Gestion permise par la réglementation : trois stratégies possibles (à combiner éventuellement)

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1 Février 2007 Préparation des bouillies et gestion des effluents phytosanitaires CIETAP Note nationale d'aide à la mise en oeuvre dans les exploitations viticoles Cette note a été rédigée par ITV France et le groupe de travail réunissant des représentants du Centre Technique Interprofessionnel de la Vigne et du Vin (ITV France), du Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC), des Chambres d Agriculture, de Viniflhor, du Centre d Etudes du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (Cemagref), de l Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP), de la Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques (DPPR/MEDD) et de la Sous-Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux (SDQPV/DGAL), avec la collaboration de SARP Industrie et dans le cadre des travaux conduits par les groupes d experts Ecopulvi* 1 et Cietap* 2. L'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits antiparasitaires à usage agricole réglemente les conditions de mise en oeuvre des traitements, depuis la préparation des bouillies jusqu'à la gestion des effluents phytosanitaires. L'objectif de cette note technique est de présenter cette réglementation et d'aider les exploitants agricoles à son application concrète quant aux aspects de préparation des bouillies et de gestion des effluents phytosanitaires. Elle se présente en 3 parties : - les dispositions réglementaires ; - les solutions pratiques recommandées dans les exploitations ; - les compléments d'information pour la filière viticole. 1 ERE PARTIE : DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES Réglementation précisée dans l'arrêté du 12 septembre 2006 Dispositions générales relatives à l'utilisation des produits : * pulvérisation autorisée des produits si l'intensité du vent sur le lieu de traitement est inférieure ou égale à 3 sur l'échelle de Beaufort (maximum 19 km/h - petite brise, agitation permanente des feuilles et rameaux) ; * délais avant récolte de 3 jours minimum ; * délai de rentrée sur la parcelle traitée : - cas général => 6 heures (8 heures si milieu fermé), - 24 heures si produits de type R36, R 38 ou R 41, - 48 heures si produits de type R42 ou R43. Dispositions relatives à la limitation des pollutions ponctuelles : * sécurisation de la préparation de la bouillie ; * gestion des effluents de pulvérisation (fonds de cuve et eaux de lavage des appareils). Eléments développés dans les parties 2 et 3 de cette note Dispositions particulières relatives aux zones non traitées (ZNT) au voisinage des points d'eau mentionnés sur une carte au 1/ : * 4 largeurs de ZNT à respecter selon les produits : 5, 20, 50 m et exceptionnellement 100 m; * largeur minimale s il n y a pas de précisions pour le produit : 5 m; * possibilité de réduction de la ZNT de 20 à 5 m ou de 50 à 5 m dans certaines conditions d'aménagement du site et d'équipement du matériel. *1 Ecopulvi : Groupe d experts constitué à l initiative d ITV France *2 Cietap : Commission interprofessionnelle d étude des techniques d application de produits phytosanitaires de l AFPP 1

2 Définition des effluents phytosanitaires : - fonds de cuve - bouillies phytosanitaires non utilisables - eaux de nettoyage de pulvérisateur - effluents liquides ou solides issus des traitements Les effluents phytosanitaires sont des déchets dangereux qu'il faut gérer dans des conditions propres à éviter des effets préjudiciables sur l'environnement. Le producteur du déchet, c'est à dire l'exploitant agricole, est responsable de son déchet jusqu'à la phase finale d'élimination. Gestion permise par la réglementation : trois stratégies possibles (à combiner éventuellement) Moyens Stratégie n 1 Gestion intégrale à la parcelle par les bonnes pratiques Rinçage à la parcelle (R.A.P.) : - dilution du fond de cuve par ajout d'eau claire (minimum 5 