L Industrie cimentière belge. Exposé de principe



Documents pareils
Développement Durable et Énergies Renouvelables

Coalition énergie et construction durable

Fiche de projet pour les institutions publiques

Consultation : Soutien à la réalisation du plan de communication du Pôle PASS

CE QU IL FAUT RETENIR DE HITECHPROS UNE OPPORTUNITE POUR LES ACTEURS DU SECTEUR UN OBSERVATEUR PRIVILEGIE DU MARCHE

OO : Développer le secteur de la transformation alimentaire durable

Sociétés Non Financières - taux endettement - % PIB, valeur nominale

Pour répondre au besoin de sécurité juridique et de prévisibilité, la Loi type devrait traiter des questions suivantes:

Les prix de l électricité en France : évolutions passées et perspectives

Le dispositif de qualification OPQIBI pour les audits énergétiques (réglementaires)

Programme Eau, Climat et Développement pour l'afrique. Termes de référence pour le recrutement d un Expert Socio/agro-économiste

Guide pour la rédaction d une Spécification Technique de Besoin (STB)

RÈGLEMENT DE PARTICIPATION DES BOURSES "COOPÉRATIVES CITOYENNES"

Service de mobilité interbancaire - Règlement

POLITIQUE DE REMUNERATION

Chap I : Economie d'entreprises

SAP SAP ERP SAP ERP FINANCIALS

DSP compétences professionnelles région NPC Groupe de travail n 1

CONVENTION DEPARTEMENTALE POUR LA LUTTE CONTRE LE TRAVAIL ILLEGAL DANS LE SECTEUR DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS DU DEPARTEMENT DE L ARDÈCHE

Marché public de prestations intellectuelles ETUDE PRELIMINAIRE DANS LE CADRE DE LA CONSTRUCTION D UNE DECHETERIE A PLAISANCE DU TOUCH (31)

2 ) LA RESIDENCE URBAINE DE FRANCE

Recommandations de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au gouvernement du Canada en vue du budget fédéral 2016

Règlementation incendie : des évolutions pour le bois

Référentiels : Norme NF EN ISO 9001 Norme NF EN ISO Norme NF EN ISO Annexe 15 PEFC. CD/MQ/ Modifié le 30/03/ /18

Chap 10 : L évaluation et la valorisation du potentiel de l équipe commerciale

Service de mobilité interbancaire - Règlement

Vers une agriculture durable au niveau de la planète Pratiques alimentaires collectives et perspectives globales

CAHIER DES CHARGES Consultation expert en investissement participatif

Dossier de presse Jeudi 4 juin Qualigaz s ouvre aux énergies renouvelables dans un secteur en pleine croissance 2

FICHE DE POSTE Fonction : Chef de Division Contrôle des opérations Financières FONCTION : CHEF DE DIVISION CONTRÔLE DES OPÉRATIONS FINANCIÈRES

ACCORD SUR LE RECOUVREMENT AMIABLE EN CREDIT A LA CONSOMMATION

FOCUS : LES SYSTÈMES D INFORMATION

Terrain de jeu Analogie au sport professionnel

Demande d Information : Solution de messagerie et outils collaboratifs pour l État

Consultation dans le cadre de la conférence nationale sur la logistique

INTRODUCTION AUX GRANDS PROBLEMES DE L ECOLOGIE

Réforme de la politique de la ville «quartiers, engageons le changement»

Archivage et valeur probatoire. Livre blanc

MANUEL QUALITE ENVIRONNEMENT. Référentiels : Norme NF EN ISO 9001 Norme NF EN ISO Norme NF EN ISO Annexe 15 PEFC

Enquête Sectorielle 2010 ANALYSE DU PRET INDIVIDUEL ET DE L ENDETTEMENT CROISE

Résumé du module 6 : Coût et structure du capital

Fiche programme Bureau Aquitaine Europe. Le programme Jeunesse en action Jeunesse

LE TABLEAU DE BORD REMONTEE DES COMPTES. Outils de gestion prévisionnelle, d'analyse financière et du contrôle de gestion. TABLE DES MATIERES

Locallife Leader de l édition d annuaires locaux en ligne, Présent en France depuis octobre 2008

Charte de l Association Suisse de Portage des Bébés (ASPB)

DANS LE CADRE DE L ENTENTE SPÉCIFIQUE POUR LA CONSOLIDATION ET LE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES D ÉCONOMIE SOCIALE DU CENTRE-DU-QUÉBEC

I I AXE II : 14 II.1. L

VERSION au Projet du CNOSF pour le sport français. Une ambition : «Passer d une nation de sportifs à une nation sportive»

Développer les PME & ETI françaises grâce au Numérique Syntec informatique s engage

trak monitor Système de gestion de salles de charge HOPPECKE Vos avantages : Domaines d exploitation typiques Motive Power Systems

PURE DIGITAL. Catalogue de formations 100% Digitales. Programme Nous contacter : fred@lamoulie.com

Division des Statistiques du Commerce Extérieur

Schéma Régional SRCAE. du Climat, de l Air et de l Energie de l Île-de-France. EnR&R

DOSSIER DE CANDIDATURE AUX TROPHEES DE L ECONOMIE RESPONSABLE

ÉCONOMIE SOCIALE ET POLITIQUES PUBLIQUES : LE CAS DU QUÉBEC

PROJET DE CREATION ET DE MISE EN ŒUVRE D UN STANDARD RSE POUR LES INDUSTRIES EXTRACTIVES EN ZONE CEMAC

Démarche d'observation de la société de l'information en région Provence Alpes Côte d'azur. Atelier thématique n 1 :

Société anonyme au capital de ,44 euros Siège social : 16, rue de la Ville l Evêque Paris R.C.S. PARIS

Bourse Étienne-Beauclair Banque Nationale

Communiqué de lancement : Sage 100 Scanfact Version V15.50

Stockage de l énergie

PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE DE LAVAL GUIDE DU PROMOTEUR

PRATIQUES D AFFAIRES APPLICABLES AUX TIERS

MASTERS LABELLISES PARISTECH FONDS D AIDES AUX ÉTUDIANTS PARISTECHT

Stratégie Régionale d Innovation et de Spécialisation Intelligente. Compte-rendu du séminaire «Spécialisation Intelligente» n 1 : Mobilité

Le coworking - Présentation générale L exemple du Transfo. Séminaire Innovation collaborative IAE Jeudi 25 septembre h00

Cabinet LUTZ. Résidence DE LATTRE DE TASSIGNY. La Chaufferie

GUIDE DU PROGRAMME DE VÉRIFICATION DE LA CONFORMITÉ ET DE L UTILISATION DES DONNÉES DU FICHIER CENTRAL DES SINISTRES AUTOMOBILES

INC Retraite 6 mai Actualités des Missions Réseau Déléguées

Obligations des employeurs par seuils d effectifs de l entreprise. Toutes entreprises confondues

ALL Arts, Lettres, Langues. Information Communication Culture

AVIS. Sur la stratégie immobilière du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes.

Changement de régime fiscal des Mutuelles et des IP : remarques d ordre actuariel

Coefficient 4. L ACRC est validé par le contrôle des compétences suivantes :

I - P R E A M B U L E

ITIL V3. Les principes de la conception des services

Démarche Coaching Individuel

Retour à la rentabilité opérationnelle et résultat net de 4,4 M

Evolution du Système de Management de la Qualité du service Pilote DPGP&PP

Comment s impliquer dans un projet éolien?

SUJET NATIONAL POUR L ENSEMBLE DES CENTRES DE GESTION ORGANISATEURS EXAMEN PROFESSIONNEL D INGENIEUR TERRITORIAL SESSION 2011

APPEL A PROJETS. «Soutien aux structures d aide à la maturation de projets innovants en vue de la création d entreprises»

RENOUVELLEMENT DU BUREAU D'ÉCOLO J APPEL À CANDIDATURES

Guide d aide à la rédaction d un essai

POLITIQUE RELATIVE A LA SECURITE DE L INFORMATION

Certificat. Financement du Négoce International. Orientation "matières premières"

DOSSIER DE CANDIDATURE AUX TROPHEES DE L ECONOMIE RESPONSABLE 2012 RESEAU ALLIANCES IDENTITE DE L ENTREPRISE

Point presse annuel du Régime social des indépendants (RSI) 25 février 2015

Impact des réformes financières en cours dans le monde bancaire. Olivier Motte - Public Affairs 12 juillet 2010

Les Très petites entreprises (TPE) et les Petites et moyennes entreprises (PME) représentent une source importante d emplois et d innovations.

Catalogue de formation des meilleures pratiques de la gestion des services informatiques

CANEVAS DE PRÉSENTATION D UN PROJET GEF Small Grants Programme Cameroun

INTELLIGENCE ECONOMIQUE.

Colloque Rapport de l'atelier 1

LE RVER EN UN COUP D ŒIL

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

FOCUS: LA PARTICIPATION A LA PERMANENCE DES SOINS EST- ELLE TOUJOURS VOLONTAIRE?

Transcription:

L Industrie cimentière belge Expsé de principe

1. Un des fndamentaux du paysage écnmique walln. L industrie du ciment est un des «fndamentaux» du paysage industriel belge et walln en particulier avec ses tris entreprises d envergure mndiale, CBR, Hlcim Belgique et CCB, réparties en sept sites, dnt six en Wallnie. L industrie participe depuis sn rigine à la crissance de pans entiers de l écnmie en y juant un rôle majeur d acteur. Que ce sit en termes de chiffre d affaires, d emplis directs et indirects, d investissements, d exprtatins et de prduits de qualité qui répndent aux nuvelles exigences de la cnstructin. Quelques dnnées clés Les tris sciétés cimentières en Belgique snt CBR, Hlcim Belgique et CCB. Elles fnt partie de grands grupes internatinaux, HeidelbergCement, Hlcim Ltd. et Italcementi. Sept sites de prductins en Belgique, dnt six en Wallnie (Gand, Lixhe, Anting, Harmignies, Oburg, Haccurt et Gaurain). Un chiffre d affaires de 507,3 millins d eurs en 2012. Une myenne d investissements annuels sur les cinq dernières années d envirn 30,5 millins d eurs. En 2012, près de 24 millins d eurs. 1.197 travailleurs, pur l essentiel une main d œuvre qualifiée cmpte tenu de la mdernisatin crissante des équipements et de l autmatisatin prgressive du prcessus de prductin. 15.000 persnnes hrs emplis indirects si l n prend en cmpte les secteurs cnnexes du bétn prêt à l empli et du bétn préfabriqué. Une très lngue filière d utilisatin dans les secteurs industriels, publics et privés jusqu aux maçns. Une cnsmmatin de ciment en 2012 de 6.410.000 tnnes, en recul de 2,2% par rapprt à 2011 : affecté au secteur du bâtiment pur la cnstructin de lgements neufs et au génie civil pur la réalisatin et la rénvatin de viries, de rutes et d uvrages d art. Caractéristiques : L industrie cimentière s est dévelppée par intégratin verticale lui permettant de se rapprcher prgressivement de ses clients finaux et de mieux cnnaître leurs besins. Cette stratégie lui a permis de mener une plitique active d innvatin de prduits, en phase avec les attentes du marché. L industrie cimentière en Belgique fnctinne seln un mdèle écnmique particulier : c est une industrie qui nécessite, pur être rentable, des investissements lurds (maintenance, infrastructures ). Ce mdèle écnmique, à l ppsé de celui de la rentabilité financière immédiate, s accmpagne de slutins écnmiques riginales (dnt la valrisatin des déchets) mises en place par les leaders de l industrie qui leur permettent d assurer leur pérennité et leur dévelppement en Belgique mais également à l étranger.

2. Le ciment est le matériau de cnstructin le plus utilisé au mnde En répndant aux exigences ences des marchés de la cnstructin, du génie civil, des travaux publics et de l industrie, l industrie cimentière prduit le matériau de cnstructin le plus utilisé au mnde. Le Belge est pur sa part un grand cnsmmateur de ciment (en 2012, 577 kg/hab. en Belgique). Le principal cnstituant du ciment est le clinker. Le clinker est un mélange de deux matières premières naturelles : le calcaire (80% envirn) et l argile (20% envirn) que l n fait cuire à 1.450. Le clinker est par la suite bryé avec une quantité variable d ajuts, seln les qualités que l n suhaite dnner au prduit fini, le ciment. Ces ajuts snt principalement issus de c-prduits d autres industries, tels les laitiers de hauts furneaux de la sidérurgie u les cendres vlantes issues de la cmbustin du charbn dans les centrales de génératin électrique. Le ciment est lui-même le «liant» servant à la fabricatin du bétn. - Il existe différents types de ciments seln l usage et les caractéristiques qu n suhaite dnner au bétn : CEM I, ciments purs et les CemII, III, et V, Ciments aux ajuts, ainsi que les ciments spéciaux. Le bétn est ainsi adapté à l uvrage auquel il est destiné : résistance à l eau de mer, décffrage rapide u parement apparent. On distingue ntamment les ciments à usage curant des ciments à usage spécifique. 3. Le bétn est un matériau d avenir prté par une innvatin cnstante. Au cœur de l innvatin industrielle et urbaine, l industrie cimentière belge a réussi à greffer à sn activité de prductin traditinnelle des prduits de haute technlgie qui rendent pérennes ses frmes de leadership et qui accmpagnent les défis nuveaux de la cnstructin. L innvatin dans les nuveaux prduits : la cnstructin en milieu agressif (eau de mer, agricle), les bétns esthétiques, les bétns aut-plaçant, les revêtements silencieux, les murs anti-bruit, etc. Par ailleurs le bétn a la caractéristique d être recyclable et de puvir servir, cncassé, par exemple pur le cmblement de rutes. Le bétn est un matériau de cnstructin «sur mesure», dnt n peut cmbiner les caractéristiques entre elles pur répndre au mieux aux besins nuveaux exprimés en termes de cnstructin et d uvrages d art. Les perfrmances et qualités que l n peut attendre du bâti en bétn snt variées : Cnfrt hygrthermique : le bétn favrise la stabilité des températures à l intérieur des bâtiments => ambiance tempérée tute l année et cnfrt préservé pur les usagés. Cnfrt acustique : le bétn est un excellent islant acustique. Cnfrt lfactif / Qualité sanitaire de l air : le bétn inerte et minéral garantit à l intérieur des bâtiments une excellente qualité de l air et favrise le cnfrt lfactif. Cnfrt visuel : Allégement des frmes architecturales / Aspects de surface plus qualitatifs / Frmes plus élabrées. Santé des usagers des bâtiments en bétn : le bétn durci est inerte : persnne ne curt le risque de dévelpper des allergies. Qualité sanitaire de l eau : le bétn permet de transprter l eau ptable mais également les eaux usées dans des cnditins parfaitement saines. Durabilité du bâti et entretien mdéré.

Cmpte tenu de ses différentes qualités, la plupart des nuveaux uvrages en Belgique snt réalisés avec du bétn, qu il s agisse de cnstructins tut en bétn u de cnstructins alliant bétn et autres matériaux de cnstructin (bis, verre, aluminium, etc.). Tutes ces innvatins snt au service du mieux vivre, de la perfrmance du bâti, de l esthétique industrielle et urbaine, de l améliratin de l envirnnement. 4. L industrie cimentière engagée dans le dévelppement durable Le dévelppement durable repse sur tris piliers fndamentaux : l envirnnement, le scial et l écnmique. L industrie cimentière s est engagée depuis de nmbreuses années dans une plitique de dévelppement durable chérente et en cncertatin avec l ensemble de ses parties prenantes en investissant cnjintement dans ces tris dmaines. La plitique envirnnementale de la filière a ntamment été pensée avec le suci de préserver la viabilité et la pérennité du mdèle écnmique ainsi que le bien-être et l intérêt des salariés cmme des riverains des sites de prductin. 4.1. Le pôle envirnnemental Des actins significatives nt été menées par l industrie cimentière sur l ensemble de la chaîne de prductin, en amnt (explitatin des carrières ) cmme en aval (émissin de gaz, recyclage des déchets), pur réduire les impacts envirnnementaux liés à ses activités, au-delà du simple respect de la réglementatin en place. Des investissements significatifs snt cnsacrés chaque année à ce dmaine. 4.1.1. La valrisatin des déchets en cimenterie : une écnmie substantielle des ressurces naturelles. Grande cnsmmatrice d énergie, l industrie cimentière s est engagée depuis plusieurs dizaines d années dans une plitique de valrisatin des déchets, dans le but substituer des déchets à une partie des cmbustibles d rigine fssile (fiul lurd, pétrle). Aujurd hui, ces déchets cuvrent de 40 à 60% des besins énergétiques des industries, lui permettant d écnmiser envirn 200.000 tnnes d équivalent pétrle par an. Ces déchets fnt l bjet d une sélectin très stricte afin d être cmpatibles avec le prcédé cimentier et la qualité du prduit final dans le strict respect des cnditins de permis. Les caractéristiques du prcédé cimentier dévelppé pur la fabricatin de ciments (température de la flamme prtée à 2.000 degrés, temps de séjur dans le fur rtatif ) permettent une valrisatin des déchets sans risques. Il s agit d un prcédé déjà épruvé ntamment lrs de la crise de la dixine, du traitement des farines animales et des terres plluées. L utilisatin des cmbustibles de substitutin ffre aussi de nmbreux avantages : prpser à de nmbreuses industries et services publics une slutin fiable et éclgique pur la valrisatin de leurs déchets, préserver la dispnibilité en cmbustibles et matières premières traditinnels, éviter une duble émissin de CO2 si ces déchets devaient être traités en centres spécialisés, réduire les dépenses de la cllectivité pur la cnstructin de nuveaux incinérateurs spécialisés, diminuer le pids des mises en décharge.

La valrisatin des déchets en cimenterie n affecte en rien la qualité des ciments prduits et s inscrit pleinement dans le respect des valeurs réglementaires d émissins impsées. 4.1.2. La valrisatin de c-prduits d autres industries en substitutin du clinker. Traditinnellement, l'industrie cimentière emplie 4/5 de calcaire et 1/5 d'argile pur fabriquer le ciment. Les cimentiers utilisent depuis lngtemps des sus-prduits (u déchets) en substitutin des matières premières sans mdifier la qualité du ciment. L'argile, par exemple, peut-être en partie remplacée par des cendres prvenant de centrales thermiques au charbn. De même, le clinker peut être partiellement remplacé par du laitier sidérurgique. Ces résidus n'nt ainsi pas à être éliminés par d'autres myens. Au ttal, des centaines de milliers de tnnes de matières premières de carrière snt ainsi écnmisées chaque année. Ces cmpsants utilisés cmme prduits de substitutin au clinker permettent la prductin de ciments particuliers aux caractéristiques physic-chimiques particulières (résistance accrue en milieux agressifs en particulier) et nt un effet psitif sur l'envirnnement - utilisatin de ces sus-prduits cmme alternative éclgique à la mise en décharge - préservatin des ressurces naturelles nécessaires pur la fabricatin du clinker - dévelppement de ciments ffrant une plus grande lngévité à lng terme - réductin indirecte des émissins de C02. L'industrie cimentière belge détient un des taux d'ajuts parmi les plus élevés d'eurpe, ce qui lui permet d'avir un résultat parmi les plus bas d'émissin de flux (kg) de C02/tnne de ciment. 4.1.3. Une industrie respectueuse de la législatin Respect des seuils d émissin Tutes les cimenteries en Belgique respectent les seuils d émissin qui nt été fixés dans le cadre de sn activité première de prductin de ciment et de sn activité annexe, la valrisatin des déchets. Ces seuils réglementaires nt été fixés dans le cadre d une Directive eurpéenne en 2000, transpsée en Belgique en 2002 et entrée en vigueur en 2005. Gaz à effets de serre L industrie cimentière s engage à limiter au maximum l émissin de gaz à effet de serre (CO2) par l adptin d un nmbre cnséquent de mesures (meilleures perfrmances des prcédés, valrisatin des déchets, recurs à des ajuts décarbnatés), même si le cadre réglementaire actuel (qutas rigides) n est pas adapté pur gérer les cntraintes écnmiques et envirnnementales prpres à la filière. Accrd de branche avec la Régin wallnne En cllabratin avec le Guvernement walln, elle a mis au pint et signé en 2004 un des premiers accrds de branche en Wallnie, l accrd cimentier, prtant sur la réductin des émissins spécifiques de CO2 et l améliratin de l efficience énergétique.

La signature de cet accrd, véritable engagement pur chaque entité, était cnditinnée par la réalisatin sur chaque site industriel d un audit énergétique par un cnsultant agréé et indépendant, permettant de cnnaître avec précisin le ptentiel résiduel d améliratin techniquement et écnmiquement atteignable. L'engagement du secteur cimentier est d'amélirer l'efficacité énergétique du secteur de 9,5% et d'amélirer l'indice Gaz à effet de serre de 8,3% à l'hrizn 2010-2012 par rapprt à 1999. SO2 et COV La réglementatin par ailleurs accrde à l industrie cimentière des dérgatins spécifiques cncernant les émissins de SO2 et de COV, le sufre et le carbne étant présents dans les matières premières extraites des carrières (argile et calcaire). Ces émissins inhérentes à la prductin de ciment ne snt pas liées aux activités de valrisatin des déchets. NOx Enfin, la cmbustin à très haute température (flamme à 2.000 et cuissn à 1.450 ) prduit mécaniquement des émissins d xyde d azte (NOx), que l industrie cimentière a diminué de 14% durant ces dix dernières années (ntamment en ayant recurs à des ajuts de matériaux décarbnatés). Il cnvient néanmins de rappeler que l émissin de certains gaz (NOx ntamment) est inhérente à l activité de l industrie cimentière (cmme à tute activité industrielle) : il n y a dnc pas de sens à vulir les supprimer entièrement, sauf à vulir faire disparaître l industrie cimentière dans sa ttalité. L bjectif est dnc bien de limiter ses émissins dans des prprtins qui sient cmpatibles avec les exigences de santé publique et d efficacité écnmique prpres à la filière. 4.2. Le pôle scial : une industrie active dans la prtectin du cadre de vie de ses salariés et des riverains L industrie cimentière applique une plitique active de sécurité sanitaire et de préventin des accidents de travail via des utils d infrmatin et de frmatin, des missins d analyse et de préventin des risques qui assurent une diminutin des taux et risques d accidents et une préventin des maladies prfessinnelles. Les études menées depuis quinze ans autur des cimenteries en Belgique, dans d autres pays eurpéens et aux Etats-Unis n nt révélé aucun prblème aigu u chrnique. Pur les riverains de CCB, une première étude supplémentaire, cmmanditée par la Ministre de la Santé de la Régin wallnne vient de démntrer qu il n y avait aucun indice d une influence négative des cimenteries sur la santé des riverains du Turnaisis. Elle dévelppe des prgrammes de réhabilitatin des carrières et de préservatin de l envirnnement immédiat par la réductin des émissins atmsphériques et la gestin des eaux. Elle pursuit un dialgue permanent avec les cmités de riverains. 5. Une industrie qui cllabre avec l ensemble des acteurs de la filière Outre ses relatins avec les puvirs publics par l accrd de branche, avec les Administratins, les acteurs scientifiques et académiques, l industrie participe à des études de santé publique au niveau eurpéen via CEMBUREAU et cntribue aux travaux aux travaux du Wrld Business Cuncil fr Sustainable Develpment.

L industrie cimentière mbilise également beaucup d énergie pur travailler en cllabratin étrite avec les cncepteurs, bureau d études et architectes. 6. Une industrie engagée dans le débat public En résumé, l industrie cimentière a cnsenti de très grs effrts pur cntribuer tant en amnt qu en aval, à l améliratin de l envirnnement au bénéfice de la cmmunauté. Dans le prcessus industriel de fabricatin pur la préservatin des ressurces naturelles, pur diminuer sa cnsmmatin d énergie, pur diminuer ses émissins, En faveur du cnsmmateur, en élabrant et mettant à sa dispsitin des prduits hautement perfrmants énergétiquement. Par sn inertie thermique et ses capacités d islatin, le bétn cntribue en effet à d imprtantes écnmies d énergie sur la vie des bâtiments. Sur les émissins ttales de CO2 dans le cycle de vie d un bâtiment, seules 4,22% des émissins snt liées à la prductin de ciment (inclus dans les 7% liées à la phase de cnstructin et / u décnstructin d un bâtiment). En réalité, la quasi-ttalité des émissins de CO2 est générée par la vie des bâtiments (92%), le reliquat des émissins crrespndant au prcessus de rénvatin (1%).