ATELIER SUR L'AMÉNAGEMENT, LA GESTION PUBLIQUE DES ESPACES VERTS ET LA POLITIQUE DE PROTECTION ET DE DEVELOPPEMENT DE L'ARBRE (18-22 avril 2011)

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1 Tài liệu của Trung tâm dự báo và nghiên cứu đô thị - PADDI Les Livrets du Centre de prospective et d études urbaines - PADDI ATELIER SUR L'AMÉNAGEMENT, LA GESTION PUBLIQUE DES ESPACES VERTS ET LA POLITIQUE DE PROTECTION ET DE DEVELOPPEMENT DE L'ARBRE (18-22 avril 2011) Region SAØI GOØN TP HOÀ CHÍ MINH

2 AVANT-PROPOS L objectif général des ateliers de formation est le transfert de savoirs : les sessions du PADDI doivent permettre de compléter la formation des fonctionnaires de la ville en les sensibilisant à des concepts, des techniques et des méthodes nouvelles (transversalité, pluridisciplinarité) en matière de gestion urbaine, dans le contexte propre à Hô Chi Minh-Ville. La méthode proposée a été imaginée en collaboration avec les partenaires vietnamiens, puis validée par ces derniers. Il s agit de voir quelles méthodes sont utilisées et quelles réponses sont apportées en France pour répondre à des problèmes similaires à ceux rencontrés par les professionnels vietnamiens au cours de leur activité. Pour ce faire, l atelier sera organisé autour d un cas d étude vietnamien très concret. Une fois établies, ces connaissances devront pouvoir à la fois inspirer de nouvelles pratiques et de nouvelles politiques, et sensibiliser un public plus large grâce à une diffusion étendue. C est dans cet objectif de large diffusion et de sensibilisation que les Livrets ont été créés. NB : Le PADDI, ainsi que les experts, n'entendent donner aucune approbation ni improbation aux propos émis et retranscrit dans ce livret. Ces propos doivent être considérés comme propres à leurs auteurs. Date d impression du livret :... Nombre d'exemplaires : 500 Imprimeur :... Rédaction : Jessie Joseph, Nguyen Khac Dung, Tran Thi Kieu Oanh Traduction : Huynh Hong Duc Correction et relecture : Fanny Quertamp, Mary Senkeomanivane, Le Thi Huyen Trang 03

3 SOMMAIRE AVANT-PROPOS LEXIQUE LISTE DES PARTICIPANTS À L ATELIER INTRODUCTION PARTIE 1 SITUATION ACTUELLE DE LA GESTION PUBLIQUE DES ESPACES VERTS ET DES ARBRES A HÔ CHI MINH-VILLE I. Organisation de la gestion publique des espaces verts et des arbres à HCMV II. Cadre légal de la gestion des parcs et des arbres III. Etat actuel de la planification des espaces verts et des arbres d alignement 1. L élaboration et la gestion de la planification des parcs et jardins de la ville 2. Le travail de planification et d amélioration des arbres d alignement IV. Situation actuelle des investissements pour le développement des parcs et arbres de la ville 1. L état des lieux des investissements pour le développement des parcs et jardins publics 2. L état des lieux des investissements pour développer les parcs et le cadre des projets immobiliers V. Situation actuelle de la gestion et de l entretien des espaces verts et des arbres 1. Le budget 2. La politique de «socialisation» des investissements pour le développement, la gestion et l entretien des espaces verts urbains 3. La protection des parcs de la ville 04 05

4 23 PARTIE 2 POLITIQUE, AMENAGEMENT, GESTION ET PROTECTION PUBLIQUE DES ESPACES VERTS ET DES ARBRES AU GRAND LYON ET A LA VILLE DE LYON I. Les compétences territoriales nature et stratégie d urbanisme 1. Les enjeux et missions des différentes collectivités en termes de territoires a) La région b) Le département c) La communauté urbaine du Grand Lyon d) La ville de Lyon 2. Le rôle stratégique de l espace public et de l espace vert en lien avec la politique de développement urbain de la ville a) Historique b) Les stratégies de maillages des réseaux verts et bleus c) Urbanisme et espaces verts II. La politique de l arbre au Grand Lyon 1. Historique des plantations de la fin du 19ème siècle à nos jours a) L embellissement à la fin du 19ème siècle b) Au 20ème siècle, l arbre perd ses atouts aux yeux des gestionnaires de la ville c) L importance de l arbre en ville : une prise de conscience citoyenne d) La création du service Arbres et Paysage en Chartes de l arbre a) La première Charte de l Arbre : principes et limites b) 2010/2011 : l élaboration d une nouvelle Charte de l Arbre III. La gestion de l arbre au Grand Lyon 1. Organisation de la gestion des arbres d alignement a) : Dryade, un outil de connaissance b) : Dryade un outil de connaissance et de gestion c) Inventaire et expertise IV. L arbre, un élément essentiel au développement des villes : fonctions et enjeux de sensibilisation 1. Les fonctions et services de l arbre en ville a) Bénéfices sociaux b) Bénéfices environnementaux c) Bénéfices économiques 2. Les enjeux de communication et de pédagogie a) Pourquoi et comment communiquer? b) Objectif informatif c) Objectifs pédagogiques et culturels PARTIE 3 BILAN ET PRÉCONISATIONS DE L EXPERT FRANÇAIS I. Les logiques de territoires et d organisation II. Les principales problématiques à développer III. Bilan de l atelier ANNEXES - FICHES DU GRAND LYON SUR LA PROTECTION DE L'ARBRE PENDANT UN CHANTIER Annexe 1 - Comprendre et connaître un arbre? Annexe 2 - Comment protéger la couronne? Annexe 3 - Comment protéger le tronc? Annexe 4 - Comment protéger le système racinaire? 2. La protection et la plantation des arbres sur la voirie a) Règlement et protocoles pour la protection de l arbre lors de chantiers b) La plantation et l entretien des arbres c) Principes d élagage 109 LISTE DES ATELIERS PASSÉS 06 07

