Nombres complexes et application à la géométrie

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Transcription:

Nombres complexes et application à la géométrie I) Représentation graphique d un nombre complexe Le plan est muni d un repère orthonormé (O,u,v). 1) Affixe d un point a) Définition Si M est le point de coordonnées (x ; y), l affixe de M est le nombre z M = x + iy Réciproquement si z = x + iy où x et y sont deux nombres réels alors : l image de z est le point M(x ;y). b) Exemple Soit z = 3 + i, l image de z est le point M de coordonnées (-3 ; ). On dit aussi que z = 3 + i est l affixe du point M.

c) conséquences M appartient à l axe des abscisses équivaut à Im(z) = 0. M appartient à l axe des ordonnées équivaut à Re(z) = 0. Les points M (z) et M(z) sont symétriques par rapport à l axe des abscisses. Les points M(z) et M ( z) sont symétriques par rapport au point O. Remarques: L axe des abscisses est appelé axe réel. L axe des ordonnées est appelé axe imaginaire. Exemples : z 1 = 4 z = i z 3 = 3 + 4i ; z 3 = 3 4i et z 3 = 3 4i Sur la figure ci-dessous nous avons tracé : M 1 (z 1 ); M (z ); M 3 (z 3 ); M 3 (z 3) et M 3 ( z 3 )

) Affixe d un vecteur a) Définition Si w est le vecteur de coordonnées (x ; y), l affixe de w est le nombre z w = x + iy A tout nombre complexe z = x + iy on associe le vecteur OM avec M le point de coordonnées (x ; y)

b) Théorème Si z M et z M sont les affixes des points M et M dans un même repère orthonormé, alors l affixe du vecteur MM est égal à zm z M : Affixe(MM ) = z M z M. Démonstration : Si z M = x + iy et z M = x + iy alors les coordonnées de M et M sont respectivement (x ;y) et (x ; y )donc le vecteur MM a pour coordonnées (x x ; y y) Donc, par définition, l affixe de MM est (x x) + (y y)i soit z M z M. Exemple : M(3 ;-) et M (-5 ; 1) z M = 3 i z M = 5 + i L affixe de MM est donc : 5 + i (3 i) = 5 + i 3 + i = 8 + 3i L affixe de MM est 8 + 3i 3) Règle de calcul sur les affixes de vecteurs Soit u et u dux vecteurs d affixes respectives z et z w = w équivaut à z = z w + w a pour affixe z + z Pour tout réel k, kw a pour affixe kz Exemples : Si l affixe de w est 3 + i et l affixe de w est 5 4i alors l affixe de w + w est : (3 + 5) + i( 4) = 8 i et l affixe de 3 w est 9 + 6i.

4) Affixe du milieu d un segment Si K est le milieu du segment [AB] alors z K = z A+ z B Si K est le milieu du segment [AB] alors AK = AB soit (z K z A ) = z B z A z K z A = z B z A d où z K = z B z A + z A on obtient donc : z K = z B + z A et donc : z K = z A+ z B Exemple : Soit A le point d affixe z A = 5 + 3i et B le point d affixe z B = 6 4i alors l affixe du point K milieu de [AB] est : z K = 5+3i+6 4i = 1 i = 1 i II) Forme trigonométrique d un nombre complexe non nul Le plan complexe est muni d un repère orthonormé direct (O ; u ; v ), z = a + ib est un nombre complexe non nul et M est le point d affixe z. La demi-droite [OM) coupe le cercle trigonométrique C de centre O en A On note (u ; OM) = θ et OM = r, (r est un nombre réel positif) Ainsi le point A a pour coordonnées (cos θ ; sin θ) Le nombre complexe z = a + ib, affixe de M, s écrit aussi : z = r(cos θ + isin θ)

1) Module d un nombre complexe z est un nombre complexe non nul, z = a + ib, avec a 0 ou b 0 Le module de z noté z, est la longueur OM c est-à-dire : z = a + b² = zz Remarques : z = 0 équivaut à z = 0. z 0 pour tout nombre complexe z. Pour tout nombre complexe z, z = zz Exemple : Soit z le nombre complexe :z = + i alors z = + 1 = 5 ) Argument d un nombre complexe z est un nombre complexe non nul, z = a + ib, avec a 0 ou b 0 Soit M le point d affixe z, un argument de z noté arg (z) est une des mesures, exprimée en radian, de l angle (u ; OM ) Remarque : Si θ est un argument d un nombre complexe z non nul, alors tout nombre de la forme θ + kπ, k ε Z, est un argument de z. Au lieu d écrire : arg(z) = θ + kπ, k ε Z, on écrit : arg(z) = θ (mod π) mod π se lit : «modulo π» Conséquences: Pour tout nombre complexe z non nul : Le nombre z = 0 n a pas d argument. Le nombre z = 1 a pour argument 0 (mod π). Et pour tout nombre complexe z non nul : arg(z) = arg(z) (mod π) z = z arg( z) = arg(z) + π (mod π) z = z

3) Forme trigonométrique d un nombre complexe a) Définition Tout nombre complexe non nul peut s écrire sous la forme : z = r(cosθ + isinθ) (r étant un réel positif) où r = z et θ = arg(z) (mod π) Cette écriture s appelle forme trigonométrique de z b) Egalités de deux nombres complexes écrits sous forme trigonométrique Soit deux nombres complexes z et z non nuls Si z = r(cosθ + isinθ) et z = r (cosθ + isinθ ) alors z = z équivaut à : r = r et θ = θ (mod π).

c) Lien entre la forme algébrique et trigonométrique Soit z un nombre complexe qui peut s écrire : z = a + ib = r (cosθ + i sinθ) alors : Si on connait r et θ on a: a = r cosθ et b = r sinθ Si on connait a et b on a: r = a + b² et θ est défini par : a b cosθ = et sinθ = a +b² a +b² Exemples Exemple1 : Soit z le nombre complexe tel que : z = 1 i cosθ = sin θ = 1 1 +1² = 1 = 1 1 +1² = 1 = donc θ = π 4 (mod π) et comme r = 1² + 1² = alors z = 1 i = ((cos ( π 4 )+isin ( π 4 )) Exemple : Soit z le nombre complexe tel que : z = 4(cos π 3 + isin π 3 ) Alors :a = 4 cos π 3 = et b = 4 sin π = 4 3 3 z = 4(cos π + isin π ) = + 3i 3 3 = 3 et dans ce cas : Attention!!! Toute écriture de la forme z = r(cosθ + isinθ) n est pas la forme trigonométrique d un nombre complexe z!!!! Exemple : z = 3(cos π + isin π ) n est pas une forme trigonométrique car -3<0, pour 6 6 que cette forme soit trigonométrique il suffit d écrire : z = 3( cos π 6 isin π 6 ) = 3(cos 7π 6 + isin 7π 6 )

d) Théorème Si z = r(cosθ + isinθ) avec r > 0 alors z = r(cosθ + isinθ) est la forme trigonométrique de z avec: z = r et arg(z) = θ (mod π) Exemples : Exemple 1 : Soit z = 3(cos π 4 + isinπ ),cette écriture est la forme trigonométrique du 4 nombre complexe z tel que : z = 3 et arg(z) = π 4 (mod π) Exemple : Soit z = 5(sin π 3 + icosπ ), z n est pas écrit sous forme trigonométrique 3 car la partie réelle doit être le cosinus d un angle et la partie imaginaire le sinus du même angle, dans ce cas on cherche α tel que cos α = sin π 3 = 3 et sin α = cosπ 3 = 0,5 On a donc α = π (mod π) 6 Donc 5(sin π 3 + icosπ 3 )=5(cosπ 6 + i sin π 6 ) et 5(cosπ 6 + i sin π ) est la forme trigonométrique 6 de 5(sin π 3 + icosπ 3 ) e) Module et argument d un produit Soit z et z deux nombres complexes de forme trigonométrique : z = r(cosθ + isinθ) et z = r(cosα + isinα) alors : zz = z z = rr et arg(zz ) = arg(z) + arg (z ) (mod π)

Démonstration : Soit z = r(cosθ + isinθ) et z = r(cosα + isinα) Posons g(θ) = z = r(cosθ + isinθ) et g(α) = z = r (cosα + isinα) On a : g(θ)g(α) = zz = rr ( cosθ + isinθ)( cosα + isinα) Or : ( cosθ + isinθ)( cosα + isinα) = cosθcosα + +icosθsinα + isinθcosα + i sinθsinα = cosθcosα sinθsinα + i(cosθsinα + sinθcosα) On reconnait les formules d addition du sinus et du cosinus : On a donc :( cosθ + isinθ)( cosα + isinα) = cos(θ + α) + i sin(θ + α) = g(θ + α) Et donc g(θ)g(α) = zz = rr ( cos(θ + α) + i sin(θ + α)) D où : zz = z z = rr et arg(zz ) = arg(z) + arg (z ) f) Module et argument d un quotient Soit z et z deux nombres complexes de forme trigonométrique : z = r(cosθ + isinθ) et z = r(cosα + isinα) alors : z z = z z = r r et arg ( z z )= arg(z) arg (z ) (mod π). Démonstration : Comme arg(1) = 0 et 1 = 1 car 1 = 1(cos(0) + isin(0) Alors arg(1) = arg (z 1 z ) = arg(z) + arg ( 1 ) (mod π) z Alors 0 = arg(z) + arg ( 1 ) (mod π) et on obtient donc : z arg ( 1 ) = arg (z) (mod π) z Par conséquent : arg ( z z ) = arg ( z 1 z ) = arg(z) + arg ( 1 ) (mod π) z Et donc : arg ( z ) = arg(z) arg (z ) (mod π) z g) Propriétés Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont le même module et le même argument ( à π près) 0 n a pas d argument et 1 = 1 + i0 = cos(0) + isin(0) donc arg(1) = 0 (mod π).

4) Interprétation géométrique du module et de l argument : a) Distance de deux points Si, dans un repère (O,u, v ), A et B sont deux points d affixes respectives z A et z B alors : AB = z B z A b) Angle d un vecteur avec u Si, dans un repère (O,u, v ), A et B sont deux points distincts d affixes respectives z A et z B alors : (u, AB )= arg(z B z A ) (mod π) Exemple : Soit A le point d affixe z A = 3 + i et B le point d affixe z B = 1 + 3i On a : z B z A = + i donc z B z A = 8 = = AB et arg(z B z A ) = θ (mod π) avec : cosθ = = 1 = sin θ = = 1 = D où θ = 3π 4 (mod π) (u, AB )= 3π 4 (mod π)

III) Notation exponentielle de la forme trigonométrique Les propriétés sur les modules et arguments d un produit de deux nombres complexes précédemment démontrées (paragraphe 3)e) nous montre que les arguments suivent les mêmes lois que celles de l exponentielle d où le prolongement de la fonction exponentielle de R à C Soit g(x) = cos(x) + i sin (x) On s aperçoit que g suit la même relation fonctionnelle que la fonction exponentielle. g(0) = 1 et g(zz ) = g(z) + g(z ) C est la raison pour laquelle on a prolongé la définition de la fonction exponentielle définit sur R et on pose, pour tout réel θ : cos( θ) + i sin(θ) = e iθ 1) Définition 1 Pour tout réel θ, on pose : e iθ = cosθ + isinθ ) Définition : Cas général Soit z un nombre réel non nul de module r et d argument θ, alors l écriture z = re iθ est appelée notation exponentielle du nombre complexe z. Réciproquement, si z = re iθ où r est un réel strictement positif, alors z = r et arg(z) = θ + k. π (k εz). Exemples z = + i = (1 + i) = ( 1 + i 1 ) = eiπ 4 z = i = e iπ z = 1 = e iπ Ainsi on peut remarquer que e iπ +1 = 0

3) Propriétés Avec cette notation les propriétés vues précédemment concernant les modules et les arguments s écrivent : Soit z = re iθ et z = r e iα où r et r sont des réels strictement positifs : zz = rr e i(θ+α) z n = r n e inθ pour tout n entier naturel non nul 1 = 1 z r e iθ z = r z r ei(θ α) z = r e iθ Exemples : z = e iπ 3 et z = 3e iπ 6 zz = 6e i(π 3 +π 6 ) = 6e iπ = 6i 1 = 1 z e i z = z 3 ei( π 1 3 = 4 π z 1 = 1 i 1π e 3 i 3 4 3 π 6 ) = π 3 ei 3 6 = + 1 i 3 3 = 1 e 4iπ = 1 = 4 096