Les saignements utérins anormaux

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les saignements utérins anormaux"

Transcription

1 Les saignements utérins anormaux La gynécologie au bureau le 20 septembre 2013 Dr Paul Bessette Gynécologue-oncologue CHUS Professeur titulaire FMSSUS 1 Divulgation de conflits d intérêts potentiels (Principe de divulgation «disclosure») Afin de respecter les règles d éthique en vigueur, je déclare avoir agi comme : Type d affiliation Nom de la compagnie Période OU Afin de respecter les règles d éthique en vigueur, je déclare que je n ai aucun conflit d intérêt potentiel avec une société commerciale. Paul Bessette 2

2 Engagement moral Je m engage auprès de l auditoire à : lui signaler toute indication non approuvée; utiliser les noms génériques; utiliser les NNT, les NNH et les niveaux de preuves lorsqu ils sont disponibles; indiquer les améliorations en valeur absolue (et non uniquement en valeur relative). 3 Messages clés En présence de saignement utérin anormal en périménopause: On doit le considérer comme anormal soit pour une raison de régularité, de cyclicité (fréquence), de quantité (volume) ou de durée. Considérer une biopsie de l endomètre chez les femmes de plus de 40 ans ou si absence de réponse au traitement médical particulièrement chez les femmes ayant des facteurs de risque de cancer de l endomètre Considérer une nouvelle option thérapeutique pour les fibromes utérins, soit les modulateurs sélectifs des récepteurs de la progestérone 4

3 Objectifs À la fin de cette présentation, le participant sera en mesure de mieux : évaluer la patiente qui présente un saignement utérin inapproprié; identifier les patientes qui devraient subir une biopsie de l endomètre; proposer des options de traitement avant de référer la patiente en gynécologie; adapter le schéma de l hormonothérapie pour résoudre les problèmes de saignement utérin chez la patiente sous hormonothérapie. 5 DÉFINITION PÉRIMÉNOPAUSE Ménarche Dernières règles (DR) Stades Straw Terminologie Pré- Ménarchial (avant 9 ans) Préménarchial Reproducteur Transition ménopausique 0 Ménopause Précoce Pic Tardive Précoce Tardive* Précoce* Tardive Périménopause Durée du stade Jusqu à 14 à 16 ans Variable Variable (a) 1 an (b) 4 ans Jusqu au décès Cycles menstruels Type de saignement utérin anormal De variable Aucun à régulier Régulier ±2-20 jours /90 jours Fréq jours Durée 3-8 jours Ménorragie Metrorragie/MM Iatrogénique RX Durée de cycle variable (différence par comp. avec la normale >7 jours) >2 cycles sautés et un intervalle d aménorrhée (>60 jours) Metrorragie/MM Iatrogénique RX Ménorragie Aménorrhée X 12 mois Aucun Post-ménopause anormal sous Hormonthérapie Modifiée d une adaptation par S.Desindes de Soules, MR et coll. Fertil Steril. 2001;76 6

4 DÉFINITION SAIGNEMENT ANORMAL Saignement vaginal anormal vs utérin Pathologie non utérine (tubaire, cervicale ou vaginale) peut être responsable d un «saignement utérin anormal». Femme enceinte tjs possible: autre chapître Iatrogénique: exemple des anovulants. Un saignement utérin peut être considéré comme anormal soit pour une raison de régularité, cyclicité(fréquence), quantité (volume) ou de durée. 7 Cas cliniques # 1 Une femme de 49 ans, G3P3 et ligaturée, présente depuis 1 2 ans un cycle menstruel plus court soit aux jours, durée 7 8 jours Auparavant, cycle q jours durée ± 4 jours Elle «saignote» pendant 3 4 jours puis elle saigne plus abondamment pendant un autre 3 4 jours. Elle présente une tension prémenstruelle depuis «toujours» et une dysménorrhée légère. L examen gynécologique est normal. 8

5 Cas cliniques # 1 Question 1 Comment appelleriez vous le problème présenté par la patiente? 1. saignement abondant 2. saignement irrégulier menstruel) 3. Saignement trop fréquent 4. saignement prolongé 9 Problème de régularité Irrégulier non menstruel: Intermenstruel (Métrorragie) : saignement survenant entre 2 saignements menstruels «normaux». Post coital: après une relation sexuelle. Pré ou post menstruel: saignement de plus d un jour survenant avant ou après une période menstruelle bien identifiée. Curr Opin Obstet Gynecol 2007;19:

6 Problème de cyclicité (fréquence) Peu fréquent (Oligoménorrhée) : saignement survenant aux plus de 38 jours (1 ou 2 fois / 90 jours). Trop fréquent (Polyménorrhée) : saignement survenant aux moins de 24 jours (> 4 fois / 90 jours). 11 Problème de quantité et/ou durée Abondant (Hyperménorrhée ): saignements excessifs ayant des répercussions physiques, émotionnelles, sociales, matérielles ou sur la qualité de vie*. Prolongé (Ménorragie) : menstruations durant plus de 8 jours. Raccourcie et/ou peu abondant (Hypoménorrhée) : durée ( <3 jours) et/ou faible quantité. * Accessed on March 28,