5 ANNEXES LISTE DES PARTICIPANTS À L ATELIER Annexe 1 - Comprendre et connaître un arbre? Annexe 2 - Comment protéger la couronne? Annexe 3 - Comment protéger le tronc? Annexe 4 - Comment protéger le système racinaire? L expert français : Frédéric Ségur : Ingénieur, responsable du service Arbres et Paysage à la Communauté Urbaine de Lyon. L expert vietnamien : Nguyen Khac Dung, Ingénieur, Chef du Bureau de Gestion des Parcs et des arbres, Département du Transport et des Communications (DTC). Traducteur : M. Huynh Hong Duc LEXIQUE DoC : Département de la Construction DTC : Département du Transport et des Communications FAO : Food and Agriculture Organization PENAP : Protection des Espaces Naturels et Agricoles Périurbains PLU : Plan Local d Urbanisme SCOT : Schéma de COhérence Territoriale SGVU : Secteurs de Gestion de Voirie Urbaine SRLMU : Société à Responsabilité Limitée et à Membre Unique Département des Transports et des Communications Bureau de gestion des parcs et des arbres Nguyen Duc Linh Nguyen Khac Dung Département des Transports et des Communications Bureau de gestion des infrastructures techniques La Thúy Minh Nhã Département des Transports et des Communications Nguyen Thi Nhi Le Phuoc Binh Do Van Tam Dinh Thi Nhu Hoa Tran Thi Kieu Oanh Le Phung Vinh An Département de l Agriculture et du Développement rural Nguyen Son Thuy Département de la Planification et de l Architecture Ly Khanh Tam Thao Bureau des Ressources naturelles et de l Environnement du district 1 Nguyen Thi Hai Uyen Bureau des Investissements et du Développement - Département de la Construction Dang Van Pho S.A.R.L à associé unique de service public du district 1 Ha Ton Tuan Hiep S.A.R.L à associé unique de service public du district 2 Tran Hong Gam S.A.R.L à associé unique de service public du district 3 Nguyen Tran Nguyen Doan Thi Anh Nguyet Duong Van Hai S.A.R.L à associé unique de service public du district 4 Ho Thi Xuan Phuong S.A.R.L à associé unique de service public du district 7 Ho Thi Xuan Thuy S.A.R.L à associé unique de service public du district 10 Nguyen Huu Nghia S.A.R.L à associé unique de service public de Cu Chi Nguyen Van Tuan S.A.R.L à associé unique de service public de la jeunesse volontaire Le Thanh Khoa 08 09

6 S.A.R.L à associé unique de service public de Can Gio Nguyen Hieu Hoa S.A.R.L à associé unique de service public de Tan Binh Le Minh Thuyen S.A.R.L à associé unique de service public du district 6 Au Thien Duc S.A.R.L à associé unique de service public de Binh Thanh Le Hue Bich S.A.R.L à associé unique de service public de Nha Be Tran Thi Nhu Quynh S.A.R.L à associé unique des Parcs de Saigon Bui Thi Thu Thuy Tran Cong Truong S.A.R.L à associé unique des parcs de Hô Chi Minh-Ville Nguyen Thi Huynh Anh Ngo Ba Kinh Pham Van Hieu Le Thi Mai Hong Le Cong Phuong S.A.R.L à associé unique de service public des parcs Nguyen Thanh Son Société de service public de district 11 Phạm Quang Trung Bureau de gestion urbaine de Thu Duc Bureau de gestion urbaine du district 6 Nguyen Ha Thang Canh Bureau de gestion urbaine de Can Gio Ha Thai Truong Thai Tan Si Bureau de gestion urbaine du district 4 Tran Viet Tung Bureau de gestion d aménagement de Binh Tan Hoang Tran Diem Phuc Bureau de gestion du trafic urbain numéro 1 Ta Dinh Van Ngo Kim Loan Nguyen Quang Phuc Bureau de gestion du trafic urbain numéro 2 Nguyen Van Viet Bureau de gestion du trafic urbain numéro 3 Ho Thanh Thanh Bureau de gestion du trafic urbain numéro 4 Pham Cuong Quyet Consultant en design Ngo Ngoc Hai PADDI Fanny Quertamp Nguyen Hong Van Huynh Hong Duc Jessie Joseph Tran Thi Thu Hien S.A.R.L à associé unique de service public du district 8 Phan Dinh Nhon S.A.R.L à associé unique de service public du district 9 Nguyen Van Thien Bureau de gestion urbaine du district 8 Tran Anh Nghia Bureau de gestion urbaine de Binh Chanh Nguyen Van Mot Le Van Da S.A.R.L de service public du district 12 Bui Van Le S.A.R.L à associé unique de service public de Thu Duc Tran Minh Ha Bureau de gestion urbaine de Tan Phu Tran Ngoc Mai Bureau de gestion urbaine du district 2 Nguyen Thi Doan Trang Bui Lam Bang Bureau de gestion urbaine du district 3 S.A.R.L à associé unique de Thao Cam Vien de Saïgon Le Thanh Liem Nguyen Thi Be Ba Pham Viet Lam Nguyen Ba Dung Pham Diep Ngan Nguyen Thanh Tam Bureau de gestion urbaine du district 5 Ho Hoang Phong Bureau de gestion urbaine du district 12 Nguyen Hanh Dung 10 11

7 INTRODUCTION i la planification urbaine datant de l époque Scoloniale a permis de donner une place remarquable à l arbre et aux espaces verts dans le centre-ville de HCMV, la politique en matière d espaces verts rencontre actuellement de nombreuses difficultés. La croissance urbaine et le manque de ressources des pouvoirs publiques constituent également un lourd handicap à la mise en place d une gestion et du développement quantitatif et surtout qualitatif des espaces verts et des arbres d alignement. Le Département des Transports et des Communications (DTC) gère actuellement les parcs publics d une superficie allant de 5 à 10 ha. Chaque district est responsable de la gestion des espaces publics et des espaces verts en deçà de 5 ha. Ainsi, les districts périurbains ne développement pas ou peu de politique d espace vert en quantité et qualité suffisante. Le Bureau de gestion des espaces verts souhaite connaître les expériences de la région Rhône-Alpes et de Lyon en matière de planification et de gestion des espaces verts. Plusieurs thématiques institutionnelles et techniques intéressent le DTC : la gestion publique des espaces verts, les espaces publics au sein des zones résidentielles, la politique de l arbre, les aspects techniques tels que la conception des espaces verts, l utilisation de matériaux respectueux de l environnement, les techniques d entretien et de détection des maladies liées à l arbre, etc Ce livret s attache à retranscrire plus particulièrement la thématique des espaces verts et des arbres d alignement à HCMV et au Grand Lyon. En effet, plusieurs éléments, dont notamment l absence de M. Daniel Boulens (Directeur de la Direction des Espaces Verts de la ville de Lyon, service comprenant les espaces verts, le Parc de la Tête d Or, le Jardin Botanique et le Jardin Zoologique) qui à l origine devait co-animer l atelier avec M. Ségur, nous ont poussé à concentrer ce livret sur cette thématique. Il est à noter que les nombreuses présentations ainsi que la richesse des échanges et des réflexions qui se sont tenues pendant cet atelier, laisse augurer d une collaboration enrichissante à poursuivre. En témoigne d ores et déjà l implication du DTC dans la production de l outil que constitue ce livret. Le PADDI tient à remercier à cet égard toute l équipe du Service des Espaces Verts du DTC, et en particulier M. Dung et Mme Oanh, pour leur investissement qui a permis d enrichir considérablement cette publication. Exceptionnellement, cet atelier est ainsi valorisé sous la forme de deux livrets distincts, en français et en vietnamien, au lieu de l habituelle publication bilingue. Ce choix éditorial permet d offrir une information dense tout en conservant un format relativement réduit et pratique pour le lecteur

8 PARTIE 1 SITUATION ACTUELLE DE LA GESTION PUBLIQUE DES PARCS ET DES ARBRES URBAINS DE HÔ CHI MINH VILLE Nguyen Khac Dung, Ingénieur, Chef du Bureau de Gestion des Parcs et des arbres, Département du Transport et des Communications (DTC). Par contrainte de temps, notre intervention sur l état des lieux de la gestion publique des espaces verts de Hô Chi Minh-Ville se limite à souligner les difficultés et les problèmes rencontrés dans la gestion des espaces verts. Cet état des lieux constitue une base de réflexion et de débat avec nos collègues vietnamiens et étrangers I. Organisation de la gestion publique des espaces verts et des arbres à HCMV Schéma d organisation de la gestion publique des parcs et des arbres à HCMV Comité Populaire de Hô Chi Minh Ville Département du Transport et des Communications Comités populaires des districts Institutions dans d autres secteurs Secteurs de Gestion de Voierie Urbaine Légende : : gestion par une instance administrative supérieure : gestion par un organisme publique chargé des parcs verts 14 15

9 1. Le Département du Transport et des Communications (DTC) est le conseiller du Comité Populaire de Hô Chi Minh-Ville en matière de gestion publique des parcs et des arbres sur son territoire. 2. Les Secteurs de Gestion de Voirie Urbaine (SGVU) et les comités populaires des districts gèrent les parcs créés avec des fonds publics selon la liste des échelons de gestion mise en vigueur par le DTC. Ces structures sont habilitées à passer les commandes pour des produits ou services en matière de parcs et d arbres urbains. Le fournisseur de produits ou de services en matière de parcs et d arbres est désigné - sous forme de commande directe, d appel d offre, ou d assignation forfaitaire - pour assurer le maintien des parcs : la plantation, l entretien, la protection, l abattage et le transfert des arbres dans la ville. Ce fournisseur peut être une entreprise opérant avec des fonds publics tels que la Société à Responsabilité Limitée et à Membre Unique (SRLMU) Parcs Verts, la SRLMU Zoo de Saigon, les SRLMU des services d utilité publique des districts, ou une entreprise dans d autres secteurs économiques. 3. Autres institutions impliquées dans la gestion des parcs et des arbres : - les organismes attachés au Comité Populaire de Hô Chi Minh-Ville pouvant cumuler la gestion, la construction et l exploitation des parcs ; tels que les Comités de Gestions des Projets (du Parc Culturel et Historique du Peuple, l Aire Historique de Bến Dược Củ Chi ), - ou les organismes gérant les parcs tout en les exploitant commercialement (Parc culturel de Suối Tiên, certains parcs gérés par les organismes du secteur touristique, etc ). Par ailleurs, certains parcs, dont la gestion a été attribuée aux districts, fonctionnent aussi sur ce modèle (Parc de Đầm Sen du District 11, Parc Phú Lâm du District 6 ). En principe, le DTC est censé assurer toute la gestion publique dans son domaine de responsabilité, mais en pratique, il n arrive pas à en couvrir tous les aspects, particulièrement la mise en exploitation commerciale des superficies de parc censée rapporter un bénéfice aux organismes de gestion. II. Cadre légal de la gestion des parcs et des arbres Il n existe pas encore de loi encadrant la gestion des parcs et des arbres au Vietnam. Actuellement, le document légal qui prévaut est l Arrêté gouvernemental 64/2010/NĐ-CP du 11/6/2010. Cet Arrêté s attache surtout à la gestion des arbres et des plantes de la ville mais ne mentionne pas la gestion des parcs. D autre part, l Arrêté précise bien que la fonction de conseiller du Comité Populaire en matière de gestion des arbres et des plantes publics en milieu urbain est attribuée au Département de la Construction (DoC), alors qu à Hô Chi Minh-Ville, pour des raisons de spécificités locales, cette responsabilité est assurée par le DTC. Cette situation pose des inconvénients et des difficultés pour la ville dans la mise en application de cet Arrêté. Lorsque des atteintes sont portées aux parcs et plantes appartenant aux différents organisations ou à des particuliers par exemple, il est plus difficile de prendre les mesures de sanctions ou de compensations. Les textes d application mis en vigueur avant l Arrêté 64 n ont pas été amendés à temps. Parmi ces textes, on compte : - la Circulaire 20/2005/TT-BXD du Ministère de la Construction donnant des instructions sur la gestion des arbres et des plantes en milieu urbain, - et la Décision 199/2004/QĐ-UB du Comité Populaire de Hô Chi Minh Ville mettant en vigueur les règlements pour la gestion des parcs urbains sur le territoire de Hô Chi Minh Ville. Il en résulte beaucoup de difficultés et de confusions dans la gestion directe ou indirecte des parcs et des arbres de la ville d HCM. III. État actuel de la planification des espaces verts et des arbres 1. L élaboration et gestion de la planification des parcs et jardins de la ville En 2000, le Comité Populaire d Hô Chi Minh Ville a approuvé le «Plan d aménagement des parcs et des arbres de Hô Chi Minh Ville jusqu en 2010» dans le but : - de doter la ville d un instrument de gestion des superficies réservées aux parcs et jardins, - et d assurer une orientation dans le développement des espaces verts de la ville. Dans la réalité, ce plan d aménagement est déjà obsolète et ne peut être mis en application. En effet, l urbanisation exponentielle avec la création de nouveaux districts et territoires, de nouvelles démarcations administratives que connaît Hô Chi Minh-Ville, ne permet pas une maîtrise de la mise en œuvre de ce plan. En 2004, la ville souhaitait réajuster ce plan d aménagement des parcs et des arbres de la ville et entreprendre une planification à long terme jusqu en Mais dans cette même période, poussée par l urgence de la situation urbaine, la ville a permis aux districts de mettre en œuvre la planification générale et les planifications détaillées du schéma directeur de l ensemble de la ville. Pendant le processus d élaboration et d approbation des plans d urbanisme, la Planification des parcs de Hô Chi Minh Ville jusqu en 2010 approuvée en 2000 n a pas été remise à jour ni incorporée au plan d urbanisme général de la ville et aux plans d urbanisme des districts. Cette situation entraîne une discordance et des chevauchements de planification ayant dû être rectifiés à maintes reprises. Certains districts ont réalisé les travaux de parcs et de jardins avant même l achèvement de la planification des parcs. Le seul diagnostic de cette première planification n est donc plus à jour. Le pouvoir d évaluation des planifications thématiques étant attribué aux Départements techniques correspondant - tels que le Département des Ressources Naturelles et de l Environnement pour la planification de l utilisation du sol, le DTC pour la planification des infrastructures techniques urbaines, le Département de Planification et d Architecture pour la planification du bâti - il en résulte inévitablement des incohérences. Dans le but d accélérer l élaboration des plans d urbanisme détaillés sur toute la ville, la ville a délégué le pouvoir d approbation des plans d urbanisme détaillés aux districts. Cependant, la carence en personnel qualifié au niveau des districts a eu un impact négatif sur la planification à l échelle de la ville. Cette délégation au niveau local a eu pour effet une défaillance dans la sauvegarde des superficies réservées au développement des parcs et jardins. La gestion non rigoureuse a permis aux constructions illégales et informelles d empiéter sur le domaine réservé aux parcs. De plus, le manque de recettes a incité les districts à convertir les terrains réservés aux parcs et arbres en terrains résidentiels ou commerciaux, quitte à régulariser leur situation par rectification de la planification déjà approuvée. Le plan d urbanisme à l échelle 1/2000 ème antérieurement approuvé préconisait le développement de nouveaux parcs sur les terrains vacants, les terrains libérés par le transfert en périphérie des industries et entrepôts, et les terrains à faible densité. Mais aujourd hui, il n y existe pratiquement plus de terrain inoccupé en milieu urbain. Les terrains qu occupaient les anciennes industries et dépôts délocalisés sur ordre de la ville ont été reconvertis en aires résidentielles ou commerciales par ces derniers pour financer leur déménagement. Les surfaces réservées aux espaces verts se sont ainsi réduites comme peau de chagrin, de telle sorte qu il ne reste presque plus de terrain destiné à la création de parcs. De la même manière, il en résulte un sérieux déséquilibre du ratio espaces verts/population, qui, selon les prévisions, va en s aggravant. Les ratios obligatoires relatifs aux espaces verts sont scrupuleusement observés lors de l élaboration des plans d urbanisme pour le bâti, évalués et approuvés par le département technique correspondant (pour servir de base à la gestion locale des constructions et assurer le respect des critères de la régulation). Néanmoins, l inexistence d un mécanisme approprié ou son manque de rigueur constitue un obstacle à leur application. De façon générale, ces ratios sont rabaissés affectant principalement les espaces verts au sein des opérations résidentielles. Le 6 janvier 2010, le Premier Ministre signe la Décision 24/QĐ-TTg approuvant le schéma directeur revisé de Hô Chi Minh-Ville jusqu en 2025 selon lequel les ratios pour les superficies vertes publiques sont les suivantes : - pour le milieu urbain actuel: 2,4 m 2 /habitant, - pour les nouvelles zones urbaines : 7,1 m 2 /habitant, - pour les zones urbaines des districts ruraux: 12 m 2 /habitant

10 Le DTC élaborer actuellement le «Plan d aménagement des parcs et des arbres de Hô Chi Minh Ville jusqu en 2020 avec une vision à 2025» en conformité avec le schéma directeur révisé et les plans d urbanisme détaillés des districts. 2. Le travail de planification et d amélioration des arbres d alignement En 1975, la nouvelle administration hérite de l ancien régime de Saigon environ arbres essentiellement concentrés dans les districts centraux 1, 3 et 5. En plus du travail d entretien, d amélioration, d abattage et de renouvellement des arbres trop vieux ou trop malades, la tâche de planter de nouveaux arbres s opère suivant des plans annuels. Durant les dix années qui suivirent 1975, de nombreux arbres ont été plantés dans le but d étendre la couverture verte (le long des rues, sur des terrains prévus mais pas encore identifiés comme espaces verts, dans les anciens cimetières transformés en parcs, etc ). Toutefois, seule une très petite proportion de ces arbres a pu survivre et se développer. À partir des années 1990, le programme de plantation de nouveaux arbres s est atténué en quantité pour s améliorer en qualité, permettant une croissance et un développement favorable aux arbres d alignement, réduisant les risques d endommagement par des comportements inconséquents, et créant un paysage esthétique immédiatement après la plantation des arbres. Aujourd hui, il y a au total arbres de toutes espèces sous la gestion directe de la ville, et plus de arbres dont la gestion est confiée aux districts. L implantation des arbres d alignement d HCMV n a pas suivi de planification particulière. Depuis le début de leur expansion, il ne s agit que de reproduire des espèces pré-existantes. Un problème de diversification des espèces se fait donc ressentir de nos jours. Par ailleurs, les habitants de la ville plantent des arbres dans l espace public sur leur propre initiative. Ces espèces ne répondent nullement aux critères d arbre de rue qui ont été mis en place. Un grand nombre de ces arbres devenus très vieux n ont pas encore pu être remplacés juste par déférence aux goûts ou croyances populaires, de sorte que sur certaines rues ou tronçons de rue il n existe aucune uniformité d espèces, mais plutôt une intercalation fortuite d espèces hétéroclites (où l on rencontre même des espèces mentionnées dans la liste interdite ou restrictive). De la même manière, la présence d arbres ultérieurement insérés dans les interstices vides ou en remplacement d arbres abattus entraîne une désynchronisation des hauteurs dans les rangées d arbres. Par ailleurs, aucune espèce n a encore été scientifiquement et systématiquement déterminée en fonction des conditions naturelles locales comme du rôle écologique attribué à chaque secteur, pour le verdissement des secteurs urbains nouvellement développés, afin de diversifier et d enrichir la flore urbaine. Le manque de planification des arbres d alignement s est soldé en un réseau d arbres peu stable, incohérent qui n apporte aucune identité à la ville et aucune orientation à l activité des pépiniéristes destinés à fournir des semences et des plants pour les nouvelles plantations. C est dans ce contexte qu en 2008, le DTC a missionné le Département des Sciences et Technologies pour un projet d étude relatif à «La planification et l amélioration des arbres d alignement de Hô Chi Minh-Ville». Jusqu ici cette étude n a pas encore été réalisée. En dernier lieu, la planification et la réalisation de la voirie et des réseaux (réseau d électricité, de télécommunication, d adduction d eau et de drainage), ainsi que celle des ouvrages d architecture des deux côtés de la rue, ne tiennent aucunement compte des aires destinées à la plantation et au développement des arbres. IV. Situation actuelle des investissements pour le développement des parcs et arbres de la ville 1. L état des lieux des investissements pour le développement des parcs et jardins publics Pendant de longues années, la ville a concentré ses ressources sur le développement socio-économique, restreignant les budgets dans d autres domaines. C est ainsi que le développement des arbres de la ville, bien que prévu dans la planification, n a connu qu un investissement très insuffisant par rapport aux besoins. Par rapport aux normes vietnamiennes de construction, la planification du bâti et la planification générale de Hô Chi Minh-Ville, et aux critères de superficie des espaces verts 1, la superficie totale des parcs et jardins au service des habitants de la ville pour leurs loisirs, culture physique et autres activités est largement insuffisante. Le ratio effectif de 1 m² de superficie verte par habitant est très inférieur à la norme de 7 m²/habitant obligatoire pour une ville telle que Hô Chi Minh-Ville). À partir de 2000, à l exception des parcs anciens, tels que les parcs Tao Đàn, Lê Văn Tám, Hoàng Văn Thụ, la création de nouvelles superficies de parcs de grande envergure se restreint par manque de fonds publics. Seul a été développé le parc Gia Định (environ 21 ha) et le parc du 23 septembre (environ 9 ha). Ce manque de financement a entraîné la conversion d une partie (25%) des terrains prévus pour les parcs ou les jardins en aires résidentielles ou en secteurs commerciaux. Ceci dans le but d impliquer des investisseurs privés dans la mise en place des parcs verts. Ce mécanisme a eu pour effet d empiéter largement sur la superficie des espaces verts réglementaires prévus par les plans d urbanisme. Face aux besoins urgents d infrastructures nouvelles nécessaires au développement de la ville, une partie des surfaces dédiées aux parcs est utilisée pour l élargissement des routes ou la mise en place d ouvrages souterrains (parkings, tunnels) par exemple. Une partie de ces surfaces doit à terme accueillir des ouvrages souterrains. Le sous-sol de certains parcs comme les parcs Chi Lăng et Lê Văn Tám (travaux sur le point de démarrer) sera ainsi mis en exploitation. D un côté, ce type d exploitation a pour but de compenser les fonds investis dans la construction du parc (comme le parc Khánh Hội qui est au stade de l appel d investissements). Et de l autre, ce type de démarche contribue à réduire davantage la superficie des parcs et des jardins, entamée par la construction des entrées et sorties de ces ouvrages souterrains. Ce phénomène participe largement à restreindre la plantation d arbres apportant de l ombre. L exploitation commerciale à grande échelle de la superficie de certains parcs a anéanti partiellement ou totalement leur fonction essentielle, et porte atteinte à la qualité de vie des résidents. Un certain nombre de parcs dont la gestion est déléguée aux districts a été confié à d autres organismes appartenant aux domaines du tourisme ou de la culture. Cette situation rend difficile la gestion et l application des règles qui régissent la gestion des parcs. Le risque encouru est une dérive de l usage public des parcs vers une exploitation lucrative. 2. L état des lieux des investissements pour le développement des parcs dans le cadre des projets immobiliers La règle relative aux ratios de superficie d espaces verts dans les projets immobiliers n a jusqu ici pas été observée de façon sérieuse par les investisseurs. Voici quelques exemples : - Lors des travaux, les investisseurs modifient de leur propre initiative les ratios de parcs définis pendant l élaboration du projet pour convertir une partie des terrains destinés aux espaces verts en surface résidentielle ou commerciale. - Certains investisseurs n aménagent pas (laissent en friche) ou très peu (traitement sommaire : plantation de quelques arbres pour la forme) les terrains destinés aux parcs. - Les investisseurs ont une seule priorité : dédommager les ménages afin de libérer au plus vite les terrains destinés aux aires résidentielles ou commerciales. Lorsqu il s agit de libérer les terrains destinés aux espaces verts, ils tergiversent et parfois même ne parviennent pas à trouver un accord pour les libérer. Le ratio planifié pour la superficie verte s en trouve donc entamé. - Dans le cas d espaces verts ou de jardins devant être construits en association avec la réalisation d ouvrages sportifs (terrain de football, court de tennis, ), très souvent, l investisseur entame le futur espace vert en faveur de l ouvrage sportif entraînant la réduction des espaces verts. - Les parcs et jardins intégrés aux secteurs résidentiels sont souvent très petits et dispersés. Il s agit souvent de quelques centaines de mètres carrés éparpillés entre les blocs d habitations ayant un rôle décoratif plutôt que d espace de 1 Selon la Décision 24/QĐ-TTg signé par le Premier Ministre

