Tables-rondes de l'accueil Familial. Recommandations. Décembre Sophie Detournay Marie-Claude Lacroix

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1 Tables-rondes de l'accueil Familial Recommandations Décembre 2011 Sophie Detournay Marie-Claude Lacroix

2 2 Introduction Ce document vient rendre compte d'un travail de rencontre et de débats entre des experts du placement en famille. La réflexion qui a été menée est spécifique à trois titres. Tout d'abord, certainement en raison des modalités de travail particulières (tables-rondes) choisies pour faire prospérer le plus grand nombre de propositions. Ensuite, parce que le placement en famille est un placement particulier et, comme l'a rappelé un des experts présents, l'enfant et sa famille d'accueil ne constituent pas «une famille comme les autres». Les réflexions et propositions à venir se doivent de tenir compte de cette configuration «hors normes». Enfin, car il convient de se rappeler que le placement familial est la mesure de placement la plus proposée en Communauté française. Une recherche sur le placement familial menée par le service «panel démographie familial» de l'université de Liège, dirigé par Marie-Thérèse Casman avait mené à des réflexions et propositions sur le placement en famille, que ce soit en famille sélectionnée et encadrée par un service de placement familial ou en famille élargie, encadrée par un service de placement familial ou par les services administratifs de l'aide à la jeunesse. Le Cabinet a souhaité pousser encore plus loin la réflexion ouverte dans ces propositions. Un dispositif de table ronde réunissant des experts en placement familial a été organisé sur cinq thématiques. Chaque thématique a pu bénéficier d'une mise en débat de deux séances. Des experts, en prise quotidienne dans la Communauté française sur cette thématique, ont été invités, en repartant des propositions de la recherche, à réfléchir et à produire des propositions à partir de ce qui faisait le nœud de leur pratique : pour les uns, travail sur le terrain avec les familles d'accueil, avec les parents, avec les jeunes; mais pour d'autres, travail sur les réglementations, les procédures administratives et financières; pour d'autres encore, l'accueil-même des enfants. La liste des participants rend compte à la fois de cette diversité des experts et de leur implication dans différents domaines du placement familial. Tous n'ont pas participé à l'ensemble des débats, la volonté était de réunir des groupes de 20 participants maximum de manière à garantir une prise de parole fluide et aisée. Certains ont aussi été choisis pour leur expertise technique sur l'une ou l'autre thématique spécifique et n'ont de ce fait participé qu'à ces débats-là. Pour certaines thématiques, ces experts du «quotidien» du placement familial ont parfois partagé leurs débats avec des experts extérieurs : Marie-Thérèse Casman, dans le groupe de réflexion sur les critères d'orientation, a fait état de la parole de jeunes adultes ayant eu un parcours en famille d'accueil; Christian Dehaspe a rendu compte de son expérience passée en Belgique et surtout des pratiques institutionnelles et cliniques dans les dispositifs de placement familial en France ; dans la table-ronde sur les missions des services de placement familial, Marijke Wieërs a explicité le développement donné en Flandre à la recherche de familles d'accueil ; enfin, Frédérique Van Leuven a apporté des éclairages de sa pratique de pédopsychiatre avec des enfants placés en famille d'accueil, lors de la table ronde consacrée aux critères d'orientation. Le document tente ensuite d'ordonner, dans ses cinq premiers chapitres, les productions des groupes de travail. Le premier chapitre consacré au travail avec les parents décline l'importance de ce travail sur la

3 3 parentalité, que ce soit dès la rencontre avec le mandant ou dans l'accompagnement des services de placement familiaux ; mais ce chapitre met surtout en exergue le constat d'un manque de visibilité de ce travail, moyen essentiel au service du bien-être de l'enfant. Un deuxième chapitre traite de l'encadrement des familles d'accueil : l'encadrement, concernant d'une part la famille d'accueil et d'autre part l'enfant accueilli, doit avoir comme objectif de ne pas laisser les familles d'accueil se débrouiller seules avec les difficultés psychiques, éducatives et administratives inhérentes au placement en famille ; en ce qui concerne les modalités d'encadrement et les acteurs de l'encadrement, la grande diversité des parcours d'enfants et des familles accueillantes plaide pour une formalisation d'accompagnement modulable selon les circonstances et l'évolution dans le temps du jeune et de la famille d'accueil. Le troisième chapitre interroge les missions de services de placement familial. Ces missions s'articulent bien évidemment autour de l'intérêt du jeune. Pour illustrer une façon de répondre au mieux à la mission de recrutement, une intervenante travaillant en Communauté flamande a présenté le dispositif de collaboration mis en place entre services de placement familial pour assurer un recrutement suffisant de familles d'accueil. Sur les missions d'encadrement des familles d'accueil et de maintien des relations entre l'enfant et sa famille, la dimension pédagogique, centrale, est davantage détaillée dans le chapitre sur le travail avec les parents ou dans le chapitre sur l'encadrement des familles d'accueil. En ce qui concerne l'aide au retour en famille, le manque de visibilité, de «traçabilité» du travail fait avec la famille est de nouveau cité, proposant que les rapports faits au mandant rendent lisibles à tous le travail effectué. Enfin, les experts citent ces pratiques d'expertise ou de formation des familles d'accueil qui pourraient constituer de nouvelles missions ; ils soulignent que l'expertise des situations, enfants, parents ou candidats à l'accueil ne peut être exercée par ceux qui encadreront le placement ; quant à la formation, tout en restant souhaitable, force est de constater qu'elle est peu attendue par les familles d'accueil. En quatrième chapitre, sont débattus les critères d'orientation des mandants, qui leur permettent de choisir ou non le placement en famille d'accueil. Capacité de s'attacher de l'enfant, compétences des parents laissant augurer d'un retour - possible ou non - sont autant de points qui font critère dans le choix du placement en accueil familial. Le cinquième chapitre fait état de questions relatives aux procédures administratives et financières dont une bonne part sont déjà mises au travail par la DGAJ 1 ; on citera pour mémoire : retard de paiement, récupération des allocations familiales, épargne au profit du jeune, remboursement des frais spéciaux ; le débat a fait surgir des propositions concernant un meilleur ajustement entre l'exercice de l'autorité parentale des parents et l'autonomie éducative des familles d'accueil. Le sixième chapitre propose une lecture transversale. Il ne s'agit pas de faire état d'un consensus, mais de rendre présente la plus grande diversité d'idées à partir de différents regards sur le placement familial. Ces éléments ne constituent en rien une synthèse du document. 1 Direction Générale de l'aide à la Jeunesse

4 Participants Le Cabinet a souhaité réunir, sur une courte durée, des intervenants ayant une pratique de l'accueil familial en famille. C'est sous cette étiquette de praticien que les participants ont été mentionnés dans cette liste, même si les uns et les autres sont par ailleurs présents dans d'autres espaces institutionnels concernés par le placement familial. Les experts extérieurs à l'aide à la jeunesse Marie-Thérèse Casman, Université de Liège Christian Dehaspe, Centre de placement spécialisé, La Sauvegarde du Nord, Lille (F) Frédérique Van Leuven, pédopsychiatre Marijke Wieërs, Jeugdzorg in Gezin, Mechelen DGAJ Sabine De Leener Pierre Hannecart Thérèse Huberland Yves Polome Véronique Tahir Claude Vanwesemael SAJ Benoit Chauvenne, Bruxelles Annick Disneur, Bruxelles Barbara Guyaux, Namur Annick Hicorne, Namur Danny Mahieu, Bruxelles Véronique Michaux, Marche en Famenne SPJ Mélanie Veronisi, Liège Isabelle Walhain, Verviers Fédération des Services de Placement Familial Bernard Dormal Service de Placement Familial Julie Blondiau, Accueil Familial d'urgence Christian Pringels, Accueil Familial d'urgence Guy De Backer, Alternatives Familiales Maria Duda, Alternatives Familiales Sylvie Lemaire, Alternatives Familiales Véronique Demanet, CCSJ (Conseils Coordination Services Jeunes) Bénédicte Medeghini, En Famille Dominique Olivier, En Famille Marie-Dominique Buchet, Familles d'accueil 4

5 Marie-Christine Willem, Familles d'accueil Séverine Lambet, Interm'Aide Michel Clavie, L'Accueil Familial Xavier Verstappen, L'Accueil Familial Martine Derivière, La Famille d'accueil Odile Henry Michael Rossi, La Famille d'accueil Odile Henry Marie-Claire Honoré, L'Espoir Arnaud Gendrot, La Famille d'accueil Germaine Wastiau, La Famille d'accueil Martine Dawance, La Sauvegarde Familiale Marie-France Lambert, Parcours d'accueil Yves Bolaers, Transition 5 Association de parents d'accueil La Porte Ouverte Claudine Alfers Jacques Falisse Jean Ghiste Marie-Hélène Kluser Autres services agréés de l'aide à la Jeunesse Elizabeth Brecheux, Auberge des Haxhes Odette Hanneuse, Institut du Sacré-Coeur SASPE Brigitte Médard, Sainte-Adeline Claire Meyer, Notre Abri Juges de la jeunesse Véronique Dumont Frédérique Hostier Criminologue de Parquet Fabienne Druant Délégué Général aux Droits de l'enfant Serge Léonard Service de Santé Mentale Cécile Chenevière, Ixelles Planning Familial Anne Van Geneberg, Planning familial des Marolles

6 6 Abréviations utilisées AFCT : Accueil Familial Court Terme AFU : Accueil Familial d'urgence AJ : Aide à la jeunesse COE : Centre d'orientation Educative DGAJ : Direction Générale de l'aide à la Jeunesse FA : Famille d'accueil FANE : Famille d'accueil Non Encadrée par un service de placement familial FALT : Famille d'accueil Long Terme FAS : Famille d'accueil Sélectionnée RG : Reprise de Guidance SAIE : Service d'aide et d'intervention Educative SASPE : Service d'accueil Spécialisé de la Petite Enfance SPF : Service de Placement Familial

7 7 Travail avec les parents La première thématique dont nous rendrons compte ici est celle du travail avec les parents. Avant toutes choses, les intervenants ont souhaité rappeler que le travail avec les parents, s'il s'inscrit dans la philosophie du décret de l'aide à la Jeunesse de 1991, n'est pas une fin en soi mais bien un moyen au service du bien-être de l'enfant. Chaque intervenant, à partir de la place qu'il occupe, va décliner ce travail selon ses propres modalités. Compréhension de la situation Le travail avec les parents débute dès le bureau du mandant. Ce dernier a à évaluer jusqu'à quel point les parents vont pouvoir exercer leur parentalité et quel type de parentalité. Les parents sont souvent stressés quand ils sont chez les mandants et ne sont, de ce fait, pas en situation d'entendre. Pour cette raison, mais également parce qu'il peut y avoir chez nombre d'entre eux une part de déni, il est très difficile de comprendre les enjeux de la décision qui est prise, de mesurer quel sera leur rôle à l'avenir par rapport à leur enfant, d'évaluer ce qu'on attend d'eux et ce qu'ils doivent faire pour faire évoluer la situation. La recherche insistait clairement sur les questions et interpellations des parents à ce propos. Pour ces raisons (difficultés de compréhension et déni), le travail d'explicitation devra être poursuivi par les intervenants qui assureront la prise en charge, que ce soient des intervenants de SPF 2, d'un autre service mandaté de l'aj 3 ou de travailleurs extérieurs à l'aj. Ainsi, mesdames Chenevière 4 et Van Geneberg 5 ont pu expliquer à quel point, dans leur pratique, elles peuvent être confrontées à des parents (surtout des mères) désemparés parce qu'ils ne comprennent pas la décision du mandant ou, quand ils la comprennent, qui éprouvent les plus grandes difficultés à estimer la place qu'ils doivent prendre dans cette nouvelle configuration des relations familiales. Si le mandant décide de placer un enfant en famille d'accueil c'est parce qu'il y a des failles parentales importantes, qu'elles soient éducatives, psychologiques ou sociales. Si les failles ne peuvent être travaillées et évoluer à terme vers une situation suffisamment satisfaisante pour proposer un retour en famille, il faut «simplement» retravailler le lien pour que l'enfant puisse s'en sortir dans son histoire. Les intervenants ont, eux aussi, besoin d'un mandat clair qui balise les limites du travail. Vise-t-on un retour en famille, travaille-t-on au maintien du lien? Quelles seront les ressources qu'ils devront mobiliser mais aussi, il faut pouvoir le dire, quelles priorités vont-ils mettre dans leur travail? En fonction de l'évaluation de la situation, le mandant peut décider de faire appel à un autre type de service, le plus souvent un service d'intervention en famille, par exemple un SAIE 6, notamment dans le cadre d'un placement intrafamilial. C'est un scénario intéressant mais qui n'est utilisé que très 2 SPF : Service de Placement Familial 3 AJ : Aide à la Jeunesse 4 Intervenante au centre de santé mentale d'ixelles 5 Intervenante au Planning Familial des Marolles 6 SAIE : Service d'aide et d'intervention Educative

8 8 exceptionnellement quand on sent qu'il y a un vrai potentiel de sortie de l'aj car il est très coûteux pour la société. Les visites Si l'exercice de la parentalité ne se limite évidemment pas aux visites, il faut souligner que c'est une problématique importante qui focalise l'attention et qui a été soulevée à plusieurs reprises par les intervenants pendant les tables-rondes. On pense ainsi à la table-ronde sur les critères d'orientation où les mandants expliqueront que le nombre de visites limité est un frein à l'orientation vers le placement familial, de situations où les familles sont «investies». Les professionnels se font ainsi le relai de l'interpellation des parents. Généralement, les visites sont limitées au départ à 1x/mois. C'est une fréquence qui est difficile à accepter par les familles car pour beaucoup d'entre elles, ce moment de rencontre est la seule façon, symbolique, de diminuer la séparation et la souffrance qui l'accompagne. Devoir annoncer cette diminution importante des possibilités de rencontres entre les parents et leur enfant peut provoquer un malaise chez le mandant. Comment expliquer aux parents, d'une part, qu'ils restent les parents de leur enfant et qu'ils gardent un rôle important à jouer et, d'autre part, dans le même temps, leur dire qu'ils ne verront plus leur enfant qu'une fois par mois. Avant d'orienter vers un placement familial, les délégués font un gros travail pour essayer d'apaiser les parents : ils leur disent qu'ils resteront toujours les parents... mais les modalités du placement semblent venir contredire ces paroles et entraînent parfois un effritement de la relation de confiance. Il faut du temps pour travailler cette contradiction apparente, l'apprivoiser. Lorsque le placement en FA 7 est effectif, les parents doivent, en très peu de temps (c'est-à-dire pendant les quelques moments où ils sont en contact avec leur enfant et/ou le SPF), donner à voir qu'ils changent et qu'ils évoluent dans la relation qu'ils ont avec leur enfant. S'ils ne sont pas soutenus dans ce travail, ils ont beaucoup de mal à trouver «la bonne attitude». Notons aussi que la manière dont sont organisées ces visites est parfois difficile à gérer pour les parents : on leur demande de faire valoir une capacité d'intégration sociale qui passe notamment par le travail et ils doivent, s'ils veulent rendre visite à leur enfant et donner à voir aux intervenants la qualité du lien qui les unit, se libérer en journée. Pour certains, la distance physique à parcourir peut aussi être un frein pour l'exercice de ce droit de visite. Dans le cas des placements intrafamiliaux, la question des visites se pose différemment, souvent les parents et les enfants ont l'occasion de se voir plus régulièrement, de façon spontanée. Ces visites se font alors sans la présence d'un professionnel. Elles peuvent très bien se passer, tout comme elles peuvent aussi s'avérer très sauvages et violentes pour l'enfant car personne n'est là pour garantir la place de chacun. Partage de la responsabilité éducative Les parents témoignent du fait qu'ils ont l'impression d'une plus grande dépossession lorsqu'il s'agit d'un placement familial plutôt qu'un placement en institution. Ils se sentent, à tort ou à raison, plus mis à l'écart des choix qui concernent l'enfant. Une rivalité réelle ou imaginée peut s'installer avec la famille d'accueil. Elle peut se jouer sur le plan affectif, éducatif et peut être renforcée par un déséquilibre matériel entre les deux familles (parents et FA). Comment, dans ces circonstances difficiles, peut-on réussir un partage de la responsabilité éducative? Comment va-t-on multiplier les prises de responsabilité des parents par rapport à l'enfant? Il est parfois nécessaire de travailler avec les parents seuls pour qu'ils avancent et de les rassurer sur leur place. Ce travail peut s'accompagner de gestes simples comme montrer l'endroit où vit leur enfant, leur faire parvenir des photos de lui. Certains 7 FA: Famille d'accueil

9 9 parents acceptent l'idée du placement, ils comprennent que c'est une solution qui permettra à leur enfant de grandir, mais ils ont besoin de contacts réels et/ou fictifs avec lui. Dans le cas d'un placement intrafamilial, le sentiment de perte affective est souvent plus important encore car la dépossession vient se superposer à d'éventuels conflits préexistants qu'il faut gérer. Le rôle du délégué (ou du SPF quand il y a une RG 8 ) est alors essentiel car il permet l'ouverture d'un espace tiers qui rappelle à chacun sa place et travaille au fait que les liens des uns et des autres soient respectés. Travail avec la famille élargie Par le placement en FA, à cause de la diminution de la fréquence des visites, l'enfant perd parfois le contact non seulement avec papa et maman qu'il voit beaucoup moins que par le passé mais parfois aussi avec l'ensemble de la famille élargie. Certains intervenants n'hésitent pas à dire qu'il est illusoire de penser que l'enfant en FAS 9 puisse garder des contacts avec sa famille (en dehors des parents évidemment). Pourtant, on constate souvent la nécessité d'un travail avec la famille élargie de l'enfant, ses familiers pour soutenir les parents en difficulté. En effet, lorsque les parents adoptent des comportements non adéquats ou problématiques, c'est bien souvent tout le système familial qui est défaillant et il serait vraisemblablement intéressant de travailler avec l'ensemble du réseau familial. Cela est particulièrement vrai dans le cas de mères très jeunes. Malheureusement, les SPF n'ont pas les moyens de travailler à la remise en état de toute une dynamique familiale. Cela n'exclut pas quelques rares exceptions, mais ces pistes ne seront exploitées que lorsqu'il y a de bonnes et réelles perspectives de sortie de l'aj. On peut aussi regretter pour l'enfant cet inévitable détricotage du réseau familial. Le soutien social Le placement d'un enfant peut parfois plonger encore davantage les parents dans la précarité. Le mandant, dans son travail de coordination des acteurs de première ligne, peut soutenir la famille dans des démarches visant la remise à flot administrative avec comme visée de garantir un maintien voire une amélioration de la situation sociale en cas de retour en famille. Ce travail n'est pas systématique, mais il peut exister. Notons déjà que, dans le cas d'un placement court terme ou en urgence pour lesquels on se retrouve dans des situations de première séparation, le travail intensif - qui comprend une mise en ordre administrative, financière, sociale avec les parents - est presque toujours demandé dans le mandat. Il est beaucoup plus rare dans le cas de placement à long terme. Le travail des SPF La visibilité du travail réalisé par les SPF avec les familles d'origine est une question importante et sensible. Les mandants ont peu de traces du travail réalisé avec les parents. Alors que les informations sur l'enfant et la famille d'accueil sont souvent détaillées, il leur est difficile d'avoir une vision actualisée des parents, de leur évolution. Il faut rappeler ici que le temps moyen que chaque SPF peut consacrer à une prise en charge est de 6h/mois. Dans ce laps de temps, les intervenants doivent assurer le soutien de l'enfant, des FA, faire des trajets, organiser des rencontres, faire des rapports... Il s'agit évidemment d'une estimation moyenne, 8 RG : Reprise de Guidance 9 FAS : Famille d'accueil Sélectionnée

10 10 certaines situations prennent plus de temps et d'autres moins. La répartition du temps entre ces différentes tâches varie également d'une situation à une autre. Quand un mandant a fait le choix de placer un enfant dans une FA, on est bien souvent dans une décision qui, même si elle est évaluée chaque année, est pensée sur le long terme, dans des situations où la famille est peu présente 10 et où il y a peu de perspectives de retour en famille. Cela signifie que dans certains cas, il y a un choix plus ou moins implicite qui est fait, dans un contexte où le temps est compté, de travailler prioritairement au soutien de la FA plutôt que d'investir dans la famille d'origine vue comme inadéquate et surtout désinvestie. Les rencontres médiatisées Il existe des expériences diverses de dispositifs médiatisés de rencontres avec les parents. Elles présentent une série d'effets positifs : les rencontres médiatisées permettent de voir les parents sous un autre angle et permettent une actualisation de l'image que les intervenants ont pu avoir d'eux à un moment de leur histoire. Elles donnent l'occasion aux parents de se montrer dans un autre cadre, avec d'autres enjeux. les rencontres apaisent les parents et les enfants ; si elles ne permettent pas davantage de réintégration en famille, elles favorisent la sérénité dans les relations entre les différents acteurs du placement. Cela a aussi des répercussions pratiques dans les contacts et autorisations administratives qui doivent être données par les parents. Tous les acteurs de la relation sont plus sereins. Les enfants découvrent des aspects nouveaux de leurs parents, de leur histoire familiale. Ils réalisent le lien qui les unit même si ce fil ne s'actualise pas du côté du vivre ensemble. Les parents expérimentent ce qui a été dit dans les discours sur leur place. Le temps qui leur est consacré vient faire la preuve de leur importance même si leur enfant n'est plus auprès d'eux en permanence. 10 Voir à ce propos le chapitre sur les critères d'orientation

11 11 Encadrement des familles d'accueil Quelles familles doivent être encadrées et par qui? La tendance générale serait de dire que toutes les familles doivent bénéficier d'un encadrement par un service spécialisé. Divers arguments ont été énoncés pendant la rencontre pour soutenir cette affirmation: Dans un souci d'égalité, toutes les familles doivent pouvoir bénéficier d'un encadrement. Dans la recherche, on évoque une demande d'encadrement de la part des familles qui ne le sont pas. Cette demande s'appuie sur deux choses : la reconnaissance symbolique que ce statut leur donnerait et l'accompagnement dans les moments difficiles (en pointant particulièrement les difficultés administratives). Le décret dans son article 3 énonce le droit des familles à être encadrées par un service spécialisé. On peut entendre beaucoup de dispositifs différents derrière ce terme «service spécialisé». Les délégués appartiennent à un service de l'aide spécialisée (comme tous les acteurs de l'aj). Pourrait-on envisager un système «à la française» où certains délégués se spécialiseraient dans l'accompagnement des FA d'une manière plus pointue que ce qui peut se faire aujourd'hui? Se pose alors évidemment la question de la surcharge actuelle des délégués. Si l'idée dans son principe n'est pas inintéressante, sa réalisation semble peu évidente. De plus, comment justifier une spécialisation que l'on peut qualifier de thématique? Comment expliquer la présence de délégués «placement familial» et pas de délégués «maltraitance», «mise en autonomie», etc? L'intérêt n'est-il pas de conserver une approche généraliste qui permette une vue globale de la situation et des ressources du secteur? C'est en tous cas l'option qui semblait être partagée par les participants. Le mandant peut aussi confier la situation à un COE 11 ou un SAIE. Ce type d'intervention, et la prise en charge par un SAIE encore un peu plus que celle par un COE, permet un accompagnement plus soutenu et plus régulier. Mais les intervenants de ces services doivent alors être sensibilisés au fait que la FA et l'enfant ne constituent pas une famille «comme une autre». On ne parle pas ici d'une famille classique dans laquelle il y aurait quelques conflits ou difficultés. On est dans une configuration qu'on peut qualifier de «hors normes». Les enfants, par le trauma de la séparation, ont besoin d'un accompagnement qui soit plus que strictement éducatif ; en tous cas dans un premier temps, ces enfants ont besoin d'un accompagnement spécifique et soutenu. En définitive, le plus important c'est de ne pas laisser les FA et les enfants se débrouiller seuls avec les difficultés, psychiques, éducatives et administratives auxquelles elles et ils sont confrontés. C'est un truisme que d'affirmer cela et pourtant, aujourd'hui, les FANE 12 ont à faire face sans beaucoup d'aide à toutes les adaptations nécessaires à l'accueil d'un enfant supplémentaire, avec une histoire lourde, dans la cellule familiale. 11 COE : Centre d'orientation Educative 12 FANE : Famille d'accueil Non-Encadrée

12 Les modalités d'encadrement De nombreux objectifs opérationnels s'énoncent pour l'encadrement tels que maintenir l'équilibre au sein des FA, apporter un soutien éducatif et administratif... mais l'objectif premier n'est-il pas de permettre à l'enfant de grandir bien? Les situations prises en charge évoluent avec le temps et demandent de ce fait une évolution des pratiques d'accompagnement. Au début de l'intervention, l'enfant qui vient de vivre une séparation traumatique doit faire l'objet d'une attention soutenue. Par contre, dans certaines situations, ce travail peut être allégé avec le temps. Aujourd'hui, il arrive qu'un mandant mette fin à un accompagnement par un SPF parce que la situation est stabilisée. C'est une décision de gestion des ressources prise dans un contexte où les listes d'attente pour une prise en charge par un SPF sont longues. Toutefois, certaines expériences ont montré que cette stabilisation était liée justement à l'intervention du SPF même s'il n'était pas effectivement mobilisé par la famille. Le fait de savoir que le SPF est là peut avoir une fonction apaisante pour le jeune et pour la FA. Il faudrait pouvoir imaginer un encadrement à géométrie variable, tant du côté des délégués que des services, qui permettrait des suivis distants, «de veille» avec certaines familles mais sans mettre fin pour autant de manière formelle au mandat. Cette permanence dans l'accompagnement avec des variations dans les modalités est une réalité en France 13 où le service de placement familial constitue un point de référence stable dans la durée, alors même que la famille d'accueil peut changer au fil du temps, en fonction de l'évolution de la situation. Dans l'exemple français, le point d'accroche de l'enfant est l'institution (évidemment représentée par un travailleur) et non la famille d'accueil qui est vue comme un outil au service de l'institution. Ce modèle n'est évidemment pas transposable à la réalité de l'accueil familial en Communauté française mais il fait écho à l'idée du «fil rouge» évoqué par les participants. Le SPF pourrait être le fil rouge dans la durée de l'histoire de l'enfant et aussi le point de stabilité qu'il peut investir affectivement. La gratification en France passe par la reconnaissance professionnelle alors qu'en Communauté française, la gratification passe par l'enfant. Le rapport entre l'enfant et sa famille d'accueil est donc très différent. Christian Dehaspe nous a invité à réfléchir et à mettre au travail cette question de la gratification des FA. Comment peut-elle se réaliser autrement qu'à travers l'enfant pris en charge? Ne devrait-on pas envisager l'accueil familial comme un «service à la société»? Cette question liée à celle de la professionnalisation pourrait être encore travaillée même si elle n'a eu que peu d'échos auprès des participants à la table-ronde. Le temps limité de débat et la rapidité du dispositif empêchait peut-être la mise en chantier de questions aussi complexes et éloignées du modèle actuel Le modèle français a été exposé par Christian Dehaspe, ancien directeur d'un SPF en Belgique et aujourd'hui directeur d'un service français de placement familial.

13 13 Les critères d'orientation Pour entamer la réflexion sur les critères d'orientation, Marie-Thérèse Casman a présenté quelques éléments de l'étude réalisée auprès des jeunes ayant vécu en famille d'accueil, intitulée "Vivre en famille d accueil : la parole des jeunes dix ans plus tard". Cette recherche plus ancienne que celle évoquée dans l'introduction de ce document a été réalisée à l'initiative de la Fédération des Services de Placement Familial 14 et est disponible sur leur site. Elle interrogeait des jeunes devenus adultes sur leur parcours en FA. Nous ne reprenons pas ici son intervention de manière exhaustive mais nous en relevons quelques points qui ont pu soutenir la réflexion des participants. Au départ, lorsque la décision de placement est prise, le jeune n'en comprend pas très bien les raisons. Par la suite, les explications qui lui sont données lui paraissent légitimes. Ils saisissent d'autant mieux les motifs de leur placement lorsqu'ils découvrent dans leur FA un autre fonctionnement familial. Ils voient et comprennent, par contraste, les difficultés rencontrées par leurs parents. En outre, la plupart des jeunes interrogés ne savent pas très bien quelles sont les personnes qui ont choisi la famille d'accueil. Ils ont du mal à identifier et à distinguer les différents intervenants. Si, le travail des services a vraiment évolué par rapport à l'époque dont parlent les jeunes interrogés 15, le système actuel reste très complexe et pas nécessairement beaucoup plus simple à comprendre que celui en place avant Les acteurs de l'aj travaillent à ce que les choses soient le plus possible expliquées, mais la réalité institutionnelle reste très difficile à appréhender. Les débats ont permis la mise en évidence de critères non hiérarchisables qui influent sur la décision du mandant. Ces balises s'articulent les unes aux autres et c'est le mandant qui, en fonction de ce qu'il observe et connait de la situation, fera le choix qui lui paraît le plus adéquat en s'appuyant sur l'une ou l'autre d'entre elles. On a relevé trois grandes catégories de critères : ceux qui se rapportent à l'enfant, ceux liés à sa famille et enfin un critère institutionnel. "Accueillabilité" de l'enfant Capacité d'attachement Un placement en famille d'accueil est toujours un pari sur l'avenir mais il y a malheureusement des enfants tellement abîmés que ce pari est difficile à tenir. On constate généralement que plus un enfant a un parcours institutionnel important, plus sa capacité d'attachement diminue. Ces enfants ont vécu de telles séparations, un tel manque de continuité, que leur capacité de «s'attacher» est fortement perturbée voire dans certains cas détruite. On sait que plus il y a de séparations dans la vie d'un enfant, plus il aura du mal à bien grandir ; et on a pu constater une corrélation entre le nombre de ruptures vécues par le petit enfant et la fréquence et l'importance des crises à l'adolescence. Malheureusement, si La recherche interrogeait de jeunes adultes actuels qui ont donc été placés antérieurement à la mise en oeuvre du Décret.

14 14 on prend l'exemple des SASPE 16 qui accueillent des tout-petits, on voit des enfants qui en sont déjà à 7 ou 8 institutions différentes. C'est pour éviter la multiplication des intervenants institutionnels qu'on envisage parfois très tôt un placement en famille d'accueil. Le but est de favoriser, autant que faire se peut, un attachement qualifié de «sécure». Il est important de s'attarder un peu sur la notion d'attachement en intégrant ici quelques éléments apportés dans la réflexion par la pédopsychiatre Frédérique Van Leuven. Le fait de pouvoir nouer et dénouer des liens fait partie intégrante du développement affectif. Pour le bébé, l'attachement passe par la conscience de la continuité d'existence dans l'alternance des éléments qui l'entourent. Cela se fait dans un processus où il faut de la continuité du soin en évitant les séparations brutales. L'enfant doit expérimenter qu'il reste le même, même dans les divers changements. Plus l'enfant sent qu'il est aimable et aimé, mieux il pourra à son tour aimer. Une fois que le lien s'est construit, l'enfant est en mesure de s'attacher à plusieurs personnes. Le processus d'attachement n'est pas nécessairement incompatible avec la prise en charge institutionnelle. Par exemple, si l'enfant est en pouponnière tout petit l'attachement ne pourra pas se faire avec les parents, il n'y a pas assez de continuité dans la présence des parents même si les visites sont régulières. Par contre, l'attachement pourra se construire avec le personnel de la pouponnière. Age de l'enfant Aujourd'hui, le placement en FALT 17 est surtout envisagé pour des enfants en bas âge. On vient d'en donner une explication en parlant de l'étiolement des capacités d'attachement de l'enfant avec le temps et les ruptures dans le soin. En plus, on constate qu'il y a peu de FA candidates pour des enfants plus grands ce qui, évidemment, vient renforcer le critère de l'âge. Il faut toutefois nuancer cet élément car, les SPF reconnaissent eux-même que leur recrutement est essentiellement orienté vers des familles susceptibles d'accueillir des jeunes enfants. Le témoignage de Marijcke Wieërs expliquant qu'en Flandre, les intervenants sont en difficulté pour trouver des FA pour des petits de moins de 6 ans est venu questionner cette évidence. Si on recrutait des FA pour adolescents, ce type de placement serait-il davantage utilisé à cet âge? Si on conçoit d'office le placement en FA comme un placement à long terme, comment pourrait-on envisager un placement en FA pour un adolescent de 15 ou 16 ans? Loyauté envers les parents Lorsqu'il existe un risque de rivalité important entre les parents et la FA, les mandants préfèrent se tourner vers un placement en institution pour éviter de mettre l'enfant dans des conflits de loyauté. Notons à ce propos qu'il y a souvent une utilisation erronée de l'expression «conflit de loyauté». Pour qu'il y ait conflit de loyauté, il faut qu'il y ait une construction morale qui arrive vers 7 ou 8 ans. Avant cela, l'enfant peut être dans une tension due à l'insécurité qu'il ressent chez ceux qui l'entourent. Le petit doit ressentir de la sécurité dans la FA pour pouvoir être serein avec ses parents. Il faut donc que l'enfant puisse être pris en charge par une famille qui est en mesure de vivre sereinement le lien avec les parents de l'enfant et qui est tout à fait au clair sur sa place. 16 SASPE : Service d'accueil Spécialisé de la Petite Enfance 17 On parle ici de Famille d'accueil Long Terme (FALT) pour distinguer des Familles d'accueil Court Terme ou d'urgence même si l'expression Long Terme n'est évidemment pas présente dans les arrêtés et est par essence contraire à la philosophie du Décret.

15 Maintien de la fratrie Lorsqu'il s'agit de plusieurs enfants à placer ou lorsqu'un frère ou une sœur se trouve déjà en institution, le mandant privilégie l'institution pour préserver le lien familial et faciliter les contacts avec les parents même si les autres critères pencheraient plutôt en faveur d'un SPF. 15 Possibilités de retour en famille Présence des parents Lorsque les parents sont présents régulièrement auprès de l'enfant, quand un lien intéressant existe, les mandants vont plutôt choisir un placement en institution de manière à préserver les moments de rencontre plus nombreux et plus facilement organisables qu'en FA. En effet, même si le rythme des visites peut évoluer avec le temps, la plupart des SPF préconisent peu de visites, généralement 1 par mois, au début de la prise en charge pour que l'enfant puisse «s'installer» dans sa nouvelle famille. Par la suite, les visites restent plus espacées qu'en institution même si leur fréquence augmente un peu, sauf dans le cas de placement intrafamilial où, par la force des choses, la FA est en contact plus régulier avec les parents. Compétences parentales Le placement en FALT n'est généralement pas la première piste envisagée 18, il s'agit plutôt d'une mesure de «bout de course» après d'autres tentatives vaines. Les mandants ont tendance à penser au placement en FA lorsque les perspectives de réintégration familiale sont faibles ou semblent fortement compromises ou lorsqu'ils ont des doutes sur la capacité des parents à garantir un cadre sécurisant pour leurs enfants. L'objectif est de fournir un cadre familial stable qui permettra à l'enfant de bien grandir. Pour prendre leur décision, les mandants aiment s'appuyer sur une expertise réalisée par un service extérieur. Cette expertise nécessite des compétences et du temps que le mandant n'a peut-être pas ou ne peut pas mobiliser mais aussi, elle rend la décision plus acceptable pour la famille car elle s'appuie sur un avis neutre. Ce rapport d'experts peut également être utilisé pour soutenir un travail avec les parents. Il permet de nommer les fragilités d'un parent et de les travailler pour aboutir par exemple à l'exercice d'une parentalité à temps partiel. Existence d'un réseau familial fiable Si le mandant envisage un placement, il doit d'abord penser à un placement chez des familiers «dignes de confiance». Si ce type de placement est tout à fait dans l'esprit du Décret, les experts présents autour de la table soulignent les difficultés particulières qu'il peut générer. En effet, il peut faire resurgir ou se construire sur des conflits familiaux antérieurs ou, à l'inverse, ne pas suffisamment se distancier des parents et de leur fonctionnement problématique. S'il pense que la situation, en raison de sa complexité et des risques qui viennent d'être énoncés, nécessite un accompagnement plus soutenu, plus intensif, le mandant peut demander l'intervention, pour la famille d'accueil, d'un SAIE, d'un COE ou un code M par un SASPE et par la suite lorsque les choses se sont mises en place, que chacun a trouvé ses marques dans la FA, le mandant peut proposer une reprise de guidance ou assurer lui-même le suivi de la situation. 18 Il est question ici des FAS via un SPF. 19 Le code M permet un accompagnement dans le milieu de vie par l'institution résidentielle mandatée.

16 L'âge de la maman Lorsque le mandant est face à des mamans très jeunes, il va plutôt privilégier une intervention en famille, très soutenue. En effet, une décision de placement en famille d'accueil pourrait entraîner dans le chef de cette jeune mère une démobilisation et l'entrée dans une spirale d'échec, avec peut-être une reproduction de situations similaires dans le futur. Dans ce cas précis, le réseau social de la maman va jouer un rôle déterminant dans la décision du mandant. La mère est-elle soutenue, peut-elle trouver de l'aide dans son entourage? Lorsque, finalement, le mandant cherche une famille d'accueil pour un enfant dont la maman est très jeune, c'est souvent parce qu'on est face à des situations très lourdes et qu'aucune autre piste n'est envisageable. Car dans ces cas, bien souvent, si la maman occupe sa place de façon problématique, la famille dans son ensemble a aussi des difficultés, et le placement intrafamilial peut difficilement être envisagé. On peut dire que le critère de l'âge des parents n'est pas déterminant. Ce qu'on évalue c'est bien la capacité de la maman ou du papa à être parent et à permettre à son enfant de grandir. Les intervenants insistaient sur le fait qu'ils rencontraient beaucoup de jeunes mères avec un comportement tout à fait adéquat et qui avaient juste besoin d'un petit coup de pouce. 16 L'offre et la demande De nombreux enfants sont en attente d'un placement en famille d'accueil, malheureusement le nombre de familles sélectionnées étant très limité, ce type de placement va plutôt être réservé à un enfant qui n'a plus du tout ou quasiment plus de lien avec sa famille. Ce type de prise en charge pourrait être adéquat pour d'autres mais ne leur est pas accessible à cause de la pénurie de FA. De même, l'accompagnement par des services d'intervention en famille souffre également du manque de places. Aujourd'hui, les mandants doivent indéniablement tenir compte de la saturation, ou non, de certains services pour prendre leur décision. Ce constat renforce la nécessité de soutenir tous les types de services de l'aj pour minimiser l'influence de ce critère. L'AFU et l'afct 20 Dans le cas d'un mandat SAJ, l'afu et l'afct peuvent être utilisés comme un dépannage, pour permettre à la famille de souffler, avec un retour possible à la fin de la prise en charge. Ces services peuvent aussi être utilisés pour évaluer la situation, c'est-à-dire qu'à la demande du mandant, ils prennent le temps d'analyser les ressources des FA pressenties avant que la guidance débute. Dans le cas d'un mandat SPJ ou du tribunal, ces types de placement sont peu utilisés car les mesures à prendre sont plutôt des décisions qui risquent de perdurer sur le long terme. Quand les situations arrivent devant le directeur ou le juge, il y a généralement eu beaucoup de mesures déjà prises dans l'urgence et le court terme. Le mandant qui a une vision relativement précise de la situation va chercher à la stabiliser en fonction des éléments qu'il a déjà en sa possession. 20 AFU : Accueil Familial d'urgence et AFCT : Accueil Familial Court Terme

17 17 Les missions des SPF A plusieurs moments, que ce soit dans la table ronde sur les missions des SPF ou dans d'autres, les participants ont rappelé que l'intervention des professionnels de l'aj doit se penser dans l'intérêt du jeune et être centrée sur lui. Les notes qui vont suivre doivent être lues en gardant ce principe en tête. Les missions, même si elles se déclinent et s'expriment autour de tous les acteurs de l'accueil familial, doivent toujours trouver leur application et leur sens autour du jeune. Commentaire des missions existantes «Le SPF a pour missions : [...] 2 d'organiser la sélection de particuliers pouvant accueillir des jeunes» Le texte ne parle pas de l'organisation du recrutement des FAS, toutefois les intervenants présents s'accordent pour considérer que l'expression «organiser la sélection» couvre aussi la réalité du recrutement. Ce travail est long et demande un soin particulier. Les SPF sont régulièrement en difficulté pour trouver de nouvelles FA. En Flandre, depuis peu de temps, cette sélection est organisée de façon centralisée. L'intervention de Marijcke Wieërs - directrice de l'organisation Jeugdzorg in Gezin à Malines - sur l'expérience limbourgeoise, a montré tous les bénéfices qu'il y aurait à tirer d'une mutualisation des moyens en matière de recrutement. Le dispositif mis en place à l'origine dans le Limbourg, mais aujourd'hui étendu à l'ensemble du territoire flamand, a permis une plus grande efficacité et a favorisé la mobilisation de compétences difficilement accessibles pour les services individuellement. Marijcke Wieërs cite ainsi la gestion, par une seule personne responsable, d'un réseau de communication avec la presse comme une des plus-values de la démarche. Les intervenants insistent sur la nécessité de penser un dispositif spécialisé et pérenne pour l'organisation du recrutement. Le constat est posé : la mise en place par les services de campagnes médiatiques - que ce soit au niveau local ou pour l'ensemble de la Communauté française dans le cas de campagnes soutenues par le pouvoir politique - apportent toujours des résultats tangibles. Réussir le défi du recrutement implique, d'après les participants, la nécessaire mise en place de structures spécialisées : qu'il s'agisse de services issus de la mutualisation des moyens comme en Flandre ou de services créés avec cette mission spécifique. La question de la sélection a aussi été abordée dans le cas particulier où une famille, une personne, se propose spontanément pour prendre en charge un enfant. Il a été évoqué l'idée que le mandant renvoie systématiquement vers un SPF avant de confier l'enfant à cette personne. Il s'agit alors pour le SPF d'évaluer si cette famille candidate peut offrir à l'enfant ce dont il a besoin pour grandir. C'est un travail délicat car il doit généralemen être fait en peu de temps, là où normalement la sélection de FAS par les SPF se fait dans des délais assez longs. Cette question s'apparente à celle de l'expertise posée un peu plus loin dans ce chapitre.

18 18 «Le SPF a pour missions : [ ] 3 d'assurer la supervision ainsi que l'encadrement pédagogique et social des particuliers, y compris dans le cas où leur sélection n'a pas été opérée par le service». Il est important de rappeler le droit de chaque bénéficiaire à recevoir une aide spécialisée et adaptée à sa réalité. L'article 2 du Code de déontologie précise que «L'intervenant recherche les solutions les plus épanouissantes pour le bénéficiaire. Il veille, dans toute la mesure du possible, si les droits et l'intérêt du jeune ne s'y opposent pas, à maintenir la cohésion de la famille et tient compte des attachements privilégiés du jeune, notamment à l'égard de ses frères et sœurs et de ses familiers. Les intervenants veillent à proposer la solution qui a la meilleure chance de succès. Ils ont le devoir d'envisager la solution la plus adaptée et la plus accessible au jeune et s'il échet à sa famille. Le bénéficiaire doit rester sujet de l'intervention.» Pour respecter ce principe, il est important pour le mandant d'avoir une panoplie de services spécialisés différents - tant dans leurs missions que dans leurs projets pédagogiques - parmi lesquels il choisira pour mandater celui qui est le plus adéquat pour accompagner le jeune et sa famille. Si son choix se porte sur un placement en FAS, le mandant s'adresse à un SPF ou, s'il a un candidat accueillant dans les proches de l'enfant, il mettra alors en place un placement intrafamilial. Dans ce cas, l'accompagnement de la famille d'accueil peut être confié au délégué. Cette pratique très courante amène parfois des difficultés ultérieures entrainant l'entrée en piste d'un SPF. S'il est aujourd'hui inconcevable au niveau des moyens d'accompagner toutes les FA, les SPF attirent l'attention sur le fait que nombre de RG très difficiles auraient pu être évitées si le SPF était intervenu dès le début dans la supervision mais aussi dans la sélection de la FA. Ce constat plaide en faveur d'une intervention plus soutenue dès le début de la prise en charge. C'est dans cette optique qu'en Flandre, on travaille pour le moment à un nouveau décret pour le placement familial qui précise qu'il faut, dès le début, des moyens supplémentaires pour examiner les problèmes de l'enfant et des parents, et évaluer les possibilités pour les parents de jouer un rôle dans la vie de l'enfant et, le cas échéant, lequel. A partir du moment où l'on pense que les parents n'auront pas la possibilité de reprendre les enfants auprès d'eux, il faut évaluer la meilleure place qu'ils pourront prendre dans l'intérêt de l'enfant. Dans ce cas, on sait déjà que la FA sera la référence pour le futur jusque 18 ans, mais également bien au-delà. L'enjeu déjà évoqué est de se demander ce que l'on doit faire pour cet enfant pour qu'il ait toutes les possibilités de «bien grandir». Toutefois, ceci reste mobile : si la situation change, si les parents évoluent, on prend le temps d'évaluer la stabilité de ce changement et ses implications sur le long terme. On prend du temps pour analyser la nouvelle situation. «Le SPF a pour missions : [ ] 4 de travailler au maintien des relations personnelles entre le jeune, ses parents, ses frères et sœurs, sauf si l'instance de décision estime qu'il n'est pas possible ou contraire à l'intérêt du jeune» De manière récurrente, le thème du manque de visibilité du travail avec les parents revient dans les débats des différentes tables-rondes. Chaque service accompagne les parents selon une méthodologie particulière développée dans le cadre de son projet pédagogique. Nombre d'expériences intéressantes et novatrices existent mais la perception de ce travail par les autres acteurs de l'aj reste malaisée. Les éléments qui ont été abordés sur ce point de l'arrêté relèvent davantage de prises de position pédagogiques, voire même à certains égards idéologiques. Ils ont été présentés dans le chapitre spécifique sur le travail avec les parents. C'est un sujet sensible pour lequel un travail reste indéniablement à faire et à visibiliser, mais ce travail n'est pas du côté d'une adaptation des textes de loi, des arrêtés ou des circulaires... Que ce soit dans le cadre du travail avec les parents pour lequel le mandant précise sur quoi le SPF va travailler prioritairement (maintien du lien ou retour en famille) ou pour les autres missions à remplir par les SPF, les experts présents insistent sur le fait que les modalités de prise en charge doivent rester

19 19 flexibles afin d'éviter de figer les pratiques et de freiner la créativité des acteurs. Les textes légaux qui encadrent le travail doivent soutenir cette flexibilité et les initiatives nouvelles. «Le SPF a pour missions : [ ] 5 de mettre en œuvre des programmes d'aide en vue de la réinsertion des jeunes dans leur milieu de vie d'origine, à l'issue de leur séjour en famille d'accueil, ou s'il échet toute solution alternative rencontrant l'intérêt du jeune.» Comme cela vient d'être dit, les acteurs de l'aj ont parfois du mal à voir le travail réalisé par les SPF avec les parents. Ce constat est valable aussi pour le mandant. L'endroit le plus évident où pourrait être laissée une trace de ce travail est le rapport. Pourquoi celui-ci n'inclut-il pas de façon systématique des éléments sur le travail fait avec les parents alors que les SPF s'attardent parfois longuement sur celui réalisé avec la FA? Notons que cette difficulté à travailler avec les parents et à en parler n'est pas propre aux SPF et traverse tout le secteur de l'hébergement mandaté. S'il y a de toute évidence un intérêt à rendre compte du travail réalisé pour la collaboration entre mandant et service mandaté, il faut souligner l'intérêt du rapport comme outil de travail avec les parents. Toutefois, l'utilisation du rapport avec les parents impose de jouer le jeu de la transparence avec le jeune et sa famille. Il impose aussi une discipline et une exigence dans l'écriture qui rendent possible la lecture et l'appropriation par tous. Le rapport permet de poser «publiquement» la question suivante : «Ce qui est mis en place a-t-il bien pour finalité le retour de l'enfant chez lui?». Cette question est évidemment bien plus pesante dans le secteur du placement familial où les durées de placement sont plus longues que lors de placements en institution. Les nouvelles missions évoquées L'expertise L'opportunité d'ajouter une mission d'expertise aux SPF a été longuement débattue et de façon récurrente dans plusieurs rencontres. Il arrive effectivement que le mandant confie aux SPF un travail qui s'apparente à de l'expertise. L'évaluation demandée peut porter sur «l'accueillabilité de l'enfant». Dans ce cas, il s'agit dévaluer les capacités d'attachement de l'enfant dans une famille d'accueil et les chances de réussite d'une telle mesure pour l'enfant. Le mandant peut aussi demander un avis sur la famille d'accueil pressentie par exemple lorsqu'un proche se propose spontanément pour accueillir un enfant ou - situation plus courante - lorsque l'enfant est déjà placé dans une famille non sélectionnée et que le mandant se pose des questions sur la qualité de l'accueil. Avant d'aller plus avant dans l'exploration de la question de l'expertise, les experts ont rappelé que c'est le mandant qui doit évaluer la pertinence d'une mesure. C'est une responsabilité qui lui incombe. Pour le faire, il peut s'appuyer sur des avis, des expertises réalisés, des rapports par des services choisis pour leur extériorité et leur connaissance des spécificités de l'accueil familial. La pratique qui consiste à confier cette mission à un SPF existe et est plus ou moins répandue selon les arrondissements. Ces différences s'expliquent en partie par les sensibilités variées des mandants mais aussi par la variété des structures mises à la disposition du mandant pour mener les missions qui lui sont confiées. Si cette mission était inscrite dans les textes, les services qui répondent positivement à la demande des mandants pourraient la valoriser et seraient financièrement moins en difficulté lorsqu'ils l'acceptent. La généralisation de cette pratique semble néanmoins poser question. Rappelons par exemple que le législateur n'a pas souhaité, à l'origine, confier de mission d'expertise aux SPF, afin d'éviter toute confusion dans les différents types de missions. Cette nécessaire distinction est bien précisée à l'article 13 du code de déontologie qui rappelle que : «L'intervenant ne peut exercer à l'égard d'un même bénéficiaire de l'aide plusieurs fonctions liées à l'octroi, au refus d'octroi ou à la mise en œuvre de l'aide. L'intervenant ne peut participer directement à la décision d'octroi ou de refus d'octroi d'une aide à un bénéficiaire s'il peut

20 20 y trouver un intérêt direct ou indirect soit à titre personnel, soit au titre de mandataire ou de représentant». Cet article rend difficile l'accompagnement par un SPF d'une situation pour laquelle il serait intervenu précédemment comme expert. S'il décide de le faire sans assurer l'accompagnement par la suite, il le fait «hors cadre», en sus de ses missions classiques, et donc sans financement. Outre la question financière évoquée ci-dessus, c'est une question de posture qui est en jeu. En revanche, les services d'accueil familial d'urgence répondent régulièrement - et semble-t-il avec moins de difficultés - à des demandes d'investigations de la part des mandants. Il peut s'agir de placements en cours pour lesquels le mandant a une inquiétude ou aussi parfois d'évaluer les ressources d'une famille d'accueil potentielle. Pendant le temps nécessaire au travail d'expertise, l'enfant peut être placé dans une famille neutre. Le SPF essaiera d'évaluer la place qui sera laissée à l'enfant en cas de placement, et estimera si la FA pourrait ne pas évincer les parents ni ne pas se laisser complètement envahir par eux. On est bien dans la recherche de la bonne place pour chacun ou du moins dans l'évaluation de la capacité de chacun à tenir la bonne place. Pour les services d'urgence, répondre à ces demandes d'investigations est plus simple d'un point de vue déontologique car ils savent d'emblée que, quel que soit leur avis, ils ne seront jamais en charge de l'accompagnement s'ensuivant. Cela leur permet de prendre position sans mettre en péril un éventuel travail ultérieur. Gestion financière des avances aux familles Une autre mission nouvelle évoquée concerne la gestion financière et plus précisément l'avance des frais aux FAS par les SPF. C'est une pratique qui est générée par la complexité des logiques administratives. Aujourd'hui, les SPF qui pratiquent l'avance de frais aux FA le font sur base volontaire, avec le soutien ou à la demande de leur CA. La question de la simplification administrative sera traitée dans le chapitre sur les logiques administratives. La formation des FAS Enfin, il a aussi été évoqué la question de la formation des FA. Rappelons que la recherche a fait apparaître que seulement 10% des familles interrogées étaient intéressées par des dispositifs de formation. De plus, les travailleurs relatent les difficultés et le peu de succès rencontrés par les initiatives passées de ce type. On peut donc retirer de ce débat que la formation reste un moyen, un outil intéressant dans l'accompagnement des FA, mais qu'elle ne doit pas devenir une fin en soi. En ce sens, figer une obligation de formation dans les textes légaux paraît inapproprié. Notons que dans les pays ou régions où la formation des FA est obligatoire, elle va souvent de pair avec une dynamique de semiprofessionnalisation des FA.

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