Ministère de l'écologie, du développement durable et de l énergie. Rendez vous des professionnels des métiers de l'économie verte

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1 Rendez vous des professionnels des métiers de l'économie verte «Etude sur les mutations des emplois et des métiers des secteurs de la banque, de la finance et de l'assurance dans l'économie verte» Lundi Actes PRESENTATION GENERALE Hélène BEGON, Sous directrice de l'intégration du développement durable par les acteurs économiques Commissariat général au développement durable- ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie (MEDDE) Il relève des engagements internationaux de la France comme des textes issus des lois Grenelle Environnement, mais avant tout des conséquences que l on tire aujourd hui des dernières connaissances scientifiques sur l état de notre planète, qu il nous faut préparer une économie (plus) verte et (plus) équitable, c est à dire une économie qui, à long terme, utilise moins ou mieux la ressource énergétique et les matières premières non renouvelables et : émet beaucoup moins de gaz à effet de serre ; privilégie les éco-technologies ; pratique la production et la consommation responsables, pense les productions en termes de cycle de vie ; où les transports sont raisonnés, les villes durables, les territoires pensés et gérés globalement selon un mode de développement durable ; protège et rétablit les services écosystémiques rendus par l eau, les sols, la biodiversité ; 1/14

2 met les hommes et les femmes au centre de l entreprise et du projet social ; promeut la participation de chacun à la décision et s enrichit de la différence ; respecte les cultures, les patrimoines ; évalue les effets des décisions sur les générations futures. Des compétences nouvelles sont indispensables pour préparer et faire fonctionner une telle économie, compte tenu des transformations induites dans les façons de concevoir, de produire, de consommer, de recycler ou de transformer en déchet ultime, qui induisent elles-mêmes la nécessité de transformer nos politiques publiques de l amont - stratégie - à l aval - production d outils et process -. Depuis 2009, le ministère chargé du développement durable pilote un plan d adaptation des métiers à la transition vers l économie verte avec de très nombreux partenaires en gouvernance à 5 (collectivités locales, filières professionnelles, partenaires sociaux, associations environnementales et non environnementales, administrations avec l'invitation d'experts). [v. sa description ajoutée ici en annexe]. Dans le cadre de ce plan nous nous sommes intéressés au secteur de la finance et à ses métiers car ce secteur est directement et prioritairement impacté par les mutations liées à l économie verte, sous quatre aspects principaux : aspect éco-socio responsabilité interne des établissements (bilans carbone, performance énergétique des locaux, plans de déplacement des personnels, etc.) et responsabilité sociétale des entreprises (reporting extra-financier) participation au «business vert», soit sous l angle des nouveaux produits (investissement socialement responsable, etc.) soit sous celui du conseil financement des éco-activités financement de la transition écologique : produits financiers dédiés, orientation vers le financement long terme, prise en compte de nouveaux risques finance durable (responsabilité, éthique de la finance dans l économie et dans la société) Le financement de la transition écologique et la finance «durable» seront au cœur de la conférence nationale de transition écologique qui s ouvrira à l été 2012 comme vient de l annoncer la ministre du développement durable Nicole Brick. Nous espérons que nos travaux sur l adaptation des métiers de la finance à la transition vers l économie verte seront l un des inputs de ces travaux. Le commissariat général au développement durable du ministère chargé du développement durable a confié en 2011 au cabinet Ernst et Young la réalisation d une étude sur les mutations des emplois et des métiers des secteurs de la banque, de la finance et de l'assurance dans l'économie verte. C est cette étude qui vous est présentée aujourd hui ; on la trouve à l adresse : PRESENTATION DE L ETUDE DE ERNST ET YOUNG Caroline DELERABLE, Senior manager, et Nicolas L'HUILLIER, Manager environnement et développement durable - Cabinet ERNST & YOUNG V. aussi powerpoint sur la page internet du ministère 2/14