11 - - détente pour les résidents. De plus, la qualité de conception et de réalisation est souvent médiocre. La fragmentation des terrains à bâtir en petites unités résidentielles confiées à différents investisseurs intervenant à différentes étapes rend difficile l évaluation, l approbation et la gestion pratique des ratios d espaces verts. Il devient alors difficile de déterminer les budgets à allouer aux espaces verts associés au milieu urbain et en particulier au secteur résidentiel. Les terrains libérés par les investisseurs sont souvent laissés en friche. Il revient souvent à la charge de la collectivité publique d aménager ces espaces. L entretien des espaces verts des secteurs résidentiels est aléatoire. Dans de nombreux cas, l investisseur néglige ces espaces et les laisse à l abandon sans même procéder à la remise aux copropriétaires. Dans d autres cas, même lorsque l espace vert a été remis à la collectivité pour une gestion publique, celui-ci est négligé et se dégrade. Tous ces exemples qui mettent à jour la négligence des différents acteurs dans la réalisation et l entretien des espaces verts montrent que les premiers lésés par cette situation sont les habitants. En effet, ce processus et cet état de fait affectent l environnement direct des habitants et leur qualité de vie. V. Situation actuelle de la gestion et de l entretien des espaces verts et des arbres 1. Le budget La gestion et l entretien des parcs gérés par la ville ou par les districts sont réalisés essentiellement grâce aux fonds publics. Toutefois, le budget alloué à ces opérations est toujours déficient, compte tenu du manque général de recettes. Cette situation financière instable et défectueuse explique en partie la dégradation voire l abandon que connaissent les espaces verts. L entretien des parcs s opère selon les procédures et les ratios technico-commerciaux en vigueur. Mais l application uniforme de ces derniers à tous les parcs et espaces verts, sans distinction de catégorie (selon leur position géographique, l importance de leur fonction, etc ) conduit à une incohérence et un gaspillage dans la gestion et les dépenses d entretien. Pour plus de faisabilité, il semble important de définir des critères plus pragmatiques et des prix unitaires pour l entretien des parcs et espaces verts en fonction des catégories définies par la ville. 2. La politique de «socialisation» des investissements pour le développement, la gestion et l entretien des espaces verts urbains Cette politique de socialisation (privatisation) a été adoptée par le Comité Populaire de Hô Chi Minh- Ville lors de la mise en vigueur des Régulations 199/ QĐ-UB en 2004 sur la gestion des parcs de Hô Chi Minh Ville, et se retrouve dans l Arrêté 64/NĐ-CP de Cependant, la participation des organisations et des particuliers aux investissements pour le développement, la gestion et l entretien des parcs et arbres de la ville reste modeste. En effet, le respect de la fonction des espaces verts, espaces publics, lieux de repos et de récréation gratuits, décourage les investisseurs qui ne peuvent pas rentabiliser leurs investissements de façon lucrative. Jusqu ici, cette socialisation consiste surtout en des contributions volontaires de certaines organisations et particuliers. La ville n a encore mis en place ni mécanisme ni politique d investissement/financement ou d usage foncier en accompagnement à cette politique de socialisation. Aucune solution efficace n a été trouvée, aucune forme d initiative n a été mise en œuvre pour encourager et attirer la participation des investisseurs, des organisations et des particuliers, ce qui explique les maigres résultats obtenus. Dans le passé, la gestion et l entretien des parcs urbains relevaient des organismes d intérêt public de la ville ou des districts. Aujourd hui, des acteurs privés sont aussi impliqués à travers des contrats d externalisation (commande directe, assignation forfaitaire ou appels d offres). Cette politique a permis de réduire les frais d entretien des espaces verts. L appel à des prestataires de service par appel d offre pour l entretien des parcs reste peu répandu et couvre une faible part des surfaces (démarche appliquée essentiellement aux parcs gérés par la ville). 3. La protection des parcs de la ville Les atteintes aux arbres de la rue sont de plus en plus répandues, surtout lorsqu il s agit de dégager l espace devant la façade d une maison pour ouvrir un commerce en rez-de-chaussée. Dans le même temps, les mesures de prévention et de sanction sont inefficaces. Les preuves sont quasiment impossibles à obtenir. Les sanctions légales restent inopérantes et les sanctions administratives ne sont pas assez contraignantes. En outre, l organisme chargé d appliquer les sanctions n est pas clairement défini et les actions se chevauchent. Par ailleurs, le personnel chargé d appliquer les sanctions est en sous-effectif et cumule souvent d autres fonctions, ce qui ne leur permet pas d intervenir à temps pour prévenir ou empêcher les méfaits ou saisir des preuves pour l inculpation. D autre part, certaines autorités locales restent passives et ne soutiennent pas les actions de prévention et de sanction. La coordination avec d autres services concernés par les espaces verts et les arbres tels que les services en charge des voiries et réseaux, reste très médiocre. Les travaux et interventions menés par ces services abîment les arbres : système de racines endommagé, branchages coupés, certains arbres abattus. Les espaces verts deviennent souvent le siège de délits et de maux sociaux contre lesquels les autorités doivent faire face en permanence. Ces problèmes persistants constituent un défi pour l entretien et le développement des espaces verts de Hô Chi Minh-Ville aujourd hui et demain

12 PARTIE 2 POLITIQUE, AMÉNAGEMENT, GESTION ET PROTECTION PUBLIQUE DES ESPACES VERTS ET DES ARBRES AU GRAND LYON ET À LA VILLE DE LYON M. Ségur, ingénieur responsable du service Arbres et Paysage à la Communauté Urbaine de Lyon. Suite aux présentations précédentes, M. Ségur a relevé plusieurs points qui lui semblent importants. Il s avère que les questionnements et réflexions soulevés correspondent à ceux posés au Grand Lyon : - Organisation et cohérence territoriales : Comment optimiser, simplifier et rendre plus performant les organisations qui travaillent sur un même territoire? En France, le territoire recense également un grand nombre de découpages administratifs qui entraîne un besoin important de coordination et de recherche de synergies. - Management et coordination des acteurs professionnels : Comment faire pour retrouver une cohérence entre les grandes orientations (théoriques) et les problématiques de terrain (pratiques)? Au 20ème siècle en France, est apparue une logique de spécialisation qui a créé des coupures entre les disciplines, entraînant la naissance de conflits. Comment faire pour retrouver une culture commune pour le bien de la collectivité? - Education et communication : Comment faire pour retrouver de l intérêt et communiquer de façon pédagogique pour une prise de conscience du grand public des vertus de l espace vert dans la ville? La reconnaissance de la valeur et des fonctions que remplit la nature en ville est souvent faible. Souvent cette méconnaissance entraîne des dégradations et une non considération aussi bien de la part des services techniques que des décideurs, des investisseurs publics et privés, et du public au sens large. Comme partout dans le monde, à HCMV la population vit de plus en plus dans les villes. Comment faire pour éduquer et - sensibiliser les habitants? Comment en faire des acteurs à part entière au sein de leur quartier? Innovation, recherche et développement : Comment faire évoluer les méthodes techniques? En effet, on s aperçoit que certaines techniques de réalisation ou de gestion d espaces verts et de plantations d arbres ne répondent plus aux besoins et à la complexité de la ville d aujourd hui. Nous tenterons ainsi de répondre en partie à ces enjeux. I. Compétences territoriales - Nature et stratégie d urbanisme 1. Les enjeux et missions des différentes collectivités en termes de territoire Afin d appréhender la thématique des espaces verts au sein des territoires, il semble important de revenir sur l organisation territoriale et administrative française. Ainsi, l exemple particulier de la Région Rhône-Alpes nous permettra d aborder des aspects concrets des enjeux en présence. a) La région La France (65 millions d habitants, km2) fait partie de l Europe (492 millions d habitants, km2). La région Rhône-Alpes tient une place importante en termes économique et démographique au sein de la France. L Europe et la France émettent des lois qui doivent être appliquées localement, toutefois, ces entités n interviennent pas directement dans les politiques locales en matière d espaces verts

