Note de conjoncture. Les marchés fonciers franciliens. 2 M a r c h é s f o n c i e r s. 4 M a r c h é s i m m o b i l i e r s



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Transcription:

Observatoire régional du foncier en Île-de-France n 2 - Décembre 2012 Note de conjoncture Les marchés fonciers franciliens Le ralentissement des marchés fonciers franciliens se confirme avec une baisse d activité généralisée sur la plupart des marchés observés mais avec un faible effet sur les prix. Cette baisse d activité entre 2011 et 2012 serait de l ordre de -10% à -19% selon les segments de marchés fonciers pour la construction. Plus du tiers des terrains constructibles le seraient pour la construction de maisons individuelles. On observe un décalage croissant entre les tendances observées sur les prix immobiliers et les prix fonciers : le prix moyen des terrains constructibles sur les neuf premiers mois de 2012 atteint son niveau le plus bas depuis 2007 (204 000 ) alors que les prix sur les marchés immobiliers s affichent toujours à la hausse tant sur l ancien que sur le neuf. Pourtant la baisse d activité sur les marchés immobiliers est bien là : selon les promoteurs, sur les neuf premiers mois de l année 2012, les réservations nettes, tout type d habitat neuf confondu, seraient en recul de 17% par rapport à la même période 2011. Le deuxième numéro de cette Note de conjoncture confirme la volonté de l ORF et de l ensemble de ses membres de poursuivre l exercice d observation foncière amorcé en 2012. Il a d ores et déjà conduit à : la mise en place d un partenariat efficace avec les notaires permettant de consolider l observation des marchés de terrains dits constructibles, le développement d une méthodologie spécifique par la DRIEA/SCEP, pour l exploitation régionale du fichier des mutations édité par le ministère des finances dit fichier des Demandes de Valeurs Foncières (DVF). Ce numéro de décembre propose également une déclinaison de cette observation régionale au département du Val-de-Marne. Cet exercice recouvre un double objectif méthodologique et analytique : il s agit à la fois de proposer des méthodes d exploitation des données disponibles à des échelles infrarégionales mais aussi de mieux percevoir à travers ce zoom les mécanismes de marchés locaux. Dans ce contexte régional comment se positionne le Val-de-Marne? Selon les données fiscales, en 2010, le prix moyen au m² du terrain constructible quel qu en soit l usage était 14% inférieur à celui de la petite couronne alors qu en 2011, l écart n était plus que de 2%. Globalement le marché des terrains constructibles continue de se valoriser dans le Val-de-Marne notamment autour de l axe de la Seine. Cette évolution témoigne du repli, voire du compromis qu effectuent les acheteurs vers des terrains de première couronne mais moins chers que dans l ouest parisien. Notons aussi que le Val-de-Marne comporte 122 ZAC dont 8 ont été créées en 2011 et 2012 pour 1 million de m² de surface de plancher de logements et 1,6 million de m² de surface de plancher d activités, reflet d une dynamique forte en termes d action foncière. 7 237 : ventes de terrains constructibles en 2011 204 000 : prix moyen d un terrain constructible en 2012 179 /m² : prix moyen d'un terrain pour maison individuelle en 2011 819 m² : surface moyenne d'un terrain pour maison individuelle en 2011 50% : part du coût du terrain dans l acquisition d une maison 323 ha : surface mobilisée pour construire des maisons individuelles en 2011 19% : part de l'aménagé dans la construction individuelle 21 200 : logements neufs mis en vente par la promotion privée en 2012 4 480 /m² : prix d un appartement ancien en petite couronne au 3 e trimestre 2012 269 : nombre de communes sous convention avec un EPF 2 M a r c h é s f o n c i e r s Les terrains constructibles Les terrains à bâtir pour maisons individuelles 4 M a r c h é s i m m o b i l i e r s Les logements neufs Les logements anciens 5 A c t i v i t é s d e s o p é r a t e u r s Les établissements publics fonciers 6 Z o o m s u r l e V a l - d e - M a r n e Les marchés fonciers Les marchés immobiliers L'activité des opérateurs ORF - Association loi 1901 regroupant élus, professionnels et administrations IAU île-de-france - 15, rue Falguière, 75740 Paris Cedex 15 amelie.darley@iau-idf.fr 01 77 49 79 56 DRIEA - 21-23, rue Miollis, 75732 Paris Cedex 15 marie-antoinette.basciani-funestre@developpement-durable.gouv.fr 01 40 61 86 07 Mise en page : Virginie Cioni, IAU îdf - Cartographie : Laurie Cransac, IAU îdf, Camille Daval, DRIEA - Traitement de données : Florence Giust, DRIEA Retrouvez toute l actualité et les publications sur www.orf.asso.fr 1

