Plan en cas de pandémie de grippe pour le canton du Valais. Synthèse. Service de la santé publique

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1 Département de la santé, des affaires sociales et de l énergie Service de la santé publique Plan en cas de pandémie de grippe pour le canton du Valais Synthèse Version 3.1 ( )

2 Table des matières Préface Groupe de travail cantonal Introduction Situation actuelle (état au ) Définitions et buts du plan de pandémie Bases légales Collaboration avec le canton de Vaud Virus pandémique : données épidémiologiques Définitions Caractéristiques des virus pandémiques connus Hypothèses de travail retenues pour l élaboration du plan Hypothèses concernant les caractéristiques du virus sur la population Hypothèses concernant la transmission du virus pandémique et son impact Impact du virus pandémique sur la population valaisanne Surveillance et gestion des contacts Surveillance épidémiologique Sur le plan international Sur le plan national Sur le plan cantonal Gestion des contacts Définitions Gestion par phase Mesures de prévention Mesures collectives : mesures d éloignement social Mesures individuelles Masques de protection Médicaments antiviraux à but prophylactique Matériel de protection complémentaire Mesures personnelles de prophylaxie d exposition Mesures dans les aéroports Mesures dans les entreprises Impact d une pandémie sur l entreprise /37

3 Buts et principes du plan de pandémie pour l entreprise Mesures concrètes Vaccination Types de vaccins et utilisation Vaccination prépandémique Lieux de vaccination Organisation centres et unités mobiles de vaccination Vaccination pandémique Prise en charge de cas suspects de grippe H5N1 (phase 3) Prise en charge ambulatoire Prise en charge hospitalière Prise en charge des patients grippés en situation prépandémique et pandémique (phases 4-6) Prise en charge ambulatoire Pour les patients grippés hors institutions : les centres de grippe Localisation géographique des centres de grippe Mise en place des centres de grippe Prise en charge des patients grippés Exercice du 27 juin Prise en charge de patients grippés en institutions (établissements médico-sociaux, hôpitaux psychiatriques et autres institutions) Prise en charge hospitalière Principe des hôpitaux dédiés Prise en charge des patients grippés dans les hôpitaux dédiés Prise en charge des patients grippés dans les hôpitaux non dédiés Médicaments antiviraux à but thérapeutique Soutien logistique et sécurité Soutien logistique Sécurité Communication et information à la population Annexes Documents cantonaux Documents de l Office fédéral de la santé publique /37

4 Préface Le virus H5N1, communément dénommé virus de la grippe aviaire, se répand dans le monde depuis S il touche principalement le monde aviaire, il est également capable de se transmettre, en de rares circonstances, à l être humain avec un taux de mortalité de 50% chez les malades atteints par ce virus. L évolution de ce virus est suivie au niveau mondial par l Organisation mondiale de la santé (OMS). L OMS, considérant que le risque de mutation de ce virus en un virus capable de se transmettre facilement entre êtres humains est élevé, a demandé aux Etats de se préparer à faire face à une pandémie de grippe. Suivant ces recommandations la Confédération a élaboré un plan pandémie fédéral et a demandé aux cantons d élaborer des plans cantonaux détaillant, sur la base du plan fédéral, les mesures sanitaires à prendre en cas de pandémie. Sous la direction du médecin cantonal, un groupe de travail a élaboré le «Plan en cas de pandémie de grippe pour le canton du Valais». Ce plan détaille l organisation prévue pour faire face à un tel état de crise sanitaire et les mesures à prendre en phase prépandémique et pandémique. L apparition d un virus à vocation pandémique quelque part dans le monde pourrait déclencher, sur décision des autorités fédérales, la vaccination préventive immédiate de toute la population du canton. Dès l apparition des premiers cas sur notre territoire, des mesures d éloignement social (fermeture des écoles, restriction des manifestations notamment), de suivi et de traitement des malades et des personnes proches et de protection du personnel, soignant ou non, engagé dans le cadre du plan pandémie cantonal sont prévues. En cas d évolution vers une situation endémique et afin de limiter les risques de transmission du virus entre les patients grippés et les autres malades, une filière de soins spécifiquement dédiées aux malades atteints par le virus pandémique est prévue : des centres de grippe, mis sur pied dans l ensemble du canton, seront chargés de la prise en charge médicale des malades atteints par le virus pandémique et les hôpitaux de Sierre et d Aigle seront dédiés uniquement aux malades grippés. Le plan pandémie cantonal est un document amené à se développer constamment en fonction de l évolution de la situation épidémiologique et des connaissances scientifiques et en fonction des enseignements tirés d exercices qui seront effectués dans notre canton et ailleurs. Le Service tient à adresser ses remerciements aux membres du groupe de travail cantonal ainsi qu à toutes les personnes ayant participé à l élaboration du plan cantonal. Le présent plan est disponible sous sa forme électronique sous Le Service de la santé publique se tient à votre disposition pour tout renseignement concernant ce dossier. Dr Georges Dupuis Médecin cantonal Chef du Service de la santé publique 4/37