fois le volume de fond de cuve) - re-pulvérisation sur la parcelle traitée. Le R.A.P. autorise ensuite le lavage de l'extérieur de l'appareil sur une parcelle Stratégie n 2 Gestion à l'exploitation par dispositifs spécifiques - Retour à l'exploitation agricole - Stockage des effluents - Mise en oeuvre d'un dispositif reconnu par le MEDD (Ministère de l Ecologie et du Développement Durable), inscrit au bulletin officiel (cf. page 5) Stratégie n 3 Traitement et valorisation en centre spécialisé - Retour à l'exploitation agricole - Stockage intermédiaire sécurisé des effluents - Orientation vers une filière agrée D.I.S. * 2 Devenir des déchets finaux Conditions requises Fond de cuve dilué au 1/100 ème : Vidange sur une parcelle ou Ré-utilisation pour prochain traitement Diviser par 100 la concentration initiale du fond de cuve. Vidange du reliquat final à plus de 50 m de tout point d'eau, de 100 m des lieux de baignade et hors zones de protection des captages d eau potable. Vidange limitée à une fois par an sur une même surface. Lavage à la parcelle autorisé si R.A.P. préalable. Localisation à + de 50 m de tout point d'eau et de 100 m des lieux de baignade. Opération à une fois par an sur une même surface. Epandage ou vidange des effluents traités sur une parcelle Si déchets dangereux (filtres, charbons usagés...) : gestion en centre spécialisé (avec BSD)* 1 Stockage sécurisé des effluents situé à plus de 10 m des limites de propriété si stockage extérieur ou sous auvent, (ou 5 m si stockage en local fermé) et 50 m des points de captage d eau potable et des sources (sauf si bac de rétention des débordements). Vidange ou ré-épandage sur parcelle des effluents traités à + de 50 m de tout point d'eau et de 100 m des lieux de baignade. Opération limitée à une fois par an sur une même surface. Traitement avec enregistrement obligatoire des données suivantes : nature de l'effluent (nom commercial complet du produit ou son numéro d'autorisation de mise sur le marché), dilution éventuelle, quantité introduite, date de l'introduction ; suivi du procédé de traitement ou de l'installation de stockage (nature, date) ; épandage ou vidange des effluents phytosanitaires issus du traitement (quantité épandue, date de l'épandage, surface concernée, identification de la parcelle réceptrice ou de l'îlot cultural). Prise en charge par l'opérateur : - incinération avec traitement des fumées - stabilisation des cendres en centre de stockage de résidus ultimes Stockage sécurisé situé à plus de 10 m des limites de propriété (si dehors ou sous auvent), 5 m en local fermé et 50 m des points de captage d eau potable et des sources. Détenir un Certificat valide d'acceptation Préalable (n CAP) délivré par le laboratoire du centre de traitement. Emettre un Bordereau de Suivi de Déchet (BSD) à chaque enlèvement de déchets conformément à l arrêté du 29/07/2005. * 1 : BSD : Bordereau de Suivi de Déchet * 2 : D.I.S. : Déchet Industriel Spécial = déchet dangereux = déchet à incinérer en centre spécialisé 2

3 Préparation des bouillies et gestion des effluents phytosanitaires CIETAP Note nationale d'aide à la mise en oeuvre dans les exploitations viticoles 2 EME PARTIE : SOLUTIONS PRATIQUES RECOMMANDEES DANS LES EXPLOITATIONS Préparation de bouillie : obligation d'empêcher tout débordement et retour de bouillie (aspiration de bouillie dans le réseau d'eau potable dû à un dysfonctionnement sur le réseau. Phénomène indépendant de l'utilisateur ne pouvant se produire que si le tuyau plonge dans la bouillie). Exemples de moyens permettant de prévenir les débordements : Une surveillance constante lors du remplissage est en théorie suffisante. Dans la pratique, elle peut être renforcée par l'utilisation des dispositifs suivants : - compteur avec remise à zéro manuelle ou automatique ; - compteur programmable à arrêt automatique (nombreux modèles) ; - cuve tampon d'eau claire équipée d'un moyen automatique de remplissage (type chasse d'eau) et d'un