèle des soldats. Le chantier d Ivry est adjugé le 5 mai 1841 à Monsieur Barison, ingénieur civil. Le gros œuvre est réalisé en maçonnerie, parements en meulière provenant de Buc (Yvelines) et pierre de taille provenant d Arcueil, pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Le chantier emploie 980 personnes et dure quatre années. Il est surveillé par les hommes de deux bataillons du 65e régiment de ligne, qui sont logés dans un camp de baraquements à proximité. 4/ Cote : 4Vr n 698 Plan d ensemble des murs de consolidation dans les carrières du fort. 1842, SHD/Archives techniques du génie.

4 La présence de carrières à l emplacement prévu va compliquer la construction. En effet, la «pierre de Vitry» est extraite depuis des siècles dans d immenses exploitations par «piliers tournés» sous la colline actuellement occupée par le fort. Les parois de ces exploitations portent les marques du temps et de l histoire : indications des itinéraires souterrains par des plaques gravées, graffitis laissés par les carriers, dessins divers dont le plus original représente une girafe tenue en laisse, qu un ouvrier a dû voir passer à Charenton ; l animal, offert par le pacha d Égypte à Charles X a débarqué à Marseille et a remonté à pied la vallée du Rhône jusqu à Paris, où il a été exposé au Jardin des Plantes en juin Les «Vive la République» écrits par les insurgés de 1848 et les ancres gravées par les marins en témoignent d une occupation plus ou moins continue des galeries. Au cours du chantier, ces excavations souterraines imposent la réalisation de profondes fondations et de nombreuses consolidations pour supporter la masse des murs et des casemates. Les grandes caves voûtées atteignant 10 m de hauteur, notamment sous l actuel bâtiment des archives, témoignent de l importance de ces travaux. Des galeries (plus de 2 km) sont aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller les piliers d exploitation et servir d'abris contre les bombardements ; l épaisseur du ciel des galeries est de 6 m. 5/ Référence : F R10 Une galerie souterraine du fort d Ivry. 10 août 1971, photographe Pierre Bideault 6/ Référence : Prise de vue aérienne du fort d'ivry depuis un hélicoptère. 10 juillet 1996, photographe Michel Riehl Le fort, d une superficie intérieure de 10 ha (25 ha avec les fossés et les glacis), est un pentagone à 5 bastions, dont la forme demeure encore bien visible malgré l envahissement des remparts par un épais couvert végétal. A l époque de sa construction, ce type d architecture militaire (fort bastionné) est déjà plus ou moins délaissé par les pays voisins. La Prusse l a abandonné dès 1815 et l Angleterre en En France, il faudra attendre la défaite de 1870 pour constater que ce modèle de défense ne correspond plus aux progrès de l artillerie.

5 7/ Cote : 4 Vt 316 n 10 Plan d ensemble du fort d Ivry. 4 février 1846, SHD/Archives techniques du génie L entrée du fort se fait sur le front nord par un corps de garde casematé. Trois poternes, dont deux accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates dont l une dispose d un four à pain. Les flancs adjacents des bastions 3 et 4 sont équipés de casemates de tir pour l infanterie. Le rempart est muni d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d armes est entourée d une grande caserne pour la troupe, de deux pavillons pour les officiers et de deux magasins à poudre. Le fort dispose de trois puits. Trois galeries inclinées permettent le passage entre l intérieur et les fossés. 8/ Cote : 4 Vt 316 n 10 Fort d Ivry, front 4-5 (ouest) 4 février 1846, SHD/Archives techniques du génie 9/ Référence : N J Opérateur de prise de vue en stage Steadi-cam dans une galerie du fort. 11 mai 2007, photographe Jérôme Salles En 1846, le fort d Ivry reçoit sa première garnison. En 1848, après les journées insurrectionnelles qui conduisent à l avènement de la Seconde République, il se transforme en prison et 1504 insurgés y sont incarcérés dans des conditions très dures. Dans son journal, publié en 1849, un prisonnier témoigne de son arrivée : «Je m'étais imaginé en entrant au fort que nous serions logés dans les bâtiments servant au casernement des troupes, et à leur défaut dans les casemates. Je ne tardai pas à être détrompé. Entrés peu à peu dans une casemate, nous trouvons des gardiens qui nous ont précédés; ils coupent les cordes de nos poignets, et nous poussent dans un escalier. Nous descendons, sentant un froid humide et glacial nous frapper au visage à mesure que nous avançons. Y a-t-il de la place pour nous tous? avait demandé un prisonnier qui se rappelait le supplice de l'hôtel de ville. Tout Paris y tiendrait, répondit le gardien. En effet, ces carrières sont immenses ; et je n'en ai vu que l'entrée, n'ayant jamais osé m'aventurer dans ce dédale, où, faute de connaître les marques inscrites au coin des rues, j'aurais pu me perdre, comme il est arrivé à de plus curieux.

6 Quelques chandelles placées le long des murs éclairent l'entrée de ces vastes souterrains ; on ferme les grilles, et derrière, sont placées des sentinelles, prêtes à faire feu lorsqu'elles le jugeront à propos.» 1 En 1870, le fort, armé de 94 pièces d'artillerie, est commandé par le capitaine de vaisseau Krantz et défendu par un bataillon de marins de Brest comprenant hommes dont 53 officiers. Les 29 et 30 novembre, le fort appuie les attaques des avant-postes du 6 e corps prussien, au nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. L une des hantises de la garnison est l irruption d une éventuelle sape ennemie par les carrières et les multiples galeries qui jalonnent les sous-sols du fort et communiquent avec l extérieur. La capitulation de Paris et l armistice de janvier 1871 ouvrent à l ennemi les portes des forts extérieurs, dont celui d Ivry, et le 6 e corps prussien occupe le fort du 29 janvier au 20 mars Une batterie de mortiers de 210 mm est installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte des fortifications parisiennes, ainsi que des batteries de canons de 150 mm destinées à bombarder la capitale en cas de reprise des combats. 10/ Cote : 5 Fi 6950 Le fort d Ivry en 1871, après l explosion des casemates du front , anonyme, Archives municipales d Ivry-sur-Seine Après le départ des Prussiens, un bataillon de la garde nationale fédérée, commandé par le colonel Rogowski, prend possession du fort en mars À la chute de la Commune, devant la menace d'un assaut des troupes du 3 e corps versaillais, les Fédérés évacuent le fort dans la nuit du 24 au 25 mai L explosion d une poudrière détruit alors neuf des casemates du front 3-4 et provoque l effondrement du ciel de la carrière. Dès 1874, une nouvelle loi prescrit la réorganisation complète du système de défense de la ville de Paris, selon les préconisations du général Séré de Rivière, stratège et ingénieur militaire. En effet, la ligne des forts construits en n est pas assez éloignée de l enceinte des fortifications de Paris et ne correspond plus aux progrès de l artillerie rayée, qui permet désormais des tirs de plus de 7 km de portée. La construction d une deuxième ceinture d ouvrages, distants d une vingtaine de kilomètres et de conception assez différente, est alors décidée. Indépendamment, le fort d Ivry voit ses casernes refaites et son chemin de ronde reconstruit en La suite de l histoire sera plus paisible. En effet, le fort restera en retrait des lieux de combats jalonnant les deux conflits mondiaux. En 1896, l'abbé Lemire crée la Ligue du coin de terre et du foyer. Cette association met en place des parcelles de culture destinées à la population ouvrière. La concession par le génie militaire des terrains situés sur les fossés et glacis des «fortifs» parisiennes, puis des forts va permettre leur développement. Dès 1909, l'abbé inaugure les jardins d'ivry, créés par M. et M me Marque, qui deviennent rapidement la vitrine parisienne de l œuvre. Paul Deschanel, président de la Chambre des députés, y vient à l improviste en octobre 1912 et le président Poincaré s y rend en visite officielle le 27 juillet Ces petits espaces agricoles subsistent 1 J.C***, du faubourg Saint-Antoine, détenu au fort d Ivry, Journal d un insurgé malgré lui, Paris, 1849.