5 1. Groupe de travail cantonal Le Groupe de travail pandémie cantonal a été créé en automne Sous la direction du médecin cantonal, il a supervisé l élaboration du plan pandémie cantonal qui définit l application dans le canton du Valais de mesures prévues dans le plan pandémie fédéral 1. Les personnes suivantes ont participé au groupe de travail mis sur pied pour l élaboration du plan : Dr Georges Dupuis, Médecin cantonal, Service de la Santé publique Dr Frank Bally, Maladies infectieuses-épidémiologie, Institut Central des Hôpitaux Valaisans Dr Jean-Pierre Deslarzes, Organisation cantonale des secours Dr Philippe Eckert, Soins intensifs/direction médicale, Centre Hospitalier du Valais Central Marie-Christine Eisenring, Maladies infectieuses-épidémiologie, Institut Central des Hôpitaux Valaisans Dr Bernard Fasnacht, Direction médicale, Hôpital du Chablais Luc Fornerod, Service de la santé publique Dr Daniel Fishmann, Urgences, Centre hospitalier du Valais Central Dr Stefan Marty, Pharmacie, Institut Central des Hôpitaux Valaisans Nicolas Moren, Sécurité Civile et Militaire Jean-François Pillet, Direction soins infirmiers, Centre Hospitalier du Valais Central Dr Gérard Praz, Maladies infectieuses/microbiologie, Institut Central des Hôpitaux Valaisans Philippe Rouge, Direction soins infirmiers, Hôpital du Chablais Dr Marcel Schmid, Direction médicale, Spitalzentrum Oberwallis Dr René Tabin, Pédiatrie, Centre Hospitalier du Valais Central Dr Nicolas Troillet, Maladies infectieuses-épidémiologie/direction, Institut Central des Hôpitaux Valaisans 2. Introduction 2.1 Situation actuelle (état au ) Cas de H5N1 chez l animal Depuis 2003 sévit une épizootie 2 causée par le virus aviaire H5N1. Elle a débuté en Asie du sud où elle a causé la mort de millions de volailles puis s est étendue en direction de l Europe à partir de En février 2006, des oiseaux migrateurs infectés par H5N1 ont été identifiés dans l Union européenne et en Suisse. Depuis le mois d avril 2006, plus aucun cas d oiseau sauvage n a été détecté en Suisse. En 2006 des cas d infection de volailles d élevage avaient été recensés dans 5 pays européens : France, 1 Département fédéral de l intérieur, Office fédéral de la santé publique, Plan suisse de pandémie Influenza 2006, Bern, juillet 2006 ; consultable sous 2 Epizootie : Maladie qui frappe simultanément un grand nombre d'animaux de même espèce ou d'espèces différentes 5/37

6 Suède, Allemagne, Danemark et Hongrie. Tout au long de l année 2007, le virus H5N1 est réapparu en dans de nombreux pays de l est de l Europe ainsi qu au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Cas humain H5N1 Le virus H5N1 a également touché l être humain. Ci-dessous le nombre de cas humains recensés par l OMS depuis 2003 par pays (état au 3 janvier 2008) 3. Country Total cases deaths cases deaths cases deaths cases deaths cases deaths cases deaths Azerbaijan Cambodia China Djibouti Egypt Indonesia Iraq Lao People's Democratic Republic Myanmar Nigeria Pakistan Thailand Turkey Viet Nam Total Le nombre de personnes contaminées est très faible en regard de l importance des populations exposées au virus. Tous les cas humains ont été contaminés suite à un contact très rapproché avec de la volaille malade. Actuellement la transmission entre êtres humains n est qu exceptionnelle et ne représente pas un risque significatif (moins d une dizaine de cas dans le monde). Pandémie de grippe Une pandémie est une poussée à l échelle mondiale, massive et limitée dans le temps, de cas de maladie chez l être humain causée par un nouveau type de virus Influenza se propageant rapidement, très contagieux et contre lequel une grande partie de la population n a pas d immunité. Trois conditions doivent être réunies pour qu une pandémie se déclare : 1) apparition d un nouveau sous-type viral 2) ce nouveau sous-type viral est pathogène pour l homme 3) ce nouveau sous-type viral se transmet facilement de personne à personne Actuellement, seules les deux premières conditions nécessaires au déclenchement d une pandémie de grippe sont remplies. 3 Cas confirmés par l Organisation mondiale de la santé. Données disponibles sous 6/37

7 La troisième condition pourrait être satisfaite si, suite à une mutation ou à une recombinaison génétique, le virus H5N1 donnait naissance à un virus «humanisé», capable de se transmettre entre personnes. L impact d un tel virus sur la population dépendra alors beaucoup de sa virulence : cela peut aller d une épidémie comparable à une épidémie annuelle de grippe jusqu à une pandémie dévastatrice, similaire à celle de 1918 (grippe espagnole), avec un grand nombre d hospitalisations et de décès. Dans le pire scénario une succession de mutations rendrait le virus H5N1 mieux adapté au genre humain, sans recombinaison entre ce virus et un virus Influenza humain. Dans une telle situation, comme ce fut le cas en 1918, les humains seraient exposés à un micro-organisme potentiellement très virulent que leur système immunitaire ne connaîtrait pas du tout. Au niveau international, l évolution de la situation est suivie par l Organisation mondiale de la santé. Celle-ci a défini 6 phases permettant de caractériser l impact du virus sur l être humain au niveau mondial. Périodes Phases Description Interpandémique 1 2 Pas de virus de sous-type Influenza nouveau chez l humain En plus : virus animal circulant qui représente un risque substantiel pour la santé humaine 3 (situation actuelle) Infection chez l humain par un sous-type nouveau, transmission interhumaine très rare voir inexistante Alerte à la pandémie 4 Petits foyers de cas humains, transmission interhumaine limitée, expansion localisée qui laisse penser que le virus n est pas encore bien adapté à l homme 5 Foyers de cas humains importants mais expansion encore localisée suggérant que le virus est toujours mieux adapté à l homme Pandémie 6 Pandémie : transmission augmentée et soutenue dans la population générale Post-pandémie Retour à la période inter-pandémique Pour la Suisse, le plan pandémie fédéral détaille les phases 3 à 6 de la façon suivante : Phases Sous-phases Objectifs 3 Transmission interhumaine inexistante ou très rare 3.1 Cas humains en Asie 3.2 Cas d oiseaux en Suisse Empêcher l introduction du nouveau soustype viral dans les populations animales en Suisse. Empêcher la propagation du nouveau soustype viral chez les animaux et l infection chez l être humain. 7/37

