ET TOUJOURS : La revue de presse. La lettre du Conseil de l Ordre N 26 JANVIER 2011

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1 La lettre du Conseil de l Ordre N 26 JANVIER 2011 Participez au sondage sur le statut des sages-femmes de la fonction publique hospitalière Enquête sur les nouvelles compétences : résultats détaillés Censure de l expérimentation des maisons de naissance Vaccination : évolution des compétences ET TOUJOURS : La lettre juridique La fiche pratique La revue de presse C O N S E I L N A T I O N A L D E L O R D R E D E S S A G E S - F E M M E S

2 CONTACT SAGES-FEMMES Sommaire N 26 JANVIER 2011 N 26 JANVIER 2011 Participez au sondage sur le statut des sages-femmes de la fonction publique hospitalière Enquête sur les nouvelles compétences : résultats détaillés Censure de l expérimentation des maisons de naissance Vaccination : évolution des compétences ET TOUJOURS : La lettre juridique La fiche pratique La revue de presse La lettre du Conseil de l Ordre C O N S E I L N A T I O N A L D E L O R D R E D E S S A G E S - F E M M E S Informations ordinales Loi HPST : contraception et suivi gynécologique de prévention Interventions dans les départements L expérimentation des maisons de naissance censurée par le Conseil constitutionnel Mortalité périnatale en France : des chiffres à interpréter avec prudence Résurgence de l ictère nucléaire : une des conséquences des sorties précoces La cotisation ordinale 2011 Extrait du règlement de trésorerie Actualités européennes Réaction des sages-femmes néerlandaises à une étude remettant en question la sécurité des accouchements à bas-risque Allongement du congé maternité : les Etats de l Union européenne reculent... Erratum Deux erreurs nous ont été signalées dans le Contact n 25 : l auteur de l article «Le cordon et le placenta constituent un réservoir de cellules souches utilisables en médecine régénérative» est le Professeur Georges Uzan et non le Professeur Serge Uzan. Dans l article «L Ecole Universitaire de Maïeutique Marseille Méditerranée», le nom du Professeur Yvon Berland a été mal orthographié dans la légende qui accompagne sa photographie. Nous prions ceux-ci, ainsi que nos lecteurs, de bien vouloir nous en excuser. Conseil national de l Ordre des sages-femmes 168, rue de Grenelle Paris Téléphone : Télécopie : contact@ordre-sages-femmes.fr Rédaction Claire Akouka, Marianne Benoit Truong Canh, Nicole Bosson, Charlotte Creiser, Anne-Marie Curat, Chantal Dupond, Marie Josée Keller, Cécile Moulinier, Loren Pinon Directrice de la Publication Marie Josée Keller Validation Cécile Moulinier Réalisation Claire Akouka Crédit photos Fotolia ; Dr Guiomard ; E. Rister ; service communication ub ; BSIP / ASIP Santé ; FNMF / N. Mergui Mise en page et impression Imprimerie SPEI BP PULNOY ESSEY-LÈS-NANCY Dépôt légal : 1 er trimestre 2011 ISSN : Informations générales Communiqué intersyndical et interassociatif des sages-femmes Vaccination : élargissement des compétences des sages-femmes Dépistage du VIH et des infections sexuellement transmissibles Une nouvelle société savante consacrée au dépistage néonatal DMP : tout est en place pour démarrer Mise au point sur la prophylaxie des infections conjonctivales du nouveau-né Master Périnatalité, Management et Pédagogie Acupuncture : Présentation aux sages-femmes de l AFA et du GERA Le Chemin de Durban : la marche des sages-femmes pour les femmes du monde! Le 1 er congrès euro-méditerranéen des sages-femmes Témoignage de Béatrice Idiard-Chamois sur la parentalité et le handicap Fiche pratique Quelles passerelles après le diplôme d Etat de sage-femme? Lettre juridique La pratique des soins infirmiers par les sages-femmes Revue de presse 2

3 N 26 JANVIER 2011 ML édito de la Présidente Madame, Mademoiselle, Monsieur, chers collègues, Le début d année est l occasion de faire le bilan de l année passée, de prendre de bonnes résolutions pour la nouvelle année. Pour les sages-femmes, l année 2010 s est terminée avec une certaine amertume : échec des négociations syndicales et censure par le Conseil constitutionnel d un projet de texte permettant l expérimentation des maisons de naissance. «Et c est un vieux pays, la France» selon l expression célèbre d un homme politique, pays qui reste frileux face au changement. Pourtant, cette offre de prise en charge de la grossesse et de l accouchement, plus respectueuse du choix des femmes et de la physiologie offrait des perspectives d autonomie aux femmes et aux sagesfemmes tout en permettant à l Assurance maladie de faire des économies. Cependant, notre profession avance et s approprie les nouvelles compétences dont la loi HPST nous a dotées : la prescription de la contraception et le suivi gynécologique de prévention. Je vous invite à ce sujet à lire attentivement l enquête réalisée par le conseil interrégional de secteur II dont les résultats sont détaillés dans ce numéro. Vous pourrez prendre connaissance d autres articles en relation avec les récents rapports de l Académie de médecine, les nouvelles européennes, la formation initiale et continue, le dossier médical partagé ou encore un communiqué de l Intersyndicale sage-femme, récemment créée. Pour 2011, je souhaite que les sages-femmes soient solidaires, qu elles s unissent sous la bannière de l Ordre, du collège et des syndicats afin qu elles puissent faire entendre leur voix, car elles seules pourront défendre les enjeux de leur profession, dans l intérêt de la population. Bonne année à toutes et à tous. Confraternellement. MARIE JOSÉE KELLER PRÉSIDENTE Conseil national de l Ordre des Sages-Femmes 3

4 INFORMATIONS ORDINALES Sondage Le CNOSF souhaiterait connaître la position de l ensemble des sages-femmes et des étudiants sur le statut actuel et à venir des sages-femmes de la fonction publique hospitalière. Merci de prendre quelques minutes pour répondre à ce questionnaire à l adresse suivante : (lien disponible sur notre site internet ordre-sages-femmes.fr). Votre participation est importante pour l avenir de notre profession. CÉCILE MOULINIER & MARIANNE BENOIT TRUONG CANH Loi HPST : contraception et suivi gynécologique de prévention Enquête réalisée par le CIR2 : résultats complémentaires et perspectives Si les nouvelles compétences attribuées aux sages-femmes par la loi HPST dans le domaine de la contraception et du suivi gynécologique de prévention ont un énorme intérêt pour la santé des femmes et tout leur sens dans la profession de sage-femme, leur mise en œuvre risque d être compromise, voire entravée faute de moyens d exercice et de formation continue spécifiques. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons réalisé une enquête du 27 mai au 27 juin 2010 auprès des sages-femmes du secteur 2 (Contact sages-femmes n 25 octobre 2010) avec pour objectifs : d explorer la réalité de l exercice des sages-femmes en matière de contraception et de suivi gynécologique de prévention, quelle que soit leur structure d exercice de recenser leurs besoins et attentes pour exercer ces nouvelles compétences. Par ailleurs, un sondage complémentaire, justifié par le contexte dans ce domaine a été réalisé afin d identifier la position et l opinion des sages-femmes quant à leur place dans l IVG médicamenteuse. 1 Caractéristiques de l échantillon Malgré des «non réponses» surprenantes sur l âge, la durée des études, le type de structure d exercice, une surreprésentation de sages-femmes en établissements PSPH (6,4 % contre 2,4 % au niveau national) et en PMI (8,1 % contre 4,7 % au niveau national), une sous représentation en cliniques privées (11,7 % contre 14 % au niveau national) et en écoles (2,1 % contre 1,3 % au niveau national) 2, liées au contexte sanitaire, l échantillon est représentatif concernant : l effectif : réponses exploitables sur les reçues soit 46,09 % la démographie : 97,9 % de femmes, moyenne d âge ans (19 % de NR 3 ) la durée de formation initiale : 30 % en 3 ans et 55 % en 4 et 5 ans (15 % de NR) le type et cadre d exercice : Hôpital public et PSPH : 67 % ; Exercice libéral : 14,6 % ; Cliniques Privées : 11,7 % ; PMI : 8,1 % ; Ecoles de sages-femmes : 2,1 % Il est à souligner que le caractère interrégional de l enquête l inscrit dans une réelle diversité de contexte sanitaire et d offre de soins et dans un cadre de formation initiale très étoffé avec 7 écoles pour 5 régions. 1. Les résultats de ce sondage seront développés dans un prochain numéro du «Contact sages-femmes». 2. Source : Conseil national de l Ordre des sages-femmes au 1 er janvier NR : non réponse. 4

