dies, Besançon les 07 et 08 Mars 2008

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1 Synthèse du rapport IPSN-INVS INVS Décembre 2000

2 L accident de Tchernobyl du 26 Avril 1986 a donné lieu à d importants rejets radioactifs dans l atmosphl atmosphère, qui se sont déposd posés s de façon plus ou moins importantes dans les différents pays d Europe. d

3 En Janvier 2000, la DGS demande à l IPSN et l INVS l de lui fournir un état des connaissances sur les conséquences sanitaires de cet accident, notamment sur les cancers de la thyroide

4 Généralités s sur les effets des radiations ionisantes sur l hommel 1- Des effets aigus et subaigus observés pour de fortes doses d irradiation au-dessus d un seuil, variable selon l individu et l organe affecté (de 0,15 Gy à 5 Gy) ; la gravité de ces effets augmente en fonction de la dose reçue

5 Généralités s sur les effets des radiations ionisantes sur l hommel 2 - des effets différés et aléatoires tels que les cancers, dont la fréquence au sein d une population exposée dépend de la dose reçue. L exposition est exprimée sous la forme de dose equivalente à un organe (par exemple la thyroïde) ou de dose efficace (applicable au corps entier), dont l unité est dans les deux cas le Sievert (Sv)

6 Généralités s sur les effets des radiations ionisantes sur l hommel la dose efficace ou équivalente minimale pour laquelle un excès significatif de cancers solides (tous types confondus) a pu être mis en évidence à ce jour est de l ordre de 100 millisievert (msv).

7 Généralités s sur les effets des radiations ionisantes sur l hommel il existe un délai entre le moment de l exposition d une population et le moment où peut survenir un excès de cancers provoqué par cette exposition, variable selon l organe ou le tissu considéré (3 à 4 ans pour les leucémies, dix ans ou plus pour la plupart des tumeurs solides)

8 Généralités s sur les effets des radiations ionisantes sur l hommel il n existe pas de type de cancer exclusivement dû à une exposition aux rayonnements ionisants

9 Conséquences sanitaires de l accident de Tchernobyl dans les pays les plus exposés Le principal effet détecté jusqu'à présent est une épidémie de cancers de la thyroïde, observée chez les enfants qui avaient moins de 15 ans au moment de l accident

10 Conséquences sanitaires de l accident de Tchernobyl dans les pays les plus exposés En dehors du cancer de la thyroïde, une augmentation significative des taux de cancers solides n a pas été mise en évidence à ce jour dans les trois pays les plus contaminés

11 Conséquences sanitaires de l accident de Tchernobyl dans les pays les plus exposés Par ailleurs, les études menées sur la population ne montrent pas d augmentation significative de la fréquence des leucémies

12 Conséquences sanitaires de l accident de Tchernobyl dans les pays les plus exposés un excès d anomalies congénitales à la naissance est suspecté mais non confirmé

13 Incidence et mortalité des cancers de la thyroïde en France dans la population générale, l incidence estimée du cancer de la thyroïde est passée, entre 1975 et 1995, de 0,6 à 3,1 pour habitants chez les hommes et de 2,1 à 5,7 pour habitants chez les femmes

14 Incidence et mortalité des cancers de la thyroïde en France L augmentation des cancers thyroïdiens est observée avant l accident de Tchernobyl et se poursuit après

15 Estimation des doses à la thyroïde reçues par la population française à la suite de l accident de Tchernobyl

16 Calcul du nombre de cancers de la thyroïde en excès parmi les enfants qui résidaient dans l Est de la France en 1986 L évaluation du risque sanitaire causé par les retombées de l accident de Tchernobyl en France a été réalisée en calculant le nombre de cancers de la thyroïde en excès parmi les enfants de moins de 15 ans qui résidaient dans la zone I (cf. carte) en Ce groupe d enfants comporte 2,27 millions de personnes

17 Calcul du nombre de cancers de la thyroïde en excès parmi les enfants qui résidaient dans l Est de la France en 1986

18 Calcul du nombre de cancers de la thyroïde en excès parmi les enfants qui résidaient dans l Est de la France en 1986 Ces résultats montrent que, selon le modèle choisi, les excès de cas estimés sont inférieurs ou comparables aux incertitudes sur l estimation du nombre de cancers spontanés

19 Conclusions de l étude Les doses moyennes à la thyroïde estimées pour les enfants de moins de 15 ans qui résidaient dans l Est de la France sont faibles, de l ordre de 100 fois moins que celles reçues par les enfants de Biélorussie. Dans ces conditions, l existence d un risque réel est incertaine

20 Conclusions de l étude Sur un plan épidémiologique, les valeurs d excès de risque sont faibles de sorte que leur mise en évidence directement par des études épidémiologiques paraît incertaine pour des raisons de puissance statistique

21 Conclusions de l étude L accent devrait être mis sur l amélioration de l enregistrement des cancers de la thyroïde en France. En effet, ce cancer mérite un suivi particulier du fait de l augmentation de sa fréquence en France

22 Conclusions de l étude Enfin, ces estimations d excès de risque ne permettent pas d expliquer l augmentation de la fréquence des cancers de la thyroïde dans la population générale, constatée en France depuis 20 ans

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