21 Mondialisation dans le textile Les atouts français : les textiles techniques, la conception et le marketing
|
|
- Agathe Bruneau
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Mondialisation dans le textile Les atouts français : les textiles techniques, la conception et le marketing Arielle MOREAU (SESSI) 369
2 ÉCLAIRAGES SECTORIELS La mondialisation de la filière textile-habillement est déjà ancienne. L industrie de l habillement s est fortement internationalisée au cours des années soixante et soixante-dix. C est aujourd hui le secteur textile qui se mondialise et l inquiétude grandit au rythme de l ouverture des marchés et des délocalisations qu elle suscite. L entrée de la Chine dans l OMC est à cet égard édifiante. Sans pouvoir être chiffrée précisément, la part des délocalisations dans le textile est une Graphique des plus élevées 7 - Résultat de pou l industrie. La suppression des quotas depuis le er janvier 005 pour l ensemble des articles textile-habillement constitue une autre étape décisive dans l ouverture de ce marché. Si la production textile traditionnelle quitte peu à peu l Hexagone, l industrie française dispose de certains atouts qui devraient lui permettre de prendre un nouvel élan et retrouver une place sur l échiquier mondial. Consciente des défis à relever pour préserver son activité, l industrie textile française développe ses compétences dans les textiles techniques et privilégie de plus en plus la valorisation de la marque française par un recentrage de l activité sur chaque extrémité de la chaîne de valeur : la conception et la distribution. Le secteur textile français compte plus de 000 entreprises de plus de 0 salariés, dont la moitié de petites entreprises de moins de cinquante salariés. Ses effectifs ne représentent que,3 % de ceux de l industrie manufacturière française en 004 3, contre 3,6 % quinze ans plus tôt, et son chiffre d affaires s élève à % du chiffre d affaires total de l industrie manufacturière. La place du textile français dans le monde recule : avec 4,7 % de part de marché dans les fils et tissus en 00 (contre 5,3 % en 995) 4, la France occupe le huitième rang, loin derrière l Italie, l Allemagne ou encore la Chine (respectivement 9,4 %, 8,6 % et 8,3 %). La mondialisation du textile s inscrit dans un contexte de libéralisation du marché mondial et de développement des régionalismes Partiellement protégée des importations en provenance des pays à bas salaires par l accord multifibres (AMF) qui régulait depuis 973 le commerce du textile-habillement, la filière doit aujourd hui faire face à la suppression des quotas. L accord multifibres imposait aux pays en développement des quotas bilatéraux sur les quantités exportées. L AMF a été prorogé à trois reprises. En 995, à l occasion des négociations du GATT de l Uruguay Round, l accord textile-vêtement (ATV) a été signé, fixant les étapes d une entrée progressive du secteur textile dans les règles de non-discrimination du GATT. Dès le er janvier 995, 6 % du volume total des importations soumises à quotas ont rejoint le régime commun. A partir du er janvier 998, 7 % supplémentaires ont été placées dans le régime commun, puis encore 8 % le er janvier 00 ; l ultime étape a été franchie le er janvier 005 avec la suppression de tous les quotas restants, soit 49 %. 370 L article qui suit se concentre sur le secteur textile, ne citant l habillement qu à titre de référence. Le secteur textile comprend la fabrication de fils et tissus, la fabrication d articles textiles et la fabrication d étoffes et d articles en maille (voir annexe ) En prenant en compte plusieurs indicateurs comme la sous-traitance étrangère, la part des importations en provenance de pays de délocalisation dans le total des achats (y compris sous-traitance étangère) ou dans le total de la production ou dans les importations totales du secteur, tous supérieurs à la moyenne de l industrie. 3 Source Dares, septembre Source CEPII
3 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Bien que son poids dans l économie française et sur le marché mondial s amoindrisse, la filière textile-habillement française est un vecteur de «la marque française» à travers la mode et le savoir-faire, que les bouleversements dus à la mondialisation ne sauraient occulter. Parallèlement la Chine, acteur industriel incontournable dans le secteur textile, est entrée en décembre 00 dans l OMC. Le démantèlement partiel des accords multifibres depuis 995 sur plus de 00 catégories de produits textiles lui a largement r I par nationalité bénéficié, surtout depuis 00. La part de la Chine dans les exportations mondiales de textile est ainsi passée de,4 % à 3,5 % de 00 à 00. La pénétration des produits chinois en France devrait s accentuer en 005, suite à la suppression des quotas le er janvier 005, car les derniers produits libéralisés sont ceux dont les quotas étaient le plus remplis. Compte tenu de sa capacité de production, la Chine pourrait rapidement évincer du commerce mondial de textile ses concurrents directs d Asie du Sud. Pour les produits dont les quotas ont été supprimés en 00, la part de la Chine dans les importations européennes s est envolée de 3 % à 45 % en deux ans. L OMC prévoit que la Chine représentera 9 % des importations européennes en 00, contre 8 % actuellement. A la suite de la création de l Alena (Accord de libre-échange nord-américain) en 994, l intégration régionale est apparue comme un moyen de contenir la concurrence des pays à bas salaires dans les secteurs nécessitant une main-d œuvre abondante. L Union européenne a signé de son côté un ensemble d accords bilatéraux avec les pays du Maghreb et les pays d Europe centrale et orientale (Peco). Le régime de perfectionnement passif permet aux produits de l Union européenne transformés dans ces pays d être exemptés de droits de douane et taxés sur la seule valeur ajoutée générée à l étranger, lorsqu ils sont réimportés par le pays d origine. La mise en place d une vaste zone de libre-échange euroméditerranéenne devrait aboutir d ici à 00 et remplacer les accords bilatéraux en vigueur actuellement avec les pays du pourtour méditerranéen : Tunisie, Maroc, Egypte, Turquie, Chypre, Liban, Malte, Israël, Algérie. La mondialisation du textile De la sous-traitance à la cotraitance Le recours massif à la sous-traitance dans l industrie textile-habillement et la fragmentation du processus de production ont favorisé la mondialisation. Deux décennies après l habillement, le secteur textile utilise à son tour pleinement les avantages de la division internationale du travail et de l essor économique des pays en développement. Si les échanges de produits textiles ont progressé en moyenne de 3,5 % par an au cours de la période , leur part relative dans le commerce mondial de produits manufacturés a reculé de,8 points (données Cepii ). En fait, l internationalisation du secteur textile se traduit davantage par une réorganisation de Source : OMC Mondialisation et régionalisation, le cas des industries du textile et de l habillement document de travail n
4 ÉCLAIRAGES SECTORIELS la production au niveau mondial que par un accroissement des échanges de produits finis. Les échanges correspondent davantage à des flux au sein de la filière qu à des ventes ayant pour objet d accéder à de nouveaux marchés. La faible croissance de la demande mondiale de textile, à l opposé de la forte progression des échanges, confirme que la mondialisation du textile correspond à une réorganisation de la production et non à l émergence de nouveaux besoins, même si le marché chinois crée actuellement une forte demande. La multiplicité des étapes de fabrication d un tissu se prête bien à la division internationale du travail, permettant d utiliser au mieux les avantages comparatifs des pays. L intégration du secteur est faible par nature et la sous-traitance y est particulièrement développée. Dans le cas français, au cours des années quatre-vingt, période de délocalisation de l habillement, les donneurs d ordres ont continué de s approvisionner en tissu en France et fait appel à des confectionneurs implantés dans des pays proches pour abaisser les coûts de production. Sous l effet conjugué des politiques préférentielles mises en place dans les pays d Europe de l Ouest (régime de perfectionnement passif) et du rôle croissant des délais dans les secteurs de grande consommation, les pays du Maghreb, la Turquie et les Peco sont devenus des zones de confection privilégiées pour les donneurs d ordres occidentaux. L industrie textile des pays développés, dont la France, a pu être relativement préservée, les soustraitants textiles de ces pays ayant la préférence des donneurs d ordres. Au niveau mondial, les pays développés d Europe, d Asie et d Amérique exportaient ainsi leurs tissus vers les pays en développement les plus proches et réimportaient les vêtements fabriqués à partir de ces tissus. Depuis quelques années, une nouvelle répartition des responsabilités au sein de la filière apparaît. La sous-traitance cède progressivement la place à la cotraitance, qui confère au façonnier, outre la fabrication du produit, la responsabilité de l achat du tissu (pour l habillement) ou de la matière première. Le donneur d ordres écarte ainsi le risque lié au tissu (qualité, retard de livraison). Si cette nouvelle organisation tend à se généraliser en Europe, certains pays l ont davantage intégrée que d autres. En France, la cotraitance est moins utilisée que dans d autres pays européens, notamment l Allemagne et les pays du Nord de l Europe. Dans ces pays, la cotraitance est devenue le principal mode d approvisionnement des distributeurs, représentant 74 % de leurs approvisionnements en valeur, toutes provenances confondues. En France, la cotraitance représente en moyenne 58 % des approvisionnements des distributeurs et se pratique surtout avec les confectionneurs asiatiques : la part de la cotraitance atteint 74 % avec l Asie, contre 40 % en Europe et en zone pan-euromed. La généralisation de la cotraitance a modifié les rapports entre les acteurs de la filière. Dorénavant responsables de l achat du tissu, les cotraitants situés hors d Europe ont progressivement privilégié les tisseurs locaux. Les producteurs de textile doivent de ce fait travailler davantage en relation avec les confectionneurs qu avec les donneurs d ordres. Europe de l Ouest, zone Pan-euromed, Asie Etude IFM sur la base de sondages «Qui pilote le textile en Europe?» 37
5 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Avec l éloignement progressif des sites de confection et le développement de la cotraitance, les tisseurs extra-européens se trouvent de plus en plus sollicités par rapport aux tisseurs français ou même européens. Au début du processus de délocalisation de l habillement, la quasi-totalité des confectionneurs asiatiques importaient leurs tissus d Europe. Depuis, l activité de tissage s est développée à proximité des cotraitants, et les tissus de provenances extra-européennes constituent aujourd hui une concurrence certaine en termes de prix, qualité et réactivité. Les tisseurs turcs sont appréciés des donneurs d ordres européens, français et allemands en particulier. Selon une enquête de l Institut français de la mode, la confection turque utilise actuellement 30 % de tissus locaux pour les commandes provenant de France. La Turquie, qui a développé l ensemble de la filière, de la fabrication de fils à la confection de vêtements, occupe aujourd hui une place appréciable dans les approvisionnements d Europe de l Ouest. C est moins le cas pour les tisseurs du Maghreb et d Europe de l Est. Selon une étude réalisée par l Institut français de la mode, ils reçoivent moins de 0 % des commandes de tissus pour confection sur place, bien que la zone Euromed soit la première zone de confection choisie par les donneurs d ordres français et italiens. Les confectionneurs maghrébins notamment importent leurs tissus d Europe de l Ouest, l offre locale correspondant peu aux spécifications des donneurs d ordres. La montée en puissance de la Chine Contribuant largement au développement de l économie chinoise, le secteur textilevêtement représente 0 % du PIB chinois et occupe 3 % de la population active. Après avoir développé une industrie de l habillement très utilisatrice de main d œuvre, la Chine s est tournée vers l amont, dont les activités sont plus capitalistiques. Elle investit massivement dans les équipements textiles. En 003, la Chine a réalisé respectivement 6 % et 73 % des investissements mondiaux 3 en filature et en tissage. Contrairement à l Inde, la Chine porte davantage ses efforts sur le tissage que sur la filature, afin de proposer une offre globale performante, combinant tissage et confection. La Chine détient respectivement % et 4 % des capacités mondiales de production de filature et de tissage, contre 5 % pour l Europe de l Ouest. La Chine, est devenue le premier exportateur mondial de textile. Devançant désormais l Europe de l Ouest 4, elle a exporté, selon l OMC, pour 6,9 milliards de dollars d articles textiles en 003, soit 5,9% des exportations mondiales et une variation de 3% par rapport à 00. Sa part de marché dans l Union européenne à Quinze a plus que doublé pour les fils et tissus entre 995 et 00 5, alors que celle de l Afrique du Nord reculait. Dans la consommation française de textile, la part de la Chine progresse mais elle n est pas prépondérante. La production issue de la zone Euromed alimente encore largement le marché français. Toutefois, la Chine reste un gros importateur de textiles pour alimenter son activité de confection, l offre chinoise demeurant à ce jour encore largement insuffisante pour satisfaire aux besoins de son marché intérieur et du marché mondial. «Qui pilote le textile en Europe?», IFM Source China National Textile Industry Council 3 Source ITMF 00 4 Exportations extra-européennes de l Union européenne à Quinze 5 Base Chelem du Cepii 373
6 ÉCLAIRAGES SECTORIELS Le rôle de la distribution dans la mondialisation de la filière Le rôle de la distribution dans le textile a évolué par paliers, avec la sous-traitance d abord, puis avec la cotraitance. En développant leurs approvisionnements en soustraitance, les chaînes de distribution ont peu à peu élargi leur champ de compétence en amont. Elles ont acquis des connaissances techniques sur les tissus et la confection, sur les coûts et les délais inhérents à ces techniques. Elles ont ainsi pu négocier au plus juste leurs coûts-matières par contacts directs avec les fournisseurs. Avec l externalisation de la fonction d approvisionnement, les donneurs d ordres ont progressivement perdu leurs compétences en amont mais ils ont pu imposer, grâce à l expérience acquise dans la négociation, leurs contraintes auprès de l ensemble de la filière. Les cotraitants doivent respecter un cahier des charges strict établi par les donneurs d ordres et proposer les prix les plus ajustés. Dans le secteur textile comme dans la plupart des autres secteurs de grande consommation, la distribution a désormais un rôle pivot. La mondialisation et la cotraitance répondent bien, dans ce contexte, aux exigences de la grande distribution européenne, en particulier en termes de prix : le cotraitant, prescripteur de tissu, est incité à importer à moindre coût des écrus asiatiques et à les transformer en Europe, tandis qu en sous-traitance le donneur d ordres favorise la simplification logistique et tend à acheter ses tissus dans une zone proche du lieu de confection. Dans la plupart des pays occidentaux, et particulièrement en France, le commerce indépendant perd des parts de marché face à la distribution concentrée (chaînes spécialisées, hypermarchés et supermarchés, grands magasins et magasins populaires, vente à distance et chaînes de sport). Il ne représente plus que 6, % du marché du linge de maison en 00 par exemple, contre plus en 0 % en 996. La distribution concentrée détient une part de marché plus importante encore dans le textile que dans l habillement. Près de 90 % de la consommation textile française passe par la distribution concentrée en 00. Dans ce contexte, la pression exercée sur les prix est très forte, à l exception du textile technique ou le rôle de la distribution concentrée est plus restreint (les industriels travaillent en partenariat direct avec leurs clients pour répondre à leur demande spécifique) et la concurrence internationale moins développée jusqu à présent.. Parts de marché de linge de maison par circuit de distribution en France Magasins Autres indépendants, % 6, % Chaînes spécialisées 3, % Hypers et Supermarchés 3,9 % Grands magasins et magasins populaires, % Source : IFM 00 Vente à distance 5,4 % 374 Source IFM «Le Guide du textile-habillement 003» Source IFM
7 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Les échanges textiles français de plus en plus déficitaires Contrairement à ce que l on observe par ailleurs, la mondialisation du textile n engendre pas un développement rapide des échanges intragroupe du secteur, qui ne représentent que 6,4 % des échanges, contre 40,7 % en moyenne pour l industrie. Ce secteur détient le plus bas taux d intragroupe de l industrie manufacturière. Contrairement à des secteurs très mondialisés comme l automobile ou l électronique, dont les échanges extérieurs passent surtout par des flux intragroupe, ceux de produits textiles se font principalement entre entités juridiquement indépendantes, liées par des accords de sous-traitance ou de cotraitance. L Italie est le premier fournisseur de textile de la France (5 % des importations françaises), l Allemagne son premier client. Si les principaux fournisseurs de la France sont européens, leur part régresse, passant de 60 % en 995 à 5 % en 003 pour les cinq premiers, au bénéfice de la Turquie, de la Chine et de l Inde. La part des importations textiles en provenance de Chine a plus que doublé depuis 995, pour atteindre 6 % en 003, ce qui fait de ce pays le quatrième fournisseur de la France, devant la Turquie. En revanche, les importations provenant des «Dragons asiatiques» (Corée du Sud, Hong Kong, Taïwan, Singapour) sont en retrait, ces pays portant désormais leurs efforts sur des industries à plus forte valeur ajoutée. Les Peco progressent, mais leur part ne dépasse pas, pour aucun d entre eux, 3 %. La Roumanie s illustre plus particulièrement. Elle est devenue le premier partenaire Peco de la France dans le textile. Elle se signale en tant que sous-traitant pour les articles en maille, dont elle est le huitième fournisseur de la France, ainsi qu un important client pour les fils et tissus. Egalement productrice de lin, de chanvre et de laine, la Roumanie devrait jouer à l avenir un rôle majeur dans l industrie textile française et européenne. M Les principaux partenaires de la France dans le textile Fournisseurs Clients Italie Allemagne Belgique Belgique Allemagne Italie Chine Espagne Turquie Tunisie 9 53 Espagne RU Portugal Maroc Inde Portugal 95 RU Roumanie 44 Maroc Etats-Unis 6 99 Corée du Sud Pologne 6 8 Tunisie Turquie Roumanie Chine 8 9 Monde Monde Sources : Sessi, Douanes Sources Sessi, Douanes 375
8 ÉCLAIRAGES SECTORIELS. Importations de textile par zone géographique en Exportations de textile par zone géographique en 003 Autres Autres 5 % Turquie 6% Maghreb 4% 5 % Asie 50 % Europe de l'ouest Turquie % Maghreb 30 % 4 % Asie 5% 49 % Europe de l'ouest Sources : Sessi, Douanes La balance commerciale de l industrie textile française s est sensiblement dégradée depuis une dizaine d années. Encore équilibrée en 995, elle accuse un déficit de,05 milliard d euros en 003, en raison d une forte poussée des importations des produits pour la fabrication d articles textiles et d articles en maille. Faiblement automatisées et nécessitant une main-d œuvre abondante, les fabrications d articles en maille et textiles ont été progressivement délocalisées, entraînant une hausse rapide des importations en provenance des pays à bas coûts. La Chine, l Inde, la Turquie, la Tunisie et la Pologne alimentent à elles seules sur la période la moitié de la hausse des importations pour les articles textiles et 4 % pour les articles en maille. Pour les fournisseurs traditionnels (Europe de l Ouest), la hausse a été plus modérée. G 0 4. Balance commerciale du textile 8 importations 6 exportations Sources : Sessi, Douanes 376
9 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Si les échanges de fils et tissus sont en recul, ils constituent le seul poste excédentaire de la balance commerciale textile française, grâce aux importants volumes exportés vers les Peco. Les exportations de fils et tissus vers les pays d Europe de l Ouest diminuent au profit des exportations vers les zones de sous-traitance de la partie aval de la filière (fabrication d articles textiles, confection) : Pologne, République tchèque, Roumanie, Tunisie. Les exportations de fils et tissus vers la Chine ont en outre été multipliées par trois depuis 995. Peu présente jusqu en 000 sur l amont de la filière textile-habillement, la Chine a massivement importé d Europe occidentale les tissus nécessaires à la confection locale. Un phénomène favorisé par la réduction des droits de douane chinois depuis 00, ramenés actuellement à % contre plus de 0 % en 995, et l exemption de droits pour les marchandises importées destinées à être réexportées. Enfin, bien que la filature et le tissage se développent depuis quelques années en Chine, l offre locale de fils en particulier reste insuffisante pour répondre aux besoins nés des donneurs d ordres occidentaux d une part, du marché intérieur d autre part. La baisse des exportations de fils et tissus est particulièrement sensible depuis 000. Si la «remontée de filière» se poursuit comme ce fut le cas pour l habillement, les exportations françaises de fils et tissus pourraient encore décliner et le déficit extérieur du textile se creuser davantage. Conséquence directe du recul des exportations de fils et tissus, la part de marché mondial de la France diminue. Elle s élève à 4,5 % en 00, contre 5,3 % en 995. Parallèlement, les importations françaises de fils et tissus diminuent en raison du recul de la demande interne consécutive à la délocalisation progressive de la filière. En revanche, les importations en provenance de Chine ont fortement progressé, une partie des approvisionnements en tissu s étant déplacée d Europe occidentale vers la Chine. Ce qui n empêche pas cette dernière de se tourner vers la France pour satisfaire sa demande, en fils notamment : les exportations de fils vers la Chine ont plus que triplé entre 995 et 003. Les échanges extra-européens sont assez compartimentés par pays, hormis avec la Chine. La France s approvisionne dans les pays du Maghreb en linge de maison et en pulls et articles similaires ; d Inde, la France importe majoritairement du linge de maison et des articles d ameublement. La Turquie vend à la France principalement du linge de maison et des pull-overs. En revanche, ces fournisseurs (y compris la Chine) sont absents du créneau des non tissés. Avec le développement de la filière dans les pays à bas coûts, la production dans ces pays, limitée dans un premier temps à la fabrication d articles textiles à partir de fils et tissus européens, s étend progressivement vers l amont. Source : Cepii (base Chelem) 377
10 ÉCLAIRAGES SECTORIELS Echanges de fils et tissus avec la Chine Importations de fils et tissus en provenance de Chine M Tissus 0 Fils M 80 Exportations de fils et tissus vers la Chine Fils 0 Tissus Sources : Sessi, Douanes 378
11 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Les échanges extérieurs de produits textiles Sources : Sessi, Douanes 003 Importations Exportations Taux Taux k k de couverture de couverture 003 (%) 995 (%) TOTAL filature et tissage ,8 38,3 fils ,8 6, tissus ,0 43,8 TOTAL articles textiles ,5 85,5 linge de maison et d articles d ameublement ,0 4, petits articles textiles de literie ,0 50,8 autres articles confectionnés en textile ,5 63,0 tapis et moquettes ,7 83,4 ficellerie, corderie, fabrication de filets ,5 45,5 non tissés ,6 70,8 tulle, dentelles, feutres, ouate, ruban, passementerie, tissus enduits ,3 45,7 TOTAL articles en maille ,8 50,0 étoffes à maille ,8 0,5 articles chaussants à maille , 40,4 fab. de pull-overs et articles similaires , 33,7 L attractivité du territoire France : une production qui se spécialise progressivement sur le créneau des textiles techniques Forts reculs des effectifs et de la production française textile depuis 000 Le terme de «délocalisation», dans sa définition la plus stricte proposée par les économistes et l OCDE, correspond à la fermeture d une unité de production dans le pays d origine et à l ouverture d une filiale à l étranger, sans que soit affectée la destination des biens produits. La délocalisation au sens large correspond à de la sous-traitance étrangère («outsourcing») auprès d entreprises étrangères, afin de fournir des biens auparavant produits localement. Les délocalisations pratiquées dans le secteur textile relèvent principalement de cette acception. Ayant d abord affecté la confection française, où la main-d œuvre constitue une part importante du coût de revient, la sous-traitance à l étranger touche maintenant les métiers à plus haute technicité, dont le textile. Ce secteur est à son tour confronté à la concurrence de l Inde, de la Chine et de la Turquie notamment. Ces pays, qui ont beaucoup investi ces dernières années dans les équipements, offrent en outre des coûts de main-d œuvre attractifs. Les Peco attirent aussi de plus en plus les donneurs d ordres occidentaux. Notamment la Roumanie et la Bulgarie, qui affichent les coûts salariaux les plus bas d Europe de l Est. La Pologne et la République tchèque ont opéré un rattrapage salarial qui les rend moins attractives. Le coût du travail, cinq fois plus élevé dans ces deux pays qu en Roumanie, est équivalent à celui du Portugal. Les pays 379
12 ÉCLAIRAGES SECTORIELS du Maghreb ne sont pas en reste, même si le niveau de qualification et la flexibilité de la main-d œuvre y sont moins élevés. Progressivement, l ensemble de la filière se reconstitue à l étranger. La chute des effectifs en France en témoigne. Plus du tiers des effectifs du secteur filature et tissage a disparu entre 995 et 003. Le secteur de la maille a vu les siens fondre de moitié au cours de cette période. Au total, le secteur textile a perdu 46 % de ses effectifs en quinze ans et la chute s accélère depuis 000. En 00, les effectifs ont reculé de 4, % et au cours des années suivantes, la baisse annuelle s est intensifiée, pour atteindre 7,3 % en Industrie textile -.8 % -4. % -6.5 % -7.3 % Ensemble de l industrie +3 % -0.3 % -.3 % -.7 % Sources : Dares, Insee, Unedic 7. Effectifs de l'industrie textile 80 milliers de personnes Sources : Dares, Insee, Unedic, effectifs cvs, salariés temps plein La production de textile de la branche, relativement stable de 995 à 000, chute de 4 % entre 000 et 003. La production est essentiellement assurée par des entreprises à capitaux français. Compte tenu du niveau élevé des coûts de production en France, la pénétration étrangère est faible. En 00 3, 0 % des entreprises du secteur étaient d origine étrangère, contre 5 % pour l ensemble de l industrie. Mais leur contribution au chiffre d affaires du secteur est élevée ( %), particulièrement dans la fabrication d étoffes et d articles en maille, où elles réalisent 4 % du chiffre d affaires. Source Sessi (EAE) Source Dares 3 Sessi, enquête «implantation étrangère dans l industrie en 00» 380
13 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING 8. Production textile en tendance cvs-cjo Base 00 en Total textile Fils et tissus Articles textiles Étoffes et articles en maille Sources : Sessi, Insee L avantage comparatif de la France porte désormais sur les textiles techniques En France, la main-d œuvre représente 50 % du coût de fabrication d une chemise, contre moins de 35 % en Afrique du Nord et 8 % en Chine et Roumanie. Un avantage comparatif qui va pouvoir jouer à plein avec le démantèlement des quotas. Le Bangladesh bénéficie également d avantages comparatifs dans le domaine du textilehabillement. Au-delà d un coût de main-d œuvre très bas, ce pays bénéficie de l exemption de droits de douane que l Union européenne lui a accordée, ce qui a stimulé ses exportations d habillement. Dans le textile, plus capitalistique, la part de la main-d œuvre dans le coût de production est moins élevée, de l ordre de 5 % en filature, un peu plus en tissage. Mais si les différentiels de coûts de main-d œuvre entre pays producteurs ont de ce fait une influence moindre sur la répartition mondiale de la production textile, il n en reste pas moins que les écarts sont impressionnants : le coût salarial horaire serait de 0,4 $ en Chine contre 4,8 $ en moyenne dans l Union européenne à quinze. En outre, l ouverture des marchés rend progressivement les autres composantes du coût de fabrication (barrières tarifaires et non tarifaires) plus homogènes à l échelle mondiale. Ce faisant, les pays à bas salaires demeurent plus attractifs pour les produits à faible technologie. De surcroît, en assurant une certaine flexibilité et un niveau de formation élevé de leur main-d œuvre, des pays comme les Peco disposent d un avantage supplémentaire par rapport à leurs concurrents français. source : Werner Spinning et Weaving Labor Cost Comparison 38
14 ÉCLAIRAGES SECTORIELS Les activités textiles françaises liées à la laine et au coton, matériaux naturels, souffrent en outre de la volatilité des cours de ces produits et de leur éloignement des lieux de production. Dans ces deux filières particulièrement, les entreprises françaises trouvent de plus en plus difficilement leur place et les fermetures se succèdent. Dans ce contexte, où les composantes de l attractivité penchent de plus en plus en faveur des pays émergents pour les activités textiles traditionnelles, le créneau des textiles techniques constitue une opportunité pour l industrie textile française. Après l époque des fibres naturelles, puis des fibres chimiques à haute performance, arrive celle des matériaux répondant à des «exigences techniques et qualitatives élevées en matière de résistance mécanique, thermique et durabilité leur permettant de s adapter à une fonction technique et à son environnement» (définition d Hervé Laurent et Guy Nemoz, de l Institut français du textile et de l habillement). Outre la confection, ces matériaux offrent de nombreux débouchés à l industrie textile dans le bâtiment, le génie civil, le transport, la santé, le sport, la protection des personnes et l environnement, où les applications nouvelles se multiplient. Les textiles techniques occupent une part croissante du marché textile (30 % en Europe, 40 % aux États-Unis et au Japon). Sur ces produits textiles innovants, à forte valeur ajoutée et pour lesquels le prix n est plus le critère déterminant, la France détient une part appréciable du marché européen dont elle serait le second producteur après l Allemagne, et se situerait au quatrième rang mondial. L innovation, en pointe sur ce nouveau créneau, favorise le maintien en France d une activité industrielle grâce aux liens étroits que les industriels entretiennent avec les donneurs d ordres ou utilisateurs. Les enjeux de l industrie textile française face à la mondialisation Les enjeux industriels Le mouvement de délocalisation paraît inéluctable. En 996, face aux suppressions d emplois en cascade dues au déplacement de la production hors de France et aux dévaluations compétitives des monnaies italienne, britannique, espagnole et portugaise qui pénalisaient les exportations françaises, un «plan textile» a été mis en place. Il tendait à alléger les charges sociales, pour réduire les frais de main-d œuvre et accroître la compétitivité du secteur. En 997 et 998, les suppressions d emplois ont marqué le pas. Mais la mesure, refusée par la Commission européenne, a dû être abandonnée. Dès 999, les baisses d effectifs ont repris et se sont amplifiées progressivement. Les délocalisations de production représentent souvent la seule issue pour les entreprises du secteur textile. La concurrence étant déjà installée et les parts de marché diminuant progressivement, il n existe pas d alternative, sinon de se positionner sur un créneau plus porteur. S il y a fermeture de l entreprise, les pertes d emplois sont supérieures à celles engendrées par le seul transfert de la production. Une délocalisation réussie va permettre à l entreprise de survivre en s appuyant sur ses points forts (cf. rapport d information du Sénat du 3 juin 004). le terme «technique» vise a distinguer ces tissus, où les applications et les caractéristiques fonctionnelles prévalent, des tissus plus esthétiques à vocation d habillement et d ameublement. Source David Rigby Associates 38
15 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Dès lors, le maintien d une industrie textile sur le territoire français repose sur plusieurs axes : Développer le créneau des textiles techniques. À défaut de pouvoir agir sur les coûts, il est essentiel, selon l Union des industries textiles, de fidéliser les clients sur la qualité, la sécurité et le développement durable. Les textiles techniques répondent à ces exigences et les industriels français se portent progressivement sur ce créneau. Certains fabricants de tissus investissent dans la recherche-développement pour proposer régulièrement des nouveautés répondant chaque fois à un risque identifié par une norme. La région Rhône-Alpes concentre la plus forte production européenne de tissus à usage technique. En outre, les confectionneurs tendent à n utiliser qu un nombre limité de textiles, mais présentant de multiples propriétés. La demande s étendant même à la confection, les donneurs d ordres français vont-ils revoir leur stratégie, en s appuyant davantage sur des industriels français «experts» en textiles techniques que sur des industriels plus lointains, offrant des textiles certes moins chers mais à plus faible valeur ajoutée? Recentrer l activité sur la conception et le marketing. Certaines entreprises ont décidé de sous-traiter leur production à l étranger et de recentrer leur activité sur les bureaux d études autour de la conception et du marketing. Elles créent ainsi de nouvelles formes de développement. Concentrer ses efforts sur la modélisation apparaît d autant plus nécessaire que la production s éloigne des bureaux d études. Les réajustements de production permis auparavant se révèlent plus difficiles et coûteux, car la réactivité décroît avec la distance. Valoriser la «marque» française est un autre moyen de sauvegarder l industrie textile française. L attrait mondial pour la mode et le luxe français est indéniable. Le savoir-faire français dans la création devrait être accentué à l avenir, la production se déployant dans les pays à bas coûts. Les entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d Azur ont choisi cette voie et les emplois y ont été mieux préservés qu ailleurs : les effectifs régionaux n ont baissé que de 9,5 % entre 996 et 003 ). Développer les réseaux, à l image des «districts» italiens. Les entreprises italiennes travaillent en partenariat. Elles entretiennent des liens étroits avec les centres de ressources scientifiques et techniques et avec les grands donneurs d ordres de l industrie textile. Cette concentration des ressources au sein de districts a permis à l industrie textile italienne de mieux résister à la concurrence extra-européenne. Certaines régions françaises ont créé dans cette optique une association ayant pour objet de mener des actions collectives dans la formation ou développer des échanges au profit des entreprises locales (Clubtex dans le Nord, Lorhatex en Lorraine). Sur le plan commercial, s implanter en Chine constitue une opportunité pour les industriels français. La baisse des droits de douane chinois est déjà bien entamée et doit s accompagner d un assouplissement des conditions d accès à son marché imposé par l OMC. Le potentiel de consommation d habillement chinois, dopé par l essor de l économie chinoise, est estimé à 00 milliards de dollars en 0, soit quatre fois le marché français. Source : Les Échos Estimation IFM à partir du China Statistical Yearbook et de Asian Demographics Ltd 383
16 ÉCLAIRAGES SECTORIELS L intégration de l industrie française du textile dans une démarche européenne La situation française n est pas singulière. Les industries textiles d Europe de l Ouest enregistrent les mêmes transformations. La part de l Europe dans le textile mondial est en retrait ; le différentiel de coûts salariaux avec les pays émergents et l Asie en particulier pénalise aujourd hui son industrie textile comme son industrie de l habillement. L Europe ne représente plus que 39,3 % des exportations mondiales en 003, contre 44,5 % en 995. L Italie et l Allemagne, les deux premiers exportateurs mondiaux de fils et tissus avec respectivement 9,4 % et 8,6 % de part de marché mondial, ont enregistré un repli de celles-ci au cours des dernières années. La part de l Asie est passée de 4,6 % en 995 à 44,3 % en 003 et devrait s accroître avec la suppression des quotas. Pour atténuer les conséquences de la libéralisation des échanges dans le secteur textile, la conclusion d accords régionaux et la création d un espace euroméditerranéen 3 de libre-échange entre l Union européenne et les pays du pourtour méditerranéen doivent être menées à leur terme. Les exportations textiles d Europe de l Ouest vers les Peco, les États baltes et la CEI ont crû de % en 003, soit un rythme supérieur à celles d Asie vers l Europe occidentale. Parallèlement, l Union européenne à Quinze continue de s approvisionner à hauteur de 6 % auprès de ses partenaires intraeuropéens 4. La part de la Turquie s élève à 4,8 % soit légèrement en deçà de la part de la Chine. Si la création d une vaste zone de libre-échange de proximité ne peut enrayer le déclin de la production française d habillement, elle permettrait au moins de préserver l activité de tissage sur le sol français. Une plus grande fluidité des échanges au sein de la zone permettrait de renforcer le partenariat entre confectionneurs maghrébins et tisseurs européens qui marque le pas depuis peu, les tissus asiatiques et turcs pénétrant progressivement les marchés marocain et tunisien. Les négociations commerciales auxquelles participe l Union européenne devraient permettre d obtenir la réciprocité dans l accès aux marchés d Asie. Alors que l Union européenne applique des tarifs douaniers très bas pour ses importations de textile (7 %), les pays d Asie 5 et d Amérique du Sud conservent des droits de douane élevés, qui s élèvent à 0 % en Argentine, 35 % au Brésil, 38 % en Inde, % au Pakistan. Dans le cadre de l OMC, les autorités européennes devront veiller au respect par la Chine de ses engagements, contrôler les conditions de fabrication, et lutter contre la contrefaçon. Les fluctuations monétaires entre l euro et le dollar, et notamment la forte appréciation de l euro depuis 003, affaiblissent considérablement la compétitivité de l industrie textile française au même titre que ses homologues européennes. La crise asiatique et 384 Source : OMC Source : CEPII (base Chelem) 3 suite à l adhésion de la plupart des PECO à l Union européenne, l expression «Euromed» a succédé la l expression «Paneuromed» dans les négociations 4 Source : OMC 5 Hormis la Chine qui a entrepris de réduire ses droits de douane à %, en contrepartie de son adhésion à l OMC
17 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING les dévaluations qui l ont accompagnée à la fin des années quatre-vingt-dix avait déjà renforcé la compétitivité des produits issus de ce continent. La sous-évaluation actuelle des monnaies asiatiques, ancrées sur le dollar, est un solide atout pour les industries exportatrices d Asie. Pour l industrie textile, l impact du change sur la pénétration des produits asiatiques est probablement aussi fort que le démantèlement des quotas. Parallèlement, le flottement de la livre turque depuis 00 explique en partie l amélioration de sa compétitivité dans le secteur textile face à l industrie française. Le partenariat entre l industrie textile et les pouvoirs publics Tirant les leçons des expériences étrangères réussies en termes de partenariat public-privé, les pouvoirs publics ont entrepris des actions dans trois principaux domaines : la stimulation de la recherche et développement, avec la création d un réseau d innovation industrielle dans le textile-habillement (RiTH) dans les matériaux et technologies d avenir, la mise en place de pôles de compétitivité à l échelle des régions et un soutien à la lutte contre la contrefaçon. Le RiTH a été mis en place en 00, à l initiative du ministère de l Économie, des Finances et de l Industrie, pour susciter des projets d innovation collectifs réunissant industriels, écoles, centres de recherche et centres techniques dans des domaines clés jugés prioritaires ; ce réseau a une vocation nationale, voire européenne. Les huit premières régions de la filière textile-habillement développeront au sein du réseau un ou plusieurs domaines clés d excellence (ennoblissement innovant, mode-création-design, transformation et applications des techniques lainières, vêtements intelligents, textiles et vêtements fonctionnels et de santé ). Aujourd hui, trois plates-formes ont vu le jour : une à Cholet dédiée à la confectionnabilité des étoffes pour vérifier leur comportement en fabrication ; une à Troyes pour le tricotage 3D ; une à Lille-Tourcoing qui accueille le Centre européen des non tissés, dans lequel sont testées les méthodes de production des non tissés pour la stabilisation des sols, l isolation dans le bâtiment et l emballage. Les entreprises adhérentes au RiTH peuvent tester leurs applications sur ces plates-formes, en apportant leur matière première et leur personnel. Les pôles de compétitivité ne se limitent pas à la filière textile, les pouvoirs publics menant cette action pour divers projets industriels dans le cadre de l aménagement du territoire, afin de lutter contre les délocalisations. Annoncée en septembre 004, cette mesure doit s étaler sur trois ans et les dossiers de candidature sont en cours d examen. Le Nord Pas-de-Calais, les Pays de la Loire, les Vosges (pôle «fibres»), Rhône-Alpes aspirent à devenir des pôles de compétitivité du textile dans lesquels s associent des centres de recherche, des écoles supérieures et des entreprises. Enfin, pour encourager l innovation, un crédit d impôt collection a été créé en 999. Depuis 004, une part en volume de 5 % des dépenses annuelles de création et de design des collections engagées dans l industrie du textile, de l habillement et du cuir a été introduite. Cette part devrait passer à 0 % en
18 ÉCLAIRAGES SECTORIELS Suivi de l impact de la suppression des quotas La suppression des quotas le er janvier 005 a déjà produit des effets sur de nombreux articles du textile et de l habillement. Le suivi des importations en provenance de Chine mis en place par la Commission européenne pour les 38 catégories de produits libéralisées au er janvier 005 révèle que les importations de certains d entre elles ont connu une très forte progression au cours du er trimestre 005, accompagnée d importantes baisses des prix unitaires moyens. Les tissus de coton, le linge de table, les pull-overs, les collants et chaussettes figurent parmi les produits ayant dépassé le seuil d alerte. Pour les pull-overs, la part de la production française dans le marché national passe de 9, % à 8,5 % entre le er trimestre 004 et le er trimestre 005 ; elle chute de 4,7 % à 0,9 % pour les bas, collants, chaussettes au cours de la même période. Pour ces deux catégories de produits, le taux de pénétration du marché français par les importations chinoises passe respectivement de 3,7 % à 8,5 % et de 0,4 % à 5, %. Mais l impact de la suppression des quotas est particulièrement fort pour les tissus de coton, le linge de maison et les bas, collants et chaussettes, car la production nationale détient encore une part non négligeable du marché français dans ces trois catégories de produits, respectivement 7 % (contre 98 % au premier trimestre 004), 39 % et %. Par ailleurs, les baisses de prix unitaires moyens enregistrées au cours du er trimestre 005 pour les produits chinois sont considérables. Cette baisse résulte d une part de la suppression du paiement des droits d importation par les importateurs occidentaux, d autre part de la production en plus grandes séries qui permet aux industriels chinois d abaisser le prix à l export, et sans doute aussi d un phénomène de déstockage dû à la libéralisation du marché. La baisse atteint 0 % à 70 % pour dix catégories de produits du textile et de l habillement, dont les bas, collants et chaussettes, pull-overs, linge de table, tissus de coton. En revanche, les échanges de la France avec les autres pays fournisseurs sous surveillance Taxud ont peu évolué après la suppression des quotas. La progression des importations en provenance de ces pays est très modérée, voire négative, la concurrence de la Chine s exerçant principalement à leur détriment. Dans le cadre des négociations entreprises par la Commission avec la Chine, un protocole d accord a été signé le 0 juin 005 (Memorandum of Understanding), et approuvé par les États membres le juin : il fixe jusqu à la fin 007 des limites quantitatives aux importations en provenance de Chine, pour dix catégories de produits (dont les tissus de coton, le linge de lit, le linge de table et les fils de lin) sur les vingt ayant franchi le seuil d alerte. Un plafond annuel d exportations sera fixé pour chaque catégorie de produit 3 pendant la durée de l accord. La France s est félicitée de cet accord, tout en estimant nécessaire que l Union ne renonce pas à ses droits - mise en œuvre de mesures antidumping ou clauses de sauvegarde - si nécessaire et que des avancées soient rapidement faites par la Commission sur les sujets de politique industrielle permettant d accompagner cette mutation. 386 Les seuils d alerte correspondent aux taux de progression des importations chinoises tolérés par la Commission pour chaque catégorie de produits Surveillance des importations de l Union européenne en provenance de ses principaux fournisseurs de textile et d habillement hors Turquie, mise en œuvre depuis le er janvier Selon la catégorie de produits, une fourchette d augmentation des exportations de 8 % à,5 % est retenue, calculée sur les ventes enregistrées au cours des douze mois précédents. Les bas, chaussettes et collants ne sont pas inclus dans cet accord.
19 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Annexe NAF 700 composant le secteur textile F 7A 7C 7E 7F 7H 7K 7M 7P 7A 7C 7E 7G 7J 73Z F 74A 74B 74C 75A 75C 75E 75G F3 76Z 77A 77C Filature et tissage Filature de l industrie cotonnière Filature de l industrie lainière cycle cardé Préparation de la laine Filature de l industrie lainière cycle peigné Préparation et filature du lin Moulinage texturation de soie et textiles artificiels et synthétiques Fabrication de fils à coudre Préparation et filature d autres fibres Tissage de l industrie cotonnière Tissage de l industrie lainière cycle cardé Tissage de l industrie lainière cycle peigné Tissage de soieries Tissage d autres textiles Ennoblissement textile Fabrication de produits textiles Fabrication de linge de maison et d articles d ameublement Fabrication de petits articles textiles de literie Fabrication d autres articles confectionnés en textile Fabrication de tapis et moquettes Ficellerie, corderie, fabrication de filets Fabrication de non tissés Fabrication de tulle, dentelles, feutres, ouate, ruban, passementerie, tissus enduits Fabrication d étoffes et d articles en maille Fabrication d étoffes à maille Fabrication d articles chaussants à maille Fabrication de pull-overs et articles similaires 387
20 ÉCLAIRAGES SECTORIELS Annexe Partenaires de la France par zone géographique en 003 Importations de fils et tissus en 003 Exportations de fils et tissus en 003 Asie 0 % Autres % Europe de l'ouest 64 % Autres 3 % Europe de l'ouest 44 % Maghreb % Turquie 3 % Sources : Sessi, Douanes Asie 3% Maghreb 0 % Turquie % Importations d articles textiles en 003 Autres % Asie 3 % Maghreb 9 % Turquie 6 % Sources : Sessi, Douanes Europe de l'ouest 50 % Importations d étoffes et d articles en maille en 003 Exportations d articles textiles en 003 Autres 38 % 003 Asie % Maghreb 6% Turquie % Europe de l'ouest 53 % Exportations d étoffes et d articles en maille en 003 Autres 34 % Europe de l'ouest 4 % Autres 8 % Europe de l'ouest 60 % Asie 0% Asie % Maghreb 7 % Sources : Sessi, Douanes Turquie 7 % Maghreb % Turquie % 388
21 MONDIALISATION DANS LE TEXTILE LES ATOUTS FRANÇAIS : LES TEXTILES TECHNIQUES, LA CONCEPTION ET LE MARKETING Annexe 3 Échanges de fils et tissus G 4,5 4,0 Exportations 3,5 3,0,5 Importations,0,5 Sources : Sessi, Douanes G, Échanges articles textiles 3,5 3,0 Importations,5,0,5 Exportations,0 0, Sources : Sessi, Douanes Échanges d'articles en maille G 3,0,5 Importations,0,5,0 Exportations 0, Sources : Sessi, Douanes 389
à la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailLA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition
Plus en détailBILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014
BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération
Plus en détailFIN-INTER-01 LE CONTEXTE
FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités
Plus en détailNote relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc
Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation Direction de la Politique Economique Générale Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc
Plus en détailLe nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien
Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,
Plus en détailL ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest
L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest Atelier de la classe de premiere en Sciences Economiques & Sociales Revue de presse économique, politique et sociale française Janvier
Plus en détailLes investissements internationaux
Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches
Plus en détailLes concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»
Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches
Plus en détailChiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino
Septembre 2012 / TBI&LMO / BPE 2ENT18 Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino 40 000 34 361 NAF rév.2, 2008 : Chiffres clés 2011 47.11CDEF 47.91B 30 000 20 000 20 390 22
Plus en détailP opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP
P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion
Plus en détailLe commerce extérieur de la Suisse en 2013
Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l
Plus en détailRelocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France
Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France Cycle Innovation & Connaissance 54 petit déjeuner Pr. Jacques COLIN 22 janvier 8h30-10h Grasse Animatrice : Valérie
Plus en détailECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION
ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et
Plus en détailLE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?
LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailCOMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT?
COMMENTAIRE Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? Faits saillants La reprise des ventes d automobiles aux États-Unis s est traduite
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailCommuniqué de presse 5 mars 2015
RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des
Plus en détailQu est-ce que la compétitivité?
Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il
Plus en détailPrésentation du Groupe IKEA
Présentation du Groupe IKEA IKEA dans le monde en quelques chiffres En 62 ans, le Groupe IKEA est devenu le leader mondial sur le marché du meuble. En tant que spécialiste de l ameublement et de la décoration
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailL actualité économique internationale textile-habillement
L actualité économique internationale textile-habillement N 201310 Octobre 2013 Europe - Situation et l évolution des importations européennes d habillement En coopération avec le Cercle Euro-méditerranéen
Plus en détailQuel est le temps de travail des enseignants?
Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans
Plus en détailComité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)
F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ
Plus en détailVERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional
VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une
Plus en détailChapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailL investissement direct et les entreprises françaises
INVESTISSEMENT L investissement direct et les entreprises françaises Michel Houdebine et Agnès Topiol-Bensaïd* * Au moment de la rédaction de cet article, Michel Houdebine et Agnès Topiol-Bensaïd appartenaient
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailla voie bilatérale reste la meilleure option
WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailPrincipaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)
55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États
Plus en détailLES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013
LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz
Plus en détailAgricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.
Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs
Plus en détailLe commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux
Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.
Plus en détail1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales
Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies
Plus en détailL EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement?
L EXTERNALISATION Au sein des entreprises, l'heure est à la rationalisation des coûts. Pour parvenir à cet objectif, les stratégies sont nombreuses. Parmi elles, l externalisation est aujourd'hui considérée
Plus en détailL externalisation des activités bancaires en France et en Europe
ÉTUDES L externalisation des activités bancaires en France et en Europe Si l externalisation des activités (outsourcing) est un phénomène courant au sein des entreprises non financières en Europe, comme
Plus en détail2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée.
COMMUNIQUE DE PRESSE 6 décembre 2013 Résultats annuels 2013 2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée. Volume d activité Villages stable à taux
Plus en détailLa mondialisation des tâches informatiques
Chapitre 1 La mondialisation des tâches informatiques Quel que soit le domaine que l on observe, les économies engendrées par l outsourcing, aussi appelé offshore ou délocalisation, sont considérables.
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailBase de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry *
Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry * 1) Base de données 2) Sources et définitions * Alix de Saint Vaulry est économiste au CEPII, responsable de la production de la base de données
Plus en détailInvestissement étranger à la Bourse de Casablanca
Investissement étranger à la Bourse de Casablanca Juin 2014 Page 1 898 SYNTHESE En 2013, le nombre des investisseurs étrangers en actions cotées à la Bourse de Casablanca a enregistré une hausse ; il est
Plus en détailTROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE
ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE
Plus en détailLes Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION
Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION S.M.A.R.T. Production 2004-2005 - Tous droits de reproduction réservés. Par les mêmes organisateurs : 40 ateliers gratuits sur
Plus en détailI) L ouverture des économies à l international
L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace
Plus en détailLe RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions
27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que
Plus en détailLa publication, au second
Les entreprises industrielles françaises de plus en plus impliquées dans les NTIC Malgré l adoption accélérée des différents outils des nouvelles technologies de l information et de la communication (NTIC)
Plus en détailLe creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres
LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus
Plus en détailDe quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre
De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre de devises étrangères contre monnaie nationale dépréciation
Plus en détailConséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC
Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC L industrie française des biens de consommation prend-elle bien
Plus en détailL équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale
L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale Julia GUÉRIN Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service d Études macroéconomiques et de Synthèses
Plus en détailLes chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle
INSTITUT DE RECHERCHE EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE HENRI-DESBOIS Octobre 2005 Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle Dans un contexte de mondialisation, face à une compétitivité
Plus en détailLe marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013
Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale
Plus en détailPourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux
7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour
Plus en détailLA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI»
LA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI» La SOPARFI n'est pas régie par une loi spécifique, mais se définit comme une société de capitaux luxembourgeoise soumise à une fiscalité tant directe
Plus en détailL externalisation un vecteur de développement du cabinet BPO Services France. Atelier Solution
L externalisation un vecteur de développement du cabinet BPO Services France Intervenants : Régis BIZIEN, EC et CAC Cabinet MBV, Paris Christophe BERNARD, Consultant NSG Phase 2 Brice BLAZY, Directeur
Plus en détailComprendre la Malaisie 13. Données et tendances de l économie... 30
Sommaire Préface......................................................................... 7 Comprendre la Malaisie 13 Repères essentiels....................................................... 15 Chiffres
Plus en détailCet article s attache tout d abord
Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailETUDE D ANALYSE DU POTENTIEL DE LA BRANCHE INDUSTRIELLE RAPPORT DE SYNTHESE DE LA FILIÈRE TEXTILE DE MAISON
ETUDE D ANALYSE DU POTENTIEL DE LA BRANCHE INDUSTRIELLE RAPPORT DE SYNTHESE DE LA FILIÈRE TEXTILE DE MAISON ETUDE REALISEE AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DU PROGRAMME MEDA DE L'UNION EUROPEENNE 2003 ETUDE REALISEE
Plus en détailLa réforme de l assurance prospection s articule autour de 5 axes principaux :
MESURE 1 REFORME DES PROCEDURES FINANCIERES PUBLIQUES DE LA COFACE La réforme concerne particulièrement deux procédures : l Assurance Prospection et l Assurance Crédit. L objectif est de simplifier et
Plus en détailContrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT
Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT CONTEXTE GÉNÉRAL L amélioration de la compétitivité logistique des flux import-export, en termes de développement
Plus en détailROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES
ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE
Plus en détailChiffre d'affaires par ligne de services
Troisième trimestre 2010 des revenus: EUR 1.210 millions Réservez au projet de loi: 90%, même par rapport au troisième trimestre 2009, 2010 Cash Flow Opérationnel s'élève à EUR 83 millions dans les neuf
Plus en détailrésumé un développement riche en emplois
ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE
Plus en détailSECTEUR AUTOMOBILE SUR UNE NOUVELLE VOIE
PRODUCTIVITÉ RESPONSABLE ENVIRONNEMENT AUTOMOBILES SECTEUR AUTOMOBILE SUR UNE NOUVELLE VOIE PAR MARK CARDWELL PHOTOS ATLAS COPCO/ISTOCKPHOTO/GEELY Àl heure où les économies mondiales se relèvent de la
Plus en détailSUBVENTIONS. Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE
ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED L/7162/Add.l8 6 mai 1994 Distribution limitée (94-0829) Original: anglais SUBVENTIONS Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE
Plus en détailUn climat des affaires incertain
AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact
Plus en détailACQUISITIONS EN CHINE : ACHAT D ACTIFS OU PRISE DE PARTICIPATION?
Le marché chinois des fusions-acquisitions offre chaque année davantage d opportunités aux investisseurs étrangers: en 2010, le montant de transactions impliquant des entreprises étrangères s élevait à
Plus en détailThème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailCONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii
CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens
Plus en détail13-14 PREmière vision
13-14 PREmière vision NEW YORK / indigo New York et de dessins textiles Francine EMPOLI T. 04 72 60 65 00 [f.empoli@premierevision.com] 14-17 heimtextil Salon de textiles de maison Francfort - Allemagne
Plus en détailLes mesures en faveur de
Les mesures en faveur de l attractivité Invest in France La France est une destination de premier ordre pour les investissements directs étrangers. Elle accueille sur son sol plus de 0 000 entreprises
Plus en détailLes ressortissants étrangers au service de l économie parisienne Chapitre 3 Les entreprises dirigées par des ressortissants turcs.
Les ressortissants étrangers au service de l économie parisienne Chapitre 3 Les entreprises dirigées par des ressortissants turcs Septembre 2005 En juillet 2005, la ville de Paris compte 306 000 entreprises
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailLes banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse
Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse
Plus en détailCela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.
1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la
Plus en détailATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC
Ministère Chargé du Commerce Extérieur ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Présentation du secteur agroalimentaire (IAA) Le secteur des industries agroalimentaires
Plus en détailLe coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011
Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Un article de la loi de financement de la sécurité sociale 2010 aligne le coût de ce rachat
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux
Plus en détailRoyaume du Maroc ETUDES DEPF. Direction des Etudes et des Prévisions Financières. Compétitivité des exportations marocaines : quel bilan?
ETUDES DEPF Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions Financières Compétitivité des exportations marocaines : quel bilan? mai 2013 Sommaire INTRODUCTION... 3 1. PERFORMANCE GLOBALE DES EXPORTATIONS
Plus en détailLe marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.
Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien
Plus en détailVI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE
VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré
Plus en détailPROJET DE LOI. NOR : MAEJ1123829L/Bleue-1 ------ ÉTUDE D IMPACT
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère des affaires étrangères et européennes PROJET DE LOI autorisant l approbation de l avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailÉtude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS
Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT
CHIFFRE D AFFAIRES PREMIER TRIMESTRE 2015 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT Forte croissance du chiffre d affaires Communication
Plus en détailPoint d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015
Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la
Plus en détailÉtudes. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages
Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailActifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics
Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve
Plus en détailLa compétitivité de l industrie française est un enjeu majeur pour la politique européenne.
007-011 Avant propos_avant-propos 25/07/13 17:20 Page7 Avant-propos Gerhard CROMME* L Europe et l Allemagne ont besoin d une France compétitive Cet article reprend les thèmes du discours prononcé par Gerhard
Plus en détailGHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le
Les relations commerciales de la Belgique avec le GHANA Cette note est également disponible sur le site internet de l Agence pour le Commerce extérieur : www.abh-ace.be P a g e 1 TABLE DES MATIÈRES 1 La
Plus en détailM06/3/BUSMT/HP2/FRE/TZ0/XX+ COMMERCE ET Gestion. Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes
IB DIPLOMA PROGRAMME PROGRAMME DU DIPLÔME DU BI PROGRAMA DEL DIPLOMA DEL BI COMMERCE ET Gestion Niveau supérieur ÉPREUVE 2 22065024 Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes Instructions destinées
Plus en détail