5 N 26 JANVIER 2011 La finalité de ce travail est d en répercuter les résultats auprès des autorités compétentes afin de contribuer à l application de la loi pour le bénéfice de toutes les femmes jeunes et adultes, ainsi qu à la promotion du rôle et de la place des sages-femmes en planification familiale et en prévention des pathologies gynécologiques évitables. L enquête a été réalisée auprès des sages-femmes du secteur 2 inscrites à l Ordre au 1 er janvier 2010 dans les 5 régions et 15 départements de ce Secteur : Nord-Pas de Calais (59, 62) ; Picardie (80, 60, 02) ; Champagne-Ardenne (08, 51, 10, 52) ; Lorraine (55, 54, 57, 88) et Alsace (67, 68) qui totalisent naissances (source : INSEE 2009). Le taux de réponses des sagesfemmes varie selon les départements de 25,8 % à 56,1 %. A. Contraception : les sages-femmes exercent-elles dans ce domaine? 1. OUI pour sagesfemmes sur soit 67,8 % 1.1. Qui pratique? (n = 1 163) PMI 89,3 % PSPH 70,9 % Libérales 70,0 % Hôpital Public 69,7 % Enseignantes 47,2 % Cliniques privées 38,6 % 3,4 % des sages-femmes ont plusieurs types d exercice. Les résultats sont cohérents avec les possibilités offertes par les structures Dans quel cadre? (n = 1 163) Pour la majorité, elles exercent en suites de naissance à la maternité et à domicile ainsi qu en cabinet libéral dans le cadre du postpartum. Ces résultats sont cohérents avec la réalité : absence ou rareté de consultations post natales et gynécologiques ouvertes aux sages-femmes en secteur hospitalier public, absence évidente en clinique privée, limitation du droit de prescription en PMI et de l activité clinique des sages-femmes en centres de planification Quelle activité? (n = plusieurs réponses possible) Pour sages-femmes soit 92,8 %, de l information, faite individuellement (2 fois plus qu en couple et 3 fois plus qu en groupe), surtout sur les moyens de contraception en suites de naissance maternité, en cabinet libéral et en PMI. Pour 387 sages-femmes soit 33,3 %, des consultations. Ce résultat, paradoxal en regard du chiffre des prescriptions qui suit (75 %), ne sera pas retenu. La contradiction qu il révèle avec la mise en œuvre normale de la démarche médicale en consultation (réalisation systématique d une anamnèse, d un examen général et gynécologique AVANT toute prescription), démarche qui s impose à toutes les sagesfemmes, peut être imputée à l imprécision de la question relative à la pratique de consultations de contraception. Pour les sagesfemmes hospitalières,cette imprécision a pu induire une confusion entre leur exercice habituel en suites de naissance où la consultation n est pas un temps formel de leur activité puisqu elles connaissent le dossier de la patiente, réalisent quotidiennement l examen clinique, ne pratiquent pas d examen gynécologique en situation normale et un exercice dans le secteur «consultations» de la maternité où elles n ont pas d activité de consultations gynécologiques spécifiques lesquelles n existent pas. L exercice de consultations de contraception par les sagesfemmes n est donc pas confirmé par cette enquête. Pour 872 sages-femmes soit 75 %, des prescriptions Actes de biologie 25,40 % Contraceptifs oraux 72,20 % Dispositifs intra-utérins 16,93 % Implants 22,78 % Prescription Pose du Retrait du Prescription Pose de Retrait de du stérilet stérilet stérilet de l implant l implant l implant Hôpital public Libérales PMI PSPH Ecoles Cliniques Total soit 16,93 % soit 22,78 % Pour 239 sages-femmes soit 20,55 %, de la surveillance, laquelle porte surtout sur la contraception orale (12,7 %), moins sur les dispositifs intrautérins et les implants (7,8 %) et est assurée par les sagesfemmes libérales et de PMI Avec quels relais? (n = 1 163) 397 sages-femmes soit 34,13 % renvoient leurs patientes vers un gynécologue (72,04 %), un médecin traitant (7 %), une sagefemme libérale (2,77 %) et très peu vers les centres de planification, conseillères conjugales, psychologues et assistantes sociales. Ce résultat montre que les sagesfemmes considèrent avant tout la contraception dans sa dimension médicale, approche professionnelle indiscutable et logique et questionne sur la prise en compte des composantes individuelles, Conseil national de l Ordre des Sages-Femmes 5

