Mesdames et Messieurs les Ministres,

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Mesdames et Messieurs les Ministres,"

Transcription

1 Monsieur le Président du Conseil des Ministres en charge des assurances des Etats membres de la CIMA, Monsieur le Président du Comité des Experts, Messieurs les experts, Monsieur le Secrétaire Général de la CIMA Mesdames et Messieurs, Je voudrais tout d abord vous remercier d avoir bien voulu me donner l opportunité de m adresser à votre auguste assemblée, malgré l ordre du jour très chargé, pour vous exprimer au nom du Bureau exécutif de la FANAF et en mon nom, toute ma fierté d avoir pu prendre part, à vos côtés, à l exaltante entreprise d édification dans la zone franc, d une industrie des assurances forte et prospère. Cette marque d attention confirme encore plus la solidité des relations entre la CIMA et la FANAF et augure de bonnes perspectives quant à l avenir de la collaboration entre nos deux organisations. Lorsqu au mois de février 2008 à Bamako, j ai été porté, par la confiance unanime de mes pairs à la tête de la FANAF, pour une durée de trois (3) ans renouvelable une fois, j ai décidé avec le soutien du bureau exécutif d inscrire ma mandature sous le signe du développement des marchés en m appuyant principalement sur trois leviers: La formation, la communication et l assainissement. Malgré les appréhensions légitimes qui furent les miennes, j ai dû prendre part, contraint et forcé au début, aux travaux du Comité des Experts et de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA), des organes tant redoutés par la communauté des assureurs dans la mesure où leurs sessions induisent souvent chez nos membres des injonctions, des sanctions et des aménagements règlementaires pas toujours bien perçus de nos membres. 1

2 J étais alors doublement conscient, d une part qu il m était impossible de me soustraire à l obligation statutaire de prendre part aux travaux de la CRCA et d autre part, que rien de pertinent et de durable ne pouvait se faire en matière d assainissement sans une collaboration franche et entière avec la Conférence Interafricaine des Marchés d Assurances (CIMA), structure de régulation du secteur des assurances, commune aux quatorze (14) Etats de la zone franc. Je me suis alors attelé, après les balbutiements du début, à emboîter le pas à mes prédécesseurs, André BAYALA, Richard LOWE et Jean DIAGOU, artisans infatigables d une coopération décomplexée avec la régulation à qui nous devons la table ronde CIMA-FANAF, un des moments privilégiés de notre assemblée générale annuelle, pour renforcer la collaboration entre la CIMA et la FANAF et lui conférer une nouvelle direction et de nouveaux enjeux. Dans cette quête, notre premier défi a consisté à multiplier les cadres d échanges entre nos organisations et à asseoir, à chaque fois que le besoin s est fait sentir un comité ad hoc pour réfléchir sur les principaux problèmes de la profession et rechercher des solutions concertées qui permettent de faire évoluer la règlementation et la législation des assurances dans la zone CIMA. Six ans après, et au moment où je m apprête à passer la main, je voudrais vous remercier pour les formidables avancées qu a connues l industrie des assurances au cours des dernières années. Par une activité législative importante et bien ciblée, vous avez su accompagner et parfois anticiper nos souhaits. L adoption le 11 avril 2011, à Ndjamena, d un règlement portant modification d un certain nombre d articles (13 exactement) du Code des assurances relatifs à la souscription et à l encaissement des primes, plus connu sous le nom de «réforme de l article 13», aura sans doute été l un des points culminants de votre activité législative, vu son impact au triple niveau : - De l attente des assureurs désireux de se soustraire à des pratiques suicidaires et de se doter d un environnement plus propice à l épanouissement de leurs affaires; 2

3 - Des passions suscitées chez nos partenaires privilégiés, les intermédiaires, soucieux de conserver par tous les moyens les privilèges exorbitants que leur conférait le fameux mandat d encaissement ; - Du changement d état d esprit des assurés habitués de longue date à payer à tempérament la prime d assurance à des assureurs dont l argument principal de vente était l octroi de crédits de plus en plus longs. Cela ne devrait toutefois pas faire perdre de vue les importances avancées enregistrées dans d autres domaines non moins importants, notamment: 1. l amélioration de la gouvernance des entreprises, où l adoption de règlements obligeant les sociétés à se doter d un dispositif adéquat de contrôle interne et invitant les conseils à constituer des comités chargés de missions spécifiques, ne manquera pas de produire des effets bénéfiques, d autant plus que l agrément des commissaires aux comptes par la CIMA, autre avancée significative, induira plus de rigueur dans la tenue de la comptabilité et le respect des normes ; 2. les normes d appréciation de la santé financière des groupes d assurances où un corpus complet de règlements a permis d asseoir des règles modernes de consolidation des comptes, de reporting et de tenue des états statistiques mais aussi de limitation et de simplification des frais d assistance facturés par les maisons-mères aux filiales installées dans la zone CIMA ; 3. le renforcement de la lutte contre le blanchiment d argent et le financement du terrorisme, même si nous devons déplorer les difficultés liées à la complexité des règles et à leur mise en œuvre dans les sociétés d assurances de taille modeste; 4. le nouveau régime juridique des sanctions, qui dote la Commission de moyens d intervention rapides et autonomes, pour la soustraire aux lourdeurs liées à la mise en œuvre de procédures judiciaires ou administratives ; 3