8 3.3 Cas humains isolés en Suisse Empêcher les infections secondaires chez les personnes concernées. Protéger de la transmission l entourage de la personne malade et en particulier le personnel médical. 4.1/5.1 Cas humains en Asie Empêcher l introduction du virus en Suisse. Dépistage précoce des malades éventuellement entrés dans le pays afin d endiguer la propagation du virus. 4-5 Transmission interhumaine limitée 4.2/5.2 Cas humains hors d Asie Empêcher l introduction du virus en Suisse. Dépistage précoce des malades éventuellement entrés dans le pays, efforts maximaux pour empêcher une propagation en Suisse, limitation de la transmission par des malades éventuellement entrés dans le pays. 4.3/5.3 Cas humains en Suisse Efforts maximaux pour ralentir l évolution vers une pandémie. 6 Pandémie 6.1 Virus peu meurtrier 6.2 Virus meurtrier Efforts maximaux pour réduire la propagation de l épidémie, gagner ainsi du temps pour mettre en œuvre les mesures de lutte. Tout faire pour limiter autant que possible les conséquences sanitaires et économiques de la pandémie. Le système de santé et les structures sociales et économiques vitales doivent être maintenues. L évolution de l épidémie ne suivra pas forcément la séquence des différentes phases, la situation peut très bien se détériorer en passant par exemple de la sous-phase 4.1 à la sous-phase 5.3 sans passer par les sous-phases intermédiaires. La Suisse se trouve actuellement en phase 3.2 : des oiseaux sauvages atteints par le virus H5N1 ont été découverts dans notre pays (9 cas H5N1 confirmés à ce jour, aucun nouveau cas depuis début avril 2006) mais aucun cas chez la volaille domestique ou chez l humain n a été signalé. Il est important de distinguer entre des cas de H5N1 survenant chez des oiseaux migrateurs, avec peu de risque de contact avec la population humaine, et des cas survenant chez des volailles domestiques qui sont en contact régulier avec des humains. Afin de limiter le risque de propagation du virus H5N1 dans la volaille, l Office vétérinaire fédéral (OVF) a défini, du 15 octobre 2006 au 26 mars 2007, autour des principaux lacs et des cours d'eau du pays, une zone de 1km de large. A l'intérieur de cette zone, l'élevage des volailles en plein air ainsi que les marchés et expositions de volailles ont été interdits. Pour le canton du Valais, seule la rive du lac Léman a été concernée. 8/37

9 Une surveillance des oiseaux d eau sur divers lacs de Suisse a également été organisée par l OVF. Des mesures de renforcement du contrôle des importations et une interdiction d importation d oiseaux ou de produits aviaires (plumes, œufs, viande) en provenance de régions où des cas d infection se sont avérés ont été également mises en œuvre Définitions et buts du plan de pandémie Le plan cantonal en cas de pandémie est un document qui recense les mesures à prendre au niveau du canton pour permettre au système sanitaire en particulier, et aux services publics essentiels en général, de faire face à une pandémie de grippe. Il définit également les personnes à qui ces mesures s adressent et les personnes chargées de les appliquer. Le plan a pour but général de réduire l impact de la pandémie dans le canton du Valais. Il vise en particulier à assurer la vaccination prépandémique et pandémique de la population assurer l accès rapide aux soins pour les personnes touchées par le virus pandémique afin de réduire les hospitalisations et la mortalité assurer l utilisation rationnelle des moyens de lutte disponibles et efficaces pour retarder et limiter la transmission du virus assurer le meilleur fonctionnement possible des services publics essentiels. 2.3 Bases légales Le cadre légal dans lequel s inscrit ce plan est le suivant : Droit international Règlement sanitaire international de l Organisation mondiale de la santé (2005) dont les principales parties sont entrées en vigueur en mai 2006 (entrée en vigueur du règlement dans son ensemble : 15 juin 2007). Droit fédéral Loi sur la lutte contre les maladies transmissibles de l homme (Loi sur les épidémies) du 18 décembre 1970 et sa modification du 6 octobre 2006 (RS ). Ordonnance sur les mesures de lutte contre une pandémie d Influenza (Ordonnance sur la pandémie d Influenza) du 27 avril 2005 (RS ). Ordonnance sur la Constitution de réserves obligatoires de médicaments du 6 juillet 1983 et sa modification du 18 avril 2004 (RS ). Droit cantonal Loi sur la santé du 9 février 1996 (800.1). Ordonnance sur la lutte contre les maladies transmissibles du 26 mars 1997 ( ). 4 Pour d avantage d informations sur les mesures vétérinaires : 9/37

10 Extraits des bases légales fédérales et cantonales : A. Loi fédérale sur la lutte contre les maladies transmissibles de l homme (Loi sur les épidémies) du 18 décembre 1970 : II. Mesures incombant à la Confédération ( ) Art. 10 Circonstances exceptionnelles 1 Si des circonstances exceptionnelles le requièrent le Conseil fédéral peut ordonner les mesures nécessaires, applicables à la totalité ou à certaines parties du pays. 2 Il peut charger les cantons d exécuter ces mesures. III. Mesures incombant aux cantons Art. 11 Principe Les cantons prennent les mesures propres à lutter contre les maladies transmissibles. L art. 10 est réservé. B. Loi cantonale sur la santé du 9 février 1996 Art. 144 Autorités 1 Par l'intermédiaire du médecin cantonal et du service de la santé publique, le département est chargé de l'application de la législation fédérale relative à la lutte contre les maladies transmissibles. 2 Le médecin cantonal remplit les tâches nécessaires pour lutter contre les maladies transmissibles prévues par la législation fédérale, notamment : a) il assume la coordination entre la Confédération, les cantons et les organes concernés au niveau cantonal et communal b) il ordonne en particulier : - les enquêtes épidémiologiques et la surveillance médicale; - l'isolement des malades ou leur transfert dans un établissement sanitaire; - la mise en quarantaine des personnes concernées; - la désinfection des locaux publics ou privés; - toutes autres mesures justifiées par les circonstances. c) il est responsable de l'application des dispositions sur la déclaration des maladies transmissibles. 3 Le Conseil d'etat précise, par voie d'ordonnance, les modalités d'application de la législation fédérale sur la lutte contre les maladies transmissibles, notamment les compétences du médecin cantonal, du service de la santé publique, des communes, des médecins de districts et des établissements sanitaires. C. Ordonnance cantonale sur la lutte contre les maladies transmissibles du 26 mars 1997 Art. 4 Médecin cantonal Le médecin cantonal exerce notamment les tâches suivantes: a) il assure la coordination indispensable avec la Confédération et les cantons; b) il synchronise les mesures prises par les communes, les médecins de district, les médecins privés, les établissements sanitaires dans la lutte contre les maladies transmissibles et par le vétérinaire cantonal dans les cas de zoonoses. Il veille à l'exécution de ces mesures; c) il ordonne les mesures envers la communauté afin d'empêcher la propagation des maladies transmissibles (art. 21 LF sur les épidémies); d) il interdit ou limite les réunions ainsi que les rassemblements et cérémonies funèbres (art. 21 LF sur les épidémies); e) il ordonne les enquêtes épidémiologiques (art. 22 LF sur les épidémies); f) il décide des mesures à prendre en matière de contrôle des personnes exerçant certaines activités ou professions (art. 19 LF sur les épidémies); 10/37

