ÉVOLUTION DES SOINS DES RÉSIDENTS LUXEMBOURGEOIS À L ÉTRANGER ENTRE 1998 ET état de la situation à partir de données médico-administratives

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ÉVOLUTION DES SOINS DES RÉSIDENTS LUXEMBOURGEOIS À L ÉTRANGER ENTRE 1998 ET 2007. état de la situation à partir de données médico-administratives"

Transcription

1 enjeux santé BuLLetin LuxeMBourgeois de La recherche et des études en santé PuBLiQue ÉVOLUTION DES SOINS DES RÉSIDENTS LUXEMBOURGEOIS À L ÉTRANGER ENTRE 1998 ET 2007 état de la situation à partir de données médico-administratives Valéry Bocquet 1, jean smit 2, sophie Couffignal 1, Marie-Lise Lair 1 1 centre de Recherche Public de la Santé, centre d Études en Santé 2 centre Hospitalier de Luxembourg remerciements : nous tenons à remercier le dr Paul Koch de l administration du Contrôle Médical de la sécurité sociale pour l accessibilité à l information et ses commentaires pertinents. n 3 OctOBRe2009 Mots CLés : Soins médicaux, Données médico-administratives, Santé publique, Transferts à l étranger, Soins transfrontaliers. introduction Le remboursement des soins à l étranger accordés aux patients résidents au Luxembourg a connu, il y a une dizaine d années, de grandes modifications. En 1998, le tribunal européen, par sa décision de justice, a acté pour la première fois le principe de libre circulation des biens et des prestations de services pouvant s appliquer au domaine de la santé au sein de l Union Européenne (arrêts Kohll et Decker). En 2001, deux nouveaux arrêts de la Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE) portaient sur le remboursement de prestations hospitalières. Le juge reconnaissait ainsi qu il était normal pour un pays de soumettre l hospitalisation dans un pays étranger à une autorisation préalable. Mais il ajoutait que celle-ci devait être donnée si le traitement qu attendait le patient n était pas disponible dans son état d affiliation aux mêmes conditions de qualité et d efficacité 1. Les soins à l étranger de résidents luxembourgeois existaient depuis un certain nombre d années, précédant les arrêts Kohll et Decker. Cependant, ces décisions de justice ont influencé l évolution des flux de patients étrangers au sein de la Commission Européenne. Plusieurs études traitent des flux de patients étrangers au niveau mondial ou européen Ainsi, est parue une étude 3 dont le but était d estimer les diagnostics les plus courants parmi les soins transfrontaliers européens. Une partie de l étude basée sur le questionnaire Marquis concernait des données de 2003 sur 182 hôpitaux de 8 pays. Il en ressort que seuls 7,7% des hôpitaux ont entretenu une relation de partenariat avec un autre hôpital de l Union Européenne.

2 Cette étude recense, par ailleurs, les maladies les plus représentées parmi les hospitalisations transfrontalières. Dans cette liste, les maladies cardiaques ischémiques (789 patients sur 3756) se classent en première position. D autres études ont ciblé une région en particulier. C est le cas de l étude Luxlorsan 4 qui porte sur la grande région regroupant le Grand Duché de Luxembourg, la Lorraine et la Province de Luxembourg en Belgique. Cette étude révèle un flux limité de patients. La mobilité des patients des trois zones géographiques est, en termes d effectifs, relativement comparable. Cependant, cette étude ne met pas en évidence l ensemble des flux des patients luxembourgeois vers l étranger, notamment vers l Allemagne. La présente étude qui s est appuyée sur les données médico-administratives du Luxembourg a pour objectif de mesurer l impact de l ouverture de nouveaux services sur le territoire luxembourgeois sur les flux de patients résidant au Luxembourg vers l étranger. Les données d autorisations de prise en charge pour des transferts vers l étranger collectées par la Caisse Nationale de Santé (CNS) entre 1998 et 2007 ont été analysées afin d évaluer plus en détail le recours de la population résidant au Luxembourg aux soins à l étranger. Cette étude complétera l étude récente qui a mesuré la qualité de la prise en charge perçue par les patients au Luxembourg 5 en révélant qu une majorité (63%) ont une image positive du système de santé luxembourgeois. Méthodes Les demandes de traitement à l étranger pour un patient résidant au Luxembourg émanent de médecins spécialistes exerçant au Luxembourg. La CNS autorise, refuse ou met en suspens ces demandes pour différents motifs. Les refus s expliquent en général par un traitement existant au Luxembourg ou pour une inefficacité scientifiquement démontrée du traitement demandé. Ainsi, 1375 demandes d autorisations de prise en charge (APC) ont été suspendues entre 1998 et 2007 et 1767 demandes ont été refusées sur la même période (soit 1,1% de refus). Les données de cette étude ont été extraites anonymement à partir d APC accordées par la CNS entre 1998 et L anonymat concerne à la fois les patients et les professionnels de santé les prenant en charge. Si la totalité de la population résidant au Luxembourg n est pas affiliée à la Caisse Nationale de Santé, la base de données considérée reste néanmoins représentative et quasi exhaustive, puisqu elle couvre plus de 95 % de la population totale résidente, toutes classes d âge confondues. Les données utilisées concernent personnes assurées et résidentes au Luxembourg, pour lesquelles un traitement à l étranger a été demandé au moins une fois sur la période Les résultats de cette étude excluent les demandes suspendues ou refusées par la CNS. Les variables disponibles auprès de la CNS regroupent des données démographiques (âge et sexe) ainsi que, pour l année étudiée, la commune de résidence, le code postal, l hôpital de destination, les dates de début et de fin d autorisations de prise en charge, le code du groupe de soins attribué par la CNS, le libellé de la pathologie attribuée par la CNS sous forme de code ICD-10 et le type de traitement (ambulatoire, stationnaire ). Certaines analyses ont mesuré les effets de la zone géographique d habitation, à savoir le canton. Pour tenir compte des différences de population par canton et de la forte évolution des populations entre 2001 et 2007, les résultats ont été ajustés à la population du canton (données STATEC). Dans le canton de Vianden par exemple, la population a augmenté de plus de 40% en 6 ans. Enjeux Santé Les soins à l étranger 2