Marchés fonciers B.Vercelli / IAU îdf Terrains constructibles : une activité et des prix en baisse L'essentiel du volume des mutations est concentré en grande couronne mais les marchés connaissent une évolution similaire. Les marchés ralentissent dès 2006 pour atteindre leur plus faible niveau en 2009 (-32,9% de transactions en moins par rapport à 2006 en Ilede-France) avant de repartir à la hausse dès 2010, le regain d'activité étant deux fois plus important en grande couronne (+20% en petite couronne, +37,4% en grande couronne). L'année 2011 n'étant pas complète, ce regain d'activité ne peut être confirmé. Concernant les prix, deux périodes se dégagent : l'avant crise, où les prix des terrains constructibles évoluent de façon similaire en petite et grande couronnes, et ce malgré l'écart de prix important (un terrain en petite couronne coûte 195 k de plus qu'en grande couronne sur la période 2006-2008) ; et l'après crise, où les prix en petite et grande couronnes divergent. Les prix en petite couronne ont bien résisté à la crise et sont repartis à la hausse dès 2008 (+33,3% entre 2008 et 2010), ceux de grande couronne ont perdu 14% de leur valeur depuis 2006 avant de regagner les niveaux de prix d'avant-crise en 2010. Le prix moyen au m² en petite couronne, croît depuis 2006 et ce malgré la crise de 2007 (léger fléchissement en 2008) : l'évolution est de +31% entre 2006 et 2010. Le marché de grande couronne y a été plus sensible et décroit dès 2007 pour repartir à la hausse dès 2009 (-15% entre 2006 et 2009) et revenir au niveau de 2006. A noter que l'écart des prix au m 2 entre petite et grande couronne reste stable depuis 2007 (environ 315 d'écart). Les données Demandes de Valeurs Foncières Pour permettre la comparaison avec les notaires, la DRIEA a adopté la même définition. Il s'agit des terrains «affectés» à la construction, d'usage ni agricoles, naturels ou forestiers dont la surface est comprise entre 200 et 5 000 m², vendu de gré à gré (hors expropriation). En termes de prix, pour comparer des biens «homogènes» les valeurs extrêmes ont été supprimées (5% des valeurs les plus faibles et 5% des valeurs les plus fortes), il s'agit donc de moyenne dite réduite. Les données n ont pas été redressées. Concernant les données, les chiffres relatifs à l'année 2011 ne tiennent compte que du premier semestre. Nombre de ventes et prix moyen d'un terrain constructible Evolution du prix moyen au m 2 des terrains constructibles Source : DGFIP, MAJ 2011/1, exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Source : DGFIP, MAJ 2011/1, exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF En savoir + : www.colloc.bercy.gouv.fr www.driea.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr On comptabilise aujourd hui un peu moins de 5 000 ventes de terrains en Ile-de-France pour les 9 premiers mois 2012. Si l on projette cette tendance sur les derniers mois de l année, on se situerait à fin 2012 à un niveau un peu près équivalent à celui de 2008 (6 500 ventes) et en recul de 10% environ par rapport à 2011. Avec toujours une proportion de l ordre de 80% des ventes situées en grande couronne. Le prix moyen d un terrain en Ile-de-France pour les 9 premiers mois 2012 ressort à 204 000, niveau de prix le plus bas enregistré depuis 2007. La petite couronne et la grande couronne partagent cette tendance. Nombre et prix moyen de transactions de terrains constructibles Source : Paris Notaires Services ORF Les données Paris Notaires Services Les chiffres fournis par PNS sont issus de la base BIEN (Base d Informations Economiques Notariales). Ils concernent les terrains considérés comme constructibles (hors terres agricoles, bois, forêts ) vendus de gré à gré, en pleine propriété. Les valeurs extrêmes pour chaque année en termes de prix ont été exclues de l analyse (à savoir : les 5% des terrains représentant les prix les plus chers et les 5% des terrains représentant les prix les plus bas). Les volumes de ventes sont redressés avec un coefficient de pondération pour représenter la totalité du marché. Les chiffres de l année 2012 sont arrêtés au 14/11/2012. Ils prennent en compte les 9 premiers mois de l année et sont encore provisoires. Les chiffres des années 2007 à 2009 sont figés, ceux des années 2010 et 2011 sont considérés comme stables mais encore susceptibles d être consolidés (2010 sera figé au 31/12/2012, 2011 au 31/12/2013 ). 2

