Témoins sourds, témoins silencieux

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Témoins sourds, témoins silencieux"

Transcription

1 une sélection les films du paradoxe vidéo Témoins sourds, témoins silencieux HISTOIRE DU FILM Le film TÉMOINS SOURDS, TÉMOINS SILENCIEUX a mis huit ans à se concrétiser. Ces lenteurs confirment à elles seules l ampleur de la lacune et les réticences auxquelles nous avons été confrontés. Les archives n étaient pas nombreuses pour témoigner de la persécution, déportation et extermination des sourds juifs ou pas, sous le régime nazi. La langue des signes était interdite à l enseignement dans de nombreux pays européens dont la France jusqu en 1992, et il était difficile aux sourds de témoigner. Seul le professeur Horst Biesold (formateur de professeurs pour sourds) avait enquêté en R.F.A auprès des sourds stérilisés et les avait aidés dans leurs démarches de réparation auprès de la justice. Il avait aussi conduit une recherche sur les sourds juifs exterminés. Une livre en était sorti The Crying Hands édité en Allemagne et aux USA. Gérard Braun, enfant sourd juif caché à l Institution de St. Hippolyte du Fort Four crématoire

2 Des conditions de tournage qui s étendent et se fragmentent : Nous avions filmé en 1992 le premier débat sur la déportation des sourds juifs, intitulé : Témoins Sourds, Témoins Muets, que nous avions organisé avec Stéphane Gatti à la bibliothèque de Bagnolet parallèlement à la pièce d Armand Gatti Le chant d amour des alphabets d Auschwitz. Un premier montage de 60 minutes fut projeté à l université de Hambourg au 2 ème Congrès sur l histoire des sourds. On y apprenait que sourds allemands avaient été stérilisés, que 6000 sourds juifs de toute l Europe étaient morts à Auschwitz et qu il y avait un mémorial à Tel Aviv pour réunir les noms. Après une ovation très émouvante à la conférence de presse, j avais été encouragée à poursuivre mes investigations par des historiens américains et de jeunes sourds juifs allemands. A mon retour je fus confrontée à une toute autre réalité et dus essuyer des critiques et des calomnies à la suite d une projection de ce premier film à la Maison des Arts de Créteil, je mis le projet entre parenthèses faute de soutien. C est la rencontre lors du festival de Berlin où je présentais mon documentaire SOURDS À L IMAGE, avec le grand mime allemand de RDA, Kurt Eisenblätter et des rescapés sourds qui me proposèrent leurs témoignages, qui devait débloquer la situation. Pour eux j étais petite fille de sourds, élevée en langue des signes, une sorte d être d exception pour ceux qui avaient été stérilisés et restaient sans descendance, ils me faisaient confiance. L émission des sourds de la télévision allemande de la Bayerischer Rundfunk (3 ème chaîne allemande), stimulée par notre travail, partit pour Israël pour tourner un 30 minutes sur des rescapés des camps au Foyer Helen Keller de Tel Aviv. Stéphane Gatti filma le Musée d Auschwitz, et un débat d historiens médecins sur la question du T4. Je repartis pour l Allemagne à la rencontre de Horst Biesold peu avant sa mort et des différents Musées sur le programme T4. Le professeur était ravi de me recevoir et d expliquer à la caméra les derniers résultats d une longue vie de recherche. C est au cours d un échange sur la deuxième guerre mondiale avec ses élèves qu il avait surpris un groupe d hommes qui se mettait à part et restait terriblement secret. Il les interrogea et pour la première fois entendit parler de stérilisation. Il réalisa que la loi du silence des nazis persistait bien après leur départ.

3 Kurt Eisenblätter et Harald Weickert archiviste au Centre de Culture et de Communication des Sourds de Berlin Les sourds stérilisés étaient encore victimes d exclusion dans les années 70. Cette horreur ne pouvait pas rester inconnue, il décida d y consacrer tout son temps. Il récolta un grand nombre de témoignages, dont certains furent filmés et diffusés sur la Bayerischer Rundfunk. Il aida les personnes sourdes stérilisées à retrouver leur dignité et à obtenir réparation auprès des tribunaux dans la mesure du possible. Des anciens nazis étaient restés présents dans les associations de sourds et les institutions et il n était pas facile de lever leur emprise. Nous partagions la dure expérience d avoir du affronter la pression injustifiable mais néanmoins vivace des anciens collaborateurs et de ceux qui en avaient encore peur. Cela nous rapprocha et lui redonna les forces La stèle à Hadamar