7 toujours à Ivry, Saint-Denis et Aubervilliers, constituant des bastions avancés du jardinage aux portes de Paris. 11/ Les cuistots du 21e régiment d infanterie coloniale. 1903, photographe anonyme. Tous droits réservés 12/ Les hommes de l observatoire DCA du fort d Ivry jouant aux cartes. 17 juin 1917, photographe anonyme. Tous droits réservés Divers régiments se succèdent au fort dans la première moitié du XXe siècle, notamment le 21e régiment d infanterie coloniale, dont les cuisiniers posent en 1903 avec leur mascotte. Pendant la Première Guerre mondiale, un poste de DCA (Défense contre avions) y est en activité. Après la guerre, le fort ne conserve plus qu un rôle de caserne, notamment pour les 21e et 23e régiments d infanterie coloniale. En juin 1940, il est occupé par une garnison allemande commandée par le lieutenant Seidel. Il sert de dépôt de munitions et les carrières, d abris antiaériens. Après la Libération, en septembre 1944, il est occupé par les FFI (Forces françaises de l intérieur), puis par l armée américaine et, à partir d avril 1945, par le centre militaire de rapatriement. Le lendemain de la Seconde Guerre mondiale offrira au fort un nouveau départ : celui d abriter, à partir de 1947, le Service cinématographique des armées (SCA), ancêtre de l ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense).

8 1.2. L aménagement du site de 1946 à Le SCA (Service cinématographique des armées) est créé par décret du 26 juillet 1946, regroupe désormais les trois armées et s implante au fort d Ivry en 1947 après un an de travaux. 13/ Référence : Terre L14 Porche d entrée du fort avant l implantation du SCA en Fin 1946, photographe inconnu Le SCA prévoit d une part l aménagement de la grande caserne en espace de vie pour le personnel militaire qui travaille et vit dans le fort ainsi que pour les appelés du contingent qui y effectuent leur service militaire. D autre part, chargé de l'instruction, de la formation et de l'information des unités par les moyens audiovisuels, il aménage des bureaux dans les deux pavillons encadrant la place d armes et dans certaines casemates et, met en place des équipements professionnels dédiés à ses missions de production et de conservation des films et des photographies. Au fil des ans, selon l évolution des techniques et des missions de l établissement2, de nouveaux bâtiments sont édifiés, d autres sont rénovés et adaptés aux dernières technologies. 14/ Référence : Terre L7 Travaux d aménagement du fort d Ivry pour l installation du SCA. Fin 1946, photographe inconnu Des images prises en 1952 offrent une vue d ensemble du site quelques années après l installation du SCA et attestent que dans les années cinquante, certaines unités ont bivouaqué dans le fort. 2 Voir encadré n 1.

9 15/ Référence : F R12 16/Référence : F R7 Le 1 er régiment de marche du Tchad en cantonnement au fort d Ivry. 5 juin 1952, photographes Huet et Lapoux Dans les documents d archives conservés à l ECPAD, on ne trouve pas de trace écrite des premiers travaux d aménagement pour le SCA, mais quelques reportages photographiques et films suppléent la pauvreté des informations. Par la suite, des journaux internes à l établissement complètent les renseignements iconographiques. Plusieurs témoignent d une vaste rénovation entreprise en Outre de nouvelles constructions (voir la suite), celle-ci consiste en une série de travaux de ravalement de façades, de replâtrages, de peinture, d entretien des pelouses, etc., assurés par les soldats de la compagnie et les hommes du casernement. Autre période clé dans l histoire architecturale du fort, les années quatre-vingts. En effet, un plan pluriannuel de restructuration immobilière du fort a débuté en Il a pour but d adapter les locaux aux missions de l ECPA, d améliorer les conditions de vie et de travail du personnel, de supprimer des constructions provisoires ne répondant plus aux besoins. Il comprend trois programmes attribués respectivement au ministère de la Défense, à l état-major de l armée de terre et à l établissement lui-même 3. Il se concrétise de 1981 à 1988, précédé par la réfection de toitures et l installation du chauffage et de l électricité. On en verra le détail dans ce qui suit. La décennie quatre-vingt-dix et le début des années deux mille sont également marqués par divers travaux d envergure (tels que l agrandissement de la médiathèque et la construction de nouveaux magasins de stockage à la place du grand auditorium) et de modernisation qui modifient la physionomie du fort. Les carrières. 3 «ECPA Info n 39», février 1983.

10 Formant une partie des fondations du fort, les carrières sont l objet d une surveillance et d un entretien constants. On peut évoquer : - le renforcement des carrières en divers endroits (sous le mess et le point de rencontreinformation Jean Péraud en 1981, en 1983, sous le laboratoire photos en 1990), - la construction d un mur de soutènement en 1983, - la réfection du mur d enceinte en 1989, - l étanchéité des casemates 13 et 14 en 1993, - la fermeture des puits de ventilation en 1996, - la remise en état du mur de contrescarpe en 1997, - la mise en place de grilles sur les puits d aération des carrières en 1997, - l installation de clôtures sur les murs des douves en L entrée et la place d armes. Un poste de garde réside à l entrée du fort. En 1981, le programme immobilier relevant de l état-major de l armée de terre a permis d aménager sous le porche un passage piétonnier (afin d assurer la sécurité du personnel et des visiteurs à pied). À proximité du poste, une salle est dédiée aux traditions. La butte de terre (remblai des travaux précédents) située devant l entrée du fort connaît une rénovation en D un côté, les initiales de l établissement sont écrites avec des fleurs, de l autre côté, une décoration florale entoure le monument aux morts inauguré la même année. À chaque cérémonie militaire, une nouvelle couronne de fleurs est déposée au pied de la plaque gravée en hommage Aux morts du cinéma et de la photographie des armées. La butte est surmontée d un mât pour le lever des couleurs. 17/ Référence : F R8 Porte-fanion lors d une cérémonie militaire sur la 18/ Référence : F R5 place d armes du fort d Ivry. Construction d une sculpture commémorative 27 juin 1958, photographes Le Cousser et Marchand au fort d Ivry. 26 février 1972, photographe Dumast La sculpture commémorative, œuvre du matelot Alexandre, en cours de réalisation devant les casemates sur le cliché de droite, sera installée au pied de la butte de terre située devant l entrée du fort. 4 Monographie [sur le fort d Ivry], Direction du génie auprès du commandement militaire de l Ile-de- France/Établissement du génie de Paris, mise à jour août 2008.