Marchés fonciers B.Vercelli / IAU îdf Terrains pour la construction de maisons : une baisse de 19% de l'activité En 2011, pour l ensemble de l'ile-de-france, le prix moyen des terrains est de 179 /m ² mais si on se concentre sur la seule zone agglomérée, alors ce prix moyen passe à 264 /m². On constate aussi que l augmentation par rapport à 2010 est de 10,9% contre 7,6% dans le reste de la France. Dans l agglomération de Paris, l investissement total moyen pour construire une maison individuelle (terrain+maison) est de 357 000 et la part de la valeur du terrain y représente 50% contre 34% pour le reste du territoire national et 30% pour les zones rurales. Le prix moyen des terrains atteint ainsi dans l agglomération 178 800 pour une surface moyenne de 676 m² tandis que sur l ensemble de l'ile-de-france, ce prix moyen est de 146 400 pour une surface moyenne de 819 m². Nombre de transactions et prix moyen des terrains pour maisons individuelles Au 1 er semestre 2012,les mises en chantier de nouvelles constructions pour l individuel pur ont représenté 1 835 maisons, soit - 19% par rapport au 1 er semestre 2011. Sur la base d un échantillon représentatif des lotissements observés localement chaque semestre, on estime une baisse d activité de l ordre de -16% en secteur aménagé par rapport au 1 er semestre 2011. Ce qui laisse supposer que seules 354 maisons auraient été mises en chantier en lotissement à l échelle de l'ile-de-france. Par différence, 1 481 maisons auraient été construites en diffus au cours du semestre, soit une baisse d environ 20% sur ce segment. La production individuelle diffuse se tasserait donc un peu plus que celle de l aménagé, mais en partant d un point haut en 2011. Alors que celle de l individuel lôti demeure à son étiage. Pour ce qui est de la distinction des surfaces moyennes de parcelles entre individuel aménagé et individuel diffus, une première estimation pour 2011, et le 1 er semestre 2012 donnerait 655 m² (contre 680 m² en 2010) pour l un et 755 m² (contre 799 m²) pour l autre : légère tendance à la contraction qui reste à confirmer. Ainsi en 2011, la mobilisation foncière au titre de l individuel aménagé aurait légèrement diminué, à 53 ha, alors que celle liée au diffus aurait augmenté significativement à 270 ha, contre 213 ha en 2010. Au 1 er semestre 2012, le foncier mobilisé en secteur aménagé n aurait été que de 23 ha, franchissant un nouveau seuil à la baisse, et celui mobilisé en diffus se maintiendrait aux niveaux de 2009 et 2010, de 112 ha en 6 mois. Les données Adéquation/SNAL Idf Picardie Le SNAL confie à Adéquation le retraitement des données statistiques SIt@del2 sur les mises en chantier de logements individuels purs. Il s agit de distinguer le volume mis en chantier dans le cadre d une procédure d aménagement de celui mis en chantier en diffus. Source : MEDDE / EPTB exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Surface moyenne de transactions et prix moyen au m² des terrains pour maisons individuelles L enquête sur le prix des terrains à bâtir (EPTB) L enquête EPTB fournit des informations sur les terrains à bâtir destinés à la construction de maison individuelle (type d acquisition, surface, prix, etc.) et sur la maison elle-même (prix, surface SHON, état d avancement des travaux, mode de chauffage, type de maître d oeuvre, etc.). En savoir + : www.driea.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr Nombre et surfaces mises en chantier pour la construction de maisons individuelles Evolution des surfaces moyennes de parcelle Source : Adéquation / SNAL IDF Picardie ORF Source : Adéquation / SNAL IDF Picardie ORF Source : MEDDE / EPTB exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF En savoir + : www.snal.fr 3