7 Attention La SOGC recommande d utiliser la Classification FIGO des troubles menstruels afin d éviter la confusion Exemple: Le terme ménorragie était souvent utilisé indifféremment pour désigner toute menstruation trop abondante, en quantité (hyperménorrhée) ou en durée (ménorragie) 13 Combinaison (quantité et cyclicité) Exemple: le terme méno métrorragie était utilisé pour désigner les saignements «tout croches». Souvent associés à des «cycles» anovulatoires, même si pas très logique de parler ainsi, car ces «cycles» sont irréguliers, donc sans cyclicité! 14

8 Pathophysiologie Saignement ovulatoire Saignement de retrait : l endomètre n est plus supporté par l estrogène et la progestérone. Ces saignements sont «toujours» réguliers et très similaires d un mois à l autre: début soudain ou graduel, durent le même # de jours, quantité comparable, accompagnés des mêmes symptômes 15 Pathophysiologie Saignement anovulatoire Saignement de percée: survient même s il n y a pas de baisse des hormones produites par les ovaires. Les saignements sont irréguliers et variables: intervalle de quelques jours à plusieurs semaines, quantité et durée sont très variables i.e. de «spotting»(tacheture) ou de vraies hémorragies = «tout croches». 16

9 Saignement Dysfonctionnel (SUD) vs organique (anomalies des structures) SUD=Saignement utérin anormal survenant en l absence d anomalie des structures Locale du tractus génital moyen et bas seulement (utérus, col, vagin et vulve) Pouvant expliquer le saignement au plan pathophysiologique 17 Problème de régularité Absente (Aménorrhée secondaire) : absence de menstruations de plus de 90 jours (3 mois). Irrégulier menstruel: fluctuation de la durée des intervalles sans saignement de plus de 20 jours/90 jours. Classification FIGO menstrual disorders working group consensus statement Fertil Steril 2007: 87:

10 Cas cliniques # 1 Question 2 Quel est votre diagnostic? 1. anovulation 2. maladie de Von Willebrand 3. incompétence du corps jaune 4. menace d avortement 19 Classification étiologique 1) Pathologie organique gynécologique (primaire) : A) Utérine (saignement utérin organique S.U.O.) Polype Adénomyose 1 Fibroléiomyome (sous muqueux ou intramural) Hyperplasie Néoplasie Atrophie Endométrite Stérilet ou corps étranger 20

11 Adénomyose Endomètre qui pénètre le myomètre Triade: Grande Multipare. Ménorragie et Dysménorrhée secondaire Utérus volume et molasse à l examen Échec au tx médical ou à ablation endomètre Dx final sûr et Tx définitif est l hystérectomie 21 Fibroléiomyome utérin Très fréquent (ad % des femmes) N est pas toujours la cause du saignement si présent. Localisation: 2 1. sous muqueux. 2. Intramuraux (avec ou sans agrandissement de la cavité endométriale) 3. sous séreux DX ultime: pathologie, sarcome rare 1/

12 Classification étiologique 1) Pathologie organique gynécologique (primaire) : B) Non utérine (saignement organique non utérin S.O.N.U.) Ovaires et trompes Col cervicite inflammatoires ou infectieuse ectropion polype néoplasie Vagin corps étranger trauma néoplasie Vulve 23 Classification étiologique 2) Pathologie extra gynécologique (secondaire) : A) Systémique diathèse hémorragique (coagulopathie/von Willebrand) endocrinopathie problèmes hépatiques ou rénaux B) locale urologique digestive 24

13 Classification étiologique 3) Grossesse : Avortement Grossesse ectopique Môle (maladie trophoblastique gestationnelle MTG) 4) Iatrogénique effet estrogènes et/ou progestatif (ex: CO, TMX) effets sur la coagulation (ex: coumadin) effets hormonaux (ex: antidépresseurs, produits naturels, antipsychotiques, corticostéroïdes) 25 Classification étiologique 5) Saignement utérin dysfonctionnel (S.U.D.)* : A) Ovulatoire Insuffisance ou persistance du corps jaune Phase folliculaire courte ou prolongée Ménorragie primaire ou essentielle (désordre primaire des mécanismes régulant l hémostase» endométriale locale) Saignement d ovulation B) Anovulatoire (dysfonction ovulatoire) * saignement utérin anormal en l absence de cause organique locale (d autres se limitent à exclure une pathologie organique utérine) 26