6 INFORMATIONS ORDINALES culturelles et psycho-sociales, facteurs parfois déterminants de l acceptabilité, de l observance donc de l efficacité de la contraception. Peut-on y voir une possible explication à certains échecs de contraception? 1.5. Quel est l impact de la durée de formation initiale sur cet exercice? Les sages-femmes issues des études en 3 ans exercent des activités liées à la contraception à 58,7 %, et celles qui sont issues des études en 4 et 5 ans à 72,7 %. Rappelons qu avec l allongement de la durée des études, la formation initiale des sagesfemmes a été considérablement renforcée dans les domaines concernés, tant au plan médical qu en sciences humaines, en enseignements théoriques (gynécologie, contraception, planification familiale, sexologie, psychologie) et en formation clinique sages-femmes sur les interrogées soit 32,8 % n exercent pas d activité en contraception Motifs exprimés (n = 568, plusieurs réponses possibles) pour 442 sages-femmes soit 77,8 %, par défaut de poste ou parce que l activité ne figure pas dans la fiche de poste (postes en structures hospitalières et PMI). L importance non contestable donnée aux motifs institutionnels souligne la problématique actuelle : parmi les sages-femmes formées en 4 et 5 ans, un certain nombre exerce leur premier emploi ou un de leurs premiers emplois en tant que salariées d un établissement hospitalier où, malgré leur formation initiale, elles ne peuvent exercer les activités concernées parce qu elles n existent pas pour les sages-femmes. Néanmoins ces motifs sont-ils définitivement opposables à l exercice des compétences des sagesfemmes? Ou «serviraient-ils» une certaine réticence des sagesfemmes, davantage investies dans les activités obstétricales, par formation et choix personnel? pour 65 % par manque de compétence et de formation dans ce domaine, sachant qu aucune corrélation avec la durée des études n a pu être établie pour cette réponse. A noter que si les sages-femmes libérales et PMI soulignent le manque de formation initiale et continue comme motif fort de non exercice, ce sont aussi ces 2 catégories de sages-femmes qui exercent le plus les activités de contraception. Un certain nombre d entre elles, sans doute très motivées, a donc trouvé les moyens par la FMC de compenser le déficit de formation ressenti. pour 25 %, à cause d entraves diverses : manque de temps, obstacles hiérarchiques (chef de service, sage-femme cadre), valeur de l acte et rémunération insuffisante. pour 6 %, par manque d intérêt sachant qu aucune corrélation avec l âge de ces sagesfemmes n a pu être établie. B. Suivi gynécologique de prévention : quel exercice? sages-femmes sur soit 8,5 % pratiquent du suivi gynécologique de prévention 1.1. Quelle activité? (Plusieurs réponses possibles) Frottis CV ,8 % Examens biologiques 92 62,2 % Mammographie 14 9,5 % Les réponses relatives à l examen des seins n ont pu être exploitées car la question manquait de précision quant au contexte de l examen (période post-natale, allaitement maternel, délai entre examen et accouchement et/ou allaitement) Le cadre d exercice de l activité Ce cadre n a pu être identifié avec précision. On peut présumer qu il s agit des cabinets libéraux, les autres structures ne permettant pas actuellement aux sagesfemmes d accéder aux consultations de gynécologie La durée de formation initiale Le test du Khi 2 (test statistique de significativité d un résultat) ne montre aucune relation significative entre ces données sages-femmes soit 91,5 % ne pratiquent pas le suivi gynécologique de prévention Les motifs exprimés pour ce non exercice sont superposables à ceux évoqués pour la contraception : activité absente de la fiche de poste, formation et compétences insuffisantes. Comme pour la contraception, la faible rémunération, la non revalorisation des actes, le manque de temps et d intérêt pour cette activité sont peu évoqués. A remarquer : les frottis cervicovaginaux, autorisés aux sagesfemmes par l arrêté du 17 octobre 1983 sont peu pratiqués dans le cadre du suivi gynécologique, résultat logique du fait qu il n existe en milieu hospitalier et PMI peu de consultations postnatales et peu de consultations gynécologiques réalisées par les sages-femmes. Par contre, les sages-femmes pratiquent cet examen en consultations prénatales où elles sont nombreuses à exercer. 6