3 "Présentation 18 juin Ersnt et Young Nous remercions l équipe du plan métiers dans l'économie verte et les partenaires qui ont accepté de rencontrer l'équipe de Ernst et Young et de répondre à nos questions. Il n était pas seulement question de travailler sur les liens entre finance et économie verte mais aussi de zoomer sur la question des emplois, métiers et compétences. Il a bien sûr fallu commencer par faire un panorama des métiers de la finance puis un panorama des impacts du développement durable sur la finance. Les grands acteurs français de la finance ont intégré cette nouvelle dimension de l économie verte - le font-ils bien ou non, c est un autre débat - selon trois aspects, tous trois en développement : développement de nouveaux produits financiers (marché des crédits carbone, éco-prêts 1, nouvelle offre d épargne «verte», démarches d investissement socialement responsable 2 ), évolution de l activité de conseil des banquiers et assureurs (aider le client à prendre en compte ces nouveaux enjeux) maîtrise des risques au-delà même du cadre réglementaire contraignant (Bâle 2 et 3, Solvency 2) : adaptation au changement climatique, tentative de modélisation des liens catastrophes naturelles/risque climatique, prévention et garantie de la performance des nouvelles technologies telle celle de la performance énergétique, risque de non-conformité réglementaire et de perte de valeur des actifs pour les banques et assurances dans les branches dédiées à l immobilier (ex : le site à racheter est-il pollué?; la performance énergétique du bâtiment sera-t-elle acceptable au moment de sa revente?.), analyse des risques clients dans le domaine environnemental (10 principes de l Equateur 3, principes pour un investissement responsable) ou dans le domaine carbone 4. Pour ces sujets les banquiers et assureurs font régulièrement appel à des ingénieurs, en interne ou chez des bureaux de conseil. exigence de «gouvernance» : dans l étude nous l avons traduit par transparence (reporting extrafinancier des entreprises ; décret du 30 janvier 2012 relatif à l information par les sociétés de gestion de portefeuille des critères sociaux, environnementaux et de qualité de gouvernance pris en compte dans leur politique d investissement) et exemplarité (en matière d éco-responsabilité interne des établissements). Un supplément à la Global reporting initiative existe pour le secteur de la finance. Pour ces questions une petite équipe en direction centrale 5 s appuie sur un réseau de correspondants dans les services, qui ont un métier «classique» et vont prendre un peu de leur temps pour mener et renseigner des actions internes en matière de développement durable. Chez Ernst et Young, quand nous faisons des analyses de projet au crible du développement durable, nous allons rencontrer les ONG nationales ou locales et nous suggérons à nos clients de la finance de le faire. Ce n est pas un dialogue facile, on en est au début, mais cela se structure, cela devient peu à peu un dialogue fructueux car il y a des intérêts bien compris de part et d autre. Une banque française s est récemment intéressée à ses impacts en matière de droits de l Homme. Les exigences de l économie verte s intégreront progressivement aux métiers existants. 1 CDC Climat en tient le registre national mais est aussi un acteur important de la recherche dans ce domaine (publication «Tendances Carbone») 2 Dans le décret du 30 janvier 2 12 sur l investissement socialement responsable il est entendu que l ISR correspond à une prise en compte simultanée des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG) 3 Il existe déjà des analyses poussées de risque de projets industriels sur la base de nombreux indicateurs liés aux Principes de l Equateur : pollution, développement de l économie locale Ex français chez HSBC confié à Ernst et Young 4 Tous les acteurs débutent mais il y a déjà des exemples à l international notamment dans les banques de développement : IFC, BERD 5 qui en quelques années, en général, est passée de la direction de la communication vers le secrétariat général ou la direction générale - ex. chez BNP Paribas, c est le DG adjoint pour les aspects stratégiques ; chez BPCE, c est dans la direction commerciale et assurance pour être proche de la problématique clients-commerciaux ; à la Société générale, c est au secrétariat général pour être proche des questions liées à la conformité ; etc... 3/14

4 L approche de l environnement par la gestion des risques, prisme d analyse habituel du secteur financier, se traduira par : L apparition d une population marginale d experts, notamment pour la modélisation des risques ; Un rôle de conseil et de suivi pour l adaptation de la clientèle, qui s exercera naturellement au plus proche de la relation client ; Des besoins de financements et de connaissance sectorielle, exercices auxquels les acteurs financiers sont rompus ; Une nécessaire prise en compte des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pouvant nécessiter l intervention de personnels spécialisés : o Dans l analyse des projets, au niveau du projet plutôt que de l investisseur ou de l assureur ; o Dans l élaboration de politiques d investissement sectorielles, au niveau de la direction des risques Les nouvelles exigences de gouvernance qui ont conduit à la mise en place de directions RSE ou DD et d un reporting consolidé sur les engagements ESG, nécessitent la présence : En central, de profils capables de déterminer et de faire appliquer de manière transverse une stratégie développement durable, spécialisés dans le DD en entreprise ; En local, de correspondants DD pris parmi les effectifs de l entité locale et souvent volontaires, et pour qui cela représente une partie mineure de la charge de travail. Nos analyses d impact de l économie verte sur les métiers nous montrent de façon évidente un effet qualitatif de significatif à fort (la plupart des métiers doivent être «verdis», tout le monde dans les métiers de la finance doit avoir eu une sensibilisation au «développement durable dans mon contexte métier») mais un effet quantitatif faible (il n y a et aura que peu d agents experts entièrement dédiés à ces questions du développement durable dans la finance). Le recours croissant à l expertise sur les sujets sociaux et environnementaux s effectuera avec le développement des domaines où il s avérera nécessaire. Concernant certains marchés spécifiques (ENR, efficacité énergétique, ISR ), le besoin d expertise s accompagnera : D un nombre marginal de postes dédiés ; D une qualification supplémentaire sur les postes déjà existants. dans les domaines suivants : Identification et évaluation des risques et des opportunités spécifiques liés aux nouvelles technologies (photovoltaïque, éolien, biomasse ), Veille et compréhension des évolutions du secteur et des acteurs du marché, Accompagnement des clients dans leur évaluation des risques et opportunités ESG (exposition carbone, fiscalité verte ), Identification des besoins de financements et d assurances (prises de participations, dette, projets), Analyse des due diligences environnementales des projets de financement, Dialogue avec les parties prenantes externes (notamment les ONG), Élaboration des politiques de risque sur les secteurs sensibles, Contribution à la création de nouveaux produits. Les référents locaux sont d une grande utilité : ils font le lien entre la direction centrale et les services, ils sont spécialistes de certains aspects du développement durable dans la finance, ils peuvent être formateurs internes 4/14