Marchés immobiliers Malabar Design Ventes de logements neufs : des prix qui continuaient d'augmenter au 1 er semestre 2012 malgré une baisse d activité Au 1 er semestre 2012, les mises en ventes de logements neufs individuels ont été de 505 et celles de logements collectifs de 8 810. La petite couronne représente 7,5% des mises en ventes pour les logements neufs individuels ; Paris et la petite couronne comptent pour 49,5% des logements neufs collectifs. Par rapport au 1 er semestre 2011, les prix moyens des logements neufs affichent une baisse de 3,7% pour les logements individuels et de 0,9% pour les logements collectifs. Les prix moyens des logements individuels s'élèvent à 342 148 au 1 er semestre 2012 (contre 355 370 au 1 er semestre 2011) et les prix moyens des logements collectifs à 276 757 (contre 279 184 ). Toutefois, les prix des logements individuels continuent de grimper. Pour le logement individuel, il s'établisse à 3 746 /m² au 1 er semestre 2012 (contre 3 702 /m² au 1er semestre 2011) et les prix au m² des logements collectifs à 4 963 /m² (contre 4 898 /m² au 1 er semestre 2011) soit une hausse globale des prix des logements, tout type confondu, d'environ 1%. A contrario, les surfaces moyennes des logements neufs continuent de diminuer pour se situer au 1er semestre 2012 à 91 m² dans l'individuel (contre 96 m² au 1 er semestre 2011) et à 56 m² dans le collectif (contre 57 m² au 1 er semestre 2011). Les données ECLN L enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) est une enquête trimestrielle assurant le suivi de la commercialisation des logements neufs destinés à la vente aux particuliers. En savoir + : www.driea.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr Le volume des réservations nettes, tout type d habitat confondu, ressort à 14 600 unités pour les 9 premiers mois de 2012, soit -17% par rapport aux 9 premiers mois de 2011. En ne considérant que les 3 e trimestres, ce repli passe à 18,40%. S agissant des mises en ventes, elles se sont élevées à 21 200 logements sur 9 mois, soit une progression globale, tout type de logement confondu, de 12,2% d une année à l autre. Depuis le début de l année 2012, le rythme des ventes diminue régulièrement. Les désistements sont en augmentation ; il en est de même des retraits d opérations. Au 30 septembre 2012, les produits offerts à la vente représentaient 11 mois de ventes (9 dans le collectif classique), contre 6 mois à fin décembre 2011. Nombre et prix moyen de logements neufs Surface et prix du m 2 de logements neufs Nombre de logements neufs mis en ventes et de réservations nettes 2012 : données provisoires sur les 9 premiers mois Source : FPI IDF/CAPEM ORF Source : MEDDE / EPTB ORF Source : MEDDE / EPTB ORF Les données CAPEM Le Centre d'analyses et de Prévisions immobilières, observatoire et banque de données professionnelles de la Fédération des promoteurs immobiliers d'ile-de-france, collecte les données et mesure l'activité régionale des marchés du logements neuf en accession à la propriété et de la production des bureaux neufs ou restructurés. Les données chiffrées sont celles disponibles au 30/10/12. En savoir + : www.capem.fr 4

Marchés immobiliers et activités des opérateurs Ventes de logements anciens : une baisse d activité sans ajustement sur les prix J.-C.Pattacini / Urba Images / IAU îdf Transactions des appartements anciens Transactions des maisons anciennes Source : Paris Notaires Services ORF Source : Paris Notaires Services ORF Au 3 e trimestre, le marché s inscrit dans la continuité des mois précédents. Acquéreurs et vendeurs campent toujours sur leur position et les ajustements que l on aurait pu attendre sur les prix ne se sont toujours pas produits. Au-delà des évolutions trimestrielles qui tiennent davantage à des effets saisonniers ou ponctuels, il faut retenir que depuis un an, les prix n ont plus augmenté. La dynamique des ventes s est clairement enrayée, après un mois de janvier exceptionnel dopé par la réforme de la fiscalité et des ventes d anticipation. Depuis, le nombre de ventes recule, mais sans que la baisse n aille en s intensifiant. Au 3 e trimestre 2012, 37 700 logements ont été vendus, soit 21% de moins qu au 3 e trimestre 2011. La baisse des ventes s est donc poursuivie au même rythme qu au 2 e trimestre 2012 (-22% par rapport à la même période en 2011). Du 2 e au 3 e trimestre 2012, les prix sont légèrement repartis à la hausse. En Ile-de-France, l indice Notaires-INSEE des logements anciens a augmenté de 1,4% du 2 e au 3 e trimestre 2012, sans grande différence entre les appartements (+1,4%) et les maisons (+1,5%). Cette