11 g) il reçoit et transmet aux organismes intéressés les déclarations incombant aux médecins, aux hôpitaux et aux laboratoires (art. 27 LF sur les épidémies); h) il accorde les autorisations de transport pour des cadavres présentant un danger de contagion (art. 8 LF sur les épidémies); i) il donne les autorisations d'exhumation de cadavres présentant un danger de contagion en vue de leur transport (O. fédérale sur le transport et la sépulture de cadavres); j) il formule ses propositions pour la reconnaissance des laboratoires effectuant des analyses microbiologiques ou sérologiques en vue de diagnostiquer les maladies transmissibles (art. 5 LF sur les épidémies); k) il rend son préavis à l'office fédéral de la santé publique dans les cas d'autorisations liées aux produits immunologiques (art. 30 LF sur les épidémies); l) il désigne le service officiel compétent au sens de la législation fédérale pour délivrer les laissezpasser pour cadavres. 2.4 Collaboration avec le canton de Vaud Une collaboration est prévue avec le canton de Vaud pour la prise en charge des malades grippés du Chablais valaisan et vaudois en cas de pandémie. Pour la prise en charge hospitalière c est l Hôpital d Aigle qui fera office d hôpital dédié 5 alors que la prise en charge ambulatoire se fera dans les centres de grippe d Aigle, de Collombey et de Monthey. 5 Définition d un hôpital dédié voir chapitre /37

12 3. Virus pandémique : données épidémiologiques 3.1 Définitions Un virus peut être caractérisé par : son mode de transmission : 3 modes de transmission doivent être considérés : aérosols, gouttelettes et contact sa durée d incubation : période entre la contamination et l apparition des premiers symptômes sa durée d infectiosité : période durant laquelle le sujet contaminé peut transmettre le virus aux personnes avec qui il entre en contact sa virulence : niveau des dommages qu il cause à la santé des personnes Ces 4 caractéristiques vont définir l impact du virus pandémique sur la population et par conséquent les besoins auxquels le système sanitaire devra faire face. Cet impact peut se mesurer à l aide des indicateurs suivants : Taux d attaque clinique (morbidité) : nombre de malades / population totale (en %) Taux d hospitalisation : nombre de malades hospitalisés / nombre total de malades (en %) Taux d hospitalisation aux soins intensifs : nombre de malades aux soins intensifs / nombre de malades hospitalisés (en %) Taux de létalité : nombre de décès / nombre de malades (en %) Taux de mortalité : nombre de décès / 100'000 personnes (population générale, en %) 3.2 Caractéristiques des virus pandémiques connus Au 20 ème siècle le monde a connu plusieurs pandémies, le tableau ci-dessous présente l impact de ces différentes pandémies comparé à celui de la grippe saisonnière annuelle. Morbidité Taux d hospitalisation Taux de létalité Taux de mortalité Grippe saisonnière 2 5 % (CH) % 0.3% (CH) 6 4 (CH) 5 18 (USA) Pandémie 1968 (grippe de Hong Kong) Pandémie 1957 (grippe asiatique) Pandémie 1918/19 (grippe espagnole) % (USA, selon classes d âge) % (USA, selon classes d âge) Jusqu à 25% (CH, pour les 3 vagues) 0.58 % 0.15% (monde) 12 (CH) 0.94 % 0.27% (monde) 29 (CH) Pas de données 3.6% 560 (CH, seulement 1918) 12/37

13 La table ci-dessous permet une comparaison entre les épidémies/pandémies et les derniers virus aviaires ayant touchés l homme ces dernières années. Exemple Taux d attaque Population à risque (particularités) Périodicité Virus humains Grippe annuelle 10% ( 10) Extrêmes d âge, malades chroniques Annuelle Pandémies 1957, 1968 Extrêmes d âge, malades chroniques Plusieurs fois par siècle Pandémie % (218) < 5ans, 20-40ans ; (pneumonie hémorragique fulgurante) Inconnue (la dernière fois il y a 100 ans) Virus aviaire avec transmission humaine H5N1 (Asie du Sud-est) < % (0.03) Enfants, jeunes adultes ; (pneumonie avec insuffisance respiratoire) 1997, 2003-? H7N7 (Pays- Bas) H7N2, H9N2 89 cas (1 cas) 1 décès sur 89 cas cas (0 décès)? (USA, Hong Kong) Virus Influenza : combinaison de H (hémagglutinine) et de N (neuraminidase) 3.3 Hypothèses de travail retenues pour l élaboration du plan Afin de préparer le pays à faire face à une éventuelle pandémie de grippe, la Confédération a établi un plan de pandémie fédéral 6. En vertu de la Loi sur les épidémies du 18 décembre 1970 et de l Ordonnance sur la pandémie d Influenza (OPI) du 27 avril 2005, les cantons sont chargés d établir des plans pandémie cantonaux Hypothèses concernant les caractéristiques du virus sur la population Les caractéristiques d'un éventuel virus pandémique ne sont pas encore connues. Un certains nombre d hypothèses concernant ces caractéristiques ont toutefois été retenues pour élaborer le plan pandémie fédéral. Celles-ci sont reprises dans le plan cantonal. En voici les principales : Le virus pandémique est un nouveau sous-type Influenza A. Une pandémie peut se produire à n importe quelle saison, mais elle est plus probable en hiver. 6 Département fédéral de l intérieur, Office fédéral de la santé publique,plan suisse de pandémie Influenza 2006, Bern, juillet 2006 ; consultable sous 13/37