11 Les buttes et la cour intérieure. Le fort est ceint de buttes verdoyantes. Elles font l objet d un entretien constant par l équipe dite des espaces verts. À titre d exemple, on peut citer les sapins plantés par les effectifs du contingent et plus récemment la convention passée en 2000 avec l ONF (Office national des forêts) pour l entretien de la zone boisée du fort. Le chemin de ronde aussi est régulièrement entretenu d autant plus qu il sert aux activités sportives des militaires (cross, marche course, etc.). La cour intérieure présente une étendue de verdure en partie occupée par un terrain de rugby, qui sert aussi de terrain de football. Un emplacement est réservé à une aire de poser pour hélicoptères. Pour la petite histoire, on peut rappeler que trois moutons surnommés Audio, Visuel et Conceptuel, ont été chargés durant huit mois (entre 1980 et 1982) de tondre la pelouse! Trois bassins, servant de réservoirs d eau en cas d incendie, prenaient autrefois place sur les bords de la prairie (un grand, face au bâtiment de la direction, deux plus petits, près des casemates). Un macadam couvre les allées intérieures. En 1981, le programme immobilier relevant de l état-major de l armée de terre a permis de réaliser un parc de stationnement goudronné (à l emplacement de la piste cendrée 5 devant la grande caserne). 19/ Référence : F R7 Visite du SCA par des officiers de l action psychologique. 11 mars 1957, photographe Raymond Varoqui La visite est menée par le colonel d Hervé qui explique le but du SCA aux officiers de l action psychologique et par le capitaine Darret, adjoint technique, qui présente les différents services. Ils passent devant un des trois bassins qui servent de réservoir d eau en cas d incendie. 20/ Référence : DIA Piste cendrée, car elle était recouverte des cendres du charbon qui servait au chauffage du bâtiment.

12 Vue aérienne de la place d armes et de la cour intérieure du fort d Ivry. 19 avril 1989, photographe : Didier Charre Au centre de la cour, se trouvent le point de rencontre-information Jean Péraud qui abrite la photothèque depuis 1986 et une aire de poser pour hélicoptères. 21/ Référence : N S Tournage d un plan du film retraçant l histoire de la garde républicaine sur les buttes du fort d Ivry. 22 novembre 2007, photographe Sébastien Dupont Le bâtiment vie ou CCS (Compagnie de commandement et de soutien). La grande caserne abrite la compagnie de commandement et de soutien. En 1972, elle est le siège de plusieurs travaux. On y installe de nouveaux blocs d hygiène (qui font oublier la vétusté des dortoirs), on y aménage une salle de télévision au rez-de-chaussée, et par la suite un salon de coiffure. Elle comprend le bureau du commandant de compagnie, responsable du casernement et celui de son adjudant, tandis que les autres bureaux (effectifs, trésorerie, solde) sont transportés dans le bâtiment de la direction. La prison elle aussi a été transformée et remise à neuf (bénéficiant d un système d aération). 6 Les chambrées font enfin l objet de plusieurs campagnes de rénovation entre 1972 et les années deux mille pour en améliorer le confort. 22/ Référence : DIA Bâtiment de la CCS situé sur le flanc est du fort d Ivry. 19 avril 1989, photographe Didier Charre 6 «Clap n 5», [ ?], p.17.

13 Le fort offre aux personnels et aux hommes du casernement un mess pour les officiers, une salle à manger pour les sous-officiers et un ordinaire pour les appelés du contingent. 7 Divers aménagements et rénovations ont eu lieu depuis En 1980 par exemple, il est décidé dans le programme de restructuration immobilière du fort, de la réalisation d un ensemble d alimentation commun aux cadres et aux militaires du rang. Les travaux du mess sont ainsi entrepris en 1983 et Le 19 novembre 1986, le nouveau cercle mixte est inauguré pour les personnels militaires et civils. Par la suite, de nouveaux mobiliers ont changé l organisation des salles et apporté un confort supplémentaire au personnel. 23/ Référence : DIA Mess ou cercle des officiers situé au niveau du bastion 2 du fort d Ivry. 19 avril 1989, photographe Didier Charre Le bâtiment de la direction. Le pavillon de droite, en entrant dans le fort, a toujours accueilli la direction au sens large, et les services administratifs et comptables concernant les militaires comme les civils même si divers déménagements et agencements des bureaux se sont succédé. À partir des années quatre-vingts, le bâtiment abrite la section études et la section relations extérieures du Sirpa central (Service d information et de relations publiques des armées). En 2009, il est prévu notamment, la réfection des planchers et de la toiture. 7 «Clap n 6», [ ?], p.21.

14 24/ Référence : DIA Prise de vue aérienne du fort d'ivry. 19 avril 1989, photographe Didie r Charre Dans le sens horaire depuis l entrée, on remarque, sur ce cliché, un des deux pavillons des officiers abritant le département de la production et les reporters, la grande caserne attribuée à la CCS (aujourd hui bâtiment vie), le mess, les ateliers de menuiserie et de maintenance technique, une des deux anciennes poudrières (où se trouvaient les studios image), le bâtiment de la postproduction (qui a déménagé en 2008 pour rejoindre la production), le bâtiment de l imprimerie et de routage (activité stoppée mais remplacée depuis 2008 par celle d une partie du pôle commercial), les casemates occupées par le pôle des archives, le bâtiment du multimédia, le bâtiment de l informatique (ancienne division photographie) accolé à celui du grand format du laboratoire photos, le bâtiment de la formation jouxtant le deuxième pavillon, occupé par les services de la direction. Les équipements professionnels. Progressivement, l établissement a édifié des pièces dédiées aux métiers spécialisés dans la fabrication, la conservation et la communication des images et s est équipé d outils techniques pour le traitement de a photographie, le film puis la vidéo, et le son.