4 nécessaires à notre entretien. Malheureusement il était en phase terminale d un cancer et sous morphine mais il mit un point d honneur à se déplacer en train de Brême à Hambourg pour me donner accès à ses archives à l université. J ai rarement rencontré un tel courage et je lui dédie de tout mon coeur ce film ainsi qu à sa veuve. Montage : prise de conscience de l enjeu du film En mettant en commun toutes ces informations, ces différents rushes, les émissions prêtées de la Bayerischer Rundfunk et les documents collectés, il fut possible de finaliser le documentaire TÉMOINS SOURDS, TÉMOINS SILENCIEUX en Il s agissait de donner une idée plus précise de la politique d hygiène raciale du III ème Reich à travers la condition particulière du sourd. Stéphane Gatti avait une grande érudition en matière d histoire de la seconde guerre mondiale et en particulier sur le processus d expérimentation médicale nazie, je connaissais bien l histoire et la culture des sourds. Nous rédigeâmes chacun notre partie de commentaire et sélectionnâmes nos séquences. Les banc titres furent filmés à partir des ouvrages ramenés des musées allemands. Il nous fallut beaucoup échanger et débattre pour construire le cheminement du film. Comme toujours évoquer un épisode de l histoire des sourds, revenait à expliquer la condition particulière du sourd avant de transmettre toute information. Il n était pas évident pour moi de faire comprendre la spécificité de la personne sourde dans le contexte du régime nazi, isolée de toute forme de communication auditive donc de la radio, instrument essentiel de leur propagande mais aussi confuse devant la prose imprimée des journaux, des tracts, des affiches et même des convocations car la langue allemande lui restait difficilement compréhensible surtout dans ce vocabulaire inventé par les nazis. Il était important de réfléchir sur sa place de victime oubliée de la Shoah, muselée par son impossibilité de parler, sur la responsabilité des institutions et des associations de sourds dans la stérilisation et la déportation de leurs semblables. Le témoignage très maîtrisé du mime Kurt Eisenblätter s imposa comme une évidence et devint la colonne vertébrale du film. Au fur et à mesure du montage le besoin de savoir et de commémorer évoqué par le public du congrès de Hambourg et du festival de Berlin me hanta. Je pris conscience que la langue des signes ne s écrivant pas, ce

5 documentaire prenait une place centrale dans le trajet de mémoire obligée. Survivants sourds et historiens entendants pouvaient y communier dans l horreur, des images appuyaient leurs dires. Il fallut beaucoup travailler à monter les interviews à égalité et à rendre le message autant accessible aux sourds qu aux entendants grâce au sous-titrage et à l illustration visuelle. Au final le film était un immense révélateur et j avais la responsabilité de le creuser, de le transmettre. On savait plus ou moins ce qui s était passé en Allemagne mais très peu en France et dans le reste de l Europe. Et j avais entendu le pire... J en arrivai à la conclusion que ce documentaire devait étendre son audience au delà de la chaîne Histoire. Il fallait que ce film soit projeté dans les salles de cinéma et diffusé à plus grande échelle en Europe pour faire son travail de sensibilisation et de communication. Qu il y ait débat ou pas, qu il y ait recueil de paroles ou pas, ce film faisait déjà son oeuvre parce qu il renvoyait une réalité inconnue, périphérique de la folie destructrice d Hitler et des nazis. Des moments de découragement salutaires : La question de la politique d hygiène raciale des nazis contient ses propres contradictions qui se répercutent sur la compréhension des faits et le traitement à l image. La question des sourds la complique.bernard Mottez sociologue du CNRS qui débute le propos du film, a décrit précisément le malentendu : «Pour un entendant la rencontre avec un sourd est souvent l occasion de vivre une expérience pénible, voire intolérable. La gesticulation du sourd, les efforts qu il faut déployer pour le comprendre et se faire comprendre de lui engendrent rapidement chez l entendant un sentiment d étrangeté qui se traduit par une réaction d effroi et qui l amène à tenter de se protéger par la seule attitude qui lui paraisse envisageable sur le moment : la fuite.» C est pourquoi quand les gens me disaient: «Pourquoi les sourds», j avais toujours peur d avoir à défendre l existence même de la personne sourde, plutôt que d argumenter contre le délire purificateur nazi. Et j étais un peu découragée. Je me disais parfois à quoi bon me battre encore pour ce que les gens considèrent comme une minorité, une cause annexe noyée dans la case handicapée ou malade. J étais un peu fatiguée d entendre toujours les même propos discriminatoires, d être confrontée à l incompréhension et aux idées reçues de mon enfance. Et puis d un autre côté je pensais : Pourquoi faire seulement la moitié du chemin, quand je me rappelais tous ceux qui étaient venus vers moi et