7 N 26 JANVIER 2011 AU TOTAL, CONCERNANT LE PREMIER OBJECTIF DE L EN- QUETE : A la question, les sages-femmes exercent-elles des activités liées à la contraception? La réponse est OUI pour plus des 2/3 de la population enquêtée Elles assurent la composante la plus immédiate de cette activité : l information. Concernant la part pleinement médicale (consultation gynécologique, prescription et surveillance), on note un exercice réel mais variable selon la structure. Malgré la plus grande sécurité d exercice et la possibilité de relais immédiats, le cadre hospitalier ne constitue pas actuellement un atout favorisant l exercice d activités liées à la contraception, sans doute par absence de consultations spécifiques gérées par des sagesfemmes. C est la contraception orale qui est la plus prescrite, mais non exclusivement. Les nouvelles compétences, d autorisation récente, sont intégrées par les sages-femmes libérales qui ont complété leur formation initiale. 1/3 des sages-femmes ne pratiquent pas d activités liées à la contraception, essentiellement pour des raisons institutionnelles et par manque de formation et compétence dans ce domaine, quelle que soit la durée des études. A la question, les sages-femmes pratiquent-elles le suivi gynécologique de prévention? La réponse est RAREMENT puisqu inférieure à 10 %. Ce résultat, certes prévisible, montre que cette nouvelle compétence est néanmoins investie. Il est plausible de l attribuer aux sages-femmes libérales, la structure hospitalière ne la favorisant pas. De ce fait, une compétence autorisée aux sages-femmes depuis presque 30 ans (frottis cervico-vaginaux) et particulièrement utile au suivi gynécologique de prévention est nettement sous-pratiquée. C. Besoins et attentes des sages-femmes pour exercer ces compétences sages-femmes sur soit 80,6 % souhaitent une formation continue en contraception et soit 77,1 %, en suivi gynécologique de prévention 1.1. Quelle formation? La question posée étant globalisée, les résultats sont présentés ensemble. 80,64 % des sages-femmes ont une demande de formation théorique et d apprentissages techniques sur la contraception, et 77,1 % sur le suivi gynécologique de prévention. 60 % des sages-femmes demandent une formation clinique en gynécologie (conduite de consultation, examen gynécologique, examen des seins (68,6 %), suivi gynécologique de prévention (81 %). 44,62 % demandent une formation en sexologie, 38,46 % en conseil conjugal, 26,8 % en psychologie, et 23,9 % en pédagogie. La demande de formation des sages-femmes est homogène pour les 2 domaines de compétences, contraception et suivi gynécologique de prévention. Elle couvre toutes les exigences médicales requises pour cet exercice, tandis que la formation relative aux composantes psycho-sociales et pédagogiques est moins demandée Type et structure de formation souhaités et impact de la durée de formation initiale (plusieurs réponses possibles) Quelle que soit la durée de la formation initiale, la formation continue est souhaitée par ordre décroissant : à l hôpital en formation interne à 58,1 % et en école de sagesfemmes à 49,3 % (EPU) à l université à 32,6 % (DU et DIU) dans les réseaux à 29,1 % via l Ordre des sages-femmes à 23,6 % (journées de formation) au cabinet des gynécologues libéraux sous forme de stages à 19,2 % dans les associations de planification familiale à 13,9 %. La formation en 4 et 5 ans ne modifie pas cet ordre préférentiel, mais on note que les sagesfemmes demandent alors davantage de formations à l université et moins dans les réseaux et associations. Le choix massif des sagesfemmes en faveur de la formation hospitalière «en intra» est peut-être lié aux difficultés que certaines rencontrent pour accéder aux formations externes. Mais si la formation interne coûte moins, est vécue comme plus confortable, moins désorganisante, elle expose à une possible variabilité qualitative, à une valorisation préférentielle des pratiques locales, à moins d échanges et surtout, à une non reconnaissance universitaire, contradictoire avec l évolution actuelle de la formation. A remarquer : les 19,2 % de sages-femmes souhaitant une formation auprès des gynécologues libéraux, sous forme de stages, dans un esprit de partenariat, de transmission des savoirs, sans conflits afin de faire ainsi évoluer les relations entre les professions concernées par la santé des femmes. 2. Réticences à la formation Malgré le biais évident de cette question, les réponses sont claires : les sages-femmes qui ne sont pas favorables à une formation expriment leur méfiance quant à son impact sur la valorisation de ces nouvelles activités. Elles attendent des preuves qu une place leur sera effectivement réservée dans les domaines concernés avant de s engager dans une formation, perçue comme une charge supplémentaire, alors qu elles sont déjà surchargées par leur activité obstétricale, citée comme «cœur du métier». Conseil national de l Ordre des Sages-Femmes 7

8 INFORMATIONS ORDINALES AU TOTAL, CONCERNANT LE DEUXIEME OBJECTIF DE L ENQUETE : Quels sont les besoins et attentes des sages-femmes pour exercer ces nouvelles compétences? Les sages-femmes réclament massivement une formation de qualité dans les domaines de la contraception et du suivi gynécologique de prévention qui leur permette d acquérir de solides connaissances théoriques, une maitrise clinique des situations et la technique des gestes. Parmi les prestataires de formation possible, elles privilégient les structures hospitalières et les écoles de sages-femmes avant l université et la formation directe auprès des gynécologues. Un certain nombre d entre elles exprime néanmoins une grande méfiance quant à la reconnaissance d une formation spécifique, en termes de possibilités d exercice et de reconnaissance de ces nouvelles activités. Conclusion Cette enquête comportait une rubrique «Expression Libre» où apparaissent les constats suivants : 1. Les sages-femmes expriment un véritable intérêt pour ces nouvelles compétences qu elles sont nombreuses à avoir déjà intégré et seraient disposées à les pratiquer sous réserve d une formation de qualité, fortement demandée. Cette formation peut s inscrire dans un partenariat avec les gynécologues libéraux, les sages-femmes ne souhaitant pas que la mise en œuvre de ces nouvelles compétences soit source de conflit. 2. Elles expriment aussi fermement, avec une souffrance perceptible, un très grand besoin de reconnaissance professionnelle par leurs employeurs, les usagers, les autorités de santé et l assurance maladie, pour toutes les compétences qui leur sont dévolues et ne cessent de s étendre. Ce besoin de reconnaissance est autant d ordre moral, que médical et social et complètement lié à la revalorisation des salaires et des actes. Perspectives Cette enquête ouvre 2 axes de réflexion et d action : 1. Promouvoir une évolution des structures d exercice 1.1. En établissement public et PSPH Attribuer aux sages-femmes la prescription de contraception à la sortie de maternité pour les femmes en bonne santé (ne pas limiter leur rôle à l information tandis que la prescription est réservée à l interne). Confier aux sages-femmes des consultations postnatales destinées aux patientes en bonne santé, pour : étoffer l offre de soins et contribuer à rétablir l insuffisance de suivi dans cette période clé réaliser principalement : un véritable bilan de santé post accouchement, physique et psychologique, un bilan éventuel de l allaitement, la mise en place d une contraception médicalement adaptée et personnalisée, l information relative au suivi gynécologique et la réalisation des premiers actes de surveillance En PMI Identifier l exercice des sagesfemmes en centre de planification de PMI, en particulier la répartition des rôles entre sagefemme et médecin. Identifier la mise en œuvre de leur droit de prescription En clinique privée Selon l enquête, 38,6% des sages-femmes déclarant pratiquer une activité en contraception exercent en clinique privée. Si une seule sage-femme sur 197 déclare prescrire le stérilet, aucune n en pose. En ce qui concerne l implant, 4 sur 265 le prescrivent, et 2 sur 27 le posent. Il y a donc des possibilités, faibles certes, mais réelles, dans un type de structure à priori moins favorable. Comment évoluer? 1.4. En libéral La revalorisation des actes des sages-femmes est non seulement une nécessité, mais une condition à l exercice de ces nouvelles compétences. Quelle est la réalité de l accès des sages-femmes libérales à la formation continue? 2. Explorer les possibilités de formation continue ciblée 2.1. Recenser les formations existantes, ouvertes aux sages-femmes, universitaires ou non 2.2. Engager courageusement des démarches dans chaque région : Auprès des universitaires responsables de formations pour créer des DU/DIU de Planification familiale et de suivi gynécologique de prévention ouverts aux sages-femmes. Auprès des gynécologues-obstétriciens hospitaliers, via les sages-femmes cadres, pour organiser des formations internes. Auprès des écoles de sagesfemmes pour soutenir des projets d EPU. Auprès du Collège des sagesfemmes et des conseils de l Ordre pour renouveler des journées de formation sur ce thème. Ce vaste programme nous concerne tous et toutes, vos avis, réactions, idées sont les bienvenus, merci de votre participation! Pour le groupe de travail «Contraception, Santé des femmes» CHANTAL DUPOND, Présidente du CIR2 Tél : Conseil interrégional de l Ordre des sages-femmes du secteur 2 463, rue Pierre et Marie Curie Ludres 8

