Croissance en zone euro mais toujours pas d'inflation. Des politiques monétaires toujours accommodantes

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Transcription:

CONVICTIONS Conclusions du comité d investissement mensuel de Natixis Asset Management Avril 2015 ANALYSE MACROECONOMIQUE Croissance en zone euro mais toujours pas d'inflation. Des politiques monétaires toujours accommodantes Analyse du contexte et scénario central ALLOCATION GLOBALE MULTICLASSES D ACTIFS Surpondération en actions et crédit de la zone euro, prudence sur les actions américaines Analyse et allocation stratégique et tactique Zoom sur OBLIGATAIRE Les taux continuent de baisser malgré une volatilité accrue sur les spreads souverains, notamment sur les maturités longues. Le marché du crédit est également sous pression. La Fed conditionne son action à la dynamique de l inflation. ACTIONS EUROPEENNES Nous sommes neutres sur les actions européennes en raison de la rapidité de la progression des indices ces dernières semaines. ACTIONS GLOBALES EMERGENTES Nous maintenons notre positionnement Neutre sur les actions émergentes. A ce stade, nous ne voyons toujours pas de réaccélération de l activité dans les émergents.

ANALYSE MACROECONOMIQUE Recherche économique Les signaux macroéconomiques sont désormais un peu plus favorables à l'europe. La consommation est plus robuste tant en zone Euro qu'au Royaume Uni. En revanche, les indicateurs américains ont marqué le pas au cours des trois premiers mois de l'année. Est-ce l'essoufflement du cycle? Du côté des pays émergents, les signaux restent toujours très fragiles. L'activité en Chine est moins vive ce qui se répercute sur plusieurs pays asiatiques. Le Brésil est le pays le plus fragile en ce début d'année. Alors que quasiment toutes les banques centrales adoptent des stratégies accommodantes, la banque centrale brésilienne reste très restrictive, mais sans effet sur l'inflation ou la monnaie. Scénario macro central Economie américaine Economie globale Enquêtes PMI/Markit et ISM Au cours du premier trimestre l'économie a semblé s'essouffler. L'activité industrielle, les dépenses des ménages, les commandes de biens d'équipement mais aussi l'emploi ont eu une évolution nettement moins rapide que lors des derniers mois de 2014. L'explication liée au climat ne semble pas suffisante pour comprendre cette inflexion. Le cycle qui a démarré à l'été 2009 a peut être touché un point haut au milieu de 2014. En tout cas il n'y a pas de tensions marquées. La régulation par la hausse du dollar semble avoir été suffisante. Economie japonaise Au Japon, l'économie tarde toujours à retrouver le chemin de la croissance après le choc de la hausse de la TVA du 1 er avril dernier. Les dépenses des ménages sont orientées à la hausse certes mais elles n'ont toujours pas retrouvé le niveau d'avant la hausse. Dans le même temps la production industrielle est devenue plus volatile et les exportations qui s'étaient améliorées depuis l'automne ont fortement ralenti en février. En d'autres termes, il n'y pas de sources de support fort pour l'activité. En outre, l'inflation va tendre vers 0, après l'effacement de l'effet TVA, c'est un retour à la case départ. L'indice mondial a été relativement stable au mois de mars. Les indices en Europe ont continué de progresser mais l'indice japonais a reculé vers un niveau proche de 50 et les pays émergents ont sensiblement ralenti. Quant aux USA, les signaux sont contradictoires. L'indice ISM s'infléchit nettement alors que l'indice Markit repart à la hausse. Enquêtes Pays Emergents Economie de la zone Euro Le profil macroéconomique de la zone Euro s'améliore progressivement. L'explication à court terme reflète probablement davantage l'impact de la baisse du prix de l'énergie que de celui de la BCE. C'est la consommation qui s'améliore sensiblement sur la fin 2014 et le début 2015. En revanche la baisse de l'euro et l'ensemble de la stratégie de la BCE commence à porter ses fruits avec une hausse des commandes, notamment à l'export. On notera notamment la dynamique marquée de l'irlande, de l'espagne, de l'italie ou encore de l'allemagne. En revanche la France est toujours en retrait. Elle n'arrive pas à se caler sur une dynamique plus robuste et à capter l'effet de la baisse de l'euro. L'indice BRIC est repassé sous le seuil de 50. Seul l'inde continue d'observer une hausse de son activité manufacturière. L'indice chinois est passé marginalement sous le seuil de 50 alors que les indices russe et brésilien se replient. Le point le plus problématique est le Brésil. Son activité se replie (-10% sur les 3 derniers mois en février sur sa production industrielle) et la confiance des ménages est au plus bas.

Indicateurs Croissance et inflation Croissance moyenne Inflation Moyenne 2012 2013 2014 2015 2016 2012 2013 2014 2015 2016 USA 2.3 2.2 2.4 2.4 2.4 2.1 1.5 1.6 0.2 1.4 Japon 1.7 1.6-0.1 0 1.4 0.0 0.4 2.7 0.4 0.6 Zone Euro -0.7-0.4 0.9 1.5 1.9 2.5 1.4 0.4-0.1 0.8 Royaume Uni 0.7 1.7 2.8 2.5 2.5 2.8 2.6 1.5 0.2 1.4 Chine 7.8 7.5 7.4 6.8 6.5 2.6 2.6 2.0 1.5 1.8 France 0.4 0.4 0.4 1.1 1.6 2.0 0.9 0.5-0.1 0.8 Taux directeurs Source : Recherche économique / Natixis AM Fin d'année Politique Monétaire Taux d'intérêt de long Terme (10 ans) 2012 2013 2014 2015 2016 2012 2013 2014 2015 2016 USA 0-0.25 0-0.25 0-0.25 0.25 1-1.25 1.7 3 2.2 1.9-2.30 2.20-2.60 Japon 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.8 0.7 0.3 0.2-0.4 0.2-0.4 Zone Euro 0.75 0.25 0.05 0.05 0.05 1.2 1.95 0.5 0.1-0.3 0.1-0.4 Royaume Uni 0.5 0.5 0.5 0.5 0.75-1 1.8 3.1 1.8 1.5-2.0 2-2.5 Source : Recherche économique / Natixis AM Focus Politique monétaire L'inflation est désormais voisine de 0 dans les pays industrialisés. Ce n'est pas encore le cas au Japon mais l'élimination de l'effet TVA va se traduire par un taux d'inflation voisin de 0%. L'échec des Abenomics est ici car la cible de 2% devait être atteinte sur l'année fiscale 2015. Ce ne sera pas le cas. Les composantes sous-jacentes dans les pays développés sont encore positives mais sont toutes très éloignées de la cible de 2% que les banquiers centraux doivent satisfaire. Il n'y a pas de pressions nominales. Au regard de l'allure du prix du pétrole, le taux d'inflation va rester proche de 0 ou repasser négatif sur les prochains mois. En outre, la forte hausse de la production et les stocks très importants de pétrole notamment aux USA devraient se traduire par une baisse des prix. Dans ce contexte de croissance modérée et d'absence d'inflation, les politiques monétaires vont rester très accommodantes. Il n'y a pas d'ambigüité du coté de la BCE ou de la Banque du Japon. Au Royaume Uni, le taux d'inflation est à 0%, le plus bas depuis l'année 1960. Cela ne sera pas une incitation au durcissement pour la Banque d'angleterre. La Federal Reserve est très divisée quant à l'attitude à adopter. Certains souhaitent une intervention rapide, d'autres sont prêts à attendre 2016. L'absence de tensions inflationnistes, le dollar très cher et le net ralentissement de l'activité suggèrent qu'il n'y a pas d'urgence et attendre 2016 est probablement la bonne stratégie.

ALLOCATION GLOBALE MULTICLASSES D ACTIFS Pôle d expertise Investissement et solutions clients Nous conservons notre surpondération en actions, en accentuant la préférence pour le marché eurolandais, au détriment des marchés américain et émergents. Portefeuille modèle théorique Benchmark Min Allocation stratégique Max Classe d'actifs Poids tactique Variation par rapport au mois précédent Mois précédent 50% 30% 50% 70% Obligations 57.5% 2.5% 55.0% 40% 20% 60% 10% 0% 20% Dette Etat 45.0% 45.0% Inflation 0.0% 0.0% Dette Etat internationale* 5.0% 5.0% Dette émergente*** 0.0% 0.0% Investment Grade 5.0% 5.0% 0.0% High Yield 2.5% -2.5% 5.0% 35% 20% 35% 50% Actions 37.0% -1.0% 38.0% 12.5% 5% 20% Euro 10.5% 10.5% Europe ex Euro* 7.0% 7.0% 12.5% 5% 20% USA* 11.5% -1.0% 12.5% 5.0% 0% 10% 5.0% 0% 10% Japon* 3.0% 3.0% Asie développée* 2.0% 2.0% Asie Emergente** 3.0% 3.0% Europe émergente Afrique Moyen-Orient** 0.0% 0.0% Amérique Latine** 0.0% 0.0% 5% 0% 5% 10% Matières premières 0.0% -2.5% 2.5% Energie 0.0% 0.0% Métaux industriels 0.0% 0.0% Agriculture 0.0% 0.0% Métaux précieux 0.0% -2.5% 2.5% 10% 0% 10% 20% Devises 5.5% 1.0% 4.5% 5.0% 20% Cash 5.5% 1.0% 4.5% 1.0% 5% Dollar / 0.0% 0.0% 1.0% 5% Livre / 0.0% 0.0% 0% 1.0% 5% Franc Suisse / 0.0% 0.0% 1.0% 5% Yen / 0.0% 0.0% 1.0% 5% Devises émergentes / 0.0% 0.0% 100% 100% 100.0% 100.0% Volatilité 7.3% 7.5% Tracking error 1.3% 1.2% Les vues utilisées pour construire le portefeuille modèle sont cohérentes avec celles des spécialistes, mais peuvent aboutir à des pondérations relatives au benchmark différentes de celles des portefeuilles modèles mono-classe d actif.

Scénario central allocation globale Taux En zone Euro, la mise en œuvre du programme d'achats de la BCE contribue à maintenir les rendements obligataires à des niveaux historiquement bas. Cependant, en raison de l'incertitude entourant la Grèce, on observe un ralentissement des flux acheteurs sur les dettes périphériques de maturité longue. Aux Etats unis le T-Notes à 10 ans reste sous les 2%, l'économie américaine ayant nettement ralenti sur les trois derniers mois. Actions 5 0-5 -10-15 Cycle mondial Zone euro: indice de confiance des ménages En progressant de 18.7% depuis le début de l'année, les actions de la zone euro ont non seulement surperformé les marchés mondiaux mais ont également signé leur meilleur premier trimestre depuis 1998. L'amélioration des perspectives macroéconomiques, les révisions de profits attendues en hausse (sous l'effet notamment d'un change favorable) et les mesures prises par la Banque centrale européenne ont été les catalyseurs de ce mouvement. Les importants flux en provenance de l'étranger ont ensuite alimenté cette tendance tout au long du trimestre. Devises La parité Euro / Dollar atteint un nouveau plus bas à 1.0500$ dans l anticipation d une action de la Fed à court terme; pour autant, le compte-rendu de la réunion du comité ne montre pas de velléité plus marquée d accélérer le calendrier de remontée des taux, permettant ainsi un léger rebond de l Euro. -20-25 -30-35 La confiance des ménages européens se rapproche de son pic de 2007. 125 120 115 110 105 100 95 90 Source: Bloomberg 02 04 06 08 10 12 14 16 Marchés Marchés actions: prix des indices en monnaie locale Indice S&P 500 (Etats-Unis) EuroStoxx (zone euro) 85 Matières premières La hausse du dollar et des indicateurs macroéconomiques décevants aux USA et en Chine, continuent de peser sur les prix des matières premières (-5% en mars). Seul le prix du cuivre, impacté par des interruptions de production importantes, progresse sur le mois (+2.5%). Le prix du pétrole a encore chuté (-13%) en raison d une nouvelle hausse de la production et des stocks records aux USA. Un éventuel accord sur le nucléaire iranien aurait également un impact négatif sur le prix du baril. Malgré la forte hausse de la demande indienne, l or recule également (-2.5%) sous le poids de positions spéculatives vendeuses revenues à des sommets. 80 Source: Bloomberg 75 01/13 04/13 07/13 10/13 01/14 04/14 07/14 10/14 01/15 04/15 L accumulation de facteurs favorables à une reprise forte en zone euro explique la surperformance des actions européennes.

OBLIGATAIRE Pôle d expertise Taux Les taux continuent de baisser malgré une volatilité accrue sur les spreads souverains, notamment sur les maturités longues. Le marché du crédit est également sous pression. La Fed conditionne son action à la dynamique de l inflation. Analyses de marchés & perspectives La tendance baissière sur les taux en zone euro s est accentuée avec la mise en œuvre du programme de la BCE le 9 mars. Le Bund à 10 ans a ainsi clôt le 1T15 sous 0,20%. Les spreads souverains sont cependant devenus plus volatiles avec l allongement des maturités des obligations émises cette année par les émetteurs souverains périphériques. La volatilité induite est sans doute salutaire et offre des points d entrée dans un contexte de poursuite probable de la convergence des rendements. Il convient donc de maintenir une exposition favorable aux souverains périphériques. Aux Etats-Unis, la Fed conditionne un éventuel relèvement des taux à sa confiance dans un retour de l inflation vers 2%. Un mouvement en avril est déjà exclu. Le creux conjoncturel au 1T15 partiellement lié à des éléments transitoires lui donne du temps avant d agir. Le 10 ans américain devrait s établir autour de 2% dans l attente d une confirmation d un rebond de l économie. Sur le crédit, le déluge d émission d emprunteurs américains a fortement pesé sur le marché. La capacité réduite des banques à absorber les émissions explique en partie l écartement sensible des spreads à l approche de la fin de trimestre. Une normalisation est à prévoir à mesure que les émissions américaines, désormais moins attrayantes, ralentissent. Nous maintenons un biais favorable au crédit. Parallèlement les covered bonds et dettes d agence bénéficient du programme de la BCE et des flux liés à la constitution des réserves d actifs liquides des banques. Il est à noter que la BCE maintient sans difficulté un rythme d achat de covered bonds de 3Md par semaine. Nos positions TAUX MOYEN ET LONG TERME Les dettes ont continué de performer différemment selon les pays. L Allemagne a bénéficié d une «fuite vers la qualité», tout comme les Treasuries américains. Nous gardons notre surexposition sur ce pays en favorisant les maturités plus longues afin de bénéficier d un aplatissement de la courbe des taux. Nous gardons de même nos diversifications : stratégie d aplatissement du segment 10-30 ans de la courbe US Treasuries, investissements en HY et en convertibles. TAUX MONÉTAIRES Le 5 mars la BCE a laissé ses taux directeurs inchangés: «refi» à 0.05%, taux de facilité de prêt marginal à 0.30% et taux de facilité de dépôt à -0.20%. Mais elle a surtout précisé les conditions de son programme d'achats d'actifs ("QE") de 60Md mensuels portant sur des dettes souveraines et assimilées de la zone euro. Les achats doivent porter sur des titres de maturités 2 à 31 ans et de rendement supérieur au taux de facilité de dépôt, Enfin la liste des "Agences" éligibles au programme d'achats a été précisée. Le total des achats réalisés sur l'ensemble du mois s'élevait déjà à 41Md. L'activation de ce programme est demeurée la seule thématique réellement suivie par les marchés au cours du mois et ce en dépit des "péripéties" grecques. Portés par ces importantes injections de liquidités, tous les marchés "risqués" de la zone Euro ont été favorablement orientés, Les taux et spreads du marché monétaires ont engagé un nouveau mouvement de baisse. La moyenne de l'eonia s'affiche toutefois en légère baisse à -5bp en mars contre -4bp en février. Dans ce contexte l allocation TF/TV du portefeuille modèle «tactique» a été maintenue à 75%/25%. Concernant le choix des actifs, la gestion maintient son objectif de diversification sur les émetteurs "corporates".

Portefeuille souverain VUE GLOBALE 03/2015 04/2015 Duration - euro : surexposition - euro : surexposition Courbes - aplatissement - aplatissement Indexées Sélection pays - taux réels euro : neutre - taux réels euro : neutre core Surpondérer Surpondérer semi-core Surpondérer Surpondérer Sur les dette périphériques, nous avions augmenté notre exposition et n hésiterons pas à être réactifs si les mouvements d écartement ou de resserrement devaient s accélérer. périphériques Surpondérer Surpondérer CRÉDIT Portés par les importantes injections de liquidité de la BCE et dans un contexte de taux obligataires bas, nous maintenons une vue positive sur la classe d actifs crédit. Néanmoins, nous notons sur les dernières semaines une certaine volatilité due essentiellement à un fort volume d émissions sur le marché primaire. Le spread de crédit moyen de l indice Barclays Euro Aggregate Corporate s est écarté de 12 bp pendant le mois, à 62 bp, soit une performance négative de -0.14%. VUE GLOBALE 04/ 2015* 05/ 2015* Vues crédit euro à 2 mois VUE SECTORIELLE IG 04/ 2015* 05/ 2015* Covered** + + Cycliques = = ABS + + Défensives = = Corporate High Yield Corporate Investment Grade + + Financières + + + + Banques subordonnées Banques séniors + ++ + + Convertibles +/+ +/+ Assurances + + Convertibles : vue positive sur le marché en 2015 soutenue par la composante action, la volatilité implicite raisonnable et la forte demande sur cette classe d actifs. Ainsi nous surpondérons le delta global. Nous préférons les obligations convertibles avec un profil mixte et action. Sur le court terme, nous traitons de façon active pour réallouer le cash sur les meilleurs performeurs. High Yield : Nous sommes neutres sur les fondamentaux (les résultats des sociétés sont OK), positifs sur les techniques grâce au fort appétit pour la classe d actifs et par la poursuite de la politique monétaire de la BCE. Nous continuons d être positifs sur la classe d actifs (+1) et nous pensons que les spread continueront de se resserrer sur les mois à venir. * Applicable jusqu à ** Vue à un mois

janv.-13 mars-13 mai-13 juil.-13 sept.-13 nov.-13 janv.-14 mars-14 mai-14 juil.-14 sept.-14 nov.-14 janv.-15 mars-15 TAUX EMERGENTS Des primes de risques volatiles avec une Fed un peu moins «patient» Analyses de marchés & perspectives Un mois particulièrement volatil avec un écartement initial de 40 bp des spreads, suivi d un «rally» mais au total un élargissement à 370 bp, contre 358 bp un mois plus tôt. L environnement global des taux, et surtout les taux US et les conséquences du QE de la BCE ont été une fois de plus les principaux déterminants pour la dette émergente. L attention s est particulièrement portée sur la Fed où la suppression du mot «patient» dans son communiqué a ouvert la voie à une future hausse de ses taux. Cependant, cela fut accompagné d une vision assez «dovish» de la conjoncture US. Dès lors, les marchés émergents ont délivré de meilleures performances, avec également une stabilisation du pétrole. Cependant, cette tendance n a que peu profité aux marchés locaux. Malgré un rebond similaire après le FOMC, ils ont terminé le mois en baisse de 2.98% (-3.96% sur 2015), contre une hausse mensuelle de +0.2% (+2.00 sur 2015) pour la dette internationale. La faiblesse des devises émergentes explique la plupart de cette sous-performance. Le Brésil fut particulièrement sous pressions avec des manifestations de masse dans les rues et des données économiques toujours très faibles. A l opposé, la Russie a affiché une performance élevée, tant sur la dette internationale que locale (meilleure performance). 110 105 100 95 90 85 80 75 70 Performance dette US, dettes émergentes internationales et locales Dette Internationale UST dette locale Nos positions SCÉNARIO CENTRAL Le dernier FOMC a renforcé la vue que les taux développés devraient rester sur des niveaux de rendements très bas, même si les USA pourraient voir une pression haussière. L appétit pour les produits à spread devrait rester soutenu. Nous continuons à surpondérer certains pays à haut rendement même si nous devons supporter de la volatilité à court terme. Principaux risques associés Une forte baisse des matières premières qui se prolongerait aboutissant à de nouvelles hétérogénéités parmi les émergents et un dollar encore plus fort.

ACTIONS EUROPEENNES Pôle d expertise Actions européennes Nous sommes neutres sur les actions européennes en raison de la rapidité de la progression des indices ces dernières semaines. Analyses de marchés & perspectives Evolution du MSCI Europe Small Caps / MSCI Europe DNR Volatilité implicite Euro Stoxx 50 / S&P 500 Source : Bloomberg Source : Bloomberg Nos positions SCÉNARIO CENTRAL Principaux risques associés Malgré l amélioration du contexte macro-économique en Europe grâce à la baisse du prix du pétrole et la force du dollar, nous sommes neutres sur les actions européennes après la rapide appréciation du marché ces dernières semaines. Dans notre allocation sectorielle nous surpondérons les secteurs de de la Santé, de la Technologie et de l Immobilier pour le rendement. Nous sommes neutres sur l Energie, les Télécommunications, les Banques, l Assurance, les biens de Consommation non durables, les Matériaux et les Utilities. Dans la Consommation discrétionnaire, nous surpondérons le secteur des Medias. Nous maintenons un biais positif en faveur de la zone Euro et des petites capitalisations boursières. Situation économique et financière de la Grèce. Risques de déflation dans la zone Euro. Risques de déflation au Japon. Evolution de la parité de change Euro/USD.

ACTIONS GLOBALES EMERGENTES Pôle d expertise Global Emergent Nous maintenons notre positionnement Neutre sur les actions émergentes. A ce stade, nous ne voyons toujours pas de ré-accélération de l activité dans les émergents. En Chine notamment, les données sur l activité sont restées faibles en Mars (production industrielle, investissements, ventes au détail). Par ailleurs, la saison de publication des résultats qui vient de s achever s est révélée globalement en-dessous des attentes, ce qui vient relativiser l argument de la valorisation attractive des EM. Analyses de marchés & perspectives En mars, après un début de mois difficile marqué par des craintes sur le timing de la Fed, le dollar fort et le ralentissement de la croissance chinoise, les marchés émergents terminent le mois sur une note plus positive grâce aux commentaires pragmatiques de Yellen post-fomc ainsi qu aux déclarations volontaristes des autorités chinoises sur la croissance. Sur le mois, les marchés émergents affichent une performance en ligne avec celle des marchés développés (+2,95% vs +2,80%), tirés en Asie (+4,81%) par la bonne performance des marchés chinois (+6,95%) et coréen (+5,77%). La zone EMEA (+1,38%) et notamment la Russie (+1,65%) résistent malgré un nouvel accès de faiblesse du prix du pétrole en Mars. Le Latam ressort en forte baisse sur le mois (-3,37%) pénalisé par le Brésil (-7,33%) et la baisse du Real. Performances zones Emerg. & World Index ( DNR, source MSCI) Source: MSCI, Natixis AM au 31/03/2015 Nos positions SCÉNARIO CENTRAL D un point de vue strictement fondamental, l absence de momentum positif sur l activité économique (notamment en relatif vs pays développés), conjugué à une saison de résultats T4 en-dessous des attentes, ne permet pas de valider l argument de valorisation attractive des émergents. Par ailleurs, l environnement de dollar fort continue de constituer un frein pour la performance de la classe d actifs. Positifs sur : Chine, Mexique, Thaïlande et Turquie. Négatifs sur : Brésil, Russie et Malaisie. Principaux risques associés Episode de tension sur les taux longs US déclenchant des outflows et un nouvel accès de faiblesse des devises EM. Faiblesse prolongée du prix des commodities. Inertie/dégradation des données macro dans le monde émergent vs développé. Dégradation du sentiment des investisseurs.

NATIXIS ASSET MANAGEMENT En bref Avec 313 milliards d'euros sous gestion et 648 collaborateurs (1), Natixis Asset Management se place aux tout premiers rangs des gestionnaires d'actifs européens. Natixis Asset Management offre à ses clients (investisseurs institutionnels, entreprises, banques privées, distributeurs et réseaux bancaires), des solutions sur mesure, innovantes et performantes, organisées autour de 6 grandes expertises de gestion : Taux : couvre l ensemble de l univers obligataire européen : monétaire, souverain, crédit, inflation, aggregate, convertibles ; Actions européennes : délivre une gestion fondamentale active et propose une gestion value sur les segments des grandes, moyennes et petites capitalisations européennes ; Investissement et solutions clients : offre des produits et services sur mesure en gestion d allocation globale, notamment pour le compte de clientèles institutionnelles, de grandes entreprises, de banques et de compagnies d assurance vie. Global émergent : offre une gestion active de conviction sur les actions émergentes ; Structurés et volatilité développé par Seeyond (2) : propose des solutions innovantes cherchant à allier la recherche de performance et de réduction du risque à travers une offre de gestion structurée, allocation d actifs flexible, gestion active de volatilité, gestions modélisées actions et active protégée. Investissement responsable développé par Mirova (3) : propose une approche globale de l investissement responsable : actions, taux, financement des infrastructures, Impact investing (4) et conseil en vote et engagement. L offre de Natixis Asset Management est commercialisée par la plateforme de distribution mondiale de Natixis Global Asset Management, qui offre un accès aux expertises de plus de vingt sociétés de gestion présentes aux États-Unis, en Asie et en Europe. (1) Source : Natixis Asset Management 31/12/2014. (2) Seeyond est une marque de Natixis Asset Management. (3) Mirova est filiale à 100% de Natixis Asset Management. (4) Impact investing : gestion à fort impact social/environnemental.

CONTRIBUTEURS Michael AFLALO - directeur Solutions institutionnelles et réseaux - Pôle d expertise Investissement et solutions clients Matthieu BELONDRADE responsable équipe de gestion Actions émergentes Pôle d expertise Actions Globales émergentes Philippe BERTHELOT - directeur Crédit - Pôle d expertise Taux Emmanuel BOURDEIX - codirecteur des gestions de Natixis AM - Responsable du pôle d expertise Seeyond en gestions de volatilité et produits structurés Axel BOTTE - stratégiste obligataire - Pôle d expertise Taux Olivier DE LAROUZIÈRE - directeur Obligataire - Pôle d expertise Taux Laurence FRÉTILLE - product specialist - Pôle d expertise Actions européennes Raphaël GALLARDO - stratégiste - Pôle Investissement et solutions clients Ibrahima KOBAR - codirecteur des gestions de Natixis AM - Responsable du pôle d expertise Taux Brigitte LE BRIS - directeur Taux internationaux et devises - Pôle d expertise Taux Yves MAILLOT directeur Actions européennes - pôle d expertise Actions européennes Franck NICOLAS directeur Investissement et solutions clients pôle d expertise Investissement et solutions clients Alain RICHIER - directeur Monétaire - Pôle d expertise Taux François THÉRET - responsable Actions globale et pays émergents - Pôle d expertise Actions Globales émergentes Philippe WAECHTER - Directeur recherche économique Coordination : Pôle Investissement et Solutions Clients de Natixis Asset Management Direction de la Communication Source : Comité d investissement stratégique

Natixis Asset Management Société anonyme au capital de 50 434 604,76 Agrément AMF n GP 90 009 - RCS Paris n 329 450 738 21, quai d Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 - Tél. +33 1 78 40 80 00 Ce document est destiné à des clients professionnels au sens de la Directive MIF. Il ne peut être utilisé dans un but autre que celui pour lequel il a été conçu et ne peut pas être reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement préalable et écrit de Natixis Asset Management. Aucune information contenue dans ce document ne saurait être interprétée comme possédant une quelconque valeur contractuelle. Ce document est produit à titre purement indicatif. Il constitue une présentation conçue et réalisée par Natixis Asset Management à partir de sources qu elle estime fiables. Natixis Asset Management se réserve la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis et notamment en ce qui concerne la description des processus de gestion qui ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management. Natixis Asset Management ne saurait être tenue responsable de toute décision prise ou non sur la base d une information contenue dans ce document, ni de l utilisation qui pourrait en être faite par un tiers. Les chiffres des performances citées ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de l auteur référencé, sont à la date indiquée et sont susceptibles de changer. Il n y aucune garantie que les développements futurs correspondront à ceux prévus dans le présent document. Lorsque la réglementation locale l exige, ce document est fourni uniquement sur demande écrite. Aux pays francophones de l UE, le présent document est fourni aux Clients Professionnels par NGAM S.A. ou sa succursale sous-mentionnée. NGAM S.A. est une société de gestion luxembourgeoise qui est autorisée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, constituée conformément à la loi luxembourgeoise et immatriculée sous le numéro B 115843. Siège social de NGAM S.A. : 2, rue Jean Monnet, L-2180 Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg. France : NGAM Distribution (n.509 471 173 RCS Paris). Siège social: 21 quai d Austerlitz, 75013 Paris. En Suisse, le présent document est fourni aux Investisseurs Qualifiés (Qualified Investors) par NGAM, Switzerland Sàrl. Les entités susmentionnées sont des unités de développement commercial de Natixis Global Asset Management, la holding d un ensemble divers d entités de gestion et de distribution de placements spécialisés présentes dans le monde entier. Bien que Natixis Global Asset Management considère les informations fournies dans le présent document comme fiables, elle ne garantit pas l exactitude, l adéquation ou le caractère complet de ces informations.