6 Le procès des médecins de la mort m avaient convaincue de continuer... Et tous ceux qui s étaient sentis mieux à partager leurs souvenirs épouvantables ou ceux de leurs parents, de leur famille, de leurs camarades, d un proche, d un disparu et qui comme moi, n avaient aucune envie que cela recommence. De toutes les façons, il fallait faire que ce film ne reste pas confidentiel. Les morts et les persécutés sourds et handicapés du III ème Reich avaient la même valeur que les autres victimes et il fallait que cela se sache. Alors je me suis résignée à y croire car il faut un certain courage pour affronter les images de mort de ce régime absurde, parce que qui d autre pourrait le faire en sachant de l intérieur ce que cela produit d être sourd, handicapé, rejeté, Taub (sourd-arriéré) disaient péjorativement les allemands. C était au fond pour ce Taub qui avait qualifié mes grands-parents, ce mot infâme que je savais complètement faux à la lumière de mon enfance dans l atelier de cartographie de mon grand-père, et plus tard au contact des grandes figures de la culture sourde, que j avais réalisé et produit TÉMOINS SOURDS, TÉMOINS SILENCIEUX et il fallait aller jusqu au bout. BRIGITTE LEMAINE

Communiqué de presse. Les Voies de la Liberté. Exposition temporaire 2015 Mémorial National de la Prison de Montluc

Communiqué de presse. Les Voies de la Liberté. Exposition temporaire 2015 Mémorial National de la Prison de Montluc Exposition temporaire 2015 Mémorial National de la Prison de Montluc Les Voies de la Liberté Du 15 septembre 2015 au 28 mai 2016 Communiqué de presse Mémorial de la Shoah, CDLV82017 Le Mémorial En 2009,

Plus en détail

27 Janvier : Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'holocauste

27 Janvier : Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'holocauste 27 Janvier : Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'holocauste "Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli" (Elie Wiesel) Quand ils ont arrêté les communistes,

Plus en détail

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chanson : Nuit et brouillard de Jean Ferrat http://www.youtube.com/watch?v=94yoxycqo6s

Plus en détail

A u t e u r : P e r s o n n a g e s :

A u t e u r : P e r s o n n a g e s : Damien L. 3éme1 Auteur : Anne Frank Livre de poche. Edition Définitive. Personnages : - Anne Frank - Mr Otto Frank ou Pim : son père - Mme Frank ou Edith Hollander : sa mère - Margot : sa soeur - Mr Van

Plus en détail

Document 7. 13. Pourquoi ce discours de 1995 marque-t-il un moment important?

Document 7. 13. Pourquoi ce discours de 1995 marque-t-il un moment important? Pages 77-78. Passage en italique. «Je crois devoir attirer votre attention sur le fait qu en exécution des ordres reçus du commandeur des SS, les arrestations ont été opérées uniquement par la police française

Plus en détail

I) La politique nazie d extermination

I) La politique nazie d extermination I) La politique nazie d extermination La Seconde guerre mondiale a été marquée par l extermination de 10 millions de personnes par les nazis. Les Juifs en particulier ont été les victimes d un génocide

Plus en détail

Exposition Camps d internement du Limousin (1940-1944)

Exposition Camps d internement du Limousin (1940-1944) COMMUNIQUE DE PRESSE Exposition Camps d internement du Limousin (1940-1944) Du 11 mars au 20 avril 2013 au musée Edmond-Michelet Destinés à l origine à regrouper les étrangers «indésirables», les camps

Plus en détail

Ancienne gare de déportation de Bobigny. Rencontre avec les enseignants de Bobigny Connaître les ressources locales 05.12.2012

Ancienne gare de déportation de Bobigny. Rencontre avec les enseignants de Bobigny Connaître les ressources locales 05.12.2012 Ancienne gare de déportation de Bobigny Rencontre avec les enseignants de Bobigny Connaître les ressources locales 05.12.2012 Sommaire : 1. Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz 2. Après la guerre,

Plus en détail

De l Etat français à la IVème République (1940-1946)

De l Etat français à la IVème République (1940-1946) De l Etat français à la IVème République (1940-1946) Introduction : Présentation de la défaite : -En juin 1940, la chute de la IIIème République (1875-1940) accompagne la déroute militaire. -Le 10 juillet

Plus en détail

III. Comment les nazis ont-ils organisé ces deux génocides?

III. Comment les nazis ont-ils organisé ces deux génocides? III. Comment les nazis ont-ils organisé ces deux génocides? Dans les régions occupées par l URSS, des divisions SS les Einsatzgruppen) massacrent systématiquement les Juifs à partir de 1941. Ils sont gazés

Plus en détail

La seconde guerre mondiale

La seconde guerre mondiale CM2 Découverte du monde Histoire Compétences : La violence du XXe siècle : les deux conflits mondiaux La seconde guerre mondiale - À partir de l étude de cartes et de documents statistiques, comprendre

Plus en détail

TROISIEME PARTIE LA FRANCE DE 1945 A NOS JOURS. Bilan et mémoires de la seconde guerre mondiale

TROISIEME PARTIE LA FRANCE DE 1945 A NOS JOURS. Bilan et mémoires de la seconde guerre mondiale TROISIEME PARTIE LA FRANCE DE 1945 A NOS JOURS Bilan et mémoires de la seconde guerre mondiale Qu est-ce que ce film nous apprend sur l évolution de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France?