4 5. le renforcement du contrôle des intermédiaires, par l adoption de règlements obligeant les courtiers et agents généraux d assurances à établir des bordereaux et états modèles pour permettre aux régulateurs de mieux cerner leurs activités et leurs relations avec leurs partenaires; 6. l élargissement de la matière assurable où l adoption d un règlement sur la microassurance devrait se traduire par une augmentation du taux de pénétration et de la densité de l assurance dans la zone CIMA; 7. le contrôle de la réassurance, un facteur de risques encore insuffisamment régulé, où une réflexion est en cours pour doter ce pan important de notre industrie d une règlementation propre ; 8. l amélioration du paiement des sinistres où la suspension de la faculté de transaction et les conclusions partielles du Comité CIMA-FANAF, permettent d entrevoir un régime d indemnisation plus juste et plus complet des victimes d accidents de la circulation ; 9. En assurance vie où vous vous êtes attelés à mettre en application les premières tables de mortalité CIMA, assises sur des statistiques endogènes, en collaboration et avec le financement de la FANAF. Monsieur le Président, Ces avancées sont pour nous de la FANAF et pour vous autorités de régulation, autant de motifs de fierté et de satisfaction car elles ont contribué à améliorer l image et la crédibilité de nos sociétés et à atteindre des résultats que les observateurs avertis, mêmes les plus critiques, reconnaissent. D ailleurs un rapide survol des données clés de notre industrie prouve à suffisance la croissance régulière du chiffre d affaires, l amélioration de la couverture des engagements règlementés et de la marge de solvabilité, 4

5 l augmentation du niveau des placements, la réduction sensible des délais de règlement des sinistres et l apurement progressif des arriérés de primes. Des résultats aussi éloquents n ont pu être obtenus que grâce à un travail d équipe dont l ambition demeure la création d un marché d assurance crédible, rentable et apte à jouer sa double mission de protection des biens et de financement des économies. Cela ne devrait, toutefois pas, faire perdre de vue les importants chantiers qu il convient d ouvrir pour permettre à l assurance africaine de mieux répondre aux attentes des pouvoirs publics, des assurés, des victimes et des bénéficiaires de contrats. Le chemin qui nous sépare des acteurs majeurs de notre continent est encore long car nous restons encore un acteur à la fois modeste et fragile. Parmi les acquis qu il conviendrait de consolider et de finaliser, je citerai entre autres : - La réforme du système d indemnisation des préjudices corporels résultant des accidents de la circulation routière, un projet déjà très avancé qui pourrait être achevé dans les tous prochains mois; - La réglementation de l activité de réassurance et la mise en place d un cadre formel d échange d informations avec les pays tiers, pour mieux cerner la solvabilité des réassureurs, lorsqu ils sont appelés à accepter des risques dans notre espace. Ces échanges d informations sont également indispensables pour une meilleure connaissance des groupes d assurances ayant des entités à la fois dans et en dehors de l espace CIMA. A côté de ces chantiers déjà très avancés, il nous paraît tout aussi urgent d envisager des réformes de structure telles que : 1. La restructuration du Comité des Experts et de la Commission Régionale de Contrôle des assurances dans le sens du renforcement de l indépendance et de l expertise des membres de ces deux structures qui 5

6 n ont pas toujours apporté la preuve de leur indépendance et sont dominés dans une très large majorité par les Directeurs Nationaux des Assurances, en contradiction avec les principes de base de l IAIS (Association Internation des Contrôleurs d Assurances), principes de base qui servent de socle aux évaluations du FMI et de la Banque Mondiale; 2. Une meilleure allocation des ressources financières de l organisation au profit de son cœur de métier, le contrôle. Les dépenses relatives aux réunions et les perdiem des membres sont extrêmement importants comparées aux ressources consacrées à la motivation des commissaires contrôleurs, à leur formation et à leur rémunération ; 3. La finalisation des processus de mise en place de fonds de garantie automobile, pour compléter le dispositif d indemnisation des victimes d accidents de la circulation ; 4. Le renforcement des mesures de lutte contre la délocalisation des risques en supprimant, d une part, toute possibilité de dérogations et, d autre part, en réaménageant pour le renforcer le règlement encore inappliqué instituant la coassurance communautaire dans la zone CIMA; 5. L adoption de règles plus réalistes pour les placements des sociétés d assurances, pour éviter une partie des délocalisations sus-mentionnées et l adoption d un plan comptable plus adapté aux spécificités de l industrie de l assurance et aux normes internationales ; 6. La poursuite de l assainissement du secteur de l intermédiation en édictant une philosophie de la distribution et de l intermédiation plus modernes; 7. La conquête de nouvelles niches telles que le Takkaful qui, au regard de sa formidable expansion au Proche-Orient pourrait contribuer à améliorer la densité de l assurance, dans certains pays de notre zone 8. Le renforcement des pouvoirs et des capacités des Directions Nationales des Assurances, pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle de 6