5 Les formations ont déjà commencé à s adapter que ce soit en formation initiale ou continue. L étude fait des préconisations. Constat : un concept de développement durable absent des référentiels de formations des principaux diplômes du secteur de la banque et intégré récemment dans le secteur de l assurance. Mesure : intégrer dans les référentiels de l Éducation nationale et les diplômes de l enseignement supérieur, les connaissances et les compétences nécessaires à la sensibilisation des étudiants sur le thème de l impact de l économie verte sur les métiers de l industrie financière Mise en oeuvre de la mesure : la formation initiale des étudiants sur le thème du développement durable doit s opérer à deux niveaux : Pour les niveaux BTS et licences professionnelles, une formation opérationnelle sur le concept de développement durable et ses impacts sur les produits bancaires et assuranciels : Les fondements du concept de développement durable : les origines du concept de développement durable, ses évolutions et ses principes réglementaires, Les produits bancaires et/ou assuranciels du développement durable : le marketing du développement durable, les outils et services et leurs caractéristiques, Les impacts du concept sur les métiers de chargé de clientèle : savoir-être et obligation de conseil du chargé de clientèle Pour les niveaux Master 2, une formation plus conceptuelle aux enjeux réglementaires du développement durable, aux nouvelles modalités de gouvernance et à l approche par les risques : Les fondements économiques du développement durable, Les fondements éthiques du développement durable, L impact du concept sur les modalités de gouvernance des entreprises de la banque et de l assurance, sur les modalités de gouvernance des entreprises des secteurs clients, L approche du développement durable par les risques : les nouveaux risques environnementaux, énergétiques et démographiques Au niveau Master, on peut se spécialiser sur les aspects du développement durable et trouver des débouchés dans le secteur financier car les besoins sont et seront là (mais il faut maîtriser un métier de financier ou d ingénieur «classique», il s agit d une compétence supplémentaire). La formation continue a besoin d'être structurée : il est important que le sujet du développement durable soit porté en interne pour sensibiliser et former les personnels en s'appuyant sur des personnes référentes, en développant et en valorisant des outils de e-formation, comme a commencé à le faire le Centre de la formation de la profession bancaire (CFPB), sans oublier la nécessité de renforcer la formation des formateurs encore insuffisante. L étude et sa synthèse sont disponibles en ligne ; nous invitons leurs lecteurs à nous faire retour de leur avis : Le message que nous souhaitions faire passer ce matin est que le développement durable est en train de s intégrer dans les métiers et les réflexions de la finance mais on est encore en chemin ; le développement durable devra s intégrer notamment dans les problématiques Bâle 2 Bâle 3. 5/14