hausse est liée en partie aux facteurs saisonniers habituels qui favorisent l activité, notamment pour les maisons, pendant cette période de l année. Les données Paris Notaires Services Les chiffres fournis par PNS sont issus de la base BIEN (Base d Informations Economiques Notariales). En savoir + : www.parisnotaires.fr Fin 2012 : un cinquième des communes franciliennes sont sous convention avec un EPF En 2012, 269 communes ont une convention en cours avec un EPF sur leur territoire. L'année 2012 confirme la montée en puissance de l'activité des EPF qui, en un an, ont réalisé, en termes de cessions, la moitié de leur activité des quatre dernières années. 160 cessions ont été réalisées sur la période 2009-2012 pour un montant total de 230 millions d'. Ces cessions correspondent à des engagements de l'ordre de 7108 logements et 310 000 m² d'activités. Cessions réalisées par les EPF Source : EPFIF, EPFY, EPFVO, EPF92 ORF Les communes sous convention avec un EPF Source : EPFIF, EPFY, EPFVO, EPF92 ORF En savoir + : www.epfif.fr, www.epfy.fr, www.epf92.fr, www.epf-vo.fr Les données EPF Les données présentées sont un cumul des données fournies par chacun des quatre établissements publics fonciers franciliens (EPFIF, EPF92, EPFY, EPFVO). 5

Marchés fonciers dans le Val-de-Marne Un marché des terrains constructibles qui ralentit et une baisse sensible des prix qui se poursuit en 2012 Les ventes de terrains constructibles dans le Val-de-Marne fluctuent Ventes de terrains constructibles : volumes et prix global moyen de la même manière que la petite couronne : une importante baisse dans le Val-de-Marne des volumes jusqu en 2009 (-39% de ventes en moins par rapport à 2006), avant de repartir à la hausse l'année suivante (+ 23%). Les prix moyens des terrains n'ont fait qu'augmenter depuis 2007, et ce malgré la crise : le prix moyen d'un terrain est passé de 238 k en 2007 à 375 k en 2010 soit une hausse de 58% environ. Ces moyennes départementales reflètent pourtant des disparités internes. Les cartes confirment bien l'évolution à la hausse des prix des terrains constructibles et une géographie de cette évolution se dessine : - les communes du sud-est du département dont le tissu urbain est plus lâche (plateau Briard, forêts domaniale de Sucy-en-Brie, Noiseau, La-Queue-en-Brie, Santeny etc...) où les prix sont les moins élevés et restent relativement constant (entre 50 k et 350 k ) ; - les communes comprises entre la Seine et la boucle de la Marne situées dans un tissu plus dense, et à proximité de Paris et des Prix moyen d'un terrain constructible et prix au m 2 dans le Val-de-Marne zones d'activités où les prix sont plus élevés (entre 350 k et plus (en constants) d'un million ) et ont augmenté entre 2006 et 2010. Les données Demandes de Valeurs Foncières Il s'agit des terrains «affectés» à la construction, d'usage ni agricoles, naturels et ni forestiers dont la surface est comprise entre 200 et 5 000 m², vendu de gré à gré (hors expropriation). En termes de prix, pour comparer des biens «homogènes» les valeurs extrêmes ont été supprimées (5% des valeurs les plus faibles et 5% des valeurs les plus fortes), il s'agit donc de moyenne dite réduite. Concernant les données, les chiffres relatifs à l'année 2011 ne tiennent compte que du 1 er semestre. Valeur foncière des terrains constructibles en 2006 Valeur foncière des terrains constructibles en 2010 Les volumes de ventes de terrains enregistrés dans la base BIEN sur le département du Val-de-Marne ont connu de 2007 à 2010 des évolutions identiques à celles de la région Ile-de-France. Le nombre de ventes a baissé progressivement de 2007 à 2009 puis s est redressé en 2010. Cependant, contrairement à la tendance régionale, les volumes de ventes ont continué à s étoffer jusqu en 2011 pour atteindre plus de 500 terrains vendus. On compte sur les 9 premiers mois de l année 2012 déjà 371 ventes, soit un niveau déjà comparable à celui de la totalité de l année 2008. Si le mouvement devait se prolonger, l année 2012 pourrait s achever avec un volume de ventes de terrains identique à celui de l année 2011. Le prix moyen (402 000 ) recule de 6 % par rapport à 2011, dans des proportions comparables à ce que l on observe en Ile-de-France. Mais il reste encore supérieur au point bas de 2007 (391 000 ). Source : DGFIP, MAJ 2011/1, exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Transactions de terrains constructibles Source : Paris Notaires Services ORF Source : DGFIP, MAJ 2011/1, exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Source : DGFIP, MAJ 2011/1, exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Source : DGFIP, MAJ 2011/1, exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Les données Paris Notaires Services Les chiffres fournis par PNS sont issus de la base BIEN (Base d Informations Economiques Notariales). Ils concernent les terrains considérés comme constructibles (hors terres agricoles, bois, forêts ) vendus de gré à gré, en pleine propriété. Les valeurs extrêmes pour chaque année en termes de prix ont été exclues de l analyse (à savoir : les 5% des terrains représentant les prix les plus chers et les 5% des terrains représentant les prix les plus bas). Les volumes de ventes sont redressés avec un coefficient de pondération pour représenter la totalité du marché. 6

Une baisse dans l'individuel compensée par le marché du collectif Au 1 er semestre 2012, les mises en ventes de logements neufs individuels ont été de 12 et celles de logements collectifs de 902. Le Val-de-Marne représente 2,4% des mises en ventes des logements neufs individuels en Ile-de-France et 10,2% pour les logements neufs collectifs. Par rapport au 1 er semestre 2011, les prix moyens des logements neufs individuels affichent une baisse de l'ordre de 18% (contre 3,7% pour l'ile-de-france). Les prix moyens des logements individuels s'élèvent à 351 667 au 1 er semestre 2012 (contre 431 105 au 1 er semestre 2011). Contrairement à l'ile-de-france où les prix baissent de 0,9%, les prix moyens des logements neufs collectifs augmentent de 7% par rapport au 1 er semestre 2011. Ils s'élèvent à 276 757 au 1 er semestre 2012 (contre 264 300 au 1 er semestre 2011). En revanche, les prix au m² des logements individuels progressent de 21,5% par rapport à ceux du 1 er semestre 2011 (5 109 /m² contre 4 206 /m²) contrairement aux prix au m² des logements collectifs qui stagnent (4 955 /m² contre 4 987 /m²). Si les surfaces moyennes des logements neufs individuels continuent à diminuer fortement (-32,7%) pour se situer au 1 er semestre 2012 à 69 m² (contre 102,5 m² au 1 er semestre 2011), celles des logements neufs collectifs, en revanche, augmentent de 7,5% passant de 53 m² au 1 er semestre 2011 à 57 m² au 1 er semestre 2012. Les données ECLN L enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) est une enquête trimestrielle assurant le suivi de la commercialisation des logements neufs destinés à la vente aux particuliers. En 2011 et sur les neufs premiers mois de 2012, le marché du neuf est, essentiellement, axé sur le «collectif classique». Au 30 septembre 2012, l offre, tous types de biens confondus, représente 7,2 mois de ventes environ contre 5,6 mois au 31 décembre 2011. Les communes les plus actives sont, par ordre décroissant : Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Gentilly, Maisons-Alfort et Limeil-Brévannes ; les deux premières représentant 29 % des réservations nettes 2012 du département. Les données CAPEM Le Centre d'analyses et de Prévisions immobilières, observatoire et banque de données professionnelles de la Fédération des promoteurs immobiliers d'ile-de-france, collecte les données et mesure l'activité régionale des marchés du logements neuf en accession à la propriété et de la production des bureaux neufs ou restructurés. Un marché de l ancien sous influence parisienne Marché des appartements anciens au 2 e trimestre 2012 Source : Paris Notaires Services ORF Nombre et prix de logements neufs Surfaces et prix du m 2 de logements neufs Nombre de logements neufs mis en ventes et de réservations nettes *2012 : données provisoires sur les 9 premiers mois Marché des maisons anciennes au 2 e trimestre 2012 Source : Paris Notaires Services ORF Source : FPI IDF/CAPEM ORF Source : MEDDE / ECLN exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Source : MEDDE / ECLN exploitation DRIEA/SCEP/DADDT ORF Les marchés dans le Val-de-Marne Données Paris Notaires Services Il s'agit des transactions des logements vendus de gré à gré, en pleine propriété, à usage d'habitation, libres et anciens. Les prix ne sont pas des valorisations des indices Notaires-INSEE Paris, mais des calculs de médianes sur les ventes observées sur 3 mois. Ces statistiques portant parfois sur de faibles volumes et tributaires de la qualité des biens vendus, peuvent être volatiles et sont à prendre avec précaution. 7