7 relais de la Conférence et suppléer la faiblesse des effectifs de la Conférence. Notre conviction est qu une industrie des assurances forte ne saurait se pérenniser sans un contrôle fort, régulier et intègre; 9. L instauration effective d un marché unique. Face à des géants tels que le Nigeria ou l Afrique du Sud, l espace CIMA ne pourra pas développer des champions régionaux s il continue de fonctionner comme une juxtaposition de marchés morcelés. Monsieur le Président, Les Six ans de compagnonnage m ont donné l occasion de mesurer à quel point le développement, la promotion et l avenir de nos marchés sont au cœur de vos préoccupations. J ai pu constater votre engagement à relever avec la FANAF tous les défis qui interpellent notre profession. J ai noté avec beaucoup de plaisir le soutien multiforme et l écoute attentive que vous avez toujours accordés à nos préoccupations. Je ne doute pas que vous allez continuer à œuvrer dans le même sens avec le nouveau Bureau Exécutif qui aura la lourde et exaltante mission de continuer notre œuvre commune au service de l industrie des invisibles. A chacun d entre vous et à tous j exprime du fond du cœur ma profonde gratitude et ma vive reconnaissance. Vive la FANAF, Vive la CIMA, Pour que vive l assurance africaine, Je vous remercie. Le Président de la FANAF, Protais AYANGMA 7

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCES (CIMA)

CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCES (CIMA) CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCES (CIMA) Organisation, Attentes, Défis et Perspectives I- ORGANISATION A/ Traité et Etats membres Signature du Traité : le 10 juillet 1992 à Yaoundé (République

Plus en détail

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE OBJECTIF DU GUIDE Présenter au public et en particulier aux investisseurs, les règles de constitution et de fonctionnement des organismes d assurance. Arrêté n 2005-0773 du 14 décembre 2005 fixant les

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» ALLOCUTION INAUGURALE DE MONSIEUR ABDELLATIF JOUAHRI GOUVERNEUR

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

Evolution du Marche Des Assurances en Algérie et La Réglementation Le Régissant

Evolution du Marche Des Assurances en Algérie et La Réglementation Le Régissant Ministère de L'enseignement Supérieur et de la recherche scientifique Université Ferhat Abbas Evolution du Marche Des Assurances en Algérie et La Réglementation Le Régissant 2a 2011 26 25 PARTIE 1 : EVOLUTION

Plus en détail

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances 2005 1

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances 2005 1 L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES 2005 1 Séminaire - Atelier L audit interne dans l assurance 1 ère communication : Généralités sur l audit interne 2 ème communication : L audit interne des compagnies

Plus en détail

ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L

ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L OCCASION DE LA CEREMONIE DE REMISE DE DIPLÔMES Dakar,

Plus en détail

38 e assemblée générale de la FANAF

38 e assemblée générale de la FANAF 38 e assemblée générale de la FANAF Les nouveaux enjeux du contrôle des assurances Ouagadougou, mardi 18 février 2014 François Tempé Autorité de Contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR) Abréviations

Plus en détail

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009 RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009 I. Environnement économique 2009 SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) 31 625 Taux de croissance de l'économie 3,00% II. Environnement Institutionnel

Plus en détail

PSA Professionnels du secteur d assurance

PSA Professionnels du secteur d assurance PSA Professionnels du secteur d assurance Résumé du projet de loi Luxembourg 18 avril 2012 Sommaire 1. Les buts de la nouvelle législation 2. La définition des PSA 3. La liste des PSA 4. Les traits communs

Plus en détail

PRÉSENTATION DE LA CADENCE DE RÈGLEMENT DES SINISTRES SUR LE MARCHÉ DU BÉNIN

PRÉSENTATION DE LA CADENCE DE RÈGLEMENT DES SINISTRES SUR LE MARCHÉ DU BÉNIN Présentation du Thème n 2 : Règlement diligent des sinistres : une nécessit cessité pour l épanouissement des victimes et bénéficiaires de contrats d assurance. PRÉSENTATION DE LA CADENCE DE RÈGLEMENT

Plus en détail

38 e assemblée générale de la FANAF

38 e assemblée générale de la FANAF 38 e assemblée générale de la FANAF Ouagadougou, 18 février 2014 Compléments à la présentation en diapositives NB. Dans tout ce qui suit, contrôleur est pris dans le sens de «autorité de contrôle d assurance»,

Plus en détail

ENJEUX, PRATIQUES ET RÉGLEMENTATION EN ASSURANCE AUTOMOBILE : UNE COLLABORATION RÉUSSIE ENTRE L AUTORITÉ ET LE GAA

ENJEUX, PRATIQUES ET RÉGLEMENTATION EN ASSURANCE AUTOMOBILE : UNE COLLABORATION RÉUSSIE ENTRE L AUTORITÉ ET LE GAA ENJEUX, PRATIQUES ET RÉGLEMENTATION EN ASSURANCE AUTOMOBILE : UNE COLLABORATION RÉUSSIE ENTRE L AUTORITÉ ET LE GAA Notes pour une allocution prononcée par M. Patrick Déry Surintendant de l encadrement

Plus en détail

CONVENTION PORTANT CREATION D UNE COMMISSION BANCAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE

CONVENTION PORTANT CREATION D UNE COMMISSION BANCAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE CONVENTION PORTANT CREATION D UNE COMMISSION BANCAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE Sur recommandation du Comité Monétaire institué par la Convention de Coopération du 22 novembre 1972, Le Gouvernement de la République

Plus en détail

Présentation de la Carte Brune

Présentation de la Carte Brune SYSTÈME CARTE BRUNE D ASSURANCE CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest) ----------------- XV CONGRES AVUS-GROUP Vienne -Autriche : 23-24 septembre 2010 ---------- Présentation

Plus en détail

Libre choix par l assuré de son réparateur et de son expert : le CNPA à l offensive

Libre choix par l assuré de son réparateur et de son expert : le CNPA à l offensive 22 mai 2015 IA15087 Libre choix par l assuré de son réparateur et de son expert : le CNPA à l offensive Le combat du CNPA pour rendre pleinement opérationnel de libre choix de son réparateur s amplifie

Plus en détail

Indemnisation des victimes des accidents de circulation au Maroc

Indemnisation des victimes des accidents de circulation au Maroc Bureau Central Marocain d Assurances Indemnisation des victimes des accidents de circulation au Maroc Paris, le 07 octobre 2008 Mr Hamid BESRI Directeur Général du BCMA Sommaire Présentation du secteur

Plus en détail

Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle

Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle 1 Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle Discours de Madame ALBATOUL Zakaria, Ministre de l'enseignement fondamental et de l'alphabétisation du Tchad, Présidente

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS

BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS Rapport Annuel 2011 Rapport du Conseil d Administration BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS Assemblée Générale du 26 Juin 2013 BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L

Plus en détail

Ala conférence de la Fanaf (Fédération

Ala conférence de la Fanaf (Fédération Temps forts de la 38 ème Assemblée générale de la Fanaf Après Dakar, Kigali et Yaoundé, la capitale du Burkina Faso (Ouagadougou), pour la troisième fois, abrite du 17 au 23 février 2014, la 38 ème Assemblée

Plus en détail

Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile

Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile Chapitre 4 Section 4.01 Commission des services financiers de l Ontario Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile Suivi des audits de l optimisation des ressources, section 3.01

Plus en détail

RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR AJOUTÉE DE SES PARTENAIRES

RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR AJOUTÉE DE SES PARTENAIRES LA GARANTIE DE L AUTOMOBILE LA COMPAGNIE AUTOMOBILE D ASSURANCE ET DE REASSURANCE ASSOCIÉES est une société de souscription et de gestion en assurance et en réassurance qui RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Discours du Gouverneur de la Banque Centrale des Comores à l occasion de la cérémonie officielle de lancement de la nouvelle pièce de 250 FC Palais du Peuple, le 02 janvier 2014 - Excellence Monsieur le

Plus en détail

Le Data Risk Center. Plateforme de pilotage et de gestion des risques Pilier I de la directive Solvabilité II

Le Data Risk Center. Plateforme de pilotage et de gestion des risques Pilier I de la directive Solvabilité II Le Data Risk Center Plateforme de pilotage et de gestion des risques Pilier I de la directive Solvabilité II Sommaire Le conseil en Risk Management 1) Le projet Solvabilité II Objectifs et moyens à mettre

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

III L allégement de la loi n 12-96 La loi n 12-96 contient des dispositions diverses et transitoires conçues, au départ, pour assurer l application

III L allégement de la loi n 12-96 La loi n 12-96 contient des dispositions diverses et transitoires conçues, au départ, pour assurer l application ROYAUME DU MAROC Note de présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi n 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc telle que modifiée et complétée Depuis la promulgation de la loi

Plus en détail

Bilan des réalisations

Bilan des réalisations Bilan des réalisations LES MANDATS, POUVOIRS ET INITIATIVES Mars 1978 Importante révision du régime d indemnisation; la Loi sur l assurance automobile sanctionnée régissait : h l indemnisation des victimes