14 Le virus pandémique peut apparaître dans le monde entier mais en raison de la forte présence du virus H5N1 en Asie et des conditions de vie dans les pays d Asie du Sud Est favorisant le contact rapproché entre la volaille et l être humain, il est plus probable qu une pandémie ait son origine en Asie. Si un sous-type viral est à l origine d un foyer épidémique quelque part dans le monde, il est probable que ce virus arrivera en Suisse. Si une vague de pandémie débute en Asie, elle aurait besoin de 3 à 6 mois pour atteindre la Suisse. Si une vague pandémique atteint la Suisse, il faudrait 2 à 3 semaines pour que le virus se répande dans tout le pays. Dès qu une vague pandémique dépasse un certain seuil (100 ILI 7 /100'000 habitants), cette vague dure 12 semaines. Plusieurs vagues pandémiques peuvent se succéder. L intervalle entre deux vagues est inconnu Hypothèses concernant la transmission du virus pandémique et son impact Concernant la transmission du virus et son impact sur la population le plan pandémie fédéral a retenu les hypothèses suivantes : La porte d entrée du virus est la muqueuse des voies respiratoires. Il peut se transmettre par les voies suivantes : o o o Gouttelettes : lorsque des personnes infectées toussent ou éternuent, elles excrètent des particules de moins de 5µm de diamètre qui transmettent le virus sur une distance de 1 mètre environ Contact : les mains, des objets ou des surfaces peuvent être contaminés par le virus et faire office de vecteur. Aérosols : bien que discuté scientifiquement, ce mode de transmission ne peut être exclu dans certaines circonstances. Un aérosol correspond à des particules dont le diamètre est inférieur à 5µm, émises par un malade et capables de rester en suspension dans l air. Le nouveau virus pandémique n est pas reconnu par le système immunitaire La grippe a une durée d incubation de 1 à 4 jours (en moyenne 2 jours) Les personnes infectées sont contagieuses depuis environ 1 jour avant l apparition des symptômes et jusqu à environ 7 jours après leur disparition (en moyenne pendant 5-7 jours). Chez les enfants et les personnes immunodéprimées, la période contagieuse est plus longue et peut aller jusqu à 21 jours après la disparition des symptômes 25 % de la population est infectée par le virus pandémique durant les 12 semaines de la 1ère vague de la pandémie (taux d attaque clinique). Ce taux peut atteindre 40 à 50% chez les enfants en âge préscolaire et scolaire 1 à 2.5 % des malades de la grippe doivent être hospitalisés (taux d hospitalisation). Pour le plan pandémie valaisan un taux d hospitalisation de 2 % été retenu. 15 % des malades de la grippe hospitalisés doivent être admis aux soins intensifs 0.4% des malades de la grippe décèdent de complication (taux de létalité) Pour l économie une des conséquences de la grippe pandémique sera l absentéisme. Il dépendra d une part de l incidence de la maladie dans les catégories d âge où est représentée la population active et d autre part de la nécessité de prendre en charge des membres de la famille, par exemple 7 Influenza Like Illness (ILI) 14/37

15 les enfants en cas de fermeture d écoles. On estime que 25% des employés s absenteront de leur travail pendant 5 à 8 jours en moyenne et ce pendant une période de 12 semaines. Selon cette supposition, l absentéisme atteint un maximum de 10% (y compris absences dues à la prise en charge de malades). Ceci représente une augmentation d un facteur 2 à 3 par rapport aux périodes normales. Les coûts d une pandémie peuvent s évaluer en tenant compte des éléments suivants : augmentation de la demande en soins baisse de la productivité due à l absentéisme baisse de la demande dans la plupart des secteurs d activité (particulièrement forte dans des secteurs comme l hôtellerie, la gastronomie, la culture, les sports, les voyages, les transports) L effet économique global se traduirait par une baisse du produit national brut (PNB) de 2.5 à 3.5 milliards de francs pour la Suisse. 3.4 Impact du virus pandémique sur la population valaisanne Sur la base des hypothèses ci-dessus et en prenant les effectifs de la population valaisanne 8 l impact sur la population valaisanne d une pandémie de grippe, en l absence de toute mesure de prévention et de traitement, serait le suivant : Durant la 1 ère vague (12 semaines) Durant la semaine de pic Nombre de malades '308 (5 ème semaine) Nombre d hospitalisations (6 ème semaine) Nombre de décès (7 ème semaine) 8 Selon les données de l Office fédéral de la statistique sur la population au 31 décembre /37

16 Pandémie de grippe : nombre de malades en Valais par semaine 18'000 16'000 14'000 12'000 10'000 8'000 6'000 4'000 2' '308 Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11 Semaine 12 Semaine 13 Nombre de malades Semaines de la pandémie Pandémie de grippe : nombre d'hospitalisations et de décès en Valais par semaine Nombre d'hospitalisations et de décès Nombre d'hospitalisations Nombre de décès Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11 Semaine 12 Semaine 13 Semaine 14 Semaines de la pandémie Les chiffres détaillés par semaine figurent en annexe. Ces chiffres ne sont qu indicatifs, les variables suivantes, qui représentent autant d incertitudes, auront un effet important sur le contrôle sanitaire de l épidémie et l impact réel de celle-ci sur la santé de la population : contagiosité et virulence du virus pandémique lieu d apparition des premiers cas et rapidité avec laquelle le virus arrivera dans notre pays 16/37