tuyau de vidange de fort diamètre : permet un remplissage rapide et en toute sécurité ; - site étanche qui confine les éventuels débordements ; - capteur de niveau déclenchant l'arrêt automatique. Exemples de dispositifs permettant d'éviter le retour de bouillie dans le réseau d'eau : - disconnexion tuyau/bouillie : mise à l'air du tuyau (potence, manchon protecteur... ) ; - clapet anti-retour NF antipollution. Le plus simple est un disconnecteur d'extrémité de type HA à placer sur le robinet (diamètre maxi ¾ " ; coût : environ 30 ) ou pour diamètres supérieurs, clapet de non retour contrôlable de type EA (coût : de 40 à 170 HT) ; - placer une cuve tampon d'eau claire entre le réseau et le pulvérisateur. Ces aménagements ne coûtent pas forcément cher et, au delà du respect de la réglementation, peuvent être mis à profit en optimisant les démarches de manipulation des produits : gain de temps et de sécurité. Gestion des effluents phytosanitaires : Analyse technique des stratégies possibles exemple de cuve tampon d'eau claire Appréciation globale Stratégie n 1 Intégralement à la parcelle par les bonnes pratiques Faisabilité technique, économique et pratique. Dilution au 1/100 : nécessité de pratiquer un rinçage séquentiel pour limiter le volume d'eau claire requis et le temps de mise en oeuvre de la démarche. Temps de mise en oeuvre pour les appareils à débit limité (viticulture notamment). Cette stratégie impose le strict respect des bonnes pratiques. Stratégie n 2 A l'exploitation par dispositifs spécifiques Gestion spécifique des effluents. Démarche pouvant être simple. Gestion collective possible (Cuma ) Equipement nécessaire. Intégrer le coût total (consommables, énergie, gestion des déchets générés...). Démarches préalables nécessaires : - limitation des effluents ; - choix d'un dispositif reconnu ; - dimensionnement du dispositif et emplacement adaptés impératifs. L'intérêt de ces dispositifs doit être apprécié selon le contexte spécifique de l'exploitation. Stratégie n 3 Traitement en centre spécialisé Simplicité pour l'exploitant. Procédure complète et validée. Démarche préalable : limiter les effluents. Stockage des effluents. Démarche facile. Coût variable, à vérifier localement. 3

4 Choix de la stratégie n 1 : gestion intégrale à la parcelle Limite principale : temps de mise en oeuvre. Démarche chronologique pour l'optimiser : 1/ Limiter le fond de cuve pour optimiser les volumes d'eau claire de dilution - adapter le matériel pour limiter les reliquats : puisard avec canne d'aspiration placée au fond ; - poursuivre la pulvérisation jusqu'au désamorçage poussé de l'appareil. 2/ Diluer séquentiellement pour optimiser le volume d'eau claire nécessaire à la dilution par 100 Démarche nécessaire à la dilution requise (concentration finale = concentration initiale divisée par 100) : * 2 dilutions successives (puis pulvérisation) avec, chaque fois, un volume d'eau de 9 fois le volume de fond de cuve ou * 3 dilutions successives (puis pulvérisation), dont la première avec un volume d'eau de 5 fois le volume de fond de cuve (obligatoire), la seconde 4 fois et la troisième 3 fois. Volume de fond de cuve (litres) Volume total d'eau claire nécessaire pour diviser par 100 (en litres) (origine : cuve embarquée ou robinet) si 1 dilution si 2 dilutions si 3 dilutions* (5+4+3) * dilution par 120 dite «sécurisée» Pour éviter de multiplier les opérations (descente de l'engin, manipulation de vannes), des systèmes automatiques de rinçage séquentiel existent sur le marché. Ces outils manœuvrés depuis la cabine (électrovannes) facilitent le rinçage séquentiel et limitent le temps de mise en oeuvre. 