Plus en détail

Projet de loi n o 20

Projet de loi n o 20 Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté

Plus en détail

L histoire de l assurance en Algérie

L histoire de l assurance en Algérie POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e PROFESSIONELS DU SECTEUR DES ASSURANCES

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e PROFESSIONELS DU SECTEUR DES ASSURANCES MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 2697 1623 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 129 110 22 22 juillet mai 2009 2013 S o m m a i r e PROFESSIONELS

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 RÉFÉRENCES ABRÉGÉES À DES PUBLICATIONS FRÉQUEMMENT CITÉES... 7 INTRODUCTION... 9. Section 1

TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 RÉFÉRENCES ABRÉGÉES À DES PUBLICATIONS FRÉQUEMMENT CITÉES... 7 INTRODUCTION... 9. Section 1 TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS... 5 RÉFÉRENCES ABRÉGÉES À DES PUBLICATIONS FRÉQUEMMENT CITÉES... 7 Section 1 INTRODUCTION... 9 RISQUES ET ASSURANCE... 9 Section 2 HISTORIQUE... 11 Section 3 TECHNIQUE

Plus en détail

CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DES MARCHÉS D'ASSURANCES. C () N SEI L n E S M l!\ 1 S T l{ l': S J) E S A S S II [{ A NeE S

CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DES MARCHÉS D'ASSURANCES. C () N SEI L n E S M l!\ 1 S T l{ l': S J) E S A S S II [{ A NeE S I~,0:.----------, c 1 M A CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DES MARCHÉS D'ASSURANCES.'.- 1. ~ 0 0 0 SI: C () N SEI L n E S M l!\ 1 S T l{ l': S J) E S A S S II [{ A NeE S REGLEMENT N,.ICIMAlPCMA/ CE/ SG/ 2DD9

Plus en détail

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHAPITRE 1: CONDITIONS DANS LESQUELLES LE BUREAU LUXEMBOURGEOIS ACCORDE, REFUSE OU RETIRE SON AGREMENT A UN CORRESPONDANT 1.1 Comment remplir la fonction de correspondant

Plus en détail

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST CONFERENCE REGIONALE SUR LA RATIFICATION DES INSTRUMENTS INTERNATIONAUX

Plus en détail

Ouverture des deuxièmes Assises de la Prévention des Risques Professionnels dans les Collectivités Territoriales. Parc des Expositions de la Nordev

Ouverture des deuxièmes Assises de la Prévention des Risques Professionnels dans les Collectivités Territoriales. Parc des Expositions de la Nordev Ouverture des deuxièmes Assises de la Prévention des Risques Professionnels dans les Collectivités Territoriales Parc des Expositions de la Nordev Saint Denis Mercredi 13 novembre 2013 Monsieur le Président

Plus en détail

III.2 Rapport du Président du Conseil

III.2 Rapport du Président du Conseil III.2 Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Rapport du directoire rapports du conseil de surveillance 2012 1 Obligations légales

Plus en détail

PME Finance 29 avril 2014

PME Finance 29 avril 2014 PME Finance 29 avril 2014 http://www.pmefinance.org/9587-crowdfunding-analyse-du-projet-d-ordonnance.html Crowdfunding : le projet d'ordonnance se précise Très attendu, le projet d'ordonnance de simplification

Plus en détail

26 avril 2013. Réglementation et contrôle appuyant les marché d'assurance inclusifs. Lomé Togo 1

26 avril 2013. Réglementation et contrôle appuyant les marché d'assurance inclusifs. Lomé Togo 1 Questions sur la réglementation et le contrôle de la Micro-assurance (2007) et le Papier d'application sur la réglementation et le contrôle appuyant les marchés (2012) 3 ème Congrès Actuariel Africain

Plus en détail

Deuxième problématique. Projet de code des assurances : Comment simplifier et clarifier les textes régissant l assurance automobile?

Deuxième problématique. Projet de code des assurances : Comment simplifier et clarifier les textes régissant l assurance automobile? Deuxième problématique Projet de code des assurances : Comment simplifier et clarifier les textes régissant l assurance automobile? Plan 1 ère partie: Origine et évolution de l idée du code 2 ème partie:

Plus en détail

LE COURTAGE D ASSURANCE

LE COURTAGE D ASSURANCE Programme 1ère conférence : l éthique du courtier 2ème conférence : la profession du courtier Courtage et environnement concurrentiel Le cadre de l activité L activité La responsabilité des courtiers d

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 599 1623 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 55 110 22 8 mai avril 2009 2014 S o m m a i r e Règlement du Commissariat

Plus en détail

L Assurance Transport en Afrique: problématiques actuelles RENCONTRES AMRAE STRASBOURG 2009

L Assurance Transport en Afrique: problématiques actuelles RENCONTRES AMRAE STRASBOURG 2009 Atelier A 19 L Assurance Transport en Afrique: problématiques actuelles Intervenants Protais AYANGMA AMANG Président payangma@groupecolina.com Jean Christophe BOORTE Consultant IRS Jean-christophe.boorte@orange.fr

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

Développement des Marchés ASSURANCES OBLIGATOIRES & REASSURANCE

Développement des Marchés ASSURANCES OBLIGATOIRES & REASSURANCE Société Commerciale Gabonaise de Réassurance SCG-Ré Premier Forum des Marchés Zone FANAF Libreville, le 30 et 31 Octobre 2014 Développement des Marchés ASSURANCES OBLIGATOIRES & REASSURANCE vendredi 31

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

COMMISSARIAT AUX ASSURANCES RAPPORT ANNUEL

COMMISSARIAT AUX ASSURANCES RAPPORT ANNUEL COMMSSARAT AUX ASSURANCES RAPPORT ANNUEL 2007 Le présent rapport et les données statistiques sont établis conformément aux dispositions de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances.

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers entre assureurs de dommages et carrossiers Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers Novembre 2006 entre assureurs de dommages et carrossiers 2 PRÉAMBULE Le Groupement des assureurs automobiles

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL Exercice 2006

RAPPORT ANNUEL Exercice 2006 RAPPORT ANNUEL Exercice 2006 1 MESSAGE DE LA PRESIDENTE Chers Membres, Honorables délégués régionaux, Ce jour marque la tenue de la 13 ème Assemblée Générale de notre Mutuelle d Epargne et de Crédit depuis

Plus en détail

CONGRES MONDIAL 2010 PARIS. Thème proposé par le groupe français. L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques

CONGRES MONDIAL 2010 PARIS. Thème proposé par le groupe français. L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques CONGRES MONDIAL 2010 PARIS Thème proposé par le groupe français L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques Jérôme Kullmann Président de l AIDA-France Vice-Président de l AIDA

Plus en détail

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière Royaume du Maroc المملكة المغربية Direction du Trésor et des finances Extérieures مديرية الخزينة و المالية الخارجية Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

Plus en détail

RAPPORT SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES ET SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE

RAPPORT SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES ET SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE RAPPORT SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES ET SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE Exercice clos le 31 décembre 2013 Chers Actionnaires, La loi du 1 er août 2003 relative à la

Plus en détail

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS

ACTUALITÉS ASSURANCES & RISQUES FINANCIERS Le pôle Assurances du cabinet Lefèvre Pelletier & associés vous souhaite une très bonne année 2009 ainsi qu une agréable lecture de cette troisième Newsletter. Assurances Assurance en général Assurance

Plus en détail

Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires

Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires Présentation : Banque Régionale de Marchés (BRM) Assemblée Générale Annuelle FANAF Février 2011, Dakar LA BRM EN QUELQUES MOTS Première banque

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 2 3 SOMMAIRE 4 L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 4 Une orientation résolument internationale 6 Une protection

Plus en détail

La Direction du Commissariat aux Assurances,

La Direction du Commissariat aux Assurances, Règlement du Commissariat aux Assurances N 14/01 du 1 er avril 2014 relatif à l épreuve d aptitude pour candidats agents et sous-courtiers d assurances (Mémorial A N 55 du 8 avril 2014) La Direction du

Plus en détail

L environnement juridique et fiscal

L environnement juridique et fiscal L assurance française en 2009 Rapport annuel 2009 65 L environnement juridique et fiscal Nombre de sujets de toute première importance, touchant à l organisation et à l environnement réglementaire du secteur

Plus en détail

Page. LES FONDAMENTAUX Les savoirs généraux de l assurance 2

Page. LES FONDAMENTAUX Les savoirs généraux de l assurance 2 2014-2015 LES FONDAMENTAUX Les savoirs généraux de l assurance 2 ASSURANCES DE PERSONNES Les bases de l assurance collective et de la loi Madelin 3 Les régimes obligatoires de protection sociale 4 Santé

Plus en détail

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe SEUL LE PRONONCE FAIT FOI! 17.06.2014 Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe 19 e Conférence du Conseil

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 7 bis du 15 septembre 2006 C2006-36 / Lettre du ministre de l économie, des finances et de l industrie du 9 août

Plus en détail

DIRECTIVES. (version codifiée) (Texte présentant de l'intérêt pour l'eee)

DIRECTIVES. (version codifiée) (Texte présentant de l'intérêt pour l'eee) 7.10.2009 Journal officiel de l Union européenne L 263/11 DIRECTIVES DIRECTIVE 2009/103/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 16 septembre 2009 concernant l assurance de la responsabilité civile résultant

Plus en détail

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales. Chapitre 11 LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION REPORTING AUDIT INTERNE Un système de reporting homogène dans toutes les filiales permet un contrôle de gestion efficace et la production d un tableau de bord

Plus en détail

«La gestion externalisée des contrats et sinistres dans l industrie de l assurance»

«La gestion externalisée des contrats et sinistres dans l industrie de l assurance» «La gestion externalisée des contrats et sinistres dans l industrie de l assurance» FANAF 2014 Ouagadougou www.theoreme.fr Présentation Max de Font-Réaulx Président de la société Théorème (www.theoreme.fr)

Plus en détail

Discours de Philippe MARTIN Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie

Discours de Philippe MARTIN Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie Philippe MARTIN, Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie Paris, le jeudi 6 février 2014 Discours de Philippe MARTIN Ministre de l Écologie, du Développement durable et de l Énergie

Plus en détail

Quelles sont les obligations en matière d assurance pour les structures sportives?