13 Les principales vocations de la région sont : (sauter une ligne avant les tirets) - la protection des sites de grandes valeurs en termes d écologie et de paysage, - l attractivité touristique liée à la nature. La région n intervient pas du tout au niveau des aires urbaines sur la conservation et la gestion de ces cadres naturels. Les compétences sont différentes selon les niveaux administratifs afin qu il n y ait pas de chevauchement. Chaque administration possède son fonctionnement et son budget propre. b) Le département Le département du Rhône accueille 1,7 millions d habitants sur un territoire de km2 découpé en 293 communes. La région Rhône-Alpes compte 6 millions d habitants sur un territoire de km 2. Ses compétences s exercent notamment en matière d éducation, de recherche, de transport et de santé. En termes d espaces verts, la région accueille sept parcs naturels. Les parcs naturels en Rhône-Alpes Les principales compétences du département sont les suivantes : - les actions sociales, - la voirie et les transports, - l aménagement du territoire. En dehors de l agglomération lyonnaise, le reste du département se constitue de petits villages nichés dans des milieux naturels. c) La communauté urbaine du Grand Lyon La compétence «aménagement du territoire» se concentre essentiellement sur le soutien à l agriculture et à la protection des espaces naturels. Il existe deux parcs urbains au sein du département et plus particulièrement au sein du Grand Lyon, faisant l objet de la principale mission du département en matière de protection des espaces naturels : - le parc du Parilly d une superficie de 170 ha, - - et le parc Lacroix Laval d une superficie de 115 ha. En France, le territoire est morcelé en plus de communes. Il donc été crée un niveau administratif intermédiaire, permettant de regrouper certaines communes au sein de structures intercommunales qui permettent une organisation et une gestion territoriale plus cohérente. La communauté urbaine du Grand Lyon représente : communes, une population de 1,3 million d habitants, un territoire de hectares (soit 520 km 2 )

14 Elle a été crée à la fin des années 60 afin de gérer l ensemble de ces services. Ses compétences se concentrent sur la voirie, la propreté, l eau, l assainissement et l urbanisme. A cette époque, chacune de ses 58 communes a délégué ses compétences dans ces domaines au Grand Lyon et ne les exerce plus. Territoire et paysage du Grand Lyon Le Grand Lyon intègre : hectares d espaces naturels et agricoles, et arbres d alignements. Il intervient sur la protection et la mise en valeur des espaces naturels autour de la ville. Trame verte et bleue du Grand Lyon Sur la carte ci-dessus figurent en marron ha d espaces naturels (boisements spontanés) protégés et ouverts au public. Ces parties du territoire se situent aux portes de la ville et sont ouvertes au public mais n accueillent pas d aménagements lourds. Il s agit de sentiers en terre, de quelques bancs, tables de piquenique, etc. L entretien de ces zones est financé à : - 40 % par le Grand Lyon, - 40 % par le département et à - 20 % par les communes concernées. En vert, il s agit essentiellement de près de ha d espaces agricoles. Le Grand Lyon travaille à favoriser sur ces zones des circuits courts d alimentation (allant le plus directement possible du producteur au consommateur). Par ailleurs, le Grand Lyon s occupe essentiellement de arbres d alignements plantés au sein des villes et des communes sur la voirie et les espaces publics. Les communes n interviennent pas sur ces arbres, c est le Grand Lyon qui se charge de leur gestion et de leur entretien

15 Matrice et carte cadastrales La communauté urbaine de Lyon La ville de Lyon doit ainsi gérer une série d espaces verts - tels que : ha d espaces verts, - des parcs, jardins et zones de fleurissement, un jardin botanique et un zoo. Au total, la commune compte 8 à 9 m² d espace de nature par habitant et 100 m² par habitant pour l ensemble de l agglomération. Le parc de la Tête d or Comme le montrent les images ci-dessus, l agglomération lyonnaise recouvre une grande diversité de paysages. Il est important que la communauté urbaine assure la gestion de ses espaces naturels car elle a aussi en charge l urbanisme, donc de l évolution de ces paysages. La gestion de ces deux volets doit permettre d étudier et de mettre en œuvre une planification cohérente du territoire pour un bon équilibre entre préservation des milieux naturels et développement des zones d habitat et d activités. d)la ville de Lyon La ville de Lyon (qui représente une petite superficie de l ensemble de la communauté urbaine du Grand Lyon) se découpe en neuf arrondissements qui accueillent une population de habitants sur un territoire de hectares (soit 70 km 2 ; soit 13,5% du Grand Lyon). Ses compétences recouvrent les champs de l éducation, du sport, de la culture, de l éclairage public ainsi que des espaces verts et de l urbanisme. Vues et éléments remarquables de la ville de Lyon Le parc de la Tête d or s étend sur 130 ha. Il a été créé vers 1850 et représente le principal parc avec son lac d une trentaine d hectares, un zoo et un jardin botanique. A l échelle de la ville, la satisfaction des services de proximité est privilégiée. Un des déficits majeurs est d assurer un accès pour tous aux espaces verts : squares, petits espaces de détente Au sein de la région lyonnaise, le climat est continental tempéré. L hiver, il y fait entre zéro et dix degrés, et l été, entre vingt et trente degrés. Ce climat particulier réduit le nombre d espèces capables de supporter un tel écart de température