3/ Vidange à la parcelle ou réutilisation ultérieure dans une bouillie (non adaptée en cas de reliquats herbicides) Les coûts de cette démarche : Investissement : * Adaptation des outils de travail (cuve d'eau claire; cuve du pulvérisateur...). * Formation des tractoristes aux bonnes pratiques. Fonctionnement : temps nécessaire à l'opération (fonction du volume à épandre et du débit de l'appareil). Choix de la stratégie n 2 : gestion à l'exploitation par dispositif spécifique D'une manière pratique, on distingue : * les procédés "rustiques" de nature technique simple et d investissement limité : dégradation biologique sur substrat... Ces systèmes généralement économiques sont particulièrement adaptés à la gestion de volumes d'effluents limités. Par conséquent, ils conviennent bien aux exploitations individuelles. * les procédés "technologiques" qui font appel à du matériel et une mise en oeuvre plus sophistiqués (et donc des investissements plus importants) : ultrafiltration, osmose inverse, photocatalyse... Ces procédés sont plus adaptés aux situations d'aires collectives. En raison d'une mise en œuvre souvent pointue et du suivi technique nécessaire, une alternative intéressante porte sur leur utilisation en prestation. Le coût de fonctionnement des procédés étant indexé sur les volumes à traiter, une démarche doit être menée conjointement pour réduire au maximum les volumes d'effluents générés. 4

5 Dispositifs reconnus par les pouvoirs publics (bulletin officiel du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable en date du 28 février 2007). D'autres procédés sont en cours d'examen. Systèmes "rustiques" Procédé Principe Société Phytobac Bayer (toutes cultures) Dégradation biologique sur substrat Systèmes "technologiques" Procédé Principe Société BF Bulles Alpha-O (viticulture) Sentinel ALBA Env t (post-récolte fruits et légumes) Phytopur Paetzold (viti, arbo) Phytocat Résolution (viti,maraîch., non agri) Phytomax (viti, arbo) STBR2 Aderbio (viti, arbo) Vitimax Agroenvironnement Agroenvironnement (viticulture) Coagulationfloculation - filtration sur charbons actifs Coagulationfloculation - filtration sur charbons actifs Coagulationfloculation puis osmose inverse oxydation avancée par photocatalyse oxydation avancée par photocatalyse dégradation biologique en milieu liquide par bio-augmentation dégradation biologique sur boues activées Comment le mettre en oeuvre? (suivre la notice technique) Placer l'effluent dans une zone étanche couverte, remplie d'un mélange de terre (70 % en volume ) et de paille (30%). Recharger annuellement en paille et retourner le substrat régulièrement. Epandage du substrat autorisé (10 m 3 /ha) après 5 mois de maturation sans aucun apport. Dimensionnement : - hauteur maximum de 60 cm ; - volume du bac à adapter au volume des effluents à traiter : 1,5 à 3 volumes de substrat par volume annuel d'effluent. Limites du système : éviter la saturation du bac en liquide et préférer les apports réguliers d'effluents dans le Phytobac à partir d'une cuve tampon en fonction de l'humidité du substrat. Coût d'investissement : matériaux - Coûts de fonctionnement : maintenance, épandage Comment le mettre en oeuvre? (suivre la notice technique) Stockage des effluents. Mise en oeuvre autonome (si achat) ou par prestation : ajout de coagulantsfloculants dans la cuve - passage du surnageant sur charbons actifs. Fonctionnement à partir d'effluents dilués. Déchets finaux (cartouches de charbons usagés + boues de floculation) à gérer en déchet dangereux (D.I.S.) Coût d'investissement : ~ Coûts de fonctionnement : consommables (45 /m 3 ) + D.I.S. Si prestation : ~150 /m 3 comprenant la prise en charge des déchets Stockage des effluents. Traitement par volume unitaire (batch) de 1 m 3. Mise en oeuvre autonome (achat) : - ajouts de packs de coagulants-floculants - passage du surnageant sur charbons actifs Fonctionnement à partir d'effluents dilués. Déchets finaux (cartouches de charbons usagés, boues) à gérer en déchet dangereux (D.I.S.). Coût d'investissement : ~ Coûts de fonctionnement : consommables + D.I.S. Stockage des effluents. Mise en œuvre principalement par prestation de service (dispositif mobile) Prestation complète (gestion des déchets en déchet dangereux...) Coût de la prestation : forfait