Quelles sont les obligations en matière d assurance pour les structures sportives? Quelles sont les obligations en matière d assurance pour les structures sportives? La pratique sportive est génératrice de risque et d accident matériel ou corporel. C est pourquoi il existe de nombreuses

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

Atelier A N 29. Code CIMA, risk management et coopération internationale

Atelier A N 29. Code CIMA, risk management et coopération internationale Atelier A N 29 Code CIMA, risk management et coopération internationale Intervenants Jean Claude NGBWA Secrétaire Général de la CIMA cima@cima-afrique.org Edmond Charles BRIAND Risk Manager ec.briand@bollore.net

Plus en détail

Parce que vous faire grandir, c est grandir ensemble Notre succès repose sur notre capital humain evenir un hub pour les opérations économiques mondiales, tel est le défi à relever par le Maroc les prochaines

Plus en détail

La dégringolade des marchés financiers et les assureurs

La dégringolade des marchés financiers et les assureurs GUYLAINE POTTIER CONSULTANTE EN ASSURANCE AUUDDI ITT EETT COONNSSEEI ILL UNNEE EEXXPPEERRTTI ISSEE OOBBJ JEECCTTI IVVEE AAUU SSEEUULL BBEENNEEFFI ICCEE DDEESS EENNTTRREEPPRRI ISSEESS Pibrac, le 5 novembre

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06. Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Tunis, le 20 mai 2011 CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2011-06 Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit. Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie,

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Votre partenaire pour la gestion et règlement des sinistres

TABLE DES MATIÈRES. Votre partenaire pour la gestion et règlement des sinistres TABLE DES MATIÈRES Votre partenaire pour la gestion et règlement des sinistres 1 2 Votre partenaire pour la gestion et règlement des sinistres ASSURANCE 1. L aide financière aux victimes d actes intentionnels

Plus en détail

La réforme des pensions expliquée

La réforme des pensions expliquée La réforme des pensions expliquée TABLE DES MATIÈRES 1. LA PENSION ANTICIPÉE... 2 1.1. SITUATION AVANT LA RÉFORME... 2 1.2. SITUATION À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2013... 2 1.3. LES MESURES DE TRANSITION...

Plus en détail

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,

Plus en détail

SECRETAIRE GENERAL H/F

SECRETAIRE GENERAL H/F SECRETAIRE GENERAL Rattaché (e) à la Direction Générale des sociétés du Groupe, vous serez en charge du suivi juridique et administratif de la holding et des filiales. Assurer le suivi juridique des sociétés

Plus en détail

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 27 novembre 2009. PROPOSITION DE LOI visant à étendre aux épargnants

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

SECTEUR MAROCAIN DES ASSURANCES. Situation Liminaire Exercice 2005

SECTEUR MAROCAIN DES ASSURANCES. Situation Liminaire Exercice 2005 SECTEUR MAROCAIN DES ASSURANCES Situation Liminaire Exercice 2005 Mars 2006 FAITS MARQUANTS 2005 Campagne de Communication sur les délais de recouvrement des primes Suite à l entrée en vigueur des nouvelles

Plus en détail

Dans un monde en mouvement perpétuel, rapide, incessant, il faut saisir. Nous devons être fiers de pouvoir exécuter la décision prise :

Dans un monde en mouvement perpétuel, rapide, incessant, il faut saisir. Nous devons être fiers de pouvoir exécuter la décision prise : 1 Mesdames et Messieurs les Conseillers départementaux, Dans la tempête, il faut garder le cap, corriger le chemin. Dans un monde en mouvement perpétuel, rapide, incessant, il faut saisir l instant celui

Plus en détail

La surveillance prudentielle du secteur financier

La surveillance prudentielle du secteur financier La surveillance prudentielle du secteur financier Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre II Chapitre I Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre

Plus en détail

Cloud Computing dans le secteur de l Assurance

Cloud Computing dans le secteur de l Assurance Cloud Computing dans le secteur de l Assurance AG FANAF Ouagadougou Février 2014 Agenda Le Cloud Computing C'est quoi? Adoption du Cloud Computing en assurance Exemples d initiatives «Cloud Computing»

Plus en détail

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à :

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à : Allocution présentée par la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) dans le cadre du Colloque des affaires réglementaires du Bureau d assurance du