16 Températures Remarques et échanges Un participant : vous avez indiqué la répartition des financements par collectivité pour l entretien des zones naturelles, mais qui s occupe de la gestion quotidienne de ces espaces? M. Ségur : beaucoup d espaces naturels sont privés, ce sont les particuliers qui assurent l entretien de leur propriété. L intervention des services publics est minime. Un syndicat mixte, par exemple, qui regroupe différents financeurs publics assure le financement de la maintenance de quelques espaces naturels publics. L entretien de ce type d espace représente un budget faible par rapport aux espaces verts publics des villes, car la gestion y est très extensive. Par ailleurs, une enquête fait ressortir qu en matière de demande et de besoin en espaces verts, il n existe pas de concurrence entre les différents types d espaces verts tels que : squares, parcs et grands espaces verts naturels pour aller courir ou se détendre le week-end Un participant : au Vietnam, la gestion de la trame verte se décompose comme suit : - les petits espaces verts sont gérés par les districts, - les grands parcs sont gérés par le Département de l agriculture et du développement rural de la ville, - les arbres d alignement sont gérés par le Département des transports et communication de la ville, - les espaces verts situés sur des zones industrielles sont gérés par le Département de l agriculture. En France, comment la gestion s organise t-elle? Précipitations sunny hours maximum 20 temperature [ o C] minimum 8 temperature 80 4 [ o C] ral. humidity [%] J F M A M J J A S O N D (c) WeatherOnline J F M A M J J A S O N D precipitation [mm] days with precipitation (c) WeatherOnline M. Ségur : - les arrondissements n existent qu à Paris, Lyon et Marseille. Chaque arrondissement bénéficie d une mairie d arrondissement. Toutefois, il ne s agit que d un découpage administratif pour que les habitants puissent se tourner vers une structure de proximité en cas de besoin. Mais les arrondissements ne possèdent aucun pouvoir, ni service en matière d espaces verts. - les communes gèrent et entretiennent les parcs et jardins. Les grosses communes, gèrent ce service en interne alors que les petites communes ont tendance à externaliser l entretien et la gestion des espaces verts. Le Grand Lyon joue alors un rôle de conseil et d orientation vers les entreprises. - le Grand Lyon a pour mission de créer et de concevoir les espaces verts, en coordination avec les villes qui reprendront en gestion l espace vert. Le Grand Lyon gère et entretien tous les arbres d alignement (sur les 58 communes) où qu ils soient sur les espaces ouverts (le long des berges, dans les zones paysagères ) en dehors des parcs et jardins qui sont des espaces fermés. Lorsque des problèmes surviennent sur des propriétés privées (particuliers ou parc industriel par exemple), il est fait appel au service Arbres et Paysage du Grand Lyon comme conseil pour prendre une décision quant au mode d intervention. - le Grand Lyon en lien avec le département exercent une politique de conseil et d aide envers les propriétaires de vergers et d espaces naturels et d exploitations agricoles. Des syndicats mixtes peuvent être créés pour prendre en charge la gestion de grands espaces cohérents et délimités dans l espace. Un participant : à partir de quelle superficie peut-on considérer qu il s agit d un espace vert? Existe t-il des lois ou des règlements sur la gestion des espaces verts en France? M Ségur : tous les espaces verts sur le Grand Lyon sont comptabilisés, qu ils fassent quelques mètres ou plusieurs hectares, qu ils soient publics ou privés. Il n y a pas de loi nationale concernant les espaces verts. La seule loi qui existe réglemente l utilisation des pesticides. Néanmoins, l utilisation qu en ont les communes est bien en deçà du seuil imposé. Il n existe pas de règlement général, chaque commune est libre de gérer ses espaces verts de la manière dont elle le souhaite. Toutefois, la question de la cohérence paysagère revient à la communauté urbaine par rapport à sa compétence de planification urbaine. C est à elle d assurer une mise en réseau, d animer et de coordonner l ensemble des acteurs afin qu ils puissent échanger et définir ensemble des objectifs et moyens communs. La création des espaces verts se fait essentiellement dans le cadre des grands projets urbains au sein du Grand Lyon, ce qui permet d harmoniser ces espaces en matière de conception. Ces nouveaux espaces verts sont ensuite redonnés en gestion aux communes. Un participant : comment définir un espace vert? Y a-t-il une politique différente entre les espaces verts et les espaces naturels? M. Ségur : ce sont la domanialité des surfaces au sol qui entrent en considération pour la définition des espaces verts, ainsi que les modes de gestion. La nature des arbres n entre pas en considération. Il existe par ailleurs une politique spécifique en matière d ombrage. En matière de politique de gestion des espaces verts, celle-ci diffère en effet, qu il s agisse d un espace vert urbain ou d un espace vert naturel. Les espaces verts urbains sont en large majorité gérés par les services publics communaux. En ce qui concerne les espaces naturels péri-urbains, comme par l exemple du Mont d or, il s agit de terrains dont la moitié est privée et l autre moitié est publique. Les terrains publics et privés s enchevêtrent et le PLU interdit l urbanisation de l ensemble de ces terrains. La gestion globale de l espace est alors notamment assurée de manière extensive par les agriculteurs qui y exercent leurs activités. Ils sont rémunérés par les collectivités publiques pour l entretien des parties publiques de ces espaces. Un participant : le financement des espaces verts à Lyon semble essentiellement public, existe-t-il des sources de financement privées? M. Ségur : le budget d entretien est effectivement essentiellement public. Toutefois, la politique en matière d espaces verts encourage les plantations privées et les pratiques qui impliquent les associations, les habitants, la société civile en général. D autres dispositifs sont mis en place, comme au parc de la Tête d Or à Lyon qui accueille des activités commerciales soumises à redevances. Il est à noter que les financements publics servent également à déployer des outils d aménagement pédagogiques au sein des espaces verts tels que les «sentiers découvertes» visant les enfants en particulier. Un participant : quels sont les critères qui différencient un parc d un jardin, d une zone de fleurissement ou encore d un espace naturel? Les parcs régionaux semblent s étendre sur de grandes surfaces, comment et qui décide que l espace naturel devient régional? M. Ségur : le parc est généralement un lieu fermé. Les jardins et zones de fleurissement relèvent exclusivement de la compétence communale qui définit l identité paysagère de son territoire. Il n existe pas de règlements stricts qui indiquent des tailles de références. Les principes généraux sont les suivants : - le square est un lieu fermé allant de quelques mètres carrés à quelques milliers de mètres carrés, - le jardin s étend sur quelques centaines de mètres carrés à plusieurs hectares, - le parc est également un lieu fermé qui recouvre plus d une dizaine d hectares. - les espaces naturels sont plutôt des espaces ouverts de grandes dimensions (plusieurs hectares à plusieurs centaines d hectares). Un participant note que la répartition des espaces verts et naturels est équilibrée au sein du Grand Lyon. Il semble que tous les habitants aient accès aux espaces verts de façon équitable. M. Ségur : au tout début de la politique de la planification des espaces verts, il était prévu que chaque habitant 30 31

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