MB1: SEMEIOLOGIE BIOLOGIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MB1: SEMEIOLOGIE BIOLOGIQUE"

Transcription

1 MB1 - Séméiologie biologique - Piva Groupe 22 - A. Schlumpf et E. Maris 08/10/07 MB1: SEMEIOLOGIE BIOLOGIQUE C est l application directe des connaissances acquises en biochimie structurale et métabolique. Elle trouve son application dans l analyse et l exploration fonctionnelle. Elle participe au diagnostic. Elle permet une compréhension des processus pathologiques et au suivi d une affection dans la pratique médicale quotidienne. Elle nécessite de faire appel à l esprit de synthèse pour une interprétation globale des résultats (attention aux dosages isolés, tenir compte des valeurs de référence, connaître les limites des méthodes...). Elle est différente de la physiopathologie qui explique le comment des processus. C est l étude des signes (biologiques...) et elle fait appel à la mémoire. Plan du cours: Métabolisme de la bilirubine Principales enzymes d intérêt clinique transaminases: ASAT, ALAT phosphatases: alcalines et acides 5 N gamma-glutamyl- transpeptidase (γgt) lactico-deshydrogénase (LDH) créatinek, aldolase amylase, lipase cholinestérase, ornityl carbamyl transférase Protéines plasmatiques ( 15/ ) fonction, localisation intervalles de référence méthodes d exploration VS, PT (protéines totales) électrophorèse variations dans quelques syndromes Protéines et métabolisme du fer Glycémie Métabolisme des anomalies des bases puriques et pyrimidiques acide urique Phosphories Bibliographie: Précis de terminologie médicale J Chevalier Editions Maloine 1987 Dictionnaire des termes de médecine Garnier Delamare 23ème édition

2 Métabolisme de la bilirubine et ictères ou jaunisses Objectif: valeur sémiologique du dosage de la bilirubine symptôme clinique: ictère organe: foie métabolite responsable de l ictère: bilirubine Ictère ou jaunisse coloration jaune plus ou moins intense de la peau et des muqueuses jusqu au marron vert manifestation clinique d une augmentation du taux de bilirubine circulant affecte tous les âges de la vie Les causes de l ictère sont multiples: certaines sont graves, d autres bénignes ou physiologiques. L ictère ne doit jamais être négligé. Il doit être exploré pour connaître l origine avec certitude. I - Métabolisme normal de la bilirubine 1 - Etape pré-hépatique La bilirubine n a pas une origine hépatique. Elle provient en majeure partie de la destruction dans le système réticulo-endothélial des hématies vieillies (environ 120 jours). L hémoglobine est alors libérée et sa molécule est déstructurée en chaîne α et en chaîne β. Le fer et la globine sont libérés. La fraction héminique conduit à une bilirubine préhépatique ou bilirubine libre ou non conjuguée. SRE: ensemble de cellules disséminées dans différents tissus de l organisme. Il regroupe: les histiocytes du TC tissus splénique (rate) et lymphoïde (ganglions) les cellules de la moelle osseuse les cellules du foie: cellules de Kupffer Fe 3+ globine Hg = > choléglobine = > vendoglobine = > biliverdine = > bilirubine La bilirubine a une absorbance élevée son dosage est donc facile. Elle arrive par la veine porte au foie. 2 - Etape hépatique Quand les fonctions hépatiques sont normales, la bilirubine est totalement transformée dans le foie en bilirubine conjuguée.

