ETUDE DU RISQUE EN MICRO FINANCE

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1 ETUDE DU RISQUE EN MICRO FINANCE On désigne par RISQUE le fait d être exposé à une perte probable Il est impossible de gérer le risque si on ne peut l évaluer, le mesurer.

2 Les 4 grandes catégories de risques en microfinance Risques Opérationnels Risques Externes Risques Institutionnels -Risques de crédit -Fraudes -Sécurité -Système de gestion -. - Réglementation, Loi s et décrets - Conjonctures politique ou économique - - Intempéries -Dévaluation - La mission sociale -La dépendance envers les bailleurs de fonds -L impossible pérennisation Risques découlant de la Gestion - -Risques de taux de change -Inefficience de l IMF -IMF qui n obtiennent que des résultats insuffisants ou font des pertes. -Incapacité à se financer

3 Les risques opérationnels en microfinance 3 Le risque opérationnel est la vulnérabilité à laquelle est confrontée l IMF dans sa gestion quotidienne et par rapport à la qualité de son portefeuille (risque lié au crédit, risque lié à la fraude). Le risque opérationnel peut être défini comme " le risque de perte résultant de l insuffisance ou de la défaillance de procédures internes, de personnes et de systèmes ou de circonstances extérieures ". Un sinistre est la survenance d un événement indésirable, qui occasionne des dommages et/ou des pertes financières, et qui est donc la concrétisation d un risque opérationnel.

4 Le risque de crédit 4 Le risque le plus fréquent en matière de microfinance est d octroyer un crédit et de ne pas se faire rembourser. Il faut donc construire une méthodologie solide et structurée qui permette une analyse adaptée du projet et du potentiel de remboursement du demandeur. Le risque de défaillance de l emprunteur Le risque de détournement de l objet du crédit Le risque de retournement du marché La mésentente du groupe solidaire

5 Prévenir la défaillance du client la sélection du client. Règle d or : ne jamais prendre le risque de mettre un candidat à l emprunt en difficulté du fait de remboursements excessifs par rapport aux revenus attendus. Confiance Connaissance du client Vérification logement, activité Financer un bien générateur de revenus futurs L objet du financement Evaluation de la capacité de remboursement La qualification du demandeur le savoir faire L expérience et la formation Garantie du prêteur Constitution du groupe solidaire Réseau des relations

6 L analyse du risque client 6 Comment analyser le risque de financer un micro entrepreneur? Tous les modèles de micro crédit reposent sur l évaluation du risque individuel La motivation de remboursement principale de l emprunteur résulte de son espoir de pouvoir bénéficier de nouveaux prêts ultérieurement. La sélection du client, sa réputation Il existe un certain nombre de vérifications qui permettent de confirmer l impression donnée par le client. Par exemple, l agent de crédit effectue une visite de vérification emprunteur- au domicile et au lieu d exploitation de chaque candidat à un prêt. Chaque fois que possible la visite se fait sans avoir indiqué le moment du passage du responsable crédit afin d éviter toute mise en scène La probabilité que le bien financé génère des revenus futurs

7 Diagnostic sur la viabilité du projet Analyse du risque 7 Le demandeur présente son projet à l agent de crédit 1 Quels sont les besoins de formation du demandeur 2 Le demandeur a t-il la compétence technique 3 Le projet générera t-il un revenu supplémentaire? 4 Comment remboursera t-il? Conclusion sur la validité du projet Décision du Comité des crédits Le projet proposé ainsi que la mise en œuvre envisagée doivent donner lieu à un système pérenne et rentable pour 7 l entrepreneur.

8 Comment étudier le risque de non remboursement en secteur informel? 8 Les prêts peuvent être octroyés prioritairement aux personnes ayant déjà bénéficié d un précédent prêt pour lequel il n y a pas eu de difficulté ou d incident dans le remboursement. Certaines activités économiques sont recensées comme à risque et donc sont exclues totalement de candidature. Les prêts ne peuvent être consentis qu à des personnes exerçant déjà le métier et non à des nouveaux venus dans l activité. L argent de crédit demande à vérifier l éventuelle épargne du demandeur que se soit en espèces ou sous la forme de bijoux. Et note cette information, même s il ne s agit pas d une garantie, il s agit d une indication sur le souci d épargne et donc sur la bonne gestion. Les prêts seront consentis aux seules personnes des quartiers ciblés : l éloignement géographique de l emprunteur pourrait le dissuader de venir procéder au remboursement de la fraction échue chaque lundi à l agence de l organisme local de micro crédit.