Plus en détail

Dr Marcel Tenenbaum rescapé de la Shoah

Dr Marcel Tenenbaum rescapé de la Shoah D ix questions à Dr Marcel Tenenbaum rescapé de la Shoah La Caserne Dossin en bref... La Caserne Dossin est située à Malines en Belgique. C est à cet endroit que l on regroupa les Juifs de ce pays avant

Plus en détail

Dans nos classes. La Résistance et la Déportation dans les manuels. Classe de troisième. Les leçons : Collection. Auteurs (sous la direction de)

Dans nos classes. La Résistance et la Déportation dans les manuels. Classe de troisième. Les leçons : Collection. Auteurs (sous la direction de) Dans nos classes La Résistance et la Déportation dans les manuels Classe de troisième Les leçons : Belin, avril 2003. Eric Chaudron, Remy Knafou. Leçons La 2 guerre mondiale. * Les grandes phases de la

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions.

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Ces quelques lignes ne rendent pas compte d une expérimentation organisée à priori mais d un changement de pratique qui demeure en évolution.

Plus en détail

Merci de bien vouloir lire attentivement les critères d éligibilité et les instructions suivantes avant de remplir votre dossier.

Merci de bien vouloir lire attentivement les critères d éligibilité et les instructions suivantes avant de remplir votre dossier. FONDS ARTICLE 2 Critères d éligibilité et Directives Merci de bien vouloir lire attentivement les critères d éligibilité et les instructions suivantes avant de remplir votre dossier. Le dépôt d un dossier

Plus en détail

Présentation du DVD Une petite fille privilégiée Un témoignage de Francine Christophe Une histoire dans l Histoire

Présentation du DVD Une petite fille privilégiée Un témoignage de Francine Christophe Une histoire dans l Histoire Présentation du DVD Une petite fille privilégiée Un témoignage de Francine Christophe Une histoire dans l Histoire Ce témoignage de Francine Christophe, expérience douloureuse d une partie de sa vie, «croise»

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

Où et quand cette photo a-t-elle été prise? Comment le devinez-vous?

Où et quand cette photo a-t-elle été prise? Comment le devinez-vous? Les textes de l exposition «Dictature et démocratie» et le questionnaire pédagogique sont assez longs. Nous vous conseillons donc de répartir les fiches de travail entre vos élèves et de mettre les réponses

Plus en détail

L écoute active est une attitude destinée à augmenter la qualité de l écoute. Elle permet à l interlocuteur de se sentir entendu et compris.

L écoute active est une attitude destinée à augmenter la qualité de l écoute. Elle permet à l interlocuteur de se sentir entendu et compris. L ECOUTE ACTIVE DEFINITION L écoute active est une attitude destinée à augmenter la qualité de l écoute. Elle permet à l interlocuteur de se sentir entendu et compris. Ecouter c est donner à l autre de

Plus en détail

ETUDE COMPAREE DE VALSE AVEC BACHIR ET DE SHOAH

ETUDE COMPAREE DE VALSE AVEC BACHIR ET DE SHOAH ETUDE COMPAREE DE VALSE AVEC BACHIR ET DE SHOAH Le point de départ de cette étude se situe autour de la question du documentaire. En effet, Ari Folman classe son film dans la catégorie du documentaire

Plus en détail

O I L V I E V R AIME SA FM

O I L V I E V R AIME SA FM OLIVER AIME SA FM «Les livres «Oliver l enfant qui entendait mal» et «Oliver aime sa FM» sont dédiés à mon frère, Patrick, qui est malentendant, à notre famille, à nos amis et aux professionnels qui s

Plus en détail

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité Monsieur le Maire, Eric LEJOINDRE Mesdames et Messieurs Les enseignants et représentants de l Education Nationale Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants d associations patriotiques Mesdames

Plus en détail

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème LE NAZISME (1933-1945) DU TRAITE DE VERSAILLES A L ARRIVEE D HITLER AU POUVOIR PAGES 4-5 Comment Mussolini, nouveau dirigeant de l Italie est-il mis en valeur

Plus en détail

Les jeunes contre l oubli

Les jeunes contre l oubli Ici, il y a des gens qui : Fabriquent de faux-papiers, Tout en restant discrets ; Aident des enfants, Même pas pour un franc. Ils sont cachés dans les maisons, Au lieu d être dans les camps de concentration.