15 Un reportage photographique 8 de décembre 1957 atteste de l existence d une salle des reporters, d une salle de montage équipée notamment d un appareil de visionnage Moritone et d une synchroniseuse, d un auditorium comprenant une salle d enregistrement et un équipement pour le mixage (armoire de mixage Westrex) et la sonorisation des films et d un service animation avec un atelier dessin équipé d une caméra de dessin animé et de tables de travail. Un autre reportage 9 daté du 8 avril 1958 présente les différents ateliers du service (magasin central, photothèque, laboratoires photographiques, auditorium, animation, réparation des matériels, dépôt de films, cinémathèque, formation des projectionnistes, salle de montage, cabine de projection) ainsi que les services communs (chambre des hommes de troupe, cuisine, réfectoire, foyer du soldat, etc.). 25/ Référence : F R10 Visite de l auditorium par des officiers de l action psychologique au SCA. 11 mars 1957, photographe Raymond Varoqui La visite est menée par le colonel d Hervé qui explique le but du SCA aux officiers de l action psychologique, et par le capitaine Darret, adjoint technique. En 1971, il existe des laboratoires photographiques, équipés de deux tireuses électroniques pour traiter les clichés noir et blanc et couleur en divers formats et à des cadences élevées 10. En 1972, face au terrain de rugby et perpendiculairement au bâtiment de direction, un nouveau bâtiment est érigé destiné à la division photographie (laboratoires et photographes). Il abrite un laboratoire mixte photo-cinéma qui comprend un grand laboratoire couleur et des installations apportant des perfectionnements pour le traitement des fonctions de laboratoire. 11 Au moment de l acquisition d un serveur informatique, cet édifice se voit occupé dans sa partie ouest par le service des systèmes d information (dont la maintenance informatique) (2003). Ceux-ci prennent la place du laboratoire photographie argentique dont l activité est stoppée (avec l adoption de moyens numériques) et des reporters qui déménagent dans le bâtiment de la production. Dans la partie est du bâtiment, qui connaît une extension en 1994, restent les grands formats auxquels s ajoute le laboratoire du numérique. 8 Reportage de 17 photos, effectué au service production du SCA, le 5 décembre 1957, photographes Pierre Ferrari et Bejaud, référence F Reportage de 59 photos, intitulé «Le Service cinématographique des armées, installé au fort d'ivry», du 8 avril 1958, photographe Pierre Ferrari, référence F «Veronica clap, objectifs», [1971], p «Veronica clap, objectifs», [1971], p.7.

16 26/ Référence : F R5 27/ Référence : DIA Construction du laboratoire photographique Le bâtiment occupé par la division photographie sur le flanc ouest du fort d Ivry. situé sur le flanc ouest du fort d Ivry. 17 février 1971, photographe Pierre Ferrari 19 avril 1989, photographe Didier Charre La phase de travaux du programme immobilier du ministère de la Défense, projetée sur la période , porte notamment sur les installations techniques et d accueil de la division des archives, les ateliers de travail de la division technique. Un bâtiment technique vidéo est ainsi construit en 1983, raccordé au studio existant dans une des deux anciennes poudrières. Les principaux aménagements relevant du programme immobilier de l ECPA défini en 1980 ont porté sur la rénovation de la casemate 12 occupée par les documentalistes, du studio vidéo, du studio de mixage des audio-montages visuels. En 1987, les aménagements se poursuivent aux archives : en casemate 14 (bureau), suivis en 1993 de celui des casemates 5 (magasins) et 13 (bureau). Avec l apparition de la technologie du numérique, l ECPAD a doté en 2007 son département production en régies vidéo numérique, en salles de montage Avid, en studio d illustration musicale et de montage numérique, en studio de montage son numérique, en sonothèque, etc. Les lieux de consultation des archives.

17 De la photothèque à la médiathèque en passant par le point rencontre-information et la cinémathèque, autant d appellations et d espaces pour désigner le lieu de consultation des fonds d archives photographiques puis cinématographiques. La photothèque, sise un temps dans le bâtiment des divisions photographie et cinéma, est déménagée en dans le bâtiment de la direction (pavillon de droite en entrant dans le fort). Elle acquiert ainsi un fonctionnement plus cohérent grâce à une conception plus rationnelle des lieux. En 1980, le plan pluriannuel de restructuration immobilière du fort prévoit la construction d un point de rencontre-information au centre du fort. Celui-ci, baptisé Jean Péraud, du nom du reporter photographe du SPI (service presse information) en Extrême-Orient, porté disparu, est aménagé en 1982 et inauguré en Il est destiné à accueillir la clientèle et en 1986, la photothèque y est transférée. Les visiteurs peuvent y consulter les clichés collés en albums présentés dans des armoires sur rails. En 1998, sont entrepris des travaux d agrandissement de la photothèque afin d en faire une médiathèque. Celle-ci est destinée à être la vitrine de l ECPA, au sein de laquelle les clients et commanditaires pourront rechercher, consulter, sélectionner, acheter les images et les productions audiovisuelles de l établissement. Inaugurée à la mi-juin 1999, elle est en mesure de recevoir une vingtaine de personnes et équipée, depuis 2005, en serveurs et postes de consultation qui permettent de visualiser les images fixes et animées numériques ou numérisées. 28/ Référence : F R12 Salle de la photothèque positive dans le bâtiment des divisions photographie et cinéma du fort d Ivry. 17 novembre 1961, photographe Sapirstein La vue est prise lors d une visite de l ECA par les officiers de presse de différentes régions militaires, dont le colonel Simon et le commandant Barral. La visite est guidée par le commandant Darret. Ils parviennent à la photothèque positive du service photographie, après avoir visité la salle de montage de films 35 mm, l atelier de dessin, l auditorium et sa cabine de projection, les nouvelles salles de cours destinées aux stages de projection cinéma.

18 29/ Référence : DIA Photothèque située depuis 1986 au centre du fort d Ivry. 19 avril 1989, photographe Didier Charre 30/ Référence : N K Médiathèque de la Défense, extension de la photothèque, située au centre du fort d Ivry. 14 novembre 2006, photographe Sébastien Lafargue La cinémathèque, quant à elle, a occupé divers endroits permettant aux visiteurs de visionner les pellicules des films. En 1986, elle quitte le bâtiment des divisions photographie et cinéma, au profit du service animation qui s y installe après avoir pratiqué quelques transformations. Elle déménage dans les casemates, rénovées par huit mois de travaux. Elle dispose désormais de quatre salles de vision 16 et 35 mm et vidéo. Depuis 2005, avec le plan de sauvegarde et de numérisation et l adoption d un logiciel documentaire qui offre la possibilité de voir les images, la vision des films et des vidéos, dans la mesure où ils sont numérisés, peut se faire conjointement sur ordinateurs en médiathèque.

19 Les salles de projection de cinéma. L établissement (du SCA à l ECPAD) a toujours disposé de plusieurs salles de projection de cinéma. - La salle «Abel Gance» comptait 71 places à l origine (1981) et en dénombre 104 depuis sa rénovation en La salle «Georges Kowal», du nom de l opérateur de prises de vue du SCA décédé le 21 février 1952 au Tonkin (Indochine), et sa cabine équipée de projecteurs Philips 35 mm. Sa capacité est passée de 40 à 49 places. Son existence est attestée en 1957 dans un reportage photographique. Aujourd hui, dans cette salle dite de prestige, restaurée à deux reprises, se déroulent les séances d approbation de films. - Deux salles de projection se situaient au 3 e étage du pavillon gauche à l entrée du fort. L une, d une vingtaine de places, servait pour l approbation des films en 35 mm et une fois par mois pour la présentation de leurs films par les réalisateurs. La seconde, plus petite, était utilisée pour les films en 16 mm et le derushage et le contrôle par un chef de fabrication des bobines qui revenaient des laboratoires. Elles ne sont plus en service depuis la fin des années quatre-vingts (avec l avènement de la vidéo) et ont été démontées récemment. 31/ Référence : N S Salle de projection cinéma «Abel Gance» du fort d Ivry. 28 juin 2007, photographes Sébastien Lafargue, Sébastien Dupont Les magasins de stockage. Afin de mener à bien les missions de conservation des photographies et des films des armées qui incombent à l ECPAD, des magasins de stockage sont construits et agrandis au cours des ans. Un magasin central, mentionné dans un reportage photographique de 1958, sert pour le dépôt des films. En 1983, un bâtiment neuf est construit dans les buttes pour abriter le magasin des images fixes. En 1986, des travaux permettent la rénovation de plusieurs casemates où sont agencés des espaces de rangement. Pour gagner de la place, les étagères en ciment ont été remplacées par des armoires métalliques sur rails triplant la capacité de rangement. Fin 1986, trois autres casemates seront aménagées. Avec le plan de sauvegarde et de numérisation, adopté en 2005, des caissons réfrigérés sont construits dans les anciennes poudrières pour

20 conserver dans les conditions de température et d hygrométrie satisfaisantes les films sur support de cellulose acétate et nitrate (déménagement des bobines dans l une des poudrières achevé en 2007, fin des travaux dans la seconde poudrière prévu au printemps 2009). De même, le bâtiment dit «GR8» est aménagé pour accueillir les bobines de films sur support nitrate de cellulose, et paré d un mur écran en cas d explosion. 32/ Sans référence. 33/ Sans référence. Construction d un mur écran face aux magasins des films Construction de caissons réfrigérés pour la sur support nitrate au fort d Ivry. conservation des films dans une ancienne 21 novembre 2008, photographe Miguel Beuvier poudrière du fort d Ivry. 21 novembre 2008, photographe Miguel Beuvier Infrastructures. L installation et la mise aux normes des infrastructures sont nécessaires à la vie professionnelle et au casernement des militaires du fort : eau (alimentation par la compagnie des eaux), réseau eau incendie (bassins puis bouches), chauffage (13 chaudières), électricité (postes de livraison et de transformation), gaz (pour le fonctionnement des cuisines), climatisation, isolation, etc.

21 Les derniers travaux importants prévus dans le projet de rationalisation de la distribution électrique du fort d Ivry ont été réalisés durant les années 2007 et Le fort est désormais équipé de distributeurs basse tension adaptés à ses besoins. 34/ Référence : N J Travaux de rationalisation de la distribution électrique dans le fort d Ivry. 11 mai 2007, photographe Jérôme Salles En plus de soixante ans, le fort a ainsi connu de multiples transformations qui ont contribué à modifier sa physionomie et ont permis à l établissement de remplir ses missions.

22 2. Les activités audiovisuelles au sein du fort de 1947 à La production filmique, photographique et multimédia. La Seconde Guerre mondiale met en lumière toute la portée et l importance que revêt l image, à une époque où les médias se développent. Dans ce contexte, de 1947 à 1961, le SCA a pour mission d instruire, de former et d informer les militaires grâce au cinéma et à la photographie. En 1961, le service est rebaptisé ECA (Établissement cinématographique des armées) puis devient ECPA (Établissement cinématographique et photographique des armées) en 1969 et se voit confier, par un arrêté de la même année, trois grandes missions en matière de production : réaliser les films d instruction destinés aux unités et aux contingents, réaliser les films d information interarmées et témoigner des actions extérieures dans lesquelles les armées sont engagées. En 2009, l ECPAD réalise toujours des films d information et à caractère institutionnel. Les équipes images de l établissement (officier images, cameraman, photographe) participent régulièrement aux missions intérieures et aux opérations extérieures pour lesquelles l armée française est engagée au côté d autres nations, sous mandat de l ONU, de l OTAN et de l Union européenne. Les personnels de l établissement assurent la maîtrise complète de la chaîne de production audiovisuelle, depuis la captation de l image jusqu à son intégration sur divers supports, et tous les métiers de l image y sont exercés (réalisateur, cameraman, photographe, opérateur de prise de son, éclairagiste, machiniste, monteur vidéo, monteur, étalonneur, illustrateur musical, infographiste, intégrateur multimédia, technicien traitement image numérique, ) La production filmique A/ Les moyens de tournage Les techniques et les supports filmiques ont considérablement évolué depuis leur naissance. Depuis bientôt une trentaine d années, le cinéma s est ainsi effacé au profit de la vidéo analogique puis numérique. Ayant profondément rénové ses équipements, l établissement est désormais doté, entre autres moyens, de 20 caméras haute définition, d un car régie vidéo numérique 8 sources vidéo, d un car régie son numérique 32 pistes, d un studio de prises de vues, de moyens de transmissions par satellite, d équipement d enregistrement sonore, de moyens lourds de tournage, éclairage et travelling 35/ Référence : F R1 Le cameraman Emmanuel Machuel 1, qui vient d effectuer un reportage en Algérie, décharge sa caméra Arriflex 35 mm. La bobine est ensuite remise au laboratoire de développement négatif puis le film ainsi développé est confié au montage. 5 décembre 1957, photographes Pierre Ferrari et Bejaud 1 Emmanuel Machuel a, par la suite, travaillé comme cameraman et assistant de réalisateurs tels que Jacques Demy, Éric Rohmer ou François Truffaut (Entretien avec Emmanuel Machuel par Alexandre Tylski, Cadrage.net, revue en ligne universitaire française de cinéma, avril-mai 2003).

23 36/ Référence : Présentation de quelques matériels cinéma, vidéo, son et éclairage des moyens de tournage : au premier plan, des moniteurs de contrôle, à gauche, une caméra Beta SP, à droite, une caméra Arriflex 35mm. 19 novembre 1997, photographe Janick Marcès 37/ Référence : N V Raccordement car régie de l établissement lors d une présentation des capacités opérationnelles de l armée de Terre, à Mourmelon-le-Grand. 4 octobre 2004, photographe Ludovic Fronteau

24 B/ Le fort : lieu de tournages L infrastructure du fort est parfois utilisée comme cadre de tournage de séquences de séries, de films ou de documentaires que l ECPAD produit, coproduit ou qui lui sont demandés par des commanditaires. Ainsi, les souterrains ont-ils servi de décor : - en 1959 à une scène du film Le trou de Jacques Becker, - en 1993, à plusieurs séquences, avec reconstitution des catacombes et des égouts de Paris, de la série télévisée Highlander, saison 1, (épisode The beast below ou Meurtre sous l opéra), - à la fin des années quatre-vingt-dix, au making of de la série télévisée Sydney Fox aventurière de Grégory Rodriguez. 38/ Référence : Claude Lelouch reprend à un figurant une caméra film Cameflex 35 mm qu'il a utilisée quand il effectuait son service militaire en qualité de cameraman et d assistant réalisateur pour l ECPA en Algérie. 24 juillet 1997, photographe Janick Marcès En 1997, a lieu sur le chemin de ronde du fort et sous le regard de Claude Lelouch, le tournage, par les équipes cinéma de l'ecpa, d une séquence du film Ils sont passés par là, réalisé à l'occasion du cinquantenaire de l établissement. Ce film rappelle que quelques illustres professionnels du cinéma et de la télévision ont fait leurs premières armes à l établissement : Claude Lelouch, Bruno Podalydès, Philippe de Broca, Daniel Auteuil, Pierre Schoendoerffer ou bien encore Jean-Claude Brialy pour ne citer que quelques-uns d entre eux. En 2005, l entrée du fort a aussi servi de décor au tournage du court métrage Faux départ de Jean- Marc Vincent, avec l acteur Bruno Solo.

25 39/ Référence : N S Tournage d un plan-séquence destiné au DVD retraçant l histoire de la garde républicaine. 22 novembre 2007, photographe Sébastien Dupont Plus récemment, des plans-séquences ont été tournés, de nouveau sur le chemin de ronde, pour la réalisation d un DVD, commandité par la garde républicaine sur son histoire. Les personnels du 2 e RI (régiment d infanterie) de la garde républicaine font ici de la figuration en uniformes de la garde impériale, pendant qu une équipe technique de l établissement filme l empereur à l aide d une caméra vidéo béta numérique, montée sur Steadicam 2. Gage de la qualité de ces productions, certains films ou clips réalisés par les équipes techniques de l établissement sont régulièrement primés dans de nombreux festivals nationaux ou internationaux du film militaire. Quelques magazines d actualités télévisées, réalisés par l ECPA, produits par le SIRPA et diffusés sur FR3 ont quant à eux lancé l établissement dans l ère de la vidéo : de 1980 à 1987 le Magazine des armées Horizon, de 1987 à 1990 le Magazine armées 2000, de 1990 à 1998 le Magazine Top Défense. Les présentateurs de ces émissions étaient parfois filmés sur le plateau télé de l établissement. Depuis 2006, l ECPAD réalise le JDD (Journal de la Défense) programmé sur la chaîne parlementaire (LCP-AN). 2 Système stabilisateur de prise de vues, permettant la prise de vues à la volée. Un harnais est fixé sur le cameraman et la caméra elle-même est montée sur un bras articulé. L opérateur peut ainsi marcher ou courir tout en gardant une image stable.

26 C/ Les moyens dits de post production/actualités L ECPAD dispose système de montage collaboratif comprenant 11 salles de montage en haute définition, une salle de finition et d étalonnage, des stations de fabrication d images de synthèse en 2D et 3D, des studios son (mixage et conception sonore) ainsi qu un studio de création musicale (création de génériques et de musiques d accompagnement de séquences). Ces matériels à la pointe du progrès permettent aux monteurs vidéo, monteurs étalonnage, monteurs truquistes 2D, infographistes création 3D, concepteurs son, etc. de mener à bien leur mission. Montage films 40/ Référence : F R2 Salle de montage films 35 mm. 9 août 1950, photographe Pavot Montage vidéo 41/ Référence : N S Monteur vidéo, en poste à la nouvelle régie de montage vidéo haute définition. 9 août 2007, photographe Sébastien Dupont

27 Enregistrement son 42/ Référence : F R8 Cabine d enregistrement son à la production films. 9 août 1950, photographe Pavot 43/ Référence : N K Jacques Perrin enregistre la voix off du film La Force noire, réalisé par Éric Deroo et produit par l ECPAD en 2007 à partir d images d archives de l établissement. 13 juin 2007, photographe Sébastien Lafargue Une régie de réception et de diffusion d images d actualités destinées aux médias est également en place au fort. Les équipes images disposent par ailleurs de moyens de transmissions par satellite autonomes (Inmarsat) afin d envoyer leurs reportages photos ou leurs éléments vidéo à l ECPAD. Ces images, une fois validées par l autorité militaire, sont mises à la disposition des chaînes de télévision grâce au réseau Serte. Un système de serveur FTP a été mis en place en 2008 au profit de la presse écrite.

28 2.1.2 La production photographique A/ Reporters Les photographes de l ECPAD utilisent exclusivement le numérique à la place de l argentique depuis Dans le cadre de leurs missions, ils disposent d appareils Nikon D3X. Intégrés au sein des équipes images, ils couvrent souvent les mêmes événements que les cameramen. Ainsi, leurs reportages en France traitent-ils de la vie des armées dans ses actions les plus diverses selon des thèmes récurrents dont les plus importants sont les forces armées françaises, les activités du ministre de la défense, les matériels, les secours, l aide et la protection apportés à la population, les exercices et opérations militaires, les grandes cérémonies militaires. Les reportages réalisés illustrent également les missions de l armée à l étranger sous l égide d organisations internationales. Actuellement, des équipes sont présentes au Tchad et en Afghanistan. En 2008, l une d entre elles a suivi la mission internationale de protection contre la piraterie maritime dans le golfe d Aden, après avoir couvert en exclusivité (photographie et vidéo) la libération des otages du voilier le «Ponant». 44/ Référence : Le maréchal-des-logis-chef Le Pichon, reporter photographe, est ici équipé de boîtiers numérique et argentique, d'un système de transmissions par satellite Inmarsat et d'un ordinateur portable pour le traitement des images numériques. 4 août 2002, photographe Alban Battestini

29 B/ Laboratoire photographique numérique L ECPAD a mis en place un laboratoire photographique numérique qui permet d effectuer d une part, le traitement de l image et d autre part le tirage et les finitions. Le traitement consiste à préparer l image numérique ou numérisée pour le tirage : retouche, recadrage, contrôle de la densité et de la colorimétrie. Lors du tirage, le papier photo sortant de l agrandisseur numérique est développé dans une chimie. La finition des tirages est également assurée : la coupe au format, le collage sur support rigide, la plastification à froid et le référencement de chaque tirage par collage d une étiquette. Le laboratoire est équipé d un agrandisseur numérique Lambda qui permet d exposer les images numériques sur le papier photographique argentique traditionnel et de réaliser des tirages de grand format, ainsi que d un «minilab» Fuji-frontier pour les tirages en grand nombre. 45/ Référence : F R25 Laboratoire tirage photos ; des 46/ Référence : N E agrandisseurs sont visibles le long Réception d un tirage à la sortie de la développeuse. des murs. 5 novembre 2003, photographes Alban Battestini 9 mars 1962, photographe Pierre Ferrari et Jean-Luc Brunet