de 450 (déplacement - préparation de cuve) puis 84 /m 3 Stockage des effluents. Traitement par volume unitaire (batch) de 500 L. Mise en oeuvre autonome (achat) : - préparation du batch (15 minutes) - fonctionnement en boucle pendant 15 jours. Coût d'investissement : ~ Coûts de fonctionnement : 300 pour visite annuelle de maintenance + 80 /m 3 (consommables, reprise des déchets en D.I.S.) + énergie Stockage des effluents. Traitement par volume unitaire (batch) de 1m 3. Mise en oeuvre autonome (achat) : - pré-traitement par coagulation-floculation - fonctionnement en boucle pendant 30 jours. Déchets finaux (boues du pré-traitement...) à gérer en déchet dangereux (D.I.S.). Coût d'investissement : ~ Coûts de fonctionnement : consommables, maintenance, traitement D.I.S., énergie. Stockage des effluents. Traitement en continu. Mise en oeuvre autonome (achat) mais automatisée. Ensemencement dans cuve tampon, pompage vers un digesteur, puis décanteur et filtre biologique. Ensemencement manuel périodique + vérification hebdomadaire de l'approvisionnement en consommable dans le digesteur. Devenir des boues (épandage ou D.I.S.) fonction d'analyses EcoTox. Coût d'investissement : ~ pour débit traité de 30 L/jour. Coûts de fonctionnement : 60 /m 3 (culture biologique) + énergie Coagulation, floculation, et épuration dans la station de traitement des effluents de cave (hors période de pointe vinicole : vendanges, vinifications). Coût : pas d'investissements supplémentaires par rapport au traitement des effluents de cave (mis à part stockage + gestion des boues issues du pré-traitement (coagulation-floculation) en D.I.S.) Coûts : données constructeurs au 15/01/2007. Dans certains cas, il existe plusieurs modèles. 5

6 Conseils techniques : se référer à la notice technique de chaque procédé validé (bulletin officiel du Ministère de l'ecologie) ; préciser dans un contrat la responsabilité de la société (notamment sur la reprise des déchets dangereux); demander un devis à une société de gestion des déchets dangereux (pour comparaison de tarif) ; demander un Bordereau de Suivi de Déchet industriel (BSD) pour les déchets finaux générés ; enregistrement obligatoire des pratiques : pour éviter de multiplier les registres, compléter le carnet de culture en y rajoutant 2 colonnes (une concernant la nature des effluents générés - volumes, dilutions effectuées, dates d introduction de l effluent dans le stockage sécurisé - et la seconde sur le devenir de ces effluents). Les coûts de cette démarche (cf. p 5) : Investissement : Aménagement d'un site sécurisé (fuite, infiltration) (aire, cuve de stockage) et dispositif spécifique ; Coût variable selon le procédé et sa mise en oeuvre - acquisition ou prestation (forfait) ; Aides financières possibles : Plan Végétal Environnement, Conseils Régionaux ou Généraux Fonctionnement : Variable selon les systèmes. Intégrer tous les frais (énergie, gestion des déchets dangereux générés...). Choix de la stratégie n 3 : traitement et valorisation en centre spécialisé Principales caractéristiques de ce mode de gestion : - Investissement minimum : aire sécurisée pour entreposer des cuves. Par la suite, pas d'opération à réaliser autre que le conditionnement des effluents et leur stockage ; - Respect de la réglementation : opérateurs agréés pour le transport et le traitement de ces déchets ; - Traçabilité assurée : après élimination des déchets, le centre de traitement délivre une copie du bordereau du suivi de déchets (BSD) dûment complété (à archiver 5 ans) faisant foi vis-à-vis de l'administration. Mode de fonctionnement : Possibilité de mise à disposition par les prestataires d'un conteneur consigné de 1000 litres (à placer sur un dispositif de rétention pour contenir d'éventuelles fuites). Sur appel téléphonique, le prestataire assure une rotation en l'échangeant contre un vide et en remettant un bordereau de suivi de déchet. Nature des effluents à indiquer aux prestataires : "déchets agrochimiques contenant des substance dangereuses" (code déchet européen : *). Contacts par secteur en France métropolitaine des centres agréés (non exhaustif-consulter votre conseil local) : - Nord : : Ile de France - Centre : Nord-Est : Bretagne : Centre-Est : Ouest - Aquitaine : Sud-Ouest : Provence Alpes Cote d'azur : Les coûts de cette démarche : Investissement : aménagement du site (aire sécurisée pour l'entreposage du contenant de stockage) Fonctionnement : - prix indicatif collecte : 200 HT pour la rotation d'un conteneur consigné de 1000 litres - prix indicatif de traitement : 400 HT et hors TGAP par tonne de déchet (prix variable selon caractéristique du déchet). Le prix de traitement ne peut être déterminé précisément qu'après une procédure réglementaire d'acceptation préalable auprès du laboratoire du centre de traitement. Aides financières possibles : les Agences de l'eau prévoient des aides pour la collecte et le traitement des déchets en centre conventionné provenant de PME (selon la définition européenne des PME). Ces aides sont conditionnées et peuvent atteindre près de 50% du coût total de la prestation. Elles sont directement défalquées sur la facture du centre de traitement conventionné. Les prestataires indiqués ci-dessus sont conventionnés par les Agences de l'eau et peuvent assister leurs clients pour monter un dossier de demande d'aide. 6

7 3 EME PARTIE : SPECIFICITES VITICOLES Caractéristiques des effluents phytosanitaires en viticulture : - aucune relation entre le volume d'effluents généré et la surface d'exploitation ; - environ 3m 3 d effluents en moyenne par pulvérisateur et par an avec une énorme variation selon les exploitations et selon les années ; - le volume des effluents est directement lié aux pratiques des opérateurs (rinçage à la parcelle ), au matériel utilisé (jet stoppeur sur les robinets de lavage ), au niveau de propreté de l appareil recherché par le viticulteur et aux habitudes de chaque exploitant! En conséquence, la première démarche consiste à raisonner les actions produisant des effluents dans l'objectif de les limiter : volumes de fonds de cuve, nombre de lavages, équipements utilisés -exemple des jets stoppeurs... Problèmes spécifiques en viticulture - solutions envisageables : - Difficultés de montage d une cuve d'eau claire sur certains appareils (interlignes...) : La cuve d'eau claire facilite le rinçage à la parcelle mais n'est pas indispensable dans les cas où une ressource en eau existe à la parcelle. - Désamorçage prématuré d'une des cuves (cas des enjambeurs) : au désamorçage d'une cuve, transférer les restes de bouillies dans la seconde cuve, finir le traitement avec aspiration uniquement depuis la seconde cuve, orienter l'eau claire vers la première cuve puis transférer son contenu dilué dans la seconde, pulvériser la bouillie diluée à partir de la seconde cuve. - Réalisation de cuves à façon par des plasturgistes : Attention aux fonds plats. Demander un puisard et la possibilité de vidange complète de l'appareil. - Pulvérisation à faible débit (pénalisant le temps de mise en oeuvre du rinçage à la parcelle, notamment pour les appareils pneumatiques) : Envisager sur le matériel un montage en dérivation avec des rampes à débit élevé (désherbage, rampes rideau...). - Volume d'eau claire nécessaire en fonction de l'appareil et temps demandé pour sa pulvérisation : consultez le site rubrique "maîtrise et gestion des effluents de pulvérisation". Calcul des éléments théoriques pour permettre une gestion simple des reliquats (vidange, réutilisation) Exemple de calcul : sur le site, une fois les cases oranges renseignées, les cases Renseigner bleues sont les calculées cases oranges. automatiquement. Les cases bleues vont être calculées automatiquement Volume d'eau claire pour dilution (en L) Objectif réglementation : concentration initiale divisée par 100 Volume de fond de cuve (L) Volume total d'eau claire nécessaire (L) Si une dilution Si 2 dilutions Si 3 dilutions Calcul du débit de l'appareil (en L/mn) Volume/ha vitesse (km/h) largeur des rangs (m) nombre de rangs traités par l'appareil Débit du pulvérisateur (L/mn) 6.0 Temps de pulvérisation de l'eau diluée (en mn) Si une dilution Si 2 dilutions Si 3 dilutions Durée totale de l'opération : rajouter le temps de manœuvre (apport d'eau + manipulation des vannes). 7