6 TEMOIGNAGES D ACTEURS Stéphane PENET, Directeur des assurances de biens et responsabilité à la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) L émergence de l économie verte n est pas l élément le plus structurant de l évolution des métiers de l assurance. L économie verte modifie les métiers existants des assurances mais n en crée pas de nouveaux au sens où il aurait des compétences, des gestes inédits. Les impacts du développement durable sur le secteur de la finance sont pour moi, par ordre d importance décroissant : le changement climatique : c est un sujet qui mobilise beaucoup les assureurs eu égard à l ampleur des risques associés (inondations, accidents ) et aux incertitudes fortes sur les changements et leurs conséquences. Cela induit un besoin d expertises nouvelles : par ex. climatologues, géomaticiens pour l analyse par cartographie des richesses et des risques assurés le risque de pollution, qui a fortement augmenté et casse les principes habituels de responsabilité et les façons de prévenir et anticiper. Il induit de nouveaux risques clients (principe pollueur payeur ) mais aussi le développement de nouveaux produits d assurance. Les assureurs sont très vigilants dans leur accompagnement de ce risque. Les entreprises étant responsables de nouveaux dommages, aux tiers et à la biodiversité, les assureurs doivent se doter de talents en matière de valorisation de la biodiversité ayant la capacité de discuter d égal à égal avec les services de l État et les ONG, qui ont des connaissances très pointues sur ces sujets environnementaux. le bâtiment : les assureurs sont de grands gestionnaires de parcs immobiliers. Ils ont décidé d être des locomotives sur le marché du bâtiment vert et prennent l'option d'une labellisation de leurs parcs. Plus généralement ils doivent accompagner leurs clients sur le marché de la rénovation énergétique et sa réglementation RT 2012 et les assurer contre les risques de mal-conformité pour éviter le transfert des riques sur l'assurance construction. la finance : les assureurs gèrent 1700 milliards d euros d actifs et ont des critères extra-financiers à prendre en compte pour réaliser leurs placements. Ils doivent être en mesure d'accompagner leurs clients qui ont pour leurs propres placements (épargne retraite, assurance vie) des attentes particulières en matière de développement durable (ESG, ISR...), sans perdre de vue le risque d image en cas de non-respect des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance, car les ONG comme les Amis de la Terre par exemple, ne manquent pas de pointer du doigt les investissement douteux. J observe ici un effet pervers : les critères ESG devaient permettre d assurer, en cas de conformité, des facilités de financement d'un projet ou de l entreprise; dans la pratique, ces critères servent surtout à «mettre au piquet» certaines entreprises qui n agissent pas en conformité ou à pointer des risques peu probables. Sur l aspect commercial, il y a un effort de pédagogie énorme à faire auprès des particuliers pour leur expliquer en quoi les investissements socialement responsables sont différents des autres. Les normes, labellisations (ISR...), critères ESG sont trop compliqués pour le grand public. Sur la stratégie enfin, on investit dans des obligations d État à court terme et trop peu dans des investissements à long terme, ce qui ne permet pas de financer la transition écologique. On manqueencore d'éclairage solide sur les enjeux climat-environnement. Je trouve que l étude de Ernst et Young ne passe pas assez de temps sur l évolution des métiers. Il faut attendre la page 149 pour en parler et on a du mal à trouver les métiers de demain Je suis d accord avec ses préconisations sauf pour l une d elles : il est trop tôt pour labelliser les formations «adaptées à l économie verte» car les métiers ne sont pas encore suffisamment stabilisés. Je finis par un conseil : évitons de rentrer dans des jargons complexes, cela empêche l imprégnation par le grand public des réalités du développement durable. Cela permettra d attirer les jeunes talents motivés par ces sujets. Jean-Marc DUPON, Syndicat national de la banque et du crédit / CFE-CGC L étude de Ernst et Young est bien construite et éclairante, sur un sujet particulièrement difficile, même si différents points du rapport doivent recevoir un éclairage complémentaire. Ainsi, les prévisions d embauche du rapport me semblent beaucoup trop optimistes pour 2012, mais surtout, la Banque est une activité où le 6/14

7 verdissement de l économie est indissociable de la responsabilité sociétale des entreprises! En effet, la difficulté d évaluer l impact sur l économie verte de l activité des banques et assurances est évidente. Cette difficulté est parfaitement illustrée par la récente loi Warsmann de mars 2012 : cette loi vient tout à la fois de dispenser les filiales de grands groupes soumis à l'obligation de produire un rapport RSE détaillé par société (dès lors que la société de tête se sera acquittée de son obligation), de reporter le calendrier de mise en place de ces obligations et d autoriser les camions de 44 Tonnes de PTC sur nos routes. Évidemment, le bilan carbone de l activité bancaire ou d une conversation entre un salarié de banque et son client n a aucun rapport avec celui que constituent dans le même temps les 20 km parcourus par le camion. Ce n est pas la Banque qui catalyse l économie verte, c est la réglementation qui est le principal catalyseur du développement durable chez les acteurs économiques. Fondamentalement, la Banque a besoin de rester attentive à ce qui fait sa rentabilité économique, à travers la rentabilité de l opération qu elle finance et les contraintes de Bâle III. La Banque est ensuite sensible aux risques de notoriété ou d image. Mais sa recherche de valeurs se limitera le plus souvent à savoir donner quelques réponses lapidaires aux ONG ou aux jeunes entrants de la génération Y, pourtant attentifs à ces aspects et peu sensibles aux déclinants «esprits maison» La notion de l investissement socialement responsable est essentiellement apparue aux salariés de la Banque au travers des fonds «ISR», qui doivent obligatoirement faire partie de l offre d un Plan d épargne d entreprise aujourd hui. Mais, au-delà des bonnes intentions, et de la rigueur de la loi, très peu de salariés savent vraiment ce qu il y a dedans. La finance n est pas aujourd hui un acteur actif de l économie verte et de la RSE : elle répond avant tout au besoin de son client. La Banque est-elle verte parce qu elle forme les salariés aux nouveaux produits verts? Il est évidemment indispensable de connaître les produits (l exemple le plus important, ce sont les prêts à taux zéro pour les particuliers), mais ce n est en aucun cas aujourd hui une mobilisation générale du plus grand nombre des salariés concernés (les conseillers de clientèle particuliers) sur les enjeux du développement durable. Quant aux missions d expert sur le sujet, la banque est tout aussi pragmatique : les missions d'experts sont en augmentation mais en terme d'emplois, cela ne représentera que quelques centaines de personnes. Quant à la formation initiale sur la RSE et le verdissement de l économie, nous sommes encore loin de la mise en pratique dans la Banque. Et pourtant! Vous avez saisi le propos concernant la difficulté de différencier développement durable et responsabilité sociétale et il est dommage d avoir écarté le sujet de la RSE du champ de l étude, ce qui aurait permis d'aborder cet aspect dans les relations de la banque et de ses salariés. Nous venons de voir que la formation n avait pas ce rôle. Mais cela nous appelle à considérer le référentiel de valeurs que véhicule la Banque. On cherchait, l année dernière, les interlocuteurs sur le développement durable et la RSE au sein des banques. La CPNE a été interpellée sur ces sujets mais l'absence de véritable enjeu et de risque de notoriété n'a pas permis d'avancer. Les banques disent que leur réflexion progresse sur le sujet mais cela se passe en interne, sans réelle communication vis à vis du public et sans association des salariés. Il est ainsi atterrant de constater que la loi du 22 octobre 2010 de régulation bancaire et financière (une loi sur la Banque!) a explicitement écarté, par un cavalier législatif arrivé là bizarrement, les salariés et leurs représentants des rapports RSE dans l entreprise, limitant une strate de rapports RSE uniquement à destination des actionnaires! Ainsi, la démarche RSE Développement durable exclut les salariés, alors qu elle aurait permis de travailler sur les valeurs de l Entreprise, dans une optique de moyen- long terme, et pas seulement de dividendes à court terme. Atterrant! Les salariés sont assez inquiets : il s'agit aujourd'hui de maintenir les emplois. Les prévisions d'emplois dont fait état le rapport ne correspondent plus aux prévisions actuelles (entre 20 et 50 % d embauches en moins cette année). On peut également regretter le peu d imprégnation du développement durable et de la RSE pour les directions générales et les RH. Je finis mon propos sur le sentiment d adhésion aux valeurs de l entreprise que véhiculait dans le passé un «esprit maison». Cette notion est en perte de vitesse, avec tout ce que cela implique en perte de référentiel de valeurs, alors que la démarche RSE devrait être un moteur pour redonner des valeurs. Or, la génération Y est attachée aux valeurs défendues par l entreprise, fusse-t-elle une Banque. Espérons que cette génération et le nouveau gouvernement s attacheront à rééquilibrer ces démarches! 7/14