Activité des opérateurs dans le Val-de-Marne Un nouveau repli sur le marché des terrains à bâtir pour maison individuelle en 2012 Entre 2006 et 2007 la production neuve de l individuel diffus s établissait autour 285 mises en chantier. Dès 2008, une baisse notable est enregistrée, avec un point d étiage à 125 en 2010, auquel succède en 2011 une reprise avec 206 mises en chantier. Le 1 er semestre 2012 laisse présager à nouveau une baisse notable avec seulement 69 mises en chantier. Les volumes des mises en chantier de l individuel aménagé sont bien moins importants et fluctuent beaucoup d une année sur l autre : de 51 en 2006 à 6 en 2008, puis 11 en 2011. On les estime à 5 au 1 er semestre 2012. On constate depuis 2006 un baisse régulière des surfaces moyennes des parcelles dévolues à l individuel diffus passant de 518 m² en 2006 à 451 m² en 2011, tandis que les surfaces moyennes aménagées sont en augmentation passant de 499 m² en 2006 à 805 m² en 2010 et à 691 m² en 2011. La mobilisation foncière pour l individuel diffus oscille dans le temps : évaluée à 14,7 ha en 2006, à 5,8 en 2010 elle remonte à 9,3 en 2011 et à seulement 3,1 ha au 1 er semestre 2012. Pour l aménagé, les volumes fonciers mobilisés sont encore plus faibles et avec des évolutions encore plus hétérogènes. De 2,5 ha en 2006 on est passé à 0,8 ha en 2011 et seulement à 0,3 ha au 1 er semestre 2012. Les données Adéquation/SNAL Idf Picardie Le SNAL confie à Adéquation le retraitement des données statistiques SIt@del2 sur les mises en chantier de logement individuel pur. Il s agit de distinguer le volume mis en chantier dans le cadre d une procédure d aménagement de celui mis en chantier en diffus. L'action foncière et opérationnelle dans le Val-de-Marne Périmètres opérationnels Le Val-de-Marne est concerné par cinq contrats de développement territorial, une opération d'intérêt national portée par l'epa d'orly- Rungis Seine Amont et 122 zones d'aménagement concerté en cours. Sur les 47 communes du département, 20 font l'objet d'une convention avec l'epfif. A l'action de l'epf, s'ajoute également l'intervention du Syndicat d Action foncière du Département du Val-de- Marne. L EPFIF intervient notamment mais non exclusivement sur les grands projets, opération d'intérêt national (OIN) et régional (grands axes structurants, futur desserte de transport), ainsi que sur des opérations complexes (sites pollués nécessitant une requalification ou du fait de leur programmation). Il a engagé à ce jour depuis 2007, 342 M dont 77 M en 2012, sur des périmètres représentant 895 ha. Le SAF 94 a vocation à intervenir sur les projets de toutes tailles des collectivités adhérentes. Créé à l initiative du conseil général et comptant 36 adhérents parmi les collectivités locales ou les intercommunalités du département, il intervient à ce jour sur plus de 124 périmètres de veille foncière et a investi près de 220 M depuis sa création en 1996, dont 30M sur l année 2012. Sources : DRIEA/UTEA94/SCEP/IAU îdf ORF Nombre et surfaces mises en chantier pour la construction de maisons individuelles Evolution des surfaces moyennes de parcelle Périmètres d intervention foncière La présence de ces deux outils fonciers témoigne de l implication ancienne du conseil général dans la mise en place d une politique foncière active dans laquelle la recherche de complémentarité prévaut. L enjeu est de favoriser l accès au logement et de permettre le développement économique tout en conservant le tissu artisanal très développé actuellement. La mobilisation des outils fonciers doit également permettre d accompagner le développement des nouveaux pôles urbains à proximité des nouveaux axes de transport, à travers la densification autour des gares du futur métro «Grand Paris Express» (projets Cancer Campus à Villejuif, des Ardoines à Vitry-sur-Seine, etc.), la densification le long d axes structurants requalifiés et/ou accueillant de nouveaux TCSP. Elle doit permettre ainsi de contribuer aux objectifs du SDRIF de réalisation de 9 144 logements/an et 3 657 emplois/an jusqu en 2030. Source : Adéquation / SNAL IDF Picardie ORF Source : Adéquation / SNAL IDF Picardie ORF Sources : SAF 94 - Conseil général du Val-de-Marne/EPFIF ORF 8