8 Limitation des reliquats : Les calculs du tableau précédent démontrent bien l'intérêt de limiter les volumes de fond de cuve avant de réaliser une dilution à l'eau claire. Dans ce but, il est possible de vidanger les reliquats trop importants dans un container adapté puis de les gérer ensuite en déchet dangereux. Ainsi, le volume d'eau nécessaire au rinçage de la cuve est très limité et donc son temps de mise en oeuvre particulièrement réduit (une seule dilution permet une vidange des eaux diluées sur la parcelle ou leur réutilisation). Cette procédure combine en fait les stratégies n 1 et n 3 (cf. p2) en les optimisant d'une manière pratique et économique. Attention toutefois aux conditions lors de la vidange de bouillie (sécurité de l'opérateur). Montage d'une cuve d'eau claire pour faciliter le rinçage à la parcelle : Préférer le système "shunt" qui permet de rincer séparément le circuit de pulvérisation et la cuve de bouillie. En cas d'adaptation du matériel, envisager un équipement complet (buses de rinçage...). Différents types de montage sont présentés dans les "cahiers itinéraires" d'itv France (cf. ci-dessous). En résumé : gestion des effluents phytosanitaires en viticulture - la gestion intégrale des effluents à la parcelle est envisageable mais nécessite d'adapter le matériel (limitation du fonds de cuve au désamorçage, cuve d'eau claire...) et de réaliser des démarches préalables (formation des tractoristes, équipement pour lavage à la parcelle, calcul du volume d'eau claire nécessaire requis pour la dilution par ) pour permettre une réalisation efficace, pragmatique (limitation du temps de mise en oeuvre) et en routine de ce mode de gestion des effluents. - l'étude des différentes possibilités (techniques, économiques et pratiques) peut conduire au choix de passer par un dispositif d'épuration. Choisir un procédé reconnu réglementairement. Etablir un contrat précisant les responsabilités des opérateurs et le mode de gestion des déchets. Aménager le carnet des interventions culturales pour y mentionner les éléments requis (volumes, devenir des effluents...). - les dispositifs d'épuration de type "rustique" sont une solution intéressante de compromis temps passé / coût. Pour être efficace, leur dimensionnement, leur emplacement et leur utilisation doivent cependant être réfléchis au préalable avec un technicien spécialisé. - les dispositifs d'épuration "technologiques" sont à réserver en priorité aux situations d'aires collectives. Un fonctionnement par prestation semble préférable compte tenu de la technicité et des manipulations nécessaires à la mise en oeuvre des procédés. - la solution de mise en incinération des effluents mérite d'être étudiée économiquement au cas par cas du fait des coûts variables par région, et pour pouvoir comparer les autres solutions envisageables. - une stratégie optimisée combinant vidange du fond de cuve en container spécifique, mise en déchet dangereux de ces reliquats avec un rapide rinçage à la parcelle des cuves "vides", est envisageable. Pour plus d'informations (aires de remplissages, différents montages de cuve d'eau claire ou dispositifs de gestion des effluents) : - Cahier Itinéraire sur les Bonnes pratiques de manipulation des produits phytosanitaires en viticulture. Prix unitaire : 10 (5 à partir de 10 exemplaires commandés) Commande: caroline.diouy@itvfrance.com Tél : Site rubrique "documents consultables". rapporteur : Sébastien CODIS machinisme environnement ITV France - unité de Mâcon mail : sebastien.codis@itvfrance.com Tél :

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