EDITORIAL. Un bon projet ALAHADY 26 SEPTAMBRA Fanompoampivavahana voalohany amin ny taona

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1 BELGIQUE-BELGE P.P 5060 SAMBREVILLE 6/69330 Destinataire: 40, Boulevard Bischoffscheim, 1000 Bruxelles. Taona faha 14, Laharana 1 - Septembre 2010 EDITORIAL Un bon projet Mensuel - Editeur Responsable: Hery RASOAMANANA Rue A. Chif CHATELINEAU Au moment où vous lirez cet éditorial, vous serez déjà, je l imagine, en pleine «rentrée»! Qui dit rentrée, dit «projets» «nouveaux objectifs» «enthousiasme» «nouvelle énergie» «nouvelles lunettes» Pour chacun personnellement, mais aussi en familles, en communauté. La rentrée, c est aussi le moment de se remettre en question. Pour bien conduire, il faut regarder dans le rétroviseur. Il faut savoir tirer les leçons du passé, pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais tout à la fois, en sachant et en acceptant que l homme a droit à l erreur! L histoire de plusieurs grands hommes de Dieu illustre ce fait : David, Elie, Samson, Salomon. Après avoir réalisé de grandes choses, connu des succès, remporté des victoires, ces hommes sont «tombés» avant de «se relever» et de confier totalement leur vie à Dieu. Nos réussites, nos victoires ne nous mettent pas à l abri du danger! Que faire alors? Confier cette année à Dieu, en tant qu hommes et femmes de foi. Voilà notre projet! Persévérons dans le service de l autre! Témoignons de l amour de Christ, chef de notre communauté. «Tenez donc fermes : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l Evangile de paix ; prenez en toutes circonstances le bouclier de la foi, avec lequel vous pourriez éteindre tous les traits enflammés du malin Priez en tout temps par l Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications ; veillez-y avec une entière persévérance.» (Ephésiens 6 : 14-18). Bonne année! HR. ALAHADY 26 SEPTAMBRA 2010 Fanompoampivavahana voalohany amin ny taona h : Fanompoampivavahana sy fandraisana. Mpitandrina : Rtoa Heike Sonnen. 16h30 : Fiaraha - miala heteheta sy fifankahalalana. Fandraisana ny vaovao. Taomy ny fianakaviana. Tarito ny namana hiara hivavaka amintsika. Toerana : Eglise Protestante du Botanique-Bruxelles. 40 Bd Bischoffsheim 1000 Bruxelles (Métro Botanique).

2 FAMPAHEREZANA «Tsara ny miandry ny famonjen i Jehovah amin ny fanginana» (Fitomaniana 3 and.26). Nimonomonona tamin I Jehovah ny zanak Israely fony tany an efitra satria tsy natoky Azy na dia efa niaina tamin ny famonjena izay nanafahany azy tany Egypta aza. Nahameloka azy teo anatrehan Andriamanitra izany ka dia tsy tonga mihitsy tany amin ny tany izay nianianany hamponenana azy ny 20 taona noho miakatra (Nomery 14/29). Taomina ny fiangonana, dia ny Israely vaovao mbà hanantena (miandry) sy hatoky an I Jehovah ka hahay hangina eo anatrehan ny fitondràny : satria ny saina tsy miovaova dia arovanao amin ny fiadanana tanteraka satria matoky Anao izy. (Isaia 26/3). Tsy mahazo mangina kosa anefa ny fiangonana amin ny maha-mpaminany sy mpitily azy eo anatrehan ny tsy fahamarinana sy ny tsy rariny na iza na iza manao izany ary na avy aiza hipoiran izany, fa tsy maintsy miteny ny fiangonana ka mamerina ny maro ho amin ny fahamarinana. (Daniela 12/3b). Raha tsy mijoro hanambara ny fahamarinana araka an Andriamanitra ny fiangonana dia meloka eo anatrehan Andrimanitra Ilay nanao azy ho andry sy fiorenan ny fahamarinana. (I Timoty 3/15). Mangina ny fiangonana eo anatrehan Andrimanitra satria matoky Azy izy eo amin ny fiainany manokana sy eo amin ny fiainan ny fireneny. Tsy mahazo mangina fa tsy maintsy miteny ny fiangonana manoloana izay rehetra tsy araka ny sitrapon Andriamanitra satria tsy marina eo imason Andriamanitra ny hanaiky ny olona mihoatra noho Andriamanitra. (Asa 4/19b). Razefania Arsène, Mpiandry FJKM Fenoarivo, s/p Antananarivo Atsimo. PREDICATION. «Relève-toi,va. ta foi t a sauvé». Luc 17 : Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent : Jésus, maître, aie pitié de nous! Dès qu il les eut vus, il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu ils y allaient, il arriva qu ils furent guéris L un deux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C était un Samaritain Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils? Ne s est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu? Puis il lui dit : Lève-toi, va; ta foi t a sauvé. Voilà les paroles que Jésus adresse au Samaritain qui vient de lui rendre grâce. Il ne dit pas «Dieu t a sauvé», mais «ta foi t a sauvé». Ce qui est central dans le salut pour Jésus, ce n est pas la grâce qui nous est accordée, c est la relation qui nous lie à Dieu. Ce texte nous questionne : qu est ce qui est premier dans nos démarches à l égard de Dieu? est-ce de faire en sorte que Dieu nous rende service en nous accordant sa grâce, ou est-ce de nous mettre au service de Dieu? Attendons nous un retour quand nous nous adressons à Dieu? ou bien le faisons nous gratuitement, sans arrière pensée? Il y a en quelque sorte deux niveaux de relation à Dieu ; celui qui assigne à cette relation le rôle de refuge, qui quand tout le reste va mal demeure tangible qui se traduit par une relation en pointillé. Jésus ne dénonce pas ce mode de relation à Dieu, c est certainement mieux que de ne pas avoir avec Dieu de relation du tout. Jésus pointe néanmoins ce mode de relation à Dieu comme étant incomplet. Il regrette sans ambiguïté l absence des neuf autres lépreux. Il ne dit pas pour autant qu ils n ont pas été sauvés malgré tout, mais il ne dit pas non plus qu ils l ont été ; ce qui est sûr c est que la phrase qu il formule s adresse au Samaritain et que les autres lépreux n y sont pas cités. Et puis il y a un deuxième niveau de relation à Dieu qui au delà de la guérison nous permet d accéder au salut. Mais que s est-il passé qui assure ce salut au Samaritain? Et en quoi cela peut-il nous apporter quelque chose dans une optique de salut? Premièrement, il réalise qu il est guéri. Et il reconnaît la guérison comme étant une grâce de Dieu à son égard. Volana Septambra Mois de Septembre 2010 Et nous, sommes nous capables de reconnaître les signes de la grâce de Dieu dans notre vie? De nos jours, nous arrivons à guérir des maladies graves comme certains cancers ; n avons nous pas tendance à n y voir que le résultat d une prouesse humaine, n occultons nous pas Dieu qui permet tout cela. Deuxième chose que fait le Samaritain, il revient vers Jésus. Le Samaritain n est plus à distance, il est proche de Jésus ; il n est plus noyé dans un groupe, il a une relation individuelle à Jésus. Sommes nous capables d oser une relation individuelle à Dieu. Nous livrons nous à Dieu dans la prière ou préférons nous nous contenter de venir au culte et de nous noyer dans la masse? Et par dessus tout, les épreuves que nous traversons nous permettent-elles de nous rapprocher de Dieu? Enfin, dernière chose, le samaritain rend grâce sans retenue. Il se jette aux pieds de Jésus, il s abandonne totalement à lui. Il n est plus dans le cadre d un rite social, dans l accomplissement de codes prédéfinis ; il réussit à retrouver une joie simple, celle d un enfant qui se réjouit de la présence de Dieu son père. Ce qui sauve le Samaritain, c est bien sa foi et la manière dont il la vit. Le salut est envisagé comme une réalité terrestre qui s acquiert par la foi que nous vivons ici et maintenant ; ce n est pas une question qui est repoussée à la fin des temps. Ce n est pas non plus un rite, une tradition ou même une routine. C est s abandonner à cette joie d enfant de se savoir pris en compte par Dieu dans notre réalité d être humain souffrant, en un mot de se savoir aimé de Dieu. Une chose ne manque pas d interpeller dans ce verset, c est le temps employé : ta foi t a sauvé ; à la fin du texte, le salut est acquis, il n est plus à conquérir, c est une certitude sur laquelle le samaritain peut désormais s appuyer. Mais une dernière question se pose : qu advient-il une fois que l on se sait sauvé? Une fois que l on a accepté de nous en remettre totalement à Dieu, que nous dit-il alors?: «Relève toi, va». Tout d abord, le salut relève. Forts de la force de l amour de Dieu nous nous tenons debout. Il nous rend notre dignité, il nous rend à notre humanité. Et puis il nous dit : va. Il nous met en mouvement, il nous accorde une très grande liberté ; à la fois il donne un sens à nos existences, mais il ne nous impose pas une direction. Et voilà ce qui différencie le Samaritain des neuf autres lépreux ; lui a été relevé et mit en mouvement par Dieu. Il donne à Dieu dans son existence une importance première, essentielle, fondatrice, là où les autres y voient une opportunité d aide ponctuelle. Et ce qu il faut bien appeler cette conversion du Samaritain, lui permettra de ne plus vivre sa vie comme un fardeau, car désormais il sait que c est Dieu qui le relève, qui le met en mouvement, en un mot qui le fait vivre. H A F A T R A. Marc Duchene. Fiangonan I Jesoa Kristy eto Madagasikara (FJKM). Ny marina amin ny finoana no ho velona. Rom 1.17b. Ny FIVORIAMBEN NY SYNODAMPARITANY REHETRA notanterahina teto Morondava, mamangy ny Kristiana rehetra eto amin ny sahan ny FJKM manerana an i Madagasikara sy any am-pitandranomasina : Hampitomboina ho anareo anie ny fahasoavana sy ny fiadanan i Kristy! Misaotra sy manome voninahitra an Andriamanitra isika fa tanteraka soa aman-tsara ny FIVORIAMBEN NY SYNODAMPARITANY REHETRA izay natao teto Morondava ny Aogositra Mankasitraka feno ny Synodamparitany Fahazavan Atsimo Andrefana sy ny FJKM Mahagaga Morondava izay nandray tamim-pifaliana sy fitiavana izao fivoriambe izao. Misaotra antsika kristiana FJKM rehetra izay nitrotro am-bavaka izany koa. Ny fiadanan ny Tompo anie ho aminareo. Santatra ihany moa izao fa ny faniriana dia ny hitohizan izany, satria Fiangonana mihavao hatrany ny FJKM. Ity FIVORIAMBEN NY SYNODAMPARITANY REHETRA ity dia nokendrena indrindra mba hanaovana tombanezaka antenantenany momba ny fanatanterahana ny fanapaha-kevitry ny SLXVI izay natao tany Mahajanga tamin ny Izany dia natao mba hahafantarana ny ezaka efa nataontsika sy hifampaherezana ary hanatsarana ny fomba fiasa amin ny hoavy. Tsapa tamin izany ny fahaveloman ny Fiangonana FJKM na eo aza ny fotoantsarotra lalovany. Ireo endrika fitsapana maro mihatra aminy ankehitriny dia raisintsika ho fizahan-toetra ny fiangonana mba hampamirapiratra azy

3 amin ny finoana. Fa voasoratra hoe : «ry rahalahiko, ataovy ho fifaliana avokoa raha iharan ny fakam-panahy samy hafa ianareo satria fantatrareo fa ny fizahan-toetra ny finoanareo dia mahatonga faharetana» (Jak 1 :2,3). Raisinay ho adidy lehibe ary ny mampita izao hafatra izao : Entanina isika hiezaka hanatanteraka ny asa fanompoana izay napetraky ny Tompo amintsika mba ho Fiangonana miorina, miaina, mafy ary manapariaka ny finoana araka ny tanjon ny JKM II (Mat.28 :20 ; Rom 10 :8-10 ;17). Ampirisihina isika handray ny fitaizana sy ny fampianarana mitohy avy amin ny Soratra Masina mba hanambarantsika ny sitrapon Andriamanitra amin ny teny sy ny asa (2Kor 3 :2,3) ka hitazona ny finoana marina sy ny fitondrantena mifandraika amin izany (Fil 1:27). Antsoina isika haneho an i Jesoa Kristy Ilay fahazavan izao tontolo izao izay mitondra famonjena sy fanafahana eo anivon ny fahoriana sy fahantrana mianjady amin ny maro ankehitriny (Lio. 4 :18-19). Mampahery antsika koa, ry havana, hanohy hatrany ny fitrotroana ambavaka ireo namantsika izay migadra araka ny voasoratra hoe : «Tsarovy izay mifatotra ho toy ny miara-mifatotra aminy ianareo, ary izay ampahoriana satria mbola eo amin ny tena koa ianareo» (Heb 13 :3). Ary aoka isika hiray hina, hifankatia tokoa sy hifampahery ary hifanome vaovao manoloana ireo mitady hampisara-bazana ny Fiangonana (Rom 15 :5-6 ; Jao 13 :14-15). Isika dia mangataka ny hamoahana ireo mpitandrina sy mpiasan ny fiangonana voatazona any am-ponjasy ny hamerenana amin ny FJKM ireo fananana nalaina taminy. Ary aoka hapetratsika eo am-pelatanan ny Tompo sahady ny fiomanana samihafa hiatrehana ny SLXVII any Manakara amin ny taona 2012, raha sitrapon ny Tompo. Ao anatin ny vanim-potoana izay toa mampifandipatra ny finoana amin ny fitondrantena, ny fahalalana amin ny fihetsika isika. Toa mahatonga ny olona tsy ho voafatotry ny Tenin Andriamanitra sy ny teny aloaky ny vavany izany toe-javatra izany. Koa manainga antsika ho olon ny Teny sy ny teny atao ho voninahitr Ilay niantso antsika (Jak.1 :22 ; Fil. 2:15-16 ; Kol. 3 :16). Koa amin izany, ry rahalahy malalako, dia miorena tsara, aza miova, ary mahefà be mandrakariva amin ny asan ny Tompo, satria fantatrareo fa tsy foana tsy akory ny fikelezanareo aina ao amin ny Tompo (I Kor 15:58). Dia manao veloma anareo amin ny anaran Ilay mpampahery antsika. Morondava, faha 20 Aogositra 2010, Amin ny anaran ny Fivoriamben ny Synodamparitany, Ny Filohan ny FJKM RASENDRAHASINA Lala Haja, Mpitandrina. VAOVAON NY MKMB. *Fiarahabana : Ny komity mpitantana ny MKMB ry havana dia miarahaba antsika mpiaramivavaka rehetra, indirndra isika vao tonga manovo fahalalana na mila ravin ahitra aty Benelux amin izao fotoam-pidirana izao. Mampatsiahy fa ny fiarahamivavaka dia isam-bolana: ny Alahady farany amin ny volana, manomboka amin ny Telo ora hariva. Ny toerana dia ao amin ny «Eglise Protestante de Bruxelles-Botanique 40, Bd Bischoffsheim 1000 Bruxelles. (Métro Botanique). Mampirisika antsika kristiana rehetra mba hafana fo sy hirotsaka ho mambra any amin ny paroasy protestanta akaiky antsika. Ny MKMB dia fiombonambavaka manaraka ny fitezam-panahy mifototra amin ny réforme azontsika tsirairay avy any amin ny fiangonana protestanta misy antsika avy. Manaraka ny teolojian ny reformasiona iainan ny FJKM ny MKMB, ary manana fifandraisana manokana aminy, hatrany am-piandohana (23 taona niorenana). Marihina fa sampana ao amin ny Paroasin ny Fiangonana Protestanta Bruxelles-Botanique ny MKMB ary masoivohon ny FJKM eo anatrehan ireo Fiangonana manana fifandraisana aminy aty Benelux. Isika raiamandreny na fiangonana any an-tanindrazana rehetra dia aoka tsy hisalasala hifandray amin ny MKMB: coordinateur@mkmb.be. Tsidiho ny serasera ahalalanao misimisy kokoa ny ny fiombonambavaka. Raha tianao ny haharay vaovao sy ny gazety miseho isam-bolana (maimaimpoana), dia miangavy indrindra hampita ny adiresinao amin ny mailaka voalaza etsy ambony na koa manoratra mivantana amin ny Mpandrindran ny MKMB, 40 Bd Bischoffsheim 1000 Bruxelles-Belgique. *Vaomieran ny Aimpanahy : Mampatsiahy antsika fa ny fotoambavaka isan-kerinadro dia tsy miova fa isaky ny Alakamisy hariva (18h30-20h), ao amin ny Botanique. Raha mila famangiana na fampaherezana ianao dia aoka tsy hisalasala ka hampita izany amin ny komity na ny tompon andraikitra mivantana : *Fiarahamonina : Tantely amam-bahona ny fiainana ryhavana koa mamerina etoana ny fiombonana aireo namana azon ny tsy fahasalamana. Azontsika jejerena ao amin ny tambatserasera (rubrique évènenements) izy ireny. Andriamanitry ny fiadanana anie hanome hery hatrany ny rera-tsaina na ireo valalaka ara-batana amin izao fiandohan ny taompianarana izao. * Hafatra : Mila fanampiana amin ny famenoana ny taratasy filazan-ketra va ianao (déclaration des impôts) va ianao? Misy namana mahatoky ato amin ny MKMB manolotena ary vonona ny hanampy anao amin izany. Aza misalasala, antsony ny *Dieny izao : Alahady 31 Oktobra, Alahady fandraisana ny namana vaovao rehetra. Fiarahamisakafo, fanompoampivavahana sy fandraisana.fiarahana maka sary ho amin ny fanisanadro taona Mariho dieny izao ao amin ny diarinao io daty io. Manomboka amin ny 12 ora atoandro. Entano ho tonga ny fianakaviana. VAOVAON NY NOSY. L Invasion des criquets affècte la récolte dans le Sud L invasion des criquets dans le Sud met la population en danger. Elle risque d affecter la principale ressource, la récolte du maïs, et de favoriser le prolongement de la période de soudure, voire l insécurité alimentaire. L Androy, l Anosy et le Sud-Ouest ont connu en début d année des précipitations insuffisantes et irrégulières accompagnées de forts vents asséchants. Cette sécheresse est aggravée par des infestations d insectes dont notamment les criquets. Ils ont gravement affecté et même anéanti la principale récolte du maïs dans le Sud. Le phénomène menace de prolonger la période de soudure. «L insécurité alimentaire risque de se produire notamment dès la prochaine saison des pluies vers novembre, période propice de l invasion des criquets, si aucune disposition n est prise pour la prévention», a expliqué la représentante du Programme alimentaire mondial, Krystyna Bednarska lors d un entretien hier à Ambatoroka.Pour pallier ce problème, la contribution des organismes partenaires est sollicitée afin d éviter les catastrophes. Les besoins sont estimés à 15 millions de dollars. Les interventions consistent à renforcer la lutte anti-acridienne avant la saison des pluies tout en limitant l invasion des criquets. «Il faut éviter que les criquets atteignent les champs de culture des communautés afin d éviter les difficultés alimentaires», a poursuivi la représentante du Pam. 53 communes en difficulté. Au problème des criquets s ajoute l insécurité alimentaire au cours des 24 derniers mois, d après l évaluation du système d alerte précoce (Sap). En août, 53 sur 104 communes identifiées dans le grand Sud souffrent du problème d accès aux nourritures de base. La situation touche les ménages dont les revenus dépendent de productions vivrières, soit plus de personnes. Dans les districts de Betioky et d Ampanihy, onze communautés soit plus de personnes souffrent d insécurité alimentaire aiguë. Dans ces communes, des dispositions d assistance devraient être mises en place immédiatement pour aider les populations vulnérables et éviter que la situation ne se dégrade. Du côté du Pam, les interventions s avèrent difficiles face à l insuffisance des ressources financières. «Le programme projette d élargir ses activités à partir de ce mois d octobre au mois de mars D où le besoin en ressources additionnelles de 7 millions de dollars qui sont destinés pour le projet de cantines scolaires, d insécurité alimentaire et de la fourniture des stocks de prépositionnement nécessaires dans les zones à risque des catastrophes naturelles dont les cyclones et la sécheresse», toujours selon Krystyna Bednarska. Les besoins sont de plus en plus pressants à Madagascar face à la conjoncture actuelle et la crise mondiale. La majeure partie de la population vit dans la précarité nécessitant une réponse d urgence. *Importations de riz : Des quantités anormales en juin et juillet. En matière d importation de riz, on assiste actuellement à une situation qui se démarque radicalement de celles des années précédentes. En effet, normalement, l importation est faible pendant la période juin-juillet où le riz Volana Septambra Mois de Septembre 2010

4 local est en abondance, suite à la récolte. Ce qui n est pas le cas en Les importations réellement enregistrées par la direction des douanes se chiffrent à environ tonnes contre tonnes en 2009 et 39 tonnes en 2008 à la même période. Avec la crise qui se poursuit, la différence est d autant plus énorme quand on compare le volume importé ces trois dernières années et à la même période. Cela peut s expliquer pour différentes raisons à la fois endogènes et exogènes. La première explication exogène est que le prix de parité d importation a subi une baisse depuis fin juin. La baisse du prix du riz à l international, la chute du prix du pétrole, la dépréciation du dollar face à l euro sont autant de facteurs qui concourent à cette tendance du prix de parité d importation. Quant aux facteurs endogènes, par exemple, le crachin hivernal perturbe le séchage du paddy et donc son écoulement sur le marché. Et cela se traduit par une pression de la demande sur le marché d autant plus que la récolte s éloigne. Fort heureusement, en juin, près de tonnes de paddy sont gardées en stock dans les greniers communautaires villageois (GCV) de l Urcecam, soit tonnes de plus par rapport au mois de mars. Cette situation démontre que les paysans ne sont plus enclins, aujourd hui, à se débarrasser de la totalité de leur production une fois la récolte achevée. Ils font preuve de plus de prudence. *Hygiène alimentaire : Une réalité qu on préfère ignorer! Une grande majorité des tananariviens reste en ville pour déjeuner. Rentrer à la maison pour déjeuner en famille devient un luxe que très peu de gens peuvent se permettre. Manger à la cantine pour les enfants est bien pratique, mais dans les entreprises, rares sont les réfectoires, et parfois, cela peut coûter un peu plus cher que ce que le budget le permet. Mais l hygiène et la propreté ne sont pas toujours respectées par ces gargotes et autres bouffe-mobiles. Comme si de rien n était. «Pour garder nos aliments propres, nous lavons tous les jours notre vitrine. Nous ne réutilisons jamais les aliments qui n ont pas été vendus la veille, et nous lavons toute la vaisselle qu on utilise pour cuisiner» explique Mme Lala, une gargotière en ville. De plus, la dame rassure que toute la vaisselle utilisée pour servir les clients est bien lavése par des plongeuses. Un détour dans la petite arrière-cour qui lui sert de cuisine n a pas été fait pour constater, mais les clients ne demandent pas à le faire, une simple parole leur suffit. «Moi, j ai confiance en elle. On y mange bien et d ailleurs, tout ici me paraît propre» annonce N, un des clients. Comme Mme Lala, ils sont des milliers à servir des plats dans les petites gargotes ou petits restaus qui fleurissent dans les grands quartiers d affaires, ou près des écoles. La clientèle est ciblée, et les restaurateurs proposent des formules légères, plus ou moins nutritives pour une somme abordable. Du côté d Ampefiloha, non loin du LMA, on peut déjeuner de bons mets à partir de Ar, voire moins. Mais l hygiène laisse tout de même à désirer. Ici, comme ailleurs, les gargotes ouvrent leurs stands là où is peuvent, souvent sur des dalles, non loin d un bac à ordures. Aux 67Ha, longeant le canal d Andriantany, de part et d autre du canal, des stands ont ouvert leurs business, faisant même du canal un élément de décoration. Et ils remplissent tous les jours leurs couverts. Apparemment, l insalubrité tout autour ne dérange personne. Sensibilisation à la propreté. Interrogés sur la question, les clients ne voient pas le problème de près. Mais en réalité, l insalubrité et la non propreté des aliments peuvent entraîner diverses maladies, dont l intoxication alimentaire. Le service d Hygiène et Qualité des Denrées Alimentaires au sein du ministère de la Santé contrôle de très près ces restaurateurs. «Une descente sur terrain a été récemment effectuée par nos services, dans les 6 arrondissements. On a fait un contrôle très stricte quant à la propreté des gargotes dans la capitale» affirme le Dr Jean, un des responsables du service. «Si nous constatons que le restaurateur ne suit pas les normes d hygiène, on leur donne un premier avertissement. Mais le plus important pour nous n est pas seulement de sanctionner, mais surtout de les sensibiliser sur la propreté» explique-til. «Puis, s il n y a aucun changement, on continue de sensibiliser, voire d apprendre aux restaurateurs quelles sont les conséquences de la malpropreté des aliments. Par contre, nous ne sommes pas habilités à fermer un établissement. Pour cela, nous communiquons juste le rapport aux autorités compétentes, notamment à la CUA». Malgré tout, il est difficile de vraiment appliquer les lois concernant l hygiène des établissements qui servent des plats cuisinés, que ce soit dans les gargotes, dans les rues, dans les voitures ou même dans les restaurants. «C est aussi leur gagne-pain, alors on ne peut pas tout de suite couper les vivres des gens. Voilà pourquoi il est important pour nous de les informer» conclut le Dr Jean. (source : Midi). Question santé, en cette période de rentrée! Les 3 besoins d un adolescent ou d un enfant pour s épanouir... Le premier besoin de l enfant : être bien dans son corps. S il s épanouit au niveau de son corps, c est qu il est bien dans sa peau. Il est naturel qu il