17 efficacité des mesures de prévention et des médicaments antiviraux moment de la mise à disposition du vaccin contre le virus pandémique C est toutefois cette situation qui servira de base pour l élaboration de ce plan afin de définir les besoins sanitaires ainsi que les moyens que le système sanitaire devra mettre en œuvre pour les satisfaire en cas de pandémie (matériel de protection, médicaments, capacités d accueil des services ambulatoires et hospitaliers, logistique, etc.). 4. Surveillance et gestion des contacts 4.1 Surveillance épidémiologique Un programme d observation permanent et systématique de l activité d un nouveau sous-type de virus Influenza doit être mis en place en Suisse en collaboration avec les organisations internationales. Un tel programme de surveillance peut se décliner sur 3 niveaux Sur le plan international Organisation mondiale de la santé (OMS) : coordonne et analyse la surveillance et les données épidémiologiques communiquées par les États déclare le niveau des phases d alerte et le début et la fin de la pandémie coordonne l assistance technique aux pays touchés et mobilise l expertise internationale Union européenne (UE) : épidémiologie de la grippe en Europe suivi par la mise en commun des données basées sur les réseaux sentinelles de l EISS (European Influenza Surveillance Scheme) Sur le plan national La surveillance sur le plan national est la mission de l Office fédéral de la santé publique (OFSP). Dans sa mission l OFSP est soutenu par un réseau de partenaires suisses et étrangers. A l heure actuelle (phase 3), l OFSP récolte les données suivantes : déclarations hebdomadaires par les médecins du système de surveillance suisse Sentinella des cas cliniques de suspicion de grippe confirmation et typage des virus grippaux en circulation par le Centre National Influenza (CNI) à Genève déclarations obligatoires des cas d infection humaine par un nouveau sous-type de virus Influenza (HxNy) déclarations des laboratoires ayant identifié des virus soumis à déclaration obligatoire données relatives aux hospitalisations et à la mortalité de l Office fédéral de la statistique (OFS) Durant les phases 4, 5 et 6, les mesures de surveillance complémentaires suivantes sont prévues : 17/37

18 développement des capacités de diagnostic en laboratoire mise en place d un outil informatique de traçage des contacts («contact-tracing») développement du système de surveillance Sentinella par l élargissement du collectif des déclarants et passage à un rythme de déclaration quotidien mise en place par l OFS d un outil de modélisation de la surmortalité mise à disposition d informations sur les capacités hospitalières disponibles via le système IIS («Information et intervention dans le système sanitaire») surveillance de l efficacité et des effets secondaires de la chimioprophylaxie et / ou de la vaccination et identification de la survenue éventuelles de résistances utilisation de modèles prévisionnels permettant d anticiper l évolution épidémiologique Après le passage de la 1 ère vague pandémique : constitution d une sérothèque afin d évaluer la situation immunitaire pour se préparer à une deuxième vague pandémique mise en œuvre d améliorations du système de surveillance épidémiologique Sur le plan cantonal Dès la phase 3, le médecin cantonal recueille les déclarations obligatoires des cas d infection humaine par un nouveau sous-type de virus Influenza (HxNy) et les transmets à l OFSP. En phases 4, 5 et 6 l accent sera tout particulièrement mis sur la récolte des données concernant l évolution de la situation épidémiologique dans le canton. Les recueils des données en provenance des centres de grippe (nombre de patients reçus, matériel de protection utilisé, nombre de patient transféré vers les hôpitaux) et des hôpitaux dédiés (nombre de malades hospitalisés, capacités disponibles, matériel de protection et médicaments utilisés, etc.) sera essentiel pour la prise de décision de l état-major et pour la gestion des stocks, limités, de matériel de protection et de médicament. Un système de recueil et d accès à cette information par les différents partenaires du système de santé via un site Internet sécurisé en collaboration avec le Service cantonal de l informatique est en cours de développement. Après la première vague pandémique, la surveillance doit être maintenue avec comme objectif de détecter le plus rapidement possible le début d une prochaine vague, plusieurs vagues pouvant se succéder dans un laps de temps inconnu. 4.2 Gestion des contacts Les mesures de gestion des contacts ont pour but d interrompre la chaîne de transmission en évitant qu une personne ayant été en contact avec un malade soit infectée Définitions Cas index : personne dont les contacts font l objet de mesures particulières (cas suspect ou confirmé d infection) Isolement : mise à l écart d une personne malade jusqu à la fin de la période d infectiosité. 18/37

19 Quarantaine : mise à l écart d une personne exposée mais bien portante jusqu à la confirmation de l absence de maladie (fin de la période d incubation). En cas de maladie, la quarantaine se transforme en isolement Gestion par phase Phase 3 Durant cette phase les transmissions entre humains étant très rares, seules des mesures de précaution sont prises. Mesures : Les personnes susceptibles d avoir été exposées (personnes ou animaux infectés) au nouveau sous-type de virus Influenza doivent observer attentivement leur état de santé les 7 jours qui suivent l exposition et prendre leur température une fois par jour. Les états fébriles avec ou sans difficultés respiratoires doivent subir une évaluation médicale. Toutes les personnes qui, sans être protégées, ont été en contact avec un cas confirmé d infection aviaire ou humaine par le nouveau virus doivent être bénéficier d une prophylaxie antivirale (Tamiflu ). Phase 4 et 5 Pendant les phases 4 et 5, une gestion des contacts peut contribuer à empêcher ou à freiner la transmission interhumaine du virus de la grippe en évitant qu une personne ayant été en contact avec un(e) malade soit infectée. 3 niveaux de gestion des contacts sont prévus : Niveau 1 : liste des contacts La liste des contacts répertorie par leur nom toutes les personnes connues qui ont été en contact avec le cas index et sert de point de départ à l information et à la gestion desdites personnes. Mesures : Établissement de la liste o o o La liste des contacts est établie par le médecin traitant ou l hôpital qui accueille le patient avec sa collaboration ou celle de ses proches. Cette liste doit être établie le plus vite possible pour recenser toutes les personnes. Le médecin cantonal du lieu de domicile du cas index est responsable d informer tous les médecins cantonaux des cantons dans lesquels sont domiciliés les contacts. Le médecin cantonal du canton du cas index transfère la liste des contacts dans le système informatique «contact-tracing». Indication et moment de joindre les contacts o Le médecin cantonal du canton de domicile du cas index décide avec son confrère du canton domicile du contact, en fonction des critères de l OFSP, des personnes qu il y a lieu de contacter et d informer. Les contacts seront informés sans délai en cas de suspicion fondée selon les critères de l OFSP. Processus d intervention auprès des contacts 19/37