3 RÉSULTATS ET DISCUSSION Données démographiques Tableau 1. Caractéristiques des patients soignés à l étranger d après leurs prises en charge autorisées, données de la CNS entre 1998 et 2007 (N = ). effectif Sexe Hommes Femmes Ratio homme/femme 47,6% 52,4% 0, Age Moyenne Médiane [min - max] 44,3 ans (±22,0) 46 ans [0-100] ans La période d analyse des autorisations de prise en charge à l étranger s étend de 1998 à En 10 ans, autorisations de prise en charge (APC) ont été données, ce qui correspond à personnes différentes concernées soit en moyenne 3,3 APC par patient. Ces autorisations (Tableau 1) concernent majoritairement des femmes (52,4%). La moyenne d âge des personnes ayant effectué leurs soins à l étranger est de 44,3 ans avec une forte dispersion de la population comprise entre 0 et 100 ans. Par ailleurs, on recense APC pour les patients de moins de 18 ans (cela concerne 6225 patients), soit 15,5 % de l ensemble des APC pour la période. Ces patients de moins de 18 ans sont composés en majorité de garçons (55,0%). La figure 1 illustre l évolution du nombre d APC pour 1000 habitants pour des soins à l étranger selon le district d origine des patients luxembourgeois. Selon le district, cette évolution connaît un pic en 2002 ou en 2003 avec des valeurs proches de 45 APC pour 1000 habitants pour les districts de Diekirch et de Grevenmacher. Depuis ces dates, les valeurs diminuent légèrement. Dans le district du Luxembourg, la proportion sur toute la période de transferts de patients vers l étranger rapportée à sa population est moins importante que dans les deux autres districts. Figure 1. évolution par district du nombre d autorisations de prise en charge pour des transferts à l étranger pour 1000 habitants, d après les données de la CNS (N = ). Enjeux Santé Les soins à l étranger 3

4 évolution du nombre de transferts vers l étranger selon le motif L évolution de la répartition du nombre d APC vers l étranger a été étudiée sur l ensemble de la période de 1998 à 2007 (Figure 2). On constate une forte augmentation du nombre d APC vers l étranger entre 1998 et 2002 passant de à près de soit plus de 40% de hausse (dans le même temps, le nombre de patients transférés est passé de 6253 à 9533). Figure 2. évolution du nombre d autorisations de prise en charge vers l étranger entre 1998 et 2007, d après les données de la CNS (N = ). Depuis 2002, le nombre d APC vers l étranger diminue notamment grâce à la suppression progressive des transferts à l étranger pour des examens radio-diagnostiques. De la même manière, les traitements radiothérapiques ont connu une forte décroissance depuis A l inverse, certains motifs de transfert sont davantage présents. Ainsi, en 1998, 3 motifs dominent l ensemble des transferts vers l étranger : les pathologies ophtalmologiques, les pathologies rhumatologiques et les pathologies oncologiques avec des valeurs supérieures à 10%. En 2007, ce sont désormais la rhumatologie (18%), l ophtalmologie (17%), l oncologie (13%) et la cardiologie (10%) qui sont les principaux motifs concernés par les transferts à l étranger. L évolution du nombre d APC entre 1998 et 2007 pour les moins de 18 ans suit la même allure que l ensemble de la population. Après une augmentation du nombre d APC entre 1998 et 2001, un plateau est atteint en 2004 (autour de 2600 APC) puis un fléchissement est observé depuis cette date. Les motifs de transferts diffèrent un peu de ceux de la population générale. Le motif principal est la malformation congénitale avec 6563 APC soit 26,8% du total, suivie des pathologies ophtalmologiques avec 2868 APC (11,7%) et des pathologies neurologiques (8,7%). La figure 3 présente l évolution du nombre d APC vers l étranger suite à l implantation de nouveaux services 6. Depuis la création du centre de Procréation Médicale Assistée, une diminution du nombre de transferts à l étranger pour des motifs de «Stérilité de la femme» a été constatée depuis Un autre exemple est l acquisition de plusieurs appareils d Imagerie par Résonance Magnétique Nucléaire (IRM) et d un PET-Scan au Luxembourg. Le nombre de transferts à l étranger pour une résonance magnétique est passé de près de 1400 APC en 2002 à 0 en 2007 ; le PET-Scan, quant à lui, concernait plus de 300 APC en 2003 et quelques unités en Enjeux Santé Les soins à l étranger 4