8 Françoise SPIRE, Syndicat national de l'entreprise Crédit Agricole SNECA (représentant des salariés des Caisses Régionales du Crédit Agricole et de leurs GIE) - CFE-CGC Le Crédit Agricole mène de nombreuses actions internes et externes liées à l économie verte : Travail de cartographie des émissions de gaz à effet de serre liés aux projetsdéjà financés (effets induits des investissements). Groupe de travail sur l évaluation carbone des activités du Crédit Agricole Développement des produits verts offre de prêts à taux zéro (28% des parts de marchés), du prêt économies d énergie, du prêt éco-habitat, du prêt Éco rénovation Accompagnement des agriculteurs dans le développement de leurs projets de production d énergie renouvelable les caisses régionales proposent des placements différenciés : ex le livret sociétaire (financement d entreprises) Émission de green bond, obligation adossée à des projets en lien avec l énergie durable et les économies d énergie Recrutement en lien avec l économie verte : animation d un pôle d excellence qui travaille à l attention des caisses régionales (interlocuteur : le correspondant DD de la caisse). Le groupe a mis en œuvre des formations des formateurs dans une perspective de développement durable Au travers de son parc immobilier : les sièges des caisses régionales sont en rénovation énergétique Le groupe est certifié ISO Démarche FRED, qui s appuie sur trois référentiels o Pour la partie économique : FIDES, le respect du client, programme initié en 2005 pour sensibiliser et former à la conformité ; o Pour la partie sociale : RESPECT, le respect du salarié, charte signée fin 2009 par le Groupe ; o Pour la partie environnementale : DEMETER, le respect de la planète, axe de travail mis en place en 2009 sur la thématique environnementale. 20 axes de progrès sont associés à chacune des thématiques. Les entités doivent choisir 5 axes de progrès par référentiel. Économies de transport, de papier Le groupe devrait améliorer la communication en interne Cela faciliterait la prise de conscience et l appropriation du bien fondé de la démarche. Je confirme que les organisations syndicales sont très peu associées aux discussions sur l économie verte dans l entreprise Les représentants des salariés sont impatients de savoir comment sera développée la démarche de responsabilité sociétale des entreprises. Pierre-Eric RANDRIANARISOA, Direction développement durable du Groupe Banque populaire et Caisses d'épargne (BPCE) L étude de Enrst et Young est bien en phase avec ce que l'on constate sur le terrain, en particulier sur l'évolution des métiers puisque le nombre de postes dédiés au développement durable reste assez marginal et que l'essentiel des besoins se situe sur des postes d'expertise, sur les aspects de performance énergétique mais aussi d engagement solidaire. Il faut souligner le très faible nombre de personnes qui travaillent directement sur les problématiques du développement durable dans le groupe Banque populaire et Caisse d'épargne (BPCE) : sur salariés, 5 sont à la direction développement durable, 19 personnes dans les Banques populaires, 17 dans les Caisses d'épargne, plus quelques personnes chez Natixis, le Crédit Foncier et les filiales à l'étranger. Le point d'impact du développement durable, c'est le réseau. Organe central, BPCE met au point les process de coordination, avec en point commun le caractère coopératif de nos établissements Il y a une différence notable entre les banques qui rémunèrent des actionnaires et le secteur coopératif qui rémunère des sociétaires avec une rentabilité fixe. Le groupe BPCE, qui appartient au secteur coopératif, 8/14