3 Trois mécanismes interviennent: captation hépatocytaire glycuro-conjugaison excrétion biliaire La bilirubine conjuguée ainsi formée sera excrétée dans la bile. Remarque: la capacité de glycuro-conjugaison est limitée à trois fois la production normale 3x300 mg/l/jr 1mg/L/jr SANG BILE CHO RE Bilirubine libre Pôle vasculaire R Glycuronyltransférase (+ 2 acides glucuroniques) Pôle biliaire COOH Ac glucuronique oxydation en C6 Transport de la bilirubine libre dans l hépatocyte 3 - Etape post hépatique La bilirubine conjuguée forme des pigments biliaires. Elle est excrétée dans la bile qui est stockée dans la vésicule biliaire. Déversée dans le duodénum elle subira une succession de modifications structurales: c est le cycle entérohépatique qui conduit à la formation de bilinogènes dont la majeure partie sera excrétée sous forme de stercobiline dans les selles et urobiline dans les urines Composition de la bile eau enzymes dont Pal, γgt, 5 N... électrolytes sulfoconjugués (détoxification) protéines cholestérol, lécithine sels biliaires = détergents fabriqués à partir du CHO des acides aminés taurine et glycine pigments biliaires ( bilirubine conjuguée) La bile joue un rôle très important et très complexe dans la physiologie de la digestion. Cycle entéro hépatique 20% des pigments biliaires seront déconjugués en bilirubine libre et réabsorbés par le foie 75% seront transformés en bilinogènes incolores: urobilinogène, stercobilinogène qui après oxydation donneront des produits d élimination fécale : urobiline et stercobiline.

4 5% des bilinogènes échappent à l oxydation; ils seront réabsorbés et en partie éliminés par le rein ce qui conduit à une trace normale d urobiline urinaire. Lorsque la production de bilirubine libre augmente anormalement (hémolyses pathologiques) le foie élimine cet excès en accélérant le processus de glycuroconjugaison (dans les limites de sa capacité). Cette hyperproduction de bilirubine conjuguée entraîne une amplification de cycle entéro hépatique et donc une élévation de l urobiline urinaire à partir des 5% réabsorbés. II - Les formes circulantes de la bilirubine 1 - La bilirubine non conjuguée ou bilirubine libre En fait elle est liée à l albumine: une mole d albumine transporte 2 à 5 moles de bilirubine. C est la forme pré-hépatique. Chez le sujet normal c est la seule forme circulante (présence normale dans le plasma). C est une molécule hydrophobe, insoluble dans l eau, soluble dans les solvants organiques et les lipides (forme neurotonique +++). 2 - La bilirubine conjuguée C est la forme post-hépatique. Normalement absente du plasma ou présente à l état de traces. Elle est soluble dans l eau et insoluble dans les lipides. Dans certains états pathologiques elle s accumule dans le sang et sera alors éliminée par les reins sous forme de pigments biliaires urinaires. Dans le sang: BT = BL + BC BT = BL + 0+ BT= bilirubine totale 0+ = à l état de traces 3 - Caractères généraux de la bilirubine Dénomination Localisation Solubilité Métabolisation Formes circulantes Valeurs normales BL BNC B indirecte pré-hépatique hydrophobe insoluble dans lʼeau soluble dans les lipides subit la glycuroconjugaison hépatique liée à la sérum albumine présence normale dans le plasma 17μmol/L BC B directe post-hépatique soluble dans lʼeau insoluble dans les lipides excrétion normalement dans la bile subit le cycle entéro hépatique absente normalement dans le plasma 0 ou < 3μmol/L BT = BL + BC

5 17 = 10x1,7 +0 [µmol/l] = [mg] x 1,7 III - Valeurs de référence 1 - Enfants adultes BT : < 17 µmol/l soit 10 mg/l (2 à 24) on la trouve presque exclusivement sous forme de bilirubine libre BC: absente ou < 3 µmol/l (0 à 8) 1 mg/l => 1,7 µmol/l 2 - Nouveaux nés En raison du contexte physiologique et en l absence de toute pathologie on donne: âge du nouveau né valeur normale pour la bilirubine totale 12 heures < 103 μmol/l 60 mg/l J+2 < 145 μmol/l 85 mg/l J+3 < 196 μmol/l 115 mg/l J+4 à J+5 < 150 μmol/l 88 mg/l J+5 à J+15 baisse progressive jusquʼaux valeurs de lʼadulte ( 17 μmol/l ) Le taux de bilirubine conjuguée sera fonction de l état de maturité du foie il doit rester inférieur à 10% de la bilirubine totale. Il ne faut pas confondre l ictère physiologique et l ictère pathologique; il existe une période à surveiller pour ne pas laisser de séquelles au cerveau 3 - Valeurs pathologiques L ictère est cliniquement décelable pour une bilirubine totale proche de 30 µmol/l. Pour des valeurs comprises entre 20 et 50 µmol/l (20 à 30 mg/l) on parlera d état subictérique. On parle d ictère franc pour une bilirubine totale de l ordre de 120 à 190 µmol/l (70 à 110 mg/l). Dans les cas très intenses les valeurs de la bilirubine totale peuvent aller jusqu à 850 µmol/l (500 mg/l) et plus. Le sérum est alors fortement coloré en jaune avec des reflets verdâtres.

