REUNION A MASSY 25 JUIN 2009. - Sandrine GOURLET, Chef de service à la Direction des Projets d Investissement



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CONCERTATION SUR LE PROJET DE TRAM-TRAIN MASSY-EVRY COMPTE RENDU SYNTHETIQUE REUNION A MASSY SECTEUR MASSY, PALAISEAU 25 JUIN 2009 La réunin s est tenue devant une assistance estimée à 65 persnnes. Persnnalités présentes à la tribune : Table Prjet / Maîtrise d uvrage et financeurs : Syndicat des Transprt d Ile-de-France (STIF) - Sandrine GOURLET, Chef de service à la Directin des Prjets d Investissement - Pascal MABIRE, Chef de prjet Réseau Ferré de France (RFF) - Etienne ROUSSELET, Chef du service des Etudes à la Directin réginale Ile-de- France SNCF - Luc ROBERT, Adjint au chef du Département Dévelppement à SNCF Transilien Cnseil général de l Essnne - Jérôme GUEDJ, 2e vice-président chargé des slidarités et de l'innvatin sciale Etat - Brun DICCIANI, Chef de prjet à la Directin Réginale de l Equipement de la régin Ile-de-France (DREIF)

Table Territire : Chambre de Cmmerce et d Industrie de l Essnne - Guy-Francis PARMENTIER, vice-président de la cmmissin aménagement Assciatin des usagers de transprts d Ile-de-France (FNAUT) - Marc PELISSIER, secrétaire général Agence pur l Ecnmie en Essnne - Alain SCHEBATH, directeur général Garant de la cncertatin Catherine VOURC H, nmmée par la Cmmissin natinale du débat public (CNDP) Mdérateur de la réunin Claude CHARDONNET, cabinet C&S Cnseils

Dcumentatin dispnible Une fiche individuelle permettant de pser une questin écrite Un dépliant de présentatin de la cncertatin Un dssier de cncertatin Une synthèse du dssier de cncertatin Deux affiches de présentatin de la cncertatin La réunin a duré envirn deux heures. 15 questins écrites nt été psées. Elle s est dérulée de la façn suivante : 1. Ouverture Accueil des participants par Vincent DELAHAYE, maire de Massy et président de la cmmunauté d agglmératin Eurp Essnne Présentatin des mdalités et du dérulement de la cncertatin par Sandrine GOURLET Présentatin du rôle de la garante par Catherine VOURC H Objectifs et dérulement de la réunin par Claude CHARDONNET Prjectin de la vidé sur le prjet Présentatin synthétique du prjet par Pascal MABIRE 2. 1 ère séquence de débat : les bjectifs du prjet 3. 2 ème séquence de débat : les caractéristiques du prjet 4. Interventin des élus 5. Cnclusin par Catherine VOURC H 1. Ouverture Accueil des participants par Vincent DELAHAYE Vincent DELAHAYE, maire de Massy et président de la Cmmunauté d Agglmératin Eurp Essnne, accueille les participants. Il se réjuit des nmbreux investissements de transprts en curs à Massy : la ligne TCSP Massy-Ecle Plytechnique récemment inaugurée, l aménagement du pôle multimdal et le prjet de tram-train entre Massy et Evry. Ce prjet devrait permettre de diviser par deux le temps de trajet et reliera les deux principaux pôles situés au sud de Paris. Vincent DELAHAYE rappelle que le tram-

train désigne l utilisatin d un matériel rulant identique sur vie ferrée (train) et sur ligne en site prpre (tram). Il suligne l pprtunité de la phase de cncertatin. Elle intervient en amnt du prjet alrs que ce dernier est encre mdifiable. La cncertatin permet d enrichir le prjet. Une fis celui-ci mdifié, le public bénéficiera lrs de l enquête publique d une secnde ccasin pur s exprimer. Vincent DELAHAYE détaille les aménagements liés au prjet au sein de la cmmune de Massy. Le départ du tram-train s effectuera à partir du pôle multimdal de la gare. La ville de Massy est également cncernée par l implantatin d un atelier-garage sur des terrains appartenant à l armée. Alrs que certains riverains avaient fait part de leur inquiétude, Vincent DELAHAYE annnce avir été rassuré par la visite d un atelier garage en milieu urbain à Issy-les-Mulineaux. Il invite les assciatins massicises à visiter un atelier garage le 2 juillet prchain. Le maire de Massy se déclare favrable à l implantatin d une gare au sein de la ZAC de La Bnde et d une autre à Champlan, deux lieux cncernés par d imprtants prgrammes de dévelppement. Il remarque que les arrêts s avèrent plus rapprchés sur la partie sud du tracé : l ajut de deux gares ne devrait pas se truver cntrainte sur la partie nrd. Vincent DELAHAYE fait part d une demande de la Cmmunauté d Agglmératin Eurp Essnne. Cette dernière suhaite être tenue infrmée par le STIF des aménagements prévus pur les passages à niveau u de leur éventuelle suppressin. Vincent DELAHAYE indique enfin qu il revient aux élus lcaux de prendre en cmpte une telle ligne structurante au sein des schémas de déplacements. Présentatin des mdalités de cncertatin par Sandrine GOURLET Sandrine GOURLET, Chef de service à la Directin des Prjets d Investissement du Syndicat des Transprts d Ile-de-France (STIF) présente le rôle du STIF et retrace les étapes qui nt mené à la cncertatin : le Dcument d Objectifs et de Caractéristiques Principales (DOCP) a été validé par le Cnseil du STIF le 14 février 2008. Le STIF a alrs saisi la Cmmissin natinale du débat public (CNDP). Cette dernière recmmande en septembre 2008 la tenue d une cncertatin sus l égide d un tiers garant. Il s agit de la quatrième réunin publique. Le site internet est dispnible pur les questins et remarques du public. Présentatin du rôle de la garante par Catherine VOURC H Catherine VOURC H, garante de la cncertatin, rappelle que le prjet n est pas figé à ce stade. Le prjet a besin des cityens pur être questinné dans sn principe, sn utilité, et pur s ajuster au mieux aux attentes et aux usages. Catherine VOURC H rappelle le rôle dévlu au garant de la cncertatin. Lrsqu un prjet est imprtant du fait de sn utilité sciale, de sn cût, de ses effets, la li prévit de le sumettre à l examen d une autrité administrative indépendante des respnsables du prjet : la Cmmissin natinale du débat public (CNDP). Cette autrité a recmmandé que le prjet sit sumis à une cncertatin rganisée par le maître d uvrage sus l égide d un garant nmmé par elle, indépendant du maître d uvrage.

Le garant veille : à la clarté, la transparence et l accessibilité de l infrmatin ; à ce que les participants puissent pser leurs questins, dnner leurs avis lrs des réunins publiques, dans les registres en mairie, dans les urnes mises à dispsitin u sur le site Internet dédié au prjet ; à ce que les questins, avis et suggestins sient examinés et que des répnses sient apprtées. A l issue de la cncertatin, le garant rédige un rapprt sur le dérulement de la cncertatin. Ce rapprt est transmis au STIF et à la CNDP. Le garant ne dnne pas d avis sur le fnd du prjet mais est attentif à la qualité de la relatin entre le cityen et les respnsables du prjet. Catherine VOURC H a été en cntact avec des élus, des assciatins, des acteurs écnmiques, des habitants. Elle entrera en cntact avec ceux qui le suhaitent jusqu à la fin de la péride de cncertatin. Catherine VOURC H précise que les participants ayant assisté aux réunins précédentes peuvent avir l impressin d une répétitin. Elle indique que ce sentiment s avère tut à fait nrmal étant dnné que le public est différent. Pur autant, l avancement est réel, les questins s uvrent. Ainsi, en ce qui cncerne l emplacement de la gare RER C d Epinay-sur- Orge, un débat est en curs. L équité de la cncertatin exige la libre participatin de chacun. Cet aspect n empêche en aucune manière l avancée du débat. Objectifs et dérulement de la réunin par Claude CHARDONNET Claude CHARDONNET, mdérateur de la réunin, se félicite du nmbre imprtant de participants. Elle intrduit les persnnes présentes en tribune. A la table Maîtrise d uvrage et Financeurs, se truve l équipe du STIF et de ses partenaires pur apprter l infrmatin sur le prjet et répndre aux questins : Pascal MABIRE et Sandrine GOURLET, Luc ROBERT de la SNCF Transilien, Etienne ROUSSELET de RFF, Brun DICCIANI de la DREIF et Jérôme GUEDJ cnseiller général de l Essnne. Elle intrduit également les persnnalités engagées dans la vie lcale, présentes à la table Territire. Ces persnnalités nt tutes, un pint de vue particulier sur le prjet, et nt accepté de participer en tribune afin de réagir à la fis aux prps du maître d uvrage et aux interventins de la salle : Guy-Francis PARMENTIER, de la Chambre de Cmmerce et d Industrie de l Essnne, Marc PELISSIER de l Assciatin des usagers de transprt, et Alain SCHEBATH, de l Agence pur l Ecnmie en Essnne. Elles purrnt réagir aux prps de la maîtrise d uvrage et aux interventins de la salle. Claude CHARDONNET expse le dérulement de la réunin. Elle précise que les questins, psées sus frme écrite et rale, si elles ne peuvent être traitées dans leur ttalité en séance, le sernt dans le bilan de la cncertatin.

Prjectin de la vidé sur le prjet Claude CHARDONNET indique les règles en matière d interventin et d échange. Elle précise que des diapsitives purrnt être prjetées au fur et à mesure des interventins et des échanges afin d illustrer les prps. Elle rappelle la mise à dispsitin du dssier de cncertatin ainsi que de la vidé sur le prjet sur le site Internet www.tramtrainmassyevry.fr. Présentatin synthétique du prjet par Pascal MABIRE Lrs de la prjectin du film d animatin et d un diaprama, Pascal MABIRE, Chef de prjet, indique les caractéristiques principales du prjet :. le trajet dure trente-deux minutes ;. le tram-train parcurt vingt kilmètres, dnt envirn dix kilmètres sur le tracé actuel du RER C et dix kilmètres en insertin urbaine ;. treize cmmunes snt traversées par le prjet qui prévit quatrze statins ;. Le trafic jurnalier attendu s élève à 30 000 persnnes et la mise en service est attendue pur 2017. Le STIF (Syndicat des Transprts d Ile-de-France), RFF (Réseau Ferré de France) et SNCF Transilien frment la maîtrise d uvrage. Pascal MABIRE expse les tris bjectifs liés à la réalisatin du tram-train : pallier la déficience de transprts cllectifs relatifs aux déplacements dmicile/lieu de travail dans le département de l Essnne, amélirer le maillage du réseau de transprt (tram-train, RER B, C, D) et accmpagner le dévelppement durable du territire. Il précise ce qu est un tram-train : ce myen de transprt peut être défini cmme puvant circuler en ville cmme un tram et sur les vies du réseau ferré natinal cmme un train réginal. Le T4, entre Aulnay et Bndy, qui a fait l bjet d une visite par certains membres du public, représente le premier tram-train mis en œuvre en Ile-de-France. En matière de matériel rulant, vingt-et-une rames d une quarantaine de mètres de lng, accessibles aux persnnes à mbilité réduite et climatisées snt prévues, puvant chacune accueillir 250 vyageurs. Pascal MABIRE indique que les déplacements de banlieue à banlieue représentent désrmais les tris-quarts des flux en Ile-de-France seln une étude récente de l Institut d Aménagement et d Urbanisme d Ile-de-France. En Essnne, deux tiers des déplacements s effectuent au sein du département. La gare de Massy draine 28 000 vyageurs par jur, celle d Evry-Curcurnnes 15 000. La ville d Evry attire un quart des déplacements. Pur autant, l ffre de transprts en cmmun en Essnne s avère peu perfrmante par rapprt au réseau rutier. Seul un quart de la ppulatin active utilise les transprts en cmmun. Si le T4, mis en service en nvembre 2006, représente le premier tram-train de France, les Allemands utilisent ce myen de transprts depuis l implantatin du premier tram-train en 1992 à Karlsruhe. Le tram-train présente plusieurs avantages : empruntant les vies du RER C, il permet de limiter les cûts généraux du prjet, d avir un réseau mins lurd sur le tracé tram, de desservir le territire de manière plus fine et ffre un myen de transprts éclgique. Les statins sernt cnstituées d un mbilier urbain plus léger que les gares RER. L insertin urbaine sera facilitée et les architectes purrnt prpser des prjets

harmnieux. Les statins dispsernt de brnes de cmpstage, banquette, panneaux d infrmatin. 2. 1 ère séquence de débat : les bjectifs du prjet Le tram-train et la Francilienne Public Un participant remarque qu au niveau du bulevard périphérique, une jnctin s père entre le tram et l A86. Il s interrge sur la pssibilité d envisager une intercnnexin entre le tram-train et la RN 104(la Francilienne), qu il juge surchargée. Plusieurs participants regrettent que les études relatives au prjet de tram-train sur la francilienne n aient pas avancé plus rapidement. Un habitant d Evry suligne qu il est impssible de prendre les transprts en cmmun sur la francilienne à hauteur de la RN 20. Il se déclare satisfait qu un prjet de TCSP existe et regrette la lenteur du prcessus. Intervenants Pascal MABIRE précise qu aucun tram-train n emprunte l A86 et que le Schéma Directeur de la Régin Ile-de-France (SDRIF) prévit un TCSP de type bus reliant la francilienne à Evry et Massy. Brun DICCIANI, Chef de prjet à la Directin Réginale de l Equipement de la régin Ile-de-France (DREIF), évque l idée parfis frmulée de réserver la bande d arrêt urgence sur autrute aux transprts en cmmun. Il revient sur une questin écrite citant le parcurs du T3 sur l A86. Brun DICCIANI précise qu il s agit d une inexactitude, le T3 ne rule pas sur l autrute. Pur autant, la DREIF réfléchit à la pssibilité de réserver certains axes sur autrute aux transprts en cmmun. Une expérience est menée actuellement sur l A1 entre Paris et Rissy à la demande des taxis. En ce qui cncerne le prjet de TCSP entre Massy et Les Ulis, l ptin de tracé empruntant l A10 est également à l étude. Cette réflexin crrespnd à la nuvelle façn d envisager les investissements rutiers, en utilisant le réseau existant. La DREIF étudie ce qui peut être entrepris dans ce dmaine en relatin avec le STIF. Le tram-train et le RER C Public Jean MAEGHT, représentant de l Assciatin d usagers pur la défense de la ligne tangentielle du RER C8 (créée dans le cadre de la cncertatin) rappelle que la réalisatin du tram-train entraînerait la suppressin de la ligne C entre Versailles et Juvisysur-Orge. Le tram-train présentant la capacité de ruler sur les rails du RER C, il purrait, seln l intervenant, emprunter les vies de la ligne C8. L intervenant affirme que la SNCF et RFF nt énncé une «dctrine d explitatin» séparée des lignes de trains lrs de réunins publiques tenues les 15 et 22 juin. Il indique que les deux explitants ne partagent pas les

mêmes rails. Seln l intervenant, cette «dctrine» s avère justifiée dans le cas d un réseau frtement maillé. Autrement, il estime qu elle entraîne une diminutin de la qualité générale des transprts. Il ajute que la SNCF présente le RER C cmme une véritable «pieuvre», que les fréquents retards sur la ligne snt dus à cette cmplexité. L intervenant indique que, seln les gaziers, électriciens et transprteurs aériens membres de l assciatin, cette indicatin est fausse. Il pense que le RER C est mal régulé et que des techniciens snt capables de réguler des réseaux plus cmplexes, dans le dmaine aérien ntamment. Seln l assciatin, la raréfactin des ressurces devrait entraîner une utilisatin ptimale des réseaux existants. Ainsi il suggère de prlnger la ligne C8 vers Versailles, «secnde gare d Ile-de-France» à l instar de la ligne C2, prlngée jusqu à Versailles et Saint-Quentin-en- Yvelines. L assciatin suhaite que le STIF et la SNCF fassent tute la lumière sur cette questin. Elle demande la mise en place d un atelier technique sur le site d aiguillage même du RER C actuel et espère btenir des mdèles. M.GROSJEAN, président de l Assciatin pur le dévelppement des transprts cllectifs, vies piétnnes et vies cyclables dans l'est Parisien (ADTC), affirme que le RER A n est pas géré de la même manière que le RER C, ce qui expliquerait la capacité duble du RER A. Il indique que le prblème de la liaisn de Savigny-sur-Orge, Juvisy-sur-Orge et Versailles demeure. Il suligne l allngement du temps de trajet de 36 à 46 min entre Versailles et Juvisy. Le participant estime qu il ne s agit pas d un prjet d avenir car le tram-train n assurera jamais un reprt mdal supérieur à 50%. Il juge que le tracé père un véritable «trtillard» entre Epinay-sur-Orge et Evry. Seln lui, le fait de mêler transprts express et transprts de type bus u tram ne présente aucun avantage, au cntraire, cette cnfiguratin impse la suppressin de la relatin directe avec Paris. Il dénnce par ailleurs la dégradatin de service sur le RER B. Intervenants Pascal MABIRE est cnscient de la dégradatin de la partie sud du réseau RER mais il indique que la situatin est en vie d améliratin. En ce qui cncerne le RER B, le cnducteur RATP en prvenance du sud de la ligne passe le relais à un cnducteur SNCF à Gare du Nrd : c est la relève des cnducteurs et elle est en passe d être supprimée. En heure de pinte, alrs qu n cmpte un train tutes les tris minutes, des minutes snt perdues si le cnducteur qui prend la relève n est pas présent à temps. Ainsi, il précise qu un tiers des cnducteurs n effectue d res et déjà plus de changement et que cette mesure amélirera la régularité des trains. Pascal MABIRE nte également que les Cnseillers réginaux prennent cnscience du fait qu une véritable questin se pse sur la mdernisatin des infrastructures. Il suligne par ailleurs que le RER A s avère perfrmant. La signalisatin permet en effet de passer 30 trains/heure même si aujurd hui la RATP est à 27 trains effectifs. Luc ROBERT, Adjint au chef du Département Dévelppement à SNCF Transilien, explique que la cmpatibilité des réseaux français et eurpéen impse le respect d une fréquence d un train tutes les 30 minutes. Ainsi, il indique que, tant que le secteur Massy- Antny ne sera pas aménagé, il ne sera pas pssible d augmenter la fréquence des trains. Un tel aménagement permettrait en effet de prlnger la ligne jusqu à Versailles et Saint- Quentin-en-Yvelines et d augmenter la fréquence pur atteindre un train tutes les 15 minutes. Il suligne que le tram-train se substituera à la missin Z6-(C8) entre Epinay-sur-Orge et Massy. Cela permettra de dispser d un tram-train tutes les 10 minutes en péride de pinte et d un tram-train tutes les 15 minutes en péride creuse (et nn plus 30 minutes cmme c est le cas actuellement avec le RER C). Luc ROBERT ajute que la ntin de maillage du réseau dit être prise en cmpte. Sur la ligne radiale rientée vers Paris, huit gares par heure snt actuellement desservies sur l axe

Epinay-sur-Orge-Paris. Quand la branche Z6-(C8) n effectuera plus ce trajet, le service ffrira un train de plus par quart d heure u 4 trains de plus par heure (sit 3 trains par quart d heure et 12 trains par heure) entre Massy et Evry grâce au système maillé. La liaisn radiale s en truvera renfrcée (12 trains par heure en péride de pinte, entre 4 et 8 trains en péride creuse) et la liaisn de rcade également (6 tram-trains par heure). Luc ROBERT indique par ailleurs qu aucune dctrine ne préside aux chix de la SNCF. Seulement, en tant qu explitant, la SNCF est demandeur d une simplificatin du réseau du RER C. Les lignes les plus perfrmantes snt agencées seln un système plus simple : le RER A cmpte 2 branches d un côté, 3 de l autre, pas 6 pur la seule partie sud cmme le RER C. Le réseau du métr parisien mntre que les branches les plus perfrmantes demeurent les lignes fnctinnant en vase-cls. C est le cas de l ensemble des lignes à l exceptin de la ligne 13 qui est saturée. Dans le cas d un système cmplexe, le spectre des incidents pssibles s élargit. Dans l abslu, la superpsitin du tram-train et du RER C est pssible mais la fréquence n atteindrait que 4 trains par heure entre Massy et Evry. La fréquence purrait s élever à 8 trains par heure entre Massy et Paris. Pur autant, le maintien du système glbal viendrait inévitablement «plluer» la branche du RER C maintenue. Il cnclut que plus les réseaux snt indépendants, plus grande est la fiabilité, meilleure est la régularité. Les pints de rupture de charge Public Guy Bnneau, Cnseiller réginal, membre de la cmmissin transprts et habitant de Massy, sulève la questin de la rupture de charge entre les RER B et C. Intervenants Luc ROBERT précise que le pint de maillage entre la ligne radiale et la ligne de rcade à Epinay-sur-Orge cnstitue une préccupatin à laquelle la SNCF veille. Il indique que la crrespndance à Epinay-sur-Orge, est extrêmement resserrée : la lngueur des quais du RER C atteint 200 mètres, celle du tram-train 80 mètres. La future statin du tram-train se truve à 50-100 mètres des quais de la gare du RER C. Par ailleurs il indique que le passage de la gare à la statin représentera un dénivelé de 7-8 mètres maximum avec ascenseur. Ce dénivelé est équivalent à celui établi entre crrespndances dans les statins de métr. Le matériel rulant Public Le représentant de l assciatin pur l améliratin des transprts à Massy s interrge sur la pssibilité de remplacer une rame à deux niveaux (RER C actuel) par une rame simple de 250 vyageurs et les cnséquences en terme de charge. Intervenants Pascal MABIRE indique que le matériel rulant est dimensinné en fnctin des prévisins de trafic établies pur 2017, date de mise en service du tram-train et nn seln les études de trafic pur l année 2009. L évlutin du trafic rutier et les mises en service des autres

prjets transprts snt également prises en cmpte. Seln ces prévisins, la charge du tram-train en heure de pinte par heure et par sens s élèvera à 1700 vyageurs. Les rames dispsernt d une capacité d accueil supérieur de 3000 vyageurs. Luc ROBERT ajute que la charge de 3000 vyageurs est répartie en six rames puvant chacune accueillir 250 vyageurs. A partir d un schéma de ligne présentant les branches de la partie sud du RER C, Luc ROBERT présente la nuvelle cnfiguratin du réseau cmprenant les missins du tram-train et du RER C. Une première branche relie Chisy-le-Ri à Rungis et à Orly à raisn d un train par quart d heure et cntinue jusqu à Massy-Palaiseau à raisn d un train par demi-heure. La deuxième branche (Branche Z6 u C8 citée lrs des interventins du public) débute à Juvisy-sur-Orge, quitte la ligne principale à Savigny-sur-Orge jusqu à Versailles-Chantiers via Palaiseau à raisn d un train tutes les 15 minutes en heure de pinte et un train tutes les 30 minutes au-delà de Juvisy en heure creuse. Le RER C circule à raisn d un train tutes les 15 minutes entre les gares de Savigny-sur-Orge et Brétigny. Au ttal, si tutes les branches snt prises en cmpte, la fréquence s élève à 6 trains par quart d heure u 24 trains par heure au nrd de Chisy-le-Ri traversant Paris, autrement dit, une fréquence presque équivalente à celle du RER A (27 trains par heure). Entre les arrêts Biblithèque Françis Mitterrand et Champ de Mars, le secteur est très cntraint en raisn des deux seules vies dispnibles : un train passe sur ces lignes tutes les 2 minutes 30 et l explitatin de ce secteur se révèle ainsi très cmplexe. Luc ROBERT se déclare prêt à participer à un atelier technique, sus réserve de l avis du STIF. Pascal MABIRE indique qu un atelier technique est déjà en place à Savigny-sur-Orge. Il ajute qu une réunin sur le site du tracé du tram-train avait déjà été imaginée pur le 2 juin. Elle n a finalement pas pu avir lieu mais cela peut tut à fait être envisagé pur l atelier de septembre prchain. Le prlngement du tram-train vers Versailles Intervenants Pascal MABIRE indique que le STIF envisage une extensin du mde tram-train vers Versailles. Interventin des persnnalités de la Table Territire Alain SCHEBATH directeur de l Agence pur l Ecnmie de l Essnne rappelle la missin de l Agence pur l Ecnmie en Essnne : créer de l empli et aider les entreprises à s implanter. Il suligne que le prjet de tram-train est imprtant pur l Agence : il permettra de relier Massy, principal pôle tertiaire du département et Evry, pôle tertiaire et principal centre d entrepsage. Il ajute que les entreprises et les centres de Recherche et Dévelppement se dévelppent autur de la gare de Massy. Alain SCHEBATH remarque que les liaisns entre les parties essnniennes et yvelinises, plutôt turnées vers les centres de Recherche et Dévelppement du plateau de Saclay demeurent limitées. Il estime qu une des difficultés majeures pur le plateau de Saclay est liée l absence de transprts en cmmun.

Ainsi, la mise en service du TCSP entre Massy et Saclay a changé la vie des étudiants et chercheurs. Marc PELISSIER, secrétaire général de l Assciatin des Usagers des Transprts (AUT) d Ile-de-France rappelle que l AUT s intéresse aux prjets d améliratin des structures existantes et est attentive aux déplacements de banlieue à banlieue. Il suligne qu en 8 ans, depuis la cncertatin autur de la Tangentielle Sud en 2001, aucune avancée n a été pérée, ce qui a mené à la perte de la dtatin prévue par le Cntrat de Plan 2000-2006. Il estime que le STIF présente aujurd hui un prjet intéressant. Marc PELISSIER relève que le RER C dit aujurd hui marquer un temps d arrêt à Massy, le temps d arrêt prévu à Versailles se révélant inadapté. Il estime impératif de privilégier en pririté la liaisn vers Versailles par tram-train. Le RER C cmprend d res et déjà de nmbreuses branches. Versailles-Evry, une distance raisnnable pur être explitée, à cnditin que les fréquences de passage sient augmentées et atteignent un tram-train tutes les 7 à 8 minutes. Guy-Francis PARMENTIER, vice-président de la cmmissin aménagement au sein de la Chambre de Cmmerce et d Industrie (CCI) d Essnne, indique que la CCI est particulièrement attachée au prjet de tram-train. La CCI sutenait déjà les prjets de Tangentielles Sud et Ouest. L Essnne cmpte deux pôles d emplis imprtants : Evry rassemble 36 000 emplis, Massy 21 000 et Palaiseau 9 000. L élément imprtant tient également à la multitude des znes d activité desservies entre ces pôles. 3 000 habitants de Massy et Palaiseau travaillent au sein de l une des cmmunes traversées par le tram-train. Pur la CCI, il s agit d un excellent prjet. 3. 2 ème séquence de débat : les caractéristiques du prjet L atelier-garage Public Claire ROBILLARD, 1 ère adjinte au maire de Palaiseau, Cnseillère générale en charge du dévelppement durable et slidaire et de l éclgie, remarque que le STIF n a pas évqué l emplacement de la lessiveuse, structure au sein de laquelle les trains snt nettyés. Claire ROBILLARD déclare que la mairie de Palaiseau prévit des prjets de lgement, ntamment scial, à l emplacement de l ancien terrain militaire. Elle suligne qu aucune habitatin ne se truve à l emplacement alternatif de Massy-Champlan. La municipalité de Palaiseau suhaite btenir des précisins quant à l aménagement de l atelier garage afin d évaluer l insertin urbaine ainsi que la qualité du bâtiment envisagé. Etant dnné les nuisances à prévir, Claire ROBILLARD annnce que la mairie de Palaiseau s ppsera à la juxtapsitin d un atelier garage tram-train et d un atelier garage TGV dnt la questin avait été sulevée. Claire ROBILLARD demande si les murs antibruit ne devraient pas cncerner le garage plutôt que l atelier. Un participant remarque que deux prpsitins d ateliers garages nt été frmulées dans le DOCP pur le secteur massicis. Le secnd emplacement se truve davantage éligné des habitatins. Il s étnne de ce chix par le STIF et estime que le secteur en questin aurait pu être valrisé par la cnstructin d habitatins.

Un représentant de l Assciatin Massy-Graviers demande des précisins quant au trafic ferrviaire auprès de l atelier garage. S il augmente la nuit, il suhaite demander des murs anti-bruits autur de l atelier. Il demande également si les trains de fret peuvent ralentir l allure afin de diminuer le bruit et relève le fait que les pnts métalliques situés à prximité de la mairie snt particulièrement bruyants. Alexandre ROUSSEL, riverain du futur atelier-garage, regrette la faible quantité d infrmatins dispnibles à prps du nuvel atelier, ntamment cncernant les nuisances. Il se déclare particulièrement inquiet et suhaite pser quelques questins : à quelles heures les rames arrivent-elles à l atelier? A quelle heure partent-elles? L atelier fnctinne-t-il le jur, la nuit, le week-end? Un participant relève par questin écrite le fait que l atelier entraînera une mins-value pur l ensemble du parc immbilier du quartier des Graviers. Intervenants A l aide d un plan cartgraphié, Pascal MABIRE explique les raisns du psitinnement de l atelier garage à Massy. L atelier-garage sera situé entre la statin de Massy-Palaiseau et l éventuelle statin de la ZAC de La Bnde à l intersectin avec la RN188 sur des terrains prpriété de l armée. L atelier garage cmprend ntamment des vies techniques pur assurer la réparatin des trains, des piltis permettent d inspecter les châssis. Le garage assure une fnctin de remisage des rames : il a tut intérêt à se truver à l extrémité de la ligne. La superficie de l atelier-garage tel qu il est envisagé permettra d accueillir les vingtet-une rames du tram-train mais éventuellement dix rames supplémentaires dans le cas d une extensin vers Versailles. Pascal MABIRE indique que la lessiveuse se truve situé sur la cmmune de Palaiseau. Il précise que des raisns techniques nt présidé au chix du secteur de Massy-Palaiseau plutôt que Massy-Champlan. Ce dernier nte également que le STIF a entendu les arguments de Champlan qui déclare ne subir que les incnvénients des prjets du secteur depuis lngtemps. Luc ROBERT avance des éléments d explicatin cmplémentaires : l emplacement alternatif de Massy-Champlan se truve à la frntière des deux cmmunes, à 2,5 km de l emplacement du terminus du tram-train. Cette situatin ccasinne des muvements de va-et-vient permanents entre le tram-train et l atelier en raisn du psitinnement éligné de ce dernier. A l inverse, sur le site du secteur Massy-Palaiseau, les rames peuvent être acheminées le lng de la petite ceinture, indépendamment de l explitatin. Le trajet ne représente qu un kilmètre, ce qui s avère également significatif en termes de cûts pur la cllectivité. Pascal MABIRE indique que la législatin est stricte en matière de limitatin des nuisances et de prtectin de l envirnnement. L utilisatin de bacs de retraitement est impsée, ainsi que la fermeture de l atelier de traitement des pièces mécaniques. Le STIF invite les acteurs intéressés à une visite le 2 juillet 2009. Il suffit de venir s inscrire. Les participants purrnt vir l atelier-garage du T3, ainsi que l atelier garage du T2, exemple d atelier inséré en milieu urbain. Dans le cas du T2, des immeubles visins nt même été cnstruits pstérieurement. Les architectes savent régler ces questins. En ce qui cncerne le tramtrain Massy-Evry, les études actuelles crrespndent au stade amnt. Des plans détaillés au 1/500 e sernt dispnibles lrs des études réalisées dans le cadre du schéma de principe. L envirnnement immédiat de l atelier garage sera traité : les panneaux publicitaires supprimés, des arbres replantés, le trttir élargi, des barrières végétales sernt dispsées

côté rute Ces différentes mesures nécessitent encre d être affinées en chérence avec les prjets urbains envisagés. En ce qui cncerne les nuisances snres, la réglementatin impse, ntamment dans le cadre du schéma de principe et de l enquête publique, la réalisatin d une étude d impact à prps de l eau, de l acustique Tut bruit généré par l activité en questin au-dessus des seuils dit alrs être limité par quelque myen que ce sit. Luc ROBERT précise que l atelier-garage fnctinnera vraisemblablement de 7h à 22h. Par ailleurs, Luc ROBERT assure que les murs antibruit ne sernt prbablement pas nécessaires étant dnné que l atelier se situera à plusieurs dizaines de mètres des habitatins. Luc ROBERT se veut rassurant et affirme qu il ne s agit pas d un fnctinnement trp bruyant. Cntrairement aux garages TGV, les ateliers-garages des tram-trains snt plus silencieux. A prps du trafic et des nuisances snres, Etienne ROUSSELET, Chef du service des Etudes à la Directin réginale Ile-de-France de RFF, précise que le prjet ne cntraindra pas le trafic marchandises, mais ne le stimulera pas nn plus. Entre Epinay et Massy, la ligne actuelle est explitée pur le trafic vyageurs et marchandises, à raisn de 10 trains de fret par jur et par sens en myenne. C est une ligne secndaire pur le fret, qui rejint une ligne radial structurante à Epinay, en directin de la grande ceinture qui cnturne Paris par l est. RFF a vérifié qu un train de fret puisse bien s insérer entre deux tram-trains espacés de 10 minutes. Le trafic marchandises restera équivalent au trafic actuel. Pur ce qui est du trafic vyageurs, des calculs préliminaires de simulatin de bruit en fnctin de la fréquence des tram-trains nt été effectués. La pré-analyse dispnible mntre que le niveau de nuisance snre attendu est équivalent au niveau actuel, peut-être mindre, du fait des perfrmances bien meilleures du tram-train par rapprt aux rames RER en ce qui cncerne le bruit. Cette analyse sera apprfndie et détaillée à l ccasin de l étude d impact, et les éventuelles mesures de prtectin liées à une augmentatin des nuisances snres sernt définies si nécessaires. RFF a par ailleurs entrepris une actin de recensement des pints nirs bruit en Ile-de-France. Des prgrammes de traitement de ces pints nirs snt engagés. Les prjets d implantatin d écrans en milieu urbain snt suvent cmplexes. Pur autant, en fnctin du diagnstic psé, des actins purraient être envisagées. Les statins supplémentaires : Champlan et ZAC de la Bnde Public Une habitante de Champlan s interrge : pur quelle raisn Champlan n a pas été retenue pur l implantatin d une statin? Cet habitant suggère l utilisatin de la déviatin financée par le Cnseil général afin d accéder à une véritable gare avec la pssibilité d un parking aménagé. Cela permettrait d btenir une rganisatin cncentrique et de dubler la Z5, blquée en zne urbaine car le TGV utilise la même ligne. L implantatin d une gare à Champlan permettrait de rejindre Savigny-sur-Orge et de desservir de nuveaux lieux. L impact d un tel service s avèrerait imprtant : Champlan cmpte 2500 habitants et 3000 emplis. Un cnseiller municipal de Champlan s interrge sur la statin ptinnelle à La Bnde en plus du TCSP vers Orly alrs que Champlan ne dispse d aucun prjet de transprts. Olivier BUDIN, chef d entreprise à Champlan, indique être attentif à la créatin d emplis mais également à leur sauvegarde. Seln Olivier BUDIN, plusieurs entreprises nt chisi de s implanter à Champlan en raisn d une taxe prfessinnelle très faible. Ce n est

plus le cas et les entreprises ne viennent plus. Une statin à Champlan serait cnsidérée cmme un nuvel intérêt pur les futures entreprises. Seln Guy Bnneau, le TCSP Massy-Orly traversera certainement le secteur Massy- Atlantis. Dans ces cnditins, La Bnde représente le seul pint d intercnnexin pssible entre le TCSP et le tram-train Massy-Evry. Si aucune gare n est implantée à La Bnde, l articulatin entre le TCSP et le tram-train demeurera une fictin. Jérôme GUEDJ, cnseiller général et 2e vice-président en charge des slidarités et de l'innvatin sciale, rappelle que la cntinuité entre les différents prjets de TCSP dit être assurée. Seln lui, à la suite de l inauguratin du trnçn Massy-Palaiseau-Ecle Plytechnique, la réalisatin du TCSP Massy-Saint-Quentin-en-Yvelines dans sa ttalité demeure la pririté du département. Etant dnné que, seln les tracés, le TCSP crise le tram-train Massy-Evry, Jérôme GUEDJ estime que cette questin dit être abrdée. Seln le Cnseiller général, la gare de La Bnde purrait être le pint de cnnexin entre le TCSP et le TT. Dans ce cntexte, Jérôme GUEDJ relève qu il est utile de cnnaître les critères qui cnduisent à déterminer le caractère ptinnel de la gare de La Bnde. Aujurd hui, un Massicis rejint Evry en 45 minutes dans les cnditins ptimales. Le tram-train divisera le temps de parcurs par deux, ce qui assure sa légitimité. Quels snt les impacts d une gare ptinnelle sur le temps de parcurs glbal? L insertin d une gare supplémentaire s avèret-elle plus suple pur la partie tram? Quel est le cût d une gare et, par vie de cnséquence, le surcût d une gare supplémentaire? il rappelle que la vitesse de circulatin est établie à 39 km/h. Diffère-t-elle seln le mde? Quel serait l impact de la prise en cmpte d une gare supplémentaire sur les délais réalisatin? A partir de quel mment le nmbre de gares est-il fixé? Cmment déterminer les prévisins à 7 u 8 ans quant au trafic de la gare de La Bnde? Intervenants Guy-Francis PARMENTIER, rappelle l argumentatin qu il avait furnie en faveur de l implantatin d une gare à Champlan lrs de la réunin publique de Chilly-Mazarin. Si 2500 persnnes vivent à Champlan, 3000 persnnes travaillent sur le territire de la cmmune et 200 Champlanais travaillent à l extérieur de la cmmune. Guy-Francis PARMENTIER nte que le STIF a accepté de prendre ces éléments en cmpte afin d étudier le sujet. Guy- Francis PARMENTIER, indique par ailleurs que la CCI a été surprise par l expressin «ptinnelle» pur la statin ZAC de la Bnde. Actuellement, la ZAC de La Bnde cmpte 2 000 emplis, élément nn négligeable. L implantatin d une gare à La Bnde permettrait également seln lui de garantir une meilleure desserte pur le secteur cncerné par le prjet Massy-Atlantis. Pascal MABIRE indique avir été alerté par le maire de Champlan lrs de la première réunin et qu une dynamique a été engagée : le STIF a ntamment rencntré le maire de Champlan le 24 juin. Pascal MABIRE indique qu une minute supplémentaire peut avir un impact imprtant seln le cntexte du trafic. A titre d exemple, dans le cas des RER A qui draine chaque jur plus de 900 000 vyageurs, une minute cnstitue un véritable critère sci-écnmique. Le STIF nte une différence entre les cntextes de Champlan et de La Bnde. A l épque de l étude de l implantatin des statins, des prjets de dévelppement étaient d res et déjà identifiés à Massy mais pas à Champlan. A la suite de la réunin publique de Chilly-Mazarin, des actins nt été engagées en partenariat avec le maire de Champlan pur évaluer l pprtunité d une statin à Champlan suite aux prjets d aménagements récents présentés par la cmmune.. Le calendrier du prjet de transprts dit être cnfrnté à celui des prjets de dévelppement envisagés par la cmmune. Le centre-ville de Champlan se truve bien dans la zne d attractivité du tram-train. Il s agit d un prcessus gagnant-gagnant : un

prjet de transprts attire de l activité mais l activité justifie la nécessité de transprt en cmmun. La ntin de tempralité par rapprt à la desserte des emplis dit être prise en cmpte. Pascal MABIRE relève la spécificité de l Essnne : le département cmpte un nmbre imprtant de TCSP en prjet : les TCSP Massy-Saint-Quentin, Massy-Arpajn et Massy-Les Ullis, au stade des études préliminaires. Ces dernières s intéressent par exemple à la questin de l insertin du prjet de TCSP Massy-Les Ulis et de l A10. Le STIF veillera à assurer les crrespndances entre les différents mdes de transprts cllectifs. Pascal MABIRE explique le prcessus de chix des statins mis en œuvre par le STIF. Ce dernier se rencntre dans les différentes cmmunes et recense les prjets d aménagement. Une statin de tram-train cûte quelques millins d eurs. Le STIF évalue alrs cet investissement en regard des gains pur la cllectivité. L impact d une statin supplémentaire sur le temps de trajet glbal est évalué à 1 minute. En matière de délai de réalisatin du prjet, l impact d une statin supplémentaire est nul si la décisin est prise au stade du schéma de principe. Les rabattements Public Un habitant d Antny demande s il est pssible d envisager la cnstructin de parkings auprès des gares. Une telle initiative participerait à la prmtin du dévelppement durable. Ce participant nte également le fait que les prjets se cncentrent sur les secteurs de Massy, Savigny-sur-Orge u Evry-Curcurnnes. Le maillage du département devrait être une pririté afin de permettre à davantage de persnnes d utiliser les transprts en cmmun. Catherine VOURC H relève l existence d un sentiment d injustice seln le secteur cncerné. Intervenants Pascal MABIRE précise que dans le cas d un prjet de nuvelle infrastructure type tramtrain, le STIF repense également le système de rabattement :cmment la ppulatin utilisera-t-elle ce nuveau système de transprts? La marche à pied cnstitue le premier mde envisagé et le STIF cherche à inciter la créatin de parcs de statinnements véls. Pascal MABIRE rappelle que l Essnne dispse d un schéma départemental des circulatins duces. Le schéma de circulatin des bus est également pris en cmpte afin d ptimiser les cmpatibilités en termes de desserte, d amplitude hraire et de fréquence. L pprtunité de la mise en œuvre de parcs-relais pur les vitures peut être le cas échéant envisagée en cmplément des mdes de rabattement précédents. Ces différentes mdalités snt étudiées envirn à deux ansavant la mise en service afin de prendre en cmpte les habitudes des usagers les plus récentes.

4. Interventin des élus Christian LECLERC, maire de Champlan, fait part du chemin parcuru depuis le début de la cncertatin. Seln lui, le changement d équipe municipale a induit de nuveaux prjets de ville qui n nt pas pu être pris en cmpte par le STIF suffisamment tôt. Depuis la réunin publique de Chilly-Mazarin, les interventins de la CCI, des habitants et lui-même nt permis d étudier la desserte de Champlan. Champlan dispse de «pastilles» de densificatin écnmique d une surface de 40 hectares, «il serait dmmage de rater le train». Christian LECLERC remercie Pascal MABIRE et Jean-Françis HELAS de s être déplacés à Champlan. Le STIF a ainsi pu prendre cnscience des prjets envisagés. Christian LECLERC indique que la Cmmunauté d Agglmératin Eurp Essnne a vté, la veille, une mtin afin de favriser de façn simultanée l implantatin de gares à Champlan et à La Bnde. Il précise que le TCSP en directin d Orly n a aucun lien puisqu il est turné vers le nrd. Le tram-train sera turné vers le sud, en directin du plateau de Saclay. Jérôme GUEDJ, relève la qualité de la cncertatin, sentiment partagé par le cnseiller général et maire de Chilly-Mazarin Gérard FUNES. Il indique que ce prjet de tram-train est emblématique d une plitique mderne de déplacements en grande curnne pur le Cnseil général de l Essnne. La réalisatin du tram-train dit être érigée au rang de pririté du département. Pur autant, deux pints restent à éclaircir : le sujet des gares supplémentaires et le financement du prjet virtuellement assuré à 80%. Jérôme GUEDJ indique que les cûts prévisinnels sernt certainement dépassés, d autant plus que le prjet n est pas ttalement financé et chaque interventin supplémentaire se traduira par une surenchère. Jérôme GUEDJ suhaite savir si le matériel rulant est financé en ttalité. Il ne suhaite pas perdre de temps afin d btenir des TSCP qui crrespndent aux besins des habitants. Jérôme GUEDJ fait part de sa grande satisfactin mais aussi de sa préccupatin quant aux délais et au financement. Guy Bnneau nte que la cnduite du STIF par des élus de la Régin et des départements depuis deux ans et demi se traduit par une écute plus attentive. Il suhaite abrder un autre pint : la questin du maillage, qui induit la prise en cmpte des autres prjets de transprts. Le Cnseil Réginal n est pas tut à fait d accrd avec la DRE Ile-de-France. Si la Régin Ile-de-France a vté un plan de mbilisatin transprts d un mntant de 18 milliards d eurs, c est bien la preuve que la Régin suhaite faire avancer les prjets. La Régin Ile-de-France ne suhaite pas de vie supplémentaire pur les vitures mais plutôt une vie en site prpre. Il est imprtant de nter, seln le Cnseil Réginal, que le STIF travaille à la fis sur de nuveaux sites et sur le réseau existant. Les usagers ne s en rendent pas encre cmpte parce que les cnditins de transprts pur rejindre Paris restent difficiles. 5. Cnclusin par Catherine VOURC H Catherine VOURC H nte qu il est demandé à la maîtrise d uvrage à la fis d examiner des ptins, d envisager des ajustements et d examiner des prpsitins, et de ne pas perdre de temps pur mettre en rute un prjet attendu par beaucup depuis déjà de lngues années. Elle relève les pints sur lesquels des questins u des demandes snt adressées à la maîtrise d uvrage et qui méritent des répnses à cmpléter :

- Quelle sera la qualité des installatins de l atelier-garage envisagé à Massy et Palaiseau et les cnditins de sn explitatin (hraires, nuisances)? A cet égard, une visite des ateliers-garage du T2 et du T3 avec la ville de Massy et le STIF est fixée au 2 juillet - Quel sera le cût réel d un prjet dnt l estimatin remnte déjà à plusieurs années, et quelles garanties pur sn financement? - Quelle est l évlutin prévisible du trafic fret sur le trnçn train du tram train? - Des améliratins du système de régulatin du RER C permettraient-elles d expliter cnjintement un RER C et un tram-train entre Massy et Savigny? Le STIF prpse que la questin sit examinée à la rentrée au sein de l atelier technique animé par la mairie de Savigny-sur-Orge. - Quels snt les critères d implantatin de statins supplémentaires? Le STIF cnfirme ce qu il avait annncé à la réunin publique d Epinay-sur-Orge : cmpte tenu de l évlutin des prjets de la cmmune et de la distance avec les statins visines l ptin d une statin à Champlan sera étudiée. - Quelles snt les perspectives de prlngement du tram-train, ntamment vers Versailles? Elle relève que, cmme à chaque réunin publique, il est demandé aux cllectivités territriales de préparer avec la maîtrise d uvrage l arrivée du tram- train par l aménagement d accès aux statins (statinnement, rabattements, maillage de circulatin et cheminements autres que la viture). Il a été demandé ntamment d activer la cnstructin du TCSP sur la Francilienne et sur la RN 20. La garante remercie les participants et leur dnne rendez-vus pur la dernière réunin prévue à Evry le 29 juin.