Analyse et Conception des Systèmes d Information. Fatma BAKLOUTI

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1 Analyse et Conception des Systèmes d Information Fatma BAKLOUTI 1

2 Objectifs Analyse et Conception des Systèmes d Information (ACSI) Analyse Processus d examen de l existant Conception Processus de définition de l application future Systèmes d Information Ensemble de moyens et de méthodes se rapportant au traitement de l information d une organisation Objectifs Comprendre les enjeux des systèmes d information Connaître les techniques de modélisation des SI Apprendre des méthodes de conception des SI Approfondir la méthode MERISE 2

3 Concepts Système d information Entreprise Utilisateurs Domaine d étude Besoins Méthode Analyse Système informatique 3

4 Système informatique Concepts Entreprise Entreprise Domaine d étude Besoins Analyse Méthode Système d information Utilisateurs Utilisateurs 4

5 Système d Information Définitions Un SI est l ensemble des moyens techniques et humains et des méthodes qui permettent le traitement des informations au sein d une organisation et dans ses rapports à son environnement. Un SI est un ensemble d éléments, matériels ou pas, en interaction entre eux, transformant des éléments d entrée en éléments de sortie. Exemple Eléments en entrée Système Eléments en sortie Une entreprise qui commercialise des produits En entrée: des produits achetés, des commandes, les paiements des clients En sortie: des produits vendus, des factures, les paiements des fournisseurs 5

6 Système d Information Contexte : Une entreprise est décomposée de trois soussystèmes: Un système de pilotage (ou de décision) qui définit les objectifs, contrôle et prend les décisions États statistiques, historiques, décisions, plan Un système opératoire qui réalise les tâches Gestion de production et des stocks, facturation, compatibilité Un système d information qui sélectionne les informations pertinentes dans le système opératoire, les traite pour fournir des informations synthétiques au système de décision qui peut alors renvoyer des directives vers son système opératoire. 6

7 Environnement Système d Information Entreprise/Organisation Système de Décision réfléchi, décide, contrôle Demande et restitution d information Information de décision Système d Information mémorise, traite, diffuse Demande et collecte d information Information de représentation Flux entrant Système Opérant transforme, produit Flux sortant 7

8 Système d information Une partie du SI peut être informatisée Ce système informatisé prend appui sur un système informatique composé de matériel et de logiciel de base Système informatisé Système d information Système informatique 8

9 Système d information Un système d information Un système informatique L organisation Met en oeuvre Un Système d Information Qui sont mis à la disposition de Des ressources informatiques Des ressources humaines D autres ressources: tél... 9

10 Système d information Le fonctionnement d un SI suppose : Le stockage des informations Données La définition des procédures agissant sur les informations stockées Traitements Aspects d un SI Statique : Mémoire de l organisation Enregistrements des faits : base d information Enregistrement des structures de données, etc. Dynamique : Mise à jour des données Changements des règles, structures et contraintes de l univers extérieur 10

11 Système d Information : Problématique Champ d application très vaste dû à la variété des systèmes : Bureautique, informatique de gestion, informatique scientifique, imagerie, etc. Compléxité intrinsèque des S.I. : Utilisation de nombreuses techniques pour la modélisation des systèmes (théorie des BD, les LP, les automates, etc) Besoin de méthodes pour la construction d un SI 11

12 Système d Information : Méthode Une méthode définit un processus d informatisation, possède un champ d étude et décrit une démarche à suivre Une méthode S appuie sur des concepts théoriques Aide à la mise en place d un langage commun au sein de l organisation Doit permettre une meilleure communication entre tous les partenaires 12

13 Système d Information : Méthode Composants d une méthode de construction d un S.I. Démarche Méthode de construction d un S.I. Modèles Outils et techniques langages 13

14 Système d Information : Méthode Composants d une méthode Modèles Ensemble de concepts et de règles destinés à expliquer et à construire la représentation de phénomènes organisationnels Langages Destinés à spécifier et à simplifier la communication Démarche Processus à suivre pour effectuer les travaux demandés. Elle est découpée en étapes. Outils et techniques Aide à la mise en œuvre des modèles, des langages et de la démarche. 14

15 Quelques méthodes MERISE Méthode d Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d Entreprises AXIAL Analyse et Conception des Systèmes d Information Assistés par Logiciels SSADM Structured Systems and Design Method SADT Structured Analysis and Design Techniques OOA Object-Oriented Analysis OMT Object Modeling Technique 15

16 MERISE 16

17 MERISE : Historique Approche ancienne : Merise date des années 1978 et Elle résulte d une demande du ministère de l Industrie (en 1977) qui souhaitait obtenir une méthode de conception de système d information. Origine : Ce sont le Centre Techniques de l Equipement et le Centre d Etudes techniques de l Equipement qui sont à l origine de cette méthode. 17

18 MERISE : Définition MERISE : Méthode d Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d Entreprises Méthode Eprouvée pour Retarder Indéfiniment la Sortie des Etudes Méthode pour Rassembler les Idées Sans Effort 18

19 MERISE : Définition Merise est une méthode d analyse et de conception Analyse : Etude du problème Etudier le système existant Comprendre les besoins : diagnostiquer En déduire le niveau conceptuel : donner une vision fonctionnelle du système Conception : Etude de la solution Proposer de nouvelles solutions organisationnelles 19

20 MERISE : Approche par niveaux d abstraction Niveau conceptuel : Quoi? Niveau Organisationnel : Qui? Quand? Où? Niveau Logique : Avec quoi? Quels outils? Niveau Physique Comment? 20

21 MERISE : Approche par niveaux d abstraction Exemple Niveau conceptuel : Un client effectue une demande de service à la compagnie pour assurer son véhicule, la compagnie lui propose un devis Niveau Organisationnel/Logique : Un client effectue une demande de service à l agence de son choix, par courrier, pour assurer un véhicule. Un agent de service concerné, si le client est solvable, prend contact par téléphone pour une visite à domicile afin d examiner plus précisément ses besoins et établir un devis. Niveau Physique Le fichier central inter assurances est accessible par Internet. Les agences sont connectées au siège de la compagnie; Chaque agence dispose d un PC et peut traiter ses données en local grâce à ACCESS 21

22 Le niveau conceptuel Décrire le QUOI indépendamment de toute contrainte d organisation ou technique. Définir les activités, les données, indépendamment des aspects organisationnels et techniques. Exemples Faire la pré-facturation ou de la post-facturation Une commande client pourra être livrée en plusieurs fois, chaque livraison donnant lieu à une facture. Les invariants du point de vue des données : contrats, clients, etc. Les invariants du point de vue des traitements : signer un contrat, émettre une facture, etc. 22

23 Le niveau organisationnel/logique Exprimer les choix organisationnels de ressources humaines et matérielles Définir indépendamment des moyens de traitement et de stockage de données actuels et futurs La répartition géographique et fonctionnelle des sites de traitements Le mode de fonctionnement : temps réel / temps différé La répartition du travail homme/machine Les postes de travail Etc. 23

24 Le niveau organisationnel/logique Le schéma logique est la traduction du schéma conceptuel selon un modèle existant (hiérarchique-réseau-relationnel). Ces schémas sont totalement indépendants de la technologie utilisée. Exemples La facturation sera décentralisée dans les agences Réaliser telle partie par la machine, laisser l autre partie pour un traitement manuel. Créer un type de poste de travail ( agent de saisie, etc) Exemples d éléments organisationnels Un document (rapport d activité, tableau de bord, etc) La sécurité La date 24

25 Le niveau physique Le COMMENT FAIRE. Le logiciel de développement ainsi que le type du matériel qui sera utilisé sont choisis Répond aux besoins des utilisateurs sur les aspects logiciels et matériels. Définir complètement : Les fichiers, les programmes L implantation physique des données et des traitements Les ressources à utiliser Les modalités de fonctionnement 25

26 L approche Données/Traitements Pour étudier et développer l informatique d une organisation, il est nécessaire de connaître : Ses échanges internes et externes Comment elle réagit à une sollicitation externe Quelle est la structure des informations qu elle utilise Merise décrit cette connaissance sous la forme de trois découpages : Communication Traitement Données 26

27 L approche Données/Traitements Communication : Etude des échanges entre les composants de l organisation Traitements : Etude des évènements Indépendance entre les domaines Données Etude du vocabulaire de l organisation Intégration des domaines : vue globale 27

28 Les modèles MERISE Quoi Qui Quand Où Comment Données Traitements Niveau Conceptuel MCD MCT Niveau Organisationnel/Logique MLD MOT Niveau Opérationnel/Physique MPD MPT 28

29 Modélisation Conceptuelle de Communication 1. Introduction 2. Les concepts du MCC Notion d acteur Notion de flux 3. Exemple 29

30 Modèle conceptuel de communication Le modèle conceptuel de communication (MCC), (diagramme de flux), représente les systèmes fonctionnels externes et internes à l entreprise. A chaque fonction correspond un objectif de l entreprise. Les échanges d informations entre ces fonctions sont répertoriées et les informations recensées. La première étape de ce modèle est d'arriver à isoler le système. Il s'agit donc de définir le système et les éléments externes avec lesquels il échange des flux d'information. Ces éléments extérieurs sont appelés acteurs externes. La seconde étape consiste à découper l'organisation en entités appelées acteurs internes. 30 La dernière étape est l'analyse des flux d'information, c'est-à-dire la définition des processus.

