Le miel 1. Historique

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1 Le miel 1. Historique Au paléolithique, l homme primitif se comportait comme un ours vis-à-vis des abeilles : il pillait les nids qu il trouvait dans les troncs d arbres, dans les creux des rochers ou sous la terre. Il volait le miel aux abeilles, plusieurs peintures rupestres l attestent. Avec la révolution néolithique, il devint sédentaire. agriculteur, éleveur, et il domestiqua aussi les abeilles en leur construisant des abris les premières ruches avec l osier, l écorce des arbres, la paille, les roseaux et l argile. On a retrouvé en Mésopotamie des tablettes de cire d abeille portant des inscriptions cunéiformes, preuve de la maîtrise technique des Babyloniens qui savaient utiliser les matériaux naturels de leur environnement. À cette époque, les Égyptiens connaissaient également parfaitement le miel dont ils se servaient, mélangé à de la propolis, pour embaumer leurs morts et les empêcher ainsi de se putréfier. L apiculture prit son essor à l apogée de la civilisation grecque. Chaque paysan de l Attique avait une ou plusieurs ruches à l époque de Périclès, le miel servant surtout à la nourriture des enfants. La mythologie ne disait-elle pas que Zeus avait été élevé grâce au lait de la chèvre Amalthée et au miel des abeilles du mont Ida? À l époque romaine, le miel entrait dans la fabrication de tous les gâteaux. De plus, les femmes s en servaient pour confectionner des produits de beauté. L hydromel était à la mode. Virgile parle souvent des abeilles et du miel, avec des accents lyriques. Au Moyen Âge,

2 Apithérapie par la suite, la «blonde avette» resta présente au sein de toutes les campagnes. La royauté, avec Childéric I er, au v e siècle, adopta même l abeille sur ses armoiries : Bonaparte suivra cet exemple quand il deviendra Napoléon et se choisira des insignes à la mesure de sa puissance, l abeille voulant symboliser la pérennité des institutions et, pourquoi pas, l immortalité. 2. Les sucres et le miel Pendant plusieurs millénaires, et jusqu au début du xviiie siècle, le miel fut la principale source de sucre pour l homme. Or, en moins de trois siècles, sa consommation s est tellement réduite, par rapport à celle des autres variétés de sucres, qu elle est statistiquement devenue négligeable. Quel étonnant exemple de l accélération de l histoire! La canne à sucre est un roseau qui pousse à l état naturel sur les bords du golfe du Bengale. C est Alexandre le Grand qui ramena le premier du sucre en Europe : le suc de ce roseau, à propos duquel il s étonne : «c est un roseau qui donne du miel sans le concours des abeilles.» Pendant des siècles le sucre de canne, acheminé par caravanes des rives de l Indus jusqu aux bords de la mer Noire, sera un aliment de luxe, au prix très élevé, réservé à l élite qui pouvait se l offrir. À la Renaissance, l investigation de l Amérique centrale par les Européens permit de développer la culture de la canne à sucre sur d immenses plantations, avec le concours des esclaves. Le climat des Antilles, en particulier, convient bien à la culture de la canne à sucre. Mais au xviii e siècle, un nouveau sucre apparaît en Europe, extrait d une plante cultivée sur notre continent : la betterave. Le sucre de betterave connaîtra son expansion à l époque napoléonienne avec le blocus continental qui ferma les ports européens aux navires anglais amenant la 12

3 Le miel canne à sucre des Antilles. La culture de betterave sucrière se développa dans toute l Europe. Et aujourd hui, le sucre qui en est extrait occupe le premier rang, largement devant le sucre de canne, très loin du miel. Ces trois aliments ont des points communs. Le miel, le sucre de canne et le sucre de betterave constituent des glucides, encore appelés hydrates de carbone étant donné leur composition chimique (ce sont des combinaisons d hydrogène, d oxygène et de carbone). On distingue deux sortes d hydrates de carbone : les monosaccharides, constitués de molécules simples, et que l on appelle encore les sucres simples. Les principaux sont le glucose (ou dextrose) et le fructose (ou lévulose) ; les polysaccharides, constitués d associations moléculaires, également appelés sucres composés. Les principaux sont le saccharose et l amidon. Seuls les sucres simples sont directement assimilés par l organisme, sans digestion préalable, sans aucune transformation. Les sucres composés, avant leur assimilation, doivent être transformés en sucres simples par le tube digestif : cette digestion se fait dans la bouche (sous l action de la ptyaline pour l amidon), dans le duodénum (sous l action du suc pancréatique pour le saccharose) et dans l intestin. Ainsi, le sucre de canne et le sucre de betterave, constitués de saccharose, ne sont utiles à l organisme qu après leur transformation en monosaccharides assimilables. Au contraire le miel, composé de sucres simples (fructose et glucose), est immédiatement absorbé par l organisme, sans qu il ait besoin d être digéré : cette propriété du miel est de première importance, nous le verrons tout au long de ce livre. Mais revenons au processus d assimilation des glucides. 13