6 IV - Valeurs sémiologiques globales Le dosage permet: d authentifier un ictère ou un sub-ictère de chiffrer son intensité de suivre son évolution C est la comparaison des taux sériques des deux formes circulantes, c est à dire bilirubine libre et bilirubine conjuguée, qui par leur valeur discriminante permet de cerner les causes de l ictère. L orientation sémiologique dépendra du pourcentage de répartition des deux formes de la bilirubine circulante. Quand le taux de la bilirubine libre équivaut à 70% de la bilirubine totale, on parle d ictère à la bilirubine libre. BL/BT = 70% Quand le taux de bilirubine conjuguée équivaut à 80% de la bilirubine totale, on parle d hyperbilirubinémie conjuguée. BC/BT = 80% Entre ces deux valeurs, on parle d ictère mixte. V - Hyperbilirubinémies et ictères 1 - Les hyperbilirubinémies à bilirubine libre A - Affections constitutionnelles Le foie n est pas responsable de l ictère. Le mécanisme est le suivant: hémolyse pathologique libération anormale d Hb surproduction de bilirubine libre qui dépasse la capacité du foie ictère à bilirubine libre a - affections constitutionnelles Atteintes globulaires : anisocytose, fragilité des hématies (mb) Sphérocytose: maladie de Minkowski-Chauffard (défaut de synthèse des protéines membranaires) Enzymopathies érythrocytaires: la plus fréquente est le déficit en G6PD (Glucose 6 Phosphate Déshydrogénase), affection liée au sexe et au chromosome X. Elle se révèle par des crises aiguës d hémolyse induite par des facteurs déclenchants tels que les médicaments ou les fèves fraîches (favisme). Thalassémies: ce sont des affections génétiques répandues dans le monde entier mais plus particulièrement au Niger, au Mali, en Thaïlande jusqu au pourtour méditerranéen. C est une anomalie de structure de l Hb caractérisée par un défaut de synthèse portant sur une ou plusieurs chaînes de la globine et entraînant une maturation précoce des hématies qui avortent intra médullairement.

7 Hémolyse ictère anémie hypochrome microcytaire (petits GR) C est une affection grave qui peut passer longtemps inaperçue jusqu'à l intervention d un facteur déclenchant qui peut être iatrogène (nivaquine) ou une maladie infectieuse. Il ne faut pas confondre thalassémie et drépanocytose. La thalassémie est due à une anomalie de structure des chaînes de globines et de leur région. Elles sont soit manquantes, soit en surnombre soit malformées. Les globules rouges ne sont pas fonctionnels et sont fragilisés. Cette pathologie est mieux supportée par la population noire que caucasienne. La drépanocytose ou anémie falsiforme est due à la substitution d un AA (6) sur la chaîne β: Val Glu HbS HbA P N b - affection acquises Elles sont dues à des facteurs externes aux globules rouges: Des facteurs transfusionnels erreurs de transfusion (groupes) isoimmunisation des polytransfusés (perte de la tolérance avec sécrétion d anticorps contre les globules rouges entraînant l hémolyse) Des facteurs toxiques métaux lourds, solvants organiques... (dérivés chlorés très toxiques) venins de serpents champignons (amanite phalloïde) Des facteurs infectieux ou parasitaires septicémie à germe hémolysant paludisme Des facteurs mécaniques prothèse valvulaire hémodialysés (injection d héparine) B - Déficits hépatiques en glycuronyltransférase (GT) a - Déficit définitif mais partiel en GT ou maladie de Gilbert (hyperbilirubinémie libre congénitale)