Plus en détail

Une école au Togo, épisode 1/4

Une école au Togo, épisode 1/4 Une école au Togo, épisode 1/4 Thèmes Éducation, formation Concept Ce documentaire présente la situation de l école primaire au Togo. Contenu Pour visionner le documentaire Une école au Togo, allez sur

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

De la discrimination à l extermination

De la discrimination à l extermination De la discrimination à l extermination La crise des années trente a réveillé en France l antisémitisme qui sommeillait depuis l affaire Dreyfus. Les groupes d extrême-droite mènent des campagnes dont la

Plus en détail

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015 Guide des expositions temporaires Service Educatif Édition 2015 Résistance et Monde rural en Zone interdite 1940-1944 Le Musée de la Résistance de Bondues Le musée a pour vocation de transmettre ce que

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Le Journal d Anne Frank. De Julian Y. Wolf et Nagaoka Akiyoshi 1999. France/Grande-Bretagne/Irlande/Japon. 89 min. Animation. Couleurs.

Le Journal d Anne Frank. De Julian Y. Wolf et Nagaoka Akiyoshi 1999. France/Grande-Bretagne/Irlande/Japon. 89 min. Animation. Couleurs. Le Journal d Anne Frank De Julian Y. Wolf et Nagaoka Akiyoshi 1999. France/Grande-Bretagne/Irlande/Japon. 89 min. Animation. Couleurs. En juin 1942, Anne Frank fête ses 13 ans à Amsterdam. Son père lui

Plus en détail

Révision de l ombudsman du texte sur le camp d extermination nazi de Sobibor en Pologne, diffusé au Téléjournal le 30 novembre 2009.

Révision de l ombudsman du texte sur le camp d extermination nazi de Sobibor en Pologne, diffusé au Téléjournal le 30 novembre 2009. Révision de l ombudsman du texte sur le camp d extermination nazi de Sobibor en Pologne, diffusé au Téléjournal le 30 novembre 2009. SOMMAIRE Un plaignant estime que le Téléjournal du 30 novembre a commis

Plus en détail

La politique d'extermination nazie. Les ghettos

La politique d'extermination nazie. Les ghettos La politique d'extermination nazie Les ghettos Le regroupement des Juifs dans les ghettos (ici : le ghetto de Varsovie) Vivre dans le ghetto de Varsovie Les plus pauvres ne pouvaient se protéger du froid

Plus en détail

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART première partie Alessandra Guerra En France il y a des jugements sur la question psychothérapiepsychanalyse J ai entendu

Plus en détail

Exposition A CONTRE COURANT, organisée par l association. mai-juin 2015 à la Bibliothèque de l Université de Rennes 2

Exposition A CONTRE COURANT, organisée par l association. mai-juin 2015 à la Bibliothèque de l Université de Rennes 2 Exposition A CONTRE COURANT, organisée par l association mai-juin 2015 à la Bibliothèque de l Université de Rennes 2 http://lesamisdemagda.fr/ Contact : bertrandbernicot@hotmail.fr Des élèves de 8 lycées

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

Carrière des Fusillés Musée de la Résistance de Châteaubriant

Carrière des Fusillés Musée de la Résistance de Châteaubriant INFORMATIONS Carrière des Fusillés Musée de la Résistance de Châteaubriant Le musée est situé route de Laval, à 2 km environ du centre de Châteaubriant (44), à la Sablière, carrière des fusillés. Horaires

Plus en détail

Ministère des Affaires étrangères et européennes

Ministère des Affaires étrangères et européennes Ministère des Affaires étrangères et européennes Direction de la coopération culturelle et du français Regards VI, DVD 1 Culture Réalisation Isabelle Barrière, Thomas Sorin (CAVILAM) Rédaction Thomas Sorin

Plus en détail

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis Introduction L ensemble ensemble documentaire qui suit est complémentaire compl mentaire des dossiers réalisés r dans le cadre du Concours national de la Résistance R sistance et de la Déportation, D notamment

Plus en détail

Thème 3 : La Seconde Guerre mondiale, une guerre d anéantissement (1939-1945)

Thème 3 : La Seconde Guerre mondiale, une guerre d anéantissement (1939-1945) Proposition de mise en œuvre des nouveaux programmes d histoire-géographie en 3 ème 2 ème partie : guerres mondiales et régimes totalitaires (1914-1945) Thème 3 : La Seconde Guerre mondiale, une guerre

Plus en détail

Janvier 2011 CHIMIE. Camille de BATTISTI. Acquérir la démarche expérimentale en chimie. ACADEMIE DE MONTPELLIER

Janvier 2011 CHIMIE. Camille de BATTISTI. Acquérir la démarche expérimentale en chimie. ACADEMIE DE MONTPELLIER CHIMIE Camille de BATTISTI Janvier 2011 Acquérir la démarche expérimentale en chimie. ACADEMIE DE MONTPELLIER TABLE DES MATIERES Pages 1. LES OBJECTIFS VISÉS ET LE SOCLE COMMUN 2 1.1. Objectifs disciplinaires

Plus en détail

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique BUT : Découvrir ton profil préférentiel «Visuel / Auditif / Kinesthésique» et tu trouveras des trucs

Plus en détail

Fiche pédagogique Mon amie Anne Frank

Fiche pédagogique Mon amie Anne Frank Ce livre vaut, certes, comme complément au Journal d Anne Frank, et on pourra le lire comme tel. Mais il est surtout un témoignage poignant sur la vie quotidienne d une enfant juive plongée dans l horreur

Plus en détail

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes Débat et argumentation Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes à travers le partage d expériences «La question se pose de savoir si le lien social ne se constitue que dans la lutte pour la

Plus en détail

Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012

Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012 Sondage national auprès des primo-votants à l élection présidentielle 2012 Un sondage Anacej / Ifop L Anacej a lancé en novembre 2011 la campagne 2012, je vote pour inciter les jeunes à vérifier leur inscription

Plus en détail

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document La rue Grandir, qu est-ce que cela signifie vraiment? Un jeune qui a vécu isolé dans les rues de Paris témoigne. Cette fiche pédagogique propose de découvrir une réalité peu connue de la France d aujourd

Plus en détail

Jalons pour l histoire du temps présent 17 mars 2006, réf. : 04690. Durée : 02 mn 24

Jalons pour l histoire du temps présent 17 mars 2006, réf. : 04690. Durée : 02 mn 24 La lutte contre le téléchargement illégal sur Internet Titre du document Emplacement Support Niveau Objectifs Compétences visées La lutte contre le téléchargement illégal sur Internet Jalons pour l histoire

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits

Plus en détail

MSHIS11. PODCAST : Le travail à travers les âges. La face cachée du travail. Le travail féminin

MSHIS11. PODCAST : Le travail à travers les âges. La face cachée du travail. Le travail féminin MSHIS11 PODCAST : Le travail à travers les âges La face cachée du travail. Le travail féminin Semestre printemps 2013 Professeurs formateurs J.-B Clerc, E. Honoré, I. Zosso Etudiants Letizia Guarna Michaël

Plus en détail

LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE. LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort

LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE. LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort relation SRLF Paris, 11-12-13 mai C.LE BRIS BENAHIM Psychothérapeute - Formatrice Quimper CHIC Comment le vécu

Plus en détail

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS DOCUMENT : 1979. 29489 (1). «L'Actualité. L'union fait la force. Jeu stratégique». Sans éditeur. Vers 1915. PLACE

Plus en détail

Ensemble, soutenons le Bleuet de France!

Ensemble, soutenons le Bleuet de France! DOSSIER DE PRESSE Il ne peut y avoir de Solidarité sans Mémoire Depuis 1991, les fonds récoltés par l Œuvre Nationale du Bleuet de France (ONBF) permettent d accompagner la politique mémorielle de l ONACVG.

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

Ne vas pas en enfer!

Ne vas pas en enfer! Ne vas pas en enfer! Une artiste de Corée du Sud emmenée en enfer www.divinerevelations.info/pit En 2009, une jeune artiste de Corée du Sud qui participait à une nuit de prière a été visitée par JésusChrist.

Plus en détail

«Longtemps, j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.»

«Longtemps, j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.» Métonymie : image désuète de l instrument servant à écrire. Représentation traditionnelle et glorieuse du travail de l écrivain. Allusion à une époque révolue. Idée de durée, de permanence. edoublée dans

Plus en détail

Pour connaître mes collègues journalistes. Références

Pour connaître mes collègues journalistes. Références Bonjour! Je m appelle Jasmine Journeault. Je suis reporter pigiste. Le journalisme, c est mon gagne-pain. Je reçois des informations et je les fais circuler en les faisant parvenir au(x) média(s) de mon

Plus en détail

Rapport de fin de séjour :

Rapport de fin de séjour : Emmanuel PARIS Etudiant en droit Etablissement d envoi : Université Catholique de Lyon Etablissement d accueil : Université de Trèves (Allemagne) Rapport de fin de séjour : a) Vie pratique : Logement :