5 Figure 3. évolution du nombre d autorisations de prise en charge suite à l implantation de nouveaux services, d après les données de la CNS (N = ). Depuis la création du centre de radiothérapie François Baclesse en 2000, la tumeur maligne du sein traitée en radiothérapie à l étranger a vu son effectif de transfert passer de plus de 300 en 1999 à quelques unités en 2006 (Figure 3). En 2001, la création de l Institut National de Chirurgie cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) a induit une diminution du nombre de transferts à l étranger depuis cette date. Ceci concerne la coronarographie s élevant à 150 APC en 2000 et à quelques unités en 2007 ; et au pontage coronarien : d une centaine d APC avant 2003 à quelques unités en Le déménagement (et par voie de conséquence son agrandissement) du Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation (Rehazenter) au Kirchberg est encore trop récent (février 2007) pour observer un effet sur le nombre de transferts pour rééducation. C est également le cas en rhumatologie avec l engagement en janvier 2008 d un nouveau médecin au Centre Hospitalier de Luxembourg. Dans le même temps, un certain nombre de pathologies voit leur nombre d APC vers l étranger augmenter au cours de la période (Figure 4). C est le cas notamment des «Varices des membres inférieurs» où la croissance est la plus forte passant de quelques unités en 2002 à plus de 500 APC en Figure 4. évolution du nombre d APC pour les pathologies en forte croissance, d après les données de la CNS (N = ). Enjeux Santé Les soins à l étranger 5

6 Les troubles de la conduction et arythmie cardiaque sont également en forte croissance. L ophtalmologie est par ailleurs un domaine où le nombre de transferts vers l étranger ne cesse d augmenter avec notamment «Cécité et baisse de la vision» passant de 300 unités en 1998 à plus de 700 en 2007 mais cela concerne également les pathologies de type cataracte ou glaucome. D autres pathologies au nombre de prestations très important subsistent, notamment dans le domaine de la rhumatologie i.e. «Atteintes de disques cervicaux et autres disques intervertébraux». Enfin, quatre pathologies dans le domaine de la psychiatrie : «Troubles de l humeur (affectifs)», «Troubles névrotiques» et «Troubles mentaux et du comportement» qu ils soient liés à l alcool ou aux substances psycho-actives sont plus fréquemment des raisons de soins à l étranger. Une analyse spécifique sur le lien entre l ophtalmologie et l âge (Figure 5) confirme que toutes les classes d âge sont concernées par les transferts à l étranger mais avec une proportion nettement plus grande chez les patients de plus de 65 ans (38%). Les motifs d autorisations de prise en charge diffèrent par ailleurs selon l âge : un strabisme majoritairement chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans et des problèmes de cataracte chez les plus de 65 ans. Figure 5. Relation entre les pathologies ophtalmologiques et l âge des patients, d après les données de la CNS (N = ). Une dernière analyse concerne le cas des patients dont l autorisation de prise en charge est d une durée supérieure à 6 mois (Tableau 2). Les pathologies impliquées concernent l insuffisance rénale (669 autorisations) et les cas de leucémies (444 cas). Ces transferts dont le nombre s élève à 5765 sur 10 ans représentent 3,6% de l ensemble des autorisations. Leur nombre a tendance à augmenter principalement entre 1998 et 2003 passant de 175 (1,4% de l ensemble des APC) à 725 cas (4,1%). Tableau 2. Traitement de longue durée (prise en charge d une durée supérieure à 6 mois) TOTAL Nombre d autorisations de prise en charge de longue durée Nombre total d autorisations Proportion de longue durée 1,40% 2,80% 3,20% 3,70% 3,40% 4,10% 4,00% 4,00% 4,30% 4,90% 3,60% Enjeux Santé Les soins à l étranger 6

7 Pays de destination des patients La figure 6 illustre l évolution de la répartition des autorisations de prise en charge (APC) selon le groupe de soins et selon le pays de destination des patients. Il est à noter que 98% des APC pour des soins à l étranger concernent l Allemagne, la Belgique ou la France. Cette valeur élevée s explique par : la proximité des trois pays ; un partenariat entre les hôpitaux luxembourgeois et leurs homologues français, belges et surtout allemands ; et des étudiants en médecine de nationalité luxembourgeoise ayant fait leurs études dans des universités de ces trois pays. Pour résumé, des facteurs sociaux, culturels et linguistiques génèrent une forte dimension régionale au flux de patients 2. On constate ainsi que sur l ensemble de la période , toute pathologie confondue, l Allemagne est le pays privilégié par les médecins exerçant au Luxembourg et leurs patients (près de 5000 patients différents concernés en 2002) comparé à la Belgique (2500 patients différents en 2002) et à la France (1900 en 2002). Ce phénomène s accentue avec le temps, ce pays voit en effet son nombre d APC augmenter au détriment de la Belgique et surtout de la France. En Belgique, le nombre maximum d APC est atteint en 2003 alors qu en France il ne cesse de diminuer depuis Cette évolution en forte croissance vers l Allemagne pourrait aussi provenir de l augmentation du nombre de médecins spécialistes allemands exerçant au Luxembourg, ainsi que du marketing réalisé par les établissements de santé allemands pour diffuser leur offre de prestation. Alors que pour les pathologies oncologiques, le nombre d APC est sensiblement identique pour les trois pays et évolue peu au cours du temps, ceux concernant la pathologie cardiologique, les maladies infectieuses et la pathologie rhumatologique augmentent sensiblement en Allemagne au cours du temps contrairement à la France et à la Belgique. Par ailleurs, la pathologie psychiatrique est presque exclusivement adressée vers l Allemagne. Enfin, quelques secteurs disparaissent comme les examens radio-diagnostiques dès et le traitement radiothérapique dès La disparition de ces transferts est à lier à la création de nouveaux services médicaux au Luxembourg (cf. Figure 3). à l instar de la population générale, les jeunes patients de moins de 18 ans sont dirigés de plus de plus souvent vers l Allemagne (57% des transferts en 2007 vs 34% en 1998) au détriment de la France. Toutefois, ce phénomène est davantage marqué au sein de la population générale. Figure 6. évolution de la répartition des autorisations de prise en charge selon le groupe de soins et selon les trois principaux pays de destination, d après les données de la CNS (N = ) Enjeux Santé Les soins à l étranger 7

8 La figure 7 illustre, par pays de destination, le nombre d établissements fréquentés par les patients transférés à l étranger selon le groupe de soins. Ainsi, plus de 300 établissements étrangers sont concernés dans les transferts de soins rhumatologiques. Pour plusieurs groupes de soins, les établissements allemands sont majoritaires, en particulier dans le domaine de la psychiatrie (62%). En gynécologie et en néphrologie, la répartition est davantage homogène. Figure 7. Nombre d établissements fréquentés selon le groupe de soins, d après les données de la CNS (N = ). Déterminer les établissements de destination des pathologies en forte croissance complète cette analyse. La figure 8 révèle que trois pathologies ont très majoritairement un établissement de prédilection. Ainsi, les transferts vers l étranger pour «Varices des membres inférieurs» ont pour destination la Fachklinik Mosel-Eiffel pour plus de 90% des cas ; ceux concernant «Autres lésions des articulations» vers la Rehaklinik Saarschleife pour plus de 50% des cas et enfin ceux pour «Troubles mentaux liés à l alcool» vers la Fachklinik Toenisstein pour près de 50%. Les transferts pour les autres pathologies sont plus épars. Figure 8. Nombre d établissements pour les pathologies en forte croissance, d après les données de la CNS (N = ). Enjeux Santé Les soins à l étranger 8

9 CONCLUSIONS Cette étude a confirmé l importance de l analyse des données médico-administratives dans la compréhension des transferts à l étranger. Elle a ainsi souligné l impact de l implantation de nouveaux services comme l INCCI, la radiothérapie, la Procréation Médicale Assistée ou les services d Imagerie par Résonance Magnétique et PET-Scan. Cependant dans le même temps, elle a révélé, pour certaines pathologies, une progression des transferts entre 1998 et L oncologie, les traitements rhumatologiques et ophtalmologiques sont toujours aussi présents ces dernières années avec 2000 APC pour l oncologie en 2007, et même 3000 dans les cas de rhumatologie et d ophtalmologie la même année. Dans le cas de la rhumatologie, il faudra suivre si le renforcement de l équipe médicale aura un impact les prochaines années. Bien qu abordant un certain nombre de thématiques, ces résultats laissent quelques questions en suspens. Ainsi, alors que le Luxembourg étudie la mise en place d indicateurs visant à évaluer les résultats cliniques des prises en charge de la patientèle soignée dans ses établissements hospitaliers, cette demande ne s appliquera pas aux prises en charge faites à l étranger. De ce fait, la question de l évaluation des prises en charge à l étranger est posée d autant que le nombre d institutions accueillant les patients en provenance du Luxembourg est parfois très élevé. D autre part, cette analyse n a pas permis d associer les coûts relatifs aux prises en charge à l étranger. Cette information est capitale pour les réflexions à venir en termes d offres de service à déployer ou non sur le territoire luxembourgeois. Certains résultats méritent une attention plus particulière pour comprendre les raisons des transferts à l étranger (pour varices ou en ophtalmologie par exemple) et étudier l intérêt éventuel d élargir les prestations offertes au Luxembourg pour accueillir ces patients dans les structures de santé nationales. Enfin, cette étude a montré l intérêt de compléter le recensement d informations sur les soins à l étranger, notamment en terme de durée précise des soins, afin de pouvoir réaliser une analyse plus approfondie sur les besoins réels et d apporter aux autorités publiques des informations pour la prise de décisions. Enjeux Santé Les soins à l étranger 9

10 Références BIBLIOGRAPHIQUES 1. Bassi D, Denert O, Garel P, Ortiz A. État des lieux de la coopération transfrontalière sanitaire, Smith RD, Chanda R, Tangcharoensathien V. Trade in health-related services. Lancet 2009;373(9663): Vallejo P, Sunol R, Van Beek B, Lombarts MJ, Bruneau C, Vlcek F. Volume and diagnosis: an approach to cross-border care in eight European countries. Qual Saf Health Care 2009;18 Suppl 1:i Luxlorsan. Offre de soins et mobilité à l intérieur de l espace transfrontalier Lorraine - Grand- Duché de Luxembourg - Province de Luxembourg, TNS-ILRES. National Health Survey: Le Luxembourg dans le contexte international, Legido-Quigley H, McKee M, Nolte E, Glinos IA. Assuring the quality of health care in the European Union. Copenhagen: World Health Organisation, Éditeur Centre de Recherche Public de la Santé 1 A-B, rue Thomas Edison, L-1445 Strassen (Luxembourg) Tél: (+352) Fax (+352) Directrice de la publication: Marie-Lise LAIR ISSN (imprimé) ISSN (en ligne) Diffusion gratuite. Tirage à 2500 exemplaires

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011

Plus en détail

Energie - réseaux électriques intelligents transfrontaliers Cross-border Healthcare Networks

Energie - réseaux électriques intelligents transfrontaliers Cross-border Healthcare Networks CONFERENCE-DEBAT CONFERENCE-DEBATE I. Présentations - Mutualiser les services en transfrontalier : l exemple de l énergie et de la santé I. Presentations - Mutualising public services: The example of Energy

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Transports sanitaires

Transports sanitaires Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire Juillet 2015 www.santepaysdelaloire.com La santé observée dans les Pays de la Loire Transports sanitaires L'essentiel En 2014, 5,6 millions de patients

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois La télémédecine au service des soins de 1 er recours et de l aménagement du territoire dominique.depinoy@acsantis.com Pourquoi

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse Notre offre pour les expatriés Bienvenue chez le leader de l assurance-maladie en Suisse. Vous pouvez compter sur notre longue expérience

Plus en détail

Études. Coût de la chirurgie d une hernie discale

Études. Coût de la chirurgie d une hernie discale Études Coût de la chirurgie d une hernie discale 1 Table des matières 03 Objectif 04 Introduction 05 Données et méthodologie 06 Caractéristiques des hospitalisations 09 Profil de la population hospitalisée

Plus en détail

Création d une plateforme mutualisée de soins associée à une offre touristique

Création d une plateforme mutualisée de soins associée à une offre touristique Pôle Santé Méditerranée Création d une plateforme mutualisée de soins associée à une offre touristique Marseille, le 12 juillet 2011 Fruit d une réflexion et d une vision partagée, le Pôle Santé Méditerranée

Plus en détail

Consultation d un médecin et hospitalisation à l étranger Que va rembourser la caisse de maladie et comment?

Consultation d un médecin et hospitalisation à l étranger Que va rembourser la caisse de maladie et comment? U n i o n l u x e m b o u r g e o i s e d e s c o n s o m m a t e u r s Consultation d un médecin et hospitalisation à l étranger Que va rembourser la caisse de maladie et comment? L Auteur: Maître Patrick

Plus en détail

Tableau des garanties Contrats collectifs

Tableau des garanties Contrats collectifs Assurances santé conformes à la Convention du travail maritime, 2006 Tableau des garanties Contrats collectifs Conformité à la Convention du travail maritime (MLC) 2006 La conformité avec la Convention

Plus en détail

Enquête sur la rémunération des médecins et chirurgiens hospitaliers

Enquête sur la rémunération des médecins et chirurgiens hospitaliers Inspection générale des affaires sociales RM2008-147P Enquête sur la rémunération des médecins et chirurgiens hospitaliers RAPPORT TOME I Établi par Laurent CHAMBAUD Mustapha KHENNOUF Christophe LANNELONGUE

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007.