8 Il s agit d une affection fréquente qui touche 2 à 4 % de la population sans aucun signe d atteinte hépatique. Le foie possède seulement une faible capacité à conjuguer la bilirubine libre dont la moindre surproduction s accumule. L ictère épisodique et peu intense est induit par divers facteurs: stress état infectieux jeûne excès de fatigue physique facteurs iatrogènes sport intense L ictère régresse de lui même ou sous l effet d inducteurs enzymatiques (phénobarbital) Cette affection ne justifie aucun traitement il s agit plus d un handicap que d une maladie. Si dans une famille un individu malade est décelé alors il y a une enquête familiale. b - déficit définitif total en GT (maladie de Criegler Najiar) Cette maladie se manifeste dès les premières heures de la vie par un ictère intense à bilirubine libre qui passe rapidement à la chronicité. La bilirubine libre augmente rapidement pouvant atteindre des valeurs très élevées. Le nouveau né risque de développer une encéphalopathie gravissime conduisant à la mort. Ici aussi la découverte d un cas entraîne une enquête familiale. Maladie de Gilbert Syndromes de Criegler Najiar 1 et 2 Promoteur 1A COOH Région variable Région constante Mutations de la bilirubine glycuronyltransférase La base génétique est la même entre les deux. Tous les pourcentages de déficit peuvent exister mais dans tous les cas c est grave. C - Ictère physiologique du nouveau né (déficit transitoire) C est une affection très fréquente qui touche 50% des nouveaux nés et 75% des prématurés. A la naissance alors qu il y a toujours surproduction de bilirubine libre il peut apparaître un déficit transitoire en GT consécutif à une immaturité hépatique. L ictère toujours à bilirubine libre sera modéré à intense n excédant pas 85 µmol/l (50 mg/l). Il se produit à J+2 ou J+3. En dehors de toute autre pathologie associée l enzyme redevenant progressivement fonctionnelle les troubles régressent d eux même en 7 à 10 jours.

9 C est une affection physiologique différente de la maladie de Criegler et Najiar ou de l ictère néonatal par incompatibilité rhésus (très graves). D - Ictère pathologique du nouveau né ou ictère par incompatibilité foeto-maternelle (maladie hémolytique du nouveau né) C est une affection assez fréquente dont on connaît bien aujourd hui le mécanisme, l évolution et le traitement. Il s agit d une incompatibilité foeto-maternelle rhésus ou ABO entraînant dès la naissance une hyper hémolyse pathologique aggravée par le contexte physiologique post natal. Chez la mère Rh- après plusieurs grossesses il peut apparaître des anticorps acquis dirigés contre les antigènes des hématies foetales. Au moment de l accouchement ces anticorps (dits agglutinines irrégulières) peuvent passer la barrière placentaire et auront un effet agglutinant sur les hématies foetales. L ictère à bilirubine libre est souvent très intense (> 200 µmol/l) Cette affection nécessite une surveillance étroite car à partir d un taux de bilirubine libre de l ordre de 250 µmol/l (150 mg/l) il apparaît un risque majeur: la bilirubine libre va diffuser en raison de sa liposolubilité dans les constituants cellulaires lipidoprotéiques du SNC entraînant des troubles neurologiques irréversibles: c est l ictère nucléaire. Incompatibilité des facteurs rhésus Ce sont des variants protéiques immunogènes de la surface des érythrocytes découverts pour la première fois par Rhesus-Affen. Le variant D (PM=417 AA) est fréquent chez 84% des sujets de race blanche que l on nomme Rh + les autres Rh -. Si un enfant Rh + naît d une mère Rh - il est possible que des GR foetaux parviennent dans la circulation maternelle par effraction pendant l accouchement traversant le placenta et y déclenche une forte synthèse d anticorps de type immunoglobulines G contre l antigène Rhésus D de l enfant. Cette réaction n a aucune conséquence pour la mère et l enfant lors du premier accouchement. Les complications surviennent lors d une prochaine grossesse si l enfant est Rh +. 1ère grossesse Mère rhésus D- Foetus rhésus D+ Au premier accouchement les sangs de la mère et du foetus sont en contact. Les globules rouges foetaux induisent chez la mère la production dʼanticorps anti rhésus de classe IgG appelés agglutinines irrégulières. Ces agglutinines IgG hémolysent les globules rouges foetaux Rh D +. Le foetus né nʼest pas en danger

10 La mère est immunisée et garde la mémoire de la protéine D qui ne lui appartient pas. A la deuxième grossesse: Mère rhésus D - Foetus rhésus D + La mère sécrète les anticorps qui passent le barrière placentaire et il va y avoir hémolyse des globules rouges foetaux. Le foetus est en danger (anémie, oedème, ictère nucléaire avec séquelles neurologiques). Il y a des risques dʼavortement plus ou moins précoces. Solution: surveillance du taux de bilirubine non conjuguée et des IgG, UV (permettant lʼélimination de la bilirubine libre), perfusions dʼalbumine, exsanguino-transfusion (changement total sang du foetus ce qui est dangereux) et prophylaxie aux IgG (vaccin) Prophylaxie de la maladie hémolytique du nouveau né En absence de traitement: immunisation de la mère, les globules rouges passent par effraction le barrière placentaire et la mère fabrique les anticorps (délai 48h) Le traitement consiste à lui injecter des IgG tout de suite après le premier accouchement avant qu elle ne synthétise les siennes de manière à éliminer les traces de globules rouges foetaux restant après l accouchement. Pas d immunisation de la mère. Tout se passe pour la grossesse suivante comme si c était une première grossesse.

11 2 - Les hyperbilirubinémies à bilirubine conjuguée La production de bilirubine libre et sa conjugaison sont normalement assurées mais la présence d un obstacle mécanique sur les voies biliaires extra hépatiques entraîne: une diminution ou un arrêt de l excrétion biliaire: cholestase une diffusion de la bile à travers le foie où elle va passer dans tout le secteur vasculaire entraînant un syndrome de cholestase extra hépatique. L ictère à bilirubine conjuguée sera intense à très intense. Hyperbilirubinémie avec 80% de bilirubine conjuguée pouvant atteindre des valeurs très élevées: bilirubine totale = 850 µmol/l soit 500 mg/l 1 mg/l 1,7 µmol/l La bilirubine conjuguée soluble s élimine dans les urines sous forme de pigments biliaires, les urines prenant une teinte foncée et un aspect mousseux. Les étiologies les plus fréquentes sont dues à des obstacles mécaniques sur les voies biliaires: lithiases biliaires (= calculs formés par du cholestérol et du bilirubinate de Ca2+) cancer de la tête du pancréas ou des voies biliaires 3 - Les hyperbilirubinémies de type mixte Elles sont la conséquence d un certain nombre d affections et de lésions hépatiques (atteinte hépatocytaire, tumeur au foie...) entraînant une baisse du drainage et de l excrétion biliaire, c est à dire une cholestase intra-hépatique (la fonction de glycuroconjugaison étant conservée) Les étiologies les plus fréquentes sont: les hépatites (nécroses hépatocytaires d origine diverse hépatites ABCDE hépatites médicamenteuses (antibiotiques, neuroleptiques, antidépresseurs) hépatites toxiques (venins, champignons, pesticides, métaux lourds) les cirrhoses (insuffisance hépatocytaire chronique) dues à l alcool, aux médicaments ou aux virus. les cancers primitifs et secondaires du foie Deux cas particuliers: les maladies de Dubin-Johnson et de Roto Ces deux maladies rares et bénignes (1% de la population) correspondent à des troubles de l excrétion biliaire qui se manifestent par l augmentation de la bilirubine totale. BT = BNC (40%) + BC (60%) Le foie est pigmenté: en noir par de la mélanine dans la maladie de Dubin-Johnson en vert sombre dans la maladie de Roto

12 Le patient est asthénique. Il n y a pas de cholestase ni de cytolyse hépatique. Pas de traitement médicamenteux. Cholestase = rétention biliaire, baisse ou arrêt du flux biliaire se traduisant par une augmentation de la bilirubine conjuguée et de la bilirubine totale. Cholestase intra-hépatique hépatites cancers primitifs et secondaires du foie cirrhose biliaire primitive (+++ chez la femme) cirrhoses toutes confondues Cholestase extra-hépatique par obstacle: lithiase ou calculs par compression des voies biliaires par un cancer de la tête du pancréas. Augmentation de la bilirubine totale, la bilirubine conjuguée, d enzymes (phosphatase alcaline, γgt, 5 Nucléotidase) et de protéines (C3, Cer, IgA, IgM) En conclusion Le caractère non conjugué d une hyperbilirubinémie doit évoquer an premier lieu une hémolyse pathologique (en sachant que l ictère ne se déclare que lorsque la capacité de glycurono-conjugaison est dépassée) un déficit en glycuronyltransférase (souvent d origine constitutionnelle) Les ictères à bilirubine conjuguée sont consécutifs soit: à une cholestase à une obstruction des voies biliaires (calcul, compression par cancer de la tête du pancréas) cf tableau Fin du cours Métabolisme de la bilirubine et ictères ou jaunisses

13 Sujet normal Ictère hémolytique Ictère par déficit en GT (mdie de Gilbert) Ictère par hépatite ou cirrhose Ictère par obstruction complète Bilirubine libre Bilirubine conjuguée Pigments biliaires Urobiline urinaire Stercobiline urinaire (coloration des selles) 3-17 µmol/l 0 0 traces normales présence normale (selles colorées) normal ou ± traces normales normales ou faiblement décolorées présence importante selles ±décolorées normale traces selles décolorées

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

L incompatibilité immunologique érythrocytaire

L incompatibilité immunologique érythrocytaire Fiches techniques des Effets Indésirables Receveurs L incompatibilité immunologique érythrocytaire Qu est ce que l incompatibilité immunologique erythrocytaire et quels en sont les mécanismes physiopathologiques?

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Ictères du nouveau-né

Ictères du nouveau-né Ictères du nouveau-né 1. Introduction L ictère est le symptôme le plus fréquent observé à la période néonatale. L hyperbilirubinémie (à bilirubinémie libre) est un phénomène fréquent et transitoire de

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

L alpha-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que l alpha-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde?

L alpha-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que l alpha-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde? La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur l alphathalassémie.

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG L Etablissement français du sang LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications Dr Anne-Lise MARACHET DIU Cancérologie/Hématologie EFS IDF- Site

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

La bêta-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que la bêta-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde?

La bêta-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que la bêta-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde? La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la bêtathalassémie.

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

BIOCHIMIE DU SANG. Pathologie. Porphyries

BIOCHIMIE DU SANG. Pathologie. Porphyries BIOCHIMIE DU SANG 1. Métabolisme de l erythrocyte 2. Production et élimination d éléments cellulaires: synthèse de hème: pathologies 3. Metabolisme et Transport du Fe 4. Composants du Plasma (structure

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

L hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny

L hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny L hépatite C 50 questions et réponses Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny A qui s adresse cette brochure? Cette brochure est destinée aux personnes souffrant

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005

Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005 Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005 Objectifs pédagogiques : Expliquer les risques transfusionnels, les règles de prévention,

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Clinique : o Diagnostic d'une ascite PCEM2 o Insuffisance hépatocellulaire PCEM2

Plus en détail

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. - Argumenter Introduction - Les anémies par carence martiale

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011 FASCICULE VI AFFECTIONS DU NOUVEAU-NÉ Emploi des codes du chapitre XVI Le chapitre XVI est celui de Certaines affections dont l origine se situe dans la période périnatale. La définition de la période

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Dépistage drépanocytose. Édition 2009

Dépistage drépanocytose. Édition 2009 Dépistage drépanocytose Édition 2009 ÊTre hétérozygote et alors Madame, Monsieur, Comme tous les nouveau-nés, votre bébé a eu un prélèvement de sang au talon. Ce prélèvement a été réalisé dans le cadre

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte Comment comprendre sa maladie de Waldenström lorsque l'on est ni médecin, ni biologiste? Bernard Cornillon, biochimiste à l'inserm, a rédigé ce document

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chaque chromosome est en double exemplaire Donc chaque gène (situé sur son locus) est en double exemplaires : et peut être sous différente

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail