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1 1 ère réunion départementale des référentes et référents Égalité des chances femmes-hommes (39 participantes, dont 4 hommes) Jeudi 23 mai 2013 Préfecture de Maine-et-Loire Éléments conclusifs (en 7 points) I- Ouverture, par Marie-Claude Caillaud, déléguée départementale aux droits des femmes et à l égalité (DDCS) et Luc Launay, directeur académique des services de l éducation nationale. I.1. Marie-Claude Caillaud. Le comité interministériel aux droits des femmes et de l égalité entre les femmes et les hommes du 30 novembre 2012, présidé par le Premier Ministre, a engagé un plan d action global «Une troisième génération des droits des femmes : vers une société de l égalité réelle» ; tous les ministres y sont engagés par des feuilles de route spécifiques. Cinq axes d action, cinq enjeux majeurs : (1) un enjeu sociétal majeur ; (2) un enjeu éducatif ; (3) un enjeu de santé publique ; (4) un enjeu de sécurité publique ; (5) un enjeu démocratique. I.2. Luc Launay. Si nous avons un peu progressé sur la question des équités statistiques, il reste beaucoup à faire sur le respect, la culture, la façon dont on pose son regard, ce qui relève de l acquis et non de l inné. Sur ces questions, le Ministère de l éducation nationale est un acteur indéfectible. Vous pouvez compter sur nous sur les trois axes de travail décrits dans la convention interministérielle : ce qui se passe au cœur des disciplines, des enseignements, des manuels ; la prévention des violences sexistes et l éducation au respect ; l orientation et l insertion des jeunes jusqu à l emploi. II- Présentation de la convention interministérielle pour l égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif du 7 février 2013, BOEN n 6 du 7 février 2013, MEN DGESCO, par Jacques Vauloup, inspecteur chargé d information et d orientation (DSDEN) La convention interministérielle du 7 février 2013 fait suite aux quatre conventions interministérielles précédentes (1984, 1989, 2000, 2006). Points structurants de la convention : 1- Acquérir et transmettre une culture de l'égalité entre les sexes 1.1 Intégrer dans les enseignements dispensés, dans les actions éducatives, dans les supports pédagogiques, la thématique de l'égalité entre les femmes et les hommes. 1.2 Prévoir des formations à l'égalité et à la déconstruction des stéréotypes sexistes dans le cahier des charges de la formation des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation. 1.3 Intégrer des actions de formation à l'égalité et de déconstruction des stéréotypes sexistes dans la formation continue des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation. 2 - Renforcer l'éducation au respect mutuel et à l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes 2.1 Mieux connaître et prévenir les situations liées aux comportements et violences à caractère sexiste et sexuel dans le système éducatif. 2.2 Promouvoir l'égalité et le respect mutuel entre les sexes : prévenir et agir. 2.3 Prendre appui sur une éducation à la sexualité effective pour développer l'égalité entre les sexes et l'accès à la contraception. 3 - S'engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les niveaux d'étude 3.1 Renforcer la connaissance des parcours d'études des filles et des garçons et de leur insertion professionnelle, assurer leur visibilité et définir des objectifs pour l'action. 3.2 Veiller à exclure tout stéréotype sexiste dans l'information délivrée sur les métiers et les filières de formation 3.3 Promouvoir la mixité dans les parcours de formation et les secteurs professionnels. III- Le protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences envers les femmes (février 2013) par Marie-Claude Caillaud, déléguée départementale aux droits des femmes et à l égalité, et Marguerite Catteau, conseillère technique

2 responsable départementale du service social en faveur des élèves (DSDEN 49), pour son application dans les écoles et établissements. Points structurants du protocole signé en février 2013 par 42 acteurs du Maine et Loire dont le DASEN : 1- Un engagement international, européen, national 2- Un engagement départemental : 2.1. Depuis 1999, la commission départementale de lutte contre les violences envers les femmes (CODEV) est l instance de pilotage de cette politique publique En 2010, en Maine-et-Loire : 703 plaintes enregistrées par les services de police et de gendarmerie (viols de femmes majeures, viols de femmes mineures, violences conjugales ou intra-familiales) Principales actions réalisées ou en cours, en partenariat : - Sensibilisation du public : - Formation des professionnels/les ; - Hébergement d urgence pour les femmes victimes de violences ; - Relogement pour les femmes victimes de violences ; - Développement des lieux de permanences pour les associations ; - Pôle ressources-santé pour les professionnels/elles au CHU ; - Accueil de jour pour les femmes victimes de violences ; - Prise en charge des auteurs de violences envers les femmes - Optimisation de l enregistrement et du suivi des plaintes 3- Les huit orientations du protocole départemental en Maine-et-Loire (février 2013) : - Accueil, information, accompagnement des victimes ; - Hébergement en urgence et à moyen terme ainsi que le relogement des victimes ; - Traitement judiciaire des violences dans le couple, dans la famille, dans l univers professionnel et l espace public ; - Formation initiale et continue des professionnels de santé, du travail social, de l éducation, de la formation, pour un meilleur repérage et traitement des violences envers les femmes ; - Promotion d une éducation fondée sur l égalité entre les femmes et les hommes, sur le respect mutuel entre garçons et filles, femmes et hommes, et sur la prévention des violences sexistes ; - Information, communication, sensibilisation du public ; - Prise en compte des auteurs de violences dans le couple ; - Prise en compte des enfants témoins des violences envers les femmes. Marguerite Catteau, conseillère technique responsable départementale du service social en faveur des élèves (DSDEN 49), présente les grands traits de son application dans les écoles et établissements scolaires : (1) éducation à la sexualité et à la vie affective ; (2) éducation à la citoyenneté ; (3) repérage des enfants victimes parce que témoins ; (4) transmission des «informations préoccupantes» ; (5) formation des professionnels/lles. Chaque signataire a pris des engagements spécifiques. IV- Résultats d une enquête académique sur l égalité des filles et des garçons (mars 2013), par Frédérique Piednoir, chargée de mission académique égalité-mixité, rectorat- SAIO. Les résultats de l enquête académique (rectorat-saio, mars 2013) sont consultables ici : pagelibre/&rh=or_ega V- Dispositifs d intérêt général V.1. ABCD de l égalité (1 er degré) : dispositif national expérimental dans 9 régions en Généralisation en V.2. La mallette égalité-mixité : réalisée par l ONISEP Pays-de-la-Loire (2007) et ses partenaires. Un exemplaire a été livré à chaque établissement scolaire et à chaque CIO. VI- Expériences de terrain Parmi les actions de terrain, deux d entre elles ont été présentées et ont donné lieu à des échanges : VI.1. Le projet du collège Vallée-du-Loir à Seiches/Loir en , par Amélie Alméras, professeure de sciences physiques. VI.2. Les projets «Lutte contre toutes les discriminations» et «Culture scientifique» au lycée Emmanuel Mounier à Angers, par Catherine Gay-Boisson, proviseure.

3 VII- Plan de travail Mercredi 9 octobre 2013 : réunion départementale n 2 des référentes et réf érents égalité. Définition du rôle de «référent/e égalité». Mise en place de 3 groupes de travail : 1/ Travailler l égalité au cœur des disciplines d enseignement ; 2/ Prévenir les violences sexistes et sexuelles, éduquer à la différence et au respect des genres ; 3/ Diversifier l orientation et l insertion professionnelle des jeunes hommes et des jeunes femmes. Mise en place de la formation départementale des référentes et référents, sur 2 jours. Novembre 2013 et 1 er trimestre 2014(dates à préciser) : Formation des référentes et référents égalité Du 12 au 14 décembre 2013 à Angers : 17 ème Forum Formations Professions. Un terrain totalement ouvert aux expérimentations, initiatives et propositions pour l égalité. Des jeunes en activité, enquête et débat pendant trois jours. Mercredi 16 avril 2014 : réunion départementale n 3 des référentes et réf érents égalité.