Plus en détail

DISCOURS MADAME SIMONE VEIL. Présidente de la FONDATION POUR LA MEMOIRE DE LA SHOAH

DISCOURS MADAME SIMONE VEIL. Présidente de la FONDATION POUR LA MEMOIRE DE LA SHOAH DISCOURS DE MADAME SIMONE VEIL Présidente de la FONDATION POUR LA MEMOIRE DE LA SHOAH Athènes, le 30 janvier 2006 Journée nationale à la mémoire des héros et des martyrs de l Holocauste en Grèce Monsieur

Plus en détail

I/ CONSEILS PRATIQUES

I/ CONSEILS PRATIQUES D abord, n oubliez pas que vous n êtes pas un enseignant isolé, mais que vous appartenez à une équipe. N hésitez jamais à demander des idées et des conseils aux autres collègues (linguistes et autres)

Plus en détail

Rapport d activité et retours d évaluations du service de coaching en ligne COACHLINE

Rapport d activité et retours d évaluations du service de coaching en ligne COACHLINE Rapport d activité et retours d évaluations du service de coaching en ligne COACHLINE Client: entreprise du secteur privé et public Population: top management - 160 cadres dirigeants répartis en France

Plus en détail

Poste 4 le montage. Le montage

Poste 4 le montage. Le montage 1/11 Le montage Conseils et astuces pour le montage de clips vidéo Situations de montage modèles Exercice pratique Information aux enseignants: logiciel de traitement vidéo 2/11 Un montage parfait! Description

Plus en détail

L'Holocauste. Table des matières. L Holocauste : aperçu

L'Holocauste. Table des matières. L Holocauste : aperçu L'Holocauste Table des matières The Holocaust: Theme Overview 1 Objets personnels Helena Zaleska 2 Auschwitz-Birkenau, 1944 3 Étoile de David 4 Gobelet de métal 5 Chaussure d enfant 6 L Holocauste : aperçu

Plus en détail

Les dernières lettres de Marie Jelen

Les dernières lettres de Marie Jelen Les dernières lettres de Jelen Histoire de Jelen Jelen a dix ans lorsqu elle est arrêtée avec sa mère, le 16 juillet 1942, lors de la rafle du Vel d Hiv. Sa famille était juive, d origine polonaise. Elle

Plus en détail

Centrale de Fukushima, bactérie E.Coli, crise des

Centrale de Fukushima, bactérie E.Coli, crise des GR 2P6R ON 2ME AM Centrale de Fukushima, bactérie E.Coli, crise des dettes souveraines... Que ce soit en physique, en biologie ou en sciences économiques, l actualité de ces derniers mois témoigne du besoin

Plus en détail

La IIe Guerre mondiale, une guerre d anéantissement et génocides Introduction : «radicalisation de la violence» une guerre d anéantissement

La IIe Guerre mondiale, une guerre d anéantissement et génocides Introduction : «radicalisation de la violence» une guerre d anéantissement H2.1 : Guerres mondiales et espoirs de paix. La II e Guerre mondiale, une guerre d anéantissement et génocides. Introduction : Si la 1 ère guerre mondiale fut la première guerre totale, la 2 ème GM, par

Plus en détail

23. Le discours rapporté au passé

23. Le discours rapporté au passé 23 23. Le discours rapporté au passé 23.1 LE DISCOURS INDIRECT On utilise le discours indirect pour transmettre : Les paroles de quelqu un qui n est pas là : Il me dit que tu pars. Les paroles de votre

Plus en détail

Et avant, c était comment?

Et avant, c était comment? 3 Et avant, c était comment? Objectifs de l unité Tâche La première partie de l évaluation comprend une tâche, QUELS CHANGEMENTS!, divisée en quatre phases. Dans la première phase, il s agit d écouter

Plus en détail

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié

Plus en détail

Newsletter - 3 - Saison 2013/14

Newsletter - 3 - Saison 2013/14 technical partner Newsletter - 3 - Saison 2013/14 Nous voilà arrivés en 2014 Le premier semestre à la CSFA Biel / Bienne est derrière. Nous avons déjà vécu beaucoup de choses ensemble, des nouvelles viendront

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

Chez les réparateurs de zém

Chez les réparateurs de zém Chez les réparateurs de zém Thèmes Questions de société, vie quotidienne Concept Le webdocumentaire Indépendances africaines, documentaire conçu spécifiquement pour le web, offre un voyage dans 16 pays

Plus en détail

CLAIMS RESOLUTION TRIBUNAL

CLAIMS RESOLUTION TRIBUNAL CLAIMS RESOLUTION TRIBUNAL [Seule la version originale en langue anglaise fait foi] dans le cadre du Holocaust Victim Assets Litigation Affaire Numéro CV96-4849 Décision d attribution certifiée en faveur

Plus en détail

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25

Plus en détail

LA FABRIQUE Lieu de formation, d échange et de création artistique. St Jean de Bournay (38) Formation