31 Acteurs Un acteur est représenté par un cercle libellé par le nom de l acteur L acteur représente une unité active intervenant dans le fonctionnement d un système opérant. Il peut être stimulé par des flux d information Il peut transformer et émettre des flux d information Un acteur «fait quelque chose», il est actif Exemple Service comptabilité, Guichet... Un acteur est un rôle plutôt qu une personne physique Exemple «Direction» et pas «Jean-Claude» Il peut être pertinent de modéliser séparément deux fonctions assumées par une même personne physique On distingue les acteurs internes et externes 31

32 Acteurs externes Eléments externes avec lesquels le système échange des flux d information Exemple clients, fournisseurs... 32

33 Acteurs internes Acteurs faisant partie du système d information étudié Ex : guichet, service informatique... Si le système est complexe, on peut considérer un acteur interne comme un sous-domaine et détailler ce sous-domaine dans un nouveau MCC 33

34 Flux d information Un flux d information est représenté par une flèche entre deux acteurs, étiquetée par le nom du flux Echange d informations entre deux acteurs Exemple: documents, appels téléphoniques, données informatiques 34

35 Notion de Flux Un flux a toujours son origine ou sa destination dans le domaine d étude Les flux peuvent être classés en 4 catégories : Matière (qui est transformée ou consommée) Finance (chèque) Actif (matériel ou savoir-faire nécessaire pour exercer l activité) Information 35

36 Notion de Flux Un flux d information est décrit par la liste des propriétés qui le composent. Exemple : Domaine d étude : La gestion des prêts Flux entre 2 activités du domaine d étude : prêt en cours de gestion Flux entre une activité du domaine d étude et un domaine connexe (comptabilité) : opérations à comptabiliser Flux entre une activité du domaine d étude et un acteur externe (client): proposition de prêt 36

37 Modèle Conceptuel de Communication (MCC) Modélise les échanges d information entre acteurs Si l organisation est complexe, on produit un schéma par sous domaine 37

38 Enoncé d une étude de cas Centre de vacances, situé dans une zone touristique : Le camp de vacances «Les Bronzés» Réservation du séjour exclusivement sur Internet 38

39 Etude de cas: présentation générale Centaine d emplacements (tente, caravane ou bungalows) Activités sportives et de détente à la carte avec ou sans animateur location éventuelle de matériel (Pédalo, planche, voilier,...) Durée du séjour : de 5 à 14 jours maximum (10 jours en moyenne) Période d activité, de mars à novembre : bureau d accueil ouvert pour répondre aux problèmes des clients animateurs En dehors de cette période, pas de vacanciers : répondre aux demandes de renseignements (prospectus prévu) prise des réservations pour la prochaine saison 39

40 Etude de cas: présentation générale Demandes de réservation exclusivement par Internet (pas par téléphone, ni courrier postal) : nom et adresse du client dates de début et de fin de séjour type d emplacement souhaité nombre de personnes 40

41 Etude de cas: présentation générale La direction perçoit ces demandes : notification au client de l acceptation ou du refus de la demande par courrier électronique ( ) (la réponse dépend du planning d occupation) si acceptation alors ouverture d un dossier : si nouveau client : attribution d un numéro de client établissement d une fiche de réservation Remise à jour du planning des emplacements Accusé de réception retourné au client ( ) 41

42 Etude de cas: présentation générale Documents spécifique : «Planning d occupation des emplacements» Un mois avant son séjour, demande de règlement d acompte : règlement au moins 15 jours avant le séjour annulation du séjour le cas échéant 42

43 Etude de cas: présentation générale Etude du document «planning d occupation des emplacements» Une feuille par type d emplacement et par mois Diagramme de Gantt : lignes : numéros des emplacements colonnes : jours du mois Une réservation acceptée est inscrite comme suit (au crayon) : numéro client dans la case de sa date d arrivée trait continu du début à la fin du séjour 43

44 Etude de cas : présentation générale A l arrivée d un client : L arrivée d un client Transfert du dossier du client : Direction Accueil Au bureau d accueil : En présence du client : contrôle et modification éventuelle du dossier (date d arrivée effective en général différente.,...) Communication au client d un numéro d emplacement 44

45 Etude de cas : présentation générale Durant le séjour : Le séjour des clients Pour la location de matériel, le client s adresse à un animateur responsable : établissement, en double, d une fiche de location de matériel : type d équipement date numéro d emplacement occupé par le client durée de la location Le double de la fiche de location est remise au client. Les animateurs la transmettent au bureau d accueil qui les classe dans les dossiers des clients 45

46 Etude de cas : présentation générale La facturation Peu avant la fin de son séjour, le client indique à l accueil les date et heure précises de son départ Le dossier du client est transmis à la direction qui établit une facture de la manière suivante : le prix de la location est calculé sur la base d une demijournée en fonction du type de matériel le montant quotidien dû : partie fixe (fonction du type d emplacement) + montant par personne (deux tarifs : enfant et adulte ) 46

47 Etude de cas : présentation générale La facturation La facture est remise au client qui la règle à l accueil Son double acquitté est transmis à la direction qui l archive dans le dossier client 47

48 M.C.C Définir l organisation Etablir le diagramme de contexte Etablir le diagramme de flux 48

49 M.C.C Définir l Organisation + Contexte (domaine) : Donner le cadre de l étude Vue synthétique du problème Méthodologie d étude du S.I. d une organisation: Interviewer les personnes impliquées dans le fonctionnement de l organisme Recenser les spécimens des documents traités et échangés 49

50 Définir l organisation De quelle entreprise s agit-il? Quelles sont: ses activités spécifiques? ses produits? ses matières premières (fournisseurs)? ses clients? Etude des aspects financiers Détermination de la structure qui prend les décisions 50

51 Définir l organisation De quelle entreprise s agit-il? > Le camp de vacances «les bronzés» : un terrain de camping Quels sont : ses activités spécifiques? > Activités de service : mettre à la disposition des clients des emplacements et des équipements de loisir ses produits? > Aucun produit fini ses matières premières (fournisseurs)? > Aucune ses clients? > des particuliers 51

52 Définir l organisation Etude des aspects financiers : > aucune information de l énoncé ne vient renseigner ce point : collectivités locales?, administration fiscale?, partenaires financiers chargés de la promotion? Déterminer la structure qui prend les décisions > La direction. Petite taille de la structure : le directeur 52

53 Définir les acteurs Un Acteur c est une personne ou un groupe de personnes qui s échangent des informations (documents et messages) qui accomplissent des actions sur ces informations 53

54 Définir l organisation Acteurs internes font partie du sous ensemble de l organisation étudiée : appartiennent au domaine d activité considéré Acteurs externes échangent des informations avec les acteurs internes du domaine étudié mais n en font pas partie 54

55 Définir l organisation 1.1 Délimiter le système: identifier les acteurs externes 55

56 Définir l organisation 1-2) Découpage en domaines d activité : Domaine de l organisation trop vaste Un domaine d activité = activité importante ou fonction de l organisation : vendre, stocker, acheter, gérer du personnel,... : camp de vacances : Réservation, Séjour Un domaine d activité est quasiment autonome par rapport aux autres domaines échange des informations avec les autres domaines 56

57 Définir l organisation L énoncé ne traite que deux domaines d activité: La réservation Le séjour client Les domaines suivants ne sont pas évoqués : Gestion du personnel : animateurs, secrétaire(s) d accueil, personnel d entretien, Maintenance et renouvellement des équipements Gestion : obligations fiscales, marketing (publicité...) 57

58 Définir l organisation Acteurs internes : Directeur Bureau d accueil Acteurs externes : Clients En fonction des limites données au domaine, les Animateurs sont des acteurs externes ou internes 58

59 Définir le domaine 59

60 Etablir le diagramme de contexte 60

61 Etablir le diagramme conceptuel de flux Objectif de l interview des personnes concernées = définir précisément la circulation de l information entre les différents acteurs L interview doit prendre en compte les questions suivantes : Quels sont les types de documents ou messages reçus ou émis? Quels sont les traitements effectués? Ex : calcul d une facture, archivage d un dossier, création d une fiche Quels sont les problèmes rencontrés? Ex : Information difficile à obtenir, traitements fastidieux ou répétitifs,... 61

62 Diagramme de flux 62

63 Matrice des Flux 63

64 Exemple :Tournoi Annuel de tennis de Roland Garros Le champs de l étude se limite à la vente par correspondance des places avant le tournoi. Le 1er février de chaque année, la Fédération Française de Tennis tient à la disposition des spectateurs un imprimé d inscription par jour de spectacle et par spectateur. Les demandes d inscription sont disponibles au siège de la fédération et remises aux demandeurs. L amateur envoie sa demande, sur laquelle il a précisé le choix de la journée, le type de place, son numéro de licence ; il joint à la lettre un chèque correspondant au prix de la place. L administration de la FFT vérifie le montant du chèque. Les inscriptions sont closes le 1er Mars au matin, et tout courrier en retard est renvoyé. Pour les jours de tournoi peu demandés, les places sont envoyées aux demandeurs et leurs chèques encaissés. Pour les jours où la demande est plus nombreuse que la capacité des places mises sur le marché, il y a tirage au sort, et seuls les heureux élus sont destinataires des précieuses places. Les autres se voient renvoyer leur chèque et une lettre type d excuses. Pour combattre le marché noir la fédération accepte qu une personne puisse renvoyer sa place, à condition de s y prendre au moins deux semaines avant le début du tournoi ; il lui est retranché 10% du prix du billet sur le montant remboursé. Passé ce délai, la demande de remboursement est refusée et le billet retourné. 64

65 Exemple :Tournoi Annuel de tennis de Roland Garros 65

66 Modélisation Conceptuelle des données 1. Modèle E/A 2. Concepts et règles de modélisation 3. Démarche de construction d un modèle E/A 66

67 Modèle Entité/Association Il s agit d un modèle conceptuel de MERISE et de AXIAL Il permet d exprimer l ensemble des informations que l on veut prendre en compte dans un système d information La solution est basée sur un formalisme de représentations Guider le raisonnement du concepteur Obliger à respecter des normes Utiliser un langage commun Le résultat est un schéma conceptuel de données clair, cohérent, complet et normalisé Ce résultat est indépendant des considérations techniques ou organisationnelles 67

68 Modèle Entité/Association Une bibliothèque Organisation Les livres avec leur référence, leur titre et leur auteur Les abonnés avec leur nom et leur adresse Les emprunts de livre par les abonnées Modèle Conceptuel de Données L564 Les misérables V. Hugo R876 Germinal E. Zola Base de données 68

69 Concepts et règles de modélisation Les principaux concepts du modèle E/A sont : Entité Association Propriétés Contraintes d intégrité Le modèle E/A identifie, décrit et modélise les entités et les associations à l aide d une représentation graphique Entités Abonné Livre nom adresse Emprunt 0,n 0,n référence Titre 1 er auteur Association Propriétés 69

70 Concepts et règles de modélisation Propriété Une propriété est une donnée élémentaire qu on perçoit sur une entité et sur une association Exemple Les abonnées ont les propriétés suivantes : nom, adresse, date de naissance, etc. Chaque propriété ne peut avoir une occurrence qu une seule fois. Exemple Nom d abonné : Dupond, Durand, Martin. Nom d auteur : Hugo, Zola. Une propriété se décrit par tout ou partie des éléments suivants : Définition : ce qu elle représente et son intérêt dans le contexte Domaine de valeur : quantité, nombre, date, etc. Longueur : nombre de caractères Caractéristiques complémentaires : Obligatoires ou facultative ; naturelle ou calculée; élémentaire, décomposable ; normée : en interne 70 ou par des organismes officiels (n INSEE)