4 11 % 8/10 ou 6/ % % 46% Des chiffres et des lettres C est la proportion de filles qui, en France en 2011, sont arrivées en sixième avec au moins un an de retard, contre 14 % de garçons. Le fait est désormais avéré, en France et dans de nombreux autres pays : les filles sont meilleures que les garçons à l école. Plus appliquées, plus studieuses, elles affichent de meilleurs résultats tout au long de leur scolarité, avec des taux de réussite supérieurs au brevet, au bac, davantage de mentions «bien» et «très bien», notamment en S (scientifique). Lorsque les garçons de 2 de générale et technologique estiment qu ils sont très bons en maths, ils sont 8 sur 10 à choisir la filière S. Dans le même cas, seules 6 filles sur 10 optent pour S, considérée comme la «voie royale» Manque d ambition ou de confiance en soi? Très tôt, les adolescents ont des représentations «genrées». Les maths sont perçues comme une discipline «masculine», précise et aride. La littérature serait plus «féminine», avec sa dimension romanesque et imaginative. Sans surprise, lorsque les garçons se jugent très bons en français, seul 1 sur 10 va en L, contre 3 filles sur 10. C est le nombre de lycéennes inscrites en terminale L en France en 2011, soit 79 % du total. Depuis quelques années, la série littéraire est en perte de vitesse. Dans la voie générale, elle est même devenue le troisième choix après S et ES (économique et sociale). On peut se demander s il n y a pas un lien entre la féminisation accélérée de la série L et sa dévalorisation. Comme les métiers qui, en se féminisant, perdent de leur prestige et voient leurs salaires inexorablement baisser. Preuve que les choix d orientation sont aussi «genrés», les garçons sont majoritaires en S, dans les lycées professionnels, notamment dans les spécialités industrielles, dans les CFA (centres de formation des apprentis) ou encore dans les formations d ingénieurs. Dans la voie technologique, ils sont près de 90 % en STI2D. C est la proportion de filles qui, dans la voie professionnelle, ont choisi en France en 2011 la spécialité «coiffure, esthétique et autres services aux personnes». Elles sont aussi 92 % en «secrétariat, bureautique» et 91 % en «spécialités sanitaires et sociales». Les garçons, eux, sont 99 % en «bâtiment : construction et couverture», autant en «énergie, génie climatique» et 98 % en «mécanique, électricité, électronique». Et pourtant, les professions manuelles ont beaucoup évolué. Sur les 171 candidatures en 2PRO accompagnement, soins et services aux personnes formulées pour le LP La Roseraie-Simone Veil à Angers lors de la commission de préaffectation du 14 mai 2013, 163 étaient des candidatures féminines, soit 95% du total. Total des candidatures féminines aux formations de 2PRO (Bac pro) formulées en mai 2013, toutes spécialités confondues, dans 4 établissements publics de Maine-et-Loire : LPO Chevrollier Angers = 6 ; EREA Les terres rouges St Barthélémy = 5 LP L Hyrome Chemillé = 4 LP Narcé Brain-sur-l Authion = 3 C est la part de garçons entrés en sixième en 1995 à avoir quitté, à 16 ans et sans aucun diplôme, le système éducatif à l issue de la scolarité obligatoire. Les filles ne sont que 9,5 % dans ce cas. Si l on ajoute tous ceux qui partent avec seulement le brevet en poche, ces pourcentages montent respectivement à 22 % et 13 %. Les «décrocheurs», qui quittent l école avec au mieux le brevet, sont estimés entre et chaque année. Parmi eux, les garçons sont nettement majoritaires. Le phénomène n est pas propre à la France. La plupart des pays concernés s inquiètent : comment faire mieux réussir les garçons à l école? Si l on veut lutter contre le décrochage scolaire, avec tous ces jeunes voués ensuite au chômage et à la précarité, il est indispensable de résoudre l échec masculin. Près de la moitié des filles ont un diplôme d enseignement supérieur, loin devant les garçons, qui ne sont que 37 %. Mais il faut y regarder de plus près : plus le diplôme est élevé, plus la domination féminine s étiole. Souvent majoritaires en licence, les étudiantes se retrouvent minoritaires au niveau doctorat. Par exemple, en 2010, elles représentaient 68 % des licenciés en droit et en sciences politiques, mais elles n étaient plus que 44 % parmi les docteurs. En lettres, langues et sciences humaines, elles restent majoritaires, mais partaient de très haut : de 76 % de licenciées, on est passé à 57 % de docteures.

5 Convention interministérielle pour l égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif [Extraits] Convention du / BOEN n 6 du 7 février 2013 / MEN - DGESCO PRÉAMBULE [...] C'est bien la mission du système éducatif de faire réussir chacun et chacune, fille ou garçon, de la maternelle à l'enseignement supérieur. Cette réussite implique que les valeurs humanistes d'égalité et de respect entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, soient transmises et comprises dès le plus jeune âge. [ ] Pourtant, les disparités entre les sexes demeurent bien réelles. La réussite et l'échec scolaire, la réussite et l'échec en matière d'insertion professionnelle restent des phénomènes relativement sexués. La manière d'interroger, de donner la parole, de noter, de sanctionner et évidemment d'orienter, révèlent des représentations profondément ancrées sur les compétences supposées des unes et des autres. Ces pratiques en classe, le plus souvent involontaires, ont des conséquences significatives sur les parcours scolaires, puis professionnels, des jeunes. Le paradoxe est connu : les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons mais leurs choix d'orientation demeurent très traditionnels et trop souvent restreints à quelques secteurs d'activité. D'une palette plus étendue, les parcours des garçons ne les détournent pas moins de certains domaines professionnels, considérés comme «féminins». Alors que le taux d'accès au baccalauréat des filles est largement supérieur à celui des garçons (76,6 % pour les filles contre 66,8 % pour les garçons) elles ne représentent que 43,5 % des élèves inscrit(e)s en première année des classes préparatoires aux grandes écoles. Lutter contre cette situation, c'est aussi créer les conditions pour permettre à notre système éducatif d'assurer la réussite de chacun dans la vie sociale et professionnelle. Préjugés et stéréotypes sexistes, ancrés dans l'inconscient collectif, sont la source directe de discriminations et, à ce titre, doivent être combattus dès le plus jeune âge. Ainsi, la mixité acquise en droit et ancrée dans la pratique demeure une condition nécessaire mais non suffisante à une égalité réelle entre filles et garçons et plus tard entre femmes et hommes. Elle doit être accompagnée d'une action volontariste des pouvoirs publics, de l'ensemble des acteurs de la communauté éducative et des partenaires de l'école. La présente convention est porteuse d'une vision partagée : la réussite de tous et toutes, élèves, apprentis ou étudiants, qui est au cœur de la mission du service public, suppose de créer les conditions pour que l'école porte à tous niveaux le message de l'égalité entre les filles et les garçons et participe à modifier la division sexuée des rôles dans la société. Cela nécessite que : La réussite scolaire des filles contribue pleinement à la construction de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. L'éducation à l'égalité, au respect mutuel et la lutte contre toutes les formes de violence à l'école s'inscrivent dans la perspective d'une forte mobilisation contre les représentations sexistes. L'éducation à la sexualité, dans toutes ses dimensions, soit assurée pour les filles et les garçons. Conclue pour la période , cette convention sera régulièrement suivie et évaluée par un comité de pilotage partenarial associant représentant(e)s des ministères, expert(e)s qualifié(e)s et associations. Le pilotage du comité est assuré conjointement par le/la délégué(e) interministériel(le) aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes et par le/la recteur(trice) représentant(e) du ministère de l'éducation nationale. L'impulsion donnée au niveau national favorise l'initiative, l'innovation, l'engagement d'expérimentations au niveau local et la mutualisation des expériences. Trois chantiers prioritaires seront déclinés dès 2013 : 1. Acquérir et transmettre une culture de l'égalité entre les sexes 2. Renforcer l'éducation au respect mutuel et à l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes 3. S'engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les niveaux d'étude 1- Acquérir et transmettre une culture de l'égalité entre les sexes 1.1 Intégrer dans les enseignements dispensés, dans les actions éducatives, dans les supports pédagogiques, la thématique de l'égalité entre les femmes et les hommes : Mettre en place un plan d'action spécifique à l'école primaire de manière à développer dès le plus jeune âge une culture de l'égalité entre les sexes. Encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier dans le second degré et dans le supérieur, comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi. Inciter à la rédaction d'un volet «promotion de l'égalité» dans chaque projet d'établissement. Établir un bilan du traitement de l'égalité entre les femmes et les hommes dans les programmes actuels qui sera pris en compte à chaque renouvellement de programme. [ ] Encourager, au sein des établissements, les candidatures paritaires aux fonctions et instances représentatives, notamment aux élections des représentants des lycéens au conseil académique de la vie lycéenne. [ ] Engager une réflexion avec les éditeurs pour éviter les stéréotypes sexistes dans les manuels et ouvrages scolaires [ ].