LA FABRIQUE Lieu de formation, d échange et de création artistique. St Jean de Bournay (38) Formation LA FABRIQUE Lieu de formation, d échange et de création artistique St Jean de Bournay (38) Formation Montage vidéo avec adobe premiere Stage de 3 jours (24h) du 8 au 10 Avril 2015 dispensé par Jean-Christophe

Plus en détail

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage «La façon de nous voyons les choses est la source de la façon dont nous pensons et de la façon dont nous agissons Jamais nous

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

24 heures. dans la vie d Orrick Rambaud Martel

24 heures. dans la vie d Orrick Rambaud Martel 24 heures dans la vie d Orrick Rambaud Martel Fusions & acquisitions Droit boursier Financements Droit bancaire Marchés de capitaux Titrisation Capital investissement LBO Capital risque Contentieux Arbitrage

Plus en détail

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES?

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? INTRODUCTION Depuis quelques années, un certain nombre d évolutions à la fois sociétales et professionnelles nous poussent,

Plus en détail

DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE

DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Ecole d Application STURM Janvier-Février 2012 CM2 Salle 2 Mme DOUILLY DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Sujet proposé par les élèves et choisi par la majorité. 1 ère séance : définitions et explications Réflexion

Plus en détail

Films à la Fiche. NUIT ET BROUILLARD Un dispositif d alerte NUIT ET BROUILLARD

Films à la Fiche. NUIT ET BROUILLARD Un dispositif d alerte NUIT ET BROUILLARD Films à la Fiche NUIT ET BROUILLARD Un dispositif d alerte TH6790 Présentation Musique de l allemand Eisler, commentaire écrit par l ex-déporté Jean Cayrol et lu par Michel Bouquet, ce court métrage «de

Plus en détail

C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES?

C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES? C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES? Animateur Isabelle MUSNIK INFLUENCIA Intervenants Maryelle ALLEMAND CARLIN INTERNATIONAL Sauveur FERNANDEZ SAUVEUR

Plus en détail

Un violon dans la nuit

Un violon dans la nuit Un violon dans la nuit Présentation de l ouvrage Titre : Un violon dans la nuit Auteur : Didier Daeninckx Illustrateur : Pef Editeur : Rue du monde Genre : Album historique Résumé : Un matin, Alexandra

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

Introduction NOTE D ETONNEMENT CONSEIL DES TEMOINS FABRIQUE CITOYENNE JANVIER 2015

Introduction NOTE D ETONNEMENT CONSEIL DES TEMOINS FABRIQUE CITOYENNE JANVIER 2015 NOTE D ETONNEMENT CONSEIL DES TEMOINS FABRIQUE CITOYENNE JANVIER 2015 Introduction La fabrique citoyenne initiée par la Ville de Rennes va conduire à la rédaction d une charte de la démocratie locale.

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

La Certification "Coach. & Team " par Philippe LE GOFF Coach, formateur et superviseur de coachs à Nantes

La Certification Coach. & Team  par Philippe LE GOFF Coach, formateur et superviseur de coachs à Nantes La Certification "Coach & Team " par Philippe LE GOFF Coach, formateur et superviseur de coachs à Nantes (Extrait de «La pédagogie CT» ouvrage en cours d élaboration par le Collège des Enseignants CT)

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

CLAIMS RESOLUTION TRIBUNAL

CLAIMS RESOLUTION TRIBUNAL CLAIMS RESOLUTION TRIBUNAL [Seule la version originale en langue anglaise fait foi] dans le cadre du Holocaust Victim Assets Litigation Affaire Numéro CV96-4849 Décision d attribution certifiée en faveur

Plus en détail

EN FRANÇAIS FACILE! #18. - page 2 - - page 4 - - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» wax, bazin et cours de français. septembre / octobre 2013

EN FRANÇAIS FACILE! #18. - page 2 - - page 4 - - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» wax, bazin et cours de français. septembre / octobre 2013 EN FRANÇAIS FACILE! - page 2 - fréquence ftm - page 4 - L autogestion : un horizon? - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» - PAGE 8 - wax, bazin et cours de français septembre / octobre 2013 #18 supplément

Plus en détail

Kétèls Sophie 6LS Le 10 février 2010 Van Melkebeke Mary 6LG3. Le génocide des Hereros

Kétèls Sophie 6LS Le 10 février 2010 Van Melkebeke Mary 6LG3. Le génocide des Hereros Le génocide des Hereros 1 Introduction Avant de commencer à parler du génocide des Hereros, peut-être vaudrait-il la peine de définir ce qu est un génocide. Un génocide vise à l'extermination d une minorité

Plus en détail