Plus en détail

Analyse Financière. Tunis Re en Bourse. En toute Ré Assurance. Souscrire à l OPF

Analyse Financière. Tunis Re en Bourse. En toute Ré Assurance. Souscrire à l OPF Analyse Financière Tunis Re en Bourse En toute Ré Assurance Souscrire à l OPF Mars 2010 2A n a l y s e F i n a n c i è r e I n t r o d u c t i o n e n b o u r s e : O f f r e à p r i x f e r m e Secteur

Plus en détail

Exemples de typologies présentées par TRACFIN

Exemples de typologies présentées par TRACFIN Exemples de typologies présentées par TRACFIN Exemples de typologies concernant l assurance vie 1. Abus de faiblesse Madame A, retraitée de 80 ans, dispose de revenus annuels inférieurs à 50 000 et d un

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e INTERMEDIAIRES D ASSURANCES ET DE REASSURANCES

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e INTERMEDIAIRES D ASSURANCES ET DE REASSURANCES MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 3013 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 188 2 décembre 2005 S o m m a i r e INTERMEDIAIRES D ASSURANCES ET

Plus en détail

TREVES VII VERS UNE SIXIEME DIRECTIVE ASSURANCE AUTOMOBILE. Une réglementation pour les remorques

TREVES VII VERS UNE SIXIEME DIRECTIVE ASSURANCE AUTOMOBILE. Une réglementation pour les remorques TREVES VII VERS UNE SIXIEME DIRECTIVE ASSURANCE AUTOMOBILE Une réglementation pour les remorques Convient-il d envisager l adoption de dispositions particulières traitant des remorques dans le cadre d

Plus en détail

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES Introduction Dans les présentes conditions, l'on entend par : - Abonné : toute personne physique ou morale qui utilise un service

Plus en détail

La quatrième directive vécue par les organismes d indemnisation

La quatrième directive vécue par les organismes d indemnisation TREVES IV La quatrième directive vécue par les organismes d indemnisation Introduction Rappel des textes L existence des organismes d indemnisation découle directement de la 4 ème directive sur l assurance

Plus en détail

Le revenu et le pouvoir d achat

Le revenu et le pouvoir d achat Le revenu et le pouvoir d achat Le revenu & le pouvoir d achat Le revenu d une personne est la somme d argent perçue en contrepartie du travail fourni, de ses placements, d un service rendu ou d une situation

Plus en détail

ACTIV EXPERTISE. La licence de marque selon le réseau Activ expertise. Nous tenons d abord à vous remercier et à vous féliciter d avoir

ACTIV EXPERTISE. La licence de marque selon le réseau Activ expertise. Nous tenons d abord à vous remercier et à vous féliciter d avoir contacté Activ Expertise Nous tenons d abord à vous remercier et à vous féliciter d avoir Vous allez comprendre à la lecture des pages suivantes pourquoi le métier formidable de diagnostiqueur immobilier

Plus en détail

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions TABLE DES MATIERES... 1 INTRODUCTION... 2 1 FINANCEMENT ET FINANCEMENT MINIMUM... 3 1.1 FINANCEMENT... 3 1.2 FINANCEMENT DE PLAN... 3 1.3 FINANCEMENT MÉTHODE

Plus en détail

N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI Document mis en distribution le 21 avril 2009 N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 15 avril 2009. PROJET

Plus en détail

Lydian Webinar. La nouvelle Loi sur les Assurances

Lydian Webinar. La nouvelle Loi sur les Assurances Lydian Webinar La nouvelle Loi sur les Assurances Hugo Keulers & Anne Catteau 12 juin 2014 Aperçu 1. Contexte 2. Champ d application 3. Nouvelles dispositions 4. Entrée en vigueur 2 1. Contexte Nouveau

Plus en détail

Atelier A12. Gestion du contentieux de sinistre Quelles parties prenantes?

Atelier A12. Gestion du contentieux de sinistre Quelles parties prenantes? Atelier A12 Gestion du contentieux de sinistre Quelles parties prenantes? Intervenants Stefano TASSO Directeur département Sinistres stefano.tasso@fmglobal.com André LAVALLEE Directeur Technique et Sinistres

Plus en détail

STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE

STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE STATUTS DE L UNION TECHNIQUE DE LA MUTUALITE MALIENNE TITRE I. DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE 1 ER : FORMATION ET OBJET DE LA MUTUELLE Article 1 er : Il est créé une Union Nationale de groupements mutualistes

Plus en détail

CONCLUSIONS DU RAPPORT D ENQUÊTE SUR L ASSURANCE DE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE

CONCLUSIONS DU RAPPORT D ENQUÊTE SUR L ASSURANCE DE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE Inspection générale des finances Inspection générale des affaires sociales CONCLUSIONS DU RAPPORT D ENQUÊTE SUR L ASSURANCE DE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE Établi par Agnès JEANNET Inspectrice Générale

Plus en détail