PROJET DE SOUTIEN AUX INITIATIVES DE DEVELOPPEMENT DANS LA VALLEE DU LOGONE (PSID)

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1 Association de Promotion Humaine dans la Vallée du Logone B. P 61 Yagoua, Cameroun. Tel : Cel : PROJET DE SOUTIEN AUX INITIATIVES DE DEVELOPPEMENT DANS LA VALLEE DU LOGONE (PSID) ETUDE DU MARCHE DES PRODUITS MARAICHERS DU DEPARTEMENT DU MAYO-DANAY CAMEROUN YAGOUA JUILLET 04

2 SOMMAIRE Liste des abréviations et sigles 3 I. Introduction 4 II. Problématique et Objectifs Objectif global Objectifs spécifiques 5 III Méthodologie Collecte des données secondaires collecte des données primaires Echantillonnage Limites de la méthodologie 6 IV Résultats et Analyse Les producteurs Caractéristiques des producteurs Spéculations produites Caractéristiques des exploitations des cultures maraîchères Production des cultures maraîchères Calendrier cultural Utilisation des produits maraîchers Transformation et conservation des produits maraîchers Contribution des produits maraîchers au revenu Organisation et encadrement des producteurs Difficultés des producteurs Commercialisation des produits maraîchers Caractéristiques des commerçants Clientèle Typologie des produits maraîchers commercialisés Lieux d écoulement des produits maraîchers Unités de mesure Evolution des prix des principaux produits maraîchers Perception des revenus tirés des maraîchers 23 V Les consommateurs Les produits maraîchers les plus consommés Fréquence d achat des produits maraîchers Forme de consommation des produits maraîchers Conservation des produits maraîchers 27 VI Conclusions et Recommandations Conclusions Recommandations 28 2

3 VII Annexes 29 Annexe 1 : questionnaire d enquête 29 Annexe 2 : superficies moyennes des cultures maraîchères 37 Annexe 3 : Evolution des prix de quelques cultures maraîchères sur la marché de Yagoua 38 LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES UTILISES ACRA : Association pour le Développement Rural en Afrique et en Amérique Latine FR. : Franc F. : Franc GIC : Groupe d Initiative Commune Ha : hectare Minagri : Ministère de l Agriculture NPK : Azote Phosphore Potassium ONG : Organisation Non Gouvernementale O.P : Organisation Paysanne PSID : Projet de Soutien aux Initiatives Locales de Développement Satold : Service d Appui Technique aux Organisations locales de développement SEMRY : Société d Expérimentation et de Modernisation de la Riziculture à Yagoua 3

4 I INTRODUCTION L Ong ACRA et ses partenaires développent depuis quelques années une stratégie ample et articulée de développement dans la région de l Extrême-Nord Cameroun dans le but général d une amélioration des conditions de vie des populations de la région, en favorisant le développement d un tissu économique par le biais du renforcement des capacités des organisations paysannes (OP) dans la gestion des activités génératrices de revenus. Dans cette optique, un Projet de Soutien aux Initiatives de Développement dans la vallée du Logone (PSID) a été initié et est mis en œuvre en partenariat avec les associations Sana Logone et Satold basées toutes les deux à Yagoua. Dans le cadre de ce projet cinq domaines d activités génératrices de revenus sont visés à savoir : la production des cultures maraîchères, l élevage des petits ruminants et des porcins, la pêche et l artisanat, l épargne et le crédit. Le choix de ces activités a été guidé par les pratiques usuelles dans la zone d intervention du projet. En effet dans la zone, il est aisé de reconnaître qu à côté des potentialités énormes qu offrent les ressources naturelles, les activités sont essentiellement agricoles mais la production dans son ensemble reste artisanale pour un revenu monétaire faible. Un des objectifs majeurs du PSID est de rendre les producteurs aptes à gérer leurs exploitations agricoles. A ce titre un des résultats attendus est que les cultivateurs de fruits soient des professionnels ayant une meilleure connaissance du marché et fournissant des produits compétitifs. C est à cet effet que la présente étude de marché des produits maraîchers, est menée afin de permettre aux producteurs maraîchers d avoir une bonne lisibilité de la production des cultures maraîchères et de leurs marchés. II PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS La localité de Yagoua tire sa réputation du riz développé par la SEMRY depuis bientôt 30 ans. Cette réputation est souvent doublée par celle d une ville productrice de cultures maraîchères, telles que la carotte, la laitue, la tomate et bien encore d autres légumes comme le poireau, le persil, le céleri, le piment, etc. Si le riz a été introduit d une manière industrielle dans les années 70, l histoire remonte l introduction des cultures maraîchères et de l arboriculture dans la localité dans les années 30, années correspondant à l introduction du christianisme notamment le protestantisme dans la zone. 4

5 Les cultures maraîchères sont donc plus anciennes que le riz dans la localité de Yagoua et de ses environs. Mais à cause de sa valeur marchande, de l encadrement de la SEMRY et la présence d un marché local, national, voire régional, le riz de Yagoua a connu une certaine côte et son développement a pris une ascendance sur celui des cultures maraîchères qui sont restées au stade de la production artisanale, bénéficiant peu de l encadrement agricole. Mais avec l avènement de la crise économique des années 90, le développement de la riziculture rencontre de nombreux problèmes. La SEMRY connaît des problèmes d ordres structurel et financier. Elle n arrive plus à assurer les services minimums pouvant assurer une production optimale. Les rendements ont fortement baissé. Le prix du paddy et du riz décortiqué a drastiquement chuté atteignant parfois 5000F par sac de paddy (décembre 2003) après un envol dans les années 95/96 où le sac du paddy a bénéficié largement de la dévaluation (12.000F en 98/99) Devant la baisse du paddy et la baisse du rendement, un déclin de la riziculture est perçu et son abandon de plus en plus envisagé, par les producteurs du riz. Dans le cadre du PSID, l Ong ACRA en appui aux associations Sana Logone et Satold voudraient identifier les activités agricoles qui peuvent constituer une alternative au riz et pouvant faire l objet d une intensification dans la zone. A côté du riz qui est devenu en l espace de trois décennies une culture de rente, le maraîchage est perçu au vu des potentialités des ressources naturelles disponibles dans la zone, de son rendement et du nombre des actifs agricoles qui y sont impliqués comme une activité rentable. Mais certaines interrogations demeurent et les questions suivantes peuvent être posées : - quelles sont les principales cultures maraîchères produites dans la zone? - quelle est la typologie des exploitations de cultures maraîchères? - quelles sont les caractéristiques du marché des produits maraîchers? - quelles sont les méthodes de conservation des produits maraîchers dans la zone? Pour tenter des réponses aux questions précédentes, la présente étude se fixe comme objectifs : 2.1 Objectif général : contribuer à une meilleure connaissance du marché des produits maraîchers et des techniques de production des cultures maraîchères. 2.2 Objectifs spécifiques : - Identifier les principales cultures maraîchères produites dans la localité de Yagoua et ses environs. - Déterminer la typologie des exploitations de cultures maraîchères. - Déterminer les caractéristiques du marché des produits maraîchers. - Identifier les techniques de conservations des produits maraîchers pratiquées dans la zone. III METHODOLOGIE UTILISEE 3.1 La collecte des données secondaires 5