6 Donner aux élèves, étudiants et étudiantes les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias : mettre en place des actions de décryptage des représentations stéréotypées des femmes et des hommes dans les médias, jeux vidéo, clips musicaux, en y associant le Clemi. Mutualiser et valoriser les actions nationales et territoriales, en particulier, par la parution semestrielle d'une lettre d'information commune en direction de la communauté éducative, des réseaux locaux et des associations. Dans le cadre de la coéducation, et des dispositifs de dialogue avec les parents, mettre en avant la question de l'égalité entre les filles et les garçons et proposer aux fédérations de parents d'élèves de mener des actions spécifiques concernant l'égalité filles-garçons dans leurs messages d'information aux parents. [ ] 1.2 Prévoir des formations à l'égalité et à la déconstruction des stéréotypes sexistes dans le cahier des charges de la formation des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation : Intégrer la déconstruction des stéréotypes sexistes et l'égalité entre les femmes et les hommes dans le cahier des charges de la formation initiale des personnels enseignants du premier degré et du second degré, d'éducation et d'orientation et dans les cursus de formation des enseignants de tous les ministères signataires. 1.3 Intégrer des actions de formation à l'égalité et de déconstruction des stéréotypes sexistes dans la formation continue des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation La formation des formateurs et formatrices ainsi que la formation des personnels se destinant à travailler auprès d'enfants, d'adolescent(e)s, de jeunes adultes doivent comprendre une formation au genre et à l'égalité [ ] 2 - Renforcer l'éducation au respect mutuel et à l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes Construire une société où les rapports entre les sexes évoluent vers plus d'égalité, de liberté et d'émancipation implique, dès le plus jeune âge, la reconnaissance et le respect de la dignité de la personne, et l'interdiction absolue des atteintes à autrui. Ces exigences sont portées par l'école dans une démarche globale impliquant toute la communauté éducative, à travers les enseignements, la vie scolaire et étudiante, les actions éducatives et le soutien aux associations. L'éducation à la sexualité occupe une place de premier ordre dans ce dispositif, en tant qu'elle touche, au-delà du domaine de l'intime, à des enjeux de société décisifs. Cette éducation, qui «[...] se fonde sur les valeurs humanistes de tolérance et de liberté, du respect de soi et d'autrui», contribue à «favoriser des attitudes de responsabilité individuelle et collective notamment des comportements de prévention et de protection de soi et de l'autre» (circulaire du 17 février 2003 sur l'éducation à la sexualité). 2.1 Mieux connaître et prévenir les situations liées aux comportements et violences à caractère sexiste et sexuel dans le système éducatif Mieux identifier et recenser les situations de violences sexistes, selon le niveau de gravité. [ ]. Inclure dans les différents travaux (études, rapports, etc.) sur la vie étudiante et scolaire la thématique des relations entre les filles et les garçons et des violences sexistes et sexuelles. Encourager les chefs et cheffes d'établissement à se doter d'outils de pilotage internes mesurant les violences à caractère sexiste et sexuel [ ]. Inciter les chefs et cheffes d'établissement à utiliser les résultats de l'enquête de victimation pour se situer et arrêter les priorités de leur projet d'établissement dans ce domaine. [ ] 2.2 Promouvoir l'égalité et le respect mutuel entre les sexes : prévenir et agir Inscrire l'égalité entre les filles et les garçons dans le règlement intérieur des établissements : [ ] interdiction de tout comportement à caractère discriminatoire et interdiction de toute forme de bizutage. Encourager le développement de la thématique de l'égalité filles-garçons dans les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) dans tous les établissements scolaires, en réseau avec les écoles. Favoriser l'information et la formation des personnels en encourageant la diffusion de bonnes pratiques en matière de prévention des comportements sexistes et le développement d'outils innovants sur le rôle des stéréotypes de sexe dès le plus jeune âge. Aider au développement de pratiques d'écoute pour faciliter l'expression et la prise en compte des problématiques spécifiques rencontrées par les jeunes dans l'enceinte des établissements scolaires et d'enseignement supérieur. 2.3 Prendre appui sur une éducation à la sexualité effective pour développer l'égalité entre les sexes et l'accès à la contraception Lever les obstacles, quand ils existent, à l'effectivité des séances d'éducation à la sexualité en réaffirmant l'obligation de plusieurs séances annuelles ; en développant [ ] la formation des équipes transdisciplinaires qui mettent en place l'éducation à la sexualité ; en y renforçant ce qui concerne la prévention et la responsabilité partagée entre les filles et les garçons, l'analyse critique des stéréotypes, le respect mutuel ; en développant des actions expérimentales (approche d'ensemble des questions d'éducation à la sexualité et de contraception, prévention des discriminations en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre) ; en proposant des outils de mise en œuvre, notamment pour l'école primaire. [ ] Faire de l'information à la contraception régulière une priorité : proposer dans chaque établissement scolaire et d'enseignement supérieur des supports d'information à destination des élèves et étudiants et étudiantes, afin qu'ils connaissent leurs droits en matière d'accès à la contraception. [ ] Contribuer au développement d'actions de prévention des grossesses précoces, en lien avec les agences régionales de santé et les collectivités territoriales [ ]

7 3 - S'engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les niveaux d'étude [ ] Les différences d'orientation entre les filles et les garçons sont encore perçues comme l'expression de différences «naturelles» entre les sexes en termes d'intérêt et d'aptitudes. Filles et garçons sont encore bien trop souvent enfermé(e)s dans des rôles et représentations stéréotypés selon leur sexe. La création d'un monde professionnel pleinement mixte et égalitaire implique que chacun(e), fille et garçon, puisse être guidé(e), accompagné(e) et encouragé(e) pour ouvrir «le champ des possibles». La création d'un service public de l'orientation, telle qu'envisagée dans la nouvelle étape de la décentralisation, doit permettre de prendre systématiquement en compte la nécessité de promouvoir la mixité dans les filières de formation, adapter les informations et les conseils délivrés et développer les outils de l'orientation. Les actions à conduire s'appuieront sur celles qui ont déjà été menées dans certaines branches professionnelles, comme par exemple le bâtiment. Le nouveau service public d orientation s'attachera à renforcer et publier les statistiques qui rendent visibles et indiscutables la réalité des disparités d'orientation et de profession. Il rendra visibles les réussites des femmes et des hommes experts dans un métier «de l'autre sexe» pour encourager les vocations. 3.1 Renforcer la connaissance des parcours d'études des filles et des garçons et de leur insertion professionnelle, assurer leur visibilité et définir des objectifs pour l'action Proposer la prise en compte de données sexuées dans la construction des projets annuels de performance ministériels et définir des objectifs pour la mixité des filières d'enseignement et l'orientation scolaire. Impulser une démarche pour que les académies et les régions produisent, analysent et exploitent des données sexuées qui permettent de définir des objectifs et des actions afin de favoriser la mixité des filières d'enseignement et diversifier l'orientation des filles et des garçons, y compris dans le cadre de l'apprentissage. Repérer, valoriser, notamment sur les sites institutionnels, et développer les expérimentations et innovations conduites, à partir d'une analyse sexuée de l'orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons, pour favoriser un rééquilibrage. Engager une étude afin d'identifier les leviers et les obstacles concernant la diversification des orientations des filles et des garçons à chaque palier d'orientation. Au sein des établissements scolaires, assurer la promotion de l'égalité entre les filles et les garçons dans l'accès aux formations et aux métiers au travers notamment des parcours d'information, d'orientation et de découverte du monde économique et professionnel mis en œuvre dès la 6ème. 3.2 Veiller à exclure tout stéréotype sexiste dans l'information délivrée sur les métiers et les filières de formation Intégrer la thématique de l'égalité entre les sexes dans les documents d'aide à l'orientation, notamment ceux produits par l'onisep, ainsi que dans tous les espaces dédiés à l'information et à l'orientation. Développer, en lien avec l'onisep, le site consacré à l'égalité filles/garçons en matière d'orientation et d'insertion professionnelle. Accompagner les services de communication pour supprimer l'utilisation de stéréotypes de sexe dans les documents et opérations de communication. Appliquer, au regard des circulaires en vigueur, l'usage de la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades et titres et utiliser le langage épicène. Intégrer l'inscription et la prise en compte de l'égalité entre les sexes dans toutes les conventions de coopération conclues avec les branches professionnelles. 3.3 Promouvoir la mixité dans les parcours de formation et les secteurs professionnels [ ] Développer des outils de communication en direction des filles et des garçons visant à lutter contre les stéréotypes sexistes et les obstacles qu'ils créent à la mixité dans les filières des voies générale, professionnelle et technologique. Favoriser les actions de communication pour les filières où un rééquilibrage entre les filles et les garçons est visé prioritairement. Définir des objectifs de progression de la mixité dans les internats. Développer des actions de coopération avec le monde professionnel, concernant l'apprentissage et plus généralement l'alternance, les stages, le tutorat, afin de renforcer et valoriser la place et le rôle des femmes et la mixité dans les secteurs porteurs d'emploi. Le déploiement des emplois d'avenir et des contrats de génération sera l'occasion de promouvoir cet objectif de mixité en direction des employeurs concernés. 4 - Mise en œuvre de la convention Le suivi de la convention est assuré par un comité de pilotage composé des représentants de chaque ministère signataire et d'un représentant de l'onisep. [ ] Ce comité national de pilotage est co-présidé par la déléguée interministérielle aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes et la représentante du ministre chargé de l'éducation nationale. [ ] La convention fait l'objet de déclinaisons locales dans lesquelles se formalisent les relations entre les partenaires de l'état, se définissent les objectifs prioritaires au regard de la situation locale et s'organisent le suivi et l'évaluation régulière des actions menées [ ]. Fait le 7 février 2013, Le ministre de l éducation nationale, Vincent Peillon. La ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Le ministre du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel Sapin. La ministre de l enseignement supérieur et de la recherche,geneviève Fioraso. Le ministre de l agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll. La ministre déléguée chargée de la réussite éducative, George Pau-Langevin

8 Convention interministérielle pour l égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif Convention du / BOEN n 6 du 7 février 2013 / MEN DGESCO Liste de 22 actions à mettre en œuvre par les écoles, les établissements scolaires, les centres d information et d orientation 1. Mettre en place un plan d'action spécifique à l'école primaire de manière à développer dès le plus jeune âge une culture de l'égalité entre les sexes. 2. Encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier dans le second degré et dans le supérieur, comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi. 3. Inciter à la rédaction d'un volet «promotion de l'égalité» dans chaque projet d'établissement. 4. Encourager les candidatures paritaires aux fonctions et instances représentatives. 5. Mettre en place des actions de décryptage des représentations stéréotypées des femmes et des hommes dans les médias, jeux vidéo, clips musicaux (éducation aux médias). 6. Dans le cadre de la coéducation et du dialogue avec les parents, proposer aux parents d'élèves des actions spécifiques concernant l'égalité filles-garçons dans les messages d'information aux parents. 7. Mieux identifier et recenser les situations de violences sexistes, selon le niveau de gravité. 8. Inclure dans les différents travaux (études, rapports, etc.) sur la vie étudiante et scolaire la thématique des relations entre les filles et les garçons et des violences sexistes et sexuelles. 9. Encourager les chefs et cheffes d'établissement à se doter d'outils de pilotage internes mesurant les violences à caractère sexiste et sexuel. 10. Inciter les chefs et cheffes d'établissement à utiliser les résultats de l'enquête de victimation pour se situer et arrêter les priorités de leur projet d'établissement dans ce domaine. 11. Inscrire l'égalité entre les filles et les garçons dans le règlement intérieur des établissements : interdiction de tout comportement à caractère discriminatoire et de toute forme de bizutage. 12. Encourager le développement de la thématique de l'égalité filles-garçons dans les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), en réseau avec les écoles. 13. Favoriser la formation des personnels en matière de prévention des comportements sexistes et le développement d'outils innovants sur le rôle des stéréotypes de sexe dès le plus jeune âge. 14. Aider au développement de pratiques d'écoute pour faciliter l'expression et la prise en compte des problématiques spécifiques rencontrées par les jeunes dans l'enceinte des établissements scolaires. 15. Lever les obstacles à l'effectivité des séances d'éducation à la sexualité : obligation de plusieurs séances annuelles, formation d équipes transdisciplinaires, développement d actions expérimentales. 16. Faire de l'information à la contraception régulière une priorité : proposer des supports d'information aux jeunes afin qu'ils connaissent leurs droits en matière d'accès à la contraception. 17. Contribuer au développement d'actions de prévention des grossesses précoces, en lien avec les agences régionales de santé et les collectivités territoriales. 18. Assurer la promotion de l'égalité entre les filles et les garçons dans l'accès aux formations et aux métiers au travers notamment d une véritable pédagogie de l orientation mise en œuvre dès la 6ème. 19. Intégrer la thématique de l'égalité entre les sexes dans les documents d'aide à l'orientation ainsi que dans tous les espaces dédiés à l'information et à l'orientation. 20. Appliquer, au regard des circulaires en vigueur, l'usage de la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades et titres et utiliser le langage épicène. 21. Définir des objectifs de progression de la mixité dans les internats. 22. Développer des actions de coopération avec le monde professionnel afin de renforcer et valoriser la place et le rôle des femmes et la mixité dans les secteurs porteurs d'emploi.

9 Pour plus d'égalité entre filles et garçons à l'école Le Monde.fr 25 septembre 2012 Par Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem Le 10 juillet dernier, l'état et les partenaires sociaux s'accordaient unanimement pour relancer le processus de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cet objectif ne peut être disjoint d'un autre engagement : mettre l'égalité des filles et des garçons au cœur même de la refondation républicaine de l'école Certains s'interrogeront encore. L'école mixte n'est-elle pas déjà le creuset de l'égalité? La réussite scolaire des filles aux examens et la relative surreprésentation des garçons parmi ceux qui décrochent de notre système scolaire n'est-elle pas le signe que l'école compense largement les inégalités de genre? L'égalité entre les femmes et les hommes est aujourd'hui une valeur et une promesse de la République, en même temps qu'un objectif fondamental de l'institution scolaire. C'est précisément à l'aune de cette promesse et des espoirs qu'elle suscite qu'il faut mesurer le chemin qu'il reste à parcourir... et il est encore long. L'égalité en droit, la mixité scolaire n'ont pas suffi à abolir la différence de regard porté sur les filles et les garçons, la construction sexuée des parcours scolaires ni les violences sexistes à l'école. L'école reproduit encore trop souvent des stéréotypes sexistes. La manière d'interroger, de donner la parole, de noter, de sanctionner et évidemment d'orienter, révèlent des représentations profondément ancrées sur les compétences supposées des unes et des autres. L'école est loin d'être neutre du point de vue du genre. Bien des études montrent qu'en classe, la parole est inégalement distribuée et les attentes différentes. Quand l'on suppose les garçons toujours capables de "mieux faire", on croit souvent les filles au sommet de leurs capacités. On tend à attendre des unes le conformisme et des autres la créativité. Programmes et manuels entretiennent trop souvent ces représentations inégalitaires : combien de "grandes femmes" pour tous ces "grands hommes" dans les livres d'histoire? Combien d'images valorisantes des femmes? Ces mécanismes involontaires, peuvent avoir des conséquences lourdes et directes sur les parcours scolaires, puis professionnels, des jeunes. Le paradoxe est connu : les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons mais leurs choix d'orientation et plus encore les choix qui sont faits pour elles demeurent très traditionnels et trop souvent restreints à quelques secteurs d'activité. D'une palette plus étendue, les parcours des garçons ne les détournent pas moins de certains domaines professionnels, considérés comme "féminins". Les filles représentent ainsi à peine plus de 10% des séries industrielles et...plus de 90% de la série ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). De même, alors que taux d'accès au baccalauréat des filles est largement supérieur à celui des garçons (76,6% pour les filles contre 66,8% pour les garçons) elles ne représentent que 43,5% des élèves inscrits en première année des classes préparatoires aux grandes écoles. Les filles ne sont d'ailleurs pas les seules à en souffrir : l'échec des garçons prend une part de sa source dans le décalage entre le message de la société qui les dit "plus forts" que les filles et la réalité de leurs résultats scolaires, décalage qui tend à délégitimer à leurs yeux la parole et les exigences de l'école.

10 Il est de notre responsabilité de provoquer une prise de conscience de ces phénomènes inconscients pour que les regards changent, que nous parvenions à ce «déconditionnement» des mentalités dont parlait déjà Yvette Roudy, ministre des droits des femmes en Il est de notre responsabilité que nous passions des déclarations d'intention et des textes de lois à une pratique quotidienne de l'égalité. Parce que nous voulons que les femmes et les hommes aient le choix, aient tous les choix possibles, parce que c'est un impératif citoyen, un impératif social et un impératif économique, nous construirons ensemble une éducation qui porte et transmet la culture de l'égalité entre les sexes. Notre école doit former des citoyennes et des citoyens émancipés capables de comprendre, d'interroger voire de critiquer le fonctionnement de la société et d'exercer leur libre-arbitre. Beaucoup se joue dans les premières années : la culture de l'égalité doit se transmettre au plus tôt, et nous y attacherons une importance toute particulière dans l'écriture des programmes. Nous y formerons les enseignants et l'ensemble des personnels qui concourent à l'éducation et à l'orientation des élèves, dans le cadre des Écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Notre école doit former davantage de femmes chercheuses, ingénieures, scientifiques qui participeront au redressement productif dont notre pays a besoin. La répartition inégalitaire dans les filières nous conduit en effet à gâcher, sans même nous en rendre compte, des potentiels, des compétences, des énergies. Là encore, nous serons volontaristes et travaillerons en étroite liaison avec les partenaires sociaux, les collectivités territoriales, l'enseignement supérieur pour promouvoir une orientation qui ouvre aux jeunes filles et aux jeunes hommes tous les possibles et porte l'ambition d'une mixité plus forte dans toutes les filières de formation. Notre école, enfin, doit se mobiliser contre les violences de genre, ces mots, ces gestes, ces coups qui excluent et infériorisent les filles. Installer le respect entre tous et toutes, apprendre le bonheur de partager un espace, du commun : c'est la mission de l'école. Elle suppose quand les enfants de tous âge sont soumis par la télévision, par Internet, à un flot d'informations incontrôlables qui ne véhiculent pas toujours des valeurs de respect et d'égalité d'aider les élèves à construire leur identité, leur rapport aux autres, à leur corps et donc de leur parler de sexualité. Il doit y avoir une place à l'école pour une information et une éducation émancipatrice sur ces sujets. La loi qui prévoit des séances d'éducation à la sexualité de la maternelle à la Terminale doit être rendue effective partout sur le territoire, dans toutes les écoles, tous les établissements. Nous ne partons pas de rien. De très nombreuses initiatives, locales comme nationales, des partenariats entre l'école et les associations, construisent au quotidien une culture du refus des préjugés, des discriminations et des violences, une culture émancipatrice. Nous travaillons pour faire de ces innovations multiples une véritable politique. Et nous le ferons en nous adressant ensemble aux acteurs de l'éducation, pour que tous soient convaincus du caractère central de cette dimension de leur mission. "L'école, en instruisant, éduque à la liberté" apprenaient en leur temps les futurs instituteurs. Il est temps de compléter cette maxime : l'école doit éduquer à l'égalité. Vincent Peillon, Ministre de l'éducation nationale ; Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des droits des femmes, porte-parole du gouvernement.

11 La place des femmes dans les manuels scolaires Le 7 mai Sur personnages sexués répertoriés dans les manuels scolaires [1], on décompte hommes contre 672 femmes, soit une femme pour cinq hommes, selon deux études sur les représentations des femmes dans les manuels scolaires de mathématiques et d histoire réalisées par le Centre francilien de ressources pour l égalité femmes-hommes Hubertine Auclert. Menées sur vingt-neuf manuels de mathématiques et onze d histoire des filières tant générale que technologique, ces deux études font le même constat de la sous-représentation des femmes et de la persistance des représentations stéréotypées. À un âge où se construisent et se consolident les représentations de la société, les manuels scolaires apparaissent comme des outils fondamentaux pour appréhender les préjugés et transmettre une culture de l égalité. De plus, au regard du déficit d orientation des filles dans la filière scientifique de la voie générale et dans le secteur industriel de la voie professionnelle [2], une telle étude portant notamment sur les manuels de mathématiques, constitue aussi un enjeu de politique publique. Il demeure difficile de nier que la sous-représentation des femmes dans les manuels constitue un obstacle important pour que les filles se projettent dans des rôles sociaux professionnels scientifiques. Un déséquilibre numérique global Première observation tirée des manuels de mathématiques : sur les 3345 personnages sexués comptabilisés, on trouve 2676 hommes pour 672 femmes, soit 1 femme pour 5 hommes. Ce déséquilibre est particulièrement remarquable dans le nombre de personnages masculins célèbres : 1057 noms de personnalités masculines sont cités contre 35 personnages historiques féminins, soit 3,2 %. Mais la part de personnages féminins inventés par les auteur-e-s ne vient en aucun cas contrebalancer la faible présence des femmes célèbres : les femmes représentent 28 % des 2256 personnages de fiction. Si l on se concentre sur la répartition femmes-hommes selon les activités socioprofessionnelles des personnages, les femmes ne dominent aucune activité, y compris celles liées aux soins et au domestique : les hommes y sont deux fois plus nombreux (322 pour 173 femmes). Il reste le domaine où les femmes sont le plus présentes, et ce avec le domaine scolaire où l on trouve 175 femmes pour 277 hommes et avec le domaine des loisirs où l on trouve 108 femmes pour 313 hommes. Dans tous les autres domaines d activité, la part des femmes présentes varie entre 0,03 % et 2,28 % par rapport au total des personnages. C est dans le domaine économique - comptabilisant tous les métiers non scientifiques - que l écart femmes-hommes est le plus important : 73 femmes pour 418 hommes soit 1 femme pour 5 hommes représentée dans une situation professionnelle. Nombre de personnages par sexe et par domaine d'activité Rapporté au nombre total de personnages (3 208) Hommes en Nb Pourcentage du total des personnages en % Femmes en Nb Pourcentage du total des personnages en % Scientifique ,8 47 1,46 Arts et lettres 94 29,3 8 0,25 Scolaire 277 8, ,46 Economique ,0 73 2,28 Politique 69 2,2 10 0,31 Médias 8 0,2 1 0,03 Sports 107 3,3 16 0,50 Loisirs 313 9, ,37 Domestique et soins , ,40 Total , Source : Centre Hubertine Auclert. Années des données : Le cantonnement socioprofessionnel des femmes Cette faiblesse numérique des personnages féminins dans les manuels scientifiques s accompagne d une surreprésentation des femmes dans des professions auxquelles elles sont traditionnellement associées. Ainsi dans le manuel professionnel des éditions Hachette, si l on compte 25 noms masculins dans le secteur économique, dans les médias ou la santé, notamment «un fabricant», «un facteur», «un restaurateur», «un journaliste», «un agent qualifié», «un confiseur», «un peintre», «un trader», «un charpentier», «un sous-traitant», «un comptable», les trois seuls personnages féminins dans

12 le secteur professionnel se rapportent à des noms de métiers jamais déclinés au masculin dans les manuels, comme «assistante médicale» ou «hôtesse». Lorsque les auteur-e-s de manuel déclinent un nom de métier masculin au féminin, il lui est associé un attribut traditionnellement féminin : dans un manuel de la filière professionnelle, on trouve systématiquement le métier de «gérant» au masculin, exceptée lorsqu il est question d «une gérante de parfumerie». Les autres féminisations de métiers rencontrées sont les suivantes : «la secrétaire d une entreprise», «la documentaliste», «une standardiste», «l infirmière». Elles sont toutes attachées à des activités traditionnellement féminines. Dans le domaine scientifique, on observe également une moindre diversité des métiers. Les femmes scientifiques inventées pour les énoncés ou présentes dans les illustrations sont soit des laborantines, soit des archéologues. Les femmes dans le récit historique Du côté des manuels d histoire, l exclusion des femmes du suffrage universel masculin est largement développée dans les manuels de seconde de CAP. Dans trois manuels, à l histoire de la République française est opposée une histoire de la lutte des femmes pour la reconnaissance de leur droit de vote. Les suffragettes sont ainsi représentées dans les manuels étudiés. De ce fait, les femmes sont présentes dans l histoire du droit de vote des femmes non pas seulement comme quelques exceptions de l Histoire mais bien comme un réel mouvement politique, engagé et militant. Contrairement aux manuels de seconde CAP, les manuels de seconde générale ne font pas un usage systématique de la notion de suffrage universel masculin. Et les manuels qui évoquent la question du droit de vote des femmes le font dans un dossier annexe où sont présentées les biographies de Jeanne Deroin ou d Olympe de Gouges [3], loin de représenter un mouvement, mais plutôt une exception de l Histoire. Ce qui contribue en outre à leur marginalisation. Sur 144 biographies consacrées à des personnalités politiques, seulement 5 sont consacrées à des femmes ; de même, sur 254 textes écrits par des personnalités politiques, on ne trouve que 9 textes écrits par des femmes. Le rôle des femmes dans la production économique Étant donné l importance du monde du travail dans le programme de CAP, les manuels représentent davantage les femmes dans la sphère professionnelle que dans la sphère domestique. Dans le nouveau thème du programme de seconde CAP «Être ouvrier en France du XIX e au XXI e siècle», les femmes sont représentées comme des femmes actives. Aussi un manuel Nathan propose-t-il un dossier intitulé «Etre ouvrière en France dans l entre-deux-guerres» composé de photographies de femmes au travail, mais aussi de textes abordant les questions des inégalités de salaire entre les femmes et les hommes. Ce dossier fait figure d exception parmi les autres manuels. Car si la plupart des manuels représentent davantage les femmes en dehors de la sphère privée que les manuels de seconde générale, les représentations proposées demeurent pour le moins ambiguës. Les ouvrières sont le plus souvent représentées dans l industrie du textile, renforçant le stéréotype de la femme délicate aux petites mains. Contrairement au programme scolaire de seconde CAP, le programme des 2 ndes générale et technologique s achève en 1848, ne traitant pas ainsi la question du travail des femmes pendant les guerres et à l issue des différentes révolutions industrielles. Pourtant au programme, le troisième thème «Culture et société au Moyen-âge» passe totalement sous silence le rôle des femmes dans la production des sociétés rurales et urbaines. Alors que le travail des femmes au sein de la paysannerie en milieu rural et de l artisanat et du commerce en milieu urbain est aujourd hui reconnu, aucun manuel ne le mentionne, ni à travers un texte, ni à travers des documents iconographiques. Cette absence des femmes du monde du travail, de l Antiquité à 1848 en passant par le Moyen-âge, contribue à définir le travail au masculin. Cette non-représentation du rôle des femmes dans la production économique est accentuée par une surreprésentation des femmes dans la sphère privée. Les femmes sont le plus souvent représentées en mère, fille ou femme de. Ces rôles sociaux renvoyant les femmes dans la sphère privée sont les plus présents dans les manuels. Les femmes sont également souvent représentées cantonnées aux fonctions biologiques et/ou d éducation et de soin. C est dans le traitement du siècle des Lumières que les femmes sont le plus représentées dans le monde de la connaissance et des arts. Mais si l on considère l ensemble des manuels de seconde étudiés, le sentiment que l art et le savoir sont des affaires d hommes, demeure très fort. Considérant tous les auteur-e-s des documents proposés dans l ensemble des manuels, on constate que les femmes représentent 4,2 % des auteure-s utilisé-e-s. Sur 1537 documents, seulement 65 femmes en sont les auteures. Les historiennes sont les plus nombreuses avec seulement 18 documents. La plus reprise est la philosophe Simone Weil avec 4 textes. Dans le domaine artistique, on recense seulement 16 œuvres réalisées par des femmes, soit 1% de l ensemble des documents (16 documents dont les auteures sont des femmes, contre 563 dont les auteurs sont des hommes). On constate d ailleurs que sur l ensemble des manuels, n apparait qu une seule peintre, Barbara Krafft. Si les femmes sont bien objets des œuvres picturales, elles n en sont pas les auteures. Cette évolution insuffisante de la représentation des femmes dans les manuels scolaires plaide une fois encore pour la promotion d une histoire plus équilibrée. D abord parce qu une

13 histoire masculine ne renvoie qu à l histoire de la moitié de l humanité. Ensuite parce que la lutte contre l effacement des femmes de la sphère publique doit favoriser l adoption d une véritable culture de l égalité. [1] Ce nombre est différent du total de personnages indiqué dans le tableau de l article. La différence tient au fait que 140 personnages ( =140) ne peuvent être rattachés à aucun des domaines d activité référencés dans le tableau. [2] A la rentrée 2011, 44.9 % des élèves de Terminale scientifique étaient des filles, contre 78.9 % en Terminale littéraire. Seulement 11.3 % de filles étaient inscrites en Terminale professionnelle dans le secteur industriel et 92,3 % étaient inscrites dans le secteur des sciences et technologies de la santé et du social, selon le ministère de l éducation nationale [3] Deroin ( ) : ouvrière autodidacte devenue institutrice, elle rédige en 1831 un «plaidoyer contre l assujettissement des femmes», fonde le journal «L opinion des femmes» en 1848 et se présente la même année aux élections législatives». Olympe de Gouges ( ) : femme de lettres française, elle est considérée comme l une des pionnières du féminisme. Elle a notamment écrit en 1791 une «Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne».

14 FICHE 19 L ORIENTATION A-T-ELLE UN GENRE? Guide des néo-cop Académie de Nantes 6 ème édition - Juin 2013 La question à traiter Les filles réussissent mieux à l école que les garçons, mais elles choisissent moins souvent des filières sélectives donnant accès aux meilleurs débouchés professionnels. Un phénomène qui s'explique par l'intériorisation de normes sexuées transmises notamment par l'école : les comportements de l enfant sont, dès son plus jeune âge, lus et interprétés différemment, selon son sexe, par les adultes. Longtemps, on a stigmatisé à juste titre la sous-représentation des filles dans les filières scientifiques et techniques. Mais la tonalité de ces débats a sensiblement changé depuis que, face au succès des filles, celui des garçons décroît à l école. Malgré leurs réussites scolaires, les filles limitent leurs ambitions et les cantonnent dans certains métiers. Que faire pour les mener à ouvrir davantage le champ des possibles? Comment ne pas les conforter dans une autocensure et une auto-limitation de leurs ambitions? En quoi les conseillers-ères d orientation-psychologues peuvent-elles-ils y aider? Focus 1. Convention interministérielle pour l égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif Convention du au BOEN n 6 du 7 février [extraits]cette convention actualise la Convention pour la promotion de l égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, BOEN n 10, 9 mars TROIS CHANTIERS PRIORITAIRES DÈS Acquérir et transmettre une culture de l'égalité entre les sexes 2. Renforcer l'éducation au respect mutuel et à l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes 3. S'engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les niveaux d'étude «C'est bien la mission du système éducatif de faire réussir chacun et chacune, fille ou garçon, de la maternelle à l'enseignement supérieur. Cette réussite implique que les valeurs humanistes d'égalité et de respect entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, soient transmises et comprises dès le plus jeune âge. [ ] Pourtant, les disparités entre les sexes demeurent bien réelles. La réussite et l'échec scolaire, la réussite et l'échec en matière d'insertion professionnelle restent des phénomènes relativement sexués. La manière d'interroger, de donner la parole, de noter, de sanctionner et évidemment d'orienter, révèlent des représentations profondément ancrées sur les compétences supposées des unes et des autres. Le ministère de l'éducation nationale, le ministère délégué chargé de la réussite éducative, le ministère des droits des femmes, le ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sont signataires de la convention.» Focus 2. Mixité-égalité, des outils. Mallette pédagogique : expositions, DVD, cédéroms, livrets, quizz. Rectorat/Dronisep académie de Nantes (2007) Cahier pédagogique n 1 Tous égaux au quotidien? Séquence 1. Vies croisées, vers l égalité hommesfemmes. Vidéo de 25. Débat. Séquence 2. D où viennent les stéréotypes? Quelles répercussions peut avoir l inégalité du partage des tâches ménagères sur le choix des femmes? Séquence 3. Genre et prestige des métiers. La typologie des métiers féminins révèle que l emploi féminin est souvent caractérisé par des postes à moindres qualification, salaire et responsabilité. Enquête sur les femmes à responsabilités. Séquence 4. Quizz égalité hommes / femmes. Cahier pédagogique n 2 Si on en parlait? Séquence 1. Epanouissement personnel et professionnel. «Que recherchez-vous dans le métier? Votre choix de métier a-t-il eu une influence sur votre vie de famille?» Séquence 2. Un Café sciences. Un groupe d élèves volontaires organise un Café sciences et invite étudiants-tes, professionnels-elles sur des thèmes préalablement définis. Séquences 3, 4, 5, 6. L histoire des femmes : (a) : un siècle d avancées ; (b) : c est quoi l égalité? (c) Rose Valland, Olympe de Gouges, Camille Claudel, Marie Curie, Alexandra David-Néel, etc. Des figures féminines méconnues. Cahier pédagogique n 3 Des métiers pour tous? Séquence 1. Ouvrir les champs du possible. Ouvrir les listes de métiers possibles. Séquence 2. Les Elles du bâtiment. Séquence 3. Des formations selon le genre? Séquence 4. Parcours scolaire et professionnel de filles et de garçons. Travail sur statistiques. Séquence 5. Les différents choix professionnels. Etudes de cas vécus. Séquence 6. Les métiers ont-ils un sexe? Séquence d animation en liaison avec NDLR : On trouvera de riches animations de groupes d adolescents/tes et d adultes sur ce thème dans la méthode Photolangage développée par Alain Baptiste et Claire Belisle

15 Guide des néo-cop, 22 fiches-actions, académie de Nantes, 6 ème édition, à paraître en juin /80 Donner des rôles sociaux à chaque adolescent/e Rôles d encadrement, d instruction, d animation, de service : tous, ils participent à la fois de la construction identitaire et de celle d un collectif socialisé. r/ Séquence d observation en milieu professionnel en 3 ème Répartir la durée totale en 2 stages, proposer l un des deux stages sur ce thème. Variante : Un seul stage : à la recherche de femmes et d hommes qui ont osé défier les stéréotypes! Forums, salons, expos : interpeller le genre des métiers et les stéréotypes. Tables rondes sur le genre des métiers, expositions sur «Il était une fois l histoire des femmes» ou «Les femmes et les sciences», interviews et enquêtes réalisées par des élèves et relayées par la presse Contact : ce.saio@ac-nantes.fr Focus 3. Autres activités suggérées Associer obligatoirement les garçons Faire place aux filles dans les formations et métiers traditionnellement masculins, c est faire place aux garçons dans les formations et métiers traditionnellement féminins. Chiche! Découverte professionnelle 3h et 6h Thème d un trimestre ou de l année. Mais aussi dans : Parcours de découverte des métiers et des formations, Accompagnement personnalisé. Objectif égalité /1 Les stéréotypes liés au genre sont encore très présents au travail, à l école, dans notre vie quotidienne. Ce site aborde la question des choix d études, des droits, des métiers pour balayer les idées reçues. Résumé FICHE 19 : L orientation a-t-elle un genre? Traquer les stéréotypes sexués dans les mots, images, manuels et sites Tout langage fait signe. Initier les enfants, adolescents/tes et jeunes adultes à la «dimension cachée» (Hall, 1978), au langage total implicite des images, textes, manuels et sites. Et descendre jusqu au cœur des disciplines scolaires (cf. Halde, 2008) Genrer les statistiques Attention stats! Les statistiques parlent lorsqu on les fait parler. Il est essentiel de genrer toutes les stats relatives à l orientation, de même qu il est indispensable d y associer les PCS plus souvent qu on ne le fait. Place aux filles! place_aux_filles/ Inciter les filles à élargir leurs choix d orientation et à modifier leurs projets professionnels. De nombreuses vidéos pour s entraîner. Une approche didactique. Malgré des années d actions et de sensibilisations, malgré des conventions, colloques et séminaires, malgré des productions d ouvrages et de conférences de grande valeur, l orientation scolaire et professionnelle reste largement genrée. Pourquoi? Sans doute ce qui résiste touche-t-il à la répartition des tâches ménagères et d éducation à la maison Sans doute ce qui bloque s oppose-t-il à ce que Bourdieu a dénommé la «domination masculine» Sans doute le vrai sujet est-il ici : on ne peut parler sérieusement du genre de l orientation sans travailler tout autant à la conscientisation des garçons qu à celle des filles, et avec les deux à la fois. Pour aller plus loin Ayral S. (2011), La fabrique des garçons, sanctions et genre au collège, PUF Baudelot C., Establet R. (2007), Quoi de neuf chez les filles? Entre stéréotypes et libertés, Nathan, 2007, 141 p. Belotti G.-E. (1974), Du côté des petites filles Ed. des Femmes, 252 p. Bourdieu P. (1998), La domination masculine, Seuil Bulletin officiel de l éducation nationale, (2000), Convention pour la promotion de l égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, n 10, 9 mars Centre francilien de ressources pour l égalité hommes-femmes Hubertine Auclert Cocandeau-Bellanger L. (2011), Femmes au travail, comment concilier vie professionnelle et vie familiale, A. Colin Convention régionale sur l égalité entre les hommes et les femmes, Préfecture de région, Nantes, Convention interministérielle pour l égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif , Convention du / BOEN n 6 du 7 février 2013 / MEN - DGESCO Duru-Bellat M. (1990), L école des filles : quelle formation pour quels rôles sociaux, L Harmattan. Filles et garçons à l école, Cahiers pédagogiques n 487, février Filles et garçons sur le chemin de l égalité, MEN, mars 2013, 40 p. Edition annuelle. Flahault E. (2010), Qui a peur du travail des femmes? Du système scolaire au monde du travail : quelle insertion professionnelle pour les filles? in Questions d orientation, n 4, décembre Maruani M. (2011), Travail et emploi des femmes, La Découverte, 128 p. Maruani M., Méron M. (2012), Un siècle de travail des femmes en France , La Découverte, 230 p. Ministère des droits des femmes

16 Morin-Messabel C. (2013), Filles-Garçons, questions de genre, PUL, 503 p. Morin-Rotureau E. (2003), Alexandra David-Néel, éd. PEMF. Evelyne Morin-Rotureau, historienne, signe l un des ouvrages qu elle a consacrés aux femmes d histoire (Olympe de Gouges, Camille Claudel, Geneviève Anthonioz-De Gaulle, Georges Sand, etc.) Rectorat académie de Nantes (2007), Mixité-égalité, des outils. Mallette pédagogique : expos, DVD, livrets, quizz. Revue Enfance (2006), Garçons et filles, le développement des stéréotypes n 3/2006 Théry I., Bonnemère P. (2008), Ce que le genre fait aux personnes, éd. EHESS. Tisserant P., dir., (2008), Place des stéréotypes et des discriminations dans les manuels scolaires, rapport HALDE, 207 p. Vouillot F., dir. (1999), Filles et garçons à l école : une égalité à construire, coll. Autrement dit, MEN, 160 p. Vouillot F., dir. (2011), Quand les différences de sexe masquent les inégalités, La Documentation française.

17 Guide des néo-cop, 22 fiches-actions, académie de Nantes, 6 ème édition, à paraître en juin /80 Dans votre activité professionnelle, avez-vous eu personnellement l occasion de découvrir et d expérimenter avec des enfants ou des jeunes les dispositifs ou outils suivants? 42 répondantes/tes au questionnaire envoyé le 29 avril 2013 aux établissements scolaires, CIO, circonscriptions. Dont 9 réponses avec mention : aucun dispositif expérimenté OUI NON PRÉCISIONS Groupes de parole (coll. Prévert Chateauneuf/S.). Éducation à la sexualité (cité par 4 collèges et 1 lycée). Organiser et assumer des rôles sociaux et responsabilités (Coll. Val d Oudon). Projet estime de soi (3è Action spécifique inscrite au SEGPA coll. Rostand Trélazé). Le harcèlement (coll. Du Bellay Cholet, Comité d éducation à la santé Mendès-France Saumur). Intervention de l assistante sociale (coll. et à la citoyenneté (CESC), au 25 Truffaut Longué). Projet transversal «Lutte contre les discriminations» projet d école, d établissement, (lycée Mounier Angers). Journée banalisée égalité hommes-femmes de CIO ou de circonscription (L Hyrome). Accueil des filles dans les établissements industriels (LP Narcé). Journée respect filles-garçons avec film «Les roses noires» + ateliers (coll. Vilar Angers). Vivre ensemble (coll. Vallée du Lys Vihiers). Actions avec le Planning familial (coll. Pompidou Champtoceaux). Forum des métiers Saumur Forum des métiers Baugé Forum de l orientation intégrant Projet collège Seiches/Loir Forum des métiers collège St Exupéry Chalonnes. Journée départementale PDMF 27 mars 2013 (citée 2 fois). la question du genre des PDMF 5 17 : hommes exerçant des métiers de femmes et métiers réciproquement. Mini-forum des métiers pour les élèves de 5 ème sur la et des formations mixité des métiers (Collège Gironde, Segré). Vraies et fausses différences entre les genres (lycée Du Bellay). Collège Pompidou Champtoceaux. Les parcours de découverte des métiers et des formations en SEGPA (cité 3 fois). Option découverte professionnelle. Histoire-géo au lycée (ECJS, lycée Renoir). SES+ECJS+Physique au lycée Mounier. Travail à l intérieur d une SVT au collège Vilar. Travaux de recherche documentaire en sciences et discipline d enseignement 15 les PDMF (coll. Trémolières). Inégalités hommes-femme dans le monde spécifique du travail (lycée Du Bellay). Enseignement de la mécanique (LPO Carnot- Bertin). Éducation aux médias (collège Pompidou Champtoceaux, coll. Gironde Segré)). Les femmes écrivains au fil des siècles (lycée Blaise Pascal Segré). Cordées de la réussite 11 Formation 2011 (coll. Chateaucoin Baugé). «Cet autre que soi» IREPS Prévention des violences (coll. Rostand Trélazé). Coll. Du Bellay Cholet. IDD avec l association «Ni putes ni soumises» (coll. Truffaut Longué). Coll. Balzac St-Lambert-deslevées. Interventions communes CPE+AS+Infirmière dans les classes sexistes 11 et sexuelles (lycée Mounier). Action pour une meilleure communication entre élèves (coll. Pompidou) Prix de la vocation scientifique 4 Ce concours national est suspendu en et technique Mallette Égalité-Mixité (académie de Nantes 2007) Mallette La marche vers l égalité (2009) Formation initiale ou continue à l égalité des chances (à l intention des personnels MEN) Olympes de la parole Autres projets 7 Mise en œuvre des parcours de découverte des métiers et formations en 4 ème (collège St Éxupéry Chalonnes, CIO Saumur, lycée Du Bellay) Mise en œuvre des parcours de découverte des métiers et formations en 4 ème (CIO Saumur) Formation initiale des personnels de direction (collège Racine St Georges/Loire) Concours national porté par l association française des femmes diplômées des universités (AFFDU). Sujet : «En 2013, comment expliquez-vous que dans certaines filières et carrières scientifiques et technologiques, l'équilibre de la mixité ne soit pas complètement réalisé? Vous proposerez des solutions pour corriger cette anomalie.» Projet «Sciences, filles et orientation» (coll. Vallée du Loir Seiches). Journée départementale PDMF 27 mars «Métiers d hommes, métiers de femmes» (coll. Monnet Angers). «Journée de la jupe» (lycée Du Bellay). Collaboration avec l association «Elles bougent» (LPO Carnot-Bertin). Interventions ponctuelles dans les classes pour la gestion des conflits filles-garçons (coll. Pompidou). Prévention de l illettrisme chez les femmes (lycée B. Pascal Segré). AFFDU : Association française des femmes diplômées des universités IREPS : Instance régionale d éducation et de promotion de la santé Source : 1 ère réunion départementale des référentes et référents égalité des chances femmes-hommes Maine-et-Loire Angers Jeudi 23 mai 2013 jacques.vauloup@ac-nantes.fr DSDEN Maine-et-Loire

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