Reconvertir un système d irrigation : le pari difficile du périmètre irrigué du Tadla - Maroc

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1 Centre International pour la Recherche Agricole orientée vers le développement Institut National de la Recherche Agronomique C.R.R.A.Tadla Béni-Mellal Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tadla Reconvertir un système d irrigation : le pari difficile du périmètre irrigué du Tadla - Maroc ================================= Série de Documents de Travail N 114 Maroc 2003 ================================= i

2 Reconvertir un système d'irrigation: le pari difficile du périmètre irrigué du Tadla - Maroc Zakia ABDELLAOUI Agronomie Algérie Joachim BONKOUNGOU Agroclimato-Géographie Burkina Faso Pheareak CHINH Biologie Cambodge Ali DAOUDI Economie Algérie Zeineb EL BOUCHIKHI Agro-alimentaire Maroc Ibrahim KONAKE Pédologie Mali ICRA Agropolis International, Avenue Agropolis, Montpellier CX05 - France Tél. 33-(0) Fax 33-(0) icra@agropolis.fr - Site internet: INRA Avenue de la Victoire, B.P. 415, Rabat - Maroc Tél Fax Site internet: ii

3 Avant propos Je relève avec satisfaction, que cette étude coïncide avec la mise en place de la nouvelle organisation de la recherche au niveau régional. L Unité de Recherche (UR) sur les systèmes de production en irrigué, récemment créée au Centre Régional de la Recherche Agronomique du Tadla (CRRA), avril 2003, consolide notre stratégie de faire de ce CRRA, un pôle d excellence de recherche sur l agriculture irriguée. Ainsi, les objectifs assignés à cette UR sont de développer des technologies et des connaissances offrant des opportunités d économie de l eau, de rentabilité et durabilité des systèmes de production dans les périmètres irrigués. D où, l importance de cette étude, qui nous semble avoir un double mérite : celui d avoir permis, à partir d une analyse approfondie des systèmes d irrigation dans la région du Tadla, d identifier des axes de recherche et de recherche développement validés par les agriculteurs, et celui d avoir développé toute une méthodologie d analyse des systèmes de production autour de la question centrale «l utilisation rationnelle de l eau». Ce travail constitue impérativement une contribution au projet d action de l UR en question. Je tiens à remercier l ICRA pour cette collaboration fructueuse entre nos deux institutions, notamment en matière de recherche en équipe interdisciplinaire et aussi dans la formulation des propositions de Recherche Développement. Je félicite l équipe des chercheurs, qui a déployé des efforts considérables pour réaliser ce travail avec minutie et compétence. Dr Hamid NARJISSE Directeur de l INRA i

4 Remerciements Au terme de cette étude qui s est déroulée dans le Périmètre Irrigué du Tadla, l équipe ICRA tient à remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa réussite. A l INRA Rabat, nos vifs remerciements à Dr. Hamid NARJISSE, Directeur Général, qui a suivi ce travail et a permis qu il s effectue dans les meilleures conditions. Nous exprimons notre profonde gratitude à Mr. C. KRADI (Chef du Département Recherche-Développement) qui nous a assisté durant tout notre séjour ; nous le remercions pour son accueil, pour ses précieuses recommandations, pour ses qualités professionnelles, mais surtout pour ses qualités humaines. Ils ont tous les deux répondu positivement à la requête de l ICRA pour une seconde étude au Maroc en 2003 exprimée dans l urgence, et ont, en très peu de temps, organisé toute la logistique. Toute notre gratitude à Mr E. HMAMOU, Directeur de l ORMVA du Tadla, pour l intérêt qu il a porté à notre étude. Ce travail n aurait pu être mené à bien sans la précieuse collaboration de Mr. A. BAHRI, chef du CRRA-Tadla, qui n a ménagé aucun effort pour faciliter notre séjour et notre étude ; nous l en remercions vivement. A tous les cadres de l ORMVAT, nos collaborateurs sur le terrain, nous exprimons toute notre reconnaissance pour leur coopération, leur disponibilité, leur professionnalisme et leurs qualités humaines. Nous remercions notamment Mr. H. ZAZ (Chef du Département de la Gestion des Réseaux d Irrigation) ; Mr BOUAMAMA, chef du Département Développement Agricole, Mr. A. BELLOUTI (Chef du Service d exploitation du réseau ), Mr. A. KOUBRY (Chef du Bureau des techniques d irrigation.). Ainsi que tous les cadres et agents des A.G.R, A.D.A, C.G.R, et C.D.A pour leur précieuse collaboration. Nos remerciements les plus sincères à tous les cadres, agents et secrétaires du CRRA-TADLA pour leur chaleureux accueil et pour leurs nombreux services, particulièrement Mr. Z. GUIROU (chef du service Recherche/ Développement) et Mr. A. ENNAHIR (Chef du Service Administratif) Nous avons apprécié notre séjour au sein du Domaine Expérimental d Afourar grâce à l hospitalité et à l accueil de toutes les familles y habitant ; qu elles trouvent ici le témoignage de notre profonde reconnaissance. Cette étude n aurait bien entendu pas pu être réalisée sans la franche collaboration de tous les agriculteurs que nous avons rencontrés. Leur dévouement, leur disponibilité et leur sollicitude nous ont énormément aidés ; qu ils soient assurés de notre réelle gratitude. Divers services, organisations professionnelles ou acteurs économiques ont bien voulu nous recevoir et répondre à nos entretiens, nous remercions particulièrement : La DPA de Béni Mellal, notamment Mr. A. Mssaâdi, l Union des AUEA de Béni Amir, la sucrerie de Béni Mellal, L Association des Betteraviers, l Association des Eleveurs du Tadla, la Direction Régionale des Prévisions Economiques, l Agence du Bassin de l Oum Er Rbia. Nous tenons enfin à adresser nos remerciements les plus sincères à Mr. N.E. SELLAMNA, coordinateur du programme francophone de l ICRA, et notre évaluateur. Nous avons pu apprécier durant tout le programme ses qualités professionnelles et humaines incontestables ; qu il trouve ici le témoignage de notre profonde gratitude. Nos remerciements également à Françoise de CHEVIGNY pour sa précieuse assistance et pour sa sympathie. ii

5 Résumé La maîtrise de la gestion de l eau et la rationalisation de l irrigation dans les grands périmètres irrigués sont les défis majeurs de la politique hydraulique du Maroc. Cette étude, réalisée dans le cadre du partenariat entre l INRA Maroc et l ICRA, a pour principal objectif d identifier des actions de recherche et de recherche développement au profit du Centre régional de la Recherche Agronomique du Tadla de l INRA. L étude a consisté en un diagnostic technique et socio-économique de l irrigation dans le périmètre du Tadla, l un des plus grands et des plus importants périmètres du Maroc. Ce dernier était conçu et aménagé, à l origine, pour une irrigation gravitaire. Aujourd hui encore, ce système d irrigation peu efficient prédomine dans le périmètre. Les efforts de modernisation de l irrigation par l amélioration de son efficience se heurtent à des contraintes techniques et socio-économiques. Les systèmes de production sont basés sur les grandes cultures, dont les niveaux de rentabilité ne favorisent pas les investissements. La structure foncière dominée par les petites exploitations est fortement affectée par l indivision. L information sur les nouvelles techniques d irrigation est insuffisante. L accès aux financements (publics et bancaire) est très difficile pour certaines catégories d agriculteurs. Ces données constituent, aujourd hui les principales contraintes qui ralentissent la reconversion des systèmes d irrigation actuels en des systèmes plus efficients. Une planification par scénario a permis d élaborer, avec la participation de chercheurs et de développeurs travaillant dans le domaine de l irrigation, un plan d action de recherche et développement. Il a porté sur des thèmes relatifs aux contraintes actuelles à l adoption des techniques d irrigation efficientes et celles identifiées dans les scénarios de développement futur de l irrigation comme des contraintes potentielles. Mots clés : Irrigation, efficience, Maroc, Périmètre irrigué, Tadla, Summary : Efficient water management in the large-scale irrigation schemes is the foremost challenge of Morocco s agricultural policy. This study is the outcome of a partnership between INRA and ICRA. Its main objective is to formulate research and development priorities for INRA s newly established irrigation programme in its Middle Atlas regional center. The study consisted of a technical and socio-economic diagnosis of irrigation in the Tadla scheme, one of the largest in Morocco, which was designed for a gravity irrigation system which lasts until today. Efforts at modernizing it by improving its efficiency face many technical, social and economic constraints. Farming systems in Tadla are based on field crops whose economic profitability do not favour investment. Land tenure is dominated by small farms under a strongly constraining legal status of indivision. Information on new irrigation techniques is insufficient and access to credit, both public and private, is difficult for some types of farmers. These represent the main constraints to change in the present irrigation system. Scenario planning involving professionals working in the field of irrigation resulted in an action plan for research and development. It aims at alleviating present constraints to adoption of new, more efficient, irrigation techniques as well as future potential constraints derived from scenario planning. Key Words : Irrigation, efficiency, Morocco, Irrigated Scheme, Tadla. iii

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7 TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS...I REMERCIEMENTS... II RESUME... III INTRODUCTION GENERALE... 1 CHAPITRE I : POLITIQUE DE L IRRIGATION ET GESTION DE L EAU AU MAROC LES RESSOURCES EN EAU POLITIQUE DE L IRRIGATION LA GESTION PARTICIPATIVE DE L IRRIGATION (GPI) LA LEGISLATION DE L EAU LES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES PERSPECTIVES :... 9 CHAPITRE II : LE PERIMETRE IRRIGUE DU TADLA (P.I.T) PRESENTATION SOMMAIRE DU PIT LE MILIEU PHYSIQUE : LE MILIEU SOCIO-ECONOMIQUE LES RESSOURCES EN EAU : Eaux de surfaces Eaux souterraines La distribution de l eau L AGRICULTURE DANS LE PERIMETRE Taille des exploitations Le foncier La production agricole Les marchés agricoles L emploi agricole Le financement de l agriculture CHAPITRE III : METHODOLOGIE DIAGNOSTIC PRELIMINAIRE LES ENQUETES ET LES ETUDES DE CAS ANALYSE DES DONNEES DE TERRAIN ET REDACTION DU RAPPORT LES ATELIERS CHAPITRE IV : LES ACTEURS DE L IRRIGATION LES ACTEURS CLEFS L ORMVAT L Agence du Bassin Les sucreries Les agriculteurs Les AUEA LES AUTRES ACTEURS La SO.NA.CO.S Les organisations professionnelles Les comités techniques LES RELATIONS ENTRE LES ACTEURS CHAPITRE V : LES SYSTEMES DE PRODUCTION STRUCTURE DE L EXPLOITATION v

8 5.1.1 Taille des exploitations Profil des exploitants Le foncier LES CULTURES PRATIQUEES L ELEVAGE LES EQUIPEMENTS HYDRAULIQUES COMPARAISON DES RESULTATS ECONOMIQUES DE QUELQUES EXPLOITATIONS Présentation des exploitations étudiées Structure de la production Structure des charges Calcul de la marge brute Comparaison de la rentabilité des principales cultures STRATEGIES DE PRODUCTION ET EFFICIENCE CHAPITRE VI : LES TECHNIQUES D IRRIGATION DEFINITIONS DE L EFFICIENCE L efficience hydraulique : L efficience agronomique : L efficience économique : La rationalité de l irrigation vue par l agriculteur EFFORTS DE MODERNISATION DES TECHNIQUES D IRRIGATION DESCRIPTION DES TECHNIQUES D IRRIGATION La robta La robta améliorée Le long dispositif, raie et calant au moyen de siphons tubulaires Le bassin à fond plat L irrigation localisée LES PREFERENCES DES AGRICULTEURS Les agriculteurs des Béni Moussa Les agriculteurs des Béni Amir LES TECHNIQUES D IRRIGATION PRATIQUEES DANS LE PIT Situation actuelle Les pratiques de la Robta : résultats des études de cas Evolution de l adoption des nouvelles techniques d irrigation dans le périmètre Les raisons de la prédominance de la robta EFFICIENCE DE QUELQUES TECHNIQUES NIVEAU D INFORMATION SUR LES TECHNIQUES NOUVELLES CONCLUSION GENERALE CHAPITRE VII : LES SCENARIOS DE DEVELOPPEMENT DE L IRRIGATION DANS LE PERIMETRE IRRIGUE DU TADLA EVOLUTION DES SYSTEMES DE PRODUCTION FORMULATION DES SCENARIOS Description des forces motrices : Présentation du scénario n 1 : «Intégration Agriculture- Industrie» Présentation du scénario n 2 : «Vers une agriculture pluviale» Présentation du scénario n3 : «De l agriculture à l agroalimentaire» LE DEVELOPPEMENT FUTUR DE L IRRIGATION, SOUHAITE PAR LES AGRICULTEURS RECOMMANDATIONS REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES vi

9 GLOSSAIRE Bour Collectif Dirham Domaine Habous Melk Oued Robta Séguia Souk ABREVIATIONS : Plaine exploitée en culture pluviale (non irrigué) : Terre appartenant en commun à une communauté ethnique (tribu, fraction ) elle est inaliénable : Monnaie marocaine (10 dh = 1Euro) : Terre agricole propriété de l Etat : Terre attribuée aux autorités religieuses : Terre quelle que soit son origine ( achat, héritage, don, etc.) appartenant à une ou plusieurs personnes qui en ont pleine jouissance : Rivière, Fleuve : Technique traditionnelle consistant à irriguer à la raie courte ou à plat dans les bassins de petite taille : Canal ou rigole au sol permettant d amener l eau à la parcelle : Marché ABT : Association des Betteraviers du Tadla ADA : Arrondissement du Développement Agricole AET : Association des Eleveurs du Tadla AGR : Administration du Génie Rural ASAP : Associations Syndicales Agricoles Privilégiées AUEA : Association des Usages de l Eau Agricole CDA : Centre de Développement Agricole CGR : Centre de Gestion de Réseau CRRA : Centre Régional de la Recherche Agronomique DDA : Département de Développement Agricole DGR : Département de Gestion de Ressource DPA : Direction Provinciale de l Agriculture DPVCTRF : Direction de la Protection des Végétaux, des Contrôles techniques et de la Répression des Fraudes GPI : Gestion Participative de l Irrigation GH : Grande hydraulique ICRA : Centre International de la Recherche Agricole Orientée vers le Développement INRA : Institut National de la Recherche Agronomique IAV-Hassan II: Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II MFV : Mode de Faire-Valoir MO : Main d œuvre MARP : Méthode Active de la Recherche Participative MRT : Management des Ressources au Tadla ORMVAT : Office Régional de la Mise en Valeur Agricole du Tadla PGRE : Projet de Gestion des Ressources en Eau PIT : Périmètre Irrigué du Tadla PMH : Petite et Moyenne hydraulique PSDA : Projet de Soutien au Développement Agricole RAD : Recherche Agricole pour le Développement SAU : Superficie Agricole Utile SIG : Système d Information Géographique SONACOS : Société Nationale de Commercialisation de Semences vii

10 LISTE DES TABLEAUX N 1 : Ressources en eaux mobilisables N 2 : Structure de la surface Agricole utile du PIT N 3 : Superficies en indivision des ADA du PIT N 4 : Mode de faire valoir indirect dans le périmètre N 5 : Estimation des besoins en main d œuvre ( en jour de travail ) pour les principales cultures N 6 : Situation des demandes de subvention à l introduction des techniques irrigations localisées ( arrêtée le 12 mai, 2003) N 7 : Acteurs de l irrigation N 8 : Classification des exploitations par taille N 9 : Importance de l élevage par type d exploitation N 10 : Nombre de puits et de forage par type d exploitation N 11 : Nombre de puits et de forage recensé par CDA N 12 : Evolution du nombre des puits et forages dans le temps et par type d exploitation N 13 : Préparation des exploitations étudiées N 14 : Présentation de la structure de la production des exploitations enquêtées N 15 : Présentation de la structure des charges des exploitations enquêtées N 16 : Synthèse des principaux résultats de l étude de cas économique N 17 : Marges brutes de blé tendre, de la betterave et de la luzerne N 18 : Efficience des réseaux de transport et de distribution de l eau pour les différentes modes d irrigation N 19 : Matrice de classification préférentielle des techniques d irrigation par les agriculteurs des Béni Moussa N 20 : Matrice de classification préférentielle des techniques d irrigation par les agriculteurs des Béni Amir N 21 : Superficies occupées par les différentes techniques ( en ha) N 22 : Evaluation de l efficience des techniques courts dispositifs N 23 : Gain en volume d eau et en nombre d irrigation pour différentes techniques gravitaires utilisées dans le PIT sur culture de betterave N 24 : Gain en volume d eau et en nombre d irrigation pour différentes techniques gravitaires utilisées dans le PIT sur culture de blé N 25 : Niveau d information sur les techniques gravitaires améliorées N 26 : Niveau d information sur les techniques goutte à goutte et de l aspersion N 27 : Scénarios de développement LISTE DES FIGURES N 1 : Evolution des précipitations N 2 : Evolution des apports en eau dans le barrage de Bin El Ouidane N 3 : Schéma du réseau de distribution de l eau dans les Béni Moussa N 4 : Evolution des superficies principales cultures N 5 : Part des cultures dans la production agricole globale du périmètre, campagne N 6 : Diagramme de relation entre les acteurs vu par les producteurs N 7 : Niveau d instruction par classe d exploitation N 8 : Part des cultures dans la SAU totale de la population enquêtée viii

11 LISTE DES CARTES N 1 : Répartition par CDA des superficies irriguées au goutte-à-goutte N 2 : Répartition des superficies irriguées par d autres techniques par CDA LISTE DES ANNEXES N 1 : Planification du travail N 2 : Guides d entretiens N 3 : Questionnaires N 4 : Résultats des études des cas pour les pratiques paysannes de la Robta N 5 : données sur la population N 6 : données sur l état actuel de la nappe et de la pollution ix

12 Introduction générale L Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) du Maroc est un des partenaires privilégiés du Centre International pour la Recherche Agricole orientée vers le Développement (ICRA). Ce partenariat fructueux, notamment avec le programme francophone basé à Montpellier (France), a été matérialisé par de nombreuses études menées dans différentes régions agro-écologiques du pays. L ICRA est une structure qui a été créée dans le but de former de jeunes professionnels de la recherche et du développement à une démarche de Recherche Agricole pour le Développement (RAD)1. La formation se déroule en deux phases principales : Une première phase d acquisition de connaissances théoriques à Montpellier pendant laquelle les participants participent à divers ateliers thématiques, y compris une série de sorties sur le terrain portant sur une problématique de développement de l agriculture française. Une seconde phase consistant en une étude réalisée pour le compte d un partenaire dans un pays du Sud. En 2003, les études ont été conduites dans trois (3) pays : le Burkina Faso, le Maroc (2) et la Tunisie. 1 Le siège de l ICRA se trouve à Wageningen (Pays-Bas) qui abrite aussi le programme anglophone. On trouvera sur le site web de l ICRA ( toutes les informations utiles sur ses activités et la démarche de la RAD. 1

13 Problématique La pénurie d eau sera, selon les spécialistes, l un des plus grands freins au développement d une grande partie des pays du sud pour les années à venir. La maîtrise de la gestion et la valorisation des ressources hydriques est l un des principaux défis de leurs politiques de développement. Au Maroc, le secteur agricole irrigué, fer de lance de la politique de développement, est appelé aujourd hui à réaliser un bond qualitatif en matière de gestion et d utilisation de l eau. Les sécheresses consécutives, qui ont marqué le pays durant les deux dernières décennies, ont montré les limites du modèle d aménagement et de fonctionnement des périmètres irrigués basé sur l irrigation gravitaire. La diminution des quantités d eau superficielles captées, la baisse des niveaux des nappes, l augmentation de la demande sur l eau et l impératif de l augmentation de la productivité du secteur agricole irrigué, sont autant de raisons qui plaident en faveur d une rationalisation de l utilisation de l eau par l irrigation. Une rationalisation qui passe inévitablement par l amélioration de l efficience des techniques utilisées et / ou par l introduction de techniques plus économes en eau. Le périmètre irrigué du Tadla, grand par l étendu de ses terres et important par ses ressources hydriques, connaît aujourd hui encore la prédominance de techniques d irrigation gravitaires traditionnelles très peu efficientes. La diminution des ressources hydriques et leur fluctuation en fonction des conditions climatiques ont imposé une nouvelle perception de l irrigation dans le périmètre. Ainsi, l économie et la maîtrise de l eau sont devenues les concepts de base de la politique de gestion de l eau dans le périmètre. De grands efforts de modernisation de l irrigation ont été consentis et de nombreux projets de recherche et de recherche-développement ont été menés dans la zone dans le but d améliorer l efficience de l irrigation. Ils ont permis l introduction de certaines techniques plus efficientes que l irrigation gravitaire traditionnelle et ont donné lieu à beaucoup de recommandations. Toutefois, dans la pratique, ces techniques n ont pu être introduites de façon significative chez les agriculteurs et la reconversion de l irrigation traditionnelle se heurte à des contraintes techniques et socio-économiques, objet de cette étude. Conscient de l importance de l enjeu de la maîtrise de la gestion de l eau pour l agriculture marocaine et soucieux de participer à la prise en charge de ce défi, l INRA - Maroc a commandité auprès de l ICRA une étude sur le thème : Etude technico-économique de l irrigation dans le périmètre du Tadla. L objectif principal de l étude est de fournir à la structure, un plan de recherche et de recherche développement pour une utilisation durable des ressources en eau dans le périmètre irrigué du Tadla. 2

14 Objectifs Pour analyser cette problématique de gestion de l utilisation de l eau dans le P.I du Tadla, nous avons défini les objectifs suivants : Analyse technique et socioéconomique des différents systèmes d irrigation en relation avec les systèmes de cultures ; Identification des axes prioritaires de recherche et de Recherche Développement, validés par les utilisateurs de l eau. Organisation du rapport : Le rapport rend compte de l étude en suivant globalement le déroulement de la méthodologie de la RAD. Les deux premiers chapitres présentent le contexte général de l étude, respectivement la politique hydraulique du Maroc et le Périmètre Irrigué du Tadla. Ce dernier revient, en particulier, sur les éléments de la problématique en présentant les ressources en eau et le système de distribution de l eau dans le périmètre. Une fois ce contexte présenté, la méthodologie suivie par l équipe est présentée en détail dans le chapitre 3. Les chapitres suivants présentent les résultats de l étude. Le chapitre 4 concerne notre analyse des acteurs de l irrigation. Il les décrit et analyse leurs forces et faiblesses en relation avec la thématique de l étude. L objet de cette analyse est de présenter le contexte institutionnel de l irrigation et les contraintes spécifiques qu il pose. Le chapitre suivant porte sur les systèmes de production. Il présente les activités agricoles et examine tous les facteurs qui ont une influence sur l irrigation. Cette dernière est traitée en détail dans le chapitre suivant à travers une analyse détaillée des techniques, leurs avantages et inconvénients, leur évolution dans le périmètre, leur efficience ainsi que les attitudes des agriculteurs les concernant. Enfin, les derniers chapitres tirent les conclusions de l étude, identifient et décrivent les scénarios d évolution les plus probables pour le périmètre et en dérivent des options pour la recherche et le développement. 3

15 Chapitre I : Politique de l irrigation et gestion de l eau au Maroc Le Maroc a consenti, depuis son indépendance, de grands efforts dans le domaine de la maîtrise de l eau et le développement de l irrigation, qui était au centre de sa politique agricole. Pour une superficie agricole utile de 9 millions d hectares, actuellement ha sont déjà irrigués d une façon pérenne et ha en cours d équipement. Bien que cet ensemble ne représente que 10% de la SAU totale, il contribue pour 45% de la valeur ajoutée agricole, 75% des exportations des produits agricoles et 50% de l emploi direct dans le secteur (MADR, 1999). Sur les trente dernières années, la construction des barrages à connu un rythme soutenu : un barrage et ha équipés en moyenne par an. Actuellement 42 barrages sont réalisés et permettent d irriguer 9 grands périmètres. Le Maroc fait face aujourd hui à un double défi. Celui de continuer l effort de mobilisation des ressources en eau dans des conditions techniques et économiques de plus en plus difficiles et le défi d améliorer les performances des infrastructures existantes et de promouvoir l utilisation efficiente de ces ressources afin d assurer une gestion durable de l eau dans le cadre d une politique intégrée et cohérente de l eau (M.Y. Soussane, 1999). 1.1.Les ressources en eau Situé à l extrême Nord-Ouest du continent africain, le Maroc dispose de deux façades maritimes (Atlantique et Méditerranée) qui enregistrent de fortes précipitations. Le reste du pays a un climat semi-aride à aride. Le régime des précipitations est alors caractérisé par une grande variabilité spatio-temporelle. 80% du territoire reçoit moins de 400 mm / an. Les précipitations moyennes annuelles varient de 500 à 1000 mm dans la zone la plus arrosée du Nord-Ouest à moins de 100 mm dans les zones arides au sud du pays. Globalement, les apports pluviométriques sont estimés à 150 milliards de m3, dont 18,2 milliards pour le bassin de l Oum Er Rbia, soit 12,1%. De ces apports, les ressources renouvelables, constituées des écoulements d eau de surface (19 milliards de m3/an), et d eau souterraine (10 milliards de m3/an), ne représentent que 29 milliards de m3, soit 20%. Sur l ensemble de ces ressources renouvelables, évaluées à 29 milliards de m3/an, les ressources potentielles mobilisables sont estimées à 19,7 milliards de m3/an dont 15,7 milliards de m3/an en eau de surface et 4 milliards de m3 en eau souterraine (M.Y.Soussane, 1999), comme le montre le tableau 1 : 4

16 Tableau 1 : Ressources en eau mobilisables Bassins Moulouya Loukos Sebou Oum Er Rbia Bouregreg Tensift Souss Massa Bassins sud-atlassiques Saharien Ecoulements diffus Volume mobilisable en milliards de m3 Surface Souterraine Total Ensemble du territoire Source : M. Soussane, Les bassins du Loukos et côtiers méditerranéens, Sebou et Oum Er Rbia, bien qu ils n occupent que 13,4% de la superficie du territoire, participent pour près de 70% des ressources mobilisables en eau de surface. 1.2.Politique de l irrigation Depuis son indépendance, le Maroc a consenti des investissements considérables pour la mobilisation des ressources en eau, l extension et la modernisation de l irrigation dans le cadre d une politique harmonieuse et d une gestion intégrée des ressources en eau Préparée dès le début des années 1960, une politique d irrigation ambitieuse dite «du million d hectares irrigués» a été lancée en 1968 par feu S.M Le Roi Hassan II. Elle se proposait de relever deux défis majeurs (A.M.Jouve, 2002) : Assurer la sécurité alimentaire d une population en croissance rapide, Intensifier l agriculture, secteur prioritaire dans tous les plans de développement, en levant la contrainte primordiale de la pluviométrie, trop faible et trop irrégulière Des moyens techniques, financiers, organisationnels et institutionnels considérables ont été mis en œuvre. La part des investissements publics affectés à l agriculture et aux barrages a dépassé 40% en , pour se stabiliser autour de 20% à partir des années Les superficies irriguées de façon moderne ont décuplé depuis 1956, comprenant actuellement 80% des surfaces dans les grands périmètres et 20% en petite et moyenne hydraulique. A terme, l irrigation moderne devrait dépasser 1,3 millions d hectares grâce au développement de la grande hydraulique ( ha) et à la modernisation de l irrigation traditionnelle ( ha) (A.M. Jouve, 2002). Actuellement 42 barrages sont réalisés et permettent d irriguer 9 grands périmètres ; la gestion de ces périmètres est confiée à des Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole qui sont chargés du développement agricole et rural de leur zone d action. L intervention de l Etat a été forte jusqu'à la privatisation récente de ces offices, intervenue dans le cadre du programme d ajustement structurel. Pour contrôler l usage rationnel des 5

17 ressources hydrauliques dans le périmètre, l Etat a réalisé les équipements d amenée et de distribution de l eau aux exploitations agricoles et a exécuté les travaux d équipement interne, imposé des trames d irrigation et même des assolements et des techniques culturales obligatoires, dans le cadre du code des investissements agricoles promulgué en Les petites exploitations ont été agrandies en lots viables de 5 ha grâce aux terres de la réforme agraire. Le coût et les enjeux multiples et décisifs de la politique des barrages imposaient d en garantir la rentabilisation. Pour cela, une condition première était l intégration et l implication des agriculteurs dans la dynamique engagée. Ceux-ci devaient relayer l action de l Etat par leurs propres investissements, valoriser les facteurs de production et moderniser leurs exploitations (M.Y.Soussane, 1999). Les règles codifiant les droits et devoirs de l Etat décideur et régulateur et de l agriculteur bénéficiaire et client sont clarifiées dans le code des investissements agricoles. Avec le développement des infrastructures hydrauliques, les préoccupations d organisation de la gestion quantitative de l eau ont fait jour, particulièrement à l occasion de l occurrence d épisodes de sécheresse, durant la décennie 1980, où les problèmes de répartition de l eau commençaient à se poser avec beaucoup d acuité (Jellali, 2002). Ceci a accéléré une prise de conscience sur le caractère crucial et stratégique de la gestion de l eau pour le développement du pays et sur la nécessité d une refonte du cadre institutionnel de la gestion de l eau. A partir des années 1990, l évolution du contexte macro-économique et politique et l ajustement structurel aidant, de nouvelles orientations stratégiques se sont fixé comme objectifs de consolider les succès acquis et répondre aux nouveaux défis de productivité, de compétitivité et d ouverture. Dans ce cadre, a été lancée la deuxième phase du projet d amélioration de la grande irrigation (PAGI) en continuation du premier PAGI lancé vers la fin des années 1980, et le programme national de l irrigation à l horizon 2000 qui avait pour objectifs l extension de l irrigation pour valoriser les lourds investissements consentis et la réhabilitation des périmètres anciens pour en améliorer la productivité et les performances techniques La Gestion Participative de l Irrigation (GPI) Le concept de GPI au Maroc est né d une double filiation, dont les préoccupations et les partis pris ne sont pas nécessairement concordants (Herzenni, 2003) : le développement durable et social d une part et l ajustement structurel de l autre. Par ailleurs, la pratique effective de la gestion participative de l irrigation est très ancienne. L eau d irrigation, en tant que facteur rare dans les zones arides et semi-arides, a souvent été directement gérée par les communautés locales. Sous le protectorat, la création des ASAP (associations syndicales agricoles privilégiées) a été encouragée dès Actuellement, les enjeux de la GPI sont inscrits dans le contexte de la libéralisation, du désengagement de l Etat et de l encouragement de l initiative privée. A partir du début des années 1990, des AUEA (Associations des Usagers de l Eau d Irrigation) sont créées dans les périmètres de PMH. Leur intervention est limitée à l amélioration de l infrastructure de transport et de distribution de l eau. La volonté de gestion participative a été étendue aux périmètres de grande hydraulique (GH) dans les années 90, selon l approche adoptée en PMH. Elle est concrétisée par la création massive d AUEA dans des secteurs qui, à la différence de la PMH, font l objet d investissements considérables. 6

18 L Etat attendait de ces associations une amélioration de la valorisation de l eau d irrigation, une maîtrise des volumes d eau prélevés et des coûts d exploitation des équipements et des ouvrages d irrigation et une sauvegarde du patrimoine hydraulique (R. Abdellaoui, M. El Alaoui, 1999). Pour beaucoup d observateurs, la GPI est un concept dont le contenu est très ambigu. Ils la considèrent comme une manière indirecte d aboutir à une gestion autonome des systèmes d irrigation. Quant aux usagers, ils voient dans la mise en œuvre de la GPI une volonté de l Etat d alléger les ORMVA d une partie de leurs charges physiques et financières. Pour l Etat, la GPI est un choix stratégique donnant une nouvelle orientation à la politique d irrigation initiale qui était basée sur un aménagement hydro-agricole conçu, planifié, financé et exécuté de façon unilatérale par l Etat seul d une part et, d autre part, sur une gestion directe et quasi-exclusive des périmètres irrigués par les ORMVA. La GPI constitue une réponse institutionnelle au problème de la gestion des périmètres irrigués et dont les objectifs sont de (R.Abdellaoui, M El Alaoui, 1999) : Permettre une implication et une responsabilisation effective des agriculteurs usagers de l eau d irrigation dans l aménagement, l exploitation et la maintenance des équipements et ouvrages hydrauliques ; Favoriser un dialogue et une action concertée entre ORMVA et agriculteurs des périmètres irrigués ; Favoriser une bonne gestion des ressources en eau et des équipements et ouvrages hydrauliques ; Parvenir à une utilisation rationnelle à la fois de la ressource eau, du sol et des équipements et ouvrages hydrauliques, et ce, non seulement dans l intérêt de l agriculteur mais aussi dans l intérêt supérieur de la collectivité nationale. La mise en œuvre de cet ambitieux projet devait être progressif et le rythme dépendrait de la progression des capacités matérielles, techniques et managériales des AUEA. Les efforts entrepris jusqu'à présent ont porté dans le cas de la GH sur 4 axes principaux : L amélioration de la gestion des ORMVA en vue de leur autonomie financière et managériale, La GPI, grâce à la constitution d AUEA appelées à assurer un meilleur rapport coût / efficacité des investissements ainsi qu une meilleure durabilité des équipements ; L établissement d un coût de l eau équitable, base fondamentale de négociation ; L amélioration du service de l eau, y compris l économie de l eau à la parcelle. Toutefois, la mise en œuvre effective de ces mesures a rencontré des difficultés majeures pour plusieurs raisons, dont : L action prédominante attendue des ORMVA ; La faible prise en compte des spécificités régionales et locales, de la diversité des types d exploitations, des besoins propres à chacun d eux et de leur capacité réelle de participation financière, technique et managériale, L insuffisance, voire l absence, d une animation sociale compétente, seule à maîtriser le processus de GPI. 7

19 L amélioration de la situation suppose la primauté de la concertation et de la négociation avec les utilisateurs de l eau, la connaissance de leur capacité réelle de participation et leur potentiel selon les catégories d exploitations, et une procédure appropriée de création des AUEA La législation de l eau Le code des investissements agricoles Ce code promulgué en juillet 1969, est considéré comme une véritable charte nationale de développement agricole. Il régit les interventions de l Etat dans le domaine de l aménagement hydro-agricole, les relations entre l Etat et les usagers de l eau agricole en termes de droits et obligations, définit la contribution de l Etat aux investissements y afférents et la participation financière des bénéficiaires à ces investissements. Le code définit également les bases de la tarification de l eau à usage agricole et les conditions de distribution de cette eau dans les périmètres d irrigation (M.A.D.R/A.G.R, 2003). Ce code a été complété par la loi sur l eau. La loi Cette nouvelle loi sur l eau a été promulguée en juillet Elle regroupe un ensemble d instruments juridiques dont l objectif est d aider à faire face aux défis de rareté croissante de l eau, de forte pression de la demande, de renchérissement du coût de l eau, de dégradation de la qualité de l eau et de l environnement naturel qui y est lié. L un des principes essentiels de gestion de l eau adoptés par cette loi est la concertation à tous les niveaux (national, régional, local) entre les services administratifs et les usagers. Deux dispositions majeures vont permettre d institutionnaliser la concertation de la gestion de l eau : Le Conseil Supérieur de l Eau et du Climat, chargé de formuler les orientations générales de la politique nationale en matière d eau et de climat, La décentralisation de la gestion de l eau par la création des Agences de Bassins Hydrauliques qui vont permettre une réelle décentralisation de la gestion de l eau, impliquant toutes les parties concernées dans la prise de décision. Elles doivent assurer d abord la macro-gestion de l eau mais leur action est orientée également vers la promotion de l usage rationnel de l eau. Elles interviennent à l amont des organismes publics de distribution de l eau. La première agence a été mise en place en juillet 1999 sur le bassin de l Oum Er Rbia ; le choix s est porté sur cette région hydraulique pour différentes raisons, principalement pour l importance des ressources en eau de ce bassin pour la zone économique stratégique que constituent les régions du Tadla et de Doukkala Les infrastructures hydrauliques Le Maroc compte de nos jours neuf (9) périmètres irrigués, tous conçus à l origine pour une irrigation gravitaire. Dans certains périmètres, cette conception a connu quelques aménagements notables pour s adapter aux nouveaux besoins. Dans chacun de ces périmètres, des canalisations drainent l eau d irrigation à partir des nombreux barrages édifiés. Actuellement, l aménagement des grands périmètres irrigués a nécessité la réalisation de : (M.A.D.R/A.G.R, 2003) 2000 km d adducteurs d une capacité totale de 346 m3/seconde pour le transport de l eau en tête de périmètres ; 8

20 km de canaux et conduites de distribution d eau à l intérieur des périmètres ; km de réseaux d assainissements et de drainage ; km de réseaux de circulation ; 121 stations de pompage d un débit total de 265 m3/ seconde dominant près de ha Environ 100 forages pour l exploitation des eaux souterraines Perspectives : Au stade actuel du développement de l irrigation, plusieurs défis restent à relever notamment dans l amélioration de la productivité des terres irriguées et dans la mise en place de moyens et des technologies les plus appropriées pour une utilisation rationnelle et efficiente des ressources en eau. Un grand pas a été franchi par la promulgation de nouvelles mesures incitatives portant l aide de l Etat aux agriculteurs à 40% du coût de l intégralité des équipements d irrigation localisée dans les zones connaissant un déficit hydrique chronique, et à 30% dans le reste du pays. Un montant de 1,4 milliards de dirhams a été prévu dans le cadre du plan quinquennal actuel pour soutenir la réalisation d un programme de ha d irrigation localisée (M.A.D.R/A.G.R, 2003). 9

21 Chapitre II : Le Périmètre Irrigué du Tadla (P.I.T) Le Périmètre Irrigué du Tadla (PIT) est situé dans le Moyen Atlas à 200 km au Sud-Est de Casablanca, à une altitude de 400 m ; il est partagé entre les provinces de Béni Mellal et de Azilal. Il est limité au nord par le plateau de Khouribga, à l Est par le plateau d Oued Zem, à l Ouest par l Oued El Abid et au sud par la chaîne des montagnes de l Atlas. 2.1.Présentation sommaire du PIT Le périmètre est une vaste plaine monotone, qui s étend sur environ ha dont ha de SAU. Il est drainé par l oued Oum Er Rbia et ses principaux affluents, les oueds Srou et El Abid. Il se divise en deux parties distinctes : La zone bour ( ha) : à l origine, le mot bour désignait les aires dont l agriculture est strictement pluviale. Elle se compose alors de bour cultivés mais également de forêts, de parcours et de terres incultes. On y trouve également la petite et moyenne hydraulique (PMH). La zone de la grande hydraulique 2 du Tadla ( ha) qui comporte deux parties distinctes séparées par l oued Oum Er Rbia: La zone des Béni-Moussa sur la rive gauche couvre une superficie de ha entièrement irrigués par le barrage Bin El Ouidane, construit sur l oued El Abid. Cette vaste zone se subdivise en Béni Moussa Est et Ouest. La zone des Béni-Amir en rive droite, avec une superficie de ha jadis irrigués par une dérivation de l Oum Er Rbia mais depuis la campagne par le barrage Ahmed El Hansali, édifié sur le même fleuve. Le périmètre connaît des milieux physiques et socio-économiques particuliers. 2.2.Le milieu physique : Le climat Le PIT connaît un climat aride à semi-aride avec une saison sèche d avril à octobre et une saison humide de novembre à mars. Le climat de Tadla est connu par sa grande irrégularité. La moyenne annuelle des précipitations est de 268 mm. Cette moyenne cache de fortes disparités. En effet, comme l indique la figure 1, d une année à l autre, les précipitations peuvent varier du simple au double. Si durant la campagne 87/88 il a été enregistré plus de 355 mm d eau, celle de 92/93 n a que 167 mm. Les hauteurs des précipitations ont une tendance générale à la baisse. La température moyenne est de 18 c avec un maximum en août de 38 C et un minimum en janvier de 3,5 C. Elle est doublée d une forte évaporation de 1800 mm en moyenne par an, provoquée par de fortes températures observées pendant l été et des vents surtout de Sud- Ouest. 2 Cette étude s intéresse uniquement à la zone de la grande hydraulique. 10

22 Figure 1 : Evolution des précipitations dans le P.I.T : Précipitation (mm d'eau) /87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 Campagnes agricoles Source : ORMVAT, 2003 Les sols : Les sols les plus représentés dans le PIT sont iso-humiques. Ce sont des sols profonds favorables à l agriculture irriguée. Il existe également des sols squelettiques, constitués de sols peu évolués d apport ou de sols à sesquioxydes de fer (ORMVAT, 1999). La grande entrave des sols du PIT reste leur salinité qui provient de deux sources : la nappe phréatique et les origines de l oued Oum Er Rbia. Le niveau de salinité est plus élevé dans les Béni Amir que dans les Béni Moussa de l Est et les Béni Moussa de l Ouest. Cette salinité est une différence fondamentale entre les trois zones car elle empêche la pratique de certaines cultures. Elle explique en partie la faible production, à Béni Amir, d agrumes et de cultures maraîchères. Ces sols sont aussi pollués par les nitrates à cause d une fertilisation plus importante que les doses recommandées. Cette pollution aux nitrates reste faible pendant la campagne agricole car lessivée en grande partie par l eau des pluies. 2.3.Le milieu socio-économique Il a été difficile d obtenir des données démographiques sur le PIT. Pour pallier ce manque, on se contentera de présenter quelques données sur la population de la région du Tadla et sur les infrastructures de transformation et de transport. 11

23 La population : La population totale de la région Beni Mellal Azilal s élève à d habitants au dernier recensement de 1994 dont 50,2% de sexe féminin. C est une population qui croît à un rythme encore élevé. Entre 1971 à 1994, la population a pratiquement doublé. L évolution a été plus importante dans la province de Beni Mellal qui abrite la quasi-totalité du PIT. La structure par âge de cette population est en pleine mutation. La classe active, de plus en plus nombreuse, représente à peu près la moitié de la population (57% pour Beni Mellal). Elle est confrontée à des problèmes d emploi dans la région, obligeant les jeunes à migrer dans les centres urbains pourvoyeurs d emplois et même dans les pays étrangers, notamment l Italie et l Espagne. La structure par âge de la population de la région montre également une part de la population jeune (de moins de 15 ans) encore forte de 40% qui forme, avec celle des plus de 60 ans, la classe inactive. Elles représentent à peu près la moitié de la population. L évolution des structures par âge des populations des provinces de Beni Mellal et d Azilal est présentée en annexe. Infrastructure agro-industrielle : Le secteur de l agro-industrie est assez développé dans la zone, les unités de transformation des produits agricoles ont connu une nette évolution depuis l indépendance. l infrastructure est passée de 3 unités d égrenage du coton à une importante infrastructure industrielle composée de (ORMVAT, 1999): 3 sucreries : d une capacité totale de tonnes/ jour, 9 huileries modernes d une capacité totale de tonnes/ an, 496 huileries traditionnelles d une capacité totale de tonnes/ an, 1 laiterie d une capacité de litres/ jour, 1 provenderie d une capacité de tonnes/ an, 1 unité frigorifique d une capacité de 3000 tonnes / an stations d emballage des agrumes d une capacité totale de tonnes/ an 2.4.Les ressources en eau : Les ressources en eau disponibles dans le périmètre sont constituées des eaux de surface et des eaux souterraines. Les eaux de surface sont mobilisées par deux principaux barrages. La population desservie par le réseau de la grande hydraulique est de agriculteurs ; les modes de distribution de l eau sont décrits plus bas Eaux de surfaces Le principal cours d eau de la plaine du Tadla est l oued Oum Er Rbia, issu des hauts plateaux calcaires du Moyen Atlas, formé à son origine de plusieurs sources importantes. Le débit annuel moyen de l Oum Er Rbia est de 35 m3/seconde avec un maximum de 1700 m3/ seconde et un minimum de 8 m3/ seconde. L affluent le plus important de l Oum Er Rbia est l Oued El Abid dont le débit moyen annuel est de 32 m3/ seconde. Le PIT compte deux barrages : Ahmed El Hansali construit en 2001 sur l Oum Er Rbia d une capacité totale de 740 millions de m3 ; et le barrage Bin El Ouidane édifié en 1954 sur l oued El Abid, d une capacité totale de 1500 millions de m3. 12

24 La diminution constante des précipitations joue énormément sur les apports en eau de ces barrages. En effet, ils n atteignent plus la moitié de leur capacité. La figure 2 montre une baisse importante des apports, surtout marquée durant les trois dernières campagnes. Figure 2 : Evolution des apports en eau dans le barrage de Bin El Ouidane Apport (millions de m3) /87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 Campagnes agricoles Source : ORMVAT, 2003 La structure de réseau d irrigation et de drainage du périmètre se présente comme suit : Canaux principaux : 200 km Canaux primaires et secondaires : 630 km Canaux tertiaires : 1800 km Collecteurs : 427 km Drains : 416 km Colatures : 860 km Eaux souterraines Les eaux souterraines sont constituées par deux nappes : la nappe phréatique et la nappe turonienne. L évolution de la nappe phréatique est régulièrement suivie par les stations piézométriques de l ORMVAT et de l Agence du Bassin de l Oum Er Rbia. La nappe phréatique est en baisse constante du fait d un pompage par les puits et les forages et d une faible pluviométrie. La période et dans une moindre mesure celle de ont connu une remontée significative de la nappe qui affleurait en surface par endroit, notamment dans les Béni Moussa. Cette recharge a été possible grâce aux pluviométries abondantes et à une infiltration importante provoquée par la mauvaise maîtrise de l irrigation. De 1994 à 1996 et depuis 2000, la nappe connaît des prélèvements importants pouvant atteindre 3 m et 6 m respectivement dans les Béni Amir et Béni Moussa. Ainsi, elle se situe à environ 14 m de profondeur aux Béni Amir et 18 m aux Béni Moussa. (l évolution du niveau de la nappe dans le périmètre est donnée en annexe). 13

25 2.4.3 La distribution de l eau La procédure de programmation de la campagne d irrigation se base essentiellement, d une part sur la situation du stock dans les retenues de barrages au début de la campagne agricole et sur les estimations des apports attendus, et d autre part sur l ajustement de l offre et de la demande en eau. La dotation en eau 3 allouée au périmètre du Tadla est fixée par l Agence du Bassin Oum Er Rbia en début de campagne. L ORMVAT, chargé de l organisation de la distribution de cette eau dans le périmètre, assure le service de agriculteurs, à travers un réseau d irrigation d une importance de 3000 km. Pour une meilleure gestion de cette ressource rare, le Département de Gestion du Réseau d Irrigation et de Drainage (D.G.R.I.D.) établit un programme de distribution pour les 2 zones du périmètre : les Béni Amir et les Béni Moussa. Ce programme appelé calendrier d irrigation est constitué d un nombre de tours 4 d eau pour chaque campagne agricole. Ce dernier est transmis à l Arrondissement de Gestion du Réseau( A.G.R) pour exécution. Le calendrier d irrigation comporte : les cultures devant être irriguées, le barème d irrigation par culture selon la main 5 d eau : Pour la betterave : 8h/ha si le débit est de 30 litres /s ou 12 h/ ha si le débit est de 20 litres /s (une dotation) Pour les plantations : 4h/ha si le débit est de 30 litres /s ou 6h/ha si le débit est de 20 litres /s ( 1 /2 dotation). Le tour d eau est en général hebdomadaire (168 h). Il domine un bloc d irrigation de 25 à 40 ha, il est réparti entre les exploitations au prorata : Du plan de culture et de leurs besoins en eau dans le PI des Béni moussa : ( exp : du 09/09 au 16/09 : ½ luzerne + ½ plantation ). De la superficie totale de l exploitation indépendamment de la culture pratiquée, dans la zone des Béni- Amir ; Chaque semaine, les agriculteurs doivent présenter leur demande à l aiguadier ( agent chargé de collecter les demandes ; chaque aiguadier est responsable de 400 à 1000 agriculteurs) qui à son tour, sur la base des superficies occupées par les cultures, les traduit en durée d irrigation selon la main d eau. Il détermine les débits au niveau des tertiaires et secondaires à partir des besoins d eau par bloc. Chaque chef de C.G.R (Centre de Gestion de Réseau) établit la synthèse de toutes les commandes faites par les aiguadiers qu il coiffe. A son tour il les transmet à l AGR pour un éventuel lâcher d eau qui se fera au niveau de l ONE (Office National d Electricité). Les copies de programmation des irrigations (MV2) sont transmises à l agent de distribution et au garde vanne qui sont chargés d exécuter le programme préétabli pour que les agriculteurs reçoivent leurs droits 6 d eau. 3 Dotation en eau : Quantité d eau allouée 4 Tour d eau : durée consacrée pour l irrigation d un bloc ( groupe d agriculteurs situés sur un même tertiaire ) 5 Main d eau : le débit reçu au niveau de la parcelle. 6 Droit d eau : quantité d eau à laquelle a droit l agriculteur au cours d un tour d eau. 14

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