6 La collecte de ces données secondaires s est faite à travers la consultation des rapports périodiques de la Délégation départementale d Agriculture du Mayo-Danay et des délégations d arrondissement de l Agriculture de Yagoua, de Vélé et divers autres documents. 3.2 La collecte des données primaires Elle s est faite à travers des enquêtes des producteurs, des consommateurs, des commerçants des produits maraîchers et des interviews semi structurées des divers responsables des organismes d encadrement des producteurs maraîchers. 3.3 Echantillonnage - 19 producteurs et 39 groupes de producteurs des produits maraîchers soit au total 121 producteurs ont été interviewés. Les enquêtes ont été réalisées dans les villages suivants : Zoulla, Marao, Vounaloum, Kartoua, Bagara, Djokoidi, Droumka, Bidim, Vada, Ngaya, Dabaye, Zébé, Yirdeng, Kamargui, Balmata, Guibi-Voro, Dana, Bangana, Maga et Bacassaré dans l arrondissement de Maga, - 30 commerçants ont été également enquêtés - 39 consommateurs dont l âge varie entre 17 et 60 ans avec une moyenne de 31 ans, ont également répondu à nos questions relatives à la consommation des produits maraîchers. 3.4 Limites de la méthodologie - les moyens autant matériels qu humains limités nous ont contraints à circonscrire l enquête à une certaine aire géographique (Arrondissement de Yagoua, de Vélé, une partie de Guéré et de Maga). Par ailleurs l échantillon proposé n a pas été respecté, les collaborateurs désignés à cet effet n étant plus disponibles au moment des enquêtes. - le manque de collaboration de certains acteurs comme les commerçants qui ont quelque fois refusé de répondre à nos questions ou alors ont fourni des données trompeuses. - les pratiques de maraîchage dans certaines zones ont été difficiles à cerner. Notamment la taille des casiers utilisés par les producteurs. La taille varie autant avec la culture, avec l individu qu avec la zone de production. - le manque de données fiables sur le maraîchage après des organismes d encadrement 6

7 IV RESULTATS ET ANALYSE 4.1 LES PRODUCTEURS Caractéristiques * Localisation 80,4% des producteurs maraîchers résident dans l arrondissement de Yagoua. Certains résident également dans les arrondissements de Vélé et de Guéré mais avec des pourcentages très négligeables (moins de 5%). Les villages où sont menées les activités des cultures maraîchères sont très nombreux. Cependant plusieurs facteurs sont à considérer dans l évaluation des surfaces dédiées au maraîchage. Aussi l importance du maraîchage dans un village varie avec les facteurs considérés. Ainsi en considérant le tabac comme une culture maraîchère, on aboutit au classement des villages illustré par la figure ci-dessous. 7

8 djokoidi zébé Figure 1 : Importance du maraîchage dans les villages % vada ngaya dabaye marao kartoua bagara droumka bidim maga dana bangana zoulla bagasséré yirdeng kamargui balmata guibi-voro Sur cette figure, cinq paliers se reconnaissent. Les deux premiers paliers regroupent les villages Djokoidi, Zébé et Vounaloum, Dabaye, Hounou, Ngaya où les habitants s adonnent plus à la culture du tabac. Il faut remarquer dans ces villages où les chrétiens catholiques prédominent, le tabac n est pas frappé d interdiction comme pour les chrétiens protestants sont. Le 3 ème groupe est constitué des villages (Bagara, Droumka, Kartoua, Marao, etc.) où la culture du tabac est très limitée. Ce sont en général des villages où une frange importante de la population est protestante. Les deux derniers groupes sont ceux où le maraîchage vient d être introduit à travers la production de la tomate et reste l œuvre de quelques volontaires comme à Guibi-voro dans l arrondissement de Guéré. Par contre si on considère que le tabac, de part son introduction dans la zone et sa place dans la culture et mœurs locales, reste une culture à part, le classe de la figure 2 se bouleverse et on obtient un classement tout à fait différent comme le présente le tableau ci-dessous. Tableau I : Classement des villages selon l importance des activités de maraîchage Rang selon l importance du Village maraîchage 1 er Droumka 2 ème Djokoidi 3 ème Yirdeng 4 ème Vounaloum 5 ème Dana 6 ème Bagara 7 Bidim 8 Marao 8

9 9 Zoulla 10 Kartoua 11 Zébé 12 Maga 13 Balmata 14 Bangana 15 Kamargui 16 Bacassaré 17 Guibi-Voro De ce tableau, on reconnaît les villages comme Droumka et Djokoidi et dans une moindre mesure Bagara, qui sont les villages pionniers du maraîchage dans la région de Yagoua. La présence du village Vounaloum, Marao, Zoulla, Kartoua et Maga témoigne de l extension de la pratique du maraîchage vers le Nord de Yagoua. Le rang du village Vounaloum peut aussi s expliquer par l intensification du maraîchage à Ngolla, un village tchadien situé en face de Vounaloum, et dont les producteurs écoulent leurs produits sur le marché de Yagoua en passant justement par Vounaloum. Comme Vounaloum, la présence des villages comme Yirdeng, Dana, Bangana, est le résultat de l extension du maraîchage vers le Sud de Yagoua. Contrairement aux Villages du Nord où l introduction du maraîchage est récente, les villages situés au sud de Yagoua ont connu le maraîchage assez tôt mais l ont difficilement adopté, à cause d autres activités plus rentables comme la culture du coton, la pêche. Les villages en bas du tableau sont les villages où l adoption du maraîchage est en cours. Ces villages se situent dans l arrondissement de Guéré et de Maga. On constate par ailleurs que malgré les potentialités dont ils regorgent (sol riche, présence d eau), l arrondissement de Gobo en général et le canton de Bougoudoum en particulier, sont absents des pratiques des cultures maraîchères. Sur ce point, on peut relever l importance de la culture du tabac, culture bien enracinée dans les mœurs des populations, le développement du maraîchage autant au Nord qu au Sud de Yagoua et une quasi-absence du maraîchage dans la zone de Gobo. * Age et Statut matrimonial L âge des producteurs varie entre 12 à 60 ans avec une moyenne de 32 ans. Plus de 87,8% des producteurs sont mariés. Ceux qui pratiquent le maraîchage sont en majorité des femmes. Elles représentent près de 65% environ des producteurs. * Niveau scolaire 9

10 Les producteurs maraîchers ont pour la plupart été au moins à l école primaire, ils représentent 50,9% des producteurs. Ceux qui n ont jamais été à l école représentent 26,3% des producteurs. 22,8% des enquêtés ont fait des études du niveau secondaire * Ancienneté dans la production des cultures maraîchères L ancienneté des producteurs dans la culture des produits maraîchers varie de 1 à 40 ans avec une moyenne de 13 ans. Parmi les producteurs il y en a certains qui pratiquent cette activité depuis leur bas âge Les spéculations produites Les cultures produites sont classées en groupe et par ordre d importance par rapport à la quantité produite. Comme le montre la figure ci-dessous, 70 % aubergine tomate concombre gombo piment laitue oseille carotte morelle noire poireau céleri oignon poivron persil basilic chou Figure 2 : Classement des cultures maraîchères produites selon leur production pastèque patate melon Plus de 40% des enquêtés estiment que les cultures Aubergine, Tomate, Concombre, Gombo, le piment, sont reconnues comme des spéculations qui produisent le plus. L aubergine supplante la tomate grâce à sa production obtenue en saison des pluies. Mais sur le marché, la tomate est en quantité supérieure à l aubergine, du fait de la présence sur le marché de la tomate produite au Tchad, notamment dans la région de Ngolla. Les autres cultures comme le chou, la patate, le melon, sont considérées comme peu productives Caractéristiques des exploitations de cultures maraîchères Taille des exploitations Des enquêtes et comme le confirme la figure ci-dessous, les exploitations des cultures maraîchères sont de petite taille, atteignant rarement le ¼ ha. 10

11 3000 Superficie patate oignon concombre tomate aubergine gombo Piment laitue oseille pastèque céleri Figure 3 : Superficie moyenne occupée par les cultures maraîchères carotte poireau melon persil poivron choux basilic La Patate et l Oignon sont les cultures qui occupent le plus d espace (près d 1/4 ha). La place de la patate s explique par le fait qu elle est aussi une culture vivrière. Celle de l oignon se justifie par les façons culturales qui exigent une certaine surface minimale pour être rentable. La position de ces deux spéculations peut également s expliquer par le fait qu elles bénéficient généralement de l apport en eau par une motopompe. Ce qui incite les producteurs à les produire sur des superficies relativement plus importantes que celles des autres spéculations. Les autres cultures sont réalisées sur de petites parcelles de maximum 2 ares, juxtaposées les unes autres. C est le cas des Concombres, de la Tomate, du Gombo, du Piment. La laitue, l oseille, la morelle noire et les condiments comme le céleri, le persil, le poivron, le basilic sont produits sur des petites surfaces (moins d 1 are). Par ailleurs, la raison pour laquelle les producteurs font une sélection des cultures maraîchères à produire, réside dans la facilité de vente de chaque produit et la maîtrise des techniques de production de certaines cultures. La commercialisation influence donc la production. Il y a également un choix lié au genre pour la production de certaines cultures. Certaines cultures comme la morelle noire, l oseille de guinée, le gombo, le céleri, le persil sont beaucoup plus produits par les femmes que par les hommes. * Types de légumes produits dans la zone Quatre types de légumes sont produits : 11

12 - Légumes -Feuilles : laitue, morelle noire, Poireau, céleri, Basilic, Chou, Oseille, Persil, - Légumes -Fruits : Tomate, gombo, Aubergine, Piment, Poireau, Poivron, - Légumes -Racines ou bulbes ou tubercules : carotte, Oignon, Betterave, pomme de terre, Patate - Les Cucurbitaceae : Concombre, Pastèque, Melon * Techniques de production En général, les producteurs maraîchers maîtrisent les techniques de production de la plupart des cultures maraîchères. Les producteurs allient techniques modernes et méthodes traditionnelles pour obtenir leur production. Les techniques de production des cultures comme la carotte, la tomate, la laitue, la morelle noire, le poireau, l oseille, le gombo, l aubergine, le melon, les concombres, la pastèque sont plus ou moins maîtrisées. Par contre, la production des cultures comme l oignon, la patate, la betterave, la pomme de terre, le piment, le poireau, le céleri, le basilic, le poireau, le poivron souffre encore d un manque de maîtrise des techniques de production. Qu il s agisse des cultures dont l itinéraire technique est maîtrisé ou des autres, la protection phytosanitaire est totalement absente. On note également une absence de rotation des cultures même si une sorte d assolement est observée * Formation aux techniques de production 75,4% des producteurs n ont pas suivi une formation aux techniques de production des cultures maraîchères. Ils ont appris à faire du maraîchage sur le tas, c est-à-dire en regardant les parents travailler et en les imitant. 7% ont appris les techniques de production des cultures maraîchères auprès des missionnaires protestants, des ONG comme Sana Logone, les services du Minagri (Postes agricoles, Délégations d arrondissement ou projets). Le reste (15,8%) a été initié par les voisins. * Utilisation des intrants agricoles - Utilisation des engrais 87,7% des producteurs maraîchers utilisent pour leurs jardins des pesticides et des engrais. Le type d engrais le plus utilisé est l engrais N.P.K, exploité par 68% des producteurs, ensuite l urée qui est utilisé par 64% des producteurs. Le fumier est aussi exploité par 42% des producteurs. - Utilisation des pesticides Le type de pesticide le plus employé par plus de 48% des producteurs est le Cypercal qui est suivi de la Dieldrine utilisé par 38% des producteurs. Cependant parmi les producteurs, 12,3% n utilisent pas d engrais, ni de pesticides car selon 85,7% de ceux-là, il n y a pas assez d argent pour en acheter. - Utilisation de la main-d œuvre 12