20 o Le médecin cantonal ou son représentant joignent les contacts. Mesures individuelles auprès des contacts o o Une prophylaxie antivirale est proposée aux contacts. Les contacts font l objet d une surveillance et doivent être mis en quarantaine. Feedback o Le médecin cantonal ou le médecin traitant du contact doivent consigner par écrit sur un formulaire le début et la fin des mesures prises pour chaque contact. Pour garantir une gestion des contacts rapide, efficace et coordonnée, un système informatique de gestion de contact est en cour d élaboration en collaboration avec le Service cantonal de l informatique. Niveau 2 : situations de contact («retracing») Dans une situation de contact le nom de la personne n est pas connu. On appelle «retracing» le fait de rechercher les personnes inconnues ayant été en contact avec le cas index pour qu une prophylaxie personnelle puisse leur être proposée. Afin d éviter l utilisation trop large de Tamiflu qui favorise le développement de résistance et d angoisser durablement la population, les mesures ne peuvent être prises qu après la confirmation du diagnostic de grippe chez le cas suspect. Mesures : Retrouver les personnes concernées Information des personnes par le biais de médias en précisant clairement celles qui sont concernées. Renseignements précis sur ce qui doit être fait et où demander des informations supplémentaires. Mesures individuelles auprès des contacts : idem niveau 1 Cette mesure est mieux réalisable en phase 4 (importation cas isolé) qu en phase 5 ou au début de la phase 6. Les travaux de préparation du niveau 2 débuteront dès que ceux du niveau 1 sont achevés. Niveau 3 : prophylaxie antivirale se basant sur les cercles de proximité géographique Ce niveau doit être envisagé en complément ou en remplacement du niveau 2. Une zone est délimitée autour des cas de grippe sur la base de critères géographiques et toute personne se trouvant à l intérieur de cette zone bénéficie d une prophylaxie antivirale. Mesures : Réalisation La définition du ou des cas des cercles de proximité repose sur les lieux de séjour, de domicile et de travail du cas index, et éventuellement de la chaîne de transmission. Mesures individuelles auprès des contacts : idem niveau 1 Phase 6 En phase 6 de la pandémie, la gestion des contacts devient inutile d un point de vue épidémiologique car elle ne peut plus avoir d influence sur l évolution de la pandémie. 20/37

21 5. Mesures de prévention 5.1 Mesures collectives : mesures d éloignement social Les mesures d éloignement social visent à limiter et ralentir l expansion de l épidémie. Appliquées dès les phases 4 et 5, elles permettent de restreindre le nombre de cas de grippe tant que la transmissibilité du virus n est pas trop importante. En phase 6 de pandémie, elles sont conservées pour gagner du temps avant la mise à disposition d un vaccin efficace contre le virus pandémique et pour réduire le nombre de patients à prendre en charge quotidiennement en répartissant le nombre de cas totaux de la 1 ère vague sur une plus longue période. Ces mesures sont les suivantes : fermeture des établissements de formation, des crèches et des garderies fermeture des lieux publics non indispensables à la vie courante limitation/interdiction des rassemblements et des manifestations mesures de protection sur le lieu de travail (cf. chapitre Mesures dans les entreprises) restriction de la circulation des biens et des personnes 5.2 Mesures individuelles L OFSP a émis des recommandations d hygiène individuelle en cas de pandémie. Ces recommandations sont annexées au présent document Masques de protection 2 types de masques sont utilisés pour éviter d acquérir la grippe : 1) masques chirurgicaux : efficaces durant 2-3h contre les gouttelettes 2) masques ultrafiltrants de type FFP2/3 : efficaces durant 8h contre les gouttelettes et les aérosols Les masques chirurgicaux sont adéquats dans toutes les situations pour les personnes infectées et contagieuses. Les masques FFP2/3 munis de valves sont à proscrire pour ces personnes. Ces masques sont utilisés de la façon suivante : Phases Types de masques Destinataires 3 Masque FFP2/3 Personnel vétérinaire en contact avec oiseau suspect/confirmé H5N1 Personnel de soin et entourage en contact avec cas suspect/confirmé H5N1 Masque chirurgical Cas suspect/confirmé H5N1 21/37

22 4-5 Masque FFP2/3 Masque chirurgical Personnel de soins et entourage en contact avec malade Malades Masque FFP2/3 Personnel des établissements de soins pour les soins générant des aérosols et personnel des hôpitaux dédiés Malades et entourage 6 Masque chirurgical Personnel des établissements de soins, des centres de grippe, des cabinets médicaux, des pharmacies, des CMS et d autres institutions (EMS, institutions pour personnes handicapées, etc.) Personnel des services publics indispensables (police, PC, pompiers, etc.) Population pour situations à risque (transports publics, etc.) Les masques de protection pour le personnel des établissements de soins (hôpitaux, centres de grippe, EMS, CMS) et des services publics en appui direct du système sanitaire (protection civile, police) seront délivrés par le canton. Les entreprises privées, les services publics et parapublics et les professionnels de la santé en pratique indépendante (cabinets médicaux, pharmacies, etc.) doivent constituer leurs propres stocks pour leur personnel. Afin de limiter le risque de rupture de l approvisionnement en masques chirurgicaux dans les commerces en cas de pandémie, la population est invitée à constituer dès à présent une réserve des masques chirurgicaux (quantité recommandée : 50 masques chirurgicaux par adulte) Médicaments antiviraux à but prophylactique Le phosphate d osteltamivir (Tamiflu ) peut être utilisé à but prophylactique chez les personnes en contact avec des personnes atteintes par le virus. Pour la phase 3, des stocks de Tamiflu ont été constitués sous forme de gélules et de suspension dans les hôpitaux du canton pour le traitement des cas isolés et pour assurer une éventuelle prophylaxie pour les personnes (professionnels et entourage) ayant été en contact, sans matériel de protection, avec un cas suspect/avéré de grippe H5N1 chez l animal ou chez l homme. Dès la phase 4, Les établissements de soins de longue durée (établissements médico-sociaux et autres institutions), les cabinets médicaux, les organisations de secours et les centres médico-sociaux transmettent au médecin cantonal la liste des collaborateurs ayant droit à une prophylaxie. Pour cette phase la Confédération a constitué une réserve d urgence qu elle peut livrer en quelques heures dans un canton dans lequel un foyer se serait déclaré. 9 Les recommandations de l OFSP à ce sujet dont disponibles sous 22/37