30 2.1.3 La production multimédia : du dessin animé au DVD Le multimédia Ce service regroupe une grande diversité de techniques liées au multimédia, à la photo et à la production graphique. Il est équipé de 3 stations Internet et CD, de 3 stations DVD et d une d encodage, de 4 stations de PAO (Publication assistée par ordinateur) infographie. Les infographistes et intégrateurs assurent les missions suivantes : intégration multimédia, réalisation de sites Internet, création de visites virtuelles, conception graphique (livres, jaquettes, affiches, plaquettes, catalogues ). Les personnels de la cellule DVD, ont quant à eux pour missions le développement informatique permettant de programmer l interactivité du DVD et la création d un fichier informatique à partir d une cassette vidéo permettant ainsi son intégration aux supports multimédia. 47/ Référence : F R11 Atelier d animation : sous l objectif de la caméra III conçue pour l animation des films, un dessinateur spécialisé construit des schémas. Les images et dessins sont créés dans cet atelier puis les génériques y sont montés. 5 décembre 1957, photographes Pierre Ferrari et Bejaud 48/ Photo sans référence PAO (publication assistée par ordinateur) du multimédia. Photographe Richard Nicolas-Nelson

31 2.2. Le service des archives : de la collecte à la communication. A/ Collecter Les collections de l ECPAD se sont constituées autour de trois caractéristiques majeures. 1- Les collections initiales et internes. Le pôle des archives conserve la production de l établissement depuis sa création (1915) jusqu à nos jours. Ainsi, les fonds retracent les événements jalonnant les deux guerres mondiales, les guerres d Indochine et d Algérie, les conflits récents à l extérieur du territoire national dans lesquels les forces françaises sont engagées (Liban, Golfe, Kosovo, Afghanistan, Côte d Ivoire ). Hormis l entre-deux-guerres, les images portent sur la vie quotidienne des armées en temps de paix. Les collections s enrichissent chaque année par les versements internes d images (rushes et photographies) réalisées par les reporters de l ECPAD en opérations extérieures ou lors de missions sur le territoire national, mais également, par des produits finis, commandités par une clientèle diverse (éditeurs, journalistes, chaînes de télévisions). 2- Les reversements. L ECPAD reçoit régulièrement le versement externe des images réalisées par d autres organismes relevant du ministère de la Défense. La réforme engagée depuis la parution du Livre blanc de la Défense (18 juin 2008) conduit le ministère à se moderniser : réorganisation de l échelon central, révision des implantations territoriales, étude interarmées pour la rationalisation des soutiens autant d axes de réforme qui conduisent les agents du ministère à s interroger sur le devenir de leurs archives. L ECPAD joue un rôle actif dans la gestion du reversement des archives photographiques et cinématographiques : préparation des lots de documents, classement, conservation et communication. 49/ Photo sans référence. Reversement des archives photographiques du Sirpa terre en décembre La documentaliste Florence Ramousse et le capitaine Christophe Cazorla vérifient la bonne conduite des opérations. Décembre 2008, photographe Miguel Beuvier 3- Les dons et dépôts. Depuis plusieurs années, l ECPAD mène une politique de collecte de dons privés de collections de photographies et de films d amateurs. Ces images personnelles des conflits apportent un complément documentaire de premier ordre aux collections institutionnelles et offrent un éclairage singulier, voire inédit, de la vie quotidienne des armées. 50/ Référence : D Au château de Hannoncelles avec mon ami André du 3 e régiment du génie, près des Éparges en Août - septembre 1915, photographe Maurice Gouin

32 B/ Conserver Les documents photographiques et cinématographiques comptent parmi les supports les plus sensibles et fragilisés par le temps. L établissement, conscient des phénomènes de détérioration pouvant altérer de façon définitive la lisibilité des images, a sans cesse travaillé à la prévention et à la conservation de ses collections. 51/ Référence : F RC 4 52/ Référence : N G Deux techniciens vérifient l état des films au dépôt central. L'aspirant Miguel Beuvier présente des 08/04/1958, photographe Pierre Ferrari films nitrate décomposés. 02/09/2003, photographe Jean-Luc Brunet Depuis l année 2005, l ensemble des fonds de l ECAD fait l objet d un plan de sauvegarde et de numérisation. Cette démarche contribue à la préservation des supports grâce à des marchés passés avec des laboratoires extérieurs : sauvegarde des films en nitrate de cellulose et en acétate de cellulose sur support polyester, transfert des films sur support pellicule à des cassettes beta numérique (télécinéma), restauration des premiers supports vidéos, encodage des vidéos en fichiers Mpeg 4, et enfin numérisation des collections photographiques. 53/ Référence : Restauration de plaques de verre (datées de la guerre de ) effectuée par le caporal-chef Pascal Bolopion au bureau restauration-numérisation du DAA (Département des archives audiovisuelles) de l'ecpa. 07/09/2001, photographe Janick Marcès Au sein du pôle des archives, les spécialistes de la cellule «technique photographie» partagent leur compétence entre la numérisation des clichés et la restauration. Véritables «chirurgiens de l image», leurs savoir-faire permettent de redonner une seconde vie à des photographies altérées par l épreuve du temps.

33 Cliché gauche : 54/ Référence : D Le soldat Jean-Hugo Hoarau retire une boîte contenant des plaques de verre de la Première Guerre mondiale conservée dans un magasin du pôle des archives. Avril 2002, photographe Pascal Bolopion Cliché droit : 55/ Référence : N G Le caporal Angelina Venot contrôle l'amorce d'un film 35 mm dans les casemates de stockage des bobines. 02/09/2003, photographe Jean-Luc Brunet La numérisation des documents constitue aujourd hui une étape essentielle dans le travail de conservation d un service d archives. À ce titre, l ECPAD a numérisé, au terme de l année 2008, titres de films issus de tous les fonds et clichés appartenant aux différentes collections. Les documents, devenus accessibles informatiquement, protègent les originaux des communications systématiques menaçant leur survie. Ces derniers, après avoir été reconditionnés dans des contenants adaptés et transférés sur des supports plus pérennes pour les films, sont stockés dans des magasins répondant à des normes strictes : lumière faible, température et taux d humidité soigneusement contrôlés. Parmi leurs activités, les spécialistes de la cellule «technique film» du pôle des archives exercent une veille attentive sur le respect de ces conditions de conservation. Régulièrement, chaque boîte de film fait l objet d une inspection visant à déterminer l état sanitaire des documents. Au printemps 2009, l ECPAD pourra profiter de trois nouveaux espaces de conservation réfrigérés et sécurisés d une capacité globale de bobines pour entreposer les films en acétate et nitrate de cellulose.