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007. Communiqué de presse Luxembourg, le 2.02.2008 Campagne Il y a une vie après la mort. D après les statistiques d EUROTRANSPLANT, organisme européen qui gère les échanges d organes entre les pays Luxembourg,

Plus en détail

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Estimations des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Stanislas Spilka, Olivier Le Nézet et François Beck Note 2015-02 du 21 avril 2015 L enquête ESCAPAD Cette note présente les premières exploitations

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE

SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE Société canadienne des médecins de soins palliatifs Association médicale canadienne Collège des médecins de famille du Canada Collège royal des

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle possible? 18 octobre 2012 Professeur Philippe KOLH CIO, Directeur du Service des Informations Médico-Economiques CHU de LIEGE Plan

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Vers une approche managériale des tarifs T2A

Vers une approche managériale des tarifs T2A Vers une approche managériale des tarifs T2A Contribution de CAHPP Consultant Juin 2013 Page 1 sur 35 SOMMAIRE SOMMAIRE... Page 2 PRÉAMBULE... Page 3 PARTIE I : MÉTHODOLOGIE... Page 5 PARTIE II : IMPACT

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

Compte Qualité. Maquette V1 commentée Compte Qualité Maquette V1 commentée Élaborée suite à l expérimentation conduite par la Haute Autorité de santé au second semestre 2013 auprès de 60 établissements testeurs. Direction de l Amélioration

Plus en détail

Professions indépendantes. Vos prestations maladie

Professions indépendantes. Vos prestations maladie Professions indépendantes Vos prestations maladie Édition 2012 Vos prestations maladie Sommaire Quels sont les bénéficiaires de l assurance maladie? 3 Comment bénéficier des prestations? 4 Quels sont les

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013 La preuve par Principaux enseignements du bilan des PRT et du recensement des projets télémédecine 2013 Le recensement Télémédecine 2013 01 Synthèse du recensement Télémédecine 2013 02 Répartition et maturité

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées 3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme

Plus en détail

mondial assurance de base selon la LCA (pays de résidence à l étranger)

mondial assurance de base selon la LCA (pays de résidence à l étranger) Vos primes pour 2015 Cette année, les primes pour 2015 ont été soumises à une observation particulièrement attentive en prévision de la votation sur l instauration d une caisse publique d assurance-maladie.

Plus en détail

Une nouvelle ère du soin. Stratégie horizon 2018 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE TOULOUSE

Une nouvelle ère du soin. Stratégie horizon 2018 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE TOULOUSE Une nouvelle ère du soin Stratégie horizon 2018 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE TOULOUSE ÉDITO Principal acteur dans l offre de soins de la région, le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse est

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Observatoire Valaisan de la Santé

Observatoire Valaisan de la Santé Observatoire Valaisan de la Santé 02 Sommaire Un Observatoire de la santé pour décider 03 - Un outil indispensable pour piloter le système de santé 03 Une création par étapes 04 Organisation et Mission

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

Accès aux soins. avec couverture maladie. ACCèS AUX SOINS AVEC COUVERTURE MALADIE. d examens de santé. (CES) pour adultes Saint-Vincent

Accès aux soins. avec couverture maladie. ACCèS AUX SOINS AVEC COUVERTURE MALADIE. d examens de santé. (CES) pour adultes Saint-Vincent Accès aux soins avec couverture maladie Les centres d examens de santé Ce sont des structures qui proposent un «examen périodique de santé» qui représente un droit pour tout assuré social. L examen périodique

Plus en détail

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL)

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) Angers FHF 13 septembre 2012 Ce qui a changé dans l exercice

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Bulletin d information statistique

Bulletin d information statistique INFOSTAT JUSTICE Divorces : une procédure à deux vitesses Zakia Belmokhtar * Mai 2012 Numéro 117 En visant à permettre un règlement plus rapide et plus complet des demandes en divorce, la loi du 26 mai

Plus en détail

projet d établissement

projet d établissement projet d établissement Juin 2010 2010-2014 Synthèse générale du projet d établissement C est dans le contexte nouveau créé, d une part, par la loi HPST qui doit permettre de mettre en place une offre de

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale

Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale Pierre Simon Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) De quoi parlons-nous? Le cadre de la santénumérique

Plus en détail

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE Secrétariat Général PROGRAMME NATIONAL DES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE «PNCNS» Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo Pr ELOKO

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Journée Santé ESRI France 28/01/2010 La valeur ajoutée des SIG Retours d expériences (PMSI et géomarketing)

Journée Santé ESRI France 28/01/2010 La valeur ajoutée des SIG Retours d expériences (PMSI et géomarketing) Jean-François Mary, Études géographiques Journée Santé - ESRI France - 28/01/10 La valeur ajoutée des SIG dans la santé : Retours d expériences de consultant et de formations (PMSI, Géomarketing) La valeur

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

ASSURANCE POUR TOUS PARTOUT DANS LE MONDE

ASSURANCE POUR TOUS PARTOUT DANS LE MONDE ASSURANCE POUR TOUS PARTOUT DANS LE MONDE L assurance santé internationale à la carte. Tous les risques de santé. Quelque soit votre pays d origine ou de résidence. Couverture de soins partout dans le

Plus en détail

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS DE LA PREFECTURE DE LA REGION D ILE DE FRANCE, PREFECTURE DE PARIS NUMERO REG-82 DU 24/05/2011 SOMMAIRE

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS DE LA PREFECTURE DE LA REGION D ILE DE FRANCE, PREFECTURE DE PARIS NUMERO REG-82 DU 24/05/2011 SOMMAIRE DE LA PREFECTURE DE LA REGION D ILE DE FRANCE, PREFECTURE DE PARIS NUMERO REG-82 DU 24/05/2011 SOMMAIRE PREFECTURE DE LA REGION D ILE-DE-FRANCE, PREFECTURE DE PARIS SECRETARIAT GENERAL POUR LES AFFAIRES

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

le personnel sur les avantages d un tel système était également crucial à la réussite du projet.

le personnel sur les avantages d un tel système était également crucial à la réussite du projet. Success Story Grâce à la solution OpenScape Contact Center d Unify, le CHU de Liège a réduit le temps d attente de 80% des appels de prise de rendezvous des patients à moins de 30 secondes. Le Centre Hospitalier

Plus en détail

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs et Modalités Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs du projet Identifier les facteurs pronostiques de handicap et/ou de mauvaise réinsertion des victimes d accidents de la circulation Sous-

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

En 2011, le service Ameli-direct, anciennement appelé «Infosoins» puis «Adresses et Tarifs» connaît les modifications suivantes :

En 2011, le service Ameli-direct, anciennement appelé «Infosoins» puis «Adresses et Tarifs» connaît les modifications suivantes : @ AMELI-DIRECT VERSION 3.3 2006-2011 : INFOSOINS DEVIENT AMELI-DIRECT Dès la COG 2006-2009, l Assurance Maladie s engage à développer à l intention de ses assurés un système d information tant sur le fonctionnement

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB)

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB) Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB) valable à partir du 1 er janvier 2014 1 Introduction... 2 2 Traitements ambulatoires... 3 2.1 Interventions chirurgicales... 3 2.2 Diagnostics

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL

NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL DOSSIER DE PRESSE OCTOBRE 2013 1 SOMMAIRE I. UNE TECHNOLOGIE À LA POINTE DE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU CORPS

Plus en détail

Le Rôle de la Télémédicine en Allemagne Une Vue d Ensemble

Le Rôle de la Télémédicine en Allemagne Une Vue d Ensemble Le Rôle de la Télémédicine en Allemagne Une Vue d Ensemble Novembre 2011 Prof. Dr. H. J. Brauns Président, Deutsche Gesellschaft für Telemedizin (Association Allemande de Télémédicine) Senior Partner,

Plus en détail

Entremise: Cigna International Health Services BVBA - Plantin en Moretuslei 299 B 2140 Anvers POLICE D ASSURANCE COLLECTIVE N BCVR 8673

Entremise: Cigna International Health Services BVBA - Plantin en Moretuslei 299 B 2140 Anvers POLICE D ASSURANCE COLLECTIVE N BCVR 8673 Entremise: Cigna International Health Services BVBA - Plantin en Moretuslei 299 B 2140 Anvers POLICE D ASSURANCE COLLECTIVE N BCVR 8673 Contrat MALADIE COMPLEMENTAIRE - GROS RISQUES conclu entre L ASSOCIATION

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris IFLA 2014 23 août 2014 Claudie GUERIN L Assistance Publique-Hôpitaux de Paris c est

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques _ Sous-direction observation de la santé et de l assurance maladie _ Bureau établissements

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 10267 Projet présenté par le Conseil d Etat Date de dépôt: 22 mai 2008 Projet de loi ouvrant un crédit au titre d'indemnité cantonale d'investissement de 3 000 000 F, pour

Plus en détail

Quelle image avez-vous de la Belgique?