4 Apithérapie Les sucres simples passent dans le sang, absorbés par les minuscules vaisseaux sanguins qui tapissent les villosités de la paroi intestinale. Ils se rassemblent dans la veine porte qui les conduit jusqu au foie. Dans le foie, les sucres sont transformés en glycogène, qui est leur forme polymérisée (un polymère est une grosse molécule formée par l union de plusieurs molécules identiques : une molécule de glycogène peut contenir molécules de glucose!). Les sucres à l état de glycogène sont alors disponibles pour les cellules de l ensemble du corps et en particulier des muscles à qui ils fournissent des réserves énergétiques. L organisme puise son énergie dans l oxydation du glycogène musculaire. S il a épuisé toutes ses réserves dans le cas d une alimentation pauvre en hydrates de carbone il se tourne alors vers les graisses qui lui fournissent un combustible de secours. Ce processus de substitution est à la base de certains régimes amaigrissants modernes où il s agit de supprimer totalement les hydrates de carbone de l alimentation pour contraindre l organisme à brûler les réserves de graisses : c est le principe du régime de Atkins, régime que nous condamnons personnellement sans réserves car il conduit à ne consommer que des protéines et des lipides, attitude alimentaire contre nature et dangereuse (nous reviendrons sur ce problème dans un prochain livre). De ce développement, nous devons retenir que pour mobiliser l organisme contre les graisses en excès, il faut limiter la consommation de glucides. Une surconsommation de sucre, par ailleurs, fatigue le foie qui ne peut en assimiler que 150 grammes à la fois. Mais ce métabolisme pose un autre problème : Le métabolisme des glucides est contrôlé par plusieurs hormones, en particulier l insuline, sécrétée par le pancréas. L insuline joue un rôle très précis : elle permet de faire passer le glucose du sang dans 14

5 Le miel les cellules, abaissant par conséquent la glycémie (teneur du sang en glucose). Dans le cas d un dysfonctionnement du pancréas, la sécrétion d insuline diminue, ce qui entraîne un accroissement de la glycémie ou hyperglycémie, faute d une absorption cellulaire suffisante. C est le mécanisme du diabète. Le seul sucre qui ne nécessite pas l intervention de l insuline pour être assimilé est le fructose-lévulose (ces deux mots sont synonymes). Cette propriété du fructose autorise certains à recommander le miel aux diabétiques : c est une erreur, car s il est vrai que le miel est riche en fructose, il contient autant de glucose-dextrose pour l assimilation duquel l insuline pancréatique doit nécessairement intervenir. À l extrême rigueur, le miel d acacia (le plus riche en fructose) peut être modérément consommé par les diabétiques légers. Une consommation excessive de sucres congestionne le foie, fatigue le pancréas, provoque des caries dentaires, conduit à l obésité et peut provoquer le diabète. Par contre, une consommation insuffisante entraîne une fatigue générale, un amoindrissement de la résistance physique, un dégoût de l effort, une constante frilosité. Les glucides sont indispensables à l organisme : tirons un trait sur tous les régimes qui prétendent interdire telle ou telle famille d aliments. Certains veulent supprimer totalement les glucides et ne jurent que par les protéines. D autres condamnent et refusent les protéines qu ils proscrivent énergiquement. Qui croire? Qui dit vrai? Ni les uns ni les autres. La diététique est une discipline qui doit nous conduire à la mesure, au bon sens. Mais revenons aux sucres. Nous devons en manger, c est indéniable. Mais nous ne devons pas consommer n importe quel sucre. Le développement qui suit nous conduit à préférer le miel, toutes les fois que c est possible. 15

6 Apithérapie L opposition ressemble à un combat de boxe : À ma droite le sucre blanc. En morceaux, en poudre, cristallisé, c est le sucre consommé par 99 % des gens. De canne ou de betterave, mais blanc. Saccharose + saccharose + saccharose Raffiné à l extrême. Dénaturé, squelettique, dévitalisé. Et, par-dessus le marché, blanchi au bleu d indanthrène RS. Produit par des usines. À ma gauche le miel. Le nectar des fleurs. Riche, vivant. Fructose + glucose + vitamines + sels minéraux + oligo-éléments + hormones + diastases + substances aromatiques + Multiple, naturel. Produit par les abeilles. Oui, un combat de boxe. Alors laissez-moi vous poser la question : pour votre santé, sur qui allez-vous miser?. Moi, je ne donne pas cher du sucre! J allais oublier les arbitres 1 : le cyclamate : cyclohexylsulfamate de sodium ; la dulcine : éthoxyphénylurée ; le P.4000 : propoxy-amino-nitrobenzène. Alors là, voyez-vous, je n aime pas bien ces arbitres-là. Je n ai pas du tout confiance. Revenons vite à nos abeilles. 3. Le butinage du nectar L ouvrière devient butineuse vers le vingt et unième jour et elle le restera jusqu à sa mort : cette activité est donc la plus longue de sa vie, la plus importante. Le butinage est toujours précédé par un certain nombre de vols de repérage : par groupes d une vingtaine, les abeilles volent sur place, tournées vers le trou de vol, pour fixer dans leur mémoire la situation de la ruche dans son environnement immédiat. C est le soleil d artifice. 1 Édulcorants du sucre. 16