9 Le test probatoire 9 Le test probatoire est une méthode qui consiste à octroyer au client un premier crédit de faible montant et à n augmenter ce montant lors du renouvellement du crédit que lorsque le crédit précédent à été bien remboursé. Cette méthode présente l avantage de limiter les risques 1 Elle permet au prêteur d acquérir la connaissance du client avant de lui octroyer un crédit important. 2 Elle encourage l emprunteur a rembourser très régulièrement car il est attiré par la possibilité de pouvoir emprunter davantage et ainsi développer son activité.

10 La visite au domicile de l emprunteur 10 Le plus important pour valider la demande de crédit consiste en une visite du domicile de l emprunteur. Cette visite doit obligatoirement se faire durant les heures d activités. La visite d un commerçant sur son lieu de ventes est nécessaire afin d évaluer l emplacement, le savoir vendre, les stocks. Toutes les informations recueillies lors de la visite seront consignées avec la demande de crédit afin d éclairer la décision des décideurs du Comité des Crédits sur les garanties professionnelles offertes par le candidat.

11 La constitution du dossier de prêt (1) 11 les pièces nécessaires Identité, domicile et situation familiale. Nature de l activité au moment de la demande du prêt, montant des revenus Antécédents en matières de prêts. Recensement des biens possédés, de l épargne. Montant des charges, loyers, nourriture, scolarisation Présentation du projet, évaluation de la capacité du demandeur à le piloter. Questionnaire de santé, fréquence des maladies Souscription d une assurance Intégration d un groupe solidaire

12 La constitution du dossier de prêt (2) 12 Les emprunteurs sont invités à rejoindre un groupe solidaire, généralement n appartenant pas à la même famille. Les emprunteurs deviennent cosignataires du prêt et prennent le risque de devoir rembourser la part d un membre défaillant. Les membres du groupe vont donc.autocontrôler les uns des autres en excluant de leur groupe les emprunteurs risqués. Le groupe solidaire présente de nombreux avantages en ce sens qu il lie les emprunteurs, lesquels peuvent avoir des projets concordants, pré figurant un futur mise en société. Le groupe solidaire présente aussi le défaut qu en l absence de remboursement d un membre, le risque est fort que l ensemble du groupe cesse de rembourser.

13 La constitution du dossier de prêt (3) 13 - Crédits individuels : garanties matérielles (financières ou en nature) - Crédits de groupe (cautionnement solidaire) Traditionnellement pour atténuer l exposition au risque, les banquiers cherchent à couvrir leurs créances par des garanties personnelles ou réelles. En matière de microfinance les garanties sont difficiles à obtenir ou très aléatoires : il s agit souvent de l obligation de constituer une épargne préalablement à l octroi du prêt, du dépôt d un bijou, d une délégation d assurance décès, mais aussi de la constitution de groupes d emprunteurs solidaires. Le principe de la caution solidaire veut qu au sein d un groupe d emprunteurs qui se sont choisis librement, tous soient responsables du bon remboursement de l ensemble du groupe.

14 La constitution du dossier de prêt (4) 14 l octroi du premier micro crédit se fait souvent sous condition d une formation à la gestion La formation est une forme de garantie : il y a d une part une meilleure connaissance de l emprunteur, d autre part la transmission d alertes de gestion qui peuvent prévenir des risques. La formation est généralement assurée par un formateur de l IMF mais aussi parfois par l analyste crédit lui-même lequel peut ainsi mieux percevoir la personnalité de l emprunteur. La formation dispensée par les IMF porte essentiellement sur : le choix des activités qui seront génératrices de revenus, la tenue du cahier de recettes et dépenses, la détermination du bénéfice, les techniques de commercialisation de biens et services

15 Le comité des crédits 15 Le comité des crédits est l organe de décision qui se prononce sur le refus ou l acceptation du dossier. Le comité de crédit est composé d un groupe restreint de personnes qui peuvent être dans une petite structure les membres du Conseil d administration de l IMF. Ces personnes après étude des dossiers émettent un avis favorable ou défavorable, elles peuvent aussi subordonner l acceptation d un dossier à une condition comme par exemple l obligation d une formation préalable.

16 Des difficultés croissantes pour le recouvrement 16 La tendance à la dégradation des taux de remboursement est générale dans les IMF. Elle est imputable à la fois au développement mal maitrisé des portefeuilles par les IMF qui souhaitent utiliser au plus vite les fonds disponibles. mais aussi à la forte augmentation des prix et aux crises qui ont grevé le pouvoir d achats des ménages. La sélection rigoureuse des projets et la formation des emprunteurs ont pour justification de tenter d éviter que ne surgissent ensuite des risques de non recouvrement.