Quelle image avez-vous de la Belgique? Quelle image avez-vous de la Belgique? Saviez vous que?. Sont d origine belge. Le saxophone. La marque de montres Ice watch. La chaine de fast food Quick. l ile de Porquerolles au large de Toulon appartenait

Plus en détail

La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut

La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut 1 La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut 2 Une demande d avis a été demandée par le Conseil national des secours médicaux d urgence en

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

CADRE REGLEMENTAIRE. - en un lieu distant de plus de 150kms. - pour se soumettre au contrôle médicalm

CADRE REGLEMENTAIRE. - en un lieu distant de plus de 150kms. - pour se soumettre au contrôle médicalm LES TRANSPORTS CADRE REGLEMENTAIRE Sont remboursés, au titre des prestations légales les transports - liés à l hospitalisation - en rapport avec une affection de longue durée - en ambulance - liés à un

Plus en détail

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne O B S E R V A T O I R E R E G I O N A L D E L A S A N T E D E M I D I - P Y R E N E E S Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne Novembre 2007 SYSTEME

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS Professionnels de la psychiatrie www.psycom.org Professionnels de la psychiatrie SOMMAIRE Organisation des soins psychiatriques Professionnels de la psychiatrie Psychiatre et pédopsychiatre

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Période de recensement 2002 - Répartition par âge des cas. Hôpital test <100 lits. Hôpital test 100 à 499 lits. Hôpital test >= 500 lits

Période de recensement 2002 - Répartition par âge des cas. Hôpital test <100 lits. Hôpital test 100 à 499 lits. Hôpital test >= 500 lits Période de recensement 2002 - Répartition par âge des cas Classe d'âge Nombre de cas 0-9 683 10-19 143 20-29 635 30-39 923 40-49 592 50-59 716 60-69 626 70-79 454 80-89 156 90-99 9 Classe d'âge Nombre

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

I. Généralités. l Assurance-hospitalisation Franchise à option 18 Choix restreint de l hôpital 19 Extension du choix de l hôpital 20

I. Généralités. l Assurance-hospitalisation Franchise à option 18 Choix restreint de l hôpital 19 Extension du choix de l hôpital 20 Digne de confiance Édition 2010 Assurance-hospitalisation Conditions complémentaires d assurance (CCA) Article I. Généralités Objet de l assurance 1 Possibilités d assurance 2 Conclusion de l assurance

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims Basse-Normandie Champagne-Ardenne Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims RECRUTE DEUX PRATICIENS EN ANESTHÉSIE-RÉANIMATION À TEMPS PLEIN Missions : Renseignements & candidatures : 03 26 78 74 44

Plus en détail

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG?

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG? Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG? Dès le 1 er juin 2014, la législation française modifie les conditions d accès aux soins en Suisse L assurance maladie du frontalier Les Hôpitaux universitaires

Plus en détail

BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES. Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012

BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES. Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012 BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012 Une place d auto-assureur unique en France : Rôle traditionnel de défense de l Institution

Plus en détail

Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur

Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur N 854 - JUIN 2002 Prix : 2,20 Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur Aline Désesquelles, Institut National d Études Démographiques et le groupe de projet HID-prisons Plus de trois personnes

Plus en détail

Etude du niveau stress ressenti par les salariés de plusieurs entreprises du tertiaire. Un outil de mesure.

Etude du niveau stress ressenti par les salariés de plusieurs entreprises du tertiaire. Un outil de mesure. Etude du niveau stress ressenti par les salariés de plusieurs entreprises du tertiaire. Un outil de mesure. Participants : Dr Evelyne Barraud, Martine Chevillard, Marie-José Dureau Mer, Isabelle Gouget,

Plus en détail

Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site : www.cmrr.vermeil.

Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site : www.cmrr.vermeil. Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site : www.cmrr.vermeil.org I. Informations diverses présentées par AS. Rigaud & B. Dubois

Plus en détail

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril 2011. Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur...

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril 2011. Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur... 1 Sommaire 1 > Relever les défis de la santé du futur... 3 Assurer les missions de santé publique du territoire... 3 Une tradition séculaire en santé publique... 3 Une réponse à la hauteur des besoins

Plus en détail

GROUPE POMPIDOU GROUPE D EXPERTS AD HOC SUR LA PREVENTION DES USAGES DE DROGUES EN MILIEU PROFESSIONNEL. 3 ème réunion

GROUPE POMPIDOU GROUPE D EXPERTS AD HOC SUR LA PREVENTION DES USAGES DE DROGUES EN MILIEU PROFESSIONNEL. 3 ème réunion Groupe de Coopération en matière de lutte contre l abus et le trafic illicite des stupéfiants Strasbourg, 9 mars 2012 P-PG/Work(2012)2rev 1_fr GROUPE POMPIDOU GROUPE D EXPERTS AD HOC SUR LA PREVENTION

Plus en détail

V. GUILLERMINET, E. EUVRARD, C. MEYER Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHRU Jean Minjoz, Besançon

V. GUILLERMINET, E. EUVRARD, C. MEYER Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHRU Jean Minjoz, Besançon V. GUILLERMINET, E. EUVRARD, C. MEYER Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHRU Jean Minjoz, Besançon 1 Définition : Santé bucco-dentaire (OMS Avril 2012) Essentielle pour l état général

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail