Exercices du chapitre 2 avec corrigé succinct

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Transcription:

Exercices du chapitre avec corrigé succinct Exercice II. Ch-Exercice Les applications suivantes sont-elles linéaires? :. L application u : IR IR, donnée par u(x = cos x.. L application u : IR IR, donnée par u(x = αx + β, (α,β donnés dans IR ; discuter suivant les valeurs de α et β.. L application u : IR n IR, donnée par u( x = a x + a x +... + a n x n, (a, a,..., a n donnés dans IR. 4. La projection d un vecteur de l espace sur un plan Π parallèlement à une droite donnée. 5. Soit P k l espace vectoriel des polynômes de degré au plus k, dont on note les éléments P. On définit u : P k P k par u(p = P, (P est la dérivée de P. 6. L application u : P k P k définie par u(p = P. 7. Soit C (0, l espace vectoriel des fonctions numériques continues sur l intervalle fermé [0, ], dont on note φ les éléments. On définit alors u : C (0, IR par u(φ = 0 φ(tdt. non, non si β 0, oui siβ = 0 4 5 oui, 6 non, 7 oui. Exercice II. Ch-Exercice Montrer que Ker u est un sous-espace vectoriel de E Exercice II. Ch-Exercice On reprend les applications de l exercice II., lorsque ces applications sont linéaires déterminer leur noyau et leur image - si α = β = 0, Ker u = IR, Im u = { 0}, - si α 0,β = 0 Ker u = { 0}, Im u = IR. Ker u = { x IR n a x + a x +... + a n x n = 0}, Im u = IR. 4 Ker u =, Im u = Π. 5 Ker u = P 0 (polynômes constants, Im u = P n. 7 Ker u = {φ C (0, 0 φ(tdt = 0}, Im u = IR.

Exercice II.4 Ch-Exercice4 Démontrer le théorème suivant : Soit u L (E;F, alors on a les propriétés suivantes : l image par u de toute famille liée de E est une famille liée de F, l image par u de toute famille génératrice de E est une famille génératrice de Im u. On suppose que { x,..., x p } est une famille liée de E, donc il existe λ,...,λ p non tous nuls tels que : λ x +... + λ p x p = O on a donc u(λ x +... + λ p x p = O et donc λ u( x +... + λ p u( x p = O, ce qui montre que {u( x,...,u( x p } est une famille liée. On commence par remarquer que les vecteurs u( x,...,u( x p appartiennent à Im u. De plus soit y Im u alors il existe x E tel que y = u( x. Si { x,..., x p } est une famille génératrice de E, x p p y = u( x = α i u( x i peut s écrire x = α i x i, on a donc i= donc {u( x,...,u( x p } est une famille i= u( x i Im u génératrice de Im u Exercice II.5 Ch-Exercice5 Soit un espace vectoriel E, F et F deux sous-espaces vectoriels de E tels que E = F F, on appelle projection ou encore projecteur sur F parallèlement à F l application u de E dans E définie par : u( x = x si x = x + x où x F, x F. Montrer que la projection ainsi définie est une application linéaire. Déterminer son noyau et son image. On vérifie facilement que u( x + y = u( x + u( y, u(λ x = λu( x Im u = F, Ker u = F Exercice II.6 Ch-Exercice6 Montrer que si u est une projection alors u=u u. On démontrera la réciproque de cette propriété en TD. On a bien sûr u( x = x, donc u u( x = u( x x E on a donc u u = u. Vous pouvez illustrer ce résultat en pensant aux projections géométriques classiques sur un plan ou une droite. Exercice II.7 Ch-Exercice7 Vérifier que w = u v est bien un élément de L (E;G. { } (u v( x + y = (u v( x + (u v( y ces propriétés se vérifient très facilement. (u v(λ x = λ(u v( x Exercice II.8 Ch-Exercice8 Soit E un espace vectoriel de dimension, E = { e, e, e } une base de E, soit F un espace vectoriel de dimension, F = { f, f } une base de F et u L (E;F. On sait que u( e = f + f,u( e = f f,u( e = f f. Calculer l expression de u( x pour x quelconque de E u( x = u(x e + x e + x e = x u( e + x u( e + x u( e = (x + x + x f + (x x x f. On voit donc que la donnée de u( e,u( e,u( e définit u( x pour tout x. (A condition bien sûr de connaitre les composantes de x dans la base E

Exercice II.9 Ch-Exercice9. On suppose que l application u L (E;F est injective. (a Montrer que si la famille {u( x,...,u( x p } est liée alors la famille { x,..., x p } est liée. (b Montrer que l image d une base de E est une base de Im u.. Soit u L (E;F, E de type fini, montrer que les deux propositions suivantes sont équivalentes : (i u est injective, (ii il existe une base B = { e,..., e n } de E telle que {u( e,...,u( e n } soit libre.. (a On sait que si u est injective, on a { x,..., x p } libre = {u( x,...,u( x p } libre, donc en utilisant la contraposée : {u( x,...,u( x p } liée = { x,..., x p } liée (b Une base de E est une famille libre, donc son image par u est une famille libre puisque u est injective. Une base de E est une famille génératrice de E, donc son image par u est une famille génératrice de Im u. L image d une base de E est donc une base de Im u.. (ii (i - Soit x un vecteur tel que u( x = 0 F, on peut alors décomposer ce vecteur sur la base E : x = n j = x j e j et 0 F = u( x = u( n j = x j e j = n j = x j u( e j et comme la famille u(e est libre par hypothèse cela implique que x = x =... = x n = 0, soit x = 0 E et donc Ker u = { 0 E }. (i (ii - Puisque E est de type fini, il existe une base B de E, cette base est une famille libre, donc d après la proposition..6 son image par u est une famille libre. Exercice II.0 Ch-Exercice0 Soit u L (E;F, on définit les propositions suivantes : (i u est bijective, (ii l image par u d une base de E est une base de F. Montrer que (i (ii. } (i = u est injective = l image d une famille libre est libre (i = u est surjective = l image d une famille génératrice de E est génératrice de F = l image d une base de E est une base de F Réciproquement : Soit { x,..., x n } une base de E. On suppose que l image par u de cette base de E est une base de F Montrons que Ker u = 0 E : x Ker u u( x = 0 F n n x = α i x i = α i u( x i = 0 F = α = α =... = α n = 0 x = 0 E. i= i= (On a utilisé l hypothèse que {u( x,...,u( x n } est une base donc libre. On vient donc de montrer que Ker u = 0 E donc u est injective. Montrons que Im u = F {u( x,...,u( x n } est une base de F donc y F, y = On vient de montrer que Im u = F, donc que u est surjective. Ce qui termine de démontrer l équivalence. ( n n α i u( x i = u i= α i x i donc y Im u. i=

Exercice II. Ch-Exercice Soient E et F deux espaces de même dimension n, soient { e, e,..., e n } et { f, f,..., f n } des bases de E et F, on définit une application linéaire u de la manière suivante u( e i = f i. Montrer qu alors u est bijective de E sur F. { u( x = 0 F x = 0 E donc Ker u = { 0 E } On démontre facilement que : y F, x, y = u( x donc Im u = F donc u est bijective. Exercice II. Ch-Exercice Soit E un espace vectoriel de dimension n, muni d une base E = { e, e,..., e n }, alors pour tout x E on peut écrire n x = α j e j j = et on peut associer à x E le vecteur (α,α,...,α n de K n correspondant aux composantes de x sur E. Montrer que l application x (α,α,...,α n : E K n ainsi définie est un isomorphisme de E sur K n. Comme tout x E admet une décomposition unique sur la base E l application x (α,α,...,α n est bien définie. On montre facilement qu elle est linéaire et injective et surjective. Exercice II. Ch-Exercice Montrer que la matrice de l application i E : E E est la matrice identité I lorsque l on munit l espace E de la base E = { e, e,..., e n }. i E ( e i = e i donc A = I. Exercice II.4 Ch-Exercice4 On suppose E=F = P, on munit P de la base canonique {, X, X }, on définit u telle que u(p = p. Déterminer alors la matrice de u. 0 0 0 0 0 0 0 Exercice II.5 Ch-Exercice5 Soit la matrice A définie par : A = ( 4 5 6, u est l application linéaire de IR dans IR dont la matrice est A lorsque l on munit IR et IR de leurs bases canoniques. Que vaut u( e,u( e,...,u( e n? En déduire u( x pour x = (,, x = e e + e donc u( x = u( e u( e + u( e u( e = f + f Or d après la définition de A on a : u( e = 4 f + f u( e = 5 f + 6 f On déduit donc de tout ce qui précède : u( x = 9 f + f

Exercice II.6 Ch-Exercice6 Soit u l application linéaire de IR 4 dans IR définie par u( x = (x x + x + x 4, x + x x 4, x + x + x x 4, déterminer la matrice A associée à u lorsque l on munit IR et IR 4 des bases canoniques. Solution : Pour obtenir A il suffit de déterminer u( e,u( e,u( e,u( e 4. u( e = (,, = f + f + f u( e = (,, = f + f + f u( e = (,0, = f +.D où A = 0. f u( e 4 = (,, = f f f Bien sûr pour obtenir u( e, on écrit e = (,0,0,0 donc x =, x = x = x 4 = 0. Vous pourrez revenir à cet exrcice après avoir étudié le calcul explicite de l image d un vecteur. Exercice II.7 Ch-Exercice7. Démontrer que M mn est un espace vectoriel, en particulier quel est l élément neutre pour l addition? Quel est l opposé de A?. Déterminer une base de M mn. Quelle est la dimension de M mn?. On démontre facilement que la somme est une loi de composition interne, associative, la matrice E dont tous les termes sont nuls (on la note E = 0 est l élément neutre, la matrice B dont les termes sont les opposés de ceux de A (B=-A est le symétrique de A. On a de plus (λµa = λ(µa,(λ + µa = λa + µa,λ(a + B = λa + λb,a = A. Si l on note E i j la matrice dont tous les termes sont nuls sauf le terme situé en ligne i et colonne j qui vaut, alors A = m n i= j = a i j E i j. La famille {E i j, i m, j n} est donc génératrice, on montre facilement qu elle est libre : c est donc une base, la dimension de M mn est donc mn. Exercice II.8 Ch-Exercice8 Calculer le produit AB (et BA lorsque cela est possible dans les cas suivants : ( ( 0 0 A = B =, 0 0 0 0 0 A = 0 B =. 0 Solution ( : 0 0 AB = 0 0 AB = 0 0 ( 0,B A = 0 0 Une disposition pratique pour ce dernier produit est la suivante : 0 0 0 Le terme est obtenu par produit terme à terme de la ligne de A et de la colonne de B situées dans son prolongement. C est-à-dire = 0 + ( +. Bien sûr cette disposition qui est pratique quand on débute se revèle rapidement encombrante! On ne peut pas effectuer le produit B A.

Exercice II.9 Ch-Exercice9 0 0 ( On définit les matrices D = 0 0 5 0 D = 0 6 0 0 4 B =. Calculer BD, DB. Que se passe-t-il quand on multiplie une matrice à droite par une matrice diagonale? quand on multiplie une matrice à gauche par une matrice diagonale? Enoncer des résultats généraux.. Par quelle matrice L doit-on multiplier B à gauche pour que LB = B? Par quelle matrice C doit-on multiplier B à droite pour que BC = B?. BD = ( 5B 6B : le produit à droite d une matrice B par une matrice diagonale D revient à multiplier chacune des colonnes B i par le scalaire d ii. B DB = B : le produit à gauche d une matrice B par une matrice diagonale D, revient à multiplier 4B chacune des lignes B i par le scalaire d ii.. L = ( 0 0 (,C =, ce résultat se généralise bien sûr à une matrice B quelconque. 0 Exercice II.0 Ch-Exercice0 Reprendre l exercice II.5. Que vaut X? Calculer AX et comparer avec ce qui a été trouvé alors. On a X = résultat., AX = Y ( 9 donc u( x = (9, = 9 f + f. On retrouve bien sûr le même Exercice II. Ch-Exercice Démontrer que le produit de deux matrices carrées inversibles de même dimension est inversible et on a (AB = B A. On pose M = AB, N = B A, on montre en utilisant l associativité que M N = N M = I, donc N = (M : B A = (AB Exercice II. Ch-Exercice Soit la matrice B =. Expliciter B, B, B, B, B, B T, B T, (B T, (B T, (B T, (B T, (B T, (B T,(B T, (B T. Vérifier sur cet exemple que : (B i T =B T i. Bien sûr ces résultats se généralisent à une matrice B quelconque. B =,B T = (, B = (,B = (,B = (,B T = (,B T = (,

( (B T = ( B T = ( B =,B = (,(B T =, ( ( T B =,,(B T = (, ( B T = ( (B T = (,(B T = (.,, Exercice II. Ch-Exercice Soit E un espace vectoriel muni d une base E = { e, e }. On définit les vecteurs e = e + e, e = e e. Montrer que E = { e, e } forme une base de E. Que vaut P matrice de passage de E dans E?. On montre que { e, e } est une famille libre, en effet λ e + λ e = O λ = λ = 0. (Il suffit en effet d exprimer e, e en fonction de e, e. Or une famille libre à éléments est une base. (. P = Exercice II.4 Ch-Exercice4 Reprendre l exercice II. Exprimer e et e en fonction de e et e. Si x et x sont les composantes du vecteur x dans la base E, en déduire x et x base E. Vérifier que X = P X. Que vaut P matrice de passage de E dans E? Effectuer le produit PP. { { e = e + e e =. e + e e = e e e = e e (. x = x e + x e = x e + ( e + x e e = ( x + x e + ( x x e donc x = x + x, x = x x ( x = = X ( x. P X = + x x x 4. P = ( x, on a obtenu P à partir de. On vérifie bien sûr que PP = P P = I ses composantes dans la

Exercice II.5 Ch-Exercice5 On reprend les données de l exercice II.. On définit u L (E;E par u( e = e + e,u( e = e e Quelle est la matrice A de u dans la base E? Exprimer u( e, u( e en fonction de e et e. En déduire u( e,u( e en fonction de e et e. En déduire A. Calculer P AP. Solution ( : A = u( e = u( e + u( e = e + e, u( e = u( e u( e = 7 e u( e = e + e + 4 e e = 7 e + e, u( e = 4 e 7 e ( 7 A = = P AP 4 7 Exercice II.6 Ch-Exercice6 Soit A M mn, montrer que Im A est un sous espace vectoriel. Montrer plus précisément que Im A = vect A,..., A n. On démontre immédiatemment que Im A est un sous espace vectoriel. On a de plus : Y Im A Y = AX Y = n i= x i A i avec x i K Y vect A,..., A n. Exercice II.7 Ch-Exercice7 Déterminer le rang des matrices A suivantes : Si E = E E, A est la matrice de la projection sur E parallèlement à E. A est la matrice de la rotation dans le plan. A = 0 0. rang A = dim E rang A = rang A = car {A, A, A } est une famille liée et que {A, A } est une famille libre. Exercice II.8 Ch-Exercice8 On définit les 5 propositions : a f est injective. b f est surjective. c f est bijective. d f n est pas injective. e f n est pas surjective. Dans chacun des cas suivants, énoncer parmi les 5 propositions lesquelles sont exactes (sans hypothèse supplémentaire. f est linéaire de IR dans IR 4

. f est linéaire de IR dans IR. f est linéaire de IR 4 dans IR 4. f est linéaire injective de IR dans IR 4 5. f est linéaire injective de IR dans IR 6. f est linéaire surjective de IR dans IR 7. f est linéaire surjective de IR 5 dans IR 5. e. rien sans hypothèses supplémentaires. d 4. a e 5. a, b, c 6. b, d 7. a, b, c Exercice II.9 Ch-Exercice9 Montrer que si A M np,ker A est un sous-espace vectoriel de M p. Ker A n est pas vide puisque 0 Ker A. On vérifie de plus la stabilité Si X, X Ker A, a K alors X + X Ker A, ax Ker A. Exercice II.0 Ch-Exercice0 Les matrices suivantes sont-elles inversibles? A = 5 4,B = 5. On constate que la recherche du noyau de A revient à chercher les coefficients x, x, x qui vérifient x A + x A + x A = 0, ce qui revient à étudier si les colonnes A, A, A forment un famille libre, ce qui permet de savoir si le rang de A vaut. Dans le cas de A on trouve des coefficients non nuls possibles, donc Ker A {0},ou encore rang A <, ce qui permet de conclure que A n est pas inversible. Dans le cas de B, la seule solution est x = x = x = 0, donc B est inversible.