9 distribue entre 5 et 7 % de rendement sur capitaux propres (pour un taux d environ 12% dans les banques qui ont des actionnaires et sont contraintes de maximiser le retour sur investissement). Le groupe est donc bien placé sur les initiatives vers une économie verte et responsable. C'est un enjeu majeur pour la clientèle des ménages qui doit faire face à la montée des prix de l'énergie et trouver des économies grâce à des investissements privilégiant la performance énergétique. Le recours à de nouvelles technologies nécessite de mettre au point de nouvelles générations de produits financiers. Nous sommes dans un secteur de l'économie de l'offre : il s'agit d'offrir aux clients les outils les plus efficients pour répondre aux exigences réglementaires. Les prêts immobiliers sont dits «verts», sur la base de leurs caractéristiques : écoconditionnalité, taux, garanties..., ce qui détermine un verdissement progressif du métier de conseiller clientèle. Au-delà des commerciaux, de nombreux secteurs sont impactés, depuis les responsables de la logistique jusqu aux juristes, en passant par la direction des Risques ou celle des Achats. Dans le Groupe BPCE, nous nous sommes organisés autour de quelques spécialistes qui animent le réseau de correspondants et servent de personnes ressources pour leurs collègues mais aussi de point de passage à la diffusion des normes techniques ou des meilleures pratiques. L expertise se conjugue obligatoirement avec une capacité à travailler de façon transversale, sur des domaines qui restent à défricher tous les jours. Il est nécessaire, du moins pour la transition, de dédier des ETP sur ces nouvelles thématiques. Il y a un fort besoin d'accompagnement et de suivi des projets (nouveaux produits, micro-crédit...). Les conseillers peuvent notamment être formés via «l heure du jeudi» à la Caisse d épargne ou via ses «classes virtuelles» qui abolissent les distances. Le Groupe commence enfin à mettre en place des mécanismes d'intéressement articulé sur les résultats obtenus. ECHANGES AVEC LA SALLE 1. Question : dans le cas d un particulier qui demande un prêt immobilier, peut-on imaginer que les distances vis-à-vis des centres économiques d activité soient prises en compte dans l octroi du prêt? Cela existe en Allemagne. Réponse de M. RANDRIANARISOA : cela paraît un peu compliqué à gérer. Salle : intégrer dans le plan de financement les frais de déplacement de la personne pour le calcul des mensualités de remboursement, risquerait de créer un effondrement du marché (surtout s'il n'y a pas de transport en commun), voire une incitation à l envers en ne dissuadant pas (voire encourageant) à l achat de biens immobiliers loin des lieux de travail. Réponse de M. LHUILLIER : ce qui détermine le taux d un crédit n est pas lié au coût du bien immobilier mais aux conditions financières de la personne qui emprunte. 9/14

10 Annexe d information Le plan national d adaptation des métiers à la transition vers l économie verte Ce plan a été mis en place par le ministère chargé du développement durable à l automne 2009 et est piloté par le commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Des rencontres nationales des métiers dans l'économie verte ont eu lieu les 28 janvier 2010 et 14 juin 2011 sous la présidence du ministre. Des Rendez vous des professionnels des métiers dans l'économie verte ont lieu environ tous les deux mois sous l égide du CGDD. 1. L objectif du plan est d adapter aux réalités ou perspectives de l économie verte le marché de l emploi et les services de la formation (initiale et continue) et de l orientation Parce que la main d œuvre formée doit être disponible en nombre et en qualification adéquats pour répondre aux commandes publiques (transport collectif ferroviaire ou urbain, déchets, énergie ) et privées (bâtiment, agriculture biologique, bois de construction ou de chauffage ) correspondant aux objectifs fixés par les lois Grenelle Environnement déjà on constate des tensions dans certains secteurs (énergies renouvelables, bâtiment durable ; sans oublier de former massivement les formateurs euxmêmes or, il y a organismes de formation en France en plus de l éducation nationale et de l enseignement supérieur. Parce qu innover, concevoir et produire en économie verte nécessite des connaissances et compétences nouvelles : aujourd hui créer des métiers de spécialistes de l intégration des problématiques du développement durable, demain modifier tous les gestes professionnels y compris d exécution. Parce que de nouveaux métiers vont émerger ou parce que des métiers rares vont prendre une place accrue et nécessiter une meilleure structuration de leur filière (orientation, formation, emploi, carrière) ; on peut citer les métiers liés aux services écologiques, non plus seulement dans les associations ou les collectivités mais aussi dans les entreprises. Parce que ces mutations ne vont pas se produire sans effets négatifs : des secteurs (automobile classique, raffinage, chimie ) ou des installations (usines ou bâtiment fortement utilisateurs d énergie et producteurs de gaz à effet de serre) risquent de voir leur place se réduire et leurs salariés se trouver face à une nécessité de reconversion. Parce qu aborder ces questions contribue à la diffusion des réflexions communes pour avancer dans la transition vers l économie verte et à dynamiser la responsabilité sociétale des entreprises et la nature de la compétitivité de notre économie. Les questions du développement des emplois de la sphère environnementale («métiers verts» ou des «éco-activités» dans un périmètre encore plus stricte) sont donc un sous-ensemble du plan, qui vise l ensemble des métiers et l adaptation de l ensemble de l économie. 2. Le plan national de mobilisation est une mise en réseau d acteurs, qui s articule autour de plusieurs facettes : Une gouvernance : comité de pilotage national présidé par la ministre du développement durable, comité interministériel, observatoire national des métiers de l'économie verte, groupes de travail et 10/14

11 d études, conventions de partenariat, site internet riche et mis à jour quotidiennement par le CGDD, représentation auprès d instances internationales (OCDE, ONU, OIT notamment) pilotage quotidien par la sous direction de l'intégration du développement durable par les acteurs économiques du CGDD Une production de travaux : études sur une vingtaine de filières professionnelles ; travaux statistiques et économiques et recherches sur les compétences et les formations par l observatoire national des métiers de l'économie verte (créé au printemps 2010 dans le cadre du plan) La centralisation des très nombreux travaux et initiatives existants sur le sujet de la part de tout acteur ; le principe du plan est de joindre les forces et les connaissances sans jamais se substituer aux compétences des acteurs Au quotidien une action de fond, peu visible mais réelle et puissante dans ses effets : faire savoir, mobiliser, susciter des initiatives â révision des diplômes et formations, mobiliser des professionnels, mobiliser des régions, apporter à la révision des répertoires nationaux ou spécialisés de métiers, R&D (en économie, en sciences de l ingénieur, en ingénierie de formation, etc.) La fédération d un nombre extrêmement important d acteurs autour d un objectif commun forme une force de réflexion et d action et un réseau d information d une incroyable richesse. 3. Les principaux acteurs du plan et leur mobilisation Observer, comptabiliser observatoire national des métiers de l'économie verte 6 ; collaboration avec conseil d'analyse stratégique (exercice Prospective des métiers et des qualifications 2020 en cours), OCDE, bureau international du travail, Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP) Diagnostiquer, proposer études sur de nombreuses filières professionnelles en gouvernance à 5 (collectivités locales, filières professionnelles, partenaires sociaux, associations environnementales et non environnementales, administrations avec l'invitation d'experts), conférence nationale de l'industrie, comité stratégique de filière éco-industries Susciter et éclairer la révision des diplômes et certifications professionnelles notamment avec Education nationale, ministère Agriculture, commission nationale des certifications professionnelles Susciter et éclairer la révision des formations initiales et continues Education nationale, direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), direction générale de la Santé, centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), régions (via contrats de plan régionaux de développement de la formation professionnelle), conférence des présidents d'universités (CPU), conférence des grandes écoles (CGE), conservatoire national des arts et métiers, Agence pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) Susciter et éclairer la mobilisation des filières professionnelles premières conventions avec les organisations professionnelles Travaux publics, Fluvial, Camping, EDF Susciter et éclairer l adaptation du marché du travail Pôle Emploi, délégation interministérielle à l orientation, Alliance Villes Emploi Principaux travaux du plan national 1. Rapports d analyse sur 13 domaines d activité ( ) Primaire : - Biodiversité - Agriculture-forêt, tourisme 6 CAS, CEREQ, DARES (Ministère du Travail), Direction générale du Trésor, INSEE, Commissariat général au développement durable, observatoires paritaires des métiers et des qualifications des branches, acteurs régionaux sur l emploi et les compétences (observatoires régionaux de l'emploi et de la formation, DREAL, réseau TEE) 11/14

12 - Mer Secondaire : - Energies renouvelables - Eau assainissement-déchets-air - Bâtiment - systèmes éco-électriques - Automobile - Carburants-raffinage-chimie verte Tertiaire : - Transports - Logistique - Tourisme - industrie de la finance - commerce et de la logistique 2. Très grosse étude 2010 dans les secteurs industrie et énergie impactés par le Grenelle (par les cabinets Syndex et Alpha pour le ministère chargé du développement durable) Partie I - Secteurs soumis au système ETS - La production d électricité - Le transport de gaz - Le chauffage urbain - La sidérurgie - Le raffinage - L industrie du papier-carton - L industrie du ciment - Les matériaux de construction et contrainte aval - La chimie Partie II - Secteurs non soumis au système ETS - L industrie automobile - La motorisation automobile - Les produits phytosanitaires - Les énergies renouvelables - L industrie électromécanique 3. Expérimentation ADEME Alliance Villes Emploi Ministère chargé du développement durable Etudier dans 17 régions au niveau des bassins d'emploi (36) des adaptations des métiers et les besoins en compétences et formation dans le secteur du bâtiment et pour 8 autres filières (énergies renouvelable, transport, tourisme...) 4. Expérimentations régionales Conventions d'expérimentations passées fin 2010 début 2011 entre le ministère de l écologie et les régions Alsace, Corse, Nord Pas de Calais, La Réunion 5. Etudes prévues pour Le CGDD est membre du comité de pilotage d une étude de l Observatoire Paritaire des Métiers de l Informatique, de l Ingénierie, des Études et du Conseil (OPIIEC) sur les métiers du conseil et de l ingénierie en environnement - Etude sur le verdissement des métiers de la sphère «sociale» 12/14

13 - Etude sur le verdissement des métiers du conseil aux entreprises en stratégie et management 6. Autres - Création avec partenaires agence technique des espaces naturels (ATEN) et Agence pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) d'un répertoire unique des métiers et des compétences de la Biodiversité et des services écologiques, associé à une cartographie de l offre de formation professionnelle disponible, livré sous forme de site internet - Observatoire national des métiers de l économie verte : statistiques, définitions, études macroéconomiques sur les impacts de l économie verte sur l emploi et les filières, territoires - Conventions de partenariat avec des acteurs transversaux (Pôle Emploi, CNFPT, ACFCI, CNAM) ou sectoriels (TP, campings, fluvial, EDF) - Site internet du plan métiers dans l économie verte : biblio très étendue, état des initiatives de nombreux acteurs - De nombreux partenaires du plan de mobilisation ont pris des initiatives intéressantes tels que Pôle emploi (révision du répertoire ROME, réseau de correspondants de la croissance verte), l'afpa (module de développement durable dans toutes les formations, révision des fiches métiers et formation), l Éducation nationale (révision des diplômes via les commissions professionnelles consultatives), la DGEFP (intégration du développement durable dans les dispositifs de développement de l'emploi et des compétences) - Révision des référentiels «métiers» officiels pour les fonctions publiques de l État et territoriale - etc. Améliorer la connaissance et l'observation Priorités d'actions pour 2012/2013 poursuite des travaux de l Observatoire national des métiers et des emplois de l économie verte : amélioration de la prospective quantitative sur les «créations/mutations d emplois du fait de l économie verte» ; développement de la connaissance sur les métiers «verts» et le verdissement des activités, des compétences, l'évolution des dispositifs de certification et l'offre de formation ; développement de méthodes de régionalisation du suivi; association des observatoires prospectifs des qualifications et des métiers des branches professionnelles poursuite de l enrichissement du site avec l ATEN et l AFPA convention d assistance et d études triennale avec le centre d'études et de recherches sur les qualifications (besoins de formation dans les éco-industries, analyse de l intégration du développement durable dans les diplômes, méthodologie d évaluation du plan métiers ) valorisation des études de (secteurs «Banques et assurances» et «Commerce et distribution») présentation prévue le par le CGDD dans le cadre d un «Rendez vous des professionnels des métiers dans l'économie verte» lancement de nouvelles études sectorielles (métiers du «social» ; conseil en management et stratégie d entreprise) Mettre en œuvre au niveau des branches professionnelles et des territoires 13/14

14 accompagnement des branches professionnelles pour les inciter à accélérer les mutations en cours, attendues ou nécessaires et à les traduire davantage dans leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ; accélération de l évolution nécessaire des formations professionnelles initiales, en particulier dans les secteurs les plus impactés par les mutations (bâtiment durable, énergies renouvelables, transport «bas carbone,» etc.) ; formation des enseignants, formateurs, conseillers d'orientation et d'insertion professionnelle aux enjeux des mutations dans une économie verte ; renforcement de la vision territoriale : suivi d'expérimentations et d'initiatives territoriales (contrats de plan Etat Région pour le développement de la formation professionnelle, conventions avec les régions, expérimentation ADEME/Alliance Villes Emploi...) ; accompagnement du développement des filières vertes ; transfert possible de compétences de branche à branche sur un territoire donné... Diffuser - veille sur les informations et initiatives des partenaires pour les relayer - mise à jour régulière des sites internet dédiés au Plan de mobilisation: et aux métiers de la biodiversité Pour joindre l équipe du plan métiers dans l'économie verte, une adresse : metiers.economieverte@developpement-durable.gouv.fr 14/14

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