17 Les problèmes de recouvrement 17 Les questions relatives au remboursement des échéances doivent être parfaitement comprises par les clients dès l examen de la demande de crédit. On attire l attention sur les retards qui pénalisent l IMF. La direction de l IMF fixe des règles rigoureuses aux agents de recouvrement L agent sera tenu de noter non seulement les remboursements obtenus mais aussi les groupes qui ne se seront pas présentés. Quelque soit la qualité des emprunteurs, une démarche sera faite, dès la seconde échéance non remboursée, auprès de chacun des membres du groupe solidaire pour informer du retard de remboursement du groupe et des conséquences que cela peut avoir. Tous les retards dans le remboursement seront notés et entraineront le refus d un second prêt.

18 Piloter et maitriser le recouvrement en période difficile 18 Diagnostiquer la dégradation le plus rapidement possible, analyser la situation et faire l inventaire des mesures à prendre d urgence pour obtenir prioritairement sur toute autre dépense les remboursements des prêts. Rechercher les informations de voisinage, de relations permettant d évaluer la marge de manœuvre de l IMF. Envisager une restructuration de la dette s il existe des potentialités de redressement. S il existe des garanties, vérifier leur réalité et leur qualité. Dans le cas d un groupe solidaire, vérifier si le groupe va assurer ses obligations contractuelles et surtout s il ne va pas être contaminé par le mauvais remboursement. Envisager éventuellement une séparation.

19 Les risques de fraudes et de sécurité 19 Les types de fraudes La prévention des fraudes La détection des fraudes Les risques de sécurité

20 Les crédits de complaisance 20 Les crédits de complaisance sont fréquents dans les portefeuilles des IMF. On peut définir le crédit de complaisance quand un bénéficiaire obtient de l IMF l octroi d un crédit sans passer par les procédures prévues (étude du risque, garanties, comité des crédits ) Ces crédits de complaisance sont alors accordés à des personnes qui ne remplissent pas les conditions d octroi. Il peut s agir de personnes hors secteur géographique, de professions écartées mais aussi d accord entre un responsable crédit complaisant de l IMF et le bénéficiaire. Les crédits de complaisance peuvent être difficiles à détecter en cas de complicités. Les crédits de complaisance font majoritairement l objet de retards ou de difficultés de remboursements. Pour se protéger, les IMF doivent être mettre en place des procédures de détection avant leur mise en place.

21 La sécurité des encaisses 21 L argent qui reste en caisse présente des risques spécifiques (vols, erreurs). On limite les risques en évitant la manipulation de l argent. La caisse est tenue sous clé. Le caissier et le responsable de l agence au maximum détiennent la clé de la caisse. Contrôle de l existant Le contrôle de l existant est effectué par un responsable délégué non impliqué dans la gestion de la caisse. Le contrôle de l existant est effectué au minimum une fois par mois et a pour but de vérifier que le solde théorique (en comptabilité) selon le livre de caisse correspond à l encaisse effective. Le contrôle est effectué à l improviste. Contrôle des transactions Le contrôle des transactions est effectué par le comptable. Il s agit de vérifier l existence des justificatifs et leur conformité avec le présent règlement. Le contrôle interne de l IMF peut en tout temps demander la production de pièces prouvant l encaissement d échéances, ou la remise d argent liquide aux bénéficiaires.

22 La sécurité et le contrôle des autres existants 22 Les états de rapprochement bancaire sont-ils établis régulièrement Le contrôle interne en fait-il la vérification? Les bordereaux des sommes déposées à la banque font-ils l objet vérification avec les relevés bancaires. Un contrôle des chèques émis ou annulés a-t-il été mis en place. Les factures reçues sont-elles comptabilisées immédiatement? Quelles sont les modalités de classement des factures? de

23 Les risques liés au système de gestion 23 Connaitre les risques liés au SIG pour sécuriser le système. Compte tenu des difficultés de communication dans de nombreux pays, le responsable du système d information doit penser un SIG robuste, très autonome, bien documenté, capable d assurer des services fiables, à faible coût et de s adapter aux nouveaux logiciels et à la croissance des besoins. Il doit aussi fournir des solutions pour anticiper les conséquences des multiples problèmes pouvant survenir : La perte matérielle de données résultant d un problème sur le disque dur de l ordinateur. L absence de liaison avec le système central, la panne internet, l élimination des logiciels malveillants. La modification ou la destruction intentionnelle de données L indisponibilité du service, la panne du micro-ordinateur, la défaillance d un logiciel.