14 Causes les plus fréquentes en préi ménopause Transition Anovulation Polype, Fibroléiomyome, adénomyose Cancer ménopause Atrophie endométriale Cancer Hormonothérapie post ménopause Adapted from APGO educational series on women's health issues. Clinical management of abnormal uterine bleeding. Association of Professors of Gynecology and Obstetrics, May APPROCHE CLINIQUE GÉNÉRALE Première tâche: définir le problème présenté par la patiente : présente t elle un problème de régularité, de cyclicité, du durée ou de quantité? La majorité du temps, l histoire et l examen physique sont les seuls «outils» nécessaires pour poser le Dx. 28

15 Questionnaire # de serviettes ou de tampons utilisés par jour ou pour toute la durée des menstruations, présence et grosseur des caillots (sang rouge clair) Si tache son linge ou son lit la nuit présence de signes ou symptômes d anémie. Douleur menstruelle associée 29 Questionnaire complémentaire Symptômes d anémie et impact social, sexuel et qualité de vie. Histoire sexuelle et reproductive (contraception, ITS, fertilité, dépistage). Symptômes de causes systémiques (dysthyroidie, hyperprolactinemia, coagulation, PCOs, troubles surrénale ou hypothalamique, Leucorrhée anormale et douleurs pelviennes. Prise de médication. Antécédents personnels et familiaux (TEV, cancer) 30

16 Examen physique Signes vitaux, IMC, Thyroide, Peau (pâleur, ecchymoses, vergetures, hirsutisme, pétéchies), Abdominal exam (masse, hépatosplénomégalie) Examen gynécologique complet Toucher rectal (au besoin) 31 APPROCHE CLINIQUE GÉNÉRALE Imagerie peuvent être envisagées quand: Examen suggère des anomalies structurales Approche conservatrice a échouée Risque de cancer Type d imagerie: Echographie endovaginale avec ou sans salin (4 16 mm) Hystéroscopie: polype ou fibrome sous muqueux IRM (pré embolisation, anomalie congénitale) 32

17 Cas cliniques # 1 Question 3 Feriez vous une biopsie de l endomètre et pourquoi? 1. non, car elle présente un saignement de percée 2. oui, à cause de son âge 3. non, parce qu elle n a pas de facteurs de risque 4. oui, parce qu elle est anovulatoire 33 APPROCHE CLINIQUE GÉNÉRALE Indication d évaluation endométriale (Bx ou D+C) en présence d un saignement utérin anormal fréquent, abondant ou prolongé: Femme > 40 ans (SOGC vs 45 ans uptodate) ou Post Méno. Facteurs de risque (obésité IMC >30kg/m2, nulliparité, TMX, ovaires polykystiques ou anovulation prolongée, diabète et histoire de cancer colorectal héréditaire non polyposique) Échec au traitement médical Saignement intermenstruel abondant (même si ovulatoire) Menstruations peu fréquentes secondaire à des cycles anovulatoires (> 6 mois) C.I.: anticoag. et infection 34

18 Tao brush(cook Medical ) VS Pipelle (coppersurgical) Impossible: ad 10%. Plus d échantillons acceptables avec tao brush vs pipelle chez les patientes à haut risque (72 vs 43%, p< ). Taux amélioré si HSC concomitante. Préférence > avec Tao brush vol 8. no APPROCHE CLINIQUE GÉNÉRALE Laboratoires: FSC, ferritine si anormale HCG, TSH et Prolactine si suspicion clinique PT PTT, Temps de saignement si HX + Si hyperandrogénisme: DHEAS, 17 OH progestérone, testostérone et S HBG Cytologie du col utérin Culture du col si la patiente est à risque d ITSS. 36

19 ALGORITHME DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX Saignement aigu sévère (figure 2) Abondant ou Histoire et examen Éliminer grossesse Déterminer le profil des saignements Prolongé (figure 3) Irrégulier (figure 4) Cause non-utérine Enceinte (HCG +) Iatrogénique (figure 5 à 7) Traitement de la cause Traitement de la cause Figure 1 37 SAIGNEMENT AIGU SÉVÈRE Hypotension orthostatique OU HB < 110 OU saignement actif abondant Traitement en externe Admission à l hôpital Prémarine 2,5 mg PO q 6h Anti nauséeux Prémarine 25 mg IV q 6h Anti nauséeux Réponse Absence de réponse Réponse Absence de réponse CO QID X4, TID X3, BID X2, die X21 jours, pas X 7 jours D+C après 2 4 doses OU > 1 ss/heure CO QID X4, TID X3, BID X2, die X21 jours, pas X 7 jours D+C après 1à 2 doses Supplément de fer Supplément de fer Transfuser 1 à 2 culots si HB < 70 à 80 g/l Débuter investigation Débuter investigation Figure 2 38

20 Figure 3 ABONDANT OU PROLONGÉ Investigation (FSC, TSH, analyse de la fonction plaquettaire si sévère, suspecte coagulopathie ou si depuis le ménarche, écho si examen AN) non Contre indication aux CO? oui CO cyclique X 3mois, sinon AINS, Miréna ou aucun TX Réponse inadéquate Progestatif cyclique 15 au 28e jours X 3 mois sinon AINS, Miréna ou aucun TX Échographie Normale ou anomalies indiquant une approche radicale Anormale Désir de grossesse? Polype ou myome sousmuqueux Endomètre épaissi >5 mm Adénomyose possible Si OUI: Calendrier Menstruel + FSC Si NON: ablation endomètre ou hystérectomie Hystéroscopie et résection, embolisation artère utérine, ablation endomètre ou hystérectomie Biopsie de l endomètre Considérer IRM Tx avec progestatif haute dose, Miréna, agonsite GNRH, hystérectomie 39 IRRÉGULIER NON MENSTRUEL Post coital: réassurance Determiner la chronologie et exclure cause organique Pas de cause organique Cause organique Tx de la cause Tx de la cause (suivant) À l ovulation: Ajout d estrogènes Pré ou post menstruel: ajout de progestatif ou CO Antibiotique ou anti fungique si infection Pas de tx si physiologique réparer si truama Réséquer si polype ou fibrome sousmuqueux Traiter cancer ou hyperplasie Figure 4a 40

21 IRRÉGULIER MENSTRUEL Obtenir FSC, TSH, prolactine si oligo ou hypoménorrhée, cytologie cervicale > ans ou à risque de cancer de l endomètre NON: exclure cause systémique OUI: BX endomètre ou mesurer endomètre par échographie Désir de grossesse? OUI: clomiphène ou clinique infertilité NON: contre indication aux CO? NON: CO X 3 mois OUI: progestatif cyclique X 14 jours pendant 3 mois Réponse au TX? Figure 4b NON: changer CO, considérer écho et BX endomètre. Si échec, HSC, ablation ou Hystérectomie OUI: continuer TX ou cesser selon désir de la patiente 41 Interprétation et conduite à tenir selon le rapport de BX de l endomètre Polype faire HSC ou observation Rapport de pathologie Déciduale! Faire HCG et écho Considérer écho, observation ou TX médical vs chirurgical Dissociation gladulo stromale: compatible avec SUD anovulatoire Prolifératif: compatible avec SUD (ovulatoire ou anovulatoire) Sécrétoire: compatible avec SUD ovulatoire Endométrite: faire cultures et RX antibiotiques Hyperplasie avec atypies: Référer en gynécologie pour hystérectomie Hyperplasie sans atypie: RX progestatif cyclique ou continu. Refaire BX dans 3 à 6 mois Figure 8 42

22 IATROGÉNIQUE sous CO Prolongé ou abondant (figure 4) Irrégulier non menstruel (tachetures) Aménorrhée Durant les 3 premiers mois de CO Après 3 mois de CO Éliminer grossesse Réassurance, tenir calendrier menstruel Éliminer ITS, compliance?, augmenter l E, Bx endomètre si > ans Augmenter dose d E OU Réassurance Veut cesser CO ou si persistance > 3 mois Persistance: considérer écho ou HSC Figure 5 43 IATROGÉNIQUE sous dépo provéra Irrégulier non menstruel inacceptables Aménorrhée OU tachetures peu fréquentes SI > ans ou à risque de cancer de l endomètre Éducation et Réassurance NON: Premiers 4 à 6 mois d utilisation? OUI: BX endomètre OUI: Réassurance OU Remplacer par CO si indiqué OU augmenter fréquence d injection aux 2 mois NON: Prémarine 1,25 mg die X 7 jours (répétable) OU autre méthode de contraception Persistance: Considérer autre méthode de contraception Figure 6 44

23 IATROGÉNIQUE avec Stérilet Utérus sensible OUI: Antibiotique (doxycycline 100 mg BIB X jours) Considérer le retrait du stérilet NON: Premiers 4 6 mois d utilisation? OUI: Réassurance si SX légers, ajout de AINS durant les menstruations Si persistance après 6 mois OU veut TX maintenant NON: Considérer CO X 1 cycle OU provéra cyclique X 7 jours (si stérilet en cuivre) Persistance de saignements anormaux inacceptables Figure 7 Retrait du stérilet ET BX endomètre: si > ans et si saignements persistent après 45 Cas cliniques # 1 Question 4 Quelles sont les approches thérapeutiques possibles et laquelle adopteriez vous? 1. Ne rien faire même si cela l incommode, car ce n est pas grave 2. Reférer pour une ablation de l endomètre 3. progestatif de façon cyclique du 15 au 28 ième jour du cycle 4. Dispositif intra uétrin avec lévonorgestrel 46