34 C/ Connaître Le pôle des archives compte une équipe de documentalistes spécialisés pour chacune des collections suivantes : - Fonds Première Guerre mondiale - Fonds Seconde Guerre mondiale, français et des Alliés - Fonds Seconde guerre mondiale allemand - Fonds Indochine - Fonds Algérie - Fonds général Fonds Actualité - Fonds Défense reversés (reversement de documents photographiques et cinématographiques issus d institutions relevant du ministère) - Fonds privés - Collection de La documentation Française. Le cœur de l activité des documentalistes réside dans la description et l analyse des documents par la réalisation de notices dans le logiciel documentaire de la médiathèque de la Défense. Ce travail met en œuvre leur compétence à décrypter l ensemble des informations contenues dans une image, quelle soit fixe ou animée, croiser des moyens de recherches variés (publications, ressources internet, archives, témoignages, etc.) afin de fournir un panorama de renseignements le plus complet possible sur chaque nature de document. Les documentalistes participent également aux projets scientifiques de l établissement : publication, production de films, expositions et colloques. En outre, ils font partager leurs connaissances des collections par le biais des permanences en médiathèque. Ainsi, au contact d un public varié, du simple curieux au spécialiste universitaire, il n est pas rare que les échanges réciproques ouvrent sur des aspects méconnus des fonds. 56/ Référence : N F Nicolas Férard, documentaliste, effectue des recherches dans le fonds allemand en faisant un parallèle entre des images photo et vidéo. 02/09/2003, photographe Guillaume Martel

35 57/ Référence : N G Le docteur en histoire Marie Chominot, auteur d une thèse sur l usage et le rôle de la photographie durant la guerre d Algérie, consulte un album de ce fonds à la médiathèque. 22/08/2008, photographe Guillaume Grosjean Pour avancer dans la connaissance des archives couvrant un siècle d histoire et se déployant sur des thèmes extrêmement variés, l institution développe également des projets scientifiques associant des protagonistes du milieu universitaire. De fait, l ECPAD est le partenaire professionnel du master «Conservation et documentation de l image et du son» de l université Paris 12. Le film Les historiens du XX e siècle, dont le cliché ci-dessus est issu, réalisé par Louis- Dominique Butor en 2008, met en scène plusieurs spécialistes de l histoire contemporaine par des entretiens. Les interviews permettent à ces derniers, professeurs et doctorants, de témoigner de leur pratique de l histoire confrontée au prisme des collections photographiques et cinématographiques de l ECPAD. Cette étroite coopération vient enrichir les fonds de l ECPAD et débouche fréquemment sur le dépôt de travaux universitaires à la bibliothèque du pôle des archives, réservée à l usage interne.

36 D/ Communiquer 1- Communiquer Les reportages photographiques conservés à l ECPAD témoignent de la mise à disposition des collections au public dès les années soixante. À cette date, les photographies étaient consultées par le biais des albums, comme l illustre le cliché ci-dessous. 58/ Référence : F R15 Le public consulte les albums dans la photothèque de l ECPA le 9 mars /03/1962, photographe Pierre Ferrari 59/ Référence : N N Consultation d albums en médiathèque lors des journées du Patrimoine Au centre, Madame Gougenheim, directeur de l ECPAD septembre 2008, photographes Guillaume Grosjean et Richard NicolasNelson

37 Désormais, avec la mise en œuvre du plan de numérisation des collections et de la base informatique documentaire «médiathèque de la Défense», les albums cohabitent aux côtés des ordinateurs où sont consultables tous les documents (avec ou sans visuels selon qu ils sont numérisés ou non). Riche de plus de photographies et de films numérisés, la base de données est devenue actuellement un moyen indispensable dans la recherche des archives conservées au fort d Ivry. En dépit de leur diversité, les recherches du public peuvent être classées en différentes catégories : - les militaires souhaitant réaliser des plaquettes pour leur unité, des expositions, - les particuliers recherchant un instant de leur vie ou de celle de leurs proches, - la presse civile et militaire, - les chercheurs, historiens, étudiants ou simples passionnés, - les professionnels du film documentaire et les chaînes de télévision. La médiathèque est ouverte au public du lundi au vendredi, et le jeudi en nocturne jusqu à 21 h Transmettre. L ECPAD propose des activités pédagogiques encadrées aux élèves des lycées et collèges, permettant de retracer les différentes représentations des grands conflits du XX e siècle et de découvrir l histoire et l évolution des techniques photographiques et cinématographiques. 60/ Référence : N F Emmanuel Thomassin, chef du département consultation des fonds du pôle des archives, anime un atelier pédagogique dans la médiathèque. 16/06/2008, photographe Jean-Yves Desbourdes 3-. Valoriser Depuis bientôt une trentaine d années, l ECPAD ouvre les portes du fort, le temps d un weekend lors des Journées du patrimoine, à toutes les personnes désireuses de découvrir le trésor que protègent ces murs. Exposition, présentation des collections, ateliers et visites, ces journées sont l occasion pour le personnel de l établissement de présenter et de faire partager leur métier au public. L ECPAD participe aussi régulièrement à de nombreuses activités de valorisation de ses collections. Les photographies et les films font l objet de prêts lors d expositions organisées en lien avec les musées de la défense (musée de l Armée, musée de la Marine, etc.) ou relevant d autres ministères ou de collectivités (la BDIC, l Historial de la Grande Guerre à Péronne, le musée de la Coupole à Saint-Omer, le mémorial de la paix à Caen, etc.). Dans les années quatre-vingt-dix, sous l impulsion du ministère de la Culture et de l Éducation

38 nationale, l ECPA est devenu un partenaire privilégié du festival Cinémémoire 12, organisé dans les activités de la Cinémathèque française. L ECPAD propose dans une boutique, sur place et sur son site un certain nombre de livres illustrés et de produits audiovisuels tels que Images de la guerre d Algérie , paru en 2002 dans la collection «Images de», L Almanach de , édité en 2008, et des films sur support DVD (Les Soldats de l image 15 ; La force noire 16 ; Ensemble, ils ont sauvé la France 17, etc.) parmi les productions récentes. En 2008, l ECPAD s est associé aux manifestations suivantes : - les rendez-vous de l histoire de Blois, - les rencontres internationales du cinéma de patrimoine à Vincennes, - le congrès de la FIAF (Fédération internationale des archives du film), - les journées d études européennes Archimages, - le cycle cinéma au musée de l Armée «L Europe et la Grande Guerre». 61/ Référence : N G Exposition de photos des stars du cinéma dans l'allée menant au bâtiment multimédia lors des Journées du patrimoine le 21 septembre /09/2008, photographe Guillaume Grosjean 12 Festival créé en Par les auteurs Yves Le Maner et Benjamin Stora. 14 Par les auteurs David Sbrava et Constance Lemans. 15 Par les auteurs et réalisateurs Yves et Ada Rémy en Par les réalisateurs Éric Deroo et Alain Champeaux en Par le réalisateur Éric Deroo en 2008.

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