24 Les risques externes 24 Les risques liés à la réglementation Les risques liés aux récoltes Les risques environnementaux Les vulnérabilités résultant des politiques nationales

25 Les risques de réglementation 25 Les IMF sont tenus de se conformer aux réglementations en vigueur La Loi et les décrets d application Le non renouvellement de la licence Les code du travail

26 Les risques liés aux récoltes 26 L IMF finance les semences, les engrais pour l amélioration de la production, parfois un stock (warrant, dépôt en magasin général). Les remboursements ne s effectuent qu au moment de la commercialisation de la récolte. Dépendance de la production par rapport aux aléas climatiques Exposition aux chutes de cours. Forte saisonnalité des revenus qui contraint l IMF à maintenir son crédit pendant toute la durée du cycle.

27 Les risques liés à l environnement 27. Les risques environnementaux peuvent toucher l ensemble de la clientèle de l IMF ou certains secteurs seulement. Les chocs économiques de type inflation, dévaluation Les risques de l environnement physique, les calamités naturelles, en particulier pour les IMF finançant l agriculture. Les risques politiques, grèves, émeutes, révolutions.

28 Les vulnérabilités résultant des politiques nationales. 28 Déceler les risques pouvant peser sur la stabilité de l IMF du fait : De l exposition au fluctuation des taux d intérêts De la politique monétaire et de la stabilité du taux de changes Du taux d endettement du pays De la politique budgétaire, Des crises : épidémies (SIDA), guerres, instabilité politique ou sociale, etc.

29 Les risques découlant des financements 29 Pourquoi est-il si difficile de financer? Pour se financer l IMF recours essentiellement aux subventions, à l emprunt et pour celles qui le peuvent, à la mobilisation de l épargne. Les subventions des bailleurs de fonds sont les plus intéressantes pour constituer le capital d origine mais ce ne peut pas être un mode de financement à long terme. Les banques commerciales toujours frileuses face à un risque qu elles jugent élevé. Elles exigent généralement la couverture d un fonds de garantie. Les IMF qui mobilisent des dépôts sont bien protégées contre les risques de refinancement. En cas d impossibilité, l IMF doit alors maitriser les outils complexes de la négociation financière (dossier de financement, fonds de garantie, négociation du taux d intérêt).

30 Les risques découlant de la gestion 30 LE RISQUE DE TAUX DE CHANGE Les institutions de microfinance prêtent à leurs clients en monnaie locale alors qu elles empruntent souvent en devise forte Il existe des instruments financiers qui permettent de se protéger efficacement de ce risque mais en pratique le coût de l utilisation de ces outils est généralement prohibitif en raison de la durée relativement longue à couvrir et de la taille modeste des transactions de change effectuées par les IMF.

31 LE RISQUE D INEFFICIENCE DE L IMF, L IMPORTANCE DE L ALERTE PRECOCE 31 Pour alerter sur l évolution de l efficacité de la structure le tableau de bord est un instrument de pilotage et de gestion synthétique, à la fois rétrospectif et prospectif. On y trouve quelques ratios clés à calculer régulièrement : Ratio d'efficacité opérationnelle : total charges opérationnelles / total actifs moyens Ratio des charges administratives :total charges administratives / encours de prêts Ratio de Charges Salariales : salaires et charges assimilées/encours des prêts Ratio d Efficacité financière: charges totales (avant taxes) / revenu net (avant provisions) + autres revenus Coût par Client : Total charges administratives / nombre moyen de clients Nombre de client (ou de crédit) par agent de crédit ou (personnels de terrain, ou tout les personnels)

32 Les IMF qui n obtiennent que des résultats insuffisants ou font des pertes 32 Les bailleurs de fonds ont une approche institutionnelle pour soutenir les IMF qui obtiennent des résultats positifs, et ont montré qu elles pouvaient toucher une clientèle nombreuse et devenir financièrement viables. Toutes les IMF qui n atteignent pas leur seuil de rentabilité font des pertes. Cela peutêtre du à des salaires trop élevés (expatriés), à des frais de déplacement, ou à divers charges insupportables par la structure. Cela peut-être du à un sur dimensionnement par rapport au marché local. Cette situation peut également résulter de retards dans les remboursements, ou d un taux d impayé élevé. Les bailleurs de fonds cessent rapidement d engager des fonds nouveaux en faveur d IMF qui n obtiennent pas les résultats escomptés ou font des pertes. L IMF dont les pertes mangent le capital ne dispose alors plus des moyens de continuer son activité.