24 APPROCHE THÉRAPEUTIQUE facteurs à considérer? Exclure pathologie sous jacente possiblement maligne (incluant âge)? Importance du saignement (anémie?); Désir de la patiente: Réassurance soulagement des symptômes et impact sur sa vie contraception. Conditions médicales en relation avec les tx possibles (effets secondaires et compliance) 47 APPROCHE THÉRAPEUTIQUE L approche médicale inclut: Les «hypotrophiants» de l endomètre (Anovulants, Danazol (cyclomen), progestatifs à faible ou haute dose en cyclique ou en continu, Modulateur sélectif des recepteurs de la progestérone et agonistes du GNRH) Les anti PG: Les anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Les procoagulants: Les antifrinolytiques acide tranexamique L approche chirurgicale comprend : L hystérectomie, ablation de l endomètre Polypectomie, myomectomie, D+C, embolisation 48

25 49 Modulateurs sélectifs des récepteurs de la progestérone (MSRPs) agissent comme des agonistes ou des antagonistes selon le tissu ciblé Co-activators SPRMs PR PR Progesterone response element PR PR Basal transcription apparatus Transcription activation (progesterone agonism) No transcription activation (progesterone antagonism) Co-repressors Chabbert Buffet N, et al. Hum Reprod Update 2005;11: Madauss KP, et al. Mol Endocrinol 2007;21: Spitz IM. Curr Opin Investig Drugs 2006;7:

26 MSRP: Agoniste vs. Antagoniste Onapristone Mifepristone Ulipristal acetate (UPA) Asoprisnil Telapristone acetate J 1042 Progestérone R5020 (synthetic progestin) Antagonistes Mesoprogestines Agonistes 51 UPA module l effet de la progestérone en ciblant les Fibroléiomyomes, l endomètre et la pituitaire UPA MODE OF ACTION Intramural fibroid Pendunculated summucosal fibroid UPA exerts direct action on fibroids, reducing their size. UPA exerts a direct effect on the endometrium and stops uterine bleeding. UPA acts on the pituitary inducing amenorrhea. 52

27 FibristalMC (acétate d ulipristal) 5 mg die Fibristal MC contrôle rapidement les saignements chez plus de 90 % des patientes (PBAC <75) et procure des taux élevés d'aménorrhée (environ 3/4 des patientes). Réduit significativement la taille des fibromes de 21 % (PEARL I) et 36 % (PEARL II). La réduction de la taille des fibromes s est maintenue pendant 6mois après la fin du traitement. 53 Fibristal MC (acétate d ulipristal) 5 mg die Indiqué pour le traitement des signes et symptômes modérés à graves de fibromes utérins chez les femmes adultes en âge de procréer qui sont admissibles à la chirurgie pour une limitée à 3mois. C.I.: grossesse, cancer, insuffisance rénale ou hépatique ou saignement inexpliqué. Non contraceptif. Changement spécifique de l endomètre: PRM Associated Endometrial Changes (PAEC). Excellente tolérabilité la majorité des EI étaient légers ou modérés. Les taux sériques d estradiol se sont maintenus dans les limites du milieu de la phase folliculaire. 54 Monographie de Fibristal MC (acétate d'ulipristal), juin 2013, Actavis Specialty Pharmaceutical Co.

28 APPROCHE THÉRAPEUTIQUE Les progestatifs agissent de 2 façons EN CYCLIQUE: si le saignement prolongé est causée par insuffisance du corps jaune (par exemple: femme en péri ménopause), sinon complètement inefficace pour d autres causes telles ménorragie essentielle. Par voie orale : le progestatif le plus utilisé, le médroxy progestérone, (provéra) 5 à 10 mg die utilisé dans la 2 e partie du cycle soit du 15 au 28 ième jour. 55 En présence d un saignement irrégulier menstruel Approche thérapeutique (si cancer exclu) Pourquoi un progestatif cyclique? présentera des saignements de retrait réguliers risque de cancer de l endomètre sera réduit essentiellement à zéro. Quel progestatif cyclique (du 15 ième au 28 ième de chaque cycle)? médroxy progestérone (Provéra): choix #1 Progestérone micronisée (Prométrium), Médrogestone (Colprone) ou mégestrol (Mégace) ($). 56

29 APPROCHE THÉRAPEUTIQUE Les progestatifs agissent de 2 façons EN CONTINU à long terme: peuvent amener une anovulation et/ou une hypotrophie endométriale ce qui entraînera soit une oligo/aménorrhée ou une hypoménorrhée. Par voie orale : NET 5 mg TID X 21 jours (jours 5 à 26) NB micronar 0,35 mg Par voie intramusculaire : le médroxy progestérone en solution huileuse (Dépo Provéra) 150 mg Q 12 sem. 57 Par voie intra utérine : pour amener nn une libération continue de progestatif, on peut utiliser un stérilet, Miréna. Celui ci contient du Lévonorgestrel qu il libère en petite quantité, 20µg/jour, de façon continue pendant 5 ans. Nova-T Miréna 58

30 APPROCHE THÉRAPEUTIQUE Indications de chirurgie Échec au traitement médical. impossibilité d utiliser un tx médical (effets secondaires, contre indications). Anémie importante. Impact important sur la qualité de vie. Pathologie utérine associée (fibroléiomyome volumineux, hyperplasie endométriale). 59 Cas cliniques # 2 Une femme de 48 ans, légèrement obèse, mère de 3 enfants et dont le conjoint est vasectomisé, présente depuis quelques années des menstruations qui sont: de plus en plus longues ( 7 8 jours il y a 5 ans, ±5 jours ) abondantes ( les jours 2 à 4 doit changer de serviettes aux ±2 heures, tache ses sous vêtements et son lit) douloureuses ( douleurs crampiformes). Lors de ses menstruations, elle doit fréquemment s absenter de son travail. L histoire médicale par ailleurs est sans particularité. L examen gynécologique n est pas facile vu l obésité de la patiente, mais semble normal. 60

31 Cas cliniques # 2 Question 1 Quel est le diagnostic le plus probable? 1. ménorragie essentielle 2. fibome utérin 3. adénomyose 4. polype endomérial 61 Cas cliniques # 2 Question 2 Feriez vous une biopsie de l endomètre et pourquoi? 1. oui, parce qu elle est ovulatoire 2. non, car elle présente un saignement de percée 3. non, car l histoire médicale est négative 4. oui, à cause de son obésité 62

32 Cas cliniques # 2 Question 3 Demanderiez vous une échographie pelvienne et pourquoi? 1. oui, car cela pourrait changer la conduite. 2. non, car on fait trop d échographie pour ce genre de situation. 3. non, car la patiente est obèse et on ne verra pas bien. 4. oui, à cause de la dysménorrhée associée. 63 Cas cliniques # 2 Question 4 Quelles approches thérapeutiques adopteriezvous? 1. acétate d ulipristal 2. naprosyn 3. progestatif cyclique 4. stérilet en cuivre 64

33 Cas cliniques # 3 Une femme de 51 ans, G0, IMC à 28, vous consulte parce qu elle saigne (tachetures) presque sans arrêt depuis le début d une hormonothérapie continue il y a 4 mois. À l histoire, vous obtenez l histoire suivante : Ménarche vers 11 ans Aménorrhéique pendant 4 mois avant le début de l HT pour bouffées de chaleur. Mentruations abondantes et irrégulières les 4 dernier mois précédant son aménorrhée Elle a pris de contraceptifs oraux X 15 ans (ad 40 ans) L examen gynécologique est normal; la cytologie est faite (le rapport reviendra : normal). 65 Cas cliniques # 3 Question 1 Comment appelleriez vous le problème présenté par la patiente? 1. saignement de retrait 2. saignement irrégulier menstruel 3. saignement anovulatoire 4. saignement anormal sous HT 66

34 SAIGNEMENT ANORMAL SOUS HORMONTHÉRAPIE continue Pouquoi: 10 20% d aménorrhée si cyclique vs 75% si continue Saignement utérin fréquent les 6 premiers mois avec HT continue (0 à 93%). facteurs: ménopause récente (<1 à 2 ans), dose de progestatif plus faible?, manque d informations, dose plus élevé d estrogène, type de progestatif? (NET mieux que MPA) 67 Cas cliniques # 3 Question 2 Feriez vous une biopsie de l endomètre et pourquoi? 1. non, car il est fréquent d avoir des saignements sous HT continue 2. oui, pour éliminer une hyperplasie de l endomètre 3. non, car elle a pris des anovulants pendant plusieurs années 4. oui, à cause du ménarche précoce 68

35 Cas cliniques # 3 Question 3 Feriez vous une hystéroscopie et pourquoi? 1. oui, à faire d emblée si saignement 2. non, car moins bon que l échographie 3. oui, mais pour les saignements survenant après plusieurs mois de traitement 4. non, car cela est trop risqué 69 SAIGNEMENT ANORMAL SOUS HORMONTHÉRAPIE continue Si saignement irrégulier, une bx pré tx est recommandée Effectuer une évaluation endométriale Persistance après 6 mois Réapparition après période d aménorrhée Réfractaire aux manipulations hormonales ou intolérance au RX. Anémie importante et/ou impact important sur la qualité de vie. Pathologie utérine associée suspectée (fibroléiomyome volumineux, hyperplasie endométriale, cancer ou polype). 70

36 Cas cliniques # 3 Question 4 Quelles approches thérapeutiques adopteriezvous à court et à moyen terme? 1. progestatif semi cylique jours 2. stérilet en cuivre 3. progestatif cyclique 7 10 jours 4. ablation de l endomètre d emblée 71 SAIGNEMENT ANORMAL SOUS HORMONTHÉRAPIE continue Traitements possibles: Augmenter le progestatif: MPA 5mg plutôt que 2,5 mg*puis diminuer après 4 6 mois Utiliser un progestatif en semi continu (21 24J) Diminuer l estrogène Dispositif intra utérin avec LNG HSC et ablation de l endomètre * Br J Obstet Gynaecol. 1988;95(10):