13 La plupart des producteurs ne travaillent pas tout seuls dans leur jardin. Ils sont 59,6% qui sont aidés par leur famille. Il peut s agir soit du mari ou de la femme, soit des enfants, soit un parent quelconque, ou alors toute la famille entière. * Source d alimentation des plantes Pour arroser la superficie cultivée, 75,4% des producteurs utilisent le plus souvent l eau des puits qu ils creusent eux-mêmes pour la circonstance. Le moyen le plus employé pour arroser les plantes est la gourde qui est utilisée par 58% des producteurs. Les autres producteurs (41%) utilisent des seaux ou même des cuvettes pour l arrosage. Moins de 1% utilisent de l arrosoir ou de la motopompe. * Propriété foncière 89,5% des producteurs sont propriétaires de la superficie qu ils cultivent chacun. Le reste exploite des terrains obtenus après autorisation des propriétaires desdits terrains. Les propriétaires profitent de la restauration de la fertilité de leurs champs par l enfouissement des engrais organiques ou chimiques. * Les moyens de travail et source d acquisition Beaucoup d instruments sont utilisés pour le travail du maraîchage. La figure ci dessous en donne une illustration 80 % houe pelle machette gourdes rateaux arrosoir binette hache pioche porte tout couteau plantoir brouette motopompe Figure 4 : Matériels agricoles utilisés par les producteurs des cultures maraîchères. Comme matériel aratoire, la houe est de loin, comme le montre la figure 4 l instrument le plus utilisé. Les matériels comme la brouette, le porte tout ou encore la motopompe sont les moins cités (moins utilisés). Elle devance de très loin les autres matériels tels que la pelle, la machette, la binette ou encore la hache. Comme matériel de transport d eau, ce sont les gourdes qui sont les plus utilisées, devançant les arrosoirs, ou encore la motopompe. Pour ce qui est du matériel de transport, les producteurs maraîchers utilisent plus les seaux et les 13

14 cuvettes. Vient ensuite le porte-tout, suivi de la brouette. La figure ne ressort pas le matériel de traitement phytosanitaire. Dans l ensemble, les matériels utilisés sont pour la plupart rudimentaires ou peu chers. Les producteurs investissent peu dans l acquisition du matériel agricole. Ce qui peut être dû comme le montre la figure 5 ci-dessous que les producteurs consacrent peu de ressources financières à l acquisition du matériel agricole. Les ressources financières qui permettent d acquérir du matériel agricole, provient pour l essentiel du revenu familial qui lui-même est assez faible. revenu familial subvention crédit Figure 5 : Source d acquisition du matériel agricole La plupart des producteurs se servent donc de leur revenu familial pour acquérir leur matériel agricole pour réaliser les activités des cultures maraîchères. Seuls 7% des enquêtés, se servent d autres sources comme la subvention ou encore le crédit pour acquérir leurs équipements Production des cultures maraîchères Selon les enquêtés (Figure 6), 11 spéculations sont jugées productives pour leur rendement. Ce sont : la carotte, la laitue, le poivron, le persil, le gombo, la patate, le céleri, l aubergine, le piment. Les autres telles que l oignon, le choux, le poireau, la morelle noire, l oseille sont selon la figure, peu productives. On constate que les cultures jugées productives sont celles dont les producteurs maîtrisent les techniques de production ou encore celles qui sont financièrement rentables. 90 % carottes laitue poivron persil gombo tomate patate concombre céleri aubergine piment pastèque poireau oignon oseille choux 14

15 Figure 6 : Perception des maraîchers de la production des cultures maraîchères Selon la figure ci-dessus, les carottes sont perçues comme étant la culture qui rapportent le plus à la récolte car elles ne sont pas très attaquées. Elle est suivie par les condiments tels que le poivron, le persil, et les légumes fruits comme l aubergine et le gombo. L oseille par exemple est aussi produit moins attaqué mais dans la plupart des cas il est cultivé sur une petite surface ce qui laisse enregistrer une récolte assez négligeable. Les productions moyennes des différentes cultures se présentent comme ci-dessous. Tableau II : Production moyenne de quelques cultures maraîchères Produits Superficie moyenne Production moyenne Production moyenne Cuvette de 30 l pour un ¼ ha 1. Gombo 565,3 m² Tomate 786 m² ,5 3. Concombre 845 m² Aubergine 628 m² Piment 295 m² Poireau 64 m² 1, Laitue 278,8 m² Céleri 103,5 m² 102, Poivron 39 m² 3, Persil 46,5 m² 12, Morelle noire 72 m² Choux 38 m² Oseille de Guinée 139,48 m² Carotte 68 m² Pastèque 135 m² Patate 2.223,8 m² Oignon m² Calendrier cultural Le cycle de développement des principales cultures maraîchères se présentent comme ciaprès : Produits 1. Tomate JanvieFévrier Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre r 2. Concombre 3. Gombo 4. Aubergine 15

16 5. Légumes 6. Piment 7. Laitue 8. Morelle noire 9. Poireau 10. Céleri 11. Poivron 12. Basilic 13. Choux 14. Oseille de Guinée 15. Persil 16. Oignon 17. Carotte 18. Pastèque 19. Patate 20. Manioc 21. Melon Période de production Selon ce tableau du calendrier cultural ; la plupart des producteurs débutent leur saison dès le mois de septembre jusqu au mois de mai, soit une période longue de 9 mois qui sont favorables à la production des cultures maraîchères. Seules les cultures comme le concombre, l aubergine, le piment, les légumes verts, la tomate sont produites pendant les mois de juin, juillet ou encore en août Utilisation des produits maraîchers Les produits cultivés par les producteurs ne sont pas en totalité vendus sur le marché, il y a toujours une certaine quantité apportée à la maison pour la consommation de la famille. Pour 50,9%, tous les types de produits cultivés sont aussi consommés à la maison. Pour le reste des producteurs, il y a certaines cultures telles que les oignons, le céleri, le persil, le poivron, le poireau, le chou, qu ils vendent entièrement sans en apporter pour la famille. Pour 54,4% des producteurs, toutes les cultures qu ils produisent sont pour une grande partie à commercialiser. Pour certains, il existe des cultures réservées pour la commercialisation et d autres pour la consommation familiale. 16

17 4.1.7 Transformation et conservation des produits maraîchers Les produits consommés par les producteurs ne subissent aucune transformation. Le séchage solaire est la forme de conservation privilégiée Contribution des produits maraîchers au revenu familial Les différentes sources du revenu des familles de producteurs maraîchers sont : l agriculture, l élevage, la riziculture, le commerce, la pêche, le tabac, le coton, le salaire pour certains producteurs salariés et évidemment le maraîchage. Ce dernier pour, 54,4% des maraîchers, est la source la plus importante du revenu familial. Ensuite viennent par ordre d importance l agriculture, l élevage et le riz Organisation et encadrement des producteurs Parmi les maraîchers, il y a environ 61,4% qui ne font pas partie d un groupe de producteurs et qui pour certains même ignorent totalement l importance du travail en groupement. S agissant de l encadrement, parmi les producteurs qui sont membres d un groupement, environ 73% sont encadrés par un organisme. Parmi les groupements encadrés par un organisme, on enregistre environ 87,5% qui travaillent avec Sana Logone Les difficultés des producteurs Les difficultés que rencontrent les producteurs maraîchers sont soit au niveau de la production, soit au niveau de la commercialisation, mais 87,7% des difficultés se trouvent au niveau de la production. Au niveau de la production, la principale difficulté que rencontrent les maraîchers est l exhaure de l eau, 34% des producteurs ont problèmes quant au creusage du puits qui est pénible et dont la profondeur peut aller jusqu à plusieurs mètres. Les solutions que proposent les producteurs pour résoudre ce problème sont diverses. Pour certains, il faut installer un forage qui faciliterait l exhaure de l eau, d autres ont besoin d un crédit qui leur permettra de payer des ouvriers qui feront le travail de creusage du puits à leur place. Pour d autres encore, il leur faut une motopompe qu ils obtiendront grâce à une subvention ou un don, ou encore grâce à un crédit. Le deuxième problème des producteurs est celui de l acquisition d engrais ; 32% des producteurs ont des difficultés lorsque le moment de rependre de l engrais dans les jardins s approche. Pour remédier à ce problème, les concernés proposent soit d acheter les produits à l avance pour ceux qui ont des moyens. Pour ceux qui n ont pas de moyens, il faut un crédit qui pourra leur permettre le moment venu de s acheter ces produits. Pour d autres, il est nécessaire de s intégrer dans un GIC où ils pourront s organiser pour l achat de ces engrais. Le troisième problème qui est aussi important que les autres pour 32% des producteurs est celui des pesticides. Les solutions que les maraîchers proposent sont les suivantes : il est 17

18 nécessaire pour certains d avoir une formation grâce à laquelle ils pourront apprendre à composer des produits efficaces pour lutter contre les différentes attaques des plantes. Au niveau de la commercialisation, la principale difficulté rencontrée par 58% des producteurs est celle du transport des produits sur les différents points de vente. Une solution selon les maraîchers, est l obtention de crédits, des subventions ou dons qui leur permettront d acquérir des porte-tout ou des vélos. Une autre gêne rencontrée par 35,4% des producteurs est celle de l abondance des produits sur le marché à certaines périodes. La seule solution proposée est celle d une organisation de la vente entre les producteurs maraîchers eux-mêmes. 4.2 LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS MARAICHERS Caractéristiques des commerçants Les commerçants des produits maraîchers sont principalement de l arrondissement de Yagoua et de Vélé, mais la majeure partie est de l arrondissement de Yagoua où l on enregistre 90% d entre eux. L age des commerçants est compris entre 13 et 60 ans avec une moyenne de 40 ans environ. La plus grande partie des commerçants est marié (66,6% environ). Les célibataires ne constituent que 10% des commerçants. La plupart des commerçants sont des femmes qui constituent 83,3% des vendeurs des produits maraîchers. Le niveau d instruction des commerçants est très bas (43,3% des commerçants n ont jamais été à l école). Cependant 20% des commerçants enquêtés déclarent avoir mené des études du niveau primaire. Parlant de l ancienneté dans la commercialisation des produits maraîchers, certains commerçants travaillent dans ce secteur depuis plus de 30 ans. Parmi les commerçants, on retrouve les producteurs qui vendent eux-mêmes leurs produits (53,3%) ; les grossistes qui marchandent aux revendeurs (53,3%) Il s agit en majorité des producteurs qui vendent en gros leurs produits. Tous les commerçants enquêtés sont également détaillants (100%). Pour l acquisition des produits à vendre, 80% des commerçants (détaillants) s approvisionnent chez des producteurs et seulement 40% chez des grossistes. Comme on peut le constater les frontières entre les différentes catégories de commerçants ne sont pas étanches La clientèle Les principaux demandeurs des produits maraîchers sont les consommateurs finaux que sont les ménages. Pour 100% des commerçants, les clients réguliers sont les ménages qui achètent constamment ces produits pour une consommation familiale. 18

19 En plus des ménages, 60% des commerçants vendent leurs produits à des détaillants, 33,3% à des grossistes et 13,3% aux restaurants. Ces clients peuvent être des habitants de la ville de Yagoua, mais d autres viennent des villes éloignées telles que Maroua, Kaélé, Garoua, Guider, Doukoula, Mora, Kousseri et Bongor Typologie des produits maraîchers commercialisés Les cultures maraîchères vendues sur le marché proviennent évidemment des villages où sont produites ces cultures. Ce sont les villages Dina-Massa, Droumka, Danay, Evêché, Guidangmoutou, Sabongari, Taba II, Bagara, Kartoua, Datkréo, Vélé. Ils constituent les zones de ravitaillement. Parmi ces villages, ceux qui ravitaillent le plus les marchés sont : Droumka, Bagara, Evêché (koulongo) et Dina-Massa qui sont situés le long du Danay ou du Guerleo et à la périphérie de la ville de Yagoua. Les produits maraîchers commercialisés sur le marché de Yagoua, se classent en termes de pourcentage comme le montre la figure 7 : 70 % tomate carotte concombre Laitue aubergine gombo oignon oseille piment chou melon pastèque orange poivron ail bétérave amarante Figure 7 : l offre des différents produits maraîchers commercialisés dans la région de Yagoua La tomate reste le produit le plus vendu suivi par ordre décroissant des carottes, des concombres, de la laitue, des aubergines et du gombo. Vient ensuite le groupe des condiments et des légumes verts (piment, oseille, céleri, persil, ail, la morelle noire, le poireau, les oignons) alors que les produits comme les oignons, les choux, la patate, le melon, le basilic ou encore la pomme de terre et la betterave, le poivron sont recensés comme ceux qui se vendent le moins sur le marché de Yagoua. Ceci est dû à la méconnaissance de ces produits par les consommateurs. On peut dire en somme que plus de 18 produits maraîchers sont disponibles principalement sur le marché de Yagoua, mais seule une dizaine s écoulent valablement. 19

20 Compte tenu de la nature des sols inondables ayant une influence leur cycle de production, les cultures maraîchères ne peuvent être disponibles sur le marché tout le temps. Tableau III : Période de disponibilité des produits maraîchers sur le marché de Yagoua. Mois janvier février mars avril mai juin juillet août sept oct. Nov. Déc. Produits Morelle noire Oseille Carottes Laitue Tomate Aubergine Pastèque Melon Gombo Persil Céleri Poireau Piment Oignons Basilic Choux Concombre Ail Patate Poivron Période de disponibilité du produit Les mois où tous les produits se vendent sont les mois de Février, Mars, Avril. Seuls le persil, le gombo, l oseille, la tomate le céleri, le basilic se vendent toute l année. Les autres produits commencent à manquer sur le marché dès le mois de mai et réapparaissent pour la plupart à partir du mois d octobre. Les produits comme la patate, la morelle noire, le poireau, les oignons sont disponibles 9 ou 8 mois dans l année. La disponibilité de ces produits sur 9 et 8 mois, est due soit à la conservation (cas oignon) ou d un relais dans la production en saison des pluies (Tomate, Poireau, Oseille, Céleri, Persil, Aubergine, Poivron, Piment) Lieux d écoulement des produits maraîchers 80,8% des producteurs vendent leurs produits sur le marché de Yagoua. 44,4% vendent aussi dans leur propre village même s il n y existe pas de marché, la vente se passe aux champs. 28% se déplacent pour Bongor. 20

21 Les commerçants se déplacent dans près de 10 villages de la zone du Mayo-Danay. Mais les villages où ils écoulent beaucoup plus leurs marchandises sont : Yagoua où 93,3% des commerçants vendent leurs produits, ensuite viennent par ordre d importance décroissant Vélé, Bongor, Kartoua et Doukoula, Kaélé, Guidiguis Unités de mesure Les commerçants utilisent diverses unités de mesure pour écouler leurs produits sur le marché. Ceux qui vendent en gros emploient des unités plus grandes (carton, sac, cuvette) et ceux qui vendent en détail, des unités plus petites (cuvette, tas). On remarque cependant que l unité de mesure fréquemment utilisée est la cuvette qui permet la vente en gros de presque tous les produits à l exception des produits comme le basilic, la patate ou encore le melon Evolution des Prix des principaux produits maraîchers Compte tenu de leur importance par rapport à la disponibilité sur le marché, le revenu que les producteurs tirent de leur vente, les principaux produits maraîchers dont on peut valablement apprécier l évolution, ont été répartis en 3 groupes à savoir : - La tomate, la patate et l oignon - L aubergine, le concombre, la carotte, - Le gombo, le Piment, la morelle noire, le chou, l oseille de guinée * Evolution des prix de la tomate, de la patate, et de l oignon La tomate, la patate, et l oignon sont en général des produits qui sont disponibles sur le marché presque toute l année et qui, du point de vue du revenu monétaire, restent plus rentables que la majorité des autres produits maraîchers et sur le marché de Yagoua, l observation de leur prix donne la figure suivante : jan fév mar av mai juin juill août sept oct nov déc Patate (sac) Oignon (sac) Tomate (carton) Figure 8 : Variation dans l année des prix de la tomate, de la patate et de l oignon 21

22 Selon la figure 8, on constate que le prix de la tomate varie entre 1000 F. le carton (d huile Diamaor) à FR. la période où les prix sont les plus bas est la période mi-mars, mi-avril. Ce qui correspond au moment de la récolte. Le prix de la tomate atteint alors son pic au mois de juillet où la tomate devient rare et à partir du mois d Août, la courbe des prix commence à s incliner correspondant à l arrivée sur le marché de la tomate de la saison des pluies. Le prix de 7000 FR par carton se maintient jusqu aux abords du mois de novembre, après quoi les prix baissent jusqu à 1000 FR au mois de février. L évolution du prix de l oignon est analogue à celle de la tomate jusqu au mois d avril. Mais à partir du mois de juillet, si le prix de la tomate commence à baisser, celui de l oignon continue plutôt à grimper. Contrairement à la tomate qui est produite en saison des pluies, l oignon consommé en hivernage, provient du stockage et avec le temps, la demande supplante l offre. Ce qui justifie l envol des prix pendant cette période j au mois de novembre où les prix commencent à baisser marquant le début des récoltes des semis précoces. La courbe de l évolution des prix de la patate suit une allure contraire à celles de la tomate et de l oignon. Le prix de la patate augmente de mars à juin. Ce qui correspond à la période de développement végétatif de la patate. Les tubercules offerts sur le marché proviennent alors de Mokolo. A partir de mi-juin, les prix commencent à baisser, ce qui se justifie par le début des récoltes. Comme la tomate, la patate est également produite en saison des pluies. L offre sur le marché reste discontinue jusqu à la récolte des productions de saison des pluies. Le prix pour sa part baisse jusqu au au mois de janvier février avant s envoler en mars. * Evolution des prix de l aubergine, de la carotte, du gingembre et du Piment L aubergine, la carotte, le concombre, et le piment font partie des cultures maraîchères dont les producteurs maîtrisent les techniques de production le plus. Malgré leur prix peu élevé variant entre 1000 FR et 5000 FR., ces cultures comptent parmi celles qui rapportent assez d argent aux maraîchers et comme l indique la figure ci-après, à part la carotte les autres cultures peuvent être réalisées sur toute l année. 22

23 jan fév mar av mai juin juill août sept oct nov déc Aubergine (carton) Concombre (sac) Carotte (cuvette) Piment (sac) Figure 9 : Evolution des prix de l aubergine, du concombre, de la carotte et du gombo Le prix du concombre varie, selon la figure ci-dessus, entre 1000 FR et 2500 FR. C est à partir du mois de février jusqu au mois de mai qu il coûte 2500 FR. au-delà, le prix commence à baisser, ce qui correspond à la période de récolte et l abondance du concombre sur le marché. Cette baisse continue jusqu au mois d Août, accentuée par la production de la saison des pluies. Le prix du concombre commence à remonter relativement à partir du mois de septembre. Les concombres deviennent abondants sur le marché, jusqu au mois de janvier où il recommence à grimper pour atteindre son prix en février et mars. L évolution du prix de l aubergine est analogue à celle de la tomate, à la différence que le prix de la tomate est généralement plus grand que celui de l aubergine. Cette similitude entre les deux spéculations. Cette similitude peut s expliquer par le fait que les deux cultures sont produites sur les mêmes périodes. Parlant de la carotte, on peut noter avec la courbe de la figure 9 que la carotte est disponible sur la marché pendant 4 ou 5 mois de l année. Le prix assez élevé du mois de janvier chute rapidement à l approche du mois de février et atteint le bas point entre mars et avril, à partir duquel le prix commence à remonter jusqu à fin mai. L explication que l on peut donner à cette allure est que les premières récoltes arrivent sur le marché au mois de janvier et l offre s accélère à partir de février, et la carotte abonde sur la marché en mars et avril, ce qui explique la baisse assez importante des prix sur le marché. En mai, la carotte commence à disparaître du marché, ce qui explique la remontée de son prix sur le marché. Le prix du piment se caractérise par une stabilité sur un période de 5 mois (janvier- mai), période après laquelle, il double son prix entre juin et août. Cette augmentation s explique par la fin des récoltes de la production de la saison sèche. A partir de septembre, le prix baisse légèrement sans pour autant atteindre son niveau de mai. Cette baisse connote la mise sur le marché la production de la saison des pluies. Le prix se stabilise à 3000 FR entre octobre et novembre avant d amorcer la baisse qui atteint la valeur de 2000 en janvier, marquant le début des récoltes de la saison sèche. 23

24 Evolution des prix du Gombo, de la morelle noire, du chou, et de l oseille de guinée C est le groupe des légumes les plus utilisés. Leur prix varie entre 100 FR et 4000 FR comme ci-dessous illustré jan fév mar av mai juin juill août sept oct nov déc Gombo (cuvette) Morelle noire (cuvette) Choux (tête) Oseille de guinée (cuvette) Figure 10: Evolution des prix du Gombo, de la Morelle noire, du Chou et de l Oseille de guinée. Le chou qui n est disponible que sur 5 mois ne franchit pas la valeur de 500 FR par tête. Il est présent sur le marché entre mars et juillet. Pour l oseille de guinée, les prix s élèvent entre novembre et mars. Ce qui correspond à la saison sèche, période où l oseille est produite en contre saison. A partir du mois de mai, l oseille devient une culture pluviale et abonde sur le marché d où la baisse de son prix jusqu au mois d octobre, soit à la fin de la saison des pluies. La courbe du gombo s apparente à une oscillation entre baisse, remontée et stabilité. Aussi remarque-t-on : 2 périodes de fortes baisses situées entre janvier et mars et mai d une part, et entre juin et août d autre part. d avril à mai et d octobre à décembre, les prix sont relativement stables. Les période de forte baisse se justifient par la mise sur le marché des récoltes de contre saison ou de la saison des pluies. La baisse du prix entre juin et août est particulièrement forte. Ce est dû à la mise sur le marché du gombo de la saison des pluies pendant laquelle le gombo est cultivé en association avec les céréales comme le sorgho rouge. Le prix remonte à la fin de la saison des pluies pour ne baisser qu avec la récolte de la saison sèche. Contrairement au gombo, la morelle noire connaît une baisse de son prix, une seule fois dans l année, soit entre février et mars, période pendant laquelle, la morelle noire issue des récoltes est abondante sur le marché. Après cette période, le prix de la morelle noire connaît un envol, surtout pendant les mois de juillet et août où elle devient de plus en plus rare. Cette rareté 24

25 s explique par le fait que sa production en saison des pluies n est pas encore bien maîtrisée par les producteurs maraîchers Perception des revenus tirés du maraîchage Le tableau ci-après donne une estimation du revenu moyen par produit qu un maraîcher peut gagner en une campagne de production. Tableau IV: Estimation du revenu des produits maraîchers sur une superficie d un are. Unité de mesure Production moyenne Revenu moyen Produits 1. Concombre 16 cuvettes F 2. Gombo 7 cuvettes Tomate 13 cuvettes F 4. Aubergine 16 cuvettes F 5. Piment 13 cuvettes F 7. Laitue 13 cuvettes F 8. Céleri 12 cuvettes F 9. Poivron 2 cuvettes F 10. Persil 12,5 cuvettes F 11. Carotte 9 sacs F 13. Morelle noire 9 cuvettes F 14. Poireau 2 cuvettes F 17. Oignon 10 cuvettes F Selon les vendeurs, ce sont des produits comme la carotte, les légumes et condiments comme la morelle noire, les oignons, le persil, la tomate, qui sont préférés par les consommateurs. Les clients aiment beaucoup ces produits, c est la raison pour laquelle en un an, les producteurs réussissent à obtenir ces revenus qui sont néanmoins variables en fonction de la qualité de chaque produit et de la manière de vendre de chaque producteur. Il y a également les produits consommés localement qui rapportent assez de revenu aux producteurs. 5 LES CONSOMMATEURS 25

26 Les consommateurs des produits maraîchers (entendus comme ceux des consommateurs qui achètent les produits du maraîchage pour une consommation finale et non pour une revente), sont concentrés beaucoup plus à Yagoua avec 92,5% du nombre des consommateurs. Le pourcentage de consommateurs dans les villages environnent est très réduit (5%), ceci s explique par le fait que dans ces villages beaucoup de personnes cultivent personnellement les cultures maraîchères qu ils aimeraient consommer. En plus la consommation de certains produits maraîchers, n entre pas dans les mœurs locales. 5.1 Les produits maraîchers les plus consommés Les produits les plus consommés sont assez nombreux, mais parmi eux certains sont encore plus appréciés que d autres. Ils sont classés en groupe et par ordre d importance : 70 % tomate carotte concombre Laitue aubergine gombo oignon oseille piment chou Figure 11: les produits les plus consommés melon pastèque poivron ail pomme de terre amarante Les raisons qui expliquent le choix des consommateurs sont les suivantes : 27,5% d entre eux consomment ces produits parce qu ils contiennent des vitamines. Pour d autres (22,5%), c est surtout l odeur et le goût qui les attirent le plus. 20% les consomment pour faciliter la digestion et 12,5% pour équilibrer l alimentation. On peut donc penser que la majeure partie des consommateurs achète les produits maraîchers surtout pour des raisons liées au bon fonctionnement de leur organisme. 5.2 Fréquence d achat des produits maraîchers Pour les consommateurs, la variation de la consommation des produits maraîchers dépend du goût et des préférences de tout un chacun. Il y a des produits qui sont consommés chaque jour et d autres donc la consommation varie. 26

27 Tableau V: Estimation des fréquences moyennes d achat des produits maraîchers par les consommateurs Produits Fréquence d achat 1. Oignon 1 fois par mois 2. Carotte 2 jours par semaine Chaque jour 3. Gombo 2 fois par semaine 4. Piment Chaque jour 5. Concombre Chaque jour 6. Légumes 2 fois par semaine 2 jours par semaine 3 jours par semaine 7. Tomate Chaque jour 8. Aubergine 3 jours par semaine 11. Melon 2 fois par semaine 1 fois par semaine 15. Amarante 3 fois par semaine 16. Morelle noire 2 fois par semaine 17. Choux 1 fois par semaine 19. Poivron 2 jours par semaine - Produits désirés mais indisponibles sur le marché de Yagoua Pour 70% des consommateurs, il existe des produits maraîchers qu ils aiment mais qui sont indisponibles sur le marché. Parmi ces produits, on peut citer le chou, la betterave, la courge, l épinard, le gingembre, la pomme de terre. L indisponibilité s explique par la non maîtrise des techniques de production de ces cultures qui viennent pour la plupart d être introduites. D autre part, pour les producteurs, ces produits se vendent mal sur le marché. Il faut aller à Guider ou à Ndjamena pour pouvoir écouler chou et betterave ou pomme de terre. - Statut des consommateurs La majorité des consommateurs des produits du maraîchage est salariée. On enregistre 62,5% des consommateurs ayant une rémunération mensuelle. - Taille des ménages des consommateurs Le nombre de personnes en charge dont dispose chaque famille de consommateurs varie de 1 à 13 personnes avec une moyenne de 5 personnes par famille. Par ailleurs, il paraît que les gros consommateurs sont en première position les enfants dans 62,5% des familles, ensuite 27

28 viennent les époux dans 52,5% des familles. Les prix moyens d achat des produits par le consommateur moyen sont présentés dans le tableau ci-dessous. Tableau VI : Prix moyen d achat des produits maraîchers Produits Prix/Unité 1. Oignon 100 F/tas 2. Carotte 75 F/main 3. Gombo 90 F/tas 4. Piment 20 F/tas 5. Concombre 100 F/tas 6. Laitue 75 F/botte 7. Oseille de Guinée 90 F/tas 9. Tomate 190 F/tas 10. Aubergine 75 F/tas 12. Melon 300 F/tas 15. Morelle noire 40 F/tas 16. Choux 200 F/tête 17. Patate 200 F/tas Les prix des produits maraîchers sont pour 77,5% des consommateurs très abordables. 5.3 Forme de consommation des produits maraîchers - Produits consommés crus Par mis les produits maraîchers, beaucoup peuvent être consommés crus, mais seulement ce type de consommation dépend du goût de chaque consommateur. Voici les différents produits consommés crus, ils sont classés en groupe et par ordre d importance (niveau de consommation). Le groupe de tête est formé de la carotte et du concombre. Il est suivi de la tomate, de l aubergine, du melon, de la pastèque, et de l oignon. - Produits transformés Tous les consommateurs transforment, quelque soit la forme, certains produits maraîchers avant de les consommer. Les méthodes de transformation sont les suivantes : Tableau VII: Différentes méthodes de transformation des produits maraîchers. Produits 1. Oignon Salade, sauce Méthodes de transformation 2. Carotte Salade, sauce, jus 28

29 3. Ail Sauce 4. Gombo Sauce 5. Piment Sauce, purée 6. Concombre Salade 7. Pastèque Salade de fruits 8. Laitue Salade, sauce 9. Oseille de Guinée Sauce 10. Légumes verts Sauce 11. Tomate Salade, sauce 16. Morelle noire Sauce 17. Choux Sauce, salade 21. Patate Cuite 5.4 Conservation des produits maraîchers Pour les commerçants, il faut rafraîchir les produits pendant leur exposition ou encore pendant le stockage dans les magasins. Pour les consommateurs, les méthodes de conservation se résument au séchage solaire ou encore pour les plus nantis, à la réfrigération. Les légumes feuilles sont les mieux conservés surtout avec le séchage solaire. Les légumes fruits sont mal ou pas du tout conservés. C est le cas de la tomate, de l oignon, le piment. 29

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