33 Les risques institutionnels 33 Le but d une IMF est d assurer un accès durable aux services financiers pour ses bénéficiaires. Au démarrage, ce sont de petites associations ou ONG qui font du micro crédit à titre expérimental souvent à coté d une autre activité (parrainage d enfants, santé ) La demande en microfinance est telle que l association ou ONG se spécialise et devient IMF. L IMF a vocation ensuite à se transformer en institution financière pérenne. C est l institutionnalisation. Il est alors nécessaire de professionnaliser le projet, de se préoccuper de la gouvernance, du statut légal, des modalités de surveillance et bien sur de la pérennité financière. S ouvre alors une période de choix qui peut déboucher sur l institutionnalisation de l IMF ou sur sa disparition.

34 Les risques institutionnels 34 Les IMF ont un objectif social lutter contre la pauvreté et une vocation à se pérenniser en devenant autonome financièrement. Il apparait clairement que les 2 missions des IMF sont difficilement compatibles. On le voit avec les 2 exemples ci-dessous : Le microcrédit, comme toutes les formes de crédit, doit être remboursé : il nécessite donc de l emprunteur une bonne capacité de remboursement, aptitude qui bien entendu est très faible quand l emprunteur appartient aux catégories les plus pauvres, sans revenus fiables pour lui permettre de rembourser un prêt. Pour assurer sa pérennité, l IMF préfère prêter à des catégories d emprunteurs plus qualifiée et donc plus solvables. L IMF doit couvrir ses charges pour assurer sa pérennité aussi, les taux d intérêts pratiqués sont-ils plus élevés que ceux des banques commerciales : les charge des IMF sont plus lourdes (coût par exemple de la formation ou de accompagnement) ils portent sur de petites sommes (effet d assiette)

35 Les risques institutionnels 35 La dépendance financière envers les bailleurs de fonds Les IMF accueillent souvent différents bailleurs de fonds, chacun d entre eux intervenant en fonction des cibles recherchées : développement économique, taux d intérêt défini, droits des femmes, niveau de pauvreté Pour bénéficier des ressources, les IMF sont souvent obligées de jongler entre les exigences des différents bailleurs de fonds. Ainsi les IMF peuvent être entrainées dans des choix qui ne correspondent pas à leurs objectifs locaux.

36 LE CALCUL DU COUT DU RISQUE Le risque de crédit 36 Le coût du risque fait périodiquement l objet d une évaluation chiffrée en fonction de règles déterminées à l avance. L évaluation qui est faite d un risque peut se modifier dans le temps, certains risques augmentant tandis que d autres peuvent diminuer par exemple après avoir obtenu un remboursement partiel. Le coût du risque est enregistré en comptabilité parmi les charges de la période : ce sont les dotations aux provisions.

37 Le portefeuille des crédits sains 37 Dans la comptabilité de l IMF, le montants des microcrédits octroyés à la clientèle sont constatés au bilan à la date de leurs déblocages aux bénéficiaires, pour le montant effectivement mis à leur disposition. Ensuite le montant d origine est diminué lors de chaque remboursement. Le portefeuille de crédits sains est composé de l ensemble des prêts non remboursés à une date donnée.

38 L examen périodique du portefeuille 38 Les microcrédits accordés doivent faire l'objet d'une évaluation à la date de clôture de l'exercice, pour déterminer s'il existe un risque de non- remboursement et constituer, le cas échéant, des provisions pour couvrir ce risque. Le délai raisonnable de non-paiement à partir duquel un microcrédit est qualifié de douteux doit être fixé préalablement. Compte tenu de la durée très faible des crédits dans les IMF, ce délai est généralement très court (30 jours ou 90 jours). Il est alors appliqué à l'ensemble des microcrédits d'une façon homogène.

39 Le déclassement d une créance 39 Lorsqu il est établi un risque de non-remboursement total ou partiel, du fait généralement de retards, mais aussi en cas de litige portant sur le montant restant du, le microcrédit est qualifié de douteux. Par une écriture comptable, la créance sort du portefeuille des crédits sains pour être logée dan le portefeuille des crédits à risques. (CDL contentieux, douteux, litigieux) C est ce déclassement qui va permettre de provisionner la créance, c est à dire de calculer une charge dans l exercice correspondant au risque de non recouvrement.

40 Le portefeuille à risques (PAR) 40 PORTEFEUILLE A RISQUES : les échéances en retard de plus de 30 jours. La mesure la plus couramment utilisée, pour la qualité du portefeuille dans la microfinance est, le portefeuille à risque (PAR) qui mesure en fait la partie du portefeuille «contaminée» par les impayés, en pourcentage du portefeuille total. La qualité du portefeuille est appréciée à travers les taux de portefeuille à risque, le taux de provisions sur créance en souffrance et le taux de pertes sur créances. On mesure l importance globale des retards par l évolution du ratio : Encours des Crédits en retard de plus de 30 jours / Montant total du Portefeuille de Crédits Le calcul de ce ratio se fait en considérant non seulement la partie du prêt qui est en retard, mais la totalité du solde du prêt affichant un retard.

41 Les provisions 41 La provision est la constatation comptable de la diminution de valeur d un élément de l actif de l IMF ou de l augmentation du passif exigible. La provision est précise quant à sa nature mais incertaine quant à sa réalisation, puisqu elle valorise un risque (très souvent de défaillance d une créance sur un client) que des événements survenus ou en cours rendent probable à la date d établissement du calcul mais sans certitude. Le but de la constitution de provision est d anticiper des coûts à venir, en constatant une charge au compte de résultat dès le moment où on a connaissance d éléments pouvant entraîner une perte de valeur, sans attendre le moment où cette perte devient certaine.

42 L abandon de créance 42 Lorsque l'incapacité d'un bénéficiaire de payer le montant restant dû de son microcrédit a été établie ou est quasi-certaine, La créance est considérée comme définitivement irrécouvrable. Il s agit d une perte nette pour l IMF. L abandon de créance fait l objet d une autorisation de l organe d administration. La créance peut avoir été couverte ou non par les provisions constatées. Le coût de la perte s imputera sur l exercice en cours dans le cas où la créance n avait pas été provisionnée. Beaucoup d IMF tardent à tort à reconnaitre qu'une créance est définitivement perdue. Ce faisant elles dégradent la qualité du portefeuille de crédits.

43 LICENCE PEDAGOGIQUE 43 Par le téléchargement ou la consultation de ce document, l'utilisateur accepte la licence d'utilisation qui y est attachée, telle que détaillée dans les dispositions suivantes, et s'engage à la respecter intégralement. La licence confère à l'utilisateur un droit d'usage dans un cadre pédagogique non commercial sur le document consulté ou téléchargé. Ce droit est personnel, il est réservé exclusivement à l'usage dans un cadre pédagogique par un utilisateur donnant des cours dans un établissement d'enseignement supérieur, dans le même domaine, et à l'exclusion expresse des formations commerciales et notamment de formation continue. La licence comprend le droit de reproduire le document sur support informatique ou papier aux seules fins définies par la licence. Toute modification du document, dans son contenu, sa forme ou sa présentation n'est pas autorisée. Les mentions relatives à la source du document ou à son auteur doivent être conservées dans leur intégralité. Ce droit n'est transmissible en aucune manière. Tout autre usage que ceux prévus par la licence est soumis à autorisation préalable et expresse de l'auteur. Pour toute information et demande de reproduction ou de diffusion : Michel HAMON contact@diego-developpement.org

44 FORMATION A LA MICROFINANCE PAR DIEGO DEVELOPPEMENT nous consulter pour les programmes détaillés numéro du module titre nombre d'heuresdu module M F Fondamentaux de la microfinance 4 h M F Gestion au quotidien d'une agence de microfinance 10 h MF 103 Risques fraudes et sécurité de l'imf 10 h MF 104 Contrôle de Gestion des Institutions de Microfinance 10 h MF 105 Elaborer un système de gestion (SIG) efficace et peu fragile 10 h MF 106 Le système comptable de l'imf 10 h MF 107 La gestion des ressources humaines de l'imf 10 h MF 108 Collecte et gestion des capitaux 4 h Mathématiques financières et pratique des taux MF 109 d'intérêt 4 h MF 110 Formation des formateurs 4 h MF 111 Etude du risque en microfinance 4 h MF 112 organisation de la collecte de l'épargne 10 h MF 113 Le reporting périodique 20 h M F la législation nationale de la microfinance 4 h Rencontres avec les porteurs de projets de MF 115 microfinance 10 h MF 116 Microfinance et marketing 10 h Parcours Directeur d'agence, Gouvernance des IMF Politiques et stratégie MF h

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