prenne soin de lui. S il est mal dans sa peau, il peut se mettre en danger physiquement. Il peut se faire mal, comme par exemple, les jeunes qui se scarifient. Il peut mal se nourrir et maigrir ou grossir. Il peut mal dormir, se couchant trop tard ou dormant le jour, s activant la nuit. Il peut encore se cacher dans ses vêtements, surtout à l adolescence. Les tenues extravagantes ne sont pas un signe de bien-être. C est l envie d attirer l attention, de se valoriser. C est signe qu il a l impression d être invisible ou de ne pas se sentir valorisé. C est inquiétant s il le fait sur un mode qui inquiète ou provoque, qui questionne l adulte ou le parent. C est comme s il avait besoin de choquer, sans que cela se fasse dans le plaisir partagé. Un adolescent un peu excentrique avec des goûts originaux n est pas forcément mal dans sa peau. C est la volonté de choquer qui appelle l attention. C est souvent le signe qu il n arrive pas à se nourrir de sa relation avec ses parents. Elle ne contient pas suffisamment de confiance. Alors, comme il n a pas assez confiance en lui, il a besoin qu on le voit, qu on le regarde, il a besoin de se différencier, d être très différent de ses parents, parfois à l opposé. Il peut par exemple devenir sale si ses parents sont maniaques de la propreté ou punk si ses parents sont BCBG... Il ressent l adulte comme une personne qui possède un pouvoir démesuré sur lui et il essaye de s en détacher. Il cherche à recevoir de la reconnaissance et à la place, puisqu il choque, il reçoit du courroux ou au moins une certaine perplexité. Il n arrive pas à se montrer dans le plaisir de la relation avec l autre. L accepter serait pour lui comme se perdre, comme donner du pouvoir à l autre. Il a un comportement très paradoxal. Il est à la fois dans une attente très forte de la reconnaissance des adultes, et en même temps dans une peur de se soumettre ou d être absorbé. Et tout cela peut concerner son apparence extérieure, mais aussi son appétit, son sommeil, le fait de fumer ou de boire, de se mettre en valeur ou non pour s habiller. Au fond, l adolescent qui ne va pas bien se trouve entre l angoisse d abandon et l angoisse d intrusion : Tu ne me regardes pas? Tu me méprises! Tu me regardes? Tu m agresses! Le deuxième besoin de l enfant, c est l apprentissage. Il a besoin d augmenter ses apprentissages, ses connaissances, ses habiletés. Il a besoin de nourrir sa curiosité ; et pas seulement sur le plan scolaire. Tout ce qui met en valeur ses compétences est bon pour lui : les jeux, les sports, les activités artistiques, les activités créatrices... Un enfant ne peut se sentir bien que s il se sent compétent. Sinon, il est en attente de compétences. Et cette attente peut devenir intolérable et amener un adolescent à provoquer les autres... ce qui entraîne un cercle vicieux. Plus il provoque, et moins on lui donne de possibilités de développer ses compétences. Parfois, plutôt que de provoquer, il réagit autrement, en s effondrant, ou encore en développant des compétences dans un autre domaine comme la délinquance! Le troisième besoin de l enfant, c est la sociabilité. S il n est pas bien dans sa peau, il peut se couper des liens sociaux avec ses proches ou refuser de parler de ceux qui sont proches. Il ne peut alors aller que vers ceux qui sont loin. Il va avoir tendance à vouloir fusionner avec ceux qui sont loin alors qu il évite les proches. L enfant ou l adolescent qui devient silencieux, qui se renferme sur lui, qui se replie dans sa chambre, qui parfois aussi inverse le rythme de sommeil, dormant le jour, s activant la nuit, ne va pas bien. En fait, il a peur de ses proches, il s en méfie, comme s il leur attribuait un pouvoir sur lui. Il ressent à la fois un besoin très important que ses proches lui donnent confiance en lui et une peur ou une méfiance envers eux qui semblent le menacer dans sa quête d autonomie. Il est un peu «parano «: il a peur de se faire avoir parce qu il se trouve dans un état émotionnel où l insécurité qu il ressent le rend tributaire des autres. Volana Septambra Mois de Septembre 2010

5 Que faire pour aider un enfant qui présente des signes de mal-être? Il faut commencer par avoir confiance en nos capacités de parents. Les parents sont le plus souvent capables de bien réagir pour aider leur enfant à passer un cap difficile. L idéal est de ne pas laisser l enfant ou l adolescent s enfermer dans des comportements qui vont l appauvrir. Il faut réagir pour ne pas laisser un engrenage s installer, donc en parler, discuter, aller voir à l école. Le fait d en parler, d être attentif sans dramatiser apaise l enfant. En cas de blocage qui semble très important, on peut demander conseil, à l école des parents par exemple, ou à un psychologue. Au total, ces trois besoins de l enfant sont des témoins de sa qualité d échange avec l environnement. L être vivant n existe que dans un échange avec son entourage. Il faut se nourrir de ce qui nous entoure. Devant une menace, l enfant ou l adolescent se protège dans un domaine ou dans les trois domaines au même moment. C est dans ce cas que se produit un blocage et un appauvrissement de ses capacités de développement. HARENA SAROBIDY. M.R. Dia tohizantsika ry mpamaky hajaina ny fanehoana sy fampahalalana ireo zavamaniry manankasina misy na «nisy» any amin ny tanindrazantsika. Heverinay fa adidy lehibe ny mampatsiahy izany ho an ny taranaka faramandimby ahazoany mikajy toy ny anaka andriamaso azy ireny any antanindrazana. *Andritsilaitsy : zavamaniry (ahitra) fanaon ny olona ody raha ambany loatra ny tosidrà. *Andrivolahy : Zavamaniry, tsy dia avo loatra. Fanao ody fampivalanana ny voany. ( lagenaria vulgaris). *Androranga : karazan ahitra (1m eo ho eo) fanao kitaha satria tsara firehitra aok izany. Fahita eny an-tampotanety rehetra eny. *Angamerana : (Merana) Hazo ala vaventy, fanaovana sarisikotra na tongom-parafara (veroni-merana). *Angaratra : entimilaza ny ravina rofia. *Angavoady : karazan-kazo mampidi-doza raha tsy mitandrina : misy poizina nyhodiny sy ny voany. fahita any amin ny farititra andrefana (thecacorio cometia). *Angavodiana : Hazo somary madinidinika. Ody hatina sy ody fery ny lavenon ny raviny voadotra. (Agauria salicifolia). Tsy afangaro amin ny hazo ala, vaventy ary mena somary mavo mifanapatapaka ny volony : fanaovana madinika sady mora anaovana sokitra. *Angeafotsy : Zavamaniry famonoana bibikely toy parasy, kongona... (Crotorolaria ibityensis). *Angira : Karazan-kazon ala tsy fahita matetika. Any afovoan ala,lavitra,no ahitana azy. (nihavian ny fitenenana manao hoe «avy any an-dakira»!). *Angivy : Tsy dia avo loatra, lehibe noho ny anana. Somary mangananganana ny tsiron ny voany, fnao amin ny anana misy ro. Ody kohaka ihany koa. *Anivona : Karazan-kazo fanao terilatsy amin ny rindrin ny tranohazo. Maivana ity hazo ity ka ahazakana betsaka. *Anjananjana : Quatre épingles hoy ny vazaha. Manalefaka ny aritera enjana noho ny antony ara-pahasalamana (Cassia alata). Anjananjana : karazan-kazo lehibe mahatratra 10-15m ny haavony. Fanaovan-trano. Mafy ary tena maharitra. (Leptolaena multiflora). *Anjavidy : Zavamaniry somary salasalany fahita eny an-tampotanety rehetra eny.mpoapoaka rehefa mirehitra. tsy vonton erika, hoy ny fiantson ny any ambanivohitra azy satria mirehitra foana na dia mando aza. *Antadiny : zavamaniry somary madinika fahita eny amabany ravinkazo eny Fihinana ny vodiny. *Antafara : tanehina ny ny hodiny na ny fakan ity zvamaniry ity dia sotroina: mampiakatra tosidrà. (Cabucala madagascariensis). *Antalihazo (na koa antsoina hoe Mafaipoaka) : karazan-javamaniry tena poizina : mampiakatra tosi-drà tampoka ny hodiny na ny raviny. (Ranvolfia media). *Antentona : zavamaniry tsy dia avo loatra. mampiato ny fivalanan-drà ny fakany. ( Phyllanthus asticum). *Antrendry : zavamaniry, fianakavian ny «palmier». Maniry amin ny tany mafana rehetra. fihinana ny voany. *Antsointsoina : zavamaniry fanao ody ratra (Emilia citrina). *Antsoro : Ahitra lava ravina misy rirany mandindy ary malama ka mety mandavo ny tena raha mahahitsaka azy, indrindra raha somary mandomando. Tsarovy ilay fitenenana hoe : Boka potraka amin ny antsoro : raha misy fivoy dia lakana!. ANKAMANTATRA. Lalaon ny mpianakavy atolotra antsika. Ezaho ny manazava ny teny rehetra amin ny zanatsika! Inona àry izany?? - Akana vao mitombo? - Alao ny atiny, alao ny avokavony dia avelao izy hijaingy? - Aleveno aho haka ny taolako taloha? - Ampinga zato, lefona arivo tsy mahazo vady aman-janaka? - Alao ny maty hasiana ny velona? - Anaty rano tsy levona, an-tanety tsy malazo? - Antitra vao Ikotokely? - Antitra vao tia sangy? - Arivolahy tsy mifandrandrana? - Bolobolo mitera-bato fotsy, vato fotsy mitera-bolobolo? Omena anao amin ny laharana manaraka ny valiny sy ny fanazavana ny sarinteny sasany! Na rehefa mihaona isika aorian ny fanompoampivavahana Alahady 26 septambra hoavy izao raha tsy andrinao! REFLEXION H.R La Réforme face à l humanisme. (par Bernard REYMOND). En guise d introduction : un détour par la Toscane. Commençons par un détour en Toscane, dans l étonnante cité de Pienza. C était initialement un village, du nom de Corsignano. Aeneas Silvius Piccolomini y vit le jour en Après une carrière profane déjà bien remplie, ce Piccolomini devint cardinal, puis pape en 1452 sous le nom de Pie II. Il a laissé le souvenir d un pape fortement humaniste, à l esprit assez ouvert pour avoir par exemple relevé de leurs vœux monastique Filippo Lippi et Lucrezia Buti, qui désiraient se marier. Sitôt après son accession au pontificat, il décida de transformer son village natal en une cité conforme aux idéaux de l humanisme et de la Renaissance. La planification en fut confiée à Bernardo Rossellino, un disciple du grand théoricien de l architecture Léon Battista Alberti. La pièce maîtresse de cette cité, conçue aux dimensions de l être humain et pour son épanouissement, est une basilique, en l occurrence une basilique pontificale, puisque Pienza eut à l époque une fonction à peu près semblable à celle de Castel Gandolfo aujourd hui : celle d une résidence d été des papes. Rossellino a édifié cette basilique dans l esprit d Alberti, qui ne concevait pas de lieu plus propre à l adoration de la divinité que dépouillé de toute image. La façade de la basilique de Pienza, magnifique exemple d architecture renaissante, est donc effectivement sans images ni statues. Et l intérieur contient aussi peu d images que possible ; on se demande même si celles qui s y trouvent n y ont pas été introduites après coup. Tout de blancheur, cet espace intérieur est largement éclairé par de grandes baies gothiques (les maîtres d état de l endroit ne savaient peut-être pas construire autrement) munies de verre blanc, sans aucun effet de vitrail. De plus, la séparation entre le chœur et la nef est à peine marquée, comme si Rossellino avait voulu l estomper au maximum. Imaginons que la Réforme ait pris pied à Pienza, ce qui ne fut évidemment pas le cas. Le culte réformé aurait pu se dérouler dans cette basilique pontificale presque sans qu il soit besoin de la débarrasser d images superflues ni de bouleverser beaucoup l ordonnancement des lieux. Quant à la façade de l édifice, elle conviendrait parfaitement à un usage protestant. Le contraste avec les exigences architecturales et imagières issues du concile contre-réformateur de Trente est flagrant. Mais surtout, le Volana Septambra Mois de Septembre 2010

6 dépouillement somptueux de cette église montre à l évidence que, sous l angle des exigences esthétiques, Réforme et humanisme sont fort proches, parfois même difficiles à distinguer l un de l autre. Réforme et humanisme : des mouvements historiquement liés. Cette remarque, certes, relève tout entière de l ordre des choses visibles. Comme telle, cependant, elle doit nous mettre en garde contre la tentation, fréquente dans ce domaine, de trop marquer la différence entre Réforme et humanisme, voire de trop les opposer. Il faut les voir au contraire très interdépendants, dans une situation de fécondation réciproque. Mais s il en est ainsi, il convient d éviter de donner de l humanisme et de la Réforme des définitions qui conduiraient précisément tout droit à une situation d exclusion réciproque. Or ce processus d exclusion à double sens est ce qui se produit immanquablement quand on ramène par exemple tout le problème des relations entre Réforme et humanisme aux termes du conflit qui opposa Luther à Erasme, ou quand on postule massivement que l humanisme mettrait sans nuances l homme au centre de toute sa préoccupation, tandis que la Réforme accorderait toute cette place à Dieu. En fait, l humanisme a eu d emblée une dimension religieuse. Au XVe siècle, il était impossible qu il en soit autrement. Et l on constate qu effectivement les préoccupations des humanistes les ont conduits très tôt à remettre en cause de nombreux aspects de la vie religieuse et de ses formes expressives. La basilique de Pienza en est un témoin particulièrement éloquent : la rupture avec les représentations religieuses médiévales est flagrante. De plus, les humanistes attendirent beaucoup de la part des papes qui se situaient dans leur mouvance. Pie II, sur ce point, ne les a pas déçus et n a pas eu le temps de le faire (durée de son pontificat : douze ans). En revanche, pape de 1513 à 1521, donc au moment où fermentait activement tout ce qui allait être la Réformation, Léon X déçut beaucoup les humanistes dans leurs attentes : les révisions qu il mit en œuvres sont restées superficielles, n ont souvent été qu esthétisantes et ne sont pas allées au cœur des problèmes. Cette déception, ou plutôt ce besoin de révisions fondamentales touchant à la manière de concevoir l homme, la société, la religion, est le terreau dans lequel une bonne partie de ce qui allait être la Réforme a germé et plongé ses racines. Cela se vérifie en France, en Allemagne, en Grande Bretagne, mais aussi en Italie et en Espagne, même si le protestantisme n a pas réussi à se développer dans ces deux péninsules. L apparition de la Réforme est donc inexplicable, historiquement, sans le précédent de l humanisme, même dans le cas de Luther qui fut à bien des égards le moins humanisant des réformateurs ; et nous verrons dans un instant que, dans de nombreux domaines, la Réforme s inscrit en véritable continuité de l humanisme. Des contrastes théologiques qu il faut relativiser. Avant même d entrer dans le détail de ces convergences entre Réforme et humanisme, il nous faut cependant prêter attention au principal contraste qui semble les distinguer, justement celui qu incarnent ou que symbolisent les attitudes difficilement conciliables d Erasme et de Luther - un contraste qui se situe en l occurrence essentiellement dans le domaine de la théologie ou de la religion. On a beaucoup glosé sur ce contraste, peut-être même a-ton trop retenu l attention sur lui. Pour faire court et pour éviter de nous laisser prendre à son piège, disons que Luther n est pas toute la Réforme, ni Erasme tout l humanisme. Dans son excellente étude de 1962 sur Erasme et Luther, Jean Boisset a très bien montré qu entre ces deux hommes, il y a eu toute l opposition entre deux expériences de vie difficilement conciliables. Tous deux étaient entrés dans les ordres et en sont sortis. Mais Erasme était essentiellement animé par une curiosité de lettré, tandis que Luther s était anxieusement demandé, dans sa cellule, comment il pouvait être sauvé. Erasme, dans ces conditions, a beaucoup insisté sur la nécessité de la libre recherche, donc aussi du libre arbitre, surtout envers les consignes des autorités ecclésiastiques, d où le titre du petit traité qui indigna tellement Luther : De libero arbitrio. La démarche d Erasme a donc été d ordre essentiellement méthodologique. Luther, lui, a réagi aux propos d Erasme dans la conviction que nous sommes dans un régime de serf arbitre, car Dieu seul est maître de notre destinée ; sa réponse virulente à Erasme s est donc intitulée De servo arbitrio - un pamphlet dont la préoccupation est toute sotériologique. Ces deux points de vue étaient difficilement conciliables. Mais tous les réformateurs n ont pas suivi Luther dans cette polémique contre Erasme. Zwingli est nettement du côté de l humaniste, les Réformes bâloise et strasbourgeoise aussi, de même que la plupart des représentants de ce que l on a appelé «l aile gauche de la Réforme», celle qui refuse la foi d autorité quand les articles de foi en discussion sont le fait des hommes et non de Dieu. Sébastien Castellion a laissé à cet égard un volume dont le titre constitue déjà tout un programme : De l art de douter et de croire, d ignorer et de savoir, et c est encore lui qui, dans son traité intitulé Contre le libelle de Calvin, c est-àdire contre le libelle dans lequel Calvin a cru pouvoir défendre sa position à propos de la condamnation de Servet à Genève, a forgé cette sentence sans appel : «Tuer un homme, ce n est pas tuer un dogme - ou une idée - c est tuer un homme» (ce libelle vient d être traduit en français par Etienne Barillier, Genève, éd. Zoé). Calvin n a pas été tolérant, Théodore de Bèze encore moins. Mais toute une partie de la Réforme l a été, dans l esprit d un humanisme chrétien bien compris. On le voit avec la branche non trinitaire de la Réforme, dite aussi Réforme unitarienne, qui s est répandue, mais pour un temps seulement, en Pologne et en Transylvanie. Sous son influence, des édits princiers ont établi un régime de tolérance entre les confessions et religions, par exemple l édit de Torda (1568) qui interdisait aux prédicateurs de toutes les confessions de polémiquer en chaire les uns contre les autres, et d entretenir ainsi l animosité entre les tenants des diverses options religieuses en présence. Même si ces édits furent révoqués au gré de successions qui, dans les deux pays concernés, mirent sur le trône des élèves des jésuites, ils sont la preuve que, en plein XVIe siècle, un christianisme bien compris pouvait poursuivre, sur le plan civil, des buts analogues à ceux de l humanisme. Dans le protestantisme, l exigence de tolérance, donc de libre arbitre et même de libre examen, a fini par l emporter. Elizabeth Labrousse l a très bien montré à propos de la Révocation de l Edit de Nantes: dans les milieux du Refuge huguenot, l expérience des persécutions a vite conduit à la conclusion que la liberté de choisir sa religion est étroitement tributaire d autres libertés personnelles, y compris au sein même des Eglises. Le contraste est d ailleurs flagrant, à cet égard, entre le protestantisme qui en est venu à postuler la liberté non seulement dans la société, mais pour chaque fidèle au sein même de son Eglise, tandis que le catholicisme réclame la liberté de l Eglise, mais accorde plus rarement la liberté dans l Eglise. Et c est bien pourquoi, au XIXe siècle, on a si souvent abouti à voir dans le catholicisme une religion d autorité, certains publicistes de cette confession se glorifiant même de cette attitude, tandis que le protestantisme s est profilé toujours plus nettement comme une religion de la liberté. Les convergences entre Réforme et humanisme sont donc finalement nombreuses, elles reposent sur des options que nous pouvons qualifier de fondamentales. C est vrai même d un point de vue théologique, et qui plus est dans une perspective qui peut se réclamer directement de Calvin. Cur Deus homo - pourquoi Dieu s est-il fait homme? s est demandé tout le Moyen- Age à la suite d Anselme de Cantorbéry. La réponse la plus courante fut d ordinaire, à ce moment-là, de reprendre à son compte la formule d Irénée de Lyon (IIe siècle) : afin que nous devenions Dieu. Mais telle n est justement plus la réponse ni de Calvin ni de toute la Réforme réformée : afin que nous devenions pleinement humains. La vision protestante qui en découle est celle d un être humain conscient de ses responsabilités, objet d une vocation qui l incite à mener une vie vraiment digne de ce nom et dans le souci que la société devienne vivable pour chacun. Donc une vision plutôt optimiste, l être humain étant appelé à vivre selon la volonté de Dieu, qui est bonne, au bénéfice de sa grâce, qui est libératrice. Voilà qui tranche avec le pessimisme que l on reproche si volontiers au calvinisme. Les puritains eux-mêmes, que l on décrit si volontiers comme des représentants particulièrement sombres de l attitude calviniste, n ont par exemple pas hésité, spécialement ceux du Nouveau Monde, à développer la notion de reasonable merriment, de distraction raisonnable. Ils ont toujours préféré une attitude raisonnable et modérée à ce que la religion pourrait avoir d extatique, cela pour être mieux en mesure de remettre de l ordre dans le monde et la société aussi bien que dans leur propre vie. Réforme et humanisme : des «programmes» similaires. A de nombreux égards, la Réforme peut donc être comprise comme une reprise et une mise en œuvre du programme humaniste. Examinons-en d un peu plus près les principaux aspects. a) Le retour aux textes bibliques d origine, hébreux et grecs Réforme et humanisme se sont efforcés de relire la Bible, non plus dans la Volana Septambra Mois de Septembre 2010

7 Vulgate latine, mais dans ses textes hébreux et grecs. Le cercle de Meaux, animé par l évêque Briçonnet, est typique à cet égard, avec le concours d humanistes comme Lefèvre d Etaples, Gérard Roussel, Josse Clichtoue ou Charles de Bouelles. Des cercles biblico-humanistes du même genre ont existé à Oxford, à Bâle, en Allemagne avant même que la Réforme ait lieu. Erasme publia en 1504 déjà son Enchiridion militis christiani, qui est une programme humaniste de réforme du christianisme. Or, à l exception de Luther, la plupart des réformateurs ont fréquenté ces milieux-là. C est vrai de Zwingli, d Œcolampade, de Melanchthon ; ce l est encore de ces mal aimés des grands réformateurs qu ont été les représentants de la Réforme radicale, les Michel Servet, Sébastien Castellion, Fausto Socino, etc. Ce retour aux textes référentiels de la foi chrétienne dans les versions les plus anciennes, cette relecture des Ecritures par-delà toutes les traditions qui s étaient interposées entre les temps apostoliques et le XVIe siècle ont eu pour effet d ébranler profondément de nombreuses certitudes tenues pour acquises. Cette relecture, notons-le bien, n a pas abouti, comme Michel Servet en avait eu l ambition, à une restitutio christianismi, à une impossible reconstitution du christianisme apostolique, pas davantage que les humanistes n ont entretenu l illusion de simplement revivifier la culture antique. Dans l un et l autre cas, il s est agi d une relecture faite en pleine conscience de l actualité présente et de ses exigences, donc pour la Réforme d une reformatio des usages existants suite à leur confrontation avec ce que l on redécouvrait à propos du christianisme des origines. Or une telle relecture riche de réformations à entreprendre est elle aussi toujours à reprendre. La Réforme, pas plus que l humanisme, ne pouvait en rester à ce qu en ont fait les réformateurs du XVIe siècle. La relecture en question, par sa nature même, était d emblée riche de nombreuses évolutions encore à venir et a abouti, au terme d un certain délai, à mettre en évidence le caractère encore très (trop!) médiéval des enseignements dispensés par les premiers mentors de ce grand mouvement religieux. b) La fréquentation des auteurs anciens En bons élèves des humanistes, les principaux réformateurs ont voulu relire les anciens pour se mettre en mesure de repenser la situation de l être humain, de sa culture (les arts notamment) et de la société. Ils ont été, eux aussi, de grands lecteurs des auteurs de l antiquité, Platon, Virgile, Cicéron, etc. Calvin, par exemple, a été fortement influencé par la pensée de Platon ; c est évident dans sa conception de l organisation ecclésiastique, très démarquée de la République platonicienne (d où sont caractère un peu totalitaire), et ses réflexions sur la musique reflètent à s y méprendre celles qu on peut lire dans le traité des Lois. Une exposition actuellement ouverte à Genève s intitule à juste titre Homère chez Calvin et montre l intense activité de cette cité réformée dans l édition de textes grecs profanes, tout en signalant que les jésuites, au même moment, continuaient à publier des textes en latin seulement. Mais alors, comment s accomoder du fait que ces auteurs antiques n étaient ni juifs ni chrétiens? La solution la plus répandue a consisté à refuser ce qui, dans leurs œuvres, relevait de l idolâtrie païenne, pour mieux s inspirer de leur sagesse. Dans l ensemble, les réformés ont considéré que l humanisme, tout nourri de philosophie antique, se trouvait par rapport à la Réforme dans une situation assez semblable à celle de Jean-Baptiste par rapport à Jésus et à la Nouvelle Alliance. Le problème de l immersion du christianisme dans la culture profane et de l utilisation de symboliques païennes pour communiquer l Evangile s en est trouvé posé avec acuité - un problème que nous connaissons bien : comment faire pour éviter de marginaliser le christianisme par rapport à la culture et à la société dans lesquelles il vit, sans diluer pour autant le message évangélique dans la mondanité qui l entoure et ne cesse de le menacer? c) L utilisation de l imprimerie toute nouvelle L imprimerie a été le moyen technique nouveau sans lequel ni l humanisme ni la Réforme n auraient réussi à se répandre comme ils l ont fait, en se jouant de toutes les mesures de censure par lesquelles on cherchait à les endiguer. La situation, à cet égard, ressemble beaucoup, à ce qui se passe aujourd hui avec Internet et les tentatives désespérées de certains gouvernements d en contrôler le fonctionnement. L usage de l imprimerie a mis d emblée la Réforme au bénéfice d une technique qui impliquait la liberté de penser et de croire autrement. Si les humanistes n ont peut-être pas songé d emblée à utiliser ce nouveau média pour atteindre toutes les couches de la population, l humanisme restant, si l on peut dire, le fait d une élite, la Réforme a très vite saisi combien ce médialà correspondait aux exigences du sacerdoce universel : possibilité de mettre la Bible et de nombreux autres écrits dans les mains du plus grand nombre de gens possible (dans la mesure, évidemment, où ils étaient capables de lire). L impression de psautiers, textes et musique, a été une autre manière de faire participer largement les chrétiens à l exercice effectif de la piété, donc de mettre en œuvre la doctrine du sacerdoce universel. d) Le domaine des arts Réforme et humanisme sont à l origine, de part et d autre, de tout un mouvement de renouvellement des arts, dans un effort très perceptible de dépasser les codes esthétiques médiévaux et de s en libérer. Dans une étude qui vient de sortir de presse (Building Codes, the Aesthetics of Calvinism in Early Modern Europe, University of Pennsylvania Press, 2000), l Américaine Catharine Randall a réservé tout un chapitre à l activité des architectes réformés français dans le domaine des jardins. Ainsi Jacques Androuet du Cerceau a-t-il fait les plans du château de Verneuil ; Olivier de Serres a écrit un Théâtre de l Agriculture ; Bernard Palissy ne s est pas contenté de briller dans le domaine de la céramique, mais s est aussi illustré par un Discours sur la nature des eaux et des fontaines ; Jacques Royceau a publié un Traité du Jardinage, etc. Pourquoi cet intérêt pour l agriculture et les jardins? Cette activité permettait de mettre en œuvre le programme réformé de remise en ordre de l image du monde : l être humain a été mis par Dieu dans la création pour «la cultiver et la garder». Mais les jardins ne sont pas seuls en jeu : du Cerceau demeure, avec Salomon de Brosse, qui construisit le palais du Luxembourg et le temple de Charenton, l un des tout grands architectes de son temps. Pour la peinture, c est la Hollande qui s avère le pays le plus intéressant ; un chercheur de ce pays, Reindert Falkenburg, vient par exemple de suggérer que la peinture hollandaise de paysages, au XVIe siècle, correspond non seulement à un développement typiquement réformé de la peinture profane, mais traduit de surcroît un souci de rendre compte de la création telle que le Créateur la donne à voir, sans aucune sacralisation indue de ce qui ne doit pas l être. Des recherches que je viens d entreprendre à propos du théâtre m ont fait découvrir une intense activité réformée dans ce domaine-là aussi ; pour rester bref, je ne citerai qu un dramaturge : Jean de La Taille, de la région d Orléans, a non seulement écrit et fait jouer plusieurs tragédies d inspiration biblique, mais passe en plus pour être le premier à avoir formulé la règle des trois unités de temps, de lieu et d action qui devait bientôt devenir l une des normes du théâtre français classique. Quant à la musique, les compositions d un Claude Goudimel pour le chant des psaumes ont fait figure de réelle innovation en leur siècle, et pour le reste il suffit de citer Jean-Sébastien Bach, sans l influence duquel on imagine mal l évolution de toute la musique occidentale. e) La pensée philosophique En philosophie, Réforme et humanisme sont à l origine d un nouveau contrat de la raison, dans une rupture marquée avec le respect que la scolastique médiévale entretenait envers les autorités, dans le domaine intellectuel comme dans le domaine spirituel. Les réformés ne se sont pas contentés de lire les philosophes de l antiquité. Ils ont aussi compté des philosophes dans leurs rangs, à commencer par le très grand Pierre de la Ramée, dit aussi Pierre Ramus ( ), massacré lors de la Saint-Barthélémy. Professeur à la Sorbonne, il a élaboré une philosophie et une logique de la relation, en rupture complète avec le substantialisme aristotélicien qui dominait même parmi les réformés (Théodore de Bèze et la scolastique protestante n ont jamais cessé de souscrire aux principales thèses de l aristotélisme en la matière). Ramus a délibérément opposé le judicium du philosophe, mais aussi de quiconque réfléchit, aux auctoritates devant lesquelles philosophes et théologiens ne cessaient de s incliner. D ailleurs la théologie, selon lui, n était plus à considérer comme un corps de doctrines divinement révélées, mais comme une doctrina bene vivendi, comme un enseignement sur la manière de bien se comporter dans la vie. L enseignement de Ramus demeure d autant plus important dans l histoire de la pensée et des institutions occidentales qu il a directement influencé la pensée de John Milton, l auteur du Paradis perdu, qui a lui-même inspiré non Volana Septambra Mois de Septembre 2010

8 moins directement les hommes qui ont élaboré et mis en place le régime politique de la démocratie américaine - un modèle qui a fortement marqué toutes nos institutions politiques. f) La pédagogie Réforme et humanisme se ressemblent enfin par leurs efforts dans le domaine pédagogique. Sébastien Castellion, en dépit de l hostilité et même de la hargne que lui vouaient Calvin et Bèze, a été l un des grands pédagogues de son siècle et a conçu un manuel pédagogique qui fut très largement utilisé dans toute l Europe encore longtemps après sa mort. Autre grande figure de pédagogue: Mathurin Cordier, auteur lui aussi de manuels scolaires, et qui a contribué à mettre en place l enseignement scolaire à Lausanne et à Genève. Du côté luthérien, Philippe Mélanchthon, le bras droit de Luther, a été l un des grands savants de son temps, en particulier dans le domaine de la philosophie et des mathématiques, et il s est beaucoup soucié de mettre en place un enseignement universitaire de qualité. Et puis n oublions pas toutes les académies réformées qui existaient dans les places de sûreté concédées par l Edit de Nantes ; celles de Saumur et de Sedan brillèrent en leur temps d un très vif éclat. Dans tous ces lieux d enseignement, on cultivait le souci d une lecture attentive de la Bible, mais aussi de ces mêmes anciens que lisaient les humanistes. C est ainsi que dans presque toutes ces académies réformées ou luthériennes, on avait à cœur de faire jouer par les élèves, en latin, les comédies de Térence, l un des auteurs précisément que prisaient les humanistes. Des réactions anti-humanistes. Ne brossons pas cependant de la réalité un tableau plus séduisant qu elle ne fut. La Réforme a aussi abrité et parfois même suscité des réactions franchement anti-humanistes. Très tôt, dans les académies protestantes, on dut constater que des étudiants, sous prétexte de s en référer à l Ecriture seule (Sola Scriptura), cessaient de s intéresser aux belles-lettres ; la paresse n était en l occurrence pas seule en cause. Très tôt aussi, une nouvelle scolastique, protestante cette fois-ci, s est inspirée des thèses aristotéliciennes pour aboutir à une position très hostile aux libertés formelles, par exemple au libre examen en matière de foi (voir l opposition farouche de Théodore de Bèze à l enseignement de Pierre Ramus). Ou bien, sous l effet d un nouveau conservatisme, on en est venu à refuser de revenir sur les dogmes auxquels avaient souscrit les premiers réformateurs. Autre aspect, plus fondamental de cette même attitude: on a opposé par principe la révélation à la raison, ou les données d origine biblique, tenues pour révélées (âge du monde, géocentrisme, etc.) aux nouvelles connaissances acquises par l exercice de l observation et de la raison. Ce pan-là du protestantisme ne peut évidemment être rangé dans la mouvance humaniste. La Réforme à l époque des Lumières. Aussi ne saurions-nous prêter trop d attention à ce qui s est passé au siècle des Lumières. Mais faisons-le sur un horizon plus largement européen qu étroitement hexagonal. En France, les tenants des Lumières ont été pour la plupart franchement anticléricaux, voire anticatholiques. C est sans doute ce qui a poussé Paul Hazard à tellement insister sur le fait que le siècle des Lumières aurait été antichrétien par essence. Ce n est pas exact, me semblet-il, surtout si l on considère l Aufklärung allemande ou l Enlightenment britannique : dans ces deux pays et dans l ensemble des régions acquises au protestantisme, la montée des Lumières a très souvent été le fait non seulement de protestants restés fidèles à leur Eglise, mais de théologiens et même de pasteurs. John Locke avait écrit une thèse de doctorat sur la messianité de Jésus et tout son propos a été d esquisser les traits d un christianisme tolérant, parce que la raison bien conduite est nécessairement en accord avec les exigences fondamentales du christianisme. Georges Berkeley était évêque de Cloyne (Irlande) et sa théorie du sensualisme avait pour but de combattre l incrédulité de son temps. En Allemagne, l un des plus grands représentants de l Aufklärung, Gottlob Ephraïm Lessing, s est appliqué dans son Education du genre humain à montrer comment ce que la Bible dit des origines de l homme s inscrit dans une grande trajectoire historique de portée universelle; et son drame Nathan le Sage demeure l un des plus importants manifestes de son temps en faveur de la tolérance entre religions, pour des raisons procédant directement de sa compréhension des exigences chrétiennes. Enfin, n oublions pas Kant, souvent salué comme «le» philosophe du protestantisme, et dont l un des principaux écrits s intitule justement Qu est-ce que l Aufklärung? Toujours sur le chapitre des Lumières, on note une activité protestante significative autour de l Encyclopédie de Diderot et d Alembert. On citera ici un seul fait, rapporté par Jacques Proust : la collaboration d Antoine Noé Poliez de Bottens. Il était premier pasteur de Lausanne, ce qui suppose, à ce moment-là, une prédication de tout repos aux yeux des autorités de surveillance. Cela ne l a pas empêché de rédiger, de manière anonyme il est vrai, une dizaine d articles pour la célèbre Encyclopédie, le plus audacieux et sulfureux d entre eux étant consacré aux dogmes sous le titre fort symptomatique de «logomachie»! Et puis il y a l Encyclopédie publiée à Yverdon par Fortuné-Barthélémy de Félice quelque vingt ans après celle de Paris. Le projet était le même que celui de Diderot et d Alembert ; mais cette seconde Encyclopédie a été entièrement refaite, dans le dessein avoué d éviter le piège de l anticatholicisme français. L Encyclopédie d Yverdon, en d autres termes, est une entreprise typique du siècle des Lumières, mais dans une perspective expressément protestante ; presque inconnue en France, elle fit une forte concurrence à celle de Paris en Allemagne, en Scandinavie et en Europe centrale. Quant à la pédagogie, qu il suffise de citer un nom, bien connu dans toute l Europe pour que l on puisse s abstenir de tout commentaire à son endroit : Heinrich Pestalozzi. Mais il n est pas le seul en son siècle, et de loin! Ma conviction est donc qu on ne peut légitiment parler des relations entre la Réforme et l humanisme sans s intéresser de très près au XVIIIème siècle, qui a vu la formation de ce que Ernst Trœltsch a appelé le «néoprotestantisme», pour le distinguer du «vétéroprotestantisme» qui fut celui du XVIe siècle. Albert Schweitzer me semble avoir dit l essentiel à ce propos : «Le christianisme a besoin de la pensée pour devenir conscient de lui-même. Pendant des siècles, il a conservé dans son enseignement les commandements d amour et de miséricorde comme une vérité traditionnelle, sans s insurger en leur nom contre l esclavage, les procès de sorcellerie, la torture et tant d autres atrocités de l antiquité et du Moyen Age. Ce fut seulement lorsqu il subit l influence de la pensée rationaliste du dix-huitième siècle qu il entreprit la lutte pour les principes humanitaires. Ce souvenir devrait le préserver à tout jamais de toute arrogance vis-à-vis de la pensée.» Le protestantisme depuis le début du XIXème siècle. Cela étant posé, la suite de l histoire s écrit quasiment d elle-même. Le protestantisme ne pouvait en rester au rationalisme du XVIIIe siècle sans attenter à l humain qui est au cœur de la préoccupation humaniste. L un des apports les plus décisifs à cet égard a été celui de Friedrich Schleiermacher dont les Discours sur la religion à ceux de ses contempteurs qui sont des esprits éclairés (1799) constituent l un des principaux manifestes du romantisme en devenir. Or, sur le chapitre qui nous intéresse ici, son principal apport a consisté à insister sur le fait que l homme (ou la femme!) ne peut être pleinement humain sans religion, mais avec cette nuance très importante: la religion qui favorise cet épanouissement de l humanité est une religion de la liberté, à savoir le christianisme tel que le concevait Schleiermacher. Le protestantisme français du XIXe siècle a vécu dans cette même persuasion en s efforçant de faire comprendre qu il représentait une troisième voie nécessaire entre le catholicisme, religion de l autorité, et un laïcisme hostile à toute religion. Il est vrai qu il n a guère été entendu sur ce point. En revanche, on peut considérer qu il s est montré humaniste au sens large de ce terme chaque fois que, refusant de se constituer ou de se replier en ghetto, il a participé à la défense de ce qui est humain, culturel, humanitaire même, mais sans perdre pour autant le cap de sa référence au Dieu de Jésus-Christ. Comment conclure? Qu on me permette de le faire sur deux questions : a) celle que l humanisme ne peut cesser de poser aux tenants de la Réforme comme de toute forme de christianisme : quelle est l humanité profonde de votre référence à Dieu et de l image que vous vous faites de l homme? b) celle que la Réforme ne peut cesser de poser à toute forme d humanisme: quels sont les dieux que, malgré tout, tu adores, et es-tu bien sûr de ne pas sacrifier des humains à de nouvelles idoles (les idéologies sont souvent des idoles)? GAZETY FINOANA SY FAHAZAVANA : Secretariat de la rédaction: Liliane Ralaivoavy Edition Réalisation: Ravelomanantsoa Lalaina - Hery Rakotondramarina Collaborateurs : Edith Barijaona Vola Mihantaharijaona - Cyril Rabarihoela. - Ronald Theunen - Ramahefamanana A.J. -Éditeur responsable: Hery Rasoamanana. Volana Septambra Mois de Septembre 2010

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