7 Le miel Le tiers des abeilles peut quitter la ruche en même temps, pour aller butiner. Leurs vols sont assujettis à certaines conditions : la température ne doit pas être trop basse. Aucun butinage n a lieu à des températures inférieures à 10 chez notre abeille domestique commune apis mellifica. Ce seuil de température varie localement, et il peut y avoir quelques écarts entre les ruchers de montagne et les ruchers par exemple du littoral méditerranéen. Le vent hypothèque le butinage : les abeilles ne l aiment pas du tout. Un vent assez faible réduit leur activité. Un vent fort (mistral par exemple) leur interdit de sortir. Le soleil joue un rôle non négligeable en favorisant le butinage : l activité des abeilles est toujours plus forte quand la luminosité augmente. La pluie est une contradiction absolue. Le plus souvent, un temps orageux dissuade les abeilles, car elles craignent inconsciemment de ne pouvoir rentrer à la ruche si l orage se déclare pendant leur vol. Au total, le froid, le vent et la pluie contrarient le butinage, et représentent un danger pour l abeille, sans oublier les prédateurs dont nous parlons plus haut (philanthe apivore, thomise, bondrée apivore ). Le butinage obéit, par ailleurs, à certaines «règles» : Dans la mesure du possible, les abeilles essaient de butiner aussi près de la ruche qu elles le peuvent : en effet, au-delà d une certaine distance, le butinage cesse d être rentable, car la dépense d énergie nécessaire à un vol prolongé (l abeille «brûle» du miel pour voler) devient égale ou même inférieure au potentiel énergétique de la récolte de nectar. Jusqu à 1 km de la ruche, le butinage est rentable. Au-delà la rentabilité diminue, jusqu à 3 km où elle devient nulle. Les abeilles ne s aventurent pas au-delà. Exceptionnellement, elles peuvent aller à plus de 5 km. 17

8 Apithérapie Les abeilles suivent toujours les mêmes voies, en évitant soigneusement de survoler les grandes étendues d eau (mer, lacs) et de traverser les montagnes. Quand elles ont trouvé une aire de butinage, elles lui resteront fidèles jusqu à la fin de la floraison, revenant toujours au même endroit tant qu elles peuvent récolter quelque chose. Cette fidélité est une chose fort surprenante, car elle les conduit à ignorer d autres aires de butinage qui seraient bien plus riches tant qu elles n ont pas épuisé la leur. Nous expliquons, par ailleurs, comment les butineuses renseignent leurs compagnes sur la position et l importance des aires de butinage : par leurs danses frétillantes qui forment un véritable langage. Mais venons-en au nectar. Le nectar est le liquide sucré et parfumé que les abeilles butinent au sein des f leurs et dont la concentration permettra la transformation en miel (le miel pouvant également provenir du butinage du miellat comme nous l expliquons plus loin). Le nectar est essentiellement de l eau (80 %) sucrée (20 %). Il y a toujours accumulation de sucre dans les tissus végétaux. Dans certaines conditions favorables, en particulier pendant la croissance de la plante, l eau remonte des racines vers les extrémités en dissolvant ce sucre. Quand ces conditions favorables sont interrompues, principalement lorsque la croissance de la plante prend fin, l aff lux de liquide sucré n étant pas interrompu, il se produit un engorgement. Alors des glandes entrent en action : les nectaires, qui jouent à la fois le rôle de soupapes (pour faciliter ou interdire l exsudation) et de pompes (pour permettre l émergence de ce liquide sucré). La plupart des nectaires sont situés à l intérieur des fleurs, mais il existe des 18

9 Le miel nectaires extra-floraux, sous les feuilles. Les nectaires ont plusieurs stomates, chaque stomate sécrétant une gouttelette dont la réunion, en surface du nectaire, produit une goutte de nectar. La nature et la composition du nectar varient de façon très sensible en fonction des plantes qui le produisent : il y a autant de variétés de nectar que de plantes : le nectar d acacia est riche en fructose, celui de lierre en glucose, celui de rhododendron en saccharose La nature du sucre prépondérant du nectar conditionne les propriétés du miel qui en sera issu, en particulier sa consistance (liquide pour les miels riches en fructose, par exemple). Ce qui varie également, pour un nectar donné, c est la concentration en sucre, l importance de sa dilution dans l eau. Il peut y avoir des variations considérables, essentiellement en fonction des conditions météorologiques : d une semaine à l autre, le nectar de la même fleur peut contenir deux fois moins de sucre. Le nectar ne varie pas seulement dans sa composition, mais aussi et surtout dans le volume de sa production, cette variation étant fondamentale puisqu elle conditionne l importance des miellées. Les facteurs de cette inégalité de production de nectar sont : l heure : elle joue un rôle dans la sécrétion de nectar : il semble, dans la majorité des cas, que les moments propices soient le milieu de la matinée et la fin de l après-midi ; l humidité du sol : elle influence directement la production de nectar, car initialement ce sont les racines de la plante qui puisent l eau dans le sol pour diluer ensuite les sucres contenus dans les tissus végétaux, donnant naissance au nectar : un sol trop sec ralentira la production de nectar. L idéal ce sont les périodes de pluie suivies d un beau temps chaud, sec et ensoleillé : le sol, gorgé d eau par la pluie, restitue son humidité à l atmosphère par l intermédiaire des 19

10 Apithérapie nectaires activés par le soleil. Parfois, en été, un seul gros orage suffit à provoquer une abondante sécrétion de nectar pourvu que le lendemain le soleil tape dur. 4. La transformation du nectar en miel 20 a) La controverse L abeille vole de fleur en fleur et aspire le nectar avec sa trompe, remplissant son jabot avant de revenir à la ruche. Mais le nectar n est pas le miel. Le nectar est avant tout de l eau sucrée. C est donc l abeille qui va véritablement fabriquer le miel, par une concentration et une transformation biochimique dont l homme a depuis longtemps percé le secret. Le miel donne lieu à une certaine ambiguïté : Estce un produit végétal? Est-ce un produit animal? Quelle est l importance réciproque du nectar et de l abeille dans son élaboration? Faut-il dire apis mellifera ou apis mellifica, littéralement Abeille qui transporte le miel ou Abeille qui fabrique le miel? Franchement, il y a des deux : sans nectar il n y aurait pas de miel, mais sans abeille non plus. Le miel est tout à la fois un produit végétal et animal. Les végétaliens proscrivent le miel comme tous les produits d origine animale. Mais nous connaissons personnellement des magasins diététiques s adressant exclusivement à des végétaliens qui vendent du miel «sous le manteau», reconnaissant ainsi implicitement la valeur alimentaire et thérapeutique d un produit que leur éthique devrait leur interdire de proposer, au sens strict. Nous nous garderons bien de prendre parti, certains que nous sommes, de la richesse de cette complémentarité du végétal et de l animal synthétisée par l organisme de l abeille, pour notre santé. Mais comment s opère cette transformation?

11 Le miel b) La concentration du nectar L appauvrissement du nectar en eau, et sa concentration en sucre qui va de pair, reposent sur le principe de la trophallaxie qui caractérise tous les insectes sociaux (les abeilles aussi bien que les fourmis ). La trophallaxie consiste à échanger de la nourriture. Lorsque la butineuse revient à la ruche, le jabot plein de nectar, elle régurgite le nectar qui est absorbé par une abeille restant à la ruche, laquelle remplit son propre jabot. La butineuse repart en quête d une nouvelle récolte : ce qui se passe alors au sein de la ruche ne la concerne plus. L abeille qui a recueilli le nectar de la butineuse régurgite à son tour le contenu de son jabot sur la langue d une de ses sœurs, laquelle procédera de même et ainsi de suite. Cette circulation du nectar d abeille en abeille, merveilleuse illustration de la cohésion sociale de leur société, concentre peu à peu le nectar en éliminant l eau. Au fur et à mesure que le sucre devient prépondérant, le nectar devient miel. Ouvrons une parenthèse pour évoquer l adaptation du tube digestif de l abeille à cette concentration du nectar : la bouche de l abeille se prolonge par l œsophage qui ne débouche pas sur l estomac, contrairement au tube digestif humain, mais sur une poche appelée jabot, fermée à l amont par une valvule, véritable soupape autorisant ou condamnant le passage vers l estomac. L abeille peut donc à volonté faire progresser le nectar entre la bouche et le jabot, court-circuitant le reste de son tube digestif. Mais, pendant cette succession d absorptions et de régurgitations qui permettent la concentration du nectar, une véritable transformation s opère sans laquelle le miel ne serait pas le miel mais simplement du nectar dont l abeille aurait éliminé la plus grande partie de l eau. 21

12 Apithérapie 22 c) La transformation du nectar Pendant la concentration, les abeilles incorporent au nectar des sécrétions de leurs glandes salivaires riches en ferments, en diastases qui vont transformer les polysaccharides du nectar en sucres simples, fructose et glucose. La principale de ces diastases est l invertase. Ainsi, le produit fini (pour parler en termes «industriels») sortant de «l usine» abeille sera immédiatement assimilable par l organisme de la personne qui le consommera. L abeille nous donne un miel prédigéré. Aux termes d une concentration et d une transformation convenables, le nectar, devenu miel, va être entreposé dans les alvéoles de la ruche où les abeilles vont «l affiner» pour lui donner une forme achevée, définitive : c est la maturation. Elle dure trois ou quatre jours, selon la chaleur qui règne au sein de la ruche. Les ouvrières déposent le miel dans les alvéoles et battent des ailes pour assurer une bonne ventilation de façon à éliminer encore un peu de l eau en excès. C est la concentration ultime, grâce à laquelle le miel ne contient plus qu environ 20 % d eau. La proportion inverse du nectar initial. Ainsi «achevé», le miel, suffisamment riche en sucre, ne fermentera pas. L abeille peut alors fermer l alvéole. L operculation conservera parfaitement le miel protégé par le bouchon de cire. À chaque vol, la butineuse peut ramener jusqu à 40 mg de nectar à la ruche. Or, pour fabriquer 1 kg de miel, les abeilles doivent effectuer vols. Plusieurs milliers d abeilles partent butiner en même temps lorsque les conditions sont favorables. Certains jours de miellées exceptionnelles, une ruche peut produire 6 kg de miel. La place arrive à manquer pour stocker le miel, et les abeilles investissent les cellules du couvain, ce qui implique un ralentissement de

13 Le miel l activité de la reine : c est le blocage naturel de la ponte. Les apiculteurs peuvent l éviter, avec les ruches à cadres mobiles, en posant des hausses en temps opportun. 5. Le miellat Le miellat est le liquide sucré et visqueux qui recouvre les feuilles de certains arbres (épicéa, sapin, pin, mélèze, chêne, peuplier, frêne, tilleul, bouleau, érable), liquide sécrété par certains insectes (cochenilles et pucerons) qui se nourrissent de la sève de ces arbres, et butiné par les abeilles au même titre que le nectar des fleurs. Le promeneur non averti peut s étonner de rencontrer des ruchers importants et en pleine activité dans certaines forêts où il n y a pas une seule fleur. Le consommateur non informé ne comprend pas qu il puisse trouver du miel de sapin : il n a jamais vu un sapin fleurir! Or, dans son esprit, il associe le miel à l abeille et l abeille à la fleur. Il se trompe. Il y a bien quelques rares fleurs dans les clairières des forêts, en particulier celles des framboisiers qui peuvent couvrir des surfaces d une certaine importance, mais le «miel de forêt» ne doit rien au nectar des fleurs : il dérive du butinage du miellat par les abeilles. Le miel de forêt est appelé à prendre une place plus importante dans l avenir étant donné l évolution actuelle de l agriculture : remembrements, monoculture, diminution des surfaces de plantes fourragères, emploi généralisé de désherbants et de pesticides toxiques. L âge d or des fleurs est bien loin, pour le plus grand malheur des abeilles et des apiculteurs. Ceux-ci se tournent vers la forêt, relativement mieux épargnée par les agressions de l homme et les perturbations écologiques qu elles entraînent, vers la forêt source de nourriture pour leurs abeilles : le miellat. 23

14 Apithérapie Malheureusement pour les apiculteurs, la récolte de miel en forêt est plus aléatoire : en effet, les facteurs climatiques sont prépondérants quant à la production de miellat par les pucerons et les cochenilles. Les bonnes années sont exceptionnelles (cela explique le prix élevé du miel de sapin) : il faut un automne doux suivi d une longue période de sécheresse, l été suivant, avec des journées très chaudes entrecoupées de nuits froides. L année 1976 fut exceptionnelle, pour la production de miel de forêt. Nous n oublierons jamais la frénétique activité des abeilles autour des ruches, lors d une balade faite avec M. Mettler dans un de ses ruchers situés à la lisière d un bois de sapin. C était en juillet Il y avait sur les Vosges comme un couvercle d air chaud et sec, parfaitement immobile. Dans cette atmosphère irrespirable, le bourdonnement des abeilles m impressionna. Notre ami ne savait pas où donner de la tête : chaque ruche avait deux hausses, et le travail ne manquait pas à la miellerie. Mais de telles miellées sont vraiment rares : tous les cinq ans, et encore Les pièces buccales de l abeille en particulier la trompe sont inadaptées à la récolte de la sève des plantes à l intérieur de cellesci. Elles se limitent à prélever les sécrétions externes des nectaires. Mais il existe certains insectes hémiptères qui ont eux la possibilité de pénétrer dans l intimité des plantes grâce à une morphologie adaptée : les pucerons et les cochenilles ont un organe de nutrition très spécialisé se terminant par une gaine effilée qu ils enfoncent dans les tissus végétaux pour aspirer la sève. Ces insectes se gorgent de sève. En une heure, ils peuvent ingurgiter une quantité de sève égale à leur propre poids! Il est bien évident, dans ces conditions, qu ils n assimilent qu une infime quantité de cette sève en guise de nourriture. La quasi-totalité de la sève qu ils absorbent avec voracité ne fait que traverser leur corps, leur anatomie 24

15 Le miel étant adaptée à ce processus étonnant : leur tube digestif possède un organe appelé chambre filtrante qui leur permet de court-circuiter l essentiel de l intestin. La plus grande partie de la sève prend ainsi un «raccourci», n étant pas totalement soumise aux contraintes de la digestion. Elle subit malgré tout une certaine modification biochimique : le miellat qui en résulte est différent de la sève initiale. Le puceron ou la cochenille expulse cette sève transformée en miellat par des contractions de l intestin. Une goutte se forme à l orifice de celui-ci. Elle grossit jusqu à ce que son propre poids provoque sa chute, ou bien l insecte la fait tomber avec une de ses pattes. La goutte tombe alors sur une feuille. On comprend pourquoi ce sont les feuilles des branches les plus basses qui sont surtout recouvertes de miellat. Les espèces sont plus ou moins bonnes productrices de miellat. Chez le puceron, on connaît surtout le Cinara Piceæ, et chez la cochenille le Physokermès. Les miellats contiennent un peu moins de sucres que les nectars, mais sont plus riches en acides aminés et oligo-éléments. Le miellat issu du mélèze contient un sucre le mélézitose qui cristallise très vite, au sein même de la ruche, dans les alvéoles. Ce miellat, appelé «Manne de Briançon», contrarie les apiculteurs pour l extraction du miel. D une façon générale, les miels issus de miellats sont plus foncés que les miels de nectars. Le plus recherché et le plus cher de tous les miels, le miel de sapin, a une indéfinissable couleur brun-noir à reflets verts, un goût résineux et aromatique. Le plus apprécié est celui des Vosges. 25

16 Apithérapie 6. Le travail en miellerie a) Le prélèvement des cadres La récolte du miel a lieu à des époques variables selon les variétés et les régions. En France, elle dure de fin mai à fin septembre. Le premier miel récolté est celui de colza. La seconde récolte est celle d acacia, en juin. Le miel de sapin se récolte au mois d août, celui de bruyère en septembre. Mais, d une année à l autre, les dates peuvent varier sensiblement, pour une même variété et dans la même région, en fonction des conditions météorologiques qui peuvent avancer ou retarder la floraison. L apiculteur doit être très vigilant avant la récolte : il est indispensable que le miel soit bien mûr, une concentration insuffisante pouvant avoir de graves conséquences par la suite (le miel trop riche en eau peut fermenter). Il ne faut extraire que les cadres dont la quasi-totalité des rayons sont pleins de miel, en veillant bien à ce que les cellules soient operculées (signe d une bonne maturation). Il ne faut pas toucher au miel qui entoure le couvain car les nourrices en ont besoin pour nourrir les larves. Dans la majorité des cas, l apiculteur ne prélève que les cadres situés dans les hausses. L apiculteur doit opérer, s il le peut, avant la fin de la miellée, par temps calme, en ayant pris soin de bien enfumer de façon à refouler les abeilles dans le corps de la ruche : les hausses qu on enlève doivent contenir le moins d abeilles possibles. Les apiculteurs ont parfois bien des difficultés à enlever les cadres, lorsque les abeilles ont propolisé les espaces qui les séparent. 26

17 Le miel Une fois les cadres enlevés, l apiculteur entreprend alors un travail bien particulier : le travail en miellerie, pour lequel rien ne remplace l expérience. b) La désoperculation Les rayons retirés des hausses sont operculés : chaque cellule est fermée par un bouchon de cire légèrement concave qui protège le miel. Le premier travail en miellerie consiste à enlever ces opercules de cire qui empêcheraient le miel de s écouler dans l extracteur. L apiculteur utilise un couteau à désoperculer qu il trempe dans l eau chaude au préalable (pour ramollir la cire). L usage de couteaux électriques tend à se généraliser aujourd hui. La désoperculation se fait sur chaque face. du rayon, bien entendu. L apiculteur doit prendre soin de ne pas faire trop de dégâts en brisant la cire. Mais le miel n est pas libéré pour autant de ses alvéoles. Le passage à l extracteur est nécessaire pour cela. c) L extraction En retirant le miel des alvéoles, il faut prendre soin de ne pas abîmer les rayons car ils doivent resservir pour la prochaine récolte. L extraction du miel repose sur le principe de la force centrifuge. L extracteur est un cylindre au centre duquel tourne un pivot vertical prolongé à sa partie supérieure par une traverse à laquelle on fixe les cadres. L axe central tourne traditionnellement grâce à une manivelle, aujourd hui avec un moteur électrique entraînant les rayons dans son mouvement rotatif. Le miel est extrait des cellules sous l effet de cette force centrifuge, et il est projeté sur les parois du 27

18 Table des matières Le miel Le miel Historique Les sucres et le miel Le butinage du nectar La transformation du nectar en miel 20 a) La controverse 20 b) La concentration du nectar 21 c) La transformation du nectar Le miellat Le travail en miellerie 26 a) Le prélèvement des cadres 26 b) La désoperculation 27 c) L extraction 27 d) La maturation 28 e) Non au chauffage 29 f) Étiquetage et pureté du miel La composition du miel Les propriétés organoleptiques du miel 33 a) Couleur 33 b) Odeur

19 Apithérapie c) Saveur 34 d) Densité 34 e) Consistance 34 f) Cristallisation Le miel en question 37 Les propriétés thérapeutiques des miels Propriétés générales Propriétés spécifiques des miels les plus courants Propriétés des autres miels 48 a) Miels millefleurs 48 b) Miels en rayons 49 c) Miels d importation 49 d) Principales indications de variétés de miels plus rares Utilisations particulières du miel 52 a) Injections intraveineuses 52 b) Mellites 52 c) Gargarismes 52 d) Applications externes 53 e) Cataplasmes 53 f) Aromels Recettes à base de miel 53 a) Petits-déjeuners au miel 53 b) Nougat 54 c) Pastilles au miel 54 d) Pain d épices

20 Table des matières e) Hydromel 55 f) Grog Le miel et les produits de beauté 56 Le pollen Qu est-ce que le pollen? 61 La fécondation des fleurs 61 La pollinisation 61 La récolte du pollen par les abeilles 62 Les pelotes de pollen 63 La récolte du pollen par les apiculteurs 64 Le séchage du pollen 65 Composition 65 Indications 66 L action reminéralisante du pollen 68 Calcium 68 Magnésium 68 Phosphore 69 Potassium 69 Fer 70 Zinc 70 Sélénium 70 Cuivre 71 Soufre

21 Apithérapie Intérêt du pollen en cas d ostéoporose 73 Pour les os, il ne fait pas bon vieillir 73 Un traitement naturel 74 Apport de calcium 74 Apport de vitamine D 76 Le pollen, nutriment «roi» des problèmes de prostate 78 Précieux bêta sitostérol 78 Anatomie 78 Les 3 affections de la prostate 79 La prostatite 79 Le cancer de la prostate 80 L hypertrophie bénigne de la prostate 80 De 20 à 200 grammes! 80 Les conséquences de l hypertrophie 81 Des signes qui ne trompent pas 82 Allez-vous vous faire opérer? 84 Comment agit le pollen? 85 Richesse en zinc 85 En résumé 86 Apport du pollen dans le traitement de l insuffisance veineuse 88 L insuffisance veineuse 88 Un traitement naturel 89 Hygiène complémentaire 90 La régulation de la constipation 264

22 Table des matières fonctionnelle chronique par le pollen 93 Ralentissement du transit 93 Les stigmates des constipés 94 Les constipations occasionnelles 95 Alitement 95 Changement des habitudes 95 Grossesse 96 Les constipations fonctionnelles chroniques 96 L irrespect de l hygiène 96 Les erreurs alimentaires 97 La sédentarité 98 Le stress 98 L insuffisance hépatique 98 Les causes endocriniennes 99 Les causes iatrogènes 99 L action inverse de certains laxatifs 100 Les affections induites par la constipation 100 La diverticulite 100 La péritonite 101 L appendicite 101 Les hémorroïdes 102 La nécessité d une réforme alimentaire 102 Les céréales complètes 103 Les légumes 104 Les fruits

23 Apithérapie Le pollen est bénéfique pour les yeux 108 Anatomie et physiologie de l œil 109 La cataracte 111 La dégénérescence maculaire 112 Des composants bénéfiques LA PROPOLIS Qu est-ce que la propolis? 117 Comment elle est produite 117 Utilisation de la propolis par les abeilles 118 Embaumement 119 À propos de l effet placebo 120 Déjà, chez les Égyptiens 121 Usages traditionnels de la propolis 121 Stradivarius lui-même 122 Un authentique antibiotique naturel 123 Alternative naturelle 125 Indications de la propolis 125 Rôle de la propolis dans l hygiène buccodentaire 128 La carie dentaire 129 La pulpite 130 L abcès dentaire 131 La gingivite 132 La parodontite 133 La stomatite et la glossite 134

24 Table des matières Résumé des indications de la sphère buccodentaire 135 Des études confirment 136 Deux cas de pratique clinique 138 En cas de rhume, prenez vite de la propolis 140 Une affection virale 140 Évolution du rhume 141 Soins d hygiène naturelle en cas de rhume 142 Contre la grippe, stimulez votre immunité avec la propolis 144 La peste noire 144 Antibiorésistance 146 La grande peur de La nouvelle grippe affole les experts 150 Faut-il se faire vacciner? 153 Un redoutable mutant 154 Opacité de l information 156 Qui est menacé? 157 Chez nous, en France 160 Action de la propolis en cas de candidose 163 La propolis, active contre la cystite urinaire 167 Alternative aux antibiotiques 167 Cystite aiguë, cystite chronique 167 La crise de cystite

25 Apithérapie L action purificatrice de la propolis dans nos intestins 171 Une intense fermentation 171 L effet barrière 172 L équilibre de notre écosystème intestinal 173 Une station d épuration 174 La propolis aide à soigner l ulcère gastrique 176 Anatomie 176 Physiologie 177 Mécanique 177 Chimie 177 Les «problèmes» gastriques 178 Facteurs de risques 179 Les agressions extérieures 179 Une bactérie agressive 181 Les facteurs endogènes 181 En résumé 182 Action de la propolis contre le psoriasis 183 Des plaques rouges sur la peau 183 Les différentes formes de psoriasis 184 Différentes causes 186 Le traitement 186 La propolis apaise la conjonctivite 188 Conséquences de l inflammation

26 Table des matières Différentes causes 188 Hygiène naturelle 189 La gelée royale Qu est-ce que la gelée royale? 193 Un nutriment qui prolonge la vie 193 La gelée royale entre dans l histoire 194 Les stars de la chanson et du cinéma aussi 195 Le complément alimentaire anti-vieillissement 196 Comment se présente la gelée royale? 197 Une composition d une richesse incomparable 198 Les 3 molécules «miracles» de la gelée royale 201 L acide pantothénique 201 L acide 10-hydroxy-2-décénoïque (10-2 HDA) 202 La Royalisine 203 Une fabuleuse richesse protéique 204 De multiples propriétés bénéfiques 207 Les principales indications 209 Sous quelle forme faut-il prendre la gelée royale? 210 Votre sécurité 212 La gelée royale, notre meilleure arme contre la fatigue 214 Que de symptômes! 215 Troubles fonctionnels 215 Troubles du sommeil

27 Apithérapie Troubles somatiques 215 Troubles digestifs 216 Troubles du comportement alimentaire 216 Troubles musculaires 216 Troubles cognitifs 217 Troubles émotionnels 217 Troubles affectifs 217 Troubles psychologiques 218 Troubles sexuels 218 Vous avez le choix 218 L action anti-vieillissement de la gelée royale 220 Les radicaux libres 220 Les méfaits des radicaux libres 222 Les antioxydants 224 Les nutriments anti-vieillissement de la gelée royale 225 Vitamine C 225 Vitamine E 226 Bêta carotène 227 Zinc 227 Sélénium 228 La gelée royale stimule la vigueur sexuelle masculine 229 Anatomie et physiologie de la verge 229 Le mécanisme de l érection

28 Table des matières La tumescence 230 La rigidité 231 L éjaculation 232 La détumescence 232 Les causes de l impuissance masculine 233 Causes organiques 233 Causes psychiques 235 Que faire en cas d impuissance? 235 La gelée royale stimule la libido féminine 237 À tous les âges de la vie d une femme 237 Stimulation de la libido 238 La gelée royale aide à passer le cap de la ménopause 240 L âge critique 240 Les bouffées de chaleur 242 Symptomatologie de la ménopause 243 L alternative 245 Le THS (Traitement Hormonal de Substitution) 246 Action anti-âge de la gelée royale sur la peau 248 Anatomie de la peau 248 L épiderme 248 Le derme 250 L hypoderme 250 Les fonctions de la peau

29 Apithérapie Protection 251 Excrétion 251 Régulation thermique 251 Réception sensorielle 252 Synthèse de la vitamine D 252 Le vieillissement cutané 252 Les facteurs intrinsèques ou chronobiologiques 252 Les facteurs extrinsèques ou actiniques 252 Les manifestations du vieillissement 253 Les mécanismes et les causes du vieillissement cutané 253 Crispations dermiques 255 Diminution de la production hormonale 255 Radicaux libres 256 Rayonnement solaire 256 Besoins spécifiques à chaque âge de la vie 257 Indications de la gelée royale concernant la peau 258 Bibliographie 260

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