71 Concepts et règles de modélisation Entité Une entité est un élément ou un objet concret ou abstrait du monde réel qui existe. Bibliothèque réelle Modèle conceptuelle : Entité Dupond Durand Martin Abonné Une occurrence d une entité est représentée par l ensemble de valeurs de cette entité. Dupond Abonné Martin Durand 71

72 Concepts et règles de modélisation Formellement, une entité est définie par son nom et l ensemble des propriétés qui la définissent. Une entité doit disposer d une propriété particulière qui jouera le rôle d identifiant de l entité. Un identifiant définit d une manière unique les occurrences d une entité Exemple N INSEE pour l entité ABONNE À chaque numéro INSEE, correspond une seule valeur de l ensemble : nom, prénom, âge, etc. 72

73 Concepts et règles de modélisation Règles d identification Plusieurs types d identifiant Identifiant simple naturel (nom d un pays) ou artificiel (n client) Identifiant composé (n sécurité sociale) Un identifiant doit être : univalué : une occurrence entité correspond à une valeur de l identifiant Discriminant : une valeur de l identifiant correspond à une occurrence de l entité Stable Minimal (pour les identifiants composés) 73

74 Concepts et règles de modélisation Entité : Règles de vérification Une entité a un seul identifiant Une entité a au moins une propriété Une information ne peut être que dans une seule entité. Pour être dans cette entité, elle doit dépendre de l identifiant. Une entité participe a au moins une association 74

75 Concepts et règles de modélisation Association Une association modélise un ensemble de liens logiques de même nature entre deux ou plusieurs occurrences d entités, ayant intérêt significatif pour le système à représenter. Une association n existe qu à travers les entités qu elle relie. Chaque occurrence d une association doit pouvoir être distinguée des autres occurrences de la même association. On désigne en général une association par le nom d un verbe. Verbe à l infinitif : appartenir, concerner La forme passive et active permet d orienter la lecture de l association. 75

76 Concepts et règles de modélisation Exemple L association Emprunt entre les entité Abonné et Livre. Occurrences : Abonné nom adresse Emprunt Livre référence Titre 1 er auteur Abonné Dupont Paris Abonné Martin Lyon Emprunt Emprunt Livre L564 Les Misérables V. Hugo Livre R876 Germinal E.Zola 76

77 Concepts et règles de modélisation Une association peut avoir des propriétés. Exemple Abonné nom adresse Emprunt Date emprunt Livre référence Titre 1 er auteur Une association a pour identifiant la concaténation des identifiants des entités qu elle relie. Exemple L association Emprunt a pour identifiant nom et référence. 77

78 Concepts et règles de modélisation On distingue différents types d association : Les associations binaires : qui associent 2 entités Exemple : ENSEIGNANT Noter COURS Les associations n-aires : qui associent plus de 2 entités Exemple : ENSEIGNANT Noter COURS MATIERE Les associations réflexives: qui associent les occurrences de la même entité Exemple : CLIENT Parrainer 78

79 Concepts et règles de modélisation Les cardinalités Une cardinalité caractérise la participation d une entité à une association. Elle représente le nombre d occurrences d une association pour chaque occurrence d entité qu elle relie. On distingue : La cardinalité minimale : donne le nombre minimum de participations de chacune des occurrences d une entité à une association La cardinalité minimale est égale à 0 ou 1 : 0 s il existe une occurrence de l entité ne participant pas à l association 1 si toute occurrence de l entité participe à l association La cardinalité maximale : donne le nombre maximum de chacune des occurrences d une entité à une association La cardinalité maximale est égale à 1 ou tout nombre fixé (2,3 ) ou à n. 79

80 Concepts et règles de modélisation Exemple Un cours est enseigné par au moins un enseignant (1, ) ou par plusieurs enseignants (..,n). Enseignant nom Prénom Age 0,n Enseigner 1,n Cours Numéro cours Titre cours Un enseignant peut n enseigner aucun cours (0,..) ou plusieurs cours (..,n). 80

81 Concepts et règles de modélisation Les contraintes d intégrité Une contrainte d intégrité est définie comme une assertion qui doit être vérifiée par des données à des instants déterminés. On distingue : les contraintes sur les propriétés Les contraintes sur les cardinalités 81

82 Concepts et règles de modélisation Contraintes sur les propriétés Les contraintes liées aux propriétés correspondent à des contrôles à assurer pour vérifier l intégrité des données et la cohérence par rapport au système à représenter Les contraintes de valeur C est l ensemble des valeurs que peut prendre une propriété : Domaine de valeurs Contraintes statiques : en fonction de la prise par d autres propriétés Contraintes dynamiques : lors d un changement d état du SI Les dépendances fonctionnelles 82

83 Concepts et règles de modélisation Contraintes sur les propriétés (suite) Exemples Les contraintes de valeur Domaine de valeurs les valeurs possibles de l état civil sont : célibataire, marié, divorcé, séparé, veuf Contraintes statiques date d ouverture de compte inférieure ou égale à la date du premier mouvement Contraintes dynamiques la valeur de l état civil peut devenir divorcé si la valeur précédente était marié ou séparé Les dépendances fonctionnelles À numéro tiers correspond un seul nom du tiers À numéro de compte correspond une seule valeur type de compte 83

84 Concepts et règles de modélisation Contraintes d intégrité fonctionnelle CIF Une CIF entre deux entités exprime le fait que l identifiant de la première détermine une occurrence de la deuxième. Exemple Un véhicule appartient à une seule personne. Si on connait le matricule du véhicule, on peut savoir toutes les informations nécessaires sur son propriétaire Une commande est passée par un et un seul client Si on connait le numéro de la commande, on peut déterminer les informations sur le client qui l a passée 84

85 Les règles de validation d un modèle E/A Règle 1 Toutes les propriétés doivent être élémentaires (non décomposables) Règle 2 Chaque objet doit posséder un identifiant et un seul. Règle 3 Les propriétés d un objet autres qu un identifiant doivent être en dépendance fonctionnelle monovaluée de cet identifiant Exemple NumMatricule détermine NomSalarié et Num Matricule multidétermine Diplôme SALARIE Num matricule Nom Salarié Diplôme SALARIE Num matricule Nom Salarié 0,n Obtenir 0,n DIPLOME Libellé Diplôme Niveau 85

86 Les règles de validation d un modèle E/A Règle 4 Une propriété ne peut qualifier qu une seule entité ou qu une seule association Exemple La propriété Adresse Client ne peut être présente à la fois dans l entité CLIENT et l entité FACTURE CLIENT Num Client Nom Client Adresse Client 0,n Correspond 1,1 FACTURE Num Facture Date Facture.. Adresse Client Redondance 86

87 Les règles de validation d un modèle E/A Règle 4 (suite) Une propriété ne peut s appeler Adresse dans CLIENT et FACTURE. Si c est le cas, il faut les renommer Adresse Client et Adresse Facture. Exemple CLIENT Num Client Nom Client Adresse FACTURE Num Facture Date Facture.. Adresse CLIENT Num Client Nom Client Adresse Client FACTURE Num Facture Date Facture.. AdresseFacture 87

88 Les règles de validation d un modèle E/A Règle 5 La dépendance fonctionnelle transitive doit être écartée Exemple CLIENT CLIENT CATEGORIE Num Client Nom Client Catégorie Client Taux Remise Num Client Nom Client Appartient 1,1 0,n Code Catégorie Intitulé Taux Remise Num Client détermine Catégorie Client Catégorie client détermine le taux de remise Num Client détermine Taux de remise 88

89 Les règles de validation d un modèle E/A Règle 6 Pour chaque occurrence d une association, il doit exister une et une seule occurrence de chacune des deux entités liées Exemple : Un article est fourni et stocké dans un emplacement Dans le cas où certains articles proposés par les fournisseurs ne seraient pas en stock, la règle 6 n est pas respectée. La règle de gestion est donc composée en : un article est fourni par un fournisseur ET un article est stocké dans un emplacement ARTICLE ARTICLE EMPLACEMENT Num Article Désignation 0,n FOURNISSEUR EMPLACEMENT Num Article Désignation 0,n 0,n Fournir 0,n FOURNISSEUR Adresse Surface Mode Stockage 0,n Stocker 0,n Quantité Num Fournisseur Nom Fournisseur.. Adr Fournisseur Adresse Surface Mode Stockage 0,n Stocker Quantité Num Fournisseur Nom Fournisseur.. Adr Fournisseur 89

90 Les règles de validation d un modèle E/A Règle 7 Les propriétés d une association doivent dépendre de la totalité de l identifiant de l association. Exemple EMPLOYE EMPLOYE Num Employe Nom Num Employe Nom SERVICE 1,n BATIMENT SERVICE 1,n BATIMENT Nom Service Budget 1,n Affecter 1,n Date début Date fin Prime pédagogique Nom Bâtiment Nom Service Budget 1,n Affecter Date début Date fin 1,n Nom Bâtiment 1,n Prime 1,n Prime pédagogique 90

91 Démarche de construction d un modèle E/A But : obtenir une représentation du système à développer Deux approches pour la construction d un modèle E/A L approche ascendante L approche descendante 91

92 Approche ascendante L approche ascendante se déroule en plusieurs étapes : Recueillir des informations utiles Expliciter clairement les règles de gestion Etablir la liste des propriétés Construire le dictionnaire de données Construire le graphe des dépendances fonctionnelles Etablir le modèle conceptuel de données Analyse des besoins Conception du MCD 92

93 Approche ascendante Exemple : Cas de gestion des commandes et des factures Recueillir des informations utiles Rassembler des exemplaires des différents documents et fichiers en usage Expliciter des règles de gestion Règle 1: Le client peut passer une ou plusieurs commandes ou aucune commande Règle 2 : Une commande peut concerner un ou plusieurs produits Règle 3 : Une commande est passée par un représentant qui n est pas toujours le même pour un client donné Identifier les propriétés Numéro bon Date de la commande Nom client Numéro client Adresse client Nom du représentant Numéro représentant Référence du produit Quantité achetée Désignation du produit Prix unitaire Montant d une ligne Total commande 93

94 Approche ascendante Construction du dictionnaire de données Un dictionnaire de données est une structure qui rassemble l ensemble des données relatif à un sujet Le but d un dictionnaire de données est de recenser, structurer et donner une première analyse des informations du sujet L origine des informations provient de : Description de l activité Description des objectifs Analyse des documents utilisés Les interviews Les fichiers existants 94

95 Approche ascendante Construction du dictionnaire de données Exemple 95

96 Approche ascendante Construction du graphe de dépendances fonctionnelles Dépendance fonctionnelle Soient a et b deux propriétés quelconques. b dépend de a (on note a b) si chaque valeur de a détermine de manière unique la valeur de b Exemple Numéro Client Nom Client Numéro Client Adresse Numéro Client Numéro Produit Graphe de dépendances fonctionnelles Un graphe qui permet de visualiser les dépendances fonctionnelles est appelé graphe de dépendances fonctionnelles (GDF). 96

97 Approche ascendante Construction du graphe de dépendances fonctionnelles (suite) Etapes de construction d un GDF Extraction du dictionnaires de données de toutes les propriétés qui ne sont ni calculées ni concaténées (Règle de validation n 1) Suppression de Adresse, Montant et Total Construction du GDF NBON QTE REFPRO DATE NREP NCLI DESIGN PU NOMREP NOMCLI RUECLI VILLECLI 97

98 Approche ascendante Construction du graphe de dépendances fonctionnelles (suite) Etapes de construction d un GDF S il reste des propriétés isolées, on cherche des DF qui conduisent à des propriétés à partir de propriétés concaténées DATE NREP NBON NCLI QTE DESIGN REFPRO PU NOMREP NOMCLI RUECLI VILLECLI On élimine les DF obtenues par transitivité NBON NOMREP est une DF obtenue par transitivité DATE NREP NBON NCLI QTE DESIGN REFPRO PU NOMREP NOMCLI RUECLI VILLECLI 98

99 Approche ascendante Réalisation du MCD Les arcs terminaux obtenus à partir des propriétés élémentaires définissent les entités Entités COMMANDE, REPRESENTANT, PRODUIT, CLIENT Les origines des arcs sont les identifiants COMMANDE(NBON), REPRESENTANT(NREP), PRODUIT(REFPRO), CLIENT(NCLI) REPRESENTANT NREP NOMREP COMMANDE NBON Date QTE CLIENT NCLI NOMCLI RUECLI VILLECLI PRODUIT REFPRO DESIGN PU 99

100 Approche ascendante Réalisation du MCD Les arcs restants mettent en évidence les associations L association PASSE, OBTIENT et COMPOSE Les propriétés non isolées restantes sont affectées à des associations QTE est affectée à l association COMPOSE Les propriétés isolées doivent constituer des entités isolées COMMANDE NBON Date 1,1 1,n 1,1 COMPOSE QTE 0,n PRODUIT REFPRO DESIGN PU OBTIENT PASSE 0,n REPRESENTANT NREP NOMREP 0,n CLIENT NCLI NOMCLI RUECLI VILLECLI 100

101 Approche descendante L approche descendante se déroule en plusieurs étapes : Recueillir des informations utiles Expliciter clairement les règles de gestion Structuration Conception du MCD Analyse des besoins 101

102 Approche descendante Recueil des informations utiles Consiste à recueillir, auprès des utilisateurs, les informations utiles. L utilité d une information se mesure en examinant les objectifs assignés au système Entrées Questions Sorties Réponses En règle général, le système doit produire des documents en réponse à la fourniture d informations 102

103 Approche descendante Structuration Consiste à mettre en évidence les entités en regroupant les informations par affinité Recueil des informations Structuration info1 info3 info2 info4 Entité A Info1 Info2 info3 Entité B Info5 Info6 info5 info4 info6 Une fois positionnée dans une entité, une information n est plus disponible pour décrire une autre entité 103

104 Approche descendante Structuration (suite) Mettre en évidence les associations porteuses d informations Les informations qui ne sont pas regroupables dans une entité sont des informations indépendantes qui sont placées dans des associations (Entité A, Entité B) Entité A Info1 Info2 info3 info4 Entité B Info5 Info6 104

105 Normalisation Une fois structurées, on obtient un schéma conceptuel de données formé d un ensemble d entités décrites à l aide de propriétés, et reliées entre elles par des associations La normalisation consiste à vérifier que certaines règles de «bonne qualité» sont respectées. Trois séries de contrôle : Les propriétés La structuration Les cardinalités 105

106 Normalisation Normalisation des propriétés Chaque propriété est unique Chaque propriété est bien localisée Chaque propriété a un nom significatif Eviter les redondances évidentes ou cachées Produit Prix1 Prix2 Produit 1,n coûte prix code Tarif Client Code client Nom client Prospect Code prospect Nom prospect Personne Code personne Type (C,P) Nom personne 106

107 Normalisation Normalisation des associations Vérifier l unicité des noms d association L absence d associations fantôme La non redondance des chemins La non décomposabilité Exemple Association fantôme E1 1,1 A 1,1 E2 1,1 E3 Une occurrence de E1 n est liée qu à une seule occurrence de E2 et de E3 : E1, E2 et E3 sont une seule et même entité et A n a pas lieu d être. 107

108 Normalisation Exemple (suite) Suppression de la redondance des chemins E1 A 1,1 E2 E1 A 1,1 E2 1,1 C C B 1,1 E3 B E3 Division 0,n 0,n travaille 1,1 Salarié 1,1 occupe Tous les salariés occupent un bureau situé dans le département dans lequel ils travaillent Situé dans 1,1 Bureau 0,n 108

109 Spécialisation/Généralisation Spécialisation simple La spécialisation simple permet de modéliser, dans l ensemble des occurrences d une entité, des sous-ensembles d occurrences présentant des spécificités Ces spécificités peuvent porter sur des propriétés ou des relations Exemple Un assuré peut être une entreprise, un particulier ou les deux. On distingue 3 entités : ASSURE, ENTREPRISE et PARTICULIER Un assuré a les propriétés N Assuré, Nom, Adresse, Type et Téléphone Un assuré particulier a en plus une profession et une classe d âge Une entreprise a un N SIREN et une forme juridique 109

110 Spécialisation/Généralisation Spécialisation simple Spécialisation multiple 110

111 Spécialisation/Généralisation Contraintes sur spécialisation Elles expriment les participations des occurrences de l entité sur-type aux entités sous-types Types de contraintes Pas de contraintes Un assuré peut être particulier, entreprise, ni particulier ni entreprise, ou les deux à la fois Exclusivité Un assuré peut être soit particulier soit entreprise, soit ni particulier ni entreprise mais pas les deux à la fois Totalité Tout assuré est un particulier, entreprise ou les deux Partition Tout assuré est soit une entreprise soit un particulier 111

112 Spécialisation/Généralisation Spécialisation à sur-types multiples C est une notion proche de la notion de l héritage multiple Exemple Etudiant salarié 112

113 Spécialisation/Généralisation Généralisation La généralisation est un processus de modélisation permettant de rassembler dans une même entité toutes les propriétés communes, et de garder les propriétés spécifiques dans les entités spécialisées Le concept d héritage consiste à transmettre les propriétés de l entité super type vers les entités sous types Les entités sous types peuvent avoir leur propre identifiant 113

114 Spécialisation/Généralisation Restrictions et sous types d associations Exemple On dispose de trois entités : EMPLOYE, CHEF_PROJET et PROJET. CHEF_PROJET étant un sous type de EMPLOYE. A l entité PROJET peuvent être affectés des employés via une association Travailler. Plusieurs employés peuvent travailler sur un même projet mais à un projet est affecté un et un seul chef de projet Pour l entité CHEF_PROJET, il y a modification des cardinalités de l association Travailler. On introduit une nouvelle association Gérer entre CHEF_PROJET et PROJET en notant bien que c est une spécialisation de l association Travailler 114

115 Notions complémentaires Contraintes intra-association On ne peut pas toujours représenter avec les cardinalités les contraintes d intégrité fonctionnelles CIF Une CIF sur une association binaire Une CIF sur une association ternaire 115

116 Notions complémentaires Contraintes intra-association DF sur une relation n-aire Plusieurs catégories : (1): des DFs simples (un seul émetteur) (2): des DFs composées (n-uplets d émetteurs) mais n englobant pas la totalité de la collection de l association (3): des DFs composées (n-uples d émetteurs) englobant la totalité de la collection (1) et (2) correspondent à une situation provisoire dans le processus de conception, elles seront traitées par l opération de décomposition. 116

117 Exemples (1) : des DFs simples (un seul émetteur) * Des entreprises qui effectuent des travaux, avec la contrainte : chaque entreprise n effectue qu un seul type de travaux : entreprise type de travaux 117

118 (3) : des DFs composées (n-uplets d émetteurs) englobant la totalité de la collection 118

119 Notions complémentaires Contraintes inter-associations Les contraintes inter-associations expriment les conditions entre deux ou plusieurs associations Contraintes sur la participation d une entité à plusieurs associations 119

120 Notions complémentaires Exclusivité de participation d une entité à plusieurs relations Deux (ou plusieurs) associations au départ d une entité peuvent avoir des existences, en termes d occurrences, mutuellement exclusives. On l exprime par une contrainte X. Exemple Si une occurrence de l entité ARTICLE participe à l association Acheter, elle ne peut pas participer à l association Approvisionner et réciproquement. 120

121 Notions complémentaires Simultanéité de participation d une entité à plusieurs relations Toute occurrence de l entité participe de façon simultanée à deux (ou plusieurs) associations. On l exprime par la contrainte S. Exemple Toute occurrence de l entité COMMANDE participant à l association Passer participe simultanément à l association Porter 121

122 Notions complémentaires Totalité de participation d une entité à plusieurs relations Toute occurrence de l entité participe au moins à l une des associations. On l exprime par T. Exemple Tout véhicule est au minimum relié soit à un contrat par l association Couvrir, soit à un sinistre par l association Impliquer, soit les deux. 122

123 Notions complémentaires Totalité et exclusivité de participation d une entité à plusieurs relations Exemple Une entité COMMANDE participant à deux associations Passer et Provenir, toute occurrence de COMMANDE participe soit à l association Passer, soit à l association Provenir. 123

124 Notions complémentaires I : Inclusion de participation d une entité à plusieurs relations Exemple Si une occurrence de l entité PERSONNE participe à l association Souscrire, elle participe à l association Effectuer mais pas réciproquement. 124

125 Notions complémentaires Modélisation du temps Modélisation de propriétés à valeurs calendaires Date de naissance, date de livraison sont représentées dans un schéma par des propriétés FACTURE DATE FACTURE NuméroFacture 1,1 échoir 0,n Date NuméroFacture Date échéance déconseillé préférable Modélisation de séries chronologiques Le chiffre d affaires mois par mois des clients La température quotidienne d un pays CLIENT MOIS Numéro Client 0,n 0,n a_obtenu Montant_CA Nom Mois Année 125

126 Notions complémentaires Modélisation du temps Historisation de propriété Conserver les valeurs antérieures d une propriété pour chaque occurrence de l entité ou l association Historique des salaires d un employé EMPLOYE HISTO-SALAIRE Num Employé 0,n A_abtenu 1,1 salaire JJ MM AA Historisation d une entité ou d association Conserver l ensemble des valeurs antérieures de toutes les propriétés de l entité ou de l association EMPLOYE (H) Num Employé Nom Employé Adresse 126

127 Notions complémentaires Identification relative Un identifiant relatif est utilisé pour une entité dont l existence dépend totalement d une autre entité HOTEL CHAMBRE Num Hotel Catégorie Adresse 1,n Comporte 1,1 NumChambre Surface Type Nbr lits Entité faible 127

128 Modélisation Logique de Données Relationnelle 128

129 Modélisation Logique de Données La modélisation logique des données est une représentation des données, issue de la modélisation conceptuelle des données. Elle est exprimée dans un formalisme général et compatible avec l état de l art technique, et tient compte des aspects coût/performance liés aux traitements. L élaboration du modèle logique de données (MLD) consiste à : Transformer le MCD en un MLD exprimé dans un formalisme logique adapté au SGBD envisagé Quantifier en volume le modèle logique Valoriser l activité générée par les modèles externes associés aux traitements Effectuer une optimisation générale 129

130 Modèles de Données Plusieurs modèles (ou formalismes) théoriques de bases de données sont disponibles pour représenter le MLD : Modèle hiérarchique Modèle réseau (ou CODASYL) Modèle relationnel Modèle orienté objet 130

131 Modèles de Données Modèle réseau Concepts Les articles : définition des entités Les ensembles : association entre un article propriétaire et n articles membres Un modèle réseau peut être représenté par un graphe des occurrences : Les nœuds : articles Les arcs : ensembles Les arcs ont les noms des ensembles et sont orientés du propriétaire vers les membres. 131

132 Modèles de Données Modèle hiérarchique Les données sont organisées selon une arborescence Concepts Nœuds de l arbre : entités Chemins entre les nœuds : liens entre les objets 132

133 Modèles de Données Modèle relationnel Concepts Tables : sous-ensemble du produit cartésien de plusieurs domaines Chaque élément de la table est appelé n-uplet ou tuple Chaque tuple est composé de plusieurs attributs 133

134 Modèles de Données Modèle orienté objet Concepts Les objets : structures et méthodes Les classes : description de schéma, collection d objets Identité d objet Héritage 134

135 Modèles Logique de Données Relationnel Défini par E.F. Codd en 1970 à IBM Bases théoriques Concepts issus de la théorie des ensembles Algèbre relationnelle permettant de définir une collection de relations Notions fondamentales Domaines Relations Attributs Clés primaires et clés étrangères Tuples (ou n-uplet) 135

136 Modèle Logique de Données Relationnel Un domaine est un ensemble de valeurs caractérisé par un nom (entiers, dates, etc) Une table (ou relation) est un sous-ensemble du produit cartésien de plusieurs domaines Les colonnes sont les attributs et les lignes sont les tuples L ordre des colonnes est sans importance Un attribut prend ses valeurs dans un domaine Plusieurs colonnes peuvent appartenir à un même domaine On associe un nom à chaque colonne Exemple 136

137 Modèle Logique de Données Relationnel Clé primaire Un ou plusieurs attributs permettent d identifier de façon unique chaque tuple de la table. Il s agit de la clé primaire La clé primaire d une table est l ensemble minimal d attributs dont la connaissance des valeurs permet d identifier un tuple unique de la table considérée Tout attribut participant à la clé primaire est non NULL (NULL = valeur indéterminée) La valeur de la clé primaire d une ligne ne devrait pas changer au cours du temps La clé primaire est dite simple si elle est constituée d un seul attribut et composée dans le cas contraire 137

138 Modèle Logique de Données Relationnel Clé étrangère Une clé étrangère est un sous groupe d attributs qui doit apparaitre comme clé dans une autre table Une même table peut avoir plusieurs clés étrangères mais une seule clé primaire (éventuellement composée de plusieurs colonnes) Une clé étrangère peut être composée (c est le cas si la clé primaire référencée est composée) Implicitement chaque colonne qui compose une clé primaire ne peut pas recevoir la valeur vide (NULL interdit) 138

139 Règles de passage d un MCD à un MLDR Notations On dit qu une association binaire (entre deux entités ou réflexive) est de type : 1,1 (un à un) si aucune des 2 cardinalités maximales n est n 1,n (un à plusieurs) si une des 2 cardinalités maximales est n n,m (plusieurs à plusieurs) si les 2 cardinalités maximales sont n 139

140 Règles de passage d un MCD à un MLDR Règle 1 Toute entité devient une table dans laquelle les propriétés deviennent les colonnes. L identifiant de l entité constitue alors la clé primaire de la table. Règle 2 Une association binaire de type 1,n disparaît, au profit d une clé étrangère dans la table coté 0,1 ou 1,1 qui référence la clé primaire de l autre table. Cette clé étrangère ne peut pas recevoir la valeur vide si la cardinalité est 1,1 140

141 Règles de passage d un MCD à un MLDR Règle 3 Une association binaire de type n,m devient une table supplémentaire (table de jonction) dont la clé primaire est composée des deux clés étrangères. 141

142 Règles de passage d un MCD à un MLDR Règle 4 Une association binaire de type 1,1 est traduite comme une association binaire de type 1,n sauf que la clé étrangère se voit imposer une contrainte d unicité (cette contrainte d unicité impose à la colonne correspondante de ne prendre que des valeurs distinctes). 142

143 Règles de passage d un MCD à un MLDR Règle 5 Une association non binaire est traduite par une table supplémentaire dont la clé primaire est composée d autant de clés étrangères que d entités en association. Les attributs de l association deviennent les colonnes de cette nouvelle table. 143

144 Passage d un MCD à un MLDR Association réflexive Lorsqu une association est réflexive (*,n)-(*,1), on duplique la clé de la relation avec un nom différent. EMPLOYE 1,1 EMPLOYE Matricule Nom Prénom Date embauche 0,n Est-chef Matricule Nom Prénom Date embauche #Matricule_chef Lorsqu une association est réflexive (*,n)-(*,n), on créé une relation de lien ayant comme clé une clé composée de deux fois l identifiant de l entité. TRAVAIL 0,n TRAVAIL DECOMPOSE Num travail Désignation Durée 0,n décomposé Num travail Désignation Durée Num travail Numtravailensemble 144

145 Passage d un MCD à un MLDR Spécialisation Solution 1 : On exprime les sous types par des relations spécifiques, correspondant à des associations (0,1) (1,1) Solution 2 : On duplique la totalité du contenu du sur-type dans les sous types associés Solution 3 : On duplique la totalité du contenu du sur-type dans les sous types associés et on supprime le sur-type Solution 4 : On transfère la totalité des sous types dans la table correspondant au sur-type Généralisation Les sous types ont leurs propres identifiants. Seules les transformations des solutions 1 et 2 (de la spécialisation) sont possibles 145

146 Exemples Spécialisation : Solution 1 : on exprime les sous-types par des relations spécifiques correspondant en fait à des associations (0,1)-(1,1) Spécialisation Solution 2 : (applicable seulement si aucune association ne porte sur le surtype). On duplique la totalité du contenu du surtype dans les sous-types associés. ETUDIANT(N Personne,niveau,nom,âge) ENSEIGNANT(N Personne,grade,nom,âge) 146

147 Exemples Généralisation 147

148 Règles de passage d un MCD à un MLDR Exemple : voir tableau 148

149 Modélisation Physique de Données 149

150 Modélisation Physique des données Il s agit de la formalisation opérationnelle des données Spécifier comment seront réalisés les éléments du système Modèle Physique des Données Base de données relationnelles Une bases de données relationnelles est un ensemble de relation 150

151 Modélisation Physique des données La représentation standard d une base de données relationnelle est le mode formel : Exemple FILM(NoIdentification, NoDistributeur, Titre, AnnéeProduction, Durée, Producteur,Réalisateur, Genre) ACTEUR-FILM(NomActeur, NoIdentification) DISTRIBUTEUR(NoDistributeur, Nom, Adresse, Rachat) CASSETTE(NoSérie, NoIdentification, Format) CASSETTE-LOUÉE(NoSérie, NoBon, DateRetour) BON-LOCATION(NoBon, NoClient, DateLocation) CLIENT(NoMembre, Nom, Adresse, NoTél, NoCarteCrédit, MontantDépôt) Une dernière étape avant l implémentation permettra d optimiser la base de données : la normalisation 151

152 Exemple d anomalies sur un modèle relationnel Les principales anomalies rencontrées sont les suivantes : Anomalie de mise à jour : si on doit changer une information redondante, par exemple la durée du film, il faut changer cette information dans plusieurs tuples. Anomalie de suppression : si un ensemble de valeurs devient vide, on peut perdre d'autres informations par effet de bord. Par exemple, si on supprime "le vent se lève", on perd comme information que Cillian Murphy est un acteur. Solution Normalisation et Décomposition 152

153 Normalisation L'étude de la normalisation des relations obtenues a pour objectif de vérifier la non redondance de données dans notre système d'informations, et ainsi éviter certaines anomalies de stockage dans la future implantation d'une base de données. Plusieurs formes normales (FN) existent : 1FN 2FN 3FN FN de Boyce-Codd 153

154 Formes normales Première forme normale (1FN) Une relation est en première forme normale (1FN) si chacun de ses attributs contient une valeur atomique. On parle d'attributs de relation monovalués. La démarche à suivre est la suivante : Sortir le groupe répétitif de la relation initiale Transformer le groupe répétitif en relation, rajouter dans la clé de cette nouvelle relation la clé primaire de la relation initiale 154

155 Formes normales Deuxième forme normale (2FN) Une relation est en deuxième forme normale (2FN) si: elle est en première forme normale. les attributs n'appartenant pas à la clé primaire ne dépendent pas fonctionnellement d'une partie de la clé. Les attributs non-clés sont en dépendance fonctionnelle pleine avec la clé. Le processus est le suivant : Regrouper dans une relation les attributs dépendant de la totalité de la clé primaire et conserver cette clé pour cette relation Regrouper dans une autre relation les attributs dépendant d une partie de la clé, et faire de cette partie de clé la clé primaire de la nouvelle relation 155

156 Formes normales Troisième forme normale (3FN) Une relation est en troisième forme normale (3FN) si: elle est en 2FN tout attribut non clé ne dépend pas fonctionnellement d'un autre attribut non clé. tous les attributs non-clés sont en dépendance fonctionnelle directe avec la clé. Il s agit donc d éliminer les dépendances transitives au sein d une relation. La démarche est la suivante : Conserver dans la relation initiale les attributs dépendant directement de la clé Regrouper dans une relation les attributs dépendant transitivement. L attribut de transition reste dupliqué dans la relation initiale, et devient la clé primaire de la nouvelle relation 156

157 Formes normales Forme normale Boyce-Codd Une relation est en forme normale Boyce-Codd si: Elle est en 3FN Tout attribut n appartenant pas à une clé dépend de cette clé entièrement et aucun attribut de la clé ne dépend d un autre attribut. Ensemble. des attributs-clés x x x x x x x x x x x x x x x x x x Cette dépendance concrétise le fait que la relation n est pas en 3FNBCK. ensemble des attributs non clés 157

158 Formes normales Résultat final de l exemple 158

159 Formes normales Les trois premières formes normales sont les plus utilisées. Le processus de normalisation cherche le plus souvent à obtenir des relations en troisième forme normale. Il existe certes des processus automatisés qui vont au-delà et produisent des relations encore plus «pures» (avec 4FN et 5FN). Le processus de normalisation fait intervenir des mécanismes qui agissent sur un ensemble réduit de dépendances. Cette réduction est obtenue par dérivation, par application de règles de transformation. PRINCIPE : on enlève toute dépendance que l on peut retrouver en appliquant une série de règles de dérivation. CONTRAINTE : on garde toute dépendance qui permet de retrouver une dépendance qui a été enlevée en accord avec le principe précédent. 159

160 Approche de décomposition On peut produire un schéma relationnel à partir de contraintes, les principales étant les dépendances fonctionnelles. Approche de décomposition Principe A partir d une relation composée de tous les attributs, décomposer cette relation en sous-relations sans anomalie Processus de raffinement successif devant aboutir à isoler les entités et associations du monde réel Obtenir une décomposition sans perte à partir d une bonne compréhension des propriétés sémantiques des données 160

161 Algorithme de décomposition La procédure de décomposition ou de normalisation est : Utiliser en entrée un graphe C de DF Editer les attributs isolés dans C Réduire C Tant qu une DF n inclut pas tous les attributs, faire : Rechercher le plus grand ensemble d attributs X tels que X A1,., X An Editer la relation R(X, A1, A2,.., An) Eliminer les DF figurant dans R de C Réduire C Editer la relation composée de tous les attributs restants 161

162 Quelques opérateurs de manipulation des données L'UNION de deux relations (définies sur les mêmes domaines) fournit une nouvelle relation qui contient tous les n-uplets des deux relations initiales. L'INTERSECTION de deux relations (ayant mêmes domaines) fournit une nouvelle relation qui contient les n-uplets communs aux deux relations initiales. La DIFFERENCE de deux relations (ayant mêmes domaines) fournit une nouvelle relation qui contient les n-uplets de la 1ère qui ne se trouvent pas dans la 2ème. La PROJECTION d'une relation (opérateur unaire) fournit une nouvelle relation définie pour les seuls attributs demandés. La SELECTION d'une relation (opérateur unaire) fournit une nouvelle relation restreinte aux n- uplets qui respectent une proposition logique formulée à l'aide d'opérateurs de comparaison et /ou d'opérateurs logiques. La JOINTURE de deux relations (ayant un attribut commun) fournit une nouvelle relation concaténant deux à deux les n-uplets des deux relations initiales ayant même valeur pour l'attribut commun. 162

163 Rétro-Conception 163

164 Pourquoi la rétro-conception But Passer d un schéma relationnel à un schéma Entité-Association équivalent Pourquoi? Analyse n a pas été faite ou a été perdue Comment? Appliquer les étapes de transformation «à l envers» Remarque Ne fournit pas une solution unique (perte d information sur le schéma relationnel par rapport au schéma E/A) 164

165 Principes de la rétro-conception Appliquer à l envers les étapes de traduction : Une relation ne possédant pas de clé étrangère au sein de sa clé : Une entité Une relation dont la clé comprend une clé étrangère et une clé "locale" : Un ensemble d'entité faible par rapport à l'ensemble d'entité correspondant à la clé étrangère Une relation possédant une clé étrangère à l'extérieur de sa clé : Une entité plus association monovaluée vers l'entité correspondant à la clé étrangère Une relation dont la clé est intégralement composée de clés étrangères : Une association multivaluée entre les ensembles d'entités correspondant aux clés étrangères 165

166 166

167 Modélisation Conceptuelle des Traitements 167

168 Modèle conceptuel de traitement (MCT) Le MCT représente formellement les activités exercées par le domaine Il repose sur la prise en compte des échanges (flux) du domaine avec son environnement Il s effectue en faisant abstraction de l organisation et des choix technologiques La définition des interactions du domaine avec son environnement prime sur la manière dont on assurera ces activités Le résultat est un modèle conceptuel de traitements (MCT) clair, cohérent, complet, fidèle et normalisé 168

169 MCT et MCC Le MCT est un «zoom» sur le MCC Dans les MCC, on représente les messages échangés entre acteurs Dans les MCT, on représente comment un acteur de l organisation réagit quand il reçoit ce message et quelle opération il effectue 169

170 Modèle conceptuel de traitement 170

171 Modèle conceptuel de traitement Une administration qui gère des demandes de promotion Toute demande de promotion doit subir un examen préalable permettant de déterminer si elle est recevable ou non L examen du dossier d une demande recevable ne peut se faire qu après rapport du supérieur hiérarchique Après examen du dossier par l autorité compétente, la promotion sera accordée ou refusée Les différents programmes informatiques de l activité de gestion des promotions 171

172 Modèle conceptuel de traitement Exemple 172

173 Modèle conceptuel de traitement Exemple : Passage du MCC au MCT 173

174 Modèle conceptuel de traitement Principe général 174

175 Modèle conceptuel de traitement Le MCT exprime ce qu il faut faire, mais n indique pas qui doit le faire ni quand le faire ni où le faire (niveau organisationnel) Le MCT traduit les règles de gestion du domaine étudié Les principaux concepts utilisés sont : Le domaine L acteur L événement / Le résultat-message L opération La synchronisation Les conditions d'émission Le processus 175

176 Le domaine A chaque finalité de l entreprise est associé un domaine d activité la gestion commerciale, la gestion de la production, la gestion des ressources humaines Chaque domaine d activité est décomposée en plusieurs fonctions la gestion des ressources humaines : la paie des personnels ou le déroulement de carrière On représente le domaine d activité par un diagramme de flux Un flux est la représentation de l échange d informations entre deux activités, ou entre une activité et un partenaire extérieur à l entreprise 176

177 Le domaine 177

178 L acteur Un acteur est une entité organisationnelle identifiable par les missions qu il remplit dans le cadre du champ d étude défini Exemple 1 L employé dans le domaine de la gestion des promotions Exemple 2 L abonné dans le domaine de la gestion des prêts de bibliothèque 178

179 L évènement Les flux reçus et émis par le domaine sont modélisés par des évènements Un événement est la représentation d un fait nouveau pour le S.I. C est un déclencheur d une réaction du S.I. Un évènement est accompagné d un message, qui correspond à l ensemble d informations associées au fait nouveau 179

180 L évènement E1 E2 événement E3 Il y a une facture qui vient d arriver a b c OPERXY facture Maison PHILDEX Nantes, le 18 mai 2003 FACTURE message associé à E3 Frais de port Total à payer En votre aimable règlement. 180

181 L évènement Dans un MCT, on ne représente que des types d événement On distingue : les évènements externes, les évènements internes et les évènements temporels Un évènement temporel représente des échéances (fin de mois, chaque jour...) Un évènement externe provient de l extérieur du champ de l étude (domaine) Contenu du message : uniquement des informations extérieures 181

182 L évènement Un évènement interne est généré par le traitement du domaine Deux cas possibles : Vers l extérieur du domaine Vers une autre opération (chaînage interne) Contenu du message : enrichi par la base d information du domaine OPERXY externe interne OPERYZ 182

183 L opération L opération décrit le comportement du domaine étudié et de son S.I. par rapport à la survenance d événements Elle est déclenchée par la survenance des occurrences d événements, ou de plusieurs événements et/ou des états préalables à l opération L exécution de l opération comprend l ensemble des activités (ou fonctions ou actions) que le domaine effectue à partir des informations fournies par l événement et de celles déjà connues dans la mémoire du SI L opération est ininterruptible Elle se déroule sans attente d aucun nouveau événement 183

184 L opération Exemple 184

185 Le résultat Le résultat est un évènement émis en sortie d une opération Il s agit donc d un évènement interne, qui peut éventuellement participer au déclenchement d une opération ultérieure Le résultat est un message sortant du domaine en direction d un acteur externe ou d un domaine connexe 185

186 La synchronisation La synchronisation est une condition préalable au déclenchement de l opération Elle se traduit par une expression logique s appliquant sur la présence (ou l absence) des occurrences d événements et/ou des états préalables à l opération Si la condition est vérifiée, l opération peut démarrer et les occurrences déclencheuses sont consommées par l opération Si la condition est non vérifiée, la synchronisation et les occurrences d événements présentes restent en attente jusqu à ce qu elle soit vérifiée 186

187 Conditions d émission L émission des résultats est soumise à des conditions traduites par des expressions logiques Plusieurs résultats de nature et destination différentes, ainsi que plusieurs états d objets différents peuvent être émis par une même condition L expression des conditions d émission peut être considérée comme vraie ou fausse à n importe quelle étape du déroulement de l opération et plusieurs peuvent avoir la valeur «vraie» à l issue d une opération 187

188 Le processus Le processus est un enchaînement d opérations qui concourent à un même but, c-à-d à l élaboration d un ou plusieurs résultats en réponse d un ou plusieurs événements extérieurs au domaine Il représente un sous-ensemble du domaine étudié dont les événements initiaux et les résultats finaux délimitent un état stable du domaine Exemple La gestion de bibliothèque La gestion des abonnés La gestion des prêts de livre La gestion des achats 188

189 La démarche de construction d un MCT Les étapes de la démarche sont : 1. Déterminer le champ de l étude Définition du domaine étudié (Gestion de.) Identifier les acteurs extérieurs 2. Identifier les principaux processus du domaine étudié 3. Relever et ordonnancer les flux d informations Recenser les flux entre domaine et acteurs extérieurs Rechercher les relations de précédence 4. Découper chaque processus en opérations 5. Décrire chaque opération avec sa synchronisation, ses fonctions et ses conditions d émission 189

190 La démarche de construction d un MCT Exemple Cas de «la Quincaillerie de la gare» Identification des acteurs Les acteurs internes : Magasin, Service des achats Les acteurs externes : Fournisseur, Comptabilité Identification des flux échangés entre les acteurs 190

191 La démarche de construction d un MCT Élaboration du graphe d ordonnancement des flux 191

192 La démarche de construction d un MCT Élaboration du MCT 192

193 La démarche de construction d un MCT Élaboration du MCT (suite) 193

194 Vérification du MCT Un acteur émet au moins un événement, ou reçoit au moins un résultat Un événement externe provient d au moins un acteur Un résultat provient d au moins une opération Tout résultat a au moins une destination : un acteur ou une opération 194

195 Validation du MCT Une expression logique associée à une synchronisation ou à l'émission d un résultat ne peut être toujours fausse Contrôler un fonctionnement cyclique S assurer que tout résultat ou état du MCT peut être produit Analyser les situations de conflit Un événement ou un résultat contribue à plusieurs synchronisations ou est destiné à plusieurs acteurs 195

196 Affinage du MCT Élimination des traitements redondants 196

197 Spécification du MCT Le M.C.T. doit être composé d une ou plusieurs représentations graphiques Le modèle général des processus Par processus, un schéma d enchaînement des opérations d une description textuelle comprenant pour chaque opération : une description succincte la liste des événements contributifs et du message associé la liste des états préalables à l opération les conditions de la synchronisation les fonctions de l opération les résultats produits et les messages associés les états résultants les conditions de production de ces résultats 197

198 Spécification du MCT Une description type d opération 198

199 Exercice 1 199

200 200

201 Exercice 2 201

202 202

203 Modélisation Organisationnelle des Traitements 203

204 Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) Le Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) décrit l organisation des traitements du système étudié. Il consiste à répondre aux questions suivantes : Qui fait quoi? Avec quelles ressources? Quand fait-on les traitements? D'où exécute-t-on les traitements? Le MOT représente les «opérations» du MCT sous une forme détaillée, puisque l'organisation interne de l'entreprise est ici prise en compte. Chaque opération du MCT se trouve donc subdivisée en «procédures fonctionnelles» (PF) qui sont, elles aussi, initerruptibles. 204

205 Modèle Organisationnel de Traitement (MOT) MOT = MCT + lieu + moment + nature Lieu Qui exécute? Acteurs (MCC) Moment Quand exécute-t-on l opération? Nature fréquence (jour, mois, ), dates au plus tôt et au plus tard, temps moyen Manuelle Automatique ou Différé Temps Réel ou Interactive ou Conversationnel 205

206 Concepts de base Un poste de travail est une entité physique comprenant des ressources sur un lieu donné. Les ressources d un poste de travail sont les moyens matériels et humains dont le poste doit être muni pour qu une tâche puisse y être exécutée. Ce sont essentiellement : les intervenant les moyens d entrée et de sortie informatiques les moyens de traitement des données (ordinateurs, micro, etc. ) les logiciels les ensembles de données stockées utilisées Une procédure (ou procédure fonctionnelle, PF) est un ensemble logique de tâches exécutées consécutivement par un poste de travail. Elle est ininterruptible Une tâche est une unité élémentaire de traitement. Elle résulte de la décomposition organisationnelle de l'opération conceptuelle. Elle est effectuée par un poste de travail. 206

207 Concepts de base La périodicité (ou fréquence) est la période d exécution d une tâche sur un poste de travail. Cette indication répond à la question QUAND? La périodicité définit l instant (aléatoire, périodique régulier, périodique irrégulier, plage de temps, calendaire, etc. ) de déclenchement d une tâche. Les acteurs (ou intervenants) sont les personnes exécutant une procédure et faisant partie d un poste de travail. Le degré d automatisation est l information qui décrit la nature de la tâche. L'exécution d'une tâche utilise des ressources humaines et informatiques. On distingue, pour exécuter une tâche, la manière : manuelle : le traitement est réalisé par une ressource humaine conversationnelle : l'exécution de la tâche est réalisée par un dialogue entre l'homme et la machine grâce à une interface homme-machine (IHM). On parle aussi de tâche interactive ou en temps réel automatique : l'exécution de la tâche est réalisée grâce à l'informatique seule par une procédure automatisée et autonome. On parle de procédure en temps différé ou de procédure batch 207

208 Correspondance entre MCT et MOT Agrégation d opérations en une procédure B C A B C B ou C Opération 1 B ou C A D PF Action 1 Action 2 A et D Opération 2 Résultat Résultat Niveau Conceptuel Niveau Organisationnel 208

209 Correspondance entre MCT et MOT Composition d une opération en plusieurs procédures PF1 Opération 1 PF2 Niveau Conceptuel Niveau Organisationnel Pour quels raisons doit on décomposer : La tâche (ou action) doit être effectuée de plusieurs façons différentes Manuel, temps réel ou différé A chaque nature de travail correspond une procédure différente Changement de lieu, de personne (poste de travail) Introduction d un évènement spécifique au niveau organisationnel : délai 209

210 Correspondance entre MCT et MOT Correspondance Opération/Procédure Chaque opération est effectuée dans un seul poste de travail, avec une seule nature de traitement. Il ne lui correspond qu une seule procédure Opération 1 Niveau Conceptuel PF1 Procédure 1 Niveau Organisationnel 210

211 Démarche de passage du MCT au MOT On étudie pour toutes les actions d une opération du MCT : Lieu du traitement : si plusieurs lieux existent, l opération devra être découpée en autant de procédures Chronologie : si des actions ne peuvent se dérouler consécutivement, il y aura lieu de faire plusieurs procédures Nature ou type : différée, manuelle, temps réel 211

212 Etapes de construction d un MOT Les étapes de la construction d un MOT sont : Décomposer les opérations du MCT en sous-opérations appelées procédures fonctionnelles Affecter et localiser chaque procédure Détailler l'analyse de chaque procédure Définir l'enchaînement des procédures 212

213 Etapes de construction d un MOT Décomposition des opérations du MCT Pour chaque opération du MCT, il faut au préalable vérifier l exhaustivité du recensement des tâches. Regrouper les tâches de l opération en procédures. Il s agit de veiller au respect des trois unités : lieu, temps, nature de traitement Exemple L'opération Ouvrir_dossier peut être décomposée en les procédures suivantes : vérifier la déclaration (assuré connu, circonstances bien décrites...) l'ignorer ou lui affecter un numéro de dossier enregistrer les informations nécessaires dans la base désigner un expert pour le nouveau dossier transmettre le dossier à l'expert 213

214 Etapes de construction d un MOT Identification des procédures Il s agit, tout particulièrement, de spécifier pour chaque procédure son type et son poste de travail. Pour chaque procédure sont fournis : Un nom Un mode de réalisation (manuelle, automatisée totalement ou partiellement, interactive, différée...) Une localisation (où?) Une affectation (qui?) Une fréquence d'activation 214

215 Etapes de construction d un MOT Identification des procédures (suite) Exemple 215

216 Etapes de construction d un MOT Analyse détaillée des procédures Décrire : les événements ou données nécessaires au déclenchement de la procédure et les résultats qu'elle produit les traitements effectués et les actions réalisées sur la base les supports des données et des résultats (formulaire papier, écrans de dialogue etc.) 216

217 Etapes de construction d un MOT Enchaînement des procédures Exemple de formalisme du MOT Temps Enchaînement des procédures Nature Poste date début inscription Date de début et dossier déposé Manuelle Guichet 5' PF1 erreur Vérifier dossier correct dossier incomplet dossier complet TR Guichet 3' PF2 saisie élts dossier toujours dossier enregistré 3' PF3 écriture n inscript. classement par couleur toujours dossier trié Manuelle Guichet 217

218 Etapes de construction d un MOT Il est intéressant, pour la compréhension du MOT, d'indiquer le support du flux d'informations ou de l'événement mentionné : Pour les tâches issues de procédures TR (temps réel), il faut décrire des écrans Pour les tâches éditant des états, décrire les maquettes d états Pour les tâches automatique, il faut donner les segments de données accédés en consultation, modification, ajout ou suppression et préciser les critères d accès. Cette étape est formalisée par une fiche descriptive pour chaque PF. Les fiches descriptives peuvent être aussi créées pour les postes de travail. 218

219 Etapes de construction d un MOT Exemple d une fiche descriptive d un PF n procédure : PF6 Libellé : Saisie note Nature : TR Evénements traités : " retour dossier noté " Evénements résultants : " notes saisies " Volume : * 2 j = Durée : 3' * = ' = 200 h Actions sur la BD : Segment dossier en MAJ Segment Enseignant en MAJ 219

220 Conclusion Le MOT cerne l'activité de chaque poste de travail (informatique ou non), et de chaque service, en tenant compte du "planning", du type de ressources (manuel, automatisé), du type de support (document écrit, magnétique etc.) Cette représentation est donc détaillée et très concrète, et les symboles graphiques utilisés peuvent être influencés par le contexte. Les fiches descriptives qui doivent accompagner chaque PF détaillent les règles de synchronisation et d'émission. Elles constituent donc une première ébauche des algorithmes essentiels pour les PF appelées à être informatisées 220

221 Inscription à un établissement Universitaire : Exercice MOT Consignes d organisation : Informatique centralisée. Travail à faire :. Les candidats déposent les dossiers à un guichet de réception qui vérifie leur contenu et les enregistrent sous un numéro d inscription s ils sont complets. Il transmet tous les soirs les dossiers à chaque département ( tri par couleur de la chemise ). Tous les matins le secrétariat de chaque département reçoit les dossiers et les répartit par paquet de dix. Ceux-ci sont ventilés vers les enseignants qui ont deux jours pour les examiner et donner une note. Le secrétariat saisit alors chaque note, puis ventile les dossiers vers d autres enseignants de façon à obtenir une deuxième notation qui est à son tour saisie. Chaque fin de semaine pour les dossiers possédant 2 notes, la moyenne est calculée et un écart supérieur de 2 points entre les deux notes fait sortir les dossiers en anomalie. Celui-ci doit être examiné de nouveau jusqu à obtenir un consensus. A la date de clôture des dossiers, le secrétariat envoie les réponses aux candidats : ceux qui ont une moyenne supérieure à 10 reçoivent une lettre d admissibilité, les autres une lettre de refus. Les candidats déjà bacheliers ayant la moyenne reçoivent une lettre d admission définitive ( = demande d inscription ). Les candidats admissibles apportent leur «collante» au secrétariat qui enregistre leur réussite au bac et leur donne une demande d inscription portant le même numéro que le dossier. Les candidats doivent alors payer leurs droits à la caisse de l établissement et y déposer leur demande d inscription correctement remplie. Leur inscription est alors définitive - tableau de détermination des procédures - M.O.T. - Fiche descriptive de la PF «saisie des notes» MCC Inscription à un établissement universitaire Refus notifié dossier refusé Graphe de Précédence Dossier déposé Refus notifié Avis d admissibilité envoyé Avis d admission définitif Collante reçue Demande d inscription déposée Avis d inscription envoyé Dossier refusé déposé trop tard dossier déposé Evénements temporels D1 : date début période dépôt dossier D2 : date fin période dépôt dossier D3 : date clôture inscriptions avis d inscription envoyé Candidat Avis admissibilité envoyé ou Collante reçue Avis d admission définitive demande d inscription déposée

222 Exercice MOT : Inscription Universitaire Date de début et Dossier déposé TJ Examen dossiers date clôture refusé accepté bac bac avis admissibilité collante dossier refusé date refus notifié et Admission définitive toujours demande inscription avis admission définitive Date de clôture inscription et inscription toujours et clôture inscriptions toujours avis d' inscription candidat forclos

223 Inscription Universitaire. EXO MOT. 1. Détermination des Procédures : Règles de gestion Auto Nature Poste PF Vérification du dossier non manu guichet 1 Saisie éléments du dossier semi TR guichet 2 Écrire n inscription sur dossier non manu guichet 3 Ventilation par département non manu guichet 3 Répartition par paquet de 10 non manu secrétariat 4 Examen du dossier non manu enseignant 5 Saisie note semi TR secrétariat 6 Calcul moyenne oui TD ordinateur 7 Edition des réponses oui TD ordinateur 8 Envoyer les réponses non manu secrétariat 9 Enregistrement collante semi TR secrétariat 10 Enregistrement paiement semi TR caisse 11

224 Inscription Universitaire. Exercice MOT. Temps Enchaînement des procédures Nature Poste date début inscription Date de début et dossier déposé Manuelle Guichet 5' PF1 erreur Vérifier dossier correct dossier incomplet dossier complet 3' TR Guichet PF2 saisie élts dossier toujours 3' dossier enregistré PF3 écriture n inscript. classement par couleur Manuelle Guichet toujours dossier trié

225 Temps Enchaînement des procédures Nature Poste dossier trié Manuelle secrétariat le matin 30' PF4 répartition par 10 et affectation enseignant toujours 2 jours dossier attribué Manuelle enseignant PF5 examen dossier toujours 3' dossier noté TR secrétariat fin de semaine PF6 saisie note 2 notes 1 note note saisie PF7 calcul moyenne fin de semaine TD ordinateur note ok écart > 2 pts dossier noté ok

226 Temps Enchaînement des procédures Nature Poste date de clôture inscription Dossier noté ok PF8 admis et Edition des réponses refus admissible Date de clôture TD ordinateur 4 H admis refus ou admissible manuelle secrétariat PF9 Envoi des réponses admis refus admissible 5' admis refus admissible et PF10 enregistrement collante collante TR secrétariat 5' toujours paiement a b c (a et b) ou (a et c) demande inscription TR caisse PF11 enregistrement paiement toujours Inscription définitive

227 Poste de travail : SECRETARIAT du DEPARTEMENT Type de poste de travail : Secrétariat Liste des Procédures N Nature Fréquence Temps Temps journalière Unitaire Journalier Répartition dossier PF4 Manuelle 2 fois 30' 1 h 00 saisie note PF6 TR 200 * 3' 10 h 00 Secrétaire + écran ===> 2 personnes 11 h 00 saisie collante PF10 TR 60 ** 5' 5 h 00 secrétaire + écran + imprimante ===> 2 heures par jour envoi des réponses PF9 Manuelle 1 fois 4 h 00 2 secrétaires ===> 2 heures par jour * pendant la période des inscriptions ** pendant 3 jours

228 Descriptive de procédure : PF6 Saisie Note n procédure : PF6 Libellé : Saisie note Nature : TR Evénements traités : " retour dossier noté " Evénements résultants : " notes saisies " Volume : * 2 j = Durée : 3' * = ' = 200 h Actions sur la BD : Segment dossier en MAJ Segment Enseignant en MAJ

229 Modélisation Opérationnelle des Traitements 229

230 Modèle opérationnel de traitements Le modèle opérationnel de traitements (MOPT) s intéresse à la structure interne des applications du projet Son objectif est la préparation du développement Définition des normes de développement Décomposition de chaque application en modules techniques 230

231 Rapprochement Données/Traitements 231

232 Pourquoi confronter données et traitements? Merise sépare conception des données et des traitements. Il faut : Vérifier que tous les résultats (éditions, affichages écran) peuvent être construits à partir des données du MCD Les données nécessaires aux traitements se trouvant dans le MLD et donc dans le MCD Vérifier que les données décrivant le SI sont cohérentes avec leurs traitements Les données du MLD sont bien toutes utilisées par les procédures fonctionnelles 232

233 Pourquoi confronter données et traitements? Identifier les incohérences Relever les informations inutiles, c-à-d non utilisées (exemple : dans les traitements) Vérifier l exhaustivité des informations représentées Données requises par les traitements présentes dans le MCD 233

234 Validation MLD/MOT Niveau Conceptuel Niveau Organisationnel MCD Validation MCT MLD Validation MOT 234

235 Validation MLD/MOT Validation Traitements vs Données L objectif est de vérifier que le MLD est complet Toute procédure fonctionnelle interactive ou automatique est associée à un fragment de la base de données en lecture (consultation de données mémorisées) et/ou en écriture (mémorisation d information) Elle doit avoir accès à toutes les données nécessaires à son traitement Si une information manque, elle doit être rajoutée au modèle logique de données (MLD), puis propagée au MCD 235

236 Validation MLD/MOT Validation Données vs Traitements L objectif est de vérifier que le MOT est complet Pour chaque élément du MLD (attribut ou table), vérifier qu il existe une PF interactive ou automatique pour le consulter ou le modifier Si une donnée n est pas utilisée dans le MOT, elle doit être supprimée du MLD ou bien une PF l utilisant doit être ajoutée dans le MOT. 236

237 Conclusion A partir de chaque PF du MOT, construire les fragments du MLD nécessaires à la validation de la PF A partir de chaque table du MLD, grâce à un tableau croisé, montrer les PF qui insèrent, modifient, consultent ou suppriment les attributs de la tables Si le MOT est modifié, retour à l étape 1 pour les PF ajoutées Si le MLD est modifié, report dans MCD et retour à l étape 2 etc. jusqu à validation des modèles. 237

238 Exemple Exemple APL No PF Nom Type (I,M,A) Poste de Travail 1 Réception et mise en attente demande M Service adhérent 2 Détruire demande d'adhésion M Service adhérent 3 Transmission demande d'adhésion M Service adhérent 4 Enregistrer demande d'adhésion I Service informatique 5 Editer avis de confirmation A Ordinateur 6 Envoi catalogue M Service commercial 7 Réception commande M Cellule Coammande 8 Transmission commande M Cellule Coammande 9 Facturation I Service informatique 10 Impression facture A Ordinateur 11 Transmission facture M Service informatique 12 Edition lettre "Commande Incorrecte" I Service informatique 13 Impression lettre "Commande Incorrecte" A Ordinateur 14 Elaboration facture sélection A Ordinateur 15 Impression facture sélection A Ordinateur 16 Préparation livres M Magasin 17 Expédition livres + facture M Magasin 18 Edition liste des mauvais payeurs A Ordinateur 18 Edition relance "Mauvais Payeurs" A Ordinateur 18 Impression relance "Mauvais Payeurs" A Ordinateur 19 Réception règlement M Cellule Coammande 20 Transmission règlement M Cellule Coammande 21 Enregistrer règlement I Service informatique 22 Résilier adhérent M Service commercial 23 Transmission décision de résiliation M Service commercial 24 Résiliation (MAJ BD) I Service informatique 238

239 Exemple (suite) Sélection des PF interactives ou automatique Voir la suite de l exemple sur le tableau No PF Nom Type (I,M,A) Poste de Travail 4 Enregistrer demande d'adhésion I Service informatique 5 Editer avis de confirmation A Ordinateur 9 Facturation I Service informatique 10 Impression facture A Ordinateur 12 Edition lettre "Commande Incorrecte" I Service informatique 13 Impression lettre "Commande Incorrecte" A Ordinateur 14 Elaboration facture sélection A Ordinateur 15 Impression facture sélection A Ordinateur 18 Edition liste des mauvais payeurs A Ordinateur 18 Edition relance "Mauvais Payeurs" A Ordinateur 18 Impression relance "Mauvais Payeurs" A Ordinateur 21 Enregistrer règlement I Service informatique 24 Résiliation (MAJ BD) I Service informatique 239

240 PowerAMC 240

241 Présentation générale PowerAMC est un environnement graphique de modélisation d'entreprise très simple d'emploi qui permet d'effectuer les tâches suivantes : Modélisation intégrée via l'utilisation de méthodologies et de notations standard : Données Métiers Application Génération automatique de code via des templates personnalisables : SQL Java.NET Fonctionnalités de reverse engineering pour documenter et mettre à jour des systèmes existants 241

242 PowerAMC et Merise PowerAMC supporte la méthode Merise : Modèle conceptuel de données (MCD) Fournit une représentation formelle d une base de donnée relationnelle Modèle physique de Données (MPD) Fournit la représentation physique de la base par rapport au MCD Modèle de traitements (MCC, MOT, MCT) Spécifie la façon dont les données sont traitées dans le système d'information Validation des données par les traitements 242

243 Validation PowerAMC n est pas qu'un outil de dessin, il sert à fournir le squelette du système d information PowerAMC valide tous les modèles et leurs interdépendance Prévenir les erreurs de conception Garantir la cohérence du Système d Information Validation d un modèle grâce à un autre (MCD par rapport au MCT) Vérification orthographique dans PowerAMC 243

244 Composants de l interface PowerAMC 244

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