37 CONCLUSION Importance d identifier la présentation clinique et d utiliser une terminologie appropriée Ne pas oublier d effectuer un bon questionnaire et un examen ciblé et gynécologique complet. il n existe pas ( malheureusement ) une conduite unique et précise. Il faut toujours tenir compte du désir de la patiente et du risque de cancer. 73 Messages clés En présence de saignement utérin anormal en périménopause: On doit le considérer comme anormal soit pour une raison de régularité, de cyclicité (fréquence), de quantité (volume) ou de durée. Considérer une biopsie de l endomètre chez les femmes de plus de 40 ans ou si absence de réponse au traitement médical particulièrement chez les femmes ayant des facteurs de risque de cancer de l endomètre Considérer une nouvelle option thérapeutique pour les fibromes utérins, soit les modulateurs sélectifs des récepteurs de la progestérone 74

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération

Plus en détail

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou Fausses couches spontanées J Lansac CHU Tours Définition Avortement : expulsion produit de conception avant 22SA ou enfant

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. JAYDESS 13,5 mg, système de diffusion intra-utérin. Lévonorgestrel

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. JAYDESS 13,5 mg, système de diffusion intra-utérin. Lévonorgestrel NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR JAYDESS 13,5 mg, système de diffusion intra-utérin Lévonorgestrel Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux

Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux L A C O N T R A C E P T I O N E N É V O L U T I O N Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux par Chantal Marquis «J ai 48 ans, j ai des chaleurs, je dors peu et j ai des saignements

Plus en détail

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes Système Nouvelle norme en résection hystéroscopique Truclear apporte une précision, une clarté et une efficacité sans précédents pour réséquer

Plus en détail

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR PROMETRIUM Progestérone en capsules Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie de la «monographie

Plus en détail

MONOGRAPHIE. Fibristal MC. acétate d ulipristal. comprimé à 5 mg. Modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone (SPRM)

MONOGRAPHIE. Fibristal MC. acétate d ulipristal. comprimé à 5 mg. Modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone (SPRM) MONOGRAPHIE Pr Fibristal MC acétate d ulipristal comprimé à 5 mg Modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone (SPRM) Watson Laboratories, Inc. Date de préparation : 19 juin 2013 577 Chipeta Way

Plus en détail

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au 15 août 2011. Toutefois, ces recommandations n ont aucunement

Plus en détail

Saignements utérins anormaux chez les femmes préménopausées. Résumé... S1. Introduction... S5. Chapitre 1 : Définitions... S6

Saignements utérins anormaux chez les femmes préménopausées. Résumé... S1. Introduction... S5. Chapitre 1 : Définitions... S6 Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada The official voice of reproductive health care in Canada Le porte-parole officiel des soins génésiques au Canada Journal d obstétrique et gynécologie du Canada

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

L endométriose. souvent méconnue. Brochure d information destinée aux femmes atteintes et aux personnes

L endométriose. souvent méconnue. Brochure d information destinée aux femmes atteintes et aux personnes L endométriose une maladie gynécologique évolutive, souvent méconnue Brochure d information destinée aux femmes atteintes et aux personnes intéressées Groupe d experts de l endométriose de la Société d

Plus en détail

Embolisation des artères utérines

Embolisation des artères utérines Embolisation des artères utérines Avertissement Ces renseignements ont été préparés par L Hôpital d Ottawa et ne visent pas à remplacer les conseils d un fournisseur de soins de santé qualifié. Veuillez

Plus en détail

Vivez votre féminité sans souffrir.

Vivez votre féminité sans souffrir. Vivez votre féminité sans souffrir. PERDOFEMINA (lysinate d ibuprofène) est un médicament pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans. Pas d utilisation prolongée sans avis médical. Ne pas administrer

Plus en détail

Exploration et Prise en charge d un couple infertile

Exploration et Prise en charge d un couple infertile Exploration et Prise en charge d un couple infertile Florence LESOURD Pôle d Obstétrique, Gynécologie et Médecine de la Reproduction CHU Paule de Viguier - Toulouse DIU de Médecine de la Reproduction-Gynécologie

Plus en détail

Directive clinique de consensus sur la dysménorrhée primaire

Directive clinique de consensus sur la dysménorrhée primaire DIRECTIVES CLINIQUES DE LA SOGC N o 169, décembre 2005 Directive clinique de consensus sur la dysménorrhée primaire CO-PRÉSIDENTES Guylaine Lefebvre, MD, FRCSC, Ottawa (Ont.) Odette Pinsonneault, MD, FRCSC,

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les irrégularités du cycle en préménopause

Les irrégularités du cycle en préménopause Fiche 3.2.2 Les irrégularités du cycle en préménopause Je suis déjà rendue là? Saviez-vous que... La majorité des femmes connaîtront des changements dans leur cycle menstruel pendant une période de quatre

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

info ROACCUTANE Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane Roaccutane

info ROACCUTANE Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane Roaccutane Roaccutane isotrétinoïne Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane info ROACCUTANE RM SM MANAGEMENT Programme de prévention de la grossesse SOMMAIRE 3.