23 Dès la phase 5, la Confédération prévoit de libérer les réserves obligatoires qu elle a constitué et de les mettre à disposition des cantons. La quantité de Tamiflu disponible est contingenté par canton en fonction de l importance de sa population. Il est prévu que le Tamiflu soit livré sous forme de gélule pour la prophylaxie du personnel médical et soignant exposé. Peuvent être considérées comme tels le personnel exposé des lieux de soins suivants : centres de grippe et centres de vaccination hôpitaux établissements de soins de longue durée (établissements médico-sociaux et autres institutions) cabinets médicaux organisations de secours centres médico-sociaux En cas de pandémie, l OFSP élabore des recommandations indiquant quelles personnes doivent obtenir un traitement prophylactique. En phase 6, le médecin cantonal délivre les ordonnances collectives sur la base des effectifs annoncés par les lieux de soins dont le personnel peut bénéficier de la prophylaxie. La protection civile assurera la distribution du Tamiflu aux destinataires (cf. chapitre 8 Soutien logistique et sécurité). Afin d assurer l efficacité de la prophylaxie, tous les destinataires devront organiser un contrôle de la prise du médicament antiviral Matériel de protection complémentaire Pour les phases 3 à 6, le personnel soignant portera, lors de ses contacts avec les malades grippés, en plus des masques chirurgicaux ou FFP2 : blouses de protection non stériles lunettes de protection gants non stériles Mesures personnelles de prophylaxie d exposition Les mesures personnelles de prophylaxie d exposition peuvent, selon la phase dans laquelle on se trouve, contribuer à empêcher la transmission du nouveau sous-type Influenza de l animal à l homme et/ou sa transmission interhumaine, ou tout au moins diminuer le nombre de cas de transmission. Les groupes cibles sont, selon la phase considérée, les personnes en contact avec des animaux ou des personnes malades ou l ensemble de la population. La durée et l étendue de la recommandation pour les mesures personnelles de prophylaxie d exposition sont fonction de la succession des phases de la pandémie. Ces mesures aux différentes phases sont les suivantes : Phase 3 : Ne pas toucher les animaux malades ou morts, si un tel contact est inévitable, utiliser des gants ou un sac en plastique pour se protéger 23/37

24 Avertir le vétérinaire cantonal de la présence d animaux malades ou morts qu il s agisse de cas isolés ou de groupes En cas de contact à mains nues avec un tel animal, ne surtout pas porter les mains au nez, à la bouche ou aux yeux, ni sur soi, ni sur une autre personne, avant de s être lavé soigneusement les mains à l eau chaude et au savon ou de les avoir frotté avec un désinfectant pour les mains Ne pas toucher les excréments (p. ex. d oiseaux) sans porter des gants Les personnes en contact étroit avec des personnes infectées doivent appliquer les mesures prévues en phase 4 Phases 4 et 5 : a) Pour les personnes bien portantes : éviter tout contact avec des personnes chez lesquelles la grippe est suspectée. Si cela est impossible (p. ex. vie sous le même toit) ne jamais utiliser, sans les laver au préalable, de la vaisselle, des couverts ou du linge de maison utilisés par ces personnes Indépendamment d une exposition concrète, se frotter fréquemment et soigneusement les mains avec un désinfectant pour les mains (p. ex. alcool) ou les laver à l eau chaude et au savon Nettoyer soigneusement les objets et surfaces domestiques pouvant avoir été contaminées par des sécrétions respiratoires de personnes chez lesquelles un cas de grippe est suspecté. Utiliser à cet effet des produits de nettoyage contenant de l alcool, de l eau de Javel ou des désinfectant homologués dont l utilisation est compatible avec le genre de surface à traiter. S abstenir de serrer la main d autres personnes et de toucher le nez, la bouche ou les yeux avec les mains, que ce soit sur soi ou sur une autre personne Éviter dans la mesure du possible les rassemblements de personnes d une certaine importance (p. ex. manifestations sportives, cinémas, transports en commun) Observer chez soi et chez ses proches les éventuels signes d Influenza à savoir fièvre 38ºC accompagnée d au moins un des symptômes suivants : toux, difficultés respiratoires, maux de gorge et selon l épidémiologie d autres symptômes tels que diarrhée, douleurs articulaires et douleurs musculaires b) Pour les personnes chez lesquelles la grippe est suspectée : Se rendre immédiatement dans le centre de grippe le plus proche pour qu un diagnostic puisse être posé le plus rapidement possible. Ne pas se rendre chez le médecin ou à l Hôpital. En cas de doute appeler la hotline ou consulter le site Internet cantonal (cf. chapitre 9 Communication et information à la population) Un fois le diagnostic de grippe confirmé et le traitement initié, rester à la maison au moins 5-7 jours après l apparition des symptômes et se tenir éloigné d autres personnes bien portantes Utiliser uniquement des mouchoirs en papier pour tousser, éternuer, ou se moucher et les jeter immédiatement après usage dans une poubelle fermée Se laver fréquemment et soigneusement les mains à l eau chaude et au savon ou les frotter avec un désinfectant pour les mains tout particulièrement après avoir mis la main ou un mouchoir devant le visage pour tousser, éternuer ou se moucher S abstenir de serrer la main d autres personnes et de toucher leur nez, leur bouche ou leurs yeux avec les mains Phase 6 : comme aux phases 4 et 5 et en outre pour l ensemble de la population réduire le plus possible les contacts sociaux présentant un risque de contamination (p. ex. contact avec des clients, visites à des proches ou des amis) et tout particulièrement les contacts physiques (p. ex. serrer des mains, enlacer, embrasser) limiter les achats au strict nécessaire et réduire le nombre de sorties à cet effet reporter à plus tard tout voyage en Suisse ou à l étranger qui ne constitue pas une urgence absolue 24/37

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