9 N 26 JANVIER 2011 Intervention dans les départements De nombreux événements sont régulièrement organisés par les conseils départementaux de l Ordre et différentes associations de sages-femmes. Ceux-ci représentent autant d occasions de s informer sur les actualités de la profession, de se former, de s investir au niveau ordinal ou associatif ou encore de rencontrer ses consœurs, ce qui contribue à la solidarité de la profession. En tant que présidente de l Ordre des sagesfemmes, je souhaitais présenter quelques manifestations auxquelles j ai participé et qui représentent autant d opportunités d avoir une vision globale de l exercice et de l énergie de la profession. L Assemblée générale des départements du Nord et du Pas-de- Calais s est déroulée à Lille le 23 novembre et a été organisée par les 2 conseils et leur Présidente respective : Christine Lemasson et Marie-Anne Poumaer. Comme chaque année, environ 200 sagesfemmes étaient présentes. Le programme, sous l intitulé «Approches complémentaires et alternatives en obstétrique : quelles ressources pour les femmes et les sagesfemmes?», a permis d évoquer l hypnose, l acupuncture, l homéopathie, l ostéopathie et l aromathérapie, de présenter 2 mémoires de fin d études de sages-femmes et également d aborder les actualités professionnelles. Le 26 novembre a eu lieu l Assemblée générale du conseil départemental de la Meurtheet-Moselle à Nancy, organisée par le conseil et sa dynamique Présidente M me Denise Zimmermann. Une centaine de sages-femmes du département étaient présentes pour entendre les nouveautés ordinales et des sujets de formation variés (point d actualité sur le dépistage de la Trisomie 21 ; enquête du CIR 2 ; sexualité du péri-partum, découverte de l haptonomie). L Assemblée générale du conseil départemental de la Meuse, organisée par la Présidente M me Alborghetti, s est tenue le 7 décembre 2010 à Issoncourt. Malgré la neige et une circulation difficile, la moitié des sages-femmes du département était présente pour une journée informative et amicale lors de laquelle a notamment était présentée la profession de sage-femme dans la loi HPST. Les 18 et 19 novembre 2010 ont eu lieu les 6 èmes journées post universitaire des sagesfemmes de la Guadeloupe. Cette manifestation, qui a rassemblé de nombreux orateurs et 150 sages-femmes, était organisée par l AGIFCSF (association guadeloupéenne pour l information et la formation des sages-femmes) et présidée avec brio par Evelyne-Lucetta Delver. Ces 2 journées étaient axées sur les techniques obstétricales de prise en charge de l accouchement physiologique, les sorties précoces et les suites de couches pathologiques. Les sujets traités par les médecins et les sages-femmes étaient judicieusement orientés sur la prise en charge spécifique des mères et des nouveau-nés des Antilles Caraïbes et l exercice des sages-femmes dans les Caraïbes a été présenté par des sages-femmes de Trinidad, de Sainte-Lucie et de la Barbade. La situation désespérée d Haïti a également été relatée de façon poignante. Les différentes applications de la loi HPST ont également pu être évoquées. Le 13 janvier 2011, Rachel Chérubin, Présidente de l Ordre des sagesfemmes de la Martinique, a organisé sa dernière Assemblée générale avant de quitter ce conseil départemental. Figure emblématique de ce département d Outremer, Rachel Chérubin est élue titulaire de ce conseil départemental depuis 30 ans et en est la présidente depuis Elle a su impulser une dynamique certaine dans les Antilles en organisant tous les ans une journée de formation de haut niveau scientifique pour les sages-femmes de la Martinique et de la Guadeloupe. Nous la remercions pour le travail accompli. Félicitations aux organisatrices de toutes ces manifestations qui contribuent à l information, à la formation et à la vitalité de notre profession. MARIE JOSÉE KELLER Conseil national de l Ordre des Sages-Femmes 9

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