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace À la fin de sa résidence, le résident : COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES 1. Prodigue à une clientèle adulte (homme et femme) des soins de santé globaux (préventifs et curatifs) et continus avec comme objectifs

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS Cette brochure a été conçue dans le but de répondre à vos questions et vous aider à prendre une décision

Plus en détail

LA RECHERCHE EN REVUE

LA RECHERCHE EN REVUE LA CONTRACEPTION AU CANADA : DES PREMIÈRES MÉTHODES AUX POSSIBILITÉS FUTURES La disponibilité de méthodes contraceptives sûres et efficaces a toujours été une question importante pour les Canadiens. Cependant,

Plus en détail

Les cancers de l appareil génital féminin

Les cancers de l appareil génital féminin Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers de l appareil génital féminin (col et corps de l utérus, ovaires) G R A N D P U B L I C Janvier 2009

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Ce pamphlet contient des informations générales que vous devriez connaître avant de traiter une fausse couche avec du misoprostol. Quand

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE

CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE CONTRACEPTION DU POST-PARTUM ET VISITE POST-NATALE Présenté par JAOUEN Léna DIU Suivi gynécologique LE SCANFF Ghislaine DIU Périnalité Addictions Contraception du post-partum Une constatation: 5 % des

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

Le cancer de l utérus

Le cancer de l utérus Le cancer de l utérus Carcinome de l endomètre, sarcome de l utérus Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le

Plus en détail

ETUDE DE MARCHE : LA CONTRACEPTION

ETUDE DE MARCHE : LA CONTRACEPTION ETUDE DE MARCHE : LA CONTRACEPTION INTRODUCTION Autrefois, l'avortement était prohibé par l'apanage des familles nombreuses et par l'influence de l'église qui classaient la contraception au rang de délit.

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. - Argumenter Introduction - Les anémies par carence martiale

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Gyselle 20/30 SPIRIG HEALTHCARE

Gyselle 20/30 SPIRIG HEALTHCARE Gyselle 20/30 SPIRIG HEALTHCARE OEMéd Qu est-ce que Gyselle 20/Gyselle 30 et quand doit-il être utilisé? Gyselle 20/Gyselle 30 est un médicament anticonceptionnel hormonal, appelé contraceptif oral ou

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

La mienne est. La mienne est. en comprimés

La mienne est. La mienne est. en comprimés La mienne est dans mon bras La mienne est au cuivre La mienne est en latex La mienne est sans ordonnance La mienne dure 3 ans La mienne n est pas contraignante La mienne est remboursée La mienne est en

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091 Catégorie de personnes visées : usager pour lequel un diagnostic clinique de lithiase urinaire a été évoqué par son médecin traitant Indication : répondre

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Migraines, céphalées et statut hormonal

Migraines, céphalées et statut hormonal Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début

Plus en détail

Mais pourquoi je ne suis pas enceinte?

Mais pourquoi je ne suis pas enceinte? Mais pourquoi je ne suis pas? On a beau vouloir très fort un bébé, la nature ne nous obéit pas toujours au doigt et à l œil Ce qu il faut savoir pour être au top de sa fertilité et tomber plus facilement!...

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Prise en charge de la ménopause

Prise en charge de la ménopause N 311, septembre 2014 (remplace n 222, janvier 2009) Prise en charge de la ménopause La présente directive clinique a été rédigée par le groupe de travail sur la ménopause et l ostéoporose, analysée par

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Épilation au laser Fiche client (e) / Questionnaire. Nom du client : Adresse : Ville : Province : Code postal : Téléphone au domicile : Au travail :

Épilation au laser Fiche client (e) / Questionnaire. Nom du client : Adresse : Ville : Province : Code postal : Téléphone au domicile : Au travail : Épilation au laser Fiche client (e) / Questionnaire Nom du client : Date : Adresse : Ville : Province : Code postal : Téléphone au domicile : Au travail : Femme Homme Référé par : Date de naissance : Régions

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN LA CONTRACEPTION 1 SATISFACTION DES PATENTES SUR L INFORMATION REÇUE EN POST PARTUM INTRODUCTION Contexte : 2 Élargissement des compétences de SF (contraception & gynécologie de prévention) (1) Rôle dans

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Ce dont on ne parle pas

Ce dont on ne parle pas 1 2 Pour de nombreux jeunes gens, l entrée dans l âge adulte s accompagne de profondes transformations. Il en résulte de nombreuses possibilités nouvelles, mais aussi bien